• « Black Bloc » : le côté obscur de la force (Dossier, Taranis News, 11 octobre 2017)
    http://taranis.news/2017/10/black-bloc-le-cote-obscur-de-la-force

    Le « #BlackBloc » n’est pas et n’a jamais été une structure ou une #organisation : c’est une #méthodologie d’#action en #manifestation qui a été « importée » en France à l’occasion du contre-sommet de l’Otan, qui s’est déroulé en avril 2009 à Strasbourg. Les #militants français étaient alors activement impliqués dans le mouvement étudiant et lycéen contre la Loi de Responsabilité des Universités (dite « LRU » ou Loi Pécresse).
    […]
    La suite de cette histoire, tout le monde la connait : la #militarisation des techniques de #maintien_de_l’ordre (tout particulièrement la généralisation de l’usage du #Flashball LBD40, simultanément à la multiplication de l’utilisation des différents types de grenades), la mise en place de l’#état_d’urgence et la multiplication des cas de #violences_policières, a conduit la méthodologie du « Black Bloc » à s’imposer par logique d’efficacité stratégique face à la #Police.
    […]
    Le « #cortège_de_tête » n’est pas qu’un Black Bloc qui s’organise pour se protéger contre la police, c’est aussi un lieu ou l’on envoie un message aux autres entités sociales partenaires : nous représentons la #jeunesse, nous sommes nombreux, nous sommes efficaces, c’est de nous et de nos actions que l’on parlera, nous pesons plus que vous dans le #rapport_de_force ; Nous agissons concrètement en nous affrontant aux murs érigés, en prenant les #risques que cela implique, en s’équipant et en s’organisant pour y parvenir. Nous ne défilerons pas sagement : nous sommes en #colère et ceci en est notre manière de l’exprimer dans l’#espace_public.
    Le « cortège de tête » a cela de différent avec le simple Black Bloc qu’il a aussi le regard tourné vers l’arrière : cherchant à convaincre les autres de rejoindre ses rangs en soulignant par les faits l’historique inefficacité, l’inadaptation au monde d’aujourd’hui des interminables #défilés consistant à manger des saucisses et à écouter de la musique, pendant qu’un préposé au mégaphone vous hurle des #slogans désuets.
    […] Le « Cortège de Tête » est donc un phénomène sociologique intimement lié à la structure des #manifestations Françaises, celles de relativement grande ampleur et qui offrent aussi, de par la taille, une forme d’échappatoire en cas de #dispersion prématurée. Alors que le « Black Bloc » est la simple définition d’une méthode consistant à s’équiper, à se structurer, à se déplacer et à agir d’une manière codifiée dans une #foule manifestante.

    Le black bloc : quand l’antisystème effraie (The Conversation, 24 août 2017)
    http://theconversation.com/le-black-bloc-quand-lantisysteme-effraie-80857

    Difficile de ne pas les remarquer. Cagoulés, vêtus de noir, ils sont des centaines, parfois plus, à défiler lors d’importants événements politiques, parfois localisés, parfois plus internationaux.

    Ils, ce sont les black blocs, ainsi désigné par leur tenues. Le black bloc est une #tactique qui consiste à manifester tout de noir vêtu, pour assurer l’#anonymat et exprimer une #critique #antisystème.

    Articles de presse (avril-mai 2018) :
    – Au cœur du Black Bloc (StreetPress)
    https://www.streetpress.com/sujet/1464688427-manifestations-au-coeur-du-black-bloc

    En première ligne des #cortèges contre la loi travail, ils sont quelques centaines vêtus de #noir. Qui sont ces militants, souvent jeunes, qui pour lutter contre le #capitalisme enfilent les #cagoules, cassent les #banques et s’attaquent à la police ?

    – Ce qui se cache derrière l’affirmation de l’ultragauche (Mediapart)
    https://www.mediapart.fr/journal/france/020518/ce-qui-se-cache-derriere-l-affirmation-de-l-ultragauche

    Depuis la #mobilisation contre le CPE de 2006, l’#ultragauche revient régulièrement dans l’actualité française. Pourtant, son identification demeure incertaine dans le débat public. Retour sur la définition d’un mouvement qui en dit aussi long sur le maintien de l’ordre que sur la stabilité politique d’un régime.

    – Black blocs : une tactique de lutte plus qu’une idéologie (Le Monde)
    http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2018/05/02/qui-sont-les-black-blocs_5293523_4355770.html

    Cette #mouvance, régulièrement présente dans les manifestations, a rassemblé au moins 1 200 personnes lors du défilé parisien du #1er-Mai et a violemment affronté les #forces_de_l’ordre.

    • Une critique de l’article « 1er Mai : le lumpenmanifestant en burqa paramilitaire » ? publié dans Regards (Laurent Levy, Facebook)
      http://www.revolutionpermanente.fr/1er-Mai-le-lumpenmanifestant-en-burqa-paramilitaire-Une-critiqu

      On peut critiquer les « black bloc » et autres « autonomes ». On peut, et sans doute, on doit. Mais comme toujours, il y a la critique bienveillante ou positive, celle qui se situe à l’intérieur d’un camp, et qui discute la méthode, sa pertinence, ses risques, et pourquoi pas ses impasses, et il y a la critique réactionnaire, de simple dénonciation, qui se refuse à regarder les choses dans leur complexité et leurs contradictions.

      Appel aux convaincu(e)s : une critique anti-autoritaire du Black Bloc (Des cop(a)in(e)s, Paris-luttes.info)
      https://paris-luttes.info/appel-aux-convaincu-e-s-une-10146

      Au risque de paraître tirer sur l’ambulance, nous avons choisi la voie du dégrisement. Pour nous la manifestation du 1er mai a été un échec et la stratégie imposée de façon autoritaire par le Black Bloc n’était ni justifiée, ni n’a profité au reste de la manifestation. Collectivement, nous en prenons acte et appelons à dépasser nos pratiques ritualisées du cortège de tête.
      […]
      Nous ne sommes pas hostiles à la technique du Black Bloc et nous l’avons maintes fois utilisée. Et même quand nous n’y sommes pas, nous sommes solidaires des cop(a)in(e)s en pleine action, blessés ou arrêtés. Mais pour nous elle doit servir quelque chose d’autre que la simple joie d’exister ou de se faire plaisir entre les convaincus. Autrement dit nous aimerions un Black Block qui bloque autre chose que la manifestation. 1200 personnes en black bloc, 15 000 dans le cortège de tête pour juste défoncer un mac do et cramer un concessionnaire c’est franchement du gâchis… notamment quand on voit le nombre d’arrestations.
      Pourquoi cette technique n’est pas utilisée pour bloquer des lieux de pouvoirs, des centres logistiques, décisionnels ? Elle serait pourtant très utile aux actions de blocage et de sabotage…

  • Ce dimanche 22 avril le Taslu appelle
    les troupes de l’imaginaire à se mobiliser

    https://lavoiedujaguar.net/Ce-dimanche-22-avril-le-Taslu-appelle-les-troupes-de-l-imaginaire-a-

    Nous lirons ensemble face à ceux qui nous menacent, et érigerons des barricades de mots pour que le courage des insurrections passées, poétiques ou romanesques, nous donne de l’allant dans les batailles à venir.

    Depuis 2012, nous prédisions que si l’État voulait derechef tenter de mater la ZAD, il reviendrait avec l’armée. Nous ne nous trompions pas. C’est bien une opération militaire qui a cours depuis le 9 avril, avec ses colonnes de blindés et de camions bâchés, avec ses grenades, ses drones, ses troupes. Au milieu du bocage à peine paré de printemps, nous voici sous les feux du gouvernement. Nos nuits sont ponctuées par le passage des hélicoptères éclairant nos lits de leurs spots, des signaux d’alarme provenant d’un quartier qu’ils attaquent, des appels de nos voisins au talkie-walkie. Ils ont amené dans nos vies leur guerre, pensant réduire à néant ce que nous vivons ici comme ils le feraient d’une armée étrangère. Mais voilà, malgré les destructions, malgré la violence inouïe de leurs armes, nous ne plions pas. En place de la débandade qu’ils prévoyaient, ce sont au contraire des milliers de personnes qu’ils voient affluer. (...)

    #Notre-Dame-des-Landes #ZAD #bibliothèque #imaginaire #mobilisation

  • Le temps est venu !
    Appel à venir en masse ce dimanche
    sur la ZAD de Notre-Dame-des-Landes

    https://lavoiedujaguar.net/Le-temps-est-venu-Appel-a-venir-en-masse-ce-dimanche-sur-la-ZAD-de-N

    Rendez-vous à midi le long du chemin de Suez

    L’État a décidé cette semaine de détruire brutalement l’expérience collective dans la ZAD. Nous résistons chaque jour — habitant·e·s, soutiens, paysan·ne·s, voisin·e·s, jeunes et anciens. Nous le faisons avec notre cœur, nos corps, nos liens, avec toute la force qui s’est enracinée dans le bocage en cinquante ans de luttes et d’espoirs accumulés. Mais l’État continue à arracher des maisons, des fermes, des espaces agricoles et des ateliers, à piétiner des jardins, à raser tout ce qui est beau. Nous avons besoin de vous sur le terrain maintenant !

    À toutes celles et ceux qui sont passé·e·s rien qu’une fois ici, à toutes celles et ceux qui auraient pu et pourront demain.

    À toutes celles et ceux qui pensent qu’il faut des espaces d’expérimentation collective et continuer d’inventer des vies magiques face à ces barbares. (...)

    #Notre-Dame-des-Landes #ZAD #appel #mobilisation

  • Bilan d’une journée d’expulsion sur la ZAD
    Appel à se rendre sur place pour stopper l’opération

    https://lavoiedujaguar.net/Bilan-d-une-journee-d-expulsion-sur-la-ZAD-Appel-a-se-rendre-sur-pla

    L’après-midi se finit dans un bocage asphyxié par les gaz lacrymogènes après déjà de longues heures de résistance face à la destruction d’habitats et fermes de la ZAD. Au moins neuf lieux de vie collectifs ont péri, avec leurs divers habitats particuliers brisés, leurs ateliers en miettes, leurs jardins piétinés : planchettes, planchouette, lama fâché, noue non plu, youpiyoupi, jessie james, phare ouest, chèvrerie, 100 noms...

