• Contre Attaque
    https://contre-attaque.net/a-propos

    Nous existons depuis 2012, d’abord sous le nom de #Nantes_Révoltée et à présent, pour les 10 ans de Nantes Révoltée nous devenons Contre Attaque. Ce nouveau projet est plus ambitieux car nous souhaitons incarner une contre attaque à la fois médiatique, culturelle et politique. Aidez-nous à contre-attaquer, rejoignez nous !

    Depuis 10 ans, nous vous proposons une #information indépendante, au service des #mobilisations en cours. Nous avons publié des milliers d’articles, d’enquêtes, de visuels, de photos, d’analyses. Nous avons diffusé des revues, des autocollants et divers outils de façon auto-produite, sans publicité ni subventions.

    Nous avons besoin de votre aide pour continuer notre travail, et renforcer ce projet de #média indépendant. En 10 ans, nous avons subi des diffamations, des censures, des poursuites, des menaces de dissolution, mais nous sommes toujours là. C’est grâce à vous que nous avons pu résister.

    Vous l’avez remarqué, nous subissons un durcissement #politique et social généralisé, une époque de crises, sur le plan écologique, économique et politique. Les révoltes grondent, les gouvernements sont de plus en plus autoritaires, et les contre-pouvoirs s’effondrent. Jamais les médias dominants n’ont été autant inféodés aux puissants, et rarement les voix discordantes n’ont été si peu audibles. Le mouvement des Gilets Jaunes en est l’exemple. Le développement de médias indépendants puissants est une priorité vitale.
    Soutenez-nous !

  • Sécurité routière : la mortalité des cyclistes sur les routes a quadruplé depuis 2019 | Le HuffPost
    https://www.huffingtonpost.fr/entry/securite-routiere-la-mortalite-des-cyclistes-sur-les-routes-a-quadrup

    Et le constat n’est pas bon pour les cyclistes. Par rapport à 2019, en mai, leur mortalité a quasiment quadruplé : 22 ont trouvé la mort, contre seulement six, deux ans auparavant, dans un contexte de développement des mobilités dites douces.

    Selon le bilan 2021 de l’accidentalité routière, “un cycliste sur trois se tue seul, sans choc avec un autre usager”, note David Julliard, pour qui cette statistique “souligne l’importance des mesures de prudence, et notamment du port du casque, fortement recommandé” à défaut d’être obligatoire pour les plus de 12 ans.

    Maitre Eolas sur Twitter
    https://twitter.com/Maitre_Eolas/status/1539591145105379328

    « 22 cyclistes morts sur la route chaque année ? Il faut imposer le port du casque !
    50 morts du COVID par jour ? Il ne faut pas imposer le port du masque ! »

    • Il y a des campagnes pour te dire de manger des pommes, d’autres, pour te laver sous la douche. Mais jamais aucune pour gérer l’émotionnel au volant, la violence routière ne sort pourtant pas de nulle part ! C’est un exutoire simple où exprimer sa virilité, et blesser ou tuer sur la route est toujours considéré comme accidentel. Pourtant, les personnes ayant subis des violences enfants sont plus souvent victimes d’accidents routiers, comme si elles étaient des proies. C’est un terrain de jeu pour les criminels en puissance qui s’ignorent, et c’est toujours protégé par des inactions politiques qui profitent de cette masculinisation de la route et ne font des pistes cyclables qu’en y investissant des cacahuètes pleines de trous de bosses et qui s’arrêtent après 200mètres. Et pourtant les cyclistes ont le rôle dévolu de pacificateur de la route !

      A Toulouse, les pistes cyclables qui sont parfois à partager avec les touristes / piétons (de grands panneaux te rappellent d’ailleurs que les piétons sont prioritaires sur les vélos, chose qui n’est jamais faite pour les véhicules à moteur huhu) et donc pourquoi prendre un vélo si tu n’avances pas plus vite qu’à pied ! Mais ces pistes servent aussi à garer les camions de livraison ou de nettoyage qui les ont défoncées.

      Comment comprendre que 1 sur 3 morts à vélo se tuent sans percuter un autre véhicule si ce n’est que les pistes et les espaces vélos ne sont pas pensés pour les vélos mais conçues pour la frime politique ? Ici il estimpossible de rouler à vélo sans risque sur la route de Blagnac, artère principale des 7 deniers pour aller à Toulouse, les pistes vélos sont trop étroites et défoncées, et la bande cyclable est en fait le caniveau vaguement élargi. Le bus doit mordre sur la voie vélo et s’y arrête, mais klaxonne quand même pour te prévenir qu’il risque de t’écraser.

      Quant au port du casque, c’est statistiquement prouvé, il fait baisser le nombre de cyclistes ! Et vu son intérêt autant demander aux piétons d’en porter aussi mais sans oublier pour sortir se promener de mettre une combinaison épaisse en vinyle pour ne pas s’écorcher.

  • Insécurité routière : La #wallonie doit sortir de la culture de la voiture
    https://www.gracq.org/actualites-du-velo/insecurite-routiere-la-wallonie-doit-sortir-de-la-culture-de-la-voiture

    "La Wallonie fait piètre figure en matière de sécurité routière si on la compare notamment aux régions qui l’entourent. Le premier semestre de cette année 2022 est catastrophique, les chiffres repartent à la hausse. Vitesse excessive, smartphone au volant, dépassement dangereux, alcool, inattention… Des raisons trop nombreuses, des situations trop fréquentes, qui mènent à l’inacceptable. Chaque décès sur la route est un décès de trop. "Aujourd’hui, c’est la culture de la voiture en Wallonie, dominante sur nos routes, dans nos habitudes, dans nos décisions que nous pointons du doigt. Comment arrive-t-on à accepter qu’une sortie à pied ou à vélo dans nos villes et campagnes puisse se terminer aussi abruptement, qu’un membre de notre famille puisse tout simplement ne pas rentrer à la maison ? Invoquer (...)

    #mobilité

  • « #Lausanne doit reconnaître son passé colonialiste »

    En lutte contre une inscription problématique sur un immeuble du #Flon, au centre-ville de Lausanne, #Samson_Yemane va plus loin : le conseiller communal socialiste demande à la Municipalité de réaliser un #état_des_lieux du #passé_colonialiste de la cité olympique.

    Les questions relatives à la migration ne sont pas qu’un dossier politique pour Samson Yemane : c’est l’histoire de la vie du conseiller communal lausannois. Le socialiste n’avait que « 12 ou 13 ans » lorsqu’il a fui l’Érythrée en direction de la Libye puis de l’Europe. Sur un bateau.

    Aujourd’hui bientôt trentenaire et naturalisé, le Vaudois travaille à l’Organisation suisse d’aide aux réfugiés et s’est beaucoup engagé dans la votation sur Frontex, l’agence européenne de protection des frontières dont il a fait le sujet de son mémoire de master.

    Malheureux de l’issue de la votation sur le plan fédéral, Samson Yemane essaie d’agir à son échelle : celle de sa commune de Lausanne. Il vient de déposer un postulat pour rendre la capitale vaudoise « inclusive et non-discriminante ». Interview.

    Vous écrivez que Lausanne a directement participé, voire contribué à l’#esclavage et au #colonialisme. À quoi faites-vous référence ?
    C’est là tout l’enjeu : la population n’a pas du tout conscience qu’au début du XXe siècle encore et même jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, il y avait des « #zoos_humains » au coeur de Lausanne. La Suisse a accueilli des dizaines de « #villages_nègres » et autres exhibitions exotiques, pour le plus grand plaisir des habitants. Il y a donc un immense devoir de mémoire et de #visibilisation.

    Votre #postulat a pour point de départ le travail d’une étudiante sur une devanture au Flon. Or, la régie voulait justement faire retrouver au bâtiment son visage d’origine. N’est-ce pas précisément un travail de mémoire ?
    Où est l’importance historique de cette inscription ? Elle avait été effacée et, là, on la fait renaître sans contexte, sans explication. Il s’agit purement de #racisme_ordinaire, et c’est pour cela que j’ai pris autant cette histoire à cœur : elle mérite que des mesures soient prises.

    Par exemple ?
    Tout dépend du contexte. Pour cette inscription, beaucoup de gens sont pour qu’elle soit effacée, car elle n’a pas vraiment d’utilité et elle heurte les personnes concernées. De manière générale, je milite pour qu’un état des lieux soit réalisé sur le passé colonial de Lausanne. Cela peut prendre plusieurs formes (conférence, discussion, etc.), mais devrait impérativement inclure des personnes compétentes dans ces sujets-là.

    Jusqu’où cela peut-il aller ? Le stade #Pierre_de_Coubertin (ndlr : notoirement raciste, persuadé de la supériorité des Blancs sur les Noirs) doit-il être rebaptisé, selon vous ?
    C’est un bon contre-exemple : dans ce cas, ce lieu a un important #héritage_historique. Le rebaptiser serait contre-productif et ne serait pas compris par la population. Je ne suis pas pour réécrire l’histoire, ni pour créer une polémique, mais pour sensibiliser les Lausannois : pourquoi ne pas mettre une mention sur place, ou réaliser quelque chose au Musée olympique par exemple ?

