• Le Moine Bleu: Il est pas beau, mon sac à viande anti-impérialiste ?
    http://lemoinebleu.blogspot.com/2022/11/il-est-pas-beau-mon-sac-viande-anti.html

    avant de crever, tout de même, le gars inspecte, histoire de bien rigoler une dernière fois, le paquetage-cadeau-de-bienvenue offert par l’armée de la Mère-Patrie et bourré de produits périmés, ou autrement dramatiquement inutilisables (un sac de couchage spécial été, par exemple, idéalement conçu pour affronter les chutes de neige et boue glacée d’Ukraine).

    #vidéo #armée_russe #Russie #mobilisation #logistique

  • A Pékin, plus de 1 400 cas de Covid-19 enregistrés, trois personnes âgées mortes pendant le week-end
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/11/22/pekin-plus-de-1-400-cas-de-covid-19-enregistres-trois-personnes-agees-mortes

    A Pékin, plus de 1 400 cas de Covid-19 enregistrés, trois personnes âgées mortes pendant le week-end
    La hausse des cas a poussé les autorités à ordonner la fermeture d’écoles et de restaurants, tandis que nombre d’employés sont appelés à travailler de chez eux. Après une réduction significative des restrictions dues à la crise sanitaire en Chine, le 11 novembre, des écoles sont, de nouveau, revenues aux cours en ligne dans la capitale chinoise. Pékin, qui compte 22 millions d’habitants, avait enregistré 621 nouveaux cas de Covid-19 dimanche. Elle en a comptabilisé 1 438 mardi 22 novembre, un nombre jamais enregistré depuis le début de la pandémie. Trois Pékinois âgés et atteints de pathologies sont morts après une contamination au cours du week-end. Ce sont les premiers décès enregistrés liés au virus depuis le mois de mai.
    Si les autorités de la capitale semblent vouloir éviter pour l’instant un confinement strict, comme celui qui avait été appliqué à Shanghai au printemps, elles ont toutefois renforcé les mesures sanitaires lors des derniers jours. Des restaurants, salles de sport, parcs et sites touristiques ont été fermés, et des employés sont invités à travailler de chez eux.
    Près de 600 zones de la capitale, notamment des immeubles résidentiels, sont considérées à « haut risque », ce qui oblige leurs habitants à rester confinés chez eux ou à être acheminés dans des centres de quarantaine. Dans les rues, les files d’attente s’allongent devant les cabines de tests Covid-19, la plupart des lieux publics exigeant désormais un résultat négatif de moins de vingt-quatre heures pour y avoir accès.
    Des résidents font la queue pour effectuer des tests de Covid-19 dans une rue de Pékin, dimanche 20 novembre 2022, alors que de nouvelles mesures strictes sont imposées à Pékin. A l’échelle du pays, le nombre total de cas quotidiens, cas importés inclus, dépasse désormais les 28 000, la province du Guangdong (sud) et la ville de Chongqing (sud-ouest) étant les plus touchées, selon les autorités sanitaires. La Chine est la dernière grande économie mondiale à appliquer une stricte politique sanitaire, qui vise à tout faire pour empêcher contaminations et décès. Sa politique zéro Covid consiste à imposer des confinements dès l’apparition de cas, des quarantaines aux personnes testées positives, et des tests PCR quasi quotidiens à la population.Mais cette stratégie, efficace dans un premier temps pour enrayer la propagation du virus, semble s’essouffler face aux nouveaux variants et porte un rude coup à l’économie, isolant la Chine du reste du monde et provoquant une forte lassitude des Chinois. Plusieurs villes chinoises avaient, par ailleurs, arrêté les tests à grande échelle la semaine dernière, mais certaines d’entre elles les ont depuis remis en place, ce qui reflète la difficulté de contrôler le variant Omicron, plus contagieux.

    #Covid-19#migrant#migration#sante#chine#pandemie#zerocovid#confinement#politiquesanitaire#quarantaine#casimporte#omicron#mobilite#tourisme

  • Lawsuit claims Google struck a $360 million deal to prevent Activision Blizzard | Pocket Gamer.biz | PGbiz
    https://www.pocketgamer.biz/news/80216/lawsuit-claims-google-struck-a-360-million-deal-to-prevent-activision-b

    The lawsuit claims Google has struck at least 24 deals to prevent competition

    A lawsuit has claimed that Google has struck at least 24 deals with app developers to prevent competition to the Play Store, including a $360 million deal with Activision Blizzard and a $30 million deal with Riot Games, reports Reuters.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #google #concurrence #google_play #activision_blizzard #riot_games #epic_games #boutique #mobile #android

  • Qui sont réellement les acteurs du jeu vidéo ?
    https://www.nextinpact.com/article/70387/qui-sont-reellement-acteurs-jeu-video

    Intéressons-nous à une industrie pesant 155 milliards d’euros en 2021 et probablement plus de 200 milliards en 2022. Un eldorado pour beaucoup d’autres territoires que le Japon, les États-Unis, l’Angleterre et la France, pays dans lesquels certains l’imaginent circonscrite. Petite information utile pour l’article et qui fera rager les gamers : en 2021, le jeu mobile représente plus de part de marché que les consoles et PC… réunis.

    #jeux_vidéo #jeu_vidéo #business #finance #nintendo #sony #microsoft #console_switch #console_playstation #console_xbox #mobile #tencent #netease #nexon #apple #google

  • "Sur Good Move, le politique a manqué de courage et capitulé trop vite" - La Libre
    https://www.lalibre.be/belgique/politique-belge/2022/11/14/sur-good-move-le-politique-a-manque-de-courage-et-capitule-trop-vite-HU33EXM

    Pour Kristiaan Borret, "bouwmeester" de #bruxelles, Good Move est "un bon plan". "Il y a un manque de courage, on a capitulé, fait des concessions, trop vite. Les périodes de test servent à habituer les gens, à leur permettre de s’adapter, car après quelques mois, la pression sur les artères les plus importantes diminue. "Après la période de résistance, les modes de vie s’adaptent et on est contents.

    -- Permalien

    #mobilité

    • Un test, c’est fait pour voir si cela fonctionne, et làa ça ne fonctionne pas du tout.

      Les bruxellois.e.s ne sont pas des cobayes ou des animaux d’élevage à enfermer dans leur quartier, et cela s’ils arrivent à rentrer chez eux suite au délire good move.

      L’expérience good move ne touche pas les beaux quartiers.
      Il habites où Kristiaan Borret ?

      Pourquoi ne pas qualifier cette idiotie de « very bad move » ?
      Ce serait plus juste !

    • Mouais, vous circulez parfois à Bruxelles (autrement qu’en voiture individuelle notamment) ? Parce que, contrairement à ce que vous affirmez, personne n’est enfermé dans son quartier hein, d’ailleurs, c’est simple, la majorité des Bruxellois n’ont pas de voiture... Ce plan n’est pas contre les habitants des quartiers, mais vise précisément à y limiter le trafic de transit. Les bouchons (la pollution, le bruit), le trafic, les bus et les trams qui n’avancent pas, l’absence de pistes cyclables (jadis), c’est le fait d’une pression automobile beaucoup trop forte que personne ne nie. On est arrivé à saturation. C’est un fait. Les bruxellois sont également exposés à une qualité de l’air médiocre depuis des décennies ; ça doit changer. Par ailleurs, ce plan a été voulu par les bruxellois (les contestataires qu’on entend le plus sont souvent extérieurs ; les manifestations intrumentalisées...). Le plan ne relève pas de l’improvisation ou de l’expérimentation ; le processus a été initié en 2016... Alors, oui, sa mise en place (qui est progressive) n’est pas parfaite, il y a des choses à améliorer, cela sera fait ; et oui, dans certaines communes, la communication aurait pu être meilleure, notamment vis à vis des riverains ou commerçants inquiets, résistants à tout changement avant même de laisser se dérouler une phase test préalable à tout ajustement... Mais cela ne remet pas en cause la pertinence du « plan » et sa nécessité pour la mobilité (justement !) et la qualité de vie de toute et de tous.