    L’invasion policière a trouvé face à elle diverses formes de résistance : barricades, barrages de tracteurs, mêlées, personnes se hissant sur les toits, chantant, se tenant dans les bras. Dans les champs, face aux gendarmes mobiles et à leur machines de mort, on trouvait des anciens, des jeunes, des voisins, des paysans, des occupants, des camarades de partout. Six des soutiens mobilisés sur place ont été blessés et sept personnes arrêtées. Malgré la disproportion des forces en présence, l’absolue supériorité militaire des gendarmes, un peu de ruse et d’imagination a suffi à mettre deux fois le feu à leurs machines. Le dieu de la boue en a embourbé une autre. (...)

    #Notre-Dame-des-Landes #expulsion #bilan #appel #mobilisation #solidarité

  • Les expulsions ont commencé,
    la ZAD appelle à se mobiliser

    https://lavoiedujaguar.net/Les-expulsions-ont-commence-la-ZAD-appelle-a-se-mobiliser

    Conjurée des années durant par le mouvement, une nouvelle tentative d’expulsions sur la ZAD de Notre-Dame-des-Landes a commencé. Dès 3 heures du matin, l’opération s’est déployée dans toute sa brutalité : interminables files de fourgons bleu marine, chars blindés, lacrymos, premiers blessés et premières arrestations. Les gendarmes ont annoncé que les journalistes étaient strictement interdits « sur tout le dispositif » et leur ont bloqué l’accès au site. Ils ont affirmé que la prise d’images de presse était prohibée et que les médias devraient se contenter de celles fournies par la gendarmerie.

    Ces expulsions confirment la prétention du gouvernement à rétablir le droit tout en s’asseyant grossièrement dessus. La préfecture n’a même pas daigné laisser la possibilité aux habitants de la ZAD d’avoir accès aux bases minimales du droit au logement, en l’occurrence des procédures nominatives et contradictoires en cas de volonté d’expulsion. Les habitants de la plupart des lieux de la ZAD s’étaient pourtant nommés et identifiés à plusieurs reprises au cours des dernières années. (...)

    #Notre-Dame-des-Landes #expulsions #gendarmerie #mobilisation

  • #Julie_Le_Mazier : « Le mouvement est en train de prendre »
    https://www.mediapart.fr/journal/france/290318/julie-le-mazier-le-mouvement-est-en-train-de-prendre

    Des #Universités sont bloquées à Nantes, Bordeaux, Montpellier, Toulouse ou Paris. Entretien avec Julie Le Mazier, docteure en science politique, qui a observé les mobilisations étudiantes de 2006 et 2010. Elle évoque un mouvement qui manque encore de coordination à l’échelon national.

    #France #Frédérique_Vidal #loi_ORE #Mobilisation #Parcoursup

  • Les mobilisations se poursuivent contre l’entreprise canadienne #Frontera_Energy

    La communauté de #San_Luis_de_Palenque, département du #Casanare, #Colombie, est, depuis janvier, en mobilisation pacifique permanente face aux activités de la compagnie Frontera Energy dans cette région. La mobilisation a fait face à des attaques de l’#ESMAD (anti-émeute).

    Frontera Energy opère le bloc pétrolier #Cubiro (licence 2147, décembre 2005, avec juridiction sur les communes de Merey et Plataneras). Plusieurs journées de #mobilisation ont été menées par la communauté pour que cette entreprise réponde à ses demandes et maintienne ses engagements.

    Voici la liste de demandes adoptées le 2 août 2017 devant les entités pertinentes :

    1. Adaptation et réparation de la route de Merey à Pantanales, ainsi que leurs branchements, avec les œuvres d’art qui y étaient.
    2. Poursuite du pavement de la route Merey.
    3. Augmentation des salaires de la main d’oeuvre de Frontera Energy.
    4. Assigner des gardes de sécurité, gardes de l’environnement et des contrôle des routes, là où les routes sont plus étroites, dans les centres peuplés, les ponts ne pouvant pas soutenir plus d’un véhicule, dans les endroits suivants : Z2, Z3 et où l’entreprise développe ses travaux.
    5. Réparer les dommages et préjudices causés aux fournisseurs locaux.
    6. Appliquer un tarif de prix par véhicule pour les services spéciaux, le transport de fluides internes, les camions et transporteurs d’hydrocarbures.
    7. Reforestation pour compenser les changements à la biodiversité végétale.
    8. Fournir des biens et services (Frontera Energy).
    9. Établissement d’un plan d’action concernant les impacts socioculturels.
    10. Investissements sociaux.
    11. Créer une table de discussion pour parler des problématiques au niveau des droits humains, du travail, des biens et services, et de l’investissement social et environnemental
    12. Remplir les exigences des accords de la table de concertation de mai 2012 entre la communauté, le bloc Cubiro et l’entreprise Petromagdalena

    Le 31 janvier, la communauté est arrivée à un accord avec la compagnie, dans lequel elle s’engageait à ne plus transporter d’#hydrocarbures jusqu’à ce que soient résolus les cinq points de dialogue afin de solutionner cette problématique, selon Ferney Salcedo, porte-parole de la communauté.

    Parmi les points qui se travaillent durant cette table, on retrouve entre autres, la dette concernant les biens et services, depuis 2014, les conditions de travail, le respect de l’environnement, des droits humains et les investissements sociaux, selon le porte-parole Salcedo. Toutes les tables de travail sont actives à l’exception de celle sur l’environnement, puisque des entités comme la ANLA (Agence nationale de licences environnementales) et la #Corporinoquia (une corporation qui applique des politiques environnementales de la région d’Orinoquia*), ne s’y sont pas présentées.
    Dans les derniers jours, malgré les accords, la compagnie a surpris la communauté en faisant pénétrer 15 camions de transport escortés par la police et l’armée, afin de poursuivre les activités extractives. Ceci démontre une fois de plus la complicité des forces de l’ordre avec cette entreprise dans la répression de la communauté.
    Comme il n’est pas inhabituel, l’ESMAD a attaqué les habitant.es qui avaient rétorqué en voyant les véhicules de l’entreprise et l’utilisation de l’ESMAD pour leur sécurité. Par les agressions des forces publiques envers les habitant.es, les véhicules ont réussi à passer par la force, pour continuer les activités de l’entreprise.
    La compagnie s’est donnée comme mission de diviser la communauté, poussant à ce que certains secteurs de la population ne reconnaissent plus les porte-paroles nommés par les personnes de la zone, et imposant comme interlocuteurs des personnes avec qui la compagnie a fait des accords particuliers pour que les mobilisations cessent.

    Malgré ces divisions, la communauté maintient ses exigences. En premier lieu, la communauté demande le respect d’une entente établie en 2012 par laquelle la compagnie s’était engagée à investir 2.500 millions de pesos pour le pavage de la voie tertiaire de la commune El Merey jusqu’au bloc Cubiro (le passage
    des camions défonçant la route*). La communauté attend toujours les dates auxquelles commenceront les travaux...
    D’autre part, les résident.es demandent que soit payée la totalité de la dette pour les biens et services, tels que l’hébergement et la nourriture. C’est non négociable pour la communauté. La compagnie propose de ne payer que la moitié. Cette proposition a été rejetée par la communauté, ce qui a causé des problèmes sur les tables de négociation...

    Une autre des demandes est qu’il n’y ait pas de poursuites judiciaires contre les porte-paroles et les leaders de la mobilisation après la conciliation. Frontera affirme au contraire que, dû aux pertes générées en raison des manifestations, des poursuites seront déposées.
    Face à cette situation, la communauté affirme qu’une fois de plus, il est démontré, qu’en Colombie, les droits des multinationales prévalent, indépendamment des conséquences sur les communautés... Celles-ci se voient contraintes de protester par des actions directes, qui seront par la suite criminalisées malgré que la constitution politique en fasse un droit...

    La communauté de San Luis de Palenque appelle les autorités, en premier lieu l’Agence nationale des hydrocarbures, à être présentes pour aider à résoudre les conflits qui continuent à affecter les habitant.es de la région.

    #résistance #pétrole #énergie

    –-> reçu par email d’un ami colombien

  • À la fac de #Montpellier, le choc après l’agression de plusieurs étudiants
    https://www.mediapart.fr/journal/france/230318/la-fac-de-montpellier-le-choc-apres-l-agression-de-plusieurs-etudiants

    Dans la nuit du jeudi 22 mars, plusieurs étudiants opposés à la sélection à l’université, qui occupaient la faculté de droit de Montpellier, ont été agressés par une dizaine d’hommes cagoulés, en présence du doyen. La ministre de l’enseignement supérieur Frédérique Vidal a annoncé l’ouverture d’une enquête par l’inspection générale. Mediapart a recueilli plusieurs récits de témoins présents.

    #France #Mobilisation #violences

  • Toulouse, Bordeaux, Montpellier : les facs contre la sélection
    https://www.mediapart.fr/journal/france/220318/toulouse-bordeaux-montpellier-les-facs-contre-la-selection

    Plusieurs universités, à Bordeaux, Toulouse ou Montpellier, sont bloquées pour protester contre la loi, définitivement adoptée le 8 mars au terme d’un examen accéléré, d’accès à l’enseignement supérieur. Les étudiant.e.s mobilisé.e.s occupent des bâtiments sur les campus et espèrent obtenir un retrait de la loi portée par la ministre #Frédérique_Vidal.

    #France #blocages_d'universités #loi_ORE #Mobilisation #Nantes #Toulouse_Jean-Jaurès

  • Toulouse, Bordeaux, Montpellier : les universités mobilisées contre la sélection
    https://www.mediapart.fr/journal/france/220318/toulouse-bordeaux-montpellier-les-universites-mobilisees-contre-la-selecti

    Plusieurs universités, à Bordeaux, Toulouse ou Montpellier, sont bloquées pour protester contre la loi, désormais promulguée, d’accès à l’enseignement supérieur. Les étudiant.e.s mobilisé.e.s occupent des bâtiments sur les campus et espèrent obtenir un retrait de la loi portée par la ministre #Frédérique_Vidal.

    #France #blocages_d'universités #loi_ORE #Mobilisation #Nantes #Toulouse_Jean-Jaurès

  • #SNCF : les #syndicats proposent une #grève longue et discontinue
    https://www.mediapart.fr/journal/economie/160318/sncf-les-syndicats-proposent-une-greve-longue-et-discontinue

    À partir du 4 avril, les cheminots devraient être en grève deux jours sur cinq. L’intersyndicale tente de ménager le porte-monnaie de ses troupes, pour durer face au gouvernement, bien décidé à mener au pas de charge la réforme de l’entreprise publique. En interne, les agents de la SNCF devraient être très mobilisés.

    #Economie #CFDT #CGT #Mobilisation #Sud #Unsa

  • #Andrea_Dworkin parle de la liberté d’expression, de l’hétérosexualité, des productions « érotiques » et de son travail d’écriture

    https://tradfem.wordpress.com/2018/03/11/andrea-dworkin-parle-de-la-liberte-dexpression-de-lheterosexualit

    Elisabeth Braeman : Le thème principal de Letters from a War Zone – Writings 1976-1989 est que les femmes n’ont pas de liberté d’expression. Que voulez-vous dire exactement par là ?

    Andrea Dworkin : Eh bien, je pense que ce qui nous empêche de prendre la parole fonctionne à plusieurs niveaux. Il y a le niveau superficiel qui concerne ce qu’il nous faut afficher pour accéder aux médias grand public ; il s’agit d’une conformité complète et totale, pas seulement au plan stylistique, mais en termes de contenu. Vous devez dire ce qui correspond à leur représentation du monde, à ce qu’ils veulent entendre. Si vous ne le faites pas, vous ne pourrez pas publier ; on vous rendra la vie impossible. Cela est vrai partout, pour n’importe quelle personne politique. Mais cela fonctionne d’une manière beaucoup plus impitoyable pour les féministes parce que les hommes considèrent l’analyse féministe comme une contestation sexuelle et l’éprouvent de cette façon : ils ont donc une réaction viscérale et vengeresse envers les formes d’« expression » qu’ils détestent. Ils vivent, selon moi, beaucoup d’écrits féministes radicaux comme s’il s’agissait d’une véritable agression sexuelle à leur endroit ; et comme la plupart d’entre eux ne savent pas ce qu’est une agression sexuelle, ils ont le privilège de réagir de façon aussi exagérée.

    Ensuite, à un niveau plus profond, l’une des choses que j’ai apprises au cours des quinze dernières années, c’est à quel point les femmes sont réduites au silence par des agressions sexuelles. La simple expérience d’être agressée, que ce soit en tant qu’enfant ou en tant qu’adulte, a un impact incroyable sur toute votre façon de percevoir le monde qui vous entoure, de sorte que ou bien vous ne pensez pas pouvoir parler parce que vous avez peur des représailles, ou bien vous n’avez pas suffisamment confiance en votre expérience de la réalité pour oser parler – cela arrive à beaucoup de victimes d’inceste. Ou on vous empêche physiquement de parler – les femmes battues par leur conjoint n’ont aucune liberté de parole. Donc, cela fonctionne à ce niveau.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : https://rancom.wordpress.com/2011/12/30/andrea-dworkin-interview


    #féminisme_radical #activisme #mobilisations #écriture #pornographie #violences_masculines

  • Eloge de la grève
    https://www.lemediatv.fr/articles/eloge-de-la-greve-tribune

    Une fois de plus, une séquence de communication politique s’est ouverte ces derniers jours en France pour dénoncer par avance la prétendue « prise en otages des usagers du train ». Mais on peut aussi ne pas s’abandonner à ce refrain démagogique et se dire que la grève pourrait être un beau moment de respiration, individuelle et collective.

    Ils ont de la chance, les managers de la République. Les gens ordinaires n’ont pas encore ressenti l’intérêt de faire la grève et d’en savourer les fruits. Pourtant, il y aurait de quoi s’offrir de belles journées. Il y aurait de quoi s’offrir à soi-même une belle émotion, libératrice, gentiment subversive, brève et forte. Faire la grève, ce serait, disons-le comme ça, une grande, une belle petite joie, j’en suis sûr. Ne serait-ce que d’un petit point de vue personnel, au ras du quotidien.

    Pensons aux matins d’hiver, dans les grandes villes. Au métro bondé, aux odeurs de cheveux, de déodorant, à l’étouffoir des petites angoisses, de la lassitude résignée des salariés « qui ne sont rien », d’après ce qu’en dit le grand manager des Français. Coincé entre les épaules et les soupirs des inconnus, on se prend à rêver. Et si aujourd’hui, on ne se laissait pas faire ? Et si on n’avait pas à subir les mille servitudes du travail aujourd’hui ? Oui, on se prend à rêver. Et on repense, avec un peu d’anxiété peut-être, mais aussi une jubilation secrète, à nos journées d’école buissonnière.

    Il y a des jours comme ça. Des jours où la farandole des imposteurs, à la télévision, à la radio, au bureau, sur le chantier, exaspère plus que de raison. Des jours où on nous en demande trop, en tout cas plus que ce qu’on est en mesure de donner. Et d’un seul coup, c’est étrange n’est-ce pas ?, le refus, la ruse, le demi-tour nous appellent. Et nous disent : là, vraiment, non. Hier d’accord, demain je ne dis pas. Mais aujourd’hui : non.

    Parfois, ce n’est pas notre faute. Un enfant est malade, la salle de bain du voisin fuit à travers le plafond, la neige encombre les routes, la grippe nous saute à la gorge. Alors on reste à la maison, secrètement libéré, secrètement rebellé contre les agendas partagés, les réunions hebdomadaires, les problèmes en suspens, les directions des ressources humaines, les premiers de cordée.

    La grève au fond, il faudrait l’essayer, pour voir. Allez savoir si perdre un jour de salaire, peut-être même plusieurs, n’en vaudrait pas la peine. Ne serait-ce que pour voir la tête de ceux qui trouvent ça fou, ou qui trouvent ça irresponsable. Payer pour voir, comme un coup de poker dérisoire et drôle.

    Je me prends à songer à la puissance qu’aurait, dans mon beau pays malade, une grève générale faisant s’affaler en une journée tout l’ordre dominant, le gelant soudain, le faisant baisser d’un ton, le contraignant à l’immobilisme absolu, silencieux, fulminant, dans l’incompréhension générale, la stupéfaction et l’anxiété. Quelle panache ! « Mais que veulent-ils ? » se répéterait-on alors partout, sur les plateaux de télévision, dans les cabinets, dans les salles de réunion du Président. Enfin la question serait posée. Et une réponse serait attendue.

    Quelle belle fiction ce serait, quel beau roman d’un jour ! Le lendemain, j’en suis sûr, quelle que soit la réaction du patron, des collègues, des confrères, au moins, avouons-le, on sourirait. Notre journée, notre semaine peut-être, et pourquoi pas notre mois d’école buissonnière, aurait eu le mérite de tout chambouler en silence. De faire peur, sans un geste violent. Et imaginons alors que nous ne soyons pas seul à nous lever le matin, à nous rendre au travail et, plutôt que de mentir pour nous tirer d’affaire, à clamer haut et fort qu’aujourd’hui, on répondra « non » à tous les ordres. Et que la loi nous protège.

    Oui, vraiment, ils ont de la chance, les managers de la République.

    #Grève #SNCF #Privatisation #mobilisation

  • #Miranda_Kiraly et #Meagan_Tyler : Préface de l’ouvrage Freedom Fallacy
    https://tradfem.wordpress.com/2018/02/25/preface-de-louvrage-freedom-fallacy


    L’individualisme est au cœur du féminisme libéral, glorifiant les avantages du « choix » et l’hypothèse que la liberté est à portée de main, ou parfois, qu’elle existe déjà si les femmes choisissent de la revendiquer. Cet individualisme va jusqu’à prétendre – tantôt ouvertement et tantôt furtivement – qu’une égalité substantielle est déjà-là et qu’il ne tient qu’aux femmes d’en réaliser les possibilités. Le féminisme libéral a contribué à recadrer notre libération comme un effort individuel et privé plutôt qu’une lutte qui prend acte des lacunes structurelles des systèmes de pouvoir et de privilège existants, ceux qui continuent à maintenir les femmes opprimées, en tant que classe. Notre libération a ainsi été réduite à une série de déclarations personnelles quant à l’appréciation ou non par les femmes de tels ou tels aspects particuliers de leur personnalité ou de leur vie.

    Ce problème n’est pas nouveau. En 1990, les contributrices à l’ouvrage The Sexual Liberals and the Attacks on Feminism déploraient essentiellement le même problème : que le « féminisme » était passé d’une critique de l’oppression patriarcale – et d’une résistance collective à cet égard – à un modèle libéral individualisé de « libre choix ». Ainsi, Catharine MacKinnon, dans son chapitre intitulé « Liberalism and the Death of Feminism » [Le libéralisme et la mort du féminisme], postulait que le libéralisme est l’antithèse même d’un mouvement de libération des femmes. Comme elle l’indique :

    Là où le féminisme était collectif, le libéralisme est individualiste… Là où le féminisme est ancré socialement et critique, le libéralisme est naturaliste, attribuant l’oppression des femmes à la sexualité naturelle des femmes, la faisant « nôtre ». Là où le féminisme critique les façons dont les femmes ont été socialement déterminées, dans l’espoir de changer cette contrainte, le libéralisme est volontariste, en ce sens qu’il agit comme si nous disposions de choix que nous n’avons pas. Là où le féminisme se base sur la réalité concrète, le libéralisme se base sur un univers idéal, présent seulement dans la tête. Et là où le féminisme est rigoureusement politique, parlant du pouvoir et de son absence, le meilleur qui puisse être tiré de ce nouveau mouvement est une forme diluée de moralisme : ceci est bon, ceci est mauvais, mais sans la moindre analyse du pouvoir et de l’absence de pouvoir.

    Traduction : #Tradfem

    #féminisme_libéral #féminisme_radical #mobilisations

  • Notre-Dame-des-Landes
    Infos pratiques pour la mobilisation
    du 10 février sur la ZAD

    https://lavoiedujaguar.net/Notre-Dame-des-Landes-Infos-pratiques-pour-la-mobilisation-du-10-fev

    Stands : Nous ne pourrons dans les conditions et délais d’organisation actuels fournir des stands pour des tables de presses des divers luttes et comités qui voudraient en avoir pour le 10 février. Il est possible cependant de venir en monter la veille si vous apportez votre propre équipement. Prévenir avant à l’adresse : 10fev18ndlzad@riseup.net

    Programmation musicale (fest-noz / rock / électro) : La programmation définitive des différentes scènes sera disponible sur les sites ZAD et Acipa à partir de vendredi. La programmation bal fest-noz est déjà visible ici

    Parking : Un plan de circulation sera bientôt disponible sur les sites. Merci de l’avoir avec vous. Vu l’ampleur de la mobilisation et les difficultés de circulation auxquelles on peut s’attendre, il sera primordial de garer sur une seule voie, de suivre les indications à ce niveau, ainsi que de penser des covoiturages et trajet possibles en vélo depuis les bourgs alentours. (...)

    #Notre-Dame-des-Landes #10_février #enracinons_l’avenir #mobilisation #Infos_pratiques

  • Notre-Dame-des-Landes
    Sur la ZAD le 10 février 2018 à midi
    Enracinons l’avenir

    https://lavoiedujaguar.net/Notre-Dame-des-Landes-Sur-la-ZAD-le-10-fevrier-2018-a-midi-Enracinon

    Pourquoi converger massivement sur la ZAD le 10 février ?

    Depuis des décennies, les 1 650 hectares de la ZAD sont menacés par un projet d’aéroport climaticide, destructeur de terres nourricières, de zone humides et de liens sociaux. En lieu et place de ce projet, des paysan·ne·s résistant·e·s ont continué de vivre sur leurs terres et de nouveaux·elles habitant·e·s sont arrivé·e·s dans les dix dernières années. Il s’invente sur la ZAD des formes de vie, d’habitats et d’agriculture fondées sur le partage, la rencontre, le soin du vivant et des biens communs.

    Le 9 février, la déclaration d’utilité publique du projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes aura dix ans. Si le gouvernement, à l’issue de la médiation nommée il y a six mois, décide enfin d’abandonner ce projet mortifère, le 9 février marquera la fin officielle de la déclaration d’utilité publique. (...)

    #Notre-Dame-des-Landes #10_février #mobilisation

  • Notre-Dame-des-Landes
    Sur la ZAD le 10 février 2018 à midi
    Enracinons l’avenir

    https://lavoiedujaguar.net/Notre-Dame-des-Landes-Sur-la-ZAD-le-10-fevrier-2018-a-midi-Enracinon

    Pourquoi converger massivement sur la ZAD le 10 février ?

    Depuis des décennies, les 1 650 hectares de la ZAD sont menacés par un projet d’aéroport climaticide, destructeur de terres nourricières, de zone humides et de liens sociaux. En lieu et place de ce projet, des paysan·ne·s résistant·e·s ont continué de vivre sur leurs terres et de nouveaux·elles habitant·e·s sont arrivé·e·s dans les dix dernières années. Il s’invente sur la ZAD des formes de vie, d’habitats et d’agriculture fondées sur le partage, la rencontre, le soin du vivant et des biens communs.

    Le 9 février, la déclaration d’utilité publique du projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes aura dix ans. Si le gouvernement, à l’issue de la médiation nommée il y a six mois, décide enfin d’abandonner ce projet mortifère, le 9 février marquera la fin officielle de la déclaration d’utilité publique. (...)

    #Notre-Dame-des-Landes #10_février #mobilisation

  • Des enseignants s’opposent à la réforme des #universités
    https://www.mediapart.fr/journal/france/221217/des-enseignants-sopposent-la-reforme-des-universites

    Les enseignants sont restés discrets face au projet de #Loi d’accès à l’enseignement supérieur. Seulement, la mise en place d’attendus, ces compétences requises pour les futurs étudiants, divise dans les universités. Certains refusent d’appliquer un texte de loi qui n’est pas encore définitivement voté.

    #France #Frédérique_Vidal #Mobilisation #orientation #Parcoursup

  • « Make Amazon pay » : entretien avec Anton Kramer sur les luttes et la logistique à Leipzig.

    Emblème du rêve capitaliste d’un monde sans crispations ni frictions, #Amazon est l’une des plus grandes firmes existantes. Cet entretien avec Anton Kramer, militant d’une #alliance de #solidarité avec les travailleurs.se.s en lutte au sein de l’entreprise, revient sur le parcours de #mobilisation construit depuis plusieurs années à #Leipzig, dans le nord-est de l’Allemagne. Il éclaire notamment le rôle politique de la #logistique dans les transformations de la production, de l’échange et de la consommation de #marchandises, et indique selon quelles modalités penser aujourd’hui une opposition aux processus #transnationaux parties prenantes de la domination. L’exposition des formes d’action et types d’organisation mis en place souligne l’importance pour des militant.e.s de s’implanter sur un tel lieu de travail et d’y établir des liens durables avec les travailleurs.se.s et les syndicalistes.

    http://www.platenqmil.com/blog/2017/12/20/make-amazon-pay---entretien-avec-anton-kramer-sur-les-luttes-et-la-logis

    #syndicat #syndicalisme #résistances #plateforme

    http://www.platenqmil.com/blog/2017/12/20/make-amazon-pay---entretien-avec-anton-kramer-sur-les-luttes-et-la-logis

  • Pétition unitaire des radios associatives

    Le gouvernement a annoncé en août dernier sa décision de supprimer les #contrats_aidés de type CUI-CAE (130 000 au total).

    Si dans certains secteurs associatifs, ceux qui remplissent les missions que l’Etat actuellement abandonne (santé, poste, éducation notamment) le gouvernement semble reculer, il n’en est pas de même pour le secteur culturel et médiatique.

    L’impact d’une telle mesure signifie, à court terme, la disparition des #radios_associatives dont les salariè.es relèvent pour la quasi-totalité du dispositif des contrats aidés.

    En supprimant brutalement ce dispositif, le gouvernement affirme de facto sa volonté de faire taire le principal secteur non commercial des médias hexagonaux et nous savons que d’autres mesures restrictives (FSER…) pourraient suivre celle-ci. C’est donc la survie des médias associatifs et non commerciaux, dont les #radios_libres sont un secteur emblématique et historique, qui est en jeu aujourd’hui.

    De ce fait, nous appelons tous les acteurs du secteur à la #mobilisation_générale, dont la signature de ce texte n’est qu’une première étape.

    Liste des 49 premières radios associatives signataires au 3 novembre 2017 : http://www.rfpp.net/spip.php?article617

    Cet automne 2017 est bien morose pour le secteur associatif en France, et les « radios privées non commerciales » ne font pas exception. Certaines déjà tiraient la langue : ces derniers mois, à mesure que des collectivités locales se désengageaient de leur financement, on a vu défiler les appels au secours. Avec la suspension des contrats aidés par le gouvernement cet été, et la dotation probablement très insuffisante du Fonds de Soutien à l’Expression Radiophonique (FSER) en 2018, des radios risquent de mettre la clé sous la porte. Une situation gravissime qui fragilise plus d’un millier de personnes déjà précaires, accentue l’atomisation de la société et atteint à la liberté d’expression.

    http://syntone.fr/radios-associatives-peril-en-la-demeure/#note-2
    http://syntone.fr/tag/radios-libres
    source : @syntone

  • La lutte d’ensemble du monde du travail est une nécessité | #éditorial de #LO
    https://www.lutte-ouvriere.org/editoriaux/la-lutte-densemble-du-monde-du-travail-est-une-necessite-97639.html #lutte_de_classe #ordonnances #regression_sociale #macron

    Extrait :

    Depuis le mois de septembre, il y a eu des journées d’action où le monde du travail a été appelé à faire entendre sa protestation. À chaque fois, il y a eu des grèves et des manifestations. En plus de ces journées, plusieurs catégories de travailleurs se sont mobilisées contre cette politique gouvernementale : ceux de la Fonction publique, les routiers, les dockers et d’autres encore. Le gouvernement a dû concéder aux routiers puis aux dockers que ses ordonnances ne s’appliqueront pas à eux. Leurs conventions collectives resteront la base de leurs contrats de travail.

    Cela n’empêche pas le grand #patronat, le gouvernement et les médias qui relaient leur point de vue de ricaner sur le fait qu’il n’y a pas eu de #mobilisation_ouvrière d’ampleur capable de leur faire vraiment peur. Ils peuvent rire, mais tôt ou tard, une de leurs provocations, une des plus marginales peut-être, allumera la mèche de l’explosion sociale.

    Leur « ouf » de soulagement après chaque journée d’action syndicale montre qu’ils craignent la réaction ouvrière. C’est cette crainte qui est la cause, dans toutes les entreprises, des mesures répressives et vexatoires qui visent à intimider les travailleurs. Le patronat voudrait casser ceux qui relèvent la tête car il sait que l’aggravation de l’#exploitation peut provoquer des révoltes sociales.

    Le grand patronat et le gouvernement voudraient que la classe ouvrière soit à leurs pieds, obéissante, matée. Car ils savent que collectivement elle représente une force immense qui peut mettre en échec tous leurs projets. Pour l’instant, notre force collective ne s’est pas réellement manifestée et nos adversaires le savent. Il ne s’agit pas d’être optimiste ou pessimiste en se demandant quand viendra une réaction générale du camp des travailleurs. Ce genre de mouvement surprend tout le monde quand il surgit, à commencer par ceux qui se révoltent.

    La moindre réaction collective à l’échelle d’une entreprise, les petits débrayages ou les journées d’action, toutes ces mobilisations font partie d’un combat général entre le camp des travailleurs et celui de la bourgeoisie. Quand la nécessité d’unir nos forces s’imposera, nous ferons reculer nos ennemis bien au-delà de ce qui peut apparaître possible aujourd’hui.

  • De nouvelles terres pour de nouveaux projets
    sur la ZAD de Notre-Dame-des-Landes

    http://lavoiedujaguar.net/De-nouvelles-terres-pour-de

    Samedi 21 octobre, rendez-vous fourche en main à 10 heures sur la ZAD

    Depuis la victoire face à l’opération César en 2013, le mouvement a mis en culture plus de deux cents hectares de terres sur la ZAD. Il s’agissait à chaque fois de terres reprises à celles gérées par AGO-Vinci et destinées par cette multinationale à être englouties sous le béton. S’y sont développées une grande diversité d’activités paysannes (céréales, légumineuses, maraîchages, plantes médicinales, verger, jardins, apiculture, élevage de moutons, vaches, poules), avec leurs espaces de transformation (boulangeries, meunerie, conserverie...) et de redistribution (marché à prix libre pour les habitant·e·s de la ZAD et des voisin·e·s des alentours, soutien à des projets de cantines, migrant·e·s, piquets de grève et autres luttes).

    Sur la ZAD, ces expériences paysannes sont étroitement entremêlées avec les pratiques d’autonomie sur des questions de construction, d’habitat, de soin, de fête...

    #ZAD #Notre-Dame-des-Landes #reprise_de_terres #mobilisation #discussion