    N’est-ce pas un peu infantilisant, comme démarche ? Faut-il vraiment une intervention du monde politique ?
    Il y a toujours des combats plus importants que d’autres, mais celui-ci est très légitime à mes yeux. Cette inscription heurte beaucoup de monde, et le vivre-ensemble est primordial, surtout au niveau communal. Plusieurs études scientifiques prouvent que reconnaître notre passé colonial nous amène à consolider notre #cohésion_sociale. D’autres villes (Berne, Zurich, Genève...) ont d’ailleurs fait cet exercice.

    Lausanne dispose déjà pour cela d’un Bureau lausannois pour les immigrés (BLI), avec notamment une permanence contre le racisme. Vous voulez aller plus loin ?
    Mon postulat s’inscrit précisément dans ce contexte. Le travail du BLI est crucial et contribue intellectuellement à notre cohésion sociale. Je veux encourager la Municipalité à mettre l’accent sur l’histoire coloniale. Je l’ai vu avec les réactions après votre premier article : c’est un sujet tabou, très clivant et qui fait parler tout le monde. Un débat public éclairé n’en sera que plus bénéfique. « Décoloniser » l’espace public ne vise en aucun cas à falsifier l’histoire de notre commune — au contraire, le but est de reconnaître les faits historiques et de sensibiliser.

    #Mobimo « comprend la polémique »

    Informée par la Ville que l’#inscription « #Magasin_de_denrées_coloniales » du Flon faisait débat, la régie propriétaire du bâtiment assure à Blick qu’elle avait comme « unique perspective un rappel purement historique de la fonctionnalité du bâtiment ».

    C’est pour cette raison que Mobimo a voulu restituer le nom des enseignes présentes au Flon comme au début du XXe siècle. « Nous comprenons les sensibilités actuelles et sommes conscient des préoccupations de notre société face à des faits socio-historiques ainsi qu’à la portée sémantique des mots », assure Hélène Demont, porte-parole pour la Suisse romande.

    Mobimo estime qu’en tant qu’acteur économique, elle n’a « pas la légitimité de porter un jugement sur des faits historiques se rapportant à l’inscription ». Mais elle veut la replacer dans son contexte avec une notice explicative, et se conformera à la décision de la Ville si un effacement venait à être décidé.

    https://www.blick.ch/fr/news/suisse/le-combat-de-samson-yemane-lausanne-doit-reconna-tre-son-passe-colonialiste-id
    #histoire #Suisse #colonisation

    ping @cede

    –-

    ajouté à la métaliste sur le #colonialisme_suisse :
    https://seenthis.net/messages/868109

  • Netflix Geeked sur Twitter :
    https://twitter.com/NetflixGeeked/status/1535318378017062912

    The Games are just beginning. By the end of this year there will be 50+ games on Netflix. Here’s a taste of what’s on the way. #GeekedWeek

    (140) Poinpy | Official Game Trailer | Netflix - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=iDA33JqHIjE

    Bounce up, dodge adorable baddies and feed the blue beast that’s hot on your heels. A vertical climber from the creator of the award-winning Downwell.

    Le service de streaming annonce ses ambitions dans les jeux vidéo (mobiles), dont le récent et très mignon Poinpy.

    NETFLIX Poinpy
    https://play.google.com/store/apps/details?id=com.netflix.NGP.Poinpy&hl=fr&gl=US

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #business #édition #netflix #svod #svàd #jeu_vidéo_poinpy #mobile #android

  • En Chine, la poursuite de la stratégie zéro Covid implique un contrôle social encore renforcé
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/06/01/en-chine-la-poursuite-de-la-strategie-zero-covid-implique-un-controle-social

    En Chine, la poursuite de la stratégie zéro Covid implique un contrôle social encore renforcé
    Alors que les restrictions de circulation sont levées à Shanghaï et à Pékin, les autorités maintiennent un objectif d’éradication du virus, lourd de conséquences pour la population.
    Par Frédéric Lemaître(Pékin, correspondant)
    Publié le 01 juin 2022 à 11h35
    Deux mois après le début d’un confinement qui, selon les autorités, ne devait durer que quatre jours, la grande majorité des vingt-cinq millions de Shanghaïens peuvent à nouveau sortir de chez eux, à partir du mercredi 1er juin. De même, la situation à Pékin, soumise à un semi-confinement, depuis le 1er mai, revient peu à peu à la normale. A l’exception des écoles qui restent fermées et des cafés-restaurants qui ne font que de la vente à emporter, la plupart des commerces et des activités sociales ont rouvert leurs portes, et les employés ne sont plus obligés de télétravailler.
    « Nous ne pensons pas que la stratégie zéro Covid soit soutenable, étant donné le comportement actuel et, selon nos prévisions, futur du virus », avait déclaré Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’Organisation mondiale de la santé, le 10 mai. La Chine entend démontrer l’inverse. « Après avoir remporté la bataille contre l’épidémie, à Wuhan, et retrouvé le niveau de productivité prépandémique, puis avoir été victorieuse à Shanghaï (…), la Chine montre au monde qu’elle a obtenu des résultats remarquables lors de cette épreuve et qu’il en ira de même à l’avenir », claironne Li Junru, un des théoriciens du Parti communiste chinois dans le quotidien Global Times du 1er juin. La victoire n’est pourtant que partielle. La ville de Dandong (2,3 millions d’habitants), à la frontière avec la Corée du Nord, est officiellement confinée.
    Symboles de la poursuite de cette politique que résume le triptyque « tester, tracer, isoler », à Pékin comme à Shanghaï, les milliers de tentes provisoires, où la population doit se faire tester, sont peu à peu remplacées par des conteneurs aménagés et pérennes. La « nouvelle normalité » ne ressemble que partiellement à la « vie d’avant ». Les Pékinois doivent se faire tester toutes les quarante-huit heures, et les Shanghaïens tous les trois jours. Sans test, l’accès aux commerces et aux transports publics est interdit. Que l’on soit vacciné ou pas. Au moindre cas positif, des centaines voire des milliers de cas contacts sont envoyés en quarantaine, pendant une semaine, et les immeubles qu’ils ont fréquentés sont confinés. Vivre dans une zone considérée « comme à moyen danger » (où des cas ont été recensés, mais sans dépasser le nombre de cinquante dans les deux semaines précédentes) – ou à haut danger (plus de cinquante cas) rend matériellement impossible l’achat d’un billet de train ou d’avion. De plus, il y a de fortes chances que la ville où vous souhaitez vous rendre vous refuse l’accès ou vous impose une quarantaine.Cette politique ne peut fonctionner que si les tests sont systématiques. La ville de Siping (3,3 millions d’habitants, dans le nord-est du pays) avait annoncé, mardi 31 mai, que les habitants refusant de s’y soumettre, seraient passibles de dix jours de prison et de 70 euros d’amende, avant, semble-t-il, de faire marche arrière. Encore faut-il que les tests soient fiables. A Shanghaï et à Pékin, plusieurs laboratoires sont soupçonnés de déclarer à tort des tests « positifs » pour que la politique de dépistage se poursuive. Des enquêtes sont en cours.
    Confirmée par le président Xi Jinping, début mai, la politique zéro Covid ne fait pas l’unanimité. Enfermés depuis des semaines dans leur campus, alors que les cours se déroulent en ligne, plusieurs centaines d’étudiants de l’université de Pékin ont manifesté, le 24 mai, pour pouvoir rentrer chez eux. A Tianjin, d’autres étudiants ont au contraire protesté pour que les cours reprennent. A Shanghaï, le confinement et les problèmes de ravitaillement rencontrés les premières semaines ont aussi donné lieu à des mouvements de protestation en ligne ou à l’intérieur des résidences tout à fait inhabituels. Enseignant à Shanghaï, Benoît Vermander, un des tout derniers jésuites étrangers présents en Chine, est même sorti du silence qu’il s’imposait jusque-là pour déclarer au Monde que la politique zéro Covid constituait « une nouvelle étape dans une stratégie d’ensemble de l’Etat-parti : établir un management scientifique qui permette d’exercer un contrôle continu et évolutif sur la population, calibré selon la nature des urgences. Il faut éliminer tout ce qui est “impur” : les virus aussi bien que les mèmes censés polluer l’atmosphère sociale. C’est une forme extrême d’hygiénisme social ».

    #Covid-19#migrant#migration#chine#sante#zerocovid#confinement#depistage#residentetranger#mobilite#controlepolitique#politiquesanitaire

  • V-Bucks Purchased on PlayStation Join Fortnite Shared Wallet
    https://www.epicgames.com/fortnite/en-US/news/v-bucks-purchased-on-playstation-join-fortnite-shared-wallet

    Starting with the upcoming v20.40 update, V-Bucks purchased on PlayStation may be used across platforms that support Fortnite Shared Wallet (PlayStation, Xbox, PC, Android, and cloud gaming services).

    On dirait que les ambitions d’Epic Games concernant les moyens de paiement va très au-delà des frictions avec Apple (iOS) ou Google (Android).

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #business #finance #epic_games #sony_playstation #playstation #v-bucks #console_playstation #ordinateur_pc #console_xbox #mobile_android #android #cloud_gaming #console_nintendo_switch

  • Coronavirus: Singapore citizens dashing to apply for passports as borders reopen | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/asia/southeast-asia/article/3177758/coronavirus-singapore-citizens-dashing-apply-passports

    Coronavirus: Singapore citizens dashing to apply for passports as borders reopen. The number of passport applications has spiked to more than 7,000 a day, peaking at 14,000 – that compares with about 2,000 a day before the pandemic
    Published: 3:30pm, 14 May, 2022
    The number of passport applications has spiked to more than 7,000 a day, peaking at 14,000, according to the Immigration & Checkpoints Authority, which described the surge as “overwhelming.” That compares with about 2,000 a day before the pandemic, the ICA said. The average wait for processing now is at least six weeks from the application time, it said.
    Asia’s popular tourist destinations from Japan to Thailand are moving to reopen their borders, welcoming back tourists after the latest Covid-19 variant omicron proved to be mild compared to its deadly predecessors. Singapore, itself a well-known attraction, removed pre-departure testing requirements for fully-inoculated visitors from all countries last month.
    Local media reported long, snaking queues at the ICA building where applicants waited for hours to collect their travel documents. “I have a backache now” from standing in line, researcher Ad Maulod was quoted by Channel News Asia as saying while he waited three hours to collect his passport for a trip to Malaysia. The ICA has deployed more resources to process the applications and expanded the queuing areas to cope with large crowds, it said in a statement published earlier this week. “We are doing our best to handle the high demand and our officers are working longer hours during this period,” the government agency said. For two years, more than five millions of Singapore’s residents were stuck on the island with the land area of some 730 square kilometres, or about a quarter the size of Rhode Island, the United States’ smallest state. Business travel, contrary to some expectations in the thick of the pandemic, is coming back. While bookings may not have reached pre-Covid levels, there’s mounting evidence of a rebound, the strength of which is taking some by surprise.
    United Airlines Holdings Inc. Chief Executive Officer Scott Kirby said last month that corporate travel is recovering so rapidly, it “makes us feel really, really confident.” Keith Tan, CEO of the Singapore Tourism Board, said “rumours about the decline of business travel are greatly exaggerated,” while Virgin Australia head Jayne Hrdlicka said there’s a “push to reinvest in relationships.”Bloomberg spoke to three of the world’s top corporate travel managers – American Express Global Business Travel Chief Commercial Officer Andrew Crawley, Ben Wedlock, senior vice-president of global sales for Asia-Pacific at BCD Travel, and FCM Travel Solutions’ managing director for Asia, Bertrand Saillet. (...).”

    #Covid-19#migrant#migration#singapour#pandemie#mobilite#frontiere#sante

  • Sauf exception, les Chinois ne sont plus autorisés à sortir de Chine
    https://www.lemonde.fr/international/article/2022/05/13/sauf-exception-les-chinois-ne-sont-plus-autorises-a-sortir-de-chine_6125993_

    Sauf exception, les Chinois ne sont plus autorisés à sortir de Chine
    Au nom de la lutte contre la pandémie, les visites familiales aux personnes vivant à l’étranger ne sont plus permises, tandis que la politique zéro-Covid pousse de nombreux Chinois à tenter d’émigrer.
    Par Frédéric Lemaître(Pékin, correspondant)
    La Chine a annoncé, jeudi 12 mai, qu’elle allait « mettre en place une politique de l’immigration stricte » en limitant les « sorties non-essentielles » des détenteurs d’un passeport chinois. Déjà, en août 2021, les services de l’immigration avaient limité la délivrance de passeports aux citoyens souhaitant voyager pour leurs études et leur travail. Alors qu’environ 50 millions de Chinois vivent à l’étranger, leur rendre visite n’est donc déjà plus autorisé aux membres de leur famille vivant en Chine. Selon le magazine en ligne Sixth Tone, un certain nombre de Chinois essaient de contourner l’interdiction en se procurant des faux contrats de travail établis à l’étranger.
    Officiellement, cette politique restrictive s’inscrit dans le cadre de la lutte contre le Covid-19. En sens inverse, les autorités chinoises ne veulent pas interdire formellement à leurs ressortissants vivant à l’étranger de revenir dans la mère-patrie, mais elles font tout pour les décourager. Ainsi, depuis mars 2020, plus de 98 % des vols internationaux au départ ou à destination de la Chine sont annulés, et les prix des billets sont prohibitifs. Empêcher les Chinois de sortir est une façon de limiter le nombre des retours à venir. En 2021, la Chine a compté 74 millions d’entrées et de sortie de son territoire, un chiffre inférieur de 79 % à celui de 2019, avant la pandémie. De même, au premier semestre 2021, le pays n’a délivré que 335 000 passeports, soit 2 % du total délivré au 1er semestre de 2019. Symboliquement, le président Xi Jinping n’est lui-même pas sorti du pays depuis janvier 2020.
    Mais cette politique s’inscrit dans un cadre plus large. Au nom de la lutte contre la corruption, de plus en plus de fonctionnaires, de membres du Parti communiste ou de cadres travaillant dans les entreprises publiques n’ont plus le droit de garder leur passeport à domicile mais doivent le remettre au commissariat. Lors du voyage effectué en Chine en juin 2018 par Edouard Philippe, alors premier ministre, les chefs d’entreprises français se sont plaints auprès du premier ministre chinois Li Keqiang que leurs homologues chinois n’étaient plus autorisés à voyager. « On invite le PDG, et c’est le directeur du marketing qui vient », témoignait un patron français. « Plus on est élevé dans la hiérarchie, moins on peut voyager », résume un cadre chinois. La politique zéro Covid a drastiquement accentué cette pratique. Fin mars, la province du Hunan, dans le centre du pays, a ordonné à tous les détenteurs de passeport de les remettre à la police « jusqu’à la fin de la pandémie ». Or, justement, la politique zéro Covid inciterait nombre de Chinois à envisager de quitter le pays. Selon le site américain Radio Free Asia, le nombre de recherches sur Internet de thèmes tels que « critères pour migrer au Canada » aurait progressé de 3 000 % en avril, essentiellement à partir des grandes villes comme Shanghaï, Pékin et Canton, soumises à confinement. Des rumeurs ont également fait état de confiscations ou d’annulations récentes de passeports chinois à l’arrivée en Chine, mais celles-ci ont été officiellement démenties.

    #Covid-19#migrant#migration#chine#zerocovid#immigration#passeport#pandemie#sante#mobilite#etranger#politiquemigratoire#politiquesanitaire

  • Les espaces publics, un impensé du #Grand_Paris ?
    https://metropolitiques.eu/Les-espaces-publics-un-impense-du-Grand-Paris.html

    Alors que les espaces publics sont relativement absents des débats sur l’aménagement de la région capitale, cet essai appelle à faire du #Grand_Paris_Express un levier pour transformer conjointement espaces publics et #mobilités dans la profondeur des territoires. Souvent réduits à des enjeux locaux ou techniques, les espaces publics sont un impensé des débats sur l’aménagement du Grand Paris. Les rues, les boulevards et les places demeurent majoritairement modelés pour l’automobile, laissant peu #Essais

    / #temps, #conception, Grand Paris Express, Grand Paris, mobilité, #espace_public

    https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/met-enon-fleury-maillot-trevelo.pdf

  • Les 30 ans d’actif-trafiC
    http://carfree.fr/index.php/2022/04/27/les-30-ans-dactif-trafic

    L’association #Suisse « actif-trafiC » fête cette année ses 30 ans d’existence au service d’une politique des transports centrée sur la protection de l’environnement. L’action militante est un pilier central Lire la suite...

    #Uncategorized #actions #activisme #alternatives #association #histoire #mobilité #transport #zurich

  • Paysannes indiennes : une année de lutte intense

    Chukki Nanjundaswamy, de Via Campesina, a évoqué ce qui s’est passé après les mobilisations et les protestations des agricultrices et agriculteurs dans le pays

    Depuis novembre 2020, les paysannes indiennes se battent pour leurs droits, qui sont constamment menacés par le gouvernement autoritaire d’extrême droite dirigé par le Premier ministre Narendra Modi. Le pays lutte en partenariat avec des multinationales contre le programme de Modi, qui met en danger la vie de nombreux agriculteurs du pays, en particulier des femmes. 80% de la nourriture indienne est produite par des femmes. Elles sont majoritaires dans les champs et les plantations, même si elles ne sont pas officiellement considérées comme des agricultrices. Et ce sont elles qui souffrent le plus du manque de politiques publiques.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/04/23/paysannes-indiennes-une-annee-de-lutte-intense

    #international #inde

  • L’envers des minorités modèles
    https://laviedesidees.fr/Chuang-Une-minorite-modele.html

    À propos de : Ya-Han Chuang, Une minorité modèle ? Chinois de France et #racisme anti-Asiatiques, La Découverte. Alors que les immigrés et descendants d’immigrés chinois ont longtemps été dépeints comme une « minorité modèle », Ya-Han Chuang montre que ce qualificatif masque les représentations racistes dont sont victimes les membres de cette minorité en France, qui s’investissent en retour dans des mobilisations antiracistes.

    #Société #mobilisation #Asie #minorités #Chine
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20220421_minoritesmodeles-2.docx
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20220421_minoritesmodeles-2.pdf

  • #Grenoble, ville en transition écologique et sociale ?

    Entretien avec Vincent Fristot et Pierre-André Juven

    Que peuvent les villes pour lancer une dynamique de #transition_écologique et sociale ? La question se pose avec une actualité particulière pour les municipalités dirigées par une alliance de gauche, citoyenne et écologiste comme à Grenoble. Deux adjoints de la majorité issue des dernières élections, Vincent Fristot1 et Pierre-André Juven2 reviennent avec nous sur leur expérience, les initiatives prises en matière d’énergie, de transports ou d’urbanisme, leurs résultats et leurs limites.