  • Covid-19 : la Chine simplifie les arrivées de l’étranger
    https://www.lemonde.fr/international/article/2022/11/11/covid-19-la-chine-simplifie-les-arrivees-de-l-etranger_6149452_3210.html

    Covid-19 : la Chine simplifie les arrivées de l’étranger
    Les personnes arrivant en Chine effectueront désormais une quarantaine de huit jours, contre dix auparavant. « Les acteurs importants du monde économique » et les « délégations sportives » seront par ailleurs exemptés s’ils restent dans une bulle sanitaire durant leur séjour.
    La Chine, dernière grande économie à maintenir une politique sanitaire stricte contre la pandémie causée par le SARS-CoV-2, a annoncé, vendredi 11 novembre, l’assouplissement de plusieurs mesures en la matière.
    Quarantaine réduite. Chinois et étrangers arrivant en Chine effectueront désormais une quarantaine de huit jours, contre dix auparavant. Comme c’était déjà le cas, les trois derniers jours pourront être effectués au domicile chinois des voyageurs. En revanche, les cinq premiers jours de quarantaine s’effectueront toujours obligatoirement dans des centres spécialisés ou des hôtels, les frais d’hébergement et de nourriture restant à la charge des personnes confinées. Cependant, « les acteurs importants du monde économique » et les « délégations sportives » seront exemptés de quarantaine s’ils restent dans une bulle sanitaire durant leur séjour.
    Fin de l’annulation brutale des vols. Le gouvernement a par ailleurs annoncé l’arrêt du mécanisme très décrié de « coupe-circuit ». En vertu de cette règle, des vols internationaux vers la Chine étaient annulés pour une ou deux semaines en cas de découverte, à l’arrivée des vols précédents, d’un nombre jugé trop élevé de passagers contaminés à bord. L’annonce de vendredi constitue un soulagement pour de nombreux voyageurs, qui avaient jusqu’à présent la crainte de voir leurs vols annulés au dernier moment. Ils étaient contraints d’attendre plusieurs semaines, voire plusieurs mois, hors de Chine avant de retrouver un vol.
    Un seul test PCR. Autre bonne nouvelle pour les voyageurs venus de l’étranger : ils devront fournir le résultat d’un seul test PCR réalisé dans les quarante-huit heures précédant l’embarquement pour la Chine, contre deux jusqu’à présent. Confinements préventifs interdits. La note gouvernementale interdit par ailleurs « strictement » les confinements préventifs ou trop longs, les fermetures d’écoles non approuvées par les autorités ou encore les « solutions toutes faites » appliquées sans discernement. La note appelle également à « accélérer » les vaccinations contre le Covid-19 en Chine, notamment auprès des personnes âgées, pour l’instant très réticentes, ainsi qu’à renforcer les stocks de traitements antiviraux contre la maladie.Toutes ces mesures sont annoncées après la tenue, jeudi, d’une réunion des sept plus hauts dirigeants du Parti communiste chinois (PCC), dont le président Xi Jinping. Ils avaient annoncé la volonté « indéfectible » de Pékin de maintenir la stratégie zéro Covid. Ce qui n’empêche visiblement pas des ajustements.Cette politique vise à tout faire pour éviter les cas : confinements de quartiers ou de villes entières dès l’apparition de foyers, quarantaines pour les personnes contaminées et tests PCR quasi-quotidiens. Mais cette politique inflexible a des répercussions sensibles sur l’économie chinoise, les chaînes logistiques mondiales, le moral de la population et des entreprises, l’image du pays et la mobilité internationale des Chinois et des étrangers. Vendredi, le ministère de la santé chinois a annoncé 10 535 nouveaux cas locaux ces vingt-quatre dernières heures. Un chiffre en hausse ces dernières semaines, mais qui reste très inférieur à la plupart des pays. Si elle frappe durement l’économie et pèse lourdement sur le moral des Chinois, la politique zéro Covid a incontestablement permis de très fortement limiter les contaminations. Seuls 5 200 morts ont été officiellement enregistrés en Chine, contre plus de 1 million aux Etats-Unis. Mais cette politique provoque un mécontentement croissant au sein de la population. Et les répercussions économiques sont telles que la plupart des analystes estiment désormais impossible pour la Chine d’arriver à son objectif de 5,5 % de croissance en 2022.

    #covid-19#migrant#migration#chine#mobilité#immigration#emigration#foyerepidemique#confinement#testzerocovid#economie

  • Un plan Scieur pour la Wallonie
    https://www.wilfriedmag.be/planscieur

    "Il faut soi-même éprouver physiquement le danger des routes wallonnes pour mesurer la gravité de la situation. C’est le quotidien des cyclistes de se dire en passant à tel ou tel endroit : les personnes qui ont conçu cette route, manifestement, n’y roulent jamais à vélo." "Les dirigeants publics doivent revoir de fond en comble leurs conceptions. Cesser de considérer ces incidents, du plus banal en apparence (une voiture qui dépasse un peu trop vite, un peu trop près) jusqu’au plus tragique (l’accident mortel), comme une succession de faits-divers sans lien les uns aux autres. Il faut ouvrir les yeux : ces faits participent tous d’un système généralisé de mépris pour les cyclistes et de violence motorisée, souvent dans l’impunité. Un sursaut des pouvoirs publics est indispensable. La (...)

    #mobilté #sport #velo #walloni

  • #Mobilizon v3 : trouver des #événements et groupes dans tout le fédiverse !
    https://framablog.org/2022/11/08/mobilizon-v3-trouver-des-evenements-et-groupes-dans-tout-le-fediverse

    Mobilizon, c’est l’alternative que nous développons depuis 2019 pour que chacun·e puisse émanciper ses événements et groupes de #Facebook. Sauf qu’à l’inverse de Facebook, Mobilizon n’est pas une plateforme unique. C’est un logiciel que des spécialistes peuvent installer sur un … Lire la suite­­

    #ActivityPub #chatons #coin-coin #collectivisons_internet_convivialisons_internet #Communaute #contributopia #Degooglisons #émancipation #Event #framameet #Framasoft #GAFAM #Innovation #Internet #MeetUp #Planet #Politique #Projet #RezoTIC

  • #Mobilizon v3 : Find events and groups throughout the fediverse !
    https://framablog.org/2022/11/08/mobilizon-v3-find-events-and-groups-throughout-the-fediverse

    Mobilizon is the alternative we have been developing since 2019 so that everyone can emancipate their events and groups from #Facebook. Except, unlike Facebook, Mobilizon is not a single platform. It is a software that specialists can install on a … Lire la suite­­

    #ActivityPub #chatons #coin-coin #collectivisons_internet_convivialisons_internet #Communaute #contributopia #Degooglisons #émancipation #English #événements #Event #framahome #framameet #Framasoft #GAFAM #Innovation #Internet #MeetUp #Planet #Politique #Projet #RezoTIC

  • « On a atteint le chantier de la bassine, c’est une victoire » : A Sainte-Soline, les militants maintiennent la résistance
    https://www.blast-info.fr/articles/2022/on-a-atteint-le-chantier-de-la-bassine-cest-une-victoire-a-sainte-soline-

    Après la #Manifestation de samedi, marquée par un affrontement intense avec les forces de l’ordre, les militants anti-bassines maintiennent leur #Mobilisation à proximité du chantier de Sainte-Soline dans les Deux-Sèvres, et envisagent de nouvelles actions…

    #Police
    https://static.blast-info.fr/stories/2022/thumb_story_list-on-a-atteint-le-chantier-de-la-bassine-cest-une-v

  • Dans les #Deux-Sèvres, la #mobilisation contre les #mégabassines atteint ses objectifs malgré son interdiction... et les lacrymogènes

    Plusieurs milliers de personnes et de nombreux élus ont manifesté, samedi 29 octobre, à #Sainte-Soline, contre le plus gros projet en cours de mégabassine, pour dénoncer l’#accaparement_de_l’eau par l’agro-industrie. À l’appel de 150 organisations, le rassemblement, qui dure depuis plusieurs jours, a été le théâtre de tensions avec les forces de l’ordre.

    SainteSainte-Soline (Deux-Sèvres).– Il est 15 h 15 ce samedi 29 octobre quand plus de deux cents personnes avancent pacifiquement au milieu de l’immense cratère de Sainte-Soline. Après avoir marché au pas de course depuis le camp de base, à deux kilomètres de là, déjoué plusieurs barrages de police et traversé des nuages lacrymogènes, dérouté les forces de l’ordre par la progression de trois cortèges distincts à travers champs, une partie de la foule manifestante a atteint son but : pénétrer à l’intérieur du chantier très protégé de la dernière mégabassine en cours d’aménagement dans les Deux-Sèvres.

    Cette gigantesque excavation artificielle, couverte de cailloux calcaires et bordée de massifs remblais encore inachevés, doit accueillir, pendant l’hiver, de l’eau pompée dans les nappes phréatiques afin de constituer une réserve pour arroser, l’été, les cultures irriguées du coin, maïs en tête. Avec une emprise au sol de 16 hectares – soit la taille de vingt-deux terrains de foot –, cette mégabassine est la plus grosse jamais construite dans les Deux-Sèvres. Un mur de gaz lacrymogènes chasse toutefois la foule au bout de quelques minutes.

    Qu’à cela ne tienne, la manifestation est une réussite aux yeux de celles et ceux qui l’ont organisée : 7 000 personnes selon leurs estimations ont pris part à la marche et ont réussi à s’approcher des grilles du chantier. Et ce malgré l’interdiction du rassemblement par la préfecture, le blocage des routes alentour depuis le matin et une mobilisation impressionnante des forces de l’ordre : quelque 1 600 gendarmes et policiers étaient mobilisés, tandis que plusieurs hélicoptères survolaient la manifestation.

    Malins, des activistes avaient commencé à installer le camp dès le début de la semaine et se trouvaient sur place avant que les accès ne soient bloqués. Chapiteaux, barnums, toilettes sèches… et des centaines de tentes ont poussé en quelques jours. La mobilisation se poursuit tout au long du week-end avec des concerts, une « assemblée des luttes », des balades archéologiques et naturalistes… et de nouvelles actions.

    « On voulait quelque chose de festif, un moment sympathique à partager ensemble », précisait en amont du rassemblement Léna Lazare des Soulèvements de la Terre - l’un des collectifs, avec Bassines non merci et environ 150 autres organisations, à l’origine de la mobilisation.

    Quatrième moment de la mobilisation antibassine après celle de Mauzé-sur-le-Mignon en septembre 2021, celle de Cramchaban en novembre, puis celle d’Épannes en mars – toutes trois dans le marais poitevin - la marche de Sainte-Soline, à une cinquantaine de kilomètres au sud-ouest de Poitiers, avait pour but d’arrêter le prochain chantier qui démarrerait dans la région. Avec pour demande un moratoire sur la construction de ces équipements destinés à alimenter en eau une poignée d’agriculteurs. Il faut dire qu’entre-temps, un été de sécheresse record a posé avec une nouvelle urgence la question d’une gestion équitable de l’eau et ne fait que conforter les activistes dans leur combat.

    « On lutte contre un projet d’accaparement d’eau, explique Mélissa Gingreau, l’une des porte-paroles de Bassines non merci. On s’oppose à la construction de seize mégabassines dans les Deux-Sèvres. Mais si on ne veut pas qu’elles se construisent ici, on veut surtout qu’elles ne se fassent pas ailleurs. Car il s’agit d’une privatisation de l’eau au profit d’une minorité de gens. »

    La bassine de Sainte-Soline est destinée à l’usage de douze exploitants agricoles. Avec son tee-shirt « L’eau est un commun. Protégeons-là, partageons-là », le porte-parole de la Confédération paysanne, Nicolas Girod, défend l’idée qu’une autre agriculture est possible, qui stocke naturellement l’eau dans les sols. « Les mégabassines, ce sont des outils de l’agro-industrie qui font disparaître paysannes et paysans, tout comme les fermes-usines, les produits de synthèse, les OGM… Pomper une eau qui a réussi à s’infiltrer dans les sols est un non-sens écologique. Ce qu’il faut, c’est sortir des pratiques de monocultures intensives et retrouver des sols qui ne soient plus stériles. »

    Philippe Beguin, l’agriculteur qui a prêté le terrain pour le campement militant, a précisément fait ce chemin quand, il y a quelques années, il s’est fâché avec les concepteurs d’une autre mégabassine du secteur. « Ils ne répondaient pas précisément à mes questions. Or moi j’avais fait mes calculs, j’avais vu qu’avec les charges d’emprunt liées à cet équipement, on ne gagnerait pas plus d’argent en faisant du maïs irrigué qu’en faisant du blé en culture sèche », raconte-t-il à Mediapart.

    Il a fini par claquer la porte, remettant en cause le système dans lequel il était. « Je ne suis pas fier de ce que je faisais… Mais les paysans, on a été tellement formatés ! Beaucoup de mes voisins critiquent mon retournement, mais j’observe qu’avec la médiatisation du combat contre les mégabassines, certains changent aussi d’avis. »

    Aujourd’hui, Philippe a mis l’une de ses parcelles en jachère, car elle se trouve, entre mai et septembre, sur la zone de nidification d’un oiseau migrateur : l’outarde canepetière. Et là où il faisait du maïs et du tournesol irrigués, il fait désormais pousser du blé et du millet blanc destiné à l’alimentation d’oiseaux. Il a conservé un peu de tournesol et de maïs, mais « seulement là où il y a les bonnes terres profondes, sans irrigation, quitte à faire la moitié du rendement », dit-il.

    C’est bien à cette « agriculture de qualité », et non pas à « une agriculture destructrice de la faune et de la flore », qu’il faut parvenir, estime Lisa Belluco, députée EELV (Europe Ecologie Les Verts) de la 1re circonscription de la Vienne - circonscription voisine de celle de Sainte-Soline avec laquelle elle partage le même bassin versant. « Dans le secteur, ce sont 31 mégabassines que la préfecture veut faire passer. Si nous gagnons ici, nous gagnerons pour les autres projets. Si l’on prend en compte tous les usagers de l’eau, on voit bien que ce système ne peut pas fonctionner dans un contexte de changement climatique. »

    Comme elle, Manon Meunier, élue LFI (La France insoumise) à l’Assemblée nationale sur la Haute-Vienne, est venue manifester pour, dit-elle, « faire bifurquer l’agriculture ». « Il faut investir dans la transition agroécologique, dans une agriculture intensive en emploi. »

    Lors de son intervention en juillet dernier devant la commission Développement durable et aménagement du erritoire de l’Assemblée nationale, la climatologue coprésidente du Giec Valérie Masson-Delmotte ne disait pas autre chose. « Ces simples politiques de substitution et de bassines ne seront pas à l’échelle par rapport aux besoins, indiquait la scientifique. […] Là, on peut être dans des cas de mal-adaptation parce que l’on créerait du stockage et [...] on accentuerait le niveau de réduction des nappes. Il faut aussi se projeter sur ce que nécessiterait une adaptation à l’échelle d’ici à 2050, et là on se rend compte qu’on aura besoin de toute manière de changement dans les systèmes de production pour réduire les besoins d’irrigation, et pour parvenir du coup à un meilleur équilibre avec le climat tel qu’il évolue. »

    Dans les rangs militants, au-delà des organisations et des syndicats – des députés européens, le NPA (Nouveau parti anticapitaliste), la CGT et Solidaires sont également présents – on trouve aussi des gens des environs, secoués par l’« éco-anxiété », choqués par l’impasse dans laquelle nous conduit l’agro-industrie.

    C’est le cas de Pascale et Clara Niveau, mère et fille présentes depuis le début du mouvement. « Mes grands-parents étaient de petits paysans à quelques kilomètres d’ici, je suis attachée à cette paysannerie, ça fait de la peine de voir ce que devient la terre... », déplore Pascale. Clara, étudiante aux Beaux-Arts à Poitiers, porte dans son dos un panneau composé de tissus de récup’ avec les mots « eau voleur ». « J’essaie d’allier mon travail artistique avec ces sujets, dit-elle. Cela me préoccupe beaucoup... »

    Aïssate Ba, elle, est venue de plus loin avec un petit groupe militant originaire des Vosges. C’est la première fois que la chanteuse participe à une mobilisation contre les mégabassines. « Nous nous battons contre Vittel et ses déchets plastiques qui polluent les nappes phréatiques vosgiennes, raconte-t-elle à Mediapart. C’est tout aussi injuste que ce qui se passe ici. »

    Au cours de la marche vers la mégabassine, cible de nombreuses bombes lacrymogènes lancées dans les airs par les forces de police, de bombes assourdissantes, de grenades de désencerclement et de tirs de LBD planait la mort de Rémi Fraisse sous un tir de grenade, il y a précisément huit ans au cours de la contestation du barrage de Sivens. Hier, 50 personnes ont été blessées dans le cortège, parmi lesquelles cinq sont hospitalisées, indique la coordination de Bassines non merci. La police, de son côté, fait état de 61 blessés.

    Cette mobilisation grandissante et rejointe par de nombreux politiques finira-t-elle par être entendue ? Pour l’heure, le conseil régional de Nouvelle-Aquitaine, présidé par le socialiste Alain Rousset, continue de soutenir le modèle des mégabassines, qui bénéficie d’importants financements publics.

    Quelques heures avant le début de la marche, Christophe Béchu, le ministre de la transition écologique, enfonçait le clou, avançant que les bassines étaient une solution face à la sécheresse. « On a la moitié des départements de France encore en situation de sécheresse. L’agriculture est en première ligne, et il nous faut des alternatives pour continuer à nourrir les Français », déclarait-il samedi matin sur France Inter.

    https://www.mediapart.fr/journal/ecologie/301022/dans-les-deux-sevres-la-mobilisation-contre-les-megabassines-atteint-ses-o
    #résistance #industrie_agro-alimentaire #eau #agriculture #cortèges #maïs #nappe_phréatique #extractivisme #manifestation #Soulèvements_de_la_Terre #Bassines_non_merci #sécheresse #gestion_de_l'eau #lutte #privatisation #agro-industrie #irrigation #répression

  • Un pylône de téléphonie mobile gravement vandalisé près de Laval La Tribune - Pierre Manière

    Un site appartenant à l’opérateur d’infrastructures TDF, et utilisé par Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free, a essuyé un acte de vandalisme dans la nuit de mardi à mercredi. Le pylône de 90 mètres s’est effondré, perturbant les communications dans la région.


    Les câbles qui stabilisaient ce pylône de 90 mètres ont vraisemblablement été sectionnés. (Crédits : TDF)

    Les actes de vandalisme visant les réseaux télécoms ne cessent décidément pas. Un site mobile de TDF situé à Changé, au nord de Laval, en a fait les frais dans la nuit de mardi à mercredi. Les images fournies par les équipes en charge du réseau de Free, publiées sur Twitter, et par TDF à La Tribune, sont impressionnantes. Ce pylône de 90 mètres a été retrouvé couché au sol. Un ou plusieurs câbles qui le maintenaient ont vraisemblablement été sectionnés.


    (Crédits : Capture d’écran Twitter)

    Cet acte de malveillance a perturbé les communications dans la région. Ce pylône hébergeait notamment les antennes de téléphonie mobile des quatre grands opérateurs, à savoir Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free. Il accueillait aussi des équipements de diffusion de radio pour Fun Radio et RTL2. Dans un communiqué, TDF précise qu’au total,  « près de 150.000 habitants de Laval et de sa région » ont été « en partie privés de radio » . Le signal a finalement été rétabli mercredi soir. TDF précise que  « les services de téléphonie mobile sont également très fortement touchés » . Le groupe a décidé de porter plainte, et  « travaille activement avec les autorités compétentes » . Des « solutions provisoires » visant à rétablir le service vont voir le jour, en attendant de réparer le pylône.


    (Crédits : TDF)

    Cet acte survient environ une semaine après que des réseaux Internet fixe ont été vandalisés dans la région de Marseille. Des fibres optiques, assurant des liaisons longue distance, ont été sectionnées https://www.latribune.fr/technos-medias/telecoms/les-reseaux-de-free-et-de-sfr-encore-vandalises-dans-la-region-de-marseill . Environ 4.600 pannes sur l’Internet fixe ont été constatées, dans la foulée, dans la région. Ces perturbations ont majoritairement concerné les clients de Free et de SFR. L’affaire en a rappelé une autre. Au printemps dernier, plusieurs liaisons longue distance avaient également fait l’objet de dégradations similaires https://www.latribune.fr/technos-medias/telecoms/d-importants-sabotages-de-fibres-optiques-perturbent-le-reseau-internet-91 . Elles avaient, cette fois aussi, occasionnés des pannes et dysfonctionnements chez les clients de Free et de SFR.

    Des réseaux essentiels à la vie du pays
    Les opérateurs tirent depuis longtemps la sonnette d’alarme. En mai dernier, Arthur Dreyfuss, l’ancien président de la Fédération française des télécoms (FFT), le lobby du secteur, avait appelé, dans nos colonnes, à  « durcir les sanctions pour les actes de vandalisme ». « L’enjeu n’est pas seulement de protéger les opérateurs, mais aussi toutes les activités les plus sensibles et essentielles du pays » , a-t-il expliqué.

    De fait, les réseaux télécoms sont aujourd’hui indispensables à la vie du pays. En juin 2021, un événement l’a rappelé. Une panne massive chez Orange a empêché de nombreux Français d’appeler les services d’urgence, et plusieurs personnes sont décédées, faute de pouvoir prévenir les secours. Le numérique, qui irrigue désormais tous les secteurs d’activités, rend ces derniers mécaniquement vulnérables aux problèmes concernant les infrastructures télécoms, dont les actes de vandalisme.

    #téléphonie #surveillance #mobile #internet #5g #téléphone #télécommunications #téléphonie_mobile #free #smartphone #france #technologisme #géolocalisation #sabotage #tdf #Orange #sfr #bouygues_telecom #Free #fft

    Source : https://seenthis.net/recherche?recherche=t%C3%A9l%C3%A9phonie

  • Etats-Unis : une mystérieuse vague de vandalisme contre les trottinettes en libre-service
    https://lundi.am/Etats-Unis-une-mysterieuse-vague-de-vandalisme-contre-les-trottinettes-en-libr

    lundimatin#157, le 19 septembre 2018 - Elles sont là. On les a aperçues, notamment dans le 3e arrondissement parisien. Elles, ce sont les trottinettes en libre-service de la startup californienne Bird. Le principe ? Le même que pour les vélos Indigo ou Gobee : l’usager peut déposer sa bécane n’importe où dans la ville, les autres utilisateurs sauront la retouver grace à la géolocalisation et une application dédiée. Le plus de Bird ? Ses trottinettes sont ramassées entre 21h et 5h pour être rechargées, car elles sont électriques . Ces petites machines sont devenues des stars outre-atlantique, où elles bénéficient même d’un grand concours transcontinental de... haine et de destruction.

    Les meilleurs ne croient plus à rien,
    tandis que les plus vils s’emplissent de passions.
    De grandes nouvelles certainement s’annoncent.
    W.B. Yeats, The second coming

    Your fleet is lost...

    Quand les trottinettes en libre-service Bird et Lime sont arrivées sur les trottoirs parisiens on a immédiatement pensé au précédent Gobee.bike. Ces vélos en libre-service avaient été victimes de leur succès et de l’esprit taquin des Français. Certains utilisateurs avaient mis un point d’honneur à tester la résistance des vélos en toutes circonstances. La société hongkongaise avait rapidement remballé ses pimpants biclous et persiflé sur les mauvaises manières françaises. S’étant retiré de Lille, Reims, Lyon et finalement Paris elle avait dénoncé un "effet domino" de dégradations qui se serait "abattu sur [sa] flotte de vélos", entrainant ainsi des "destructions de masse". "En quatre mois, 60 % de notre flotte a été détruite". En chiffre : 3200 vélos dégradés et 1000 "privatisés".

    Pour expliquer cet échec retentissant, on évoquait des différences culturelles, tel ce sinologue cité par Numerama : « En Chine, malgré ce que l’on pourrait penser, vous n’avez pas ce milieu social marginalisé qui va volontairement dégrader les choses." On se souvenait aussi des débuts du Velib’, qui avait très rapidement subi vols et dégradations. Un responsable de JCDecaux rappelait le savoir-faire des francophones en la matière : « La France est le plus mauvais élève [...] Nous avons plus souffert à Paris que dans toutes les capitales mondiales [...] Le seul autre marché où le vandalisme est aussi un sujet est Bruxelles mais dans des proportions sans commune mesure »

    Pourtant les Etats-Unis semblent en passe de rattraper leur retard en matière de vandalisme-de-deux-roues-en-libre-service. Certes dans une catégorie un peu différente : celle des trottinettes. Si la société Bird peut se vanter d’un développement ultra-rapide (l’entreprise enchaine les levées de fonds de plusieurs centaines de millions de dollars), son déploiement agressif dans une trentaines d’agglos américaines a suscité un certain nombre de réactions... hargneuses.

    Ce type de phénomène n’a donc rien de nouveau, on l’a vu avec les cas de Gobee et Velib’ en France, mais on aurait pu citer les déboires de oBike à Zurich ("des vélos jetés dans le lac, des freins coupés ou des codes Q/R masqués pour les rendre inutilisables", selon un responsable de la marque), ou du service municipal de Baltimore (qui a tenu moins d’un an). Mais la vague de dégradations qui touche les Bird a un truc en plus. Ce truc c’est un compte Instagram, le cimetière des Bird : https://www.instagram.com/birdgraveyard
    Burn the Bird

    Dans le Spectacle, le Parti Imaginaire n’apparaît pas comme fait d’hommes, mais d’actes étranges, au sens où les entend la tradition sabbatéenne. Ces actes eux-mêmes n’y sont cependant pas liés entre eux, mais systématiquement tenus dans l’énigme de l’exception ; on n’aurait pas idée d’y voir des manifestations d’une seule et même négativité humaine, car on ne sait pas ce que c’est que la négativité ; au reste, on ne sait pas non plus ce que c’est que l’humanité, ni même si cela existe.
    Thèses sur le parti imaginaire, Tiqqun

    On pourrait considérer que c’est anodin – c’est finalement une manière très américaine, ou contemporaine de se rapporter aux événements : en les instagramant. Mais ce compte a semble-t-il permis trois choses : de transformer le phénomène en mode ; de rendre compte de la diversité d’expression du ressentiment à l’égard des Bird ; et de comprendre, un peu, les raisons de ce ressentiment.

    Certaines vidéos du compte Instagram rendent compte de dégradations réalisées en tout discrétion, parfois de nuit, comme ces incendies :

    Mais la plupart se font de manière plus banale voire ludique, souvent à visage découvert, et selon des modes opératoires aussi divers que : renverser la trottinette, rouler dessus avec sa voiture, faire déféquer son chien dessus, la jeter du haut d’un immeuble, l’accrocher en haut d’un panneau de signalisation, couper les cables d’alimentation ou les freins, la mettre à la poubelle, en mettre 20 à la poubelle, la jeter à la mer ou se moquer de ses utilisateurs. Florilège :

    Les fracasser sur le trottoir :

    Bird contre Bird :

    Négligemment :

    En rire :

    Les collectionner :

    Concours :

    Collectionner (bis) :

    Apprendre à voler :
    "People who ride them suck"

    Dans un article consacré au sujet, le LA Times (Bird est basé à Venice Beach) rapproche cette vague de vandalisme des actions menées il y a quelques années contre les navettes privées transportant les employés de Google. Mais alors que les actions anti-Google avaient finalement eu peu de conséquences, la mode du vandalisme anti-Bird s’est propagée rapidement. Et semble bénéficier d’un certain assentiment de la population, tout du moins californienne. Si dans un premier temps, la police de Los Angeles n’a pas réagi face aux "incivilités" touchant les trottinettes électriques c’est notamment parce qu’elle "ne recevait aucun signalement".

    Si le parallèle avec les actions anti-Google n’est pas forcément pertinent, c’est que la vague de vandalisme qui a touché les Bird ne peut se résumer, comme le pense le LA Times, à une hausse du ressentiment vis à vis des entreprises de nouvelles technologies – toujours plus présentes en Californie du Sud. Cest ce que montre le Bird Graveyard : l’animosité vis à vis des trottinettes s’exprime de manière diverse et semble avoir une multitude de raisons. On peut faire toutes sortes d’hypothèses : joie de la destruction, de ne pas participer, d’être un grain de sable, haine de la silicon valley, du capitalisme, de la privatisation de l’espace public, de la monétisation de l’ensemble des activités humaines, de la vitesse, de l’obstruction des trottoirs, etc. On ne saura jamais le détail...

    Tout juste peut-on dire que ces trottinettes ont le pouvoir d’excéder. Jusqu’aux abonnés du LA Times. L’un d’eux explique, dans le courrier des lecteurs, comment, en bon citoyen, "quand [il] croise une immondice laissée sur la voie publique, [il] la jette dans la poubelle la plus proche". Il ajoute : "cela inclut les trottinettes". Une lectrice de San Diego, qui semble terrorisée par ces engins roulant à 25 km/h avertit : "je n’en ai pas encore vandalisée, mais l’envie est forte". Dans un autre article, une personne interrogée évoque la défense du surf et du skate contre ces nouveaux modes de "glisse", une autre la lutte contre la gentrification, une autre encore avoue avoir commencé à les détester quand elle a été percutée par un conducteur de Bird. La haine envers ces engins est parfois viscérale. Toujours dans le LA Times : "Quand Hassan Galedary de Culver City voit une trottinette Bird, son estomac se tord et ses machoires se contractent. Le réalisateur de 32 ans décrit ce qu’il ressent comme une « violente amertume ». « Je déteste les Bird plus que quiconque. Elles sont nulles [they sucks]. Les gens qui les utilisent sont nuls."

    http://www.latimes.com/local/lanow/la-me-ln-bird-scooter-vandalism-20180809-story.html

    Les responsables de Bird (et de son concurrent Lime, lui aussi touché) jouent la carte de la minimisation. Selon Lime, "moins de 1% de [leurs] trottinettes" auraient été vandalisées. Du côté de Bird on condamne du bout des lèvres les destructions – comme pour ne pas mettre d’huile sur le feu :
    « Nous ne soutenons ni le vandalisme ni la destruction de toute propriété et nous sommes déçus quand cela se produit [...] Nous ne soutenons pas non plus l’encouragement, la célébration ou la normalisation de ce comportement."
    Pendant ce temps l’entreprise s’acharne à imposer sa technologie dans les métropoles américaines. Travis VanderZanden, le PDG de l’entreprise, déclare depuis son siège de 2000m2 à LA qu’il ne sera heureux que quand les trottinettes auront supplanté les voitures...

    Mais revenons en France. Si Gobee.bike a disparu, ses concurrents n’ont pas jeté l’éponge et continuent de considérer l’hexagone comme un marché potentiel pour ce genre de service. JCDecaux avait fini par faire payer la ville de Paris pour les incivilités de ses citoyens. Les sociétés qui ne sont pas en contrat avec la municipalité ne peuvent évidemment pas procéder ainsi. La société Indigo Weel a par exemple décidé de faire le dos rond face aux dégradations. Elle espère notamment que l’envie de destruction ne sera que passagère. Que les vandales se lasseront vite du peu de possibilités en réalité offertes par leurs vélos, pour se détourner vers d’autres loisirs. Toujours est-il qu’à Bordeaux, où une flotte de 1000 Indigo a été déployée, Joaquin Aliaga, le responsable local avoue : "On s’est parfois retrouvés avec des vélos repeints en noir, d’autres tagués, certains cadenas ont aussi été sciés et des rayons ont été cassés en forçant sur le cadenas". A Tours : « On avait prévu qu’on allait avoir une période de grâce mais qu’on allait aussi être confronté au vandalisme. Il y a toujours de petits malins qui essaient de contourner le système. » A Toulouse : "Au bout de deux mois, il est vrai que nous avons un effet "découverte", certaines personnes estimant qu’elles peuvent "se servir" mais passé un certain temps, cela devrait se calmer." Indigo s’acharne, et affirme que cet acharnement fonctionne : dans toutes les villes citées, les flottes d’Indigo gonflent.

    Avec Bird le défi offert aux vandales franciliens est de taille. Leurs homologues américains ont placé la barre très haut, on l’a vu. Ce qui n’empèche pas le service d’être toujours en fonctionnement dans les 30 villes américaines où il a été déployé. La start-up est récemment devenue une "licorne" (valorisée à près de 2 milliards de dollars). Elle devrait donc être en mesure d’adopter la technique du "dos rond" pendant de nombreux mois. Les franciliens relèveront-ils le gant ? Un homologue français à Bird Graveyard verra-t-il le jour ? A suivre...

    NB : si vous avez des photos de trottinettes Bird dans des situations disons... étonnantes, n’hésitez pas à nous les faire parvenir.

    #Uberisierung #Mobilität #Disruption

  • #Bruxelles : Manifestation à Schaerbeek : la signalisation du plan Good Move retirée par les manifestants

    Le troisième volet du plan Good Move n’aura pas tenu 24 heures à Schaerbeek.

    Les manifestants présents au conseil communal mercredi dernier auront mis leurs menaces à exécution. Le plan Good Move inauguré ce lundi matin dans le quartier « Cage aux Ours » a été mis à mal par la centaine de protestataires présents. Au final, tous les panneaux, blocs ou barrières qui pouvaient l’être sont détruits, déplacés ou bâchés. La circulation se fait désormais sans prendre en compte le nouveau plan de circulation, relate le conseiller communal Georges Verzin. L’avenue Stephenson est empruntée dans les deux sens et se croisent sur la place éponyme, tout comme sur la place Pavillon ou le filtre a été annihilé.


    . . . . .
    Ce lundi, la commune de Schaerbeek a officiellement lancé la troisième phase de son plan de circulation Good Move. Après le quartier des Azalées et le quartier Royale Sainte-Marie, le quartier de la Cage aux Ours était désormais concerné par ces changements de mobilité. Concrètement, les principaux changements concernaient la rue et la place Stephenson ainsi que la place et la rue Pavillon.

    Ces nouvelles modifications ont mené, ce lundi soir, à une nouvelle manifestation proposée par des opposants au plan Good Move. Ces derniers se sont rassemblés sur la place Stephenson vers 18h00, où divers représentants se sont succédés pour exprimer leur opposition à ce projet. Les conseillers communaux de l’opposition Georges Verzin (ex-MR, indépendant) et Abobakre Bouhjar (PS) étaient notamment présents, le député bruxellois Youssef Handichi (PTB) a pour sa part apporté son soutien au mouvement.


    Cette manifestation fait écho aux oppositions constatées dans le quartier Cureghem à Anderlecht https://bx1.be/categories/news/good-move-a-cureghem-le-college-communal-renonce-au-plan-actuel/?theme=classic et dans le quartier Lecharlier à Jette, https://bx1.be/categories/news/filtres-enleves-evaluation-avancee-jette-suspend-son-plan-de-mobilite-lecharlier/?theme=classic où les plans de mobilité proposés par les communes ont été suspendus.

    #good_move #vandalisme_vert #urbanisme #ségrégation_sociale Le #béton , c’est chez les pauvres. #discrimination #cyclistes #vélo #mobilité #experts #cabinets_de_conseils #concertation_bidon

    Source : https://www.lalibre.be/regions/bruxelles/2022/10/24/manifestation-a-schaerbeek-la-signalisation-du-plan-good-move-retiree-par-le
    & : https://bx1.be/communes/schaerbeek/schaerbeek-des-manifestants-demontent-la-signalisation-du-plan-good-move

  • « Nous réclamons le #droit de se déplacer #sans_voiture »
    http://carfree.fr/index.php/2022/10/21/nous-reclamons-le-droit-de-se-deplacer-sans-voiture

    Estimant que ce n’est pas au #mondial de l’auto que doit se décider l’avenir de nos #mobilités, un collectif d’associations et de clubs de réflexion souhaite, dans une tribune au Lire la suite...

    #Alternatives_à_la_voiture #Fin_de_l'automobile #Marche_à_pied #Transports_publics #Vélo #Vie_sans_voiture #coût #critique #dépendance #salon_automobile #tout_voiture

  • En Allemagne, des chercheurs désobéissent pour le climat

    Depuis un an, les membres allemands de #Scientist_Rebellion, un collectif de #scientifiques_activistes implanté dans une vingtaine de pays, multiplient les actions de désobéissance civile non violente pour alerter sur l’#urgence_climatique. Une #radicalisation inhabituelle qui divise la #communauté_scientifique, soumise au #devoir_de_réserve et dépendante des financements.

    L’apocalypse n’est pas que dans la pluie torrentielle qui lessive les militants pour le climat collés à la glu à la vitrine d’une agence de la Deutsche Bank, à Munich. Elle est aussi dans leurs mises en garde sur la destruction des écosystèmes et la “folie des fossiles”. Cette scène du mois de mai ne serait pas si étonnante si elle n’avait quelque chose de singulier : les militants portent des blouses blanches sur lesquelles est inscrit “Scientist Rebellion”. Des scientifiques sortis de leurs laboratoires et de leurs salles de cours pour se lancer dans la désobéissance civile.

    Que des chercheurs s’immiscent dans le #débat_public n’a rien de nouveau – songez à la pandémie. Mais les membres de Scientist Rebellion (SR) ne se contentent pas de manifester ou de participer à des débats sur les plateaux de télévision : ils mettent au placard leur devoir de réserve et se rebellent. C’est là un exercice d’équilibre où se joue leur crédibilité. En effet, bien que les chercheurs puissent se prévaloir de la liberté d’enseignement garantie par la Constitution allemande, l’#impartialité fait partie de leur #déontologie.

    Cette #mobilisation des scientifiques apparaît comme un signe supplémentaire de la radicalisation du mouvement climatique. “Nous avons épuisé nos méthodes conventionnelles”, constate Nana-Maria Grüning, membre de SR.

    “Nous n’avons plus d’autre choix pour tenter de stopper la destruction.”

    Cette biologiste de 39 ans de l’hôpital de la Charité, à Berlin [l’un des premiers centres hospitaliers universitaires du monde], mène des recherches sur le métabolisme des cellules. Un travail qui la confronte au quotidien avec le dérèglement climatique, la destruction des écosystèmes, le réchauffement de la planète, l’extinction des espèces – ou “l’extinction de masse”, selon ses propres termes.

    (#paywall)

    https://www.courrierinternational.com/article/urgence-en-allemagne-des-chercheurs-desobeissent-pour-le-clim

    #désobéissance #désobéissance_civile #recherche #université #facs #activisme #climat
    ping @karine4 @_kg_ @cede

  • #Migrations_climatiques : l’#Afrique_de_l’Est et la #Corne_de_l’Afrique montrent la voie

    Une nouvelle déclaration pourrait créer un précédent en matière de coopération régionale sur la crise du changement climatique en Afrique.

    La coopération régionale et la liberté de circulation sont essentielles pour bien gérer les migrations et les déplacements dus au climat. Or, ces deux outils sont peu utilisés. L’Afrique de l’Est et la Corne de l’Afrique, durement frappées par le changement climatique, sont des régions pionnières dans la reconnaissance de leur importance.

    Les pays de la Corne de l’Afrique, qui contribuent à hauteur de 0,1 % aux émissions mondiales, sont confrontés à une mauvaise saison des pluies pour la quatrième année consécutive, un phénomène climatique jamais observé en quarante ans. Au moins 36,1 millions de personnes ont été touchées par la sécheresse et 8,9 millions de têtes de bétail ont péri. Plus de 16 millions de personnes n’ont pas un accès suffisant à l’eau potable et 20,5 millions sont confrontées à une situation d’insécurité alimentaire aiguë et à une malnutrition croissante dans certaines régions en Éthiopie, en Somalie et au Kenya. En Somalie, plus d’un million de personnes ont été déplacées, principalement des femmes et des enfants.

    L’irrégularité des précipitations a provoqué une sécheresse dans certaines régions d’Afrique de l’Est et de la Corne de l’Afrique, ainsi que de graves crues soudaines et des inondations par débordement de cours d’eau, comme au Soudan du Sud, en Ouganda et au Burundi. Depuis le début de la saison des pluies en mai, les inondations au Soudan ont endommagé 238 établissements de santé, 1 500 sources d’eau et ont emporté plus de 1 500 latrines. Les inondations de 2021 au Soudan du Sud seraient les pires que le Soudan ait connues depuis ces soixante dernières années.

    En avril 2021, le Burundi avait déclaré l’état d’urgence lorsque des inondations avaient détruit des maisons et des cultures et déplacé des milliers de personnes. Cette même année, 2,6 millions de personnes ont été déplacées en Afrique subsaharienne en raison de catastrophes liées au climat.

    La communauté internationale a mis longtemps à s’attaquer aux liens entre changement climatique et migration

    Le changement climatique est l’une des principales causes des migrations et des déplacements internes et transfrontaliers. Ce phénomène devrait s’accentuer à mesure que les effets du changement climatique se feront de plus en plus durement ressentir. La Banque mondiale prévoit qu’il pourrait y avoir jusqu’à 85,7 millions de migrants climatiques en Afrique subsaharienne à l’horizon 2050. Malgré cela, la communauté internationale a mis du temps à aborder la question de la corrélation entre le changement climatique et la migration.

    Les choses changent cependant, le climat et la mobilité humaine étant de plus en plus souvent inscrits dans les cadres juridiques et politiques à tous les niveaux en Afrique. En juillet, les pays de l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD) et la Communauté de l’Afrique de l’Est (CAE) ont signé la déclaration ministérielle de Kampala sur les migrations, le changement climatique et l’environnement. En 2020, les États de l’IGAD avaient adopté le Protocole sur la libre circulation des personnes dans la région de l’IGAD – le premier document à traiter spécifiquement des personnes fuyant les catastrophes et les changements climatiques.

    La nature intersectorielle du changement climatique et des migrations pose d’importants problèmes de gouvernance. Étant donné que de nombreux ministères et entités étatiques sont concernés, il n’existe pas à ce jour de politique ou de législation unique pour faire face aux déplacements provoqués par le climat. Au contraire, on recense au moins 50 cadres et mécanismes politiques sur la migration, le changement climatique et la réduction des risques de catastrophe qui abordent différemment le lien entre le changement climatique et la mobilité en Afrique.

    La coopération régionale est essentielle car la migration climatique est par nature transfrontalière. Les réponses telles que la déclaration de Kampala permettent de sensibiliser l’opinion aux menaces existantes, d’établir des priorités et des plans d’action communs et de mobiliser la communauté internationale afin d’obtenir un soutien pour leur mise en œuvre.

    On recense au moins 50 cadres politiques abordant différents aspects du lien entre changement climatique et mobilité en Afrique

    Cette déclaration prévoit 13 mesures, dont le renforcement de la résilience au changement climatique et des interventions d’adaptation, la promulgation de lois, de politiques et de stratégies régionales et nationales, et l’introduction d’environnements réglementaires qui favorisent l’exploitation des avantages issus des transferts de fonds, du commerce et des investissements.

    Parmi ces mesures, l’investissement dans les économies circulaires et vertes et le renforcement des instituts météorologiques et climatiques sont encouragés. Il est également prévu de créer un groupe de travail interministériel sur le changement climatique, l’environnement et la migration et de demander aux principales parties de soutenir la déclaration lors de la Conférence des Nations unies sur le changement climatique (COP27) qui se tiendra en Égypte en novembre.

    Outre les pays membres de l’IGAD et de la CAE, la déclaration de Kampala a reçu un soutien de haut niveau de tout le continent. Parmi les représentants de pays éminents étaient présents : le Sénégal, qui assure actuellement la présidence de l’Union africaine ; l’Égypte, qui préside la COP27 ; l’Algérie ; la Zambie, qui préside actuellement le Groupe africain de négociateurs sur le changement climatique. Les messages clés de la déclaration devraient donc être repris lors de la COP27 et d’autres forums régionaux et continentaux.

    Les protocoles régionaux permettant la libre circulation peuvent augmenter de manière significative la protection et les ressources pour les populations qui émigrent en raison des effets du changement climatique. Ce type de mesure favorise la création d’emplois et les échanges commerciaux, tout en offrant à leurs bénéficiaires les moyens d’accéder à d’autres possibilités de revenus et à d’autres compétences. La libre circulation permet les migrations transfrontalières circulaires et saisonnières, donnant la possibilité aux migrants de rentrer chez eux avec des transferts financiers et sociaux, y compris des connaissances, des technologies et des compétences.

    Pour l’Afrique de l’Est et la Corne de l’Afrique, la migration est une mesure d’adaptation vitale qu’il convient de favoriser

    La libre circulation a également l’avantage de réduire la nécessité de définir la notion de réfugié climatique. Bien que couramment utilisée, l’expression « réfugiés climatiques » est trompeuse. En effet, la Convention de 1951 sur les réfugiés protège les personnes menacées de persécution, mais ne concerne pas la dégradation de l’environnement ou les catastrophes naturelles. La Convention de 1969 de l’Organisation de l’unité africaine sur les réfugiés élargit la définition des réfugiés mais ne couvre toujours pas la dégradation de l’environnement. Cela signifie qu’il existe toujours un vide normatif dans le droit des réfugiés qui fuient les effets du changement climatique.

    Les protocoles de libre circulation ont été conçus pour améliorer l’intégration régionale et le développement économique. Le protocole de l’IGAD est le premier du genre à protéger les personnes qui se déplacent vers les pays voisins avant, pendant ou après la survenue de menaces environnementales et à leur permettre d’y séjourner jusqu’à ce qu’elles puissent rentrer en toute sécurité dans leur pays d’origine.

    L’Afrique de l’Est et la Corne de l’Afrique sont confrontées à de graves menaces climatiques. Leurs actions collectives reconnaissent la migration comme une mesure d’adaptation vitale qui devrait être autorisée de manière sûre et ordonnée afin d’optimiser le développement. La déclaration de Kampala et le protocole de libre circulation de l’IGAD créent de nouveaux précédents qui devraient inspirer d’autres organismes régionaux et les inciter à adopter la même démarche.

    https://issafrica.org/fr/iss-today/migrations-climatiques-lafrique-de-lest-et-la-corne-de-lafrique-montrent-

    #réfugiés_climatiques #réfugiés_environnementaux #mobilité #déclaration_de_Kampala #libre_circulation #coopération_régionale #Afrique #exemple #changement_climatique #climat #IGAD_Free_Movement_Protocol #IGAD

    ping @isskein @karine4

  • Voyage en #Contributopia : ça nous a fait mûrir !
    https://framablog.org/2022/10/04/voyage-en-contributopia-ca-nous-a-fait-murir

    « Dégoogliser ne suffit pas ! », et c’est avec cette affirmation dans la tête que nous sommes parti⋅es explorer les mondes de #contributopia. Cette aventure de 5 ans (déjà ? !) se termine, et c’est maintenant le moment de confronter nos attentes du voyage … Lire la suite­­

    #Framasoft #alternatives #Annuaire #archipélisation #chatons #Conferences #confinatelier #contribatelier #contribulle #Deframasoftisons #Degooglisons #EducPop #Entraide #erreurs #framasite #librecours #manifeste #Metacartes #Mobilizon #mooc #PeerTube #pytition #resolu #soutenir #UPLOAD #Yunohost

  • Mobilités : quand les pratiques informelles expliquent la laborieuse transition climatique
    https://metropolitiques.eu/Mobilites-quand-les-pratiques-informelles-expliquent-la-laborieuse-t

    Pourquoi les politiques de transition écologique des #mobilités sont-elles si difficiles à mettre en œuvre ? Jean-Baptiste Frétigny pointe l’écart entre règles et pratiques effectives des citoyens, des entreprises et même des acteurs publics chargés de les appliquer. Les États tiendront-ils leurs engagements en matière de réduction de l’empreinte écologique des mobilités ? À l’heure de l’urgence climatique, les transports produisant 31 % des émissions territoriales françaises en 2019 (CITEPA 2021), la #Essais

    / mobilité, #informel, #Paris, #Île-de-France, #Grenoble, #La_Réunion, #changement_climatique, politiques (...)

    #politiques_publiques
    https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/met_fretigny.pdf

  • Building Our Internal Games Studios - About Netflix
    https://about.netflix.com/en/news/building-our-internal-games-studios

    Today, I’m excited to announce that we are establishing an internal games studio in Helsinki, Finland, with Marko Lastikka as the studio director. This is another step in our vision to build a world-class games studio that will bring a variety of delightful and deeply engaging original games — with no ads and no in-app purchases — to our hundreds of millions of members around the world.

    Lastikka Marko
    Studio Director at Netflix Games
    https://fi.linkedin.com/in/markolastikka

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #netflix #business #développement #ouverture #annonce #finlande #helsinki #marko_lastikka #mobile

  • ‘A guarantee of the country’s destruction’ Russian political scientists on Putin’s mobilization announcement

    On the morning of September 21, Russian President Vladimir Putin announced what he referred to as a “partial mobilization.” Russian Defense Minister Sergey Shoigu later reported that approximately 300,000 people will be conscripted. What exactly “partial mobilization” entails, how it will look in practice, and whether it will help Russia turn things around on the battlefield is anybody’s guess, but it’s undeniable that Russian society is in for some major changes. To get a better idea of what to expect, Meduza spoke to a number of leading Russian political scientists and sociologists.

    Margarita Zavadskaya

    Political scientist

    The scale of mobilization is the most tangible thing that will affect ordinary Russians and their immediate circles. It’s an apocalyptic event — a tragedy that will affect many.

    It’s possible that 300,000 [the number of soldiers who will reportedly be mobilized] won’t be enough, and that as a result, we’ll have to deal not with a “partial mobilization” but with a creeping one, a mobilization that will stretch out through time. In that case, the danger would be to the lives of Russian citizens who aren’t prepared to fight (and there’s no guarantee they’ll be trained into competent fighters).

    [...]

    This is a unique event. [The last time] we had mass mobilization [in Russia was] over half a century ago, and many bureaucrats, including military officials, simply don’t know how it works. There are going to be a lot of excesses and a lot of human rights violations. That won’t lead to anything but outrage and other negative emotions.

    Denis Volkov

    Sociologist, Director of the independent Levada Center

    This is military logic, and it fits into their overall strategy for confronting the West: “If you don’t want to do things the easy way, we’ll do them the hard way.”

    [Because the mobilization will affect at least 300,000 people and their families,] some change in society’s general opinion [of the war] is possible. But all of the authorities’ decisions are gradual; they’re all done half-heartedly. And that also gives people a chance to calm down, close their eyes to what’s happening, and shut it out — at least the people who aren’t affected directly.

    In recent months, people have adapted — they say so themselves. “Nothing [about the war] has affected me, and thank God for that. Let’s leave the worrying to the people it actually affects.” The support [for the war] has largely been a function of people’s [personal] lack of participation in what the authorities are doing. That situation’s going to change, but the change will be gradual.

    Alexander Baunov

    Journalist, political scientist

    Putin is at great risk of losing his “benevolent czar” status. Sure, he’s trying to defend it by delegating the unpopular decisions to [Russian Defense Minister Sergey] Shoigu. Who to conscript, how many people, which segments of the population — all of that’s for the defense minister to decide. When people ask, “Why me? Why not him? Why my baby and not my neighbors?” it’s going to be up to Shoigu to answer. Nonetheless, the risk of losing support is fairly high.

    The risk for Russia is that it will lose more people. But there’s another risk — a major one, but one that hasn’t been fully articulated. Because they still haven’t revealed exactly who will be conscripted, [...] they’ll be able to use it as an instrument of repression. Step out of line? Here comes your draft order. It’s useful to them as a means of suppressing protests against the mobilization itself. If it were a full mobilization, people would have nothing to lose. But because it’s “partial,” that means that if you behave well, you won’t be mobilized — but if you behave poorly, you’ll be sent to war.

    Tatyana Stanovaya

    Political scientist

    Initially, Putin was against the idea of mobilization. [...] But Putin underestimated the Ukrainian Armed Forces’ ability to launch a counteroffensive. Suddenly, there was a risk that Ukraine’s offensive would reach Russian territory. So mobilization became unavoidable — especially once it became clear that Russia was launching “referendums” in the four [partially occupied Ukrainian] regions.

    But the [Russian] population doesn’t want to go to war. It thinks Putin is conducting a “special military operation” that won’t go beyond a certain scale and timeframe. A lot will depend on whether the Russian authorities are able to adhere to the limit they’ve imposed by making it a “partial” mobilization. Because they’ll be tempted [to announce a full mobilization] — just as they were tempted with the conscripts, who they promised not to send to the front but sent anyways.

    Nikolai Mitrokhin

    Sociologist

    It’s clear that this [mobilization] will only be “partial” in the first stage. Then the scale will increase — until the Russian army in Ukraine is at least comparable to the size of the Ukrainian Armed Forces, which consists of somewhere between 700,000 and a million people.

    Nobody’s going to train the mobilized soldiers — they’re going to be conscripted and sent immediately to their positions. The infantry units in the key areas right now, according to fragmented reports, are at no more than 35 percent of their normal size; there are only about 30-35 people left out of each hundred. In the long term, social pressure will be growing, with soldiers on the front line increasingly becoming radicalized against the war. An entire winter on the battlefield under constant fire — you wouldn’t wish that on anyone.

    Then there’s the second risk, and the more serious one: will all of these mobilized guys with machine guns be effective fighters? They’ll certainly fill out the front line, but will that be an antidote to Ukrainian breakthroughs?

    Grigory Yudin

    Sociologist, philosopher

    Things aren’t going well at the front, he [Putin] was facing pressure from radicals, and he needed to make some kind of concession. [...]

    [But military] mobilization outside the bounds of war implies some kind of political mobilization — that’s a prerequisite. In order for people to be willing to die, they need to be put in an existential situation; they need to be made part of a comprehensible, collective whole. And that’s a big problem for Putin — his is more of a police state than a totalitarian one.

    And so the political mobilization never happened. Because Putin can no longer say, “Guys, for twenty years, we’ve had a deal: you take out your loans and go about your business, and I’ll stay out of your lives" [if he’s also sending people to war]. This entire crackpot scheme is not so much a risk as an absolute guarantee that the country will be destroyed. Mobilization is one more step in that direction.

    https://meduza.io/en/feature/2022/09/22/a-guarantee-of-the-country-s-destruction

    en italien, ici:
    https://seenthis.net/messages/973845

    #Russie #mobilisation #mobilisation_partielle #guerre #conflit #Ukraine

    ping @reka

  • Rente foncière et mixité contre droit à la ville
    https://metropolitiques.eu/Le-projet-de-renovation-du-quartier-de-la.html

    Le projet de rénovation du quartier de la Butte-Rouge, à #Châtenay-Malabry, suscite diverses mobilisations, visant à préserver le patrimoine et la vocation sociale de la #cité-jardin. Azadeh Akrami-Castanon pointe les hésitations de l’État et l’insuffisance des politiques de logement à l’échelle régionale. Le quartier de la Butte-Rouge, cité-jardin située à Châtenay-Malabry (92), comporte environ 4 300 logements « très sociaux ». Ce modèle emblématique de l’urbanisme social de l’entre-deux-guerres est reconnu #Essais

    / cité-jardin, #logement_social, #démolition, #rénovation_urbaine, Châtenay-Malabry

    https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/met-akrami-castanon.pdf

  • Le Ghana veut intégrer le mandarin à son cursus scolaire
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2022/09/14/le-ghana-veut-integrer-le-mandarin-a-son-cursus-scolaire_6141623_3212.html

    Le Ghana veut intégrer le mandarin à son cursus scolaire
    Cette réforme aux contours encore flous s’inscrit dans la stratégie d’influence chinoise en Afrique, où les Instituts Confucius se multiplient.
    Le mandarin, langue la plus parlée en Chine – et dans le monde –, devrait rejoindre le cursus scolaire au Ghana, un pays où cohabitent déjà 81 langues, dont neuf nationales. Le directeur du ministère de l’éducation, Divine Yao Ayidzoe, l’a annoncé à la presse en grande pompe, fin août, lors d’une conférence organisée par l’Institut Confucius de l’Université de Cape Coast (UCC). « Regardez l’expansion de l’économie chinoise, c’est la deuxième économie mondiale !, s’est-il exclamé. Il va sans dire que ceux qui auront le privilège d’apprendre la langue chinoise [durant leurs études] auront une chance énorme. »
    Pour l’heure, les contours de cette réforme sont encore flous et la date de sa mise en application indéterminée. Seule certitude : elle devrait se faire sur la base d’un partenariat avec l’Institut Confucius. « Nous sommes en train de discuter avec le ministère de l’éducation du déploiement de la langue chinoise dans les écoles primaires et secondaires du Ghana, élude le professeur Ishmael Mensah, codirecteur de l’Institut Confucius de l’UCC, inauguré en 2016. Les retours du ministre ont été positifs, mais j’ignore encore quand le mandarin intégrera effectivement le cursus scolaire. »
    Le pari peut sembler audacieux au Ghana, dont la langue officielle est l’anglais et où de nombreux jeunes choisissent d’aller poursuivre leurs études supérieures au Royaume-Uni ou aux Etats-Unis. Mais Ishmael Mensah se dit confiant : « Il y a une demande croissante pour l’enseignement du chinois au Ghana. Pas un jour ne passe sans que nous recevions des demandes d’écoles qui voudraient enseigner le mandarin dans leurs établissements, mais nous n’avons pas assez de professeurs disponibles pour répondre à toutes ces demandes. »
    Aux futurs sinophones, Divine Yao Ayidzoe et les deux codirecteurs de l’Institut Confucius vantent des opportunités d’emploi dans les entreprises chinoises implantées au Ghana, des possibilités de collaborations sino-ghanéennes et une compétitivité accrue sur un marché de l’emploi mondialisé. « Pékin propose énormément de bourses aux étudiants ghanéens pour poursuivre leurs études en Chine, rapporte Ishmael Mensah. Et nous recevons également à l’Institut Confucius beaucoup d’offres d’emploi d’entreprises chinoises qui cherchent à recruter des employés sachant lire et écrire dans leur langue. »
    Au cours de la même conférence à l’UCC, M. Ayidzoe annonçait paradoxalement que le Ghana cesserait d’envoyer des étudiants en médecine à Cuba… faute d’un niveau d’espagnol suffisant. « Il y a une perte d’influence des langues occidentales en Afrique subsaharienne, et notamment en Afrique de l’Ouest, affirme Selma Mihoubi, docteure en géopolitique et chercheuse associée au laboratoire « Médiations » de l’université Paris-Sorbonne. Cela forme un appel d’air dans lequel le soft power chinois vient s’engouffrer. »
    Le Ghana n’est pas le premier Etat africain où se déploie la stratégie d’influence chinoise. Les Instituts Confucius poussent sur le continent comme des champignons, au point que la quasi-totalité des 54 pays d’Afrique en sont désormais dotés, selon Ishmael Mensah. L’Afrique du Sud en 2015 et l’Ouganda en 2019 ont été les premiers à intégrer le mandarin à leur cursus scolaire.« Je pense que la suprématie des universités anglophones, Oxford et Ivy League en tête, touche à sa fin, souligne Eyram Ivy Sedzro, étudiante ghanéenne en développement international à l’Université de Melbourne et autrice d’une étude sur la fuite des cerveaux au Ghana. Les universités asiatiques ne cessent de grimper dans les classements mondiaux. A mon avis, d’ici vingt ou trente ans, les facultés de Pékin ou de Tokyo n’auront plus rien à envier à Harvard. » Et ce d’autant plus que le nombre de bourses accordées aux étudiants ghanéens par les gouvernements occidentaux, en particulier britannique, est en baisse, tandis que celles octroyées par le gouvernement chinois ne cessent d’augmenter.
    Le discours officiel sino-ghanéen occulte justement les risques de fuite des cerveaux. Selon une étude de Kajsa Hallberg Adu intitulée « Student migration aspirations and mobility in the global knowledge society : The case of Ghana » et publiée en 2019 dans le Journal of International Mobility, 52 370 Ghanéens hautement qualifiés vivaient en 2009 dans les pays de l’OCDE. Une décennie plus tard, si cette émigration de travailleurs hautement qualifiée concerne encore majoritairement les pays occidentaux, en particulier les Etats-Unis et le Royaume-Uni, ils sont désormais de plus en plus nombreux à se tourner vers l’Asie. « Il ne faut pas se leurrer, rappelle Eyram Ivy Sedzro. Vers l’Occident comme vers l’Asie, cette fuite des cerveaux reste dans les deux cas préjudiciable au Ghana. En plus de menacer nos langues vernaculaires, il s’agit d’une forme de migration choisie, réservée à l’élite intellectuelle de notre pays. »

    #Covid-19#migrant#migration#chine#ghana#etudiant#emigration#migrantqualifié#mobilite#asie#braindrain