#Carte des #mobilisations pour le 31 janvier : plus de 255 ! | Solidaires
▻https://solidaires.org/sinformer-et-agir/actualites-et-mobilisations/nationales/carte-des-mobilisations-pour-le-31-janvier
Il y a encore plus de #manifs prévues que le 19…
#Carte des #mobilisations pour le 31 janvier : plus de 255 ! | Solidaires
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Il y a encore plus de #manifs prévues que le 19…
Rente foncière et mixité contre droit à la ville
▻https://metropolitiques.eu/Le-projet-de-renovation-du-quartier-de-la.html
Le projet de rénovation du quartier de la Butte-Rouge, à #Châtenay-Malabry, suscite diverses mobilisations, visant à préserver le patrimoine et la vocation sociale de la #cité-jardin. Azadeh Akrami-Castanon pointe les hésitations de l’État et l’insuffisance des politiques de logement à l’échelle régionale. Le quartier de la Butte-Rouge, cité-jardin située à Châtenay-Malabry (92), comporte environ 4 300 logements « très sociaux ». Ce modèle emblématique de l’urbanisme social de l’entre-deux-guerres est reconnu #Essais
/ cité-jardin, #logement_social, #démolition, #rénovation_urbaine, Châtenay-Malabry
Contre Attaque
▻https://contre-attaque.net/a-propos
Nous existons depuis 2012, d’abord sous le nom de #Nantes_Révoltée et à présent, pour les 10 ans de Nantes Révoltée nous devenons Contre Attaque. Ce nouveau projet est plus ambitieux car nous souhaitons incarner une contre attaque à la fois médiatique, culturelle et politique. Aidez-nous à contre-attaquer, rejoignez nous !
Depuis 10 ans, nous vous proposons une #information indépendante, au service des #mobilisations en cours. Nous avons publié des milliers d’articles, d’enquêtes, de visuels, de photos, d’analyses. Nous avons diffusé des revues, des autocollants et divers outils de façon auto-produite, sans publicité ni subventions.
Nous avons besoin de votre aide pour continuer notre travail, et renforcer ce projet de #média indépendant. En 10 ans, nous avons subi des diffamations, des censures, des poursuites, des menaces de dissolution, mais nous sommes toujours là. C’est grâce à vous que nous avons pu résister.
Vous l’avez remarqué, nous subissons un durcissement #politique et social généralisé, une époque de crises, sur le plan écologique, économique et politique. Les révoltes grondent, les gouvernements sont de plus en plus autoritaires, et les contre-pouvoirs s’effondrent. Jamais les médias dominants n’ont été autant inféodés aux puissants, et rarement les voix discordantes n’ont été si peu audibles. Le mouvement des Gilets Jaunes en est l’exemple. Le développement de médias indépendants puissants est une priorité vitale.
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Paysannes indiennes : une année de lutte intense
Chukki Nanjundaswamy, de Via Campesina, a évoqué ce qui s’est passé après les mobilisations et les protestations des agricultrices et agriculteurs dans le pays
Depuis novembre 2020, les paysannes indiennes se battent pour leurs droits, qui sont constamment menacés par le gouvernement autoritaire d’extrême droite dirigé par le Premier ministre Narendra Modi. Le pays lutte en partenariat avec des multinationales contre le programme de Modi, qui met en danger la vie de nombreux agriculteurs du pays, en particulier des femmes. 80% de la nourriture indienne est produite par des femmes. Elles sont majoritaires dans les champs et les plantations, même si elles ne sont pas officiellement considérées comme des agricultrices. Et ce sont elles qui souffrent le plus du manque de politiques publiques.