    Mouvements : Grenoble a changé de majorité municipale dès 2014, pouvez-vous revenir sur les priorités que le « Rassemblement citoyen, de la gauche et des écologistes » s’était donné en matière de transition écologique, sur ce qui a été possible et ce qui n’a pas été possible durant la première mandature ?

    Vincent Fristot : Avant 2014, on avait vécu un mandat sans élu écologiste dans la majorité, il y avait eu une régression et un épuisement du pouvoir local, avec un maire en fin de parcours politique. Ça s’était traduit par une convergence vraiment exemplaire à gauche, avec une mobilisation citoyenne et écologiste très forte qui a permis de montrer qu’une autre voie était possible pour les politiques publiques locales avec des ambitions discutées lors de travaux de mise en commun d’objectifs. Concernant les aspects #mobilités, on sortait aussi d’une ère où on avait agi contre des projets de plan de #déplacement_urbain qui étaient focalisés sur une traversée routière (voire autoroutière) de la Bastille avec la construction d’un tunnel, ce qui représentait un investissement d’un à deux milliards d’euros qui allait plomber les finances publiques pour longtemps, et on avait réussi à faire annuler ce projet au tribunal administratif. Il était donc très important de repartir sur une feuille vierge. C’est comme ça qu’un #plan_de_déplacement urbain, le #PDU 2030, a pu être voté en métropole en 2019. C’était le premier axe. Le second était le plan d’#urbanisme, avec là encore des projets qui avaient été lancés dans le contexte du productivisme de la construction, avec plus de 1 000 logements neufs par an à Grenoble. Le rythme de construction était très important, y compris avec des immeubles de grande hauteur, donc il y avait des mobilisations très fortes qui ont aidé à renforcer la quête d’alternative. Il fallait aussi réorienter les outils des collectivités. On a des outils locaux puissants en matière d’#énergie, comme #Gaz_Électricité_de_Grenoble (#GEG) et la #Compagnie_de_Chauffage (#CCIAG) ; il était important de sortir de la gouvernance privée de ces Sociétés d’Économie Mixte qui sont majoritairement détenues par les collectivités. Je pense que la reprise en main de ces outils a été cruciale. Donc, pour résumer, une réorientation des #politiques_publiques vers l’usager, le citoyen, le climat, les ressources à utiliser avec sobriété, et puis la santé des habitant.es, au regard de la #qualité_de_l’air. Parfois, il faut y consacrer des moyens, mais on est aussi là pour trouver des aides, des subventions de l’Europe, de la Région, des différents niveaux institutionnels.

    Mouvements : Je reviens sur les enjeux qui sont à la frontière entre rénovation énergétique et construction. Quelles sont vos marges de manœuvre par rapport au parc privé et au PLU ?

    Vincent Fristot : Alors, plusieurs marges de manœuvre existent. Au niveau du #PLU, on a voulu brider les #consommations_énergétiques des futures opérations, y compris des rénovations, puisque la réglementation définit un plafond. On a baissé de 20 % ce plafond, ce qui permet déjà de donner une direction. Je me souviens qu’au moment de mettre en place cette mesure, des promoteurs sont venus dans mon bureau en disant que c’était impossible de faire ça, alors qu’on avait des opérations qui le mettaient déjà en œuvre. La #Caserne_de_Bonne avait été une opération d’#éco-quartier, primée au niveau national d’ailleurs, qui me permettait de dire : « Mais attendez, ça intéresse tout le monde, et vous ici, locaux, ça ne vous intéresse pas ? ». Et au fil des projets urbains de Grenoble, on a sans cesse rehaussé la barre en termes de performance. Pour le privé, la ville a aussi une dimension d’aménageur : elle rachète des terrains, les viabilise et les revend aux promoteurs d’opérations qui vont faire du privé. Et au moment de la vente, on a des leviers : en donnant des objectifs et des seuils minimaux de performance, de coût, on peut faire bouger beaucoup de choses. On a des opérations qui sont basées sur des matériaux en bois, d’isolants en paille ou en #matériaux_biosourcés, y compris de la terre. Nous, le matériau terre, on l’a mis en œuvre en tant que maître d’ouvrage dans une école sur la ZAC Flaubert (des briques de #terre_crue pour le rez-de-chaussée et du #bois). Mais on peut aussi le faire passer dans la commande de ce que l’on va réaliser via la construction de #logements publics ou privés. Donc ce sont des logements, des commerces ou des bureaux qui vont être commercialisés par les promoteurs en direction d’usagers privés ou des locataires, mais qui ont des qualités environnementales extrêmement performantes en termes de qualité de l’air intérieur, de choix des matériaux et donc à faible contenu carbone, à faible dépense énergétique, et surtout en termes de confort, parce que si l’hiver il faut chauffer, l’été, ici, il faut faire attention aux surchauffes. Dernier point : on a une agence locale de l’énergie et du climat qui est en capacité de venir inspecter les travaux finis et de faire un suivi avec les aménageurs. D’ailleurs, les projets européens exigent en général d’avoir un suivi de ce qui est réellement construit et consommé, une fois les vrais habitant.es dans les logements. Donc il y a vraiment une attention portée à l’ensemble du cycle de construction et on aboutit, je pense, à des choses qui sont assez performantes pour aller vers le bas carbone.

    Mouvements : Peux-tu revenir sur la question des compétences techniques et de la relation avec les services de la ville, en particulier quand on arrive dans une municipalité qui a ses traditions et qu’il s’agit d’infléchir les choses ? Quel genre de tensions ça peut générer ?

    Vincent Fristot : Comme dans toute organisation, il y a des rapports de forces qui peuvent s’exprimer au niveau technique, au niveau administratif, entre services, entre élu.es. C’est comme dans les entreprises. La question clé est celle du portage politique de ces sujets. Avec un maire qui, comme le nôtre, parle des transitions écologiques et sociales à longueur de journées ou de réunions, pour les adjoints c’est plus facile. Et puis quand on a un œil un peu attentif aux aspects techniques, finalement, des solutions nouvelles peuvent être trouvées. Mais en sept ans de mandat depuis 2014, on a dû faire, dans les services, de très importants changements de personnes ; en particulier pour certain.es qui arrivaient en fin de carrière et pour lesquels il était très difficile de concevoir l’activité de façon parfois très orthogonale à ce qui se faisait avant. C’est un gros virage à prendre que d’adopter une vision transversale, non plus enfermée dans son chemin traditionnel, mais en lien avec l’ensemble des acteurs.rices et des habitant.es avec cette conséquence que l’intégralité des dispositifs administratifs est concernée par les transitions.

    C’est une transformation qui n’est pas encore complète. Il y a encore beaucoup de productivisme, et arriver avec des scénarios de décroissance énergétique, ce n’est pas forcément ce qui est le plus facile. Par exemple, pour le gaz, on observe une décroissance importante de la consommation pour plusieurs raisons. On a une substitution du gaz par le réseau de chaleur pour certains usages parce qu’il est beaucoup plus performant au niveau environnemental. Il émet beaucoup moins de CO2 que le gaz, et en plus, en 2030, il devrait être 100 % renouvelable. On récupère de la chaleur issue de l’incinération des déchets ou du site chimique au sud de l’agglomération. Donc, on a une alternative aux combustibles fossiles. Il faut vraiment travailler sur les réseaux et donc, si on veut maintenir un service identique du gaz, même renouvelable, on est devant des difficultés d’investissement et des augmentations de prix.

    Mouvements : Quels sont les objectifs de réduction de la #consommation_énergétique à l’horizon 2030 pour Grenoble ?

    Vincent Fristot : Un schéma directeur énergétique de la métropole a été voté en 2017, avec moins 30 % de combustibles fossiles en 2030, lesquels représentent 85 % de la consommation. Donc, il y a un objectif fort de réduction. Forcément, comme je le disais, il y a des sujets autour des tarifs du réseau de chaleur. Donc, on a mis en place des comités d’usagers pour les services publics qui ont été créés autour de l’eau, autour du chauffage urbain et du gaz. Et sur l’eau je peux mentionner notre tarification sociale de l’eau qui est une spécificité de la métropole : pour certains ménages à bas revenus, il y a une redistribution, un abaissement de la facture, sans aucune démarche, ce qui est très important en termes de reconnaissance de l’accès à ce droit.

    Mouvements : Sur ces enjeux de consommation énergétique et de changement du mix, quelles sont les choses sur lesquelles vous butez vraiment, et qui relèveraient des limites des capacités d’action de la ville ?

    Vincent Frisot : Pour les projets énergétiques, la question décisive n’est pas nouvelle, elle est de savoir qui paie les transitions. Cela se traduit par des choses très concrètes quand on regarde les éléments du parc immobilier de la ville. Par exemple, celui des 80 écoles de Grenoble : comment faire pour rénover thermiquement cet ensemble ? On connaît les coûts. C’est 3 à 4 millions d’euros par groupe scolaire pour une rénovation thermique globale (ventilation, menuiserie et fenêtres, et isolation par l’extérieur). Comment on partage ce coût ? Certes, on peut bénéficier de subventions de l’Europe, etc. Mais comment on finance l’ensemble des opérations ? On est encore en train de chercher. Le but est d’en faire de plus en plus, de changer les modalités. On essaie d’en faire de notre côté en maîtrise d’ouvrage interne, ce qui évite des coûts externalisés, mais les marges de manœuvre sont faibles et les blocages sont d’ordre politique et financier. Au niveau national, on voit bien qu’il n’y a pas assez de volonté et de moyens pour réellement isoler des bâtiments de façon sérieuse, et le gouvernement continue à entretenir l’illusion qu’il a fait le nécessaire. Donc ce sont vraiment des choix politiques, y compris au niveau de la métropole où aujourd’hui on a un contexte politique nouveau. Lors du dernier mandat, on avait une cohérence d’ensemble entre les communes autour de Grenoble, entre l’agglomération et la ville centre. Aujourd’hui ce n’est plus le cas. Certaines communes veulent prendre un peu leur revanche par rapport à Grenoble, ce qui se traduit concrètement par une baisse des moyens pour les mobilités alternatives sur Grenoble. Certes, lors du premier mandat, il y a eu beaucoup de réalisations, mais il reste encore beaucoup de choses à faire, qui bénéficient à tout le monde. Et maintenant, pour de nombreuses politiques publiques, on voit que les projets de l’agglo sont plutôt portés sur la périphérie. Donc, on a aujourd’hui un problème de fonctionnement politique de la métropole. Cela concerne les outils historiques de la ville de Grenoble : la métropole est réticente à acquérir la compagnie de chauffage (GEG) même si elle va y être obligée, parce qu’aujourd’hui c’est elle qui a la compétence, plus la ville de Grenoble. Pour ce qui concerne le logement aussi, la métropole rechigne à se doter d’un vrai outil de construction et elle fait comme si elle pouvait continuer à vivre dans le train-train courant avec son budget classique, alors qu’elle est devenue une métropole, qu’il y a des enjeux extrêmement lourds en matière de transition, de justice sociale, de qualité de l’air, de climat. Tout cela ne se traduit pas réellement aujourd’hui par des engagements financiers. Et donc on en pâtit, y compris la ville-centre qui représente un tiers de la métropole.

    Mouvements : On va continuer avec Pierre-André Juven sur la question des mobilités alternatives, parce que dans la palette d’enjeux auxquels les « villes en transition » se confrontent aujourd’hui, il y a les enjeux d’étalement et la question des mécanismes pour favoriser d’autres mobilités voire une « dé-mobilité ».

    Pierre-André Juven : Effectivement, j’ai pris la suite de Vincent sur la délégation urbanisme avec une spécificité qui a été de lier cette délégation à celle de la santé. Le principe de la politique urbaine à Grenoble est la résultante d’une série de nécessités et d’urgences. Il y a un besoin de nouveaux logements et notamment de #logements_sociaux, qui n’exclut pas, par ailleurs, de travailler sur le logement vacant, le logement insalubre et le logement indigne. Si on considère qu’il faut limiter à tout prix l’#étalement_urbain et la logique pavillonnaire qu’on a pu connaître dans les décennies précédentes, lesquelles contribuent à l’#artificialisation_des_terres et à la destruction des surfaces agricoles, c’est dans les villes qu’il faut aller chercher le #foncier disponible. La nécessité de repenser l’urbanisme est aussi imposée par des enjeux écologiques et sociaux. D’où l’importance de lier la structuration urbaine et des mobilités favorables au climat et à la santé.

    À ce titre, la #zone_à_faible émission (#ZFE) est une des politiques publiques importantes en matière de #mobilité, de qualité de l’air et donc de contribution à la lutte contre le réchauffement climatique avec un fort impact sur la santé des populations. Quand on parle de ZFE, on observe très vite des crispations fortes et des tensions entre groupes politiques. C’est très difficile de sortir du dualisme entre d’un côté l’urgence climatique et sanitaire et de l’autre l’urgence sociale. On se retrouve face à cette opposition, au fond stérile, entre fin du mois et « fin du monde » alors que la crise écologique touche aussi plus fortement les ménages modestes, par exemple du fait des inégalités face aux pathologies chroniques induites par la pollution de l’air. Le principe de la ZFE est relativement simple, c’est un calendrier donné, imposé par la loi « climat et résilience » – que nous, à Grenoble, on aimerait voir plus ambitieux, mais c’est une politique métropolitaine, donc on n’est pas les seuls à décider – et ce calendrier définit à partir de quand on ne peut plus rouler avec tel type de véhicule. Le problème de la ZFE, est que, par exemple, un ménage qui aurait fait l’acquisition d’un diesel d’occasion il y a deux ans, devra changer de voiture dans deux ou trois ans. Et évidemment, c’est extrêmement difficile, parce que les ménages n’ont pas forcément les moyens de remplacer leur véhicule. Donc, la première question est : est-ce que tout le monde a besoin de remplacer sa voiture ? Et dans les études qui ont été réalisées par Transitec, une agence d’études sur les mobilités, a priori, il y a au moins un tiers du parc automobile grenoblois qui pourrait ne pas être renouvelé. Cela veut dire que si demain on dit à tout le monde : « Vous pouvez conserver votre voiture mais vous ne pourrez accéder à la ZFE que sous réserve de tel et tel critère », il y aura probablement un tiers des gens qui diront : « Moi, dans ce cas-là, je n’ai plus besoin de ma voiture », ce qui est a priori assez vertueux en termes de pollution de l’air et de surface disponible. On parle souvent de foncier disponible, mais à l’échelle d’une ville, la place occupée par la route, les parkings, le stationnement, est phénoménale. La solution, est donc de densifier l’offre de transport en commun pour permettre de dé-motoriser une partie des ménages. Ensuite, il faut un accompagnement financier. Mais cela a un coût. Ce sont les métropoles qui conduisent ces politiques, mais elles peuvent tout à fait être appuyées par l’État. Aux journées de France urbaine, au mois de septembre, Jean Castex a annoncé 450 millions pour les ZFE. On ne sait pas s’ils seront véritablement distribués parce que c’est une promesse d’année présidentielle et jusqu’ici l’État a peu contribué à doter les ZFE de moyens financiers.

    L’autre cause majeure de #pollution sur l’agglomération est le #chauffage au bois. Et quand on additionne la prime de l’État, celle de la métropole et celle de la ville – puisqu’on a voté au mois de mars une délibération « qualité de l’air » pour augmenter la prime de remplacement du chauffage au bois – les ménages modestes et intermédiaires ont un reste à charge de zéro pour le remplacement d’un appareil dont le coût peut être de 5 à 6 000 euros. Donc on peut tout à fait, si les collectivités et l’État mettent les moyens, engager une transition qui ne soit pas douloureuse pour les ménages précaires.

    A propos de ces tensions entre logique sociale et logique écologique, on a un autre enjeu qui est celui du suivi et de l’entretien des logements sociaux, avec des bailleurs sociaux qui sont dans des situations financières assez difficiles (du fait de la réforme des APL et d’autres mesures) et qui, tout en produisant du logement, sont en difficulté en matière de gestion locative, de réhabilitation des appartements et des immeubles, etc. Et là, c’est pareil, les choix sont le fait des collectivités dans les zones d’aménagement concertées dont parlait Vincent. On est à plus de 40 % de logements sociaux produits dans ces parties de la ville, avec un cahier des charges exigeant en matière de type de bâti, de qualité de l’air, d’espaces végétalisés, de services accessibles, etc. Ce sont des rapports de force omniprésents.

    Mouvements : Je reviens sur les enjeux du marché de la construction avec le problème de la convergence entre lobbies de l’immobilier et experts techniques, voire avec les services techniques de la ville. Jusqu’à quel point y êtes-vous confrontés ? Ou au contraire, parce que Grenoble a une longue histoire d’expérimentation dans ce domaine, le problème se pose de façon moins aiguë que dans d’autres villes ?

    Pierre-André Juven : C’est probablement moins aigu en ce qui concerne les imbrications entre enjeux techniques et orientations politiques. Ce que je vois avec notre mandature est que le travail qui a été fait entre 2014 et 2020, notamment par Vincent, a permis une acculturation assez forte aux idées portées par la majorité municipale, au sein des services techniques de la ville, auprès des agents de la ville, mais aussi pour nombre d’aménageurs qui sont des acteurs très important pour le suivi des opérations, notamment dans les ZAC. Vincent parlait des cultures professionnelles dans le milieu de l’énergie, et même si dans le milieu du bâtiment il y a aussi des cultures de constructeur, on arrive de plus en plus à poser la question de la réhabilitation. Donc, pour l’essentiel, ce travail d’acculturation, a été opéré depuis 2014, même s’il y avait à Grenoble une tradition datant de la zone d’aménagement concerté de Bonne.

    Mouvements : Comment trouver des sources de légitimité, des points d’appui qui ne sont pas simplement la parole des élu.es de la municipalité ? Par exemple pour convaincre les entreprises du BTP ?

    Pierre-André Juven : Il y a une nécessité à être assez solide techniquement pour pouvoir discuter avec les services, avec les acteurs économiques, pour être capable de justifier les choix en matière de qualité du bâti, de végétalisation, de surface et d’espace commun pour les habitant.es d’un immeuble, etc. Une des raisons, peut-être, pour lesquelles on est, à Grenoble, moins en difficulté que d’autres face aux promoteurs, est qu’il y a effectivement cette histoire longue de transition à Grenoble. Un certain nombre d’acteurs privés dans le domaine du bâtiment et de la promotion immobilière ont compris que ça allait être plus difficile pour eux d’engager des opérations à Grenoble s’ils ne prêtaient pas attention à un certain nombre d’exigences. Ce d’autant plus que l’attractivité et la valeur des biens qu’ils vont produire dépendent aussi des politiques de transition. Dès le moment où on met en avant la qualité de l’air intérieur, la végétalisation de la parcelle, un garage à vélos, l’infiltration de l’eau, la disposition de panneaux photovoltaïques et donc la consommation d’énergie pour l’immeuble, etc., pour les habitant.es de centre-ville, tout cela compte énormément. Donc c’est aussi stratégiquement intéressant d’un point de vue économique et marchand et on a des acteurs de la promotion et du bâtiment qui l’ont compris et avec qui on travaille plutôt bien.

    Une autre source de légitimité, si on se place dans une perspective politique plus large, est qu’on connaît les tendances de fond du dérèglement climatique : il y a des raisons objectives d’en tenir compte qui deviennent de plus en plus difficiles à contester. Les îlots de chaleur urbains à Grenoble, sont la résultante de phénomènes climatiques documentés depuis longtemps. De même, en matière de santé des populations, si l’urbanisme favorable à la santé trouve aujourd’hui des relais, c’est parce que cela fait déjà plusieurs années que cette question a été réfléchie, pensée et portée politiquement. Donc on a des phénomènes sociaux, climatiques, politiques, qui font que les acteurs économiques, d’une certaine façon, sont obligés de plier, parce que ce n’est pas seulement une volonté des responsables politiques locaux, parce que c’est devenu une volonté visible de la majorité des habitant·es.

    Mouvements : Peux-tu revenir sur cette question des îlots de chaleur : Grenoble est célèbre pour l’intensité du phénomène. Quelle est la politique de la ville ? Et comment articule-t-elle mesures de transition, démocratisation, implication des habitant.es ?

    Pierre-André Juven : Effectivement, on est une ville soumise en été à des phénomènes d’îlots de chaleur urbains et de canicule de plus en plus fréquents. On travaille beaucoup là-dessus, avec des géographes et des climatologues, d’abord pour nous aider à bien comprendre ce qui se passe. On sait que plusieurs choses favorisent ces îlots : les grandes surfaces verticales exposées au soleil de façon non filtrée : quand il n’y a pas de végétalisation, c’est le bâtiment qui prend directement la chaleur ; les rues disposées en canyon où l’air circule de façon restreinte ; la nature des matériaux utilisés pour construire ; la place de l’eau en ville aussi. Et puis il y a les activités anthropiques : la voiture, la climatisation, tout un tas de pratiques liées à l’homme. Donc, on a commencé à établir un diagnostic cartographié. On est à la confluence de trois massifs – Belledone, la Chartreuse et le Vercors – avec des grandes vallées et des courants d’air très forts ; on a deux fleuves, le Drac et l’Isère, qui sont des sources de fraîcheur importantes ; mais il y a des points de la ville où, par contre, les îlots de chaleur sont très forts. Et donc, il faut faire l’inverse de tout ce que j’ai listé, et on retombe sur des tensions difficilement solubles. Par exemple, concernant le logement de qualité, le rapport Girometti-Leclercq, qui a été remis à Emmanuelle Wargon il y a quelques mois, préconise d’augmenter la hauteur sous plafond, pour des raisons de qualité de l’air intérieur, d’espace, de lumière. Mais si on augmente la hauteur réglementaire, on augmente le risque d’îlots de chaleur. Il faut donc imaginer des solutions comme la végétalisation des façades, une couleur claire pour les bâtiments, l’utilisation de matériaux biosourcés et géosourcés. Donc là, on a nommé un adjoint pour travailler spécifiquement sur cette question : il est adjoint à la fraîcheur et à la nature en ville chargé de penser la place de l’eau dans la ville avec par exemple la possibilité de débuser un certain nombre de cours d’eau ou encore l’idée – et là on rejoint l’articulation de l’écologique et du social – de créer un lac baignable dans le parc de la Villeneuve, une cité d’un quartier populaire bien connu de Grenoble. Et puis après, il y a la lutte contre les activités anthropiques qui favorisent l’augmentation de la température. Et pour cela, la réduction du transport automobile dont on parlait est une priorité.

    Mouvements : Pour finir, au-delà de l’expérience de Grenoble, peux-tu parler de la manière dont vous inscrivez vos réflexions et vos politiques dans les réseaux de villes en transition ?

    Pierre-André Juven : Il y a plusieurs modalités de participation à ces réseaux. Il y a des participations par thématiques et par délégations, il y a des élu.es en charge du lien avec le réseau des villes en transition, via la biennale des villes en transition, mais il y a aussi les réseaux généraux de villes. Le maire est vice-président de « France urbaine » et participe activement à son animation. Je connais mieux le « réseau des villes santé OMS » qui fédère des villes de plusieurs couleurs politiques. Il porte des préoccupations sur les questions climatiques, de santé publique, d’offre de soins, de santé mentale, et conduit des opérations de plaidoyer pour des politiques de santé fortes auprès de l’État et du ministère.

    Mouvements : Dans quelle mesure ce réseau peut-il être une ressource à la fois pour la politique locale et pour jouer sur les échelles d’action, faire pression sur l’État ?

    Pierre-André Juven : Il s’agit surtout de ressources d’expertise. Le réseau des villes OMS a produit une série de travaux importants sur un ensemble de politiques publiques : sur les espaces verts et la santé, sur les mobilités et la santé, sur le sport et la santé, etc. Ses documents sont d’une part des synthèses de connaissances scientifiques mobilisables pour réfléchir et légitimer l’action politique mais il y a aussi des recommandations basées sur des expériences municipales qui permettent aux élu.es de disposer d’exemples et de s’inspirer d’initiatives prises ailleurs. Il s’agit donc à la fois d’information et de légitimité. Quand il faut justifier d’une politique publique en matière de santé, laquelle peut être contraignante – on parlait des rapports de forces avec des acteurs économiques dans le monde de la construction, c’est la même chose pour la santé –, disposer de ressources qui synthétisent une multitude d’avis et d’expertises, est un point d’appui important dans les négociations.

    A ce propos, j’aimerais insister sur la place paradoxale de la santé dans les discussions sur la transition écologique. C’est assez surprenant mais les politiques de santé à l’échelle de la ville sont celles qui suscitent le moins de débats, que ce soit en commission avec les oppositions ou en conseil municipal. Quelles que soient les arènes, les politiques de santé rencontrent très peu d’intérêt. Si on parle des écoles, de la culture, de l’urbanisme, des mobilités, des espaces publics, de la propreté, on a immédiatement un débat. Mais la santé est quelque chose qui semble complètement apolitique…peut-être parce que c’est difficile d’aller s’opposer à des politiques publiques qui visent l’amélioration de la santé des populations. Donc articuler étroitement la question de la santé et celle de la transition écologique est aussi une façon de rendre plus difficile l’expression d’une opposition frontale. C’est assez clair quand on parle de qualité de l’air. Si sur le chauffage au bois et la voiture, on invoque le climat ou la pollution, on va en convaincre quelques-uns, mais ça ne va pas être irréfutable. Si, par contre, on invoque les asthmatiques et les personnes qui meurent de la pollution tous les ans, ça devient en fait quelque chose qui n’est plus contestable. Et c’est valable pour de nombreux sujets : sur la qualité des logements, sur les mobilités, sur la biodiversité. Dans la légitimation de la transition écologique, la santé est un levier politique complètement sous-estimé alors qu’il est extrêmement puissant. L’imbrication du dérèglement climatique et des enjeux sanitaires est tellement forte que porter des politiques publiques visant ces derniers suppose des politiques publiques visant le premier. Parler santé permet d’entraîner l’adhésion, et de gagner des combats politiques, ou en tout cas de rendre plus difficile à nos adversaires de bloquer les politiques de justice sociale et de transition écologique.

    https://mouvements.info/grenoble-ville-en-transition-ecologique-et-sociale

    via @isskein

    ping @olaf

  • Histoires de changements dans les villes à travers le #monde
    http://carfree.fr/index.php/2022/04/11/histoires-de-changements-dans-les-villes-a-travers-le-monde

    La recherche de nouvelles histoires à raconter ! Parcourez et complétez la carte interactive de @Car Free Megacities en version française. Partout dans le monde, des villes prennent des mesures pour Lire la suite...

    #Argumentaires #Ville_sans_voitures #alternatives #aménagement #déplacements #écologie #environnement #futur #histoire #mobilité #transports_en_commun #ville

  • Faire campagne pour l’élection présidentielle. La légitimation par le terrain
    https://metropolitiques.eu/Faire-campagne-pour-l-election-presidentielle-La-legitimation-par-le

    À l’ère du numérique, on aurait pu croire les campagnes de terrain ringardisées. Rémi Lefebvre montre au contraire qu’elles jouent encore un rôle important dans les discours et les dispositifs de #mobilisation qui façonnent l’image des candidats. Les formes de la mobilisation électorale se sont transformées en ce qu’elle s’appuie de plus en plus sur les réseaux sociaux et plus largement sur Internet. Pour autant, les répertoires de campagne présentent des invariants. Faire campagne c’est toujours, #Terrains

    / #démocratie, #élections_présidentielles, mobilisation, #politique

    https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/met_lefebvre4.pdf

  • Vite, ralentissons !
    https://metropolitiques.eu/Vite-ralentissons.html

    Auteur d’un plaidoyer contre le régime de #vitesse auquel notre société moderne s’est convertie, le think tank Forum Vies Mobiles entend peser dans les débats de la campagne des élections présidentielles en mobilisant ses activités de recherche pour faire passer des messages politiques. « Vite, ralentissons ! » Cette injonction antinomique pourrait résumer le livre écrit par Tom Dubois, Christophe Gay, Vincent Kaufmann et Sylvie Landriève du Forum Vies Mobiles, think tank promouvant la décarbonation des #Commentaires

    / mobilité, vitesse, #transition_écologique, #inégalités, #voiture, #aviation

    #mobilité
    https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/met_hure5.pdf

  • South Koreans rush for holidays in US, Europe, Southeast Asia as Covid-19 rules ease | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/asia/east-asia/article/3172489/south-koreans-rush-holidays-us-europe-southeast-asia-covid-19

    South Koreans rush for holidays in US, Europe, Southeast Asia as Covid-19 rules ease
    The boom started after March 21 when South Korea lifted a seven-day quarantine for fully vaccinated travellers arriving from most countries
    Airlines and travel agencies have reported exploding demand for routes to Hawaii, Saipan and Guam, as well as some destinations in Europe and Southeast Asia. After spending two years being socially distanced in his home country of South Korea, Kim Hoe-jun booked a last-minute flight to Hawaii, where he had enjoyed his honeymoon six years ago, giving in to his craving for overseas travel.“I bought the ticket just a week ago, but it was rather a no-brainer. It felt like I was making up for those two years not being able to go abroad often as I used to before Covid,” he said, before boarding the plane from Incheon International Airport on Friday.
    Vaccinated and boosted, Kim and his wife are among South Koreans joining in a rush for “revenge travel” – a term that has been trending on social media as people scramble to book overseas trips that were delayed by coronavirus restrictions.
    The boom started after March 21 when South Korea lifted a seven-day mandatory quarantine for fully vaccinated travellers arriving from most countries. The restriction had been eased last year but was reimposed in December as the highly infectious Omicron variant spread.The country has largely scrapped its once-aggressive tracing and containment efforts despite a record Covid-19 wave, joining a growing list of countries across the Asia-Pacific which have eased quarantine rules, including Japan, Australia, New Zealand and Singapore.
    Singapore starts ‘living with the virus’, shedding masks outdoors and allowing quarantine-free entry South Koreans now appear more ready to travel. Polls showed people are less worried about the implications of catching the virus, and increasingly see its prevention as out of their hands.
    Sales of overseas flight tickets on 11st, an e-commerce unit of SK Telecom Co Ltd, South Korea’s top mobile carrier, rose more than eight-fold compared with a year before between March 11, when the lifting of quarantine was announced, and March 27, the company said.
    Saipan and Guam, both of which have travel lane pacts with South Korea, also offer free Covid-19 testing and pay for quarantine expenses if a traveller tests positive. Each South Korean national visiting Saipan even receives US$100 in “travel bucks” incentives to spend at businesses there.
    The tour arm of online retail giant Interpark Corp reported a 324 per cent growth in flight bookings for Oceania between March 11-22 from the same period of 2021, a 268 per cent increase for Southeast Asia and 262 per cent more bookings for Europe.On Sunday, the company sold a record 5,200 Hawaii tour packages within just 70 minutes. CJ Corp’s home shopping unit said it received some 2,800 orders for a Spain and Italy trip in one hour on Sunday, totalling 15 billion won (US$12.41 million), days after garnering 9 billion won from its sales of a Hawaii package.
    “The surge reflects growing customer sentiment that an end of Covid travel curbs might be in the offing after the mandatory quarantine was lifted,” said Lee Jeong-pil, general manager of CJ’s home shopping unit. Lee Tae-woo, a 36-year-old frequent traveller to Japan, said he had changed some money into yen, taking advantage of the currency’s sharp decline and hoping to jump on the revenge travel bandwagon soon. Though Japan has yet to allow tourists back in, it has reduced the quarantine period for arrivals for business and other purposes to three days from seven this month, and signalled further easing of travel curbs. “It’s been a long wait, and I’m ready to go back as soon as they finally open up again, and visit my favourite coffee roastery and enjoy the night view from Shibuya station,” Lee said, referring to Tokyo’s bustling central district

    #Covid-19#migrant#migration#coreedusud#sante#frontiere#mobilité#japon#asiedusudest#tourisme#oceanie#europe

  • Une excursion à Wendisch Rietz – un exemple de mobilité #sans_voiture
    http://carfree.fr/index.php/2022/03/15/une-excursion-a-wendisch-rietz-un-exemple-de-mobilite-sans-voiture

    Pour vivre sans voiture, le point de départ est que les horaires des #transports_en_commun doivent être construits pour permettre aux gens de changer leurs plans à la dernière Lire la suite...

    #Alternatives_à_la_voiture #Fin_de_l'automobile #Transports_publics #Vélo #Vie_sans_voiture #allemagne #Belfort #berlin #mobilité #témoignage #trains #Vesoul

  • Le sentier de l’espoir

    « Comment oublier les anti-fascistes (y compris le futur Président de la République italienne Sandro Pertini) ou des Juifs comme #Robert_Baruch qui en #1939 dessine et envoie à sa communauté de Merano la carte ci-jointe (qui représente avec exactitude le chemin) dans la tentative d’offrir une issue aux lois raciales »


    http://www.ecodellariviera.it/le-sentier-de-lespoir

    #cartographie #contre-cartographie #Vintimille #frontière_sud-alpine #migrations #frontières #mobile_infrastructure_of_solidarity #solidarité #histoire #visualisation #croquis #Italie #France #col_de_la_mort #passo_della_morte

  • Atari Completes MobyGames Acquisition, Details Plans for the Site’s Continued Support » Atari
    https://www.atari.com/atari-completes-mobygames-acquisition-details-plans-for-the-sites-continued-s

    Atari® — one of the world’s most iconic consumer brands and interactive entertainment producers — has announced that the acquisition of long-standing video game database MobyGames has been completed following a $1.5 million purchase from AntStream.

    MobyGames ownership update
    https://www.mobygames.com/forums/dga,2/dgb,3/dgm,258131

    I’m pleased to announce that Atari is now supporting [MobyGames] mission to preserve video game history. They have completed acquisition of [MobyGames] from Antstream.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #business #atari #mobygames #acquisition #histoire #préservation

  • EA, CD Projekt Red and ESL: Ukraine invasion prompts outcry, action from games industry - The Washington Post
    https://www.washingtonpost.com/video-games/2022/03/03/russia-ukraine-video-games-stalker-metro-cyberpunk-esl

    Alexander Molodkin, one half of the Kyiv-based game developer Weasel Token, was never a political person. He didn’t follow the news. When the Russian troop buildup at Ukraine’s border began, he was optimistic — within reason.

    “Something will definitely happen,” he recalled thinking, though he anticipated a more local conflict. Perhaps, he thought, Russia would take the Donbas region of eastern Ukraine and stop there. Then, he heard Russian President Vladimir Putin’s Feb. 21 speech promising “true decommunization,” and his hope dwindled. On Feb. 24, Russia launched its attack on Ukraine.

    The timing has been professionally unlucky, to say the least. Recently, “Puzzles for Clef,” the 2D puzzle adventure game Molodkin and his partner, Tay Kuznetsova, are working on, released a demo as part of a festival on the game distribution platform Steam. This led to an influx of attention and engagement in the team’s Discord server, which Molodkin and his partner moderate. He doesn’t proactively mention the invasion, but when people ask, he’s frank about it.

    “It’s pretty much impossible to work at all,” said Molodkin, who spends most of his waking hours monitoring news about the war via Telegram, a popular social platform. “The moment you try concentrating on something not related to war, your mind just keeps trailing off and your thoughts get back to it. More than half an hour or work is just impossible.”

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #ukraine #russie #biélorussie #kyiv #kiev #guerre #vladimir_poutine #alexander_molodkin #weasel_token #jeu_vidéo_puzzles_for_clef #tay_kuznetsova #steam #discord #telegram #jeu_vidéo_stalker #jeu_vidéo_s.t.a.l.k.e.r #gsc_game_world #jeu_vidéo_metro #4a_games #embracer_group #frogwares #vostok_games #ubisoft #croix_rouge #cd_projekt_red #jeu_vidéo_the_witcher #jeu_vidéo_cyberpunk_2077 #people_can_fly #11_bit_studios #jeu_vidéo_this_war_of_mine #raw_fury #bungie #pete_parsons #necrosoft_games #brandon_sheffield #ea_sports #jeu_vidéo_nhl #jeu_vidéo_fifa #iihf #esport #gambit_esports #virtus.pro #mobile_telesystems #vladimir_yevtushenkov #sogaz #sanctions #union_européenne #esl_gaming #pologne #portugal #covid_19 #pandémie #épidémie #crise

  • Building Emergent Cycling Infrastructure During the COVID-19 Pandemic: The Case of Zapopan, México
    https://www.frontiersin.org/articles/10.3389/frsc.2022.805125

    The COVID-19 pandemic has led to strict measures intended to limit people’s movement and slow viral spread. The subsequent need for social distancing when traveling has driven many cities to reduce public transport services, as urban residents simultaneously stay at home and avoid crowded spaces. As a result, cities are turning to cycling to meet the mobility needs of their inhabitants, particularly those who lack access to a private vehicle. Infrastructure plays a critical role in encouraging cycling by protecting cyclists and providing safe and comfortable conditions for users of various confidence levels. Due to the pandemic, this infrastructure has been rapidly constructed, in many cases, as pop-up or temporary installations. In this article, we present and examine the design (...)

  • Deux années de crise Covid n’ont pas découragé la mobilité des étudiants africains
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2022/02/15/deux-annees-de-crise-covid-n-ont-pas-decourage-la-mobilite-des-etudiants-afr

    Deux années de crise Covid n’ont pas découragé la mobilité des étudiants africains. Le continent a un taux de mobilité deux fois plus élevé que la moyenne mondiale et sa population étudiante augmente rapidement.
    Les étudiants africains ont la bougeotte et deux ans de crise du Covid-19 n’ont pas étanché leur soif de mobilité. Que ce soit en dehors du continent ou à l’intérieur, le nombre de jeunes qui partent loin pour se former n’a cessé de progresser, atteignant en 2022 près de 550 000 sur une mobilité globale de 5,6 millions. Aujourd’hui, un étudiant « sortant » sur dix est africain et le taux de mobilité continentale est deux fois plus élevé que la moyenne mondiale. Passés les premiers mois de pandémie où les étudiants ont partout été assignés à résidence, collés à leur écran d’ordinateur, les départs ont repris au gré des réouvertures des frontières, des universités et de la vaccination. La France, de très loin la destination numéro un des jeunes Africains puisqu’elle en accueille un tiers, a vu une hausse moyenne de 16,5 % des « entrants » en 2021, selon les chiffres de Campus France.
    Le choix des universités françaises de privilégier un retour rapide aux cours en présentiel et sans jauge a joué en leur faveur. « Les cours en visio ont bien fonctionné pour moi à Cotonou, mais ça n’a évidemment pas la même saveur qu’être dans une grande université étrangère », témoigne Djimmy Djiffa, Béninois, en master 2 de gestion du patrimoine Erasmus +, revenu à Saint-Etienne (Loire) en septembre 2021.« Le rebond est bien là et l’appétence des jeunes aussi », confirme Laure Coudret-Laut, directrice de l’agence Erasmus + France. Ce programme européen de mobilité étudiante à l’international prévoit un budget 2021-2027 en hausse, à 2,2 milliards d’euros, pour lequel l’Afrique se taille la part du lion avec 40 % destinés aux échanges avec l’Europe et, nouveauté, un volet dédié à la formation professionnelle. « Notre ambition est de construire avec les Etats africains tout un écosystème pour former des techniciens de très bon niveau en partant des besoins réels du continent », explique Mme Coudret-Laut.
    Après la France, les Etats-Unis et le Royaune-Uni/ Les Etats-Unis, deuxième pays d’accueil des étudiants africains, annoncent, eux, une augmentation de 10,5 % par rapport à 2019, selon les chiffres de l’Institute of International Education. Un regain qui s’explique en partie par le retour, début 2021, d’une administration démocrate à la tête du pays après des années Trump qui avaient largement découragé, voire entravé, la présence des jeunes Africains avec moult tracasseries administratives.
    Quant au Royaume-Uni, troisième destination, le Home Office a vu le nombre de visas accordés en septembre 2021 grimper en flèche, porté notamment par les étudiants nigérians, champions de la mobilité, qui ont été presque cinq fois plus nombreux à s’inscrire dans le supérieur qu’en 2019.Ces hausses s’expliquent notamment par les fermetures totales ou partielles des universités d’autres pays privilégiés par les étudiants du continent comme la Malaisie, l’Arabie saoudite et la Turquie, respectivement 4e, 5e et 7e pays d’accueil.Enfin, la Chine, premier partenaire économique du continent, a développé une offre d’éducation supérieure de plus en plus courue par les jeunes Africains. Même si leur nombre exact est difficile à établir en raison de l’opacité des autorités chinoises – qui avancent le chiffre de 60 000 étudiants −, il n’en reste pas moins vrai qu’ils ont aussi été priés de rentrer chez eux, Pékin ayant même annoncé le prolongement des fermetures au-delà de début 2022.
    Des décisions qui ont obligé les jeunes à reporter leur projet de mobilité sur d’autres pays, y compris sur leur propre continent. « Pour ne pas avoir de rupture d’études à cause du Covid, beaucoup se sont tournés vers le Maroc, l’Algérie ou la Tunisie », explique le Malien Mamadou Keïta, qui préside la Cellule pour le développement (CPD), une association d’aide aux étudiants maliens installée en France.De fait, un tiers de la mobilité étudiante africaine a lieu sur le continent lui-même. Les échanges Afrique-Afrique concernent au bas mot 180 000 jeunes chaque année, selon l’Unesco, et sûrement davantage, compte tenu du fait que des poids lourds démographiques tels que l’Egypte, l’Ethiopie et l’Angola communiquent peu de données.L’Afrique du Sud, qui a reçu plus de 41 000 continentaux en 2019, et le Maroc, dont l’attractivité a triplé en moins de dix ans, sont les chouchous des étudiants, les deux pays ayant de surcroît choisi de garder ouverts leurs établissements en 2020. Viennent ensuite le Sénégal, le Ghana, le Cameroun, l’Algérie, l’Ouganda, le Kenya, la Côte d’Ivoire, le Bénin, la Tunisie, le Niger, le Burkina Faso, Madagascar et le Rwanda.
    Lire aussi Article réservé à nos abonnés « Investir dans la jeunesse est crucial pour l’avenir économique et politique de l’Afrique »
    « Les confinements ont provoqué des ruptures de scolarité, mais c’est surtout la crise économique qui s’en est suivie qui a fragilisé les étudiants mobiles sur le continent, car ils dépendent de bourses, explique la Nigérienne Fati N’Zi-Hassane, cheffe de division du Développement du capital humain de l’AUDA-Nepad, l’agence de développement de l’Union africaine (UA). Le retour sur les bancs de l’université s’est fait, mais il est difficile de dire combien sont restés sur le carreau. »
    Une comptabilité compliquée par la désorganisation qu’a engendrée la crise sanitaire. Etudiants boursiers coincés dans leur pays d’accueil, renvoyés chez eux ou même obligés d’abandonner leur cursus par manque de moyens… « On a vu toutes sortes de situations singulières, explique le Congolais Yamungu Along Boniface, vice-président du bureau intérimaire de l’African Student and Alumni Forum (ASAF) chargé de la mobilité. Les étudiants se sont démenés pour mettre à profit ces longs mois, notamment grâce à Internet, mais 2020 est une année perdue et les bourses n’ont pas toujours pu être prorogées en 2021. Les échanges ont repris avec vaccins et tests PCR et 2022 s’annonce bien, mais nos gouvernements continuent de nous imposer de fortes contraintes de déplacement alors qu’ici, le Covid n’est plus un sujet. »Les jeunes s’impatientent d’autant plus que le virus, qui circule en Afrique autant qu’ailleurs, tue beaucoup moins, notamment en raison de la jeunesse de la population, dont plus de 70 % ont moins de 30 ans. Une vitalité démographique qui a presque fait doubler le nombre d’étudiants en quinze ans et devrait encore multiplier par deux d’ici à 2030 les 15 millions d’inscrits à l’université, selon les prévisions de l’UA.
    Cérémonie de remise des diplômes à l’Université de Kampala, en mai 2021. L’Ouganda est l’une des destinations privilégiées des étudiants africains en mobilité sur leur propre continent.
    Pour relever ce défi majeur, l’institution panafricaine a annoncé fin 2021 la création, en partenariat avec l’Unesco, d’un organisme continental visant à harmoniser les diplômes et à accélérer l’émergence « d’une communauté de l’enseignement supérieur connectée garantissant un accès abordable aux études ». « La mobilité est en hausse, a indiqué Stefania Giannini, numéro deux de l’agence onusienne dans un communiqué conjoint avec l’UA. Les pôles d’enseignement du continent deviennent les destinations préférées des jeunes Africains. Pour s’adapter, il faut en priorité créer des systèmes inclusifs de qualité certifiée. » C’est dans ce but que, dès 2012, cinq Universités panafricaines régionales (PAU) ont ouvert, sur le modèle de l’Université panafricaine Senghor d’Alexandrie créée en 1989, au Cameroun, au Kenya, au Nigeria, en Algérie et en Afrique du Sud avec un objectif de croissance de 10 % par an.
    Le continent s’organise pour faciliter les échanges et les partenariats académiques fleurissent tous azimuts : baptisés Afridi, Mounaf, Capitum ou encore Ramsess, ces plates-formes relient des écoles de Dakar à Antananarivo et de Fès à Pietersburg, en Afrique du Sud, avec l’appui de fonds privés et européens. L’UE, qui vient de fêter les dix ans de son programme de mobilité « IntraAfrique », a développé un réseau qui implique désormais 79 établissements de 25 pays africains. Sans compter les partenariats binationaux à rayonnement régional tels que le Campus franco-sénégalais, le Campus France Côte d’Ivoire, l’Université française d’Egypte et enfin l’ouverture, en 2019, de l’Université franco-tunisienne pour l’Afrique et la Méditerranée (UFTAM). « Le Covid, on va vivre avec, conclut Djimmy Djiffa, qui a fait son master 1 à Alexandrie et se prépare à partir au Portugal, en Roumanie puis en Italie en 2022 et 2023. Mais la jeunesse africaine doit découvrir toutes les possibilités qui s’offrent à elle et qu’elle méconnaît, notamment sur son propre continent. »

    #Covid-19#migration#migrant#afrique#sante#pandemie#etudiant#mobilite#echangesacademiques#circulation#cursus