▻https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/04/23/paysannes-indiennes-une-annee-de-lutte-intense
Géographies de la colère. #Ronds-points et prés carrés
Dans un contexte de crise économique, de catastrophe climatique, de luttes altermondialistes et démocratiques, la première décennie du XXIe siècle a été le théâtre de contestations sociales marquées par un ancrage spatial des #revendications et des #conflits. #Printemps_arabes, #Gilets_jaunes, #Blacks_Lives_Matter, #MeToo, #marches_pour_le_climat… Les #mobilisations et les #mouvements_sociaux visant à la défense de causes spécifiques s’enchaînent, et la colère semble un puissant dénominateur commun de ces manifestations disparates. Ce numéro de Géographie et cultures ambitionne de questionner les traductions spatiales de ces colères. À la faveur d’un mouvement inédit en France difficile à comprendre et à décrypter avec des grilles classiques des sciences humaines et sociales, les différents articles analysant les logiques spatiales des Gilets jaunes traduisent un besoin de renouvellement des cadres de compréhension : les ronds-points périphériques deviennent des pôles de #luttes et parfois de #violences_policières, la cartographie devient participative en demeurant un outil de combat, le périurbain n’est (toujours) pas une périphérie homogène. Des échos sont clairement identifiables dans d’autres colères issues de l’injustice de traitement : l’accès aux services publics, la violence faite aux femmes, aux Noirs (aux États-Unis). Ce numéro s’inscrit à différentes échelles : très locale quand il s’agit du fonctionnement quotidien d’un rond-point occupé ou des luttes contre les projets éoliens à celle, internationale, des violences terroristes.
▻https://journals.openedition.org/gc/14706
#revue #géographie #géographie_de_la_colère
#climat #marche d’#après
#Cartographie des #mobilisations du 9 mai partout en France - Attac France
▻https://france.attac.org/se-mobiliser/justice-sociale-et-climatique/article/cartographie-des-mobilisations-du-9-mai-partout-en-france
La fabrique européenne de la race (17e-20e siècles)
Dans quelle galère sommes-nous allé•es pointer notre nez en nous lançant dans ces réflexions sur la race ? Complaisance à l’air du temps saturé de références au racisme, à la #racialisation des lectures du social, diront certain•es. Nécessaire effort épistémologique pour contribuer à donner du champ pour penser et déconstruire les représentations qui sous-tendent les violences racistes, pensons-nous.
Moment saturé, on ne peut guère penser mieux… ou pire. Évidemment, nous n’avions pas anticipé l’ampleur des mobilisations contre les #violences_racistes de cet été aux États-Unis, mais nous connaissons leur enracinement dans la longue durée, l’acuité récente des mobilisations, que ce soit « #black_lives_matter » aux États-Unis ou les #mobilisations contre les #violences_policières qui accablent les plus vulnérables en France. L’enracinement aussi des #représentations_racialisées, structurant les fonctionnements sociaux à l’échelle du globe aujourd’hui, d’une façon qui apparaît de plus en plus insupportable en regard des proclamations solennelles d’#égalité_universelle du genre humain. Nous connaissons aussi l’extrême #violence qui cherche à discréditer les #protestations et la #révolte de celles et ceux qui s’expriment comme #minorité victime en tant que telle de #discriminations de races, accusé•es ici de « #terrorisme », là de « #communautarisme », de « #séparatisme », de vouloir dans tous les cas de figure mettre à mal « la » république1. Nous connaissons, associé à cet #antiracisme, l’accusation de #complot dit « #décolonial » ou « postcolonial », qui tente de faire des spécialistes des #colonisations, des #décolonisations et des #rapports_sociaux_racisés des vecteurs de menaces pour l’#unité_nationale, armant le mécontentement des militant•es2. Les propos haineux de celles et ceux qui dénoncent la #haine ne sont plus à lister : chaque jour apporte son lot de jugements aussi méprisants que menaçants. Nous ne donnerons pas de noms. Ils ont suffisamment de porte-voix. Jusqu’à la présidence de la République.
3L’histoire vise à prendre du champ. Elle n’est pas hors sol, ni hors temps, nous savons cela aussi et tout dossier que nous construisons nous rappelle que nous faisons l’histoire d’une histoire.
Chaque dossier d’une revue a aussi son histoire, plus ou moins longue, plus ou moins collective. Dans ce Mot de la rédaction, en septembre 2020, introduction d’un numéro polarisé sur « l’invention de la race », nous nous autorisons un peu d’auto-histoire. Les Cahiers cheminent depuis des années avec le souci de croiser l’analyse des différentes formes de domination et des outils théoriques comme politiques qui permettent leur mise en œuvre. Avant que le terme d’« #intersectionnalité » ne fasse vraiment sa place dans les études historiennes en France, l’#histoire_critique a signifié pour le collectif de rédaction des Cahiers la nécessité d’aborder les questions de l’#exploitation, de la #domination dans toutes leurs dimensions socio-économiques, symboliques, dont celles enracinées dans les appartenances de sexe, de genre, dans les #appartenances_de_race. Une recherche dans les numéros mis en ligne montre que le mot « race » apparaît dans plus d’une centaine de publications des Cahiers depuis 2000, exprimant le travail de #visibilisation de cet invisible de la #pensée_universaliste. Les dossiers ont traité d’esclavage, d’histoire coloniale, d’histoire de l’Afrique, d’histoire des États-Unis, de l’importance aussi des corps comme marqueurs d’identité : de multiples façons, nous avons fait lire une histoire dans laquelle le racisme, plus ou moins construit politiquement, légitimé idéologiquement, est un des moteurs des fonctionnements sociaux3. Pourtant, le terme d’ « intersectionnalité » apparaît peu et tard dans les Cahiers. Pour un concept proposé par Kimberlé Crenshaw dans les années 1990, nous mesurons aujourd’hui les distances réelles entre des cultures historiennes, et plus globalement sociopolitiques, entre monde anglophone et francophone, pour dire vite4. Effet d’écarts réels des fonctionnements sociaux, effets de la rareté des échanges, des voyages, des traductions comme le rappelait Catherine Coquery-Vidrovitch dans un entretien récent à propos des travaux des africanistes5, effet aussi des constructions idéologiques marquées profondément par un contexte de guerre froide, qui mettent à distance la société des États-Unis comme un autre irréductible. Nous mesurons le décalage entre nos usages des concepts et leur élaboration, souvent dans les luttes de 1968 et des années qui ont suivi. Aux États-Unis, mais aussi en France6. Ce n’est pas le lieu d’évoquer la formidable énergie de la pensée des années 1970, mais la créativité conceptuelle de ces années, notamment à travers l’anthropologie et la sociologie, est progressivement réinvestie dans les travaux historiens au fur et à mesure que les origines socioculturelles des historiens et historiennes se diversifient. L’internationalisation de nos références aux Cahiers s’est développée aussi, pas seulement du côté de l’Afrique, mais du chaudron étatsunien aussi. En 2005, nous avons pris l’initiative d’un dossier sur « L’Histoire de #France vue des États-Unis », dans lequel nous avons traduit et publié un auteur, trop rare en français, Tyler Stovall, alors professeur à l’université de Berkeley : bon connaisseur de l’histoire de France, il développait une analyse de l’historiographie française et de son difficile rapport à la race7. Ce regard extérieur, venant des États-Unis et critique de la tradition universaliste française, avait fait discuter. Le présent dossier s’inscrit donc dans un cheminement, qui est aussi celui de la société française, et dans une cohérence. Ce n’était pas un hasard si en 2017, nous avions répondu à l’interpellation des organisateurs des Rendez-vous de l’histoire de Blois, « Eurêka, inventer, découvrir, innover » en proposant une table ronde intitulée « Inventer la race ». Coordonnée par les deux responsables du présent dossier, David Hamelin et Sébastien Jahan, déjà auteurs de dossiers sur la question coloniale, cette table ronde avait fait salle comble, ce qui nous avait d’emblée convaincus de l’utilité de répondre une attente en préparant un dossier spécifique8. Le présent dossier est le fruit d’un travail qui, au cours de trois années, s’est avéré plus complexe que nous ne l’avions envisagé. Le propos a été précisé, se polarisant sur ce que nous avions voulu montrer dès la table-ronde de 2017 : le racisme tel que nous l’entendons aujourd’hui, basé sur des caractéristiques physiologiques, notamment la couleur de l’épiderme, n’a pas toujours existé. Il s’agit bien d’une « #invention », associée à l’expansion des Européens à travers le monde à l’époque moderne, par laquelle ils justifient leur #domination, mais associée aussi à une conception en termes de #développement, de #progrès de l’histoire humaine. Les historien•nes rassemblée•es ici montrent bien comment le racisme est enkysté dans la #modernité, notamment dans le développement des sciences du 19e siècle, et sa passion pour les #classifications. Histoire relativement courte donc, que celle de ce processus de #racialisation qui advient avec la grande idée neuve de l’égalité naturelle des humains. Pensées entées l’une dans l’autre et en même temps immédiatement en conflit, comme en témoignent des écrits dès le 17e siècle et, parmi d’autres actes, les créations des « #sociétés_des_amis_des_noirs » au 18e siècle. Conflit en cours encore aujourd’hui, avec une acuité renouvelée qui doit moins surprendre que la persistance des réalités de l’#inégalité.
5Ce numéro 146 tisse de bien d’autres manières ce socle de notre présent. En proposant une synthèse documentée et ambitieuse des travaux en cours sur les renouvellements du projet social portés pour son temps et pour le nôtre par la révolution de 1848, conçue par Jérôme Lamy. En publiant une défense de l’#écriture_inclusive par Éliane Viennot et la présentation de son inscription dans le long combat des femmes par Héloïse Morel9. En suivant les analyses de la nouveauté des aspirations politiques qui s’expriment dans les « #têtes_de_cortège » étudiées par Hugo Melchior. En rappelant à travers expositions, films, romans de l’actualité, les violences de l’exploitation capitaliste du travail, les répressions féroces des forces socialistes, socialisantes, taxées de communistes en contexte de guerre froide, dans « les Cahiers recommandent ». En retrouvant Jack London et ses si suggestives évocations des appartenances de classes à travers le film « Martin Eden » de Pietro Marcello, et bien d’autres évocations, à travers livres, films, expositions, de ce social agi, modelé, remodelé par les luttes, les contradictions, plus ou moins explicites ou sourdes, plus ou moins violentes, qui font pour nous l’histoire vivante. Nouvelle étape de l’exploration du neuf inépuisable des configurations sociales (de) chaque numéro. Le prochain sera consacré à la fois à la puissance de l’Église catholique et aux normes sexuelles. Le suivant à un retour sur l’histoire du Parti communiste dans les moments où il fut neuf, il y a cent ans. À la suite, dans les méandres de ce social toujours en tension, inépuisable source de distance et de volonté de savoir. Pour tenter ensemble de maîtriser les fantômes du passé.
▻https://journals.openedition.org/chrhc/14393
Bâillonner les #quartiers. Comment le #pouvoir réprime les #mobilisations populaires
Pourquoi les quartiers populaires ne se révoltent-ils pas plus souvent ? Alors qu’ils sont ravagés depuis des décennies par un #urbanisme au rabais, le #chômage de masse et les #humiliations policières, #Julien_Talpin explore les raisons pour lesquelles ces quartiers peinent à asseoir leurs intérêts. Il montre que les entraves aux mobilisations collectives tiennent moins à ce qui serait l’apathie fataliste des habitants qu’aux multiples tactiques répressives déployées par les #pouvoirs_publics.
Les différents chapitres décortiquent les logiques disciplinaires qui, sans avoir même besoin d’être coordonnées, garantissent le maintien du #statu_quo. À l’arrière-plan de la #répression_policière et judiciaire, se déploient quotidiennement le #chantage clientélaire aux subventions, la #disqualification islamophobe des opposants ou les piqures anesthésiantes de la #démocratie_participative.
En documentant la manière dont cette #répression à bas bruit traverse les mobilisations contemporaines, ce livre en dégage la dimension systémique. Il place sous les projecteurs cette trappe à révolte qui fabrique la #domestication_politique, encourage l’#autocensure_collective et suscite la #résignation_individuelle. En livrant les recettes de l’adversaire, il veut contribuer au long chemin des luttes autonomes pour l’#égalité.
▻https://lesetaques.org/2020/01/29/baillonner-les-quartiers
#livre #quartiers_populaires #résistance #révoltes #répression_judiciaire #Julien_Talpin
Contre la gentrification ; convoitises et résistances dans les #quartiers_populaires
C’est à une repolitisation des #questions_urbaines que ce livre, dont le propos est centré sur le devenir des quartiers populaires, aspire à contribuer. Il mobilise en particulier le concept de gentrification, dans la continuité des travaux de la #géographie_radicale.
L’auteur vise à remettre à l’avant-plan la #violence des logiques de gentrification, à contre-courant des usages aseptisés du terme, mais aussi à s’intéresser à ce qui va contre ces logiques, ce qui les contrecarre, les freine ou leur résiste, par des #mobilisations_collectives ou par le maintien d’#usages_populaires de l’#espace, remettant ainsi en question l’apparence inéluctable de la gentrification.
▻https://www.librairie-aufildesmots.com/livre/9782843033094-contre-la-gentrification-convoitises-et-resist
#livre #gentrification #urbanisme #urban_matter #géographie_urbaine
#Mathieu_Van_Criekingen
ping @cede
« La déconsidération des universités par le milieu politique est un élément structurel »
Pour #Mathias_Bernard, président de l’université Clermont Auvergne, la promulgation de la #loi_de_programmation_de_la_recherche (#LPR) est une « #occasion_manquée ». Il revient sur la LPR pour « Libération », mais aussi sur dix ans de politique des universités.
Ça y est. La si polémique loi de programmation de la recherche a été promulguée le jeudi 24 décembre, et publiée ce samedi au journal officiel. Elle lisse sur dix ans une hausse de 5 milliards d’euros du #budget annuel de la recherche et prévoit une hausse des #primes des personnels scientifiques. Mais plusieurs éléments sont critiqués par la communauté universitaire.
L’une des mesures les plus contestée, la pénalisation des #mobilisations_étudiantes, a été retoquée par le Conseil constitutionnel le 21 décembre. Les « sages » ont aussi émis des réserves sur la proposition d’une nouvelle voie de #recrutement_dérogatoire pour les #professeurs, les « #chaires_de_professeurs_juniors », qui permettrait aux présidents d’université de s’immiscer dans l’appréciation des mérites des futurs candidats.
Pour le reste, le texte accentue la #compétition entre les chercheurs et entre les établissements en prolongeant la logique de financement par #appels_à_projets, en vogue depuis plus de dix ans. Président de l’université Clermont Auvergne, Mathias Bernard connaît bien le sujet. Pour Libération, il revient sur ce texte et sur les réformes successives des universités depuis plus de dix ans.
La loi de programmation de la recherche a été promulguée. Quel est votre sentiment sur ce texte ?
C’est une occasion manquée. Quand l’annonce d’une loi de programmation a été faite, en février 2019 par le Premier ministre, je me suis réjoui, comme beaucoup de collègues. Notre secteur a besoin de #stabilité pour se projeter dans le temps long. J’espérais que cette loi permette de rééquilibrer la part des #financements_récurrents par rapport à ceux distribués par appels à projets. Ce n’est pas le cas. Les nouveaux #moyens sont en majorité conditionnés.
C’est problématique. Cette loi n’aborde ni la question des #investissements en #équipements_scientifiques ni celle de l’#emploi. Les seules mesures de #ressources_humaines visent à faciliter le recrutement de #contractuels. C’est une #déception.
Dans quelle mesure la LPR s’inscrit-elle dans le train de #réformes_universitaires depuis dix, quinze ans ?
La LPR est clairement dans la ligne de ce qui se fait depuis le milieu des années 2000 avec la création de l’#Agence_nationale_de_la_recherche [chargée d’animer la politique d’appels à projets, ndlr]. Ce qui est prôné, c’est la différenciation des universités. L’Etat nous demande de mettre en avant « la #signature » de l’établissement. Cela passe par la réponse aux appels à projets nationaux, internationaux, territoriaux… Le nombre de guichets s’est multiplié.
En parallèle de cela, notre #dotation_de_base stagne alors que le nombre d’étudiants augmente. Je ne dis pas qu’il y a quinze ans le système était idéal, mais le point d’équilibre est largement dépassé.
Quelles sont les conséquences pour les établissements ?
C’est d’abord un #coût. Nous avons besoin de recruter des équipes pour suivre ces appels et aider nos chercheurs à y répondre. J’ai plusieurs dizaines de personnes qui travaillent à cela.
Ensuite, c’est un changement dans le #statut des personnes employées. Si ma dotation de base stagne, je ne peux pas recruter de #fonctionnaires. La progression du nombre d’employés des universités augmente uniquement grâce aux contractuels. Là encore, avoir une part de contractuels dans nos personnels n’est pas problématique mais ils sont recrutés pour conduire des missions pérennes.
C’est notamment le cas pour des #contrats_d’enseignants qui, il faut bien le reconnaître, sont payés au lance-pierre.
La stagnation des financements récurrents attribués aux universités n’est-elle pas la conséquence d’une défiance du milieu politique vis-à-vis du monde académique ?
Je dirais une #défiance et une #méconnaissance. Les deux vont de pair. Cela vient d’un système de formation des #élites qui ne les amène jamais à l’université. Ils la connaissent mal et en ont une représentation fantasmée et négative.
Le secteur a dû aborder beaucoup de lois, en 2007, 2013, 2018 et maintenant 2020, et pourtant, aucune n’a reconnu les universités pour ce qu’elles sont, à savoir les opérateurs principaux en matière d’#enseignement_supérieur et de #recherche. Les arbitrages ne nous sont jamais favorables et ce quelle que soit la législature. Les moyens de l’Etat sont dispersés sur une multitude d’opérateurs. Malheureusement, le fait d’avoir une ministre, #Frédérique_Vidal, issue de nos rangs, n’a rien changé au problème de la #déconsidération des universités par le milieu politique qui est un élément structurel.
La #loi_LRU de 2007 promettait l’#autonomie des universités…
Mais cette promesse n’a jamais été tenue. L’autonomie a consisté à déléguer la gestion des mécontentements. S’est installée une forme de #bureaucratisation qui subordonne le conseil d’administration des universités à d’autres instances, comme les jurys des appels à projets ou l’administration du ministère, qui s’est investie dans une forme de #micro-management.
Vous faites référence à la création par ce gouvernement des #recteurs_académiques_de_région qui sont aux universités ce que le recteur est à l’enseignement scolaire. Comment ce micromanagement s’illustre-t-il ?
Par exemple, pendant la crise sanitaire, les universités ont le droit d’ouvrir des séances de travaux pratiques. Si je décide d’ouvrir un TP d’optique pour 20 étudiants le mardi de 17 heures à 19 heures, je dois obtenir un arrêté du recteur académique à Lyon. Je lui ai, en tout, transmis plusieurs centaines de demandes d’autorisation. C’est de la #bureaucratisation inutile.
De même, dans le cadre de ce que nous appelons le « #dialogue_stratégique_de_gestion » que nous menons avec l’Etat, une petite partie du budget est conditionnée à la manière dont l’université met en œuvre les #politiques_publiques.
Pourquoi n’êtes-vous ni membre de l’#Alliance_des_universités_de_recherche_et_de_formation (#Auref) ni de l’#Udice, qui réunit les dix universités dites « de recherche » de France ?
Je suis contre l’idée d’un système universitaire à #deux_vitesses. Il me semble donc dangereux de l’institutionnaliser à travers des associations. Je suis très attaché aux dimensions de #formation et de recherche des universités. Nous devons concilier une mission de #service_public et une exigence d’#excellence. Le risque avec l’existence de ces deux associations est d’encourager les pouvoirs publics à acter cette division, et à différencier les moyens budgétaires et les outils législatifs attribués aux établissements en fonction de leur appartenance à une organisation ou à une autre.
Cette différenciation pourrait passer, par exemple, par des droits d’inscription différenciés ?
On sent bien que cela va être tenté. Une brèche a été entrouverte par le gouvernement en introduisant un droit d’entrée différencié pour les #étudiants_internationaux. Une mesure qui pourrait profiter économiquement à un petit nombre d’universités, qui ont la notoriété pour justifier des droits plus élevés. Mais elle pourrait vider les autres établissements de leurs étudiants internationaux.
C’est une première tentative qui pourrait être prolongée par une différenciation des #droits_d’entrée pour les étudiants français. Certains présidents pourraient y voir une ressource supplémentaire. Pour ma part, je suis attaché à notre modèle d’un accès le plus ouvert possible à l’enseignement supérieur.
Vos étudiants, justement, comment vont-ils ?
Mal. Si j’en juge par le nombre d’entre eux qui se signalent auprès de notre bureau d’accompagnement psychologique, je dirais qu’il y a beaucoup de souffrances.
Pourtant, dans le plan de #déconfinement du gouvernement, les universités sont les dernières à rouvrir. Comment expliquez-vous cela ?
Cette annonce a suscité beaucoup d’émotion au sein de la communauté. C’est révélateur d’une forme de #déconsidération des universités qui ne rouvrent qu’après les lycées, les classes prépa, les églises…
Le principal problème pour nous, dans cette gestion de crise, c’est le décalage systématique entre les décisions gouvernementales, qui créent de l’attente, et la notification précise de leur application. Cela nous met, nous, présidents, en porte-à-faux. Par exemple, il y a eu des annonces sur le recrutement de tuteurs pour accompagner les étudiants en difficulté en janvier, mais nous n’avons reçu ni les budgets ni les modalités avant les congés de fin d’année. De même, l’Etat s’est engagé à soutenir la prolongation des contrats doctoraux décalés par le Covid-19. Nous avons fait les avances dès septembre, mais les crédits ne sont arrivés qu’en toute fin d’année.
▻https://www.liberation.fr/france/2020/12/26/la-deconsideration-des-universites-par-le-milieu-politique-est-un-element
#université #ESR #France #LPPR
Métaliste sur la LPPR :
►https://seenthis.net/messages/820330
#Gretel_Morales : Les Mexicaines appellent à une grève nationale le 9 mars après une série de féminicides extrêmement violents.
►https://tradfem.wordpress.com/2020/02/24/des-mexicaines-appellent-a-une-greve-nationale-apres-une-serie-de
Des militantes féministes, des utilisatrices de réseaux sociaux et des Mexicaines en général appellent à une grève nationale le 9 mars, au lendemain de la Journée internationale des luttes de femmes, commémorée le 8 mars.
Le 9 mars, les Mexicaines se proposent de ne pas se présenter au travail, de ne pas aller à l’école, de ne pas y emmener leurs filles et de ne rien acheter. Elles invitent également les hommes à agir en alliés et à appuyer les femmes cette journée-là.
Leur objectif est de rendre visible le rôle des femmes dans la société mexicaine et de poser un geste radical contre le féminicide, la misogynie et l’inégalité.
La Journée internationale des luttes de femmes est endossée par les Nations Unies depuis 1975, mais le mouvement féministe la célèbre depuis le début des années 1900. Cette date a été établie dans un effort de promotion des droits des femmes, en particulier le droit de vote.
Cette date constitue maintenant une opportunité importante de promotion des enjeux et de droits des femmes, particulièrement dans les pays émergents comme le Mexique.
Traduction : #Tradfem
Version originale : ▻https://www.eluniversal.com.mx/english/mexican-women-call-national-strike-after-series-brutal-femicides
#violences_masculines #Mexique #mobilisations_féministes
Chili, la crise sociale est aussi environnementale - Noria
▻https://www.noria-research.com/fr/chili-la-crise-sociale
Les habitants de la commune de #Til_Til au #Chili vivent au milieu d’#exploitations_industrielles hautement polluantes : #déchets_toxiques, #sécheresse, poussières, #pollution de l’#eau. Cette situation n’est pas un cas isolé, elle est symptomatique d’un modèle de développement basé sur l’exploitation des ressources naturelles mis en œuvre pendant la #dictature et consolidé lors du retour du pays à la démocratie. Cette enquête explore l’impact environnemental et social de ces orientations économiques et de ces choix de #développement. A travers l’expérience des habitants de Til Til l’enquête rend compte des difficultés de se mobiliser et de mener des actions en #justice dans un contexte où l’#injustice_environnementale s’articule avec une #crise_sociale. Cette analyse propose ainsi un éclairage pour appréhender les récentes #mobilisations sociales au Chili.
#Rajvi_Desai : Inquilab zindabad !!! À Shaheen Bagh, les femmes musulmanes redéfinissent le travail de soins comme une forme de résistance
▻https://tradfem.wordpress.com/2020/01/14/inquilab-zindabad%e2%80%89-a-shaheen-bagh-les-femmes-musulmanes-r
Dans une rue silencieuse et vide de Delhi, à cheval sur la frontière entre la capitale et sa banlieue de Noida, au-delà de nombreuses barricades de police et dans une foule de petites ruelles sinueuses, se produit un phénomène jamais vu auparavant dans la société indienne. Derrière un mur d’hommes presque impénétrable, des milliers de femmes musulmanes, aussi âgées que 82 ans, sont assises sous une tente de fortune, souvent avec leurs enfants sur les genoux, un œil sur un bambin errant et l’autre vers une scène sur laquelle des militantes lancent des cris de guerre appelant à une révolution imminente. Elles sont assises en signe de protestation, la plupart sept jours par semaine, 24 heures sur 24, parce que le gouvernement dirigé par le Bharatiya Janata Party (Parti indien du peuple) les oblige à dormir dans la rue, disent-elles ; parce que c’est leur dernier recours, déplorent-elles ; parce que leurs enfants ont besoin d’elles et parce qu’elles préféreraient mourir plutôt que d’être ailleurs, proclament-elles. Voilà la réalité du quartier Shaheen Bagh.Tout a commencé le 15 décembre 2019, lorsque la police de Delhi a fait irruption dans l’université Jamia Millia Islamia de Delhi et a brutalement agressé les étudiantes et étudiants musulmans qui protestaient pacifiquement contre deux nouvelles initiatives gouvernementales, le Registre national des citoyens (RNC) et la Loi modifiant la Loi sur la citoyenneté (CAA).
Traduction : #Tradfem
Version originale : ▻https://theswaddle.com/in-shaheen-bagh-muslim-women-redefine-carework-as-resistance
#travail_du_care #mobilisations_féministes #Inde
#Mary_Harrington : Les Sud-Coréennes font la grève – et qui peut le leur reprocher ?
▻https://tradfem.wordpress.com/2019/12/10/les-sud-coreennes-font-la-greve-et-qui-peut-le-leur-reprocher
Le South China Morning Post signale qu’en Corée du Sud, un mouvement de plus en plus populaire, celui des « Quatre Non », encourage les femmes à dire « Non » aux fréquentations, au sexe, au mariage et à l’éducation des enfants. Les épouses sud-coréennes, précise l’article, « sont souvent censées travailler, élever des enfants et s’occuper des beaux-parents vieillissants avec peu d’aide de l’État ou de la communauté. »
Pour empirer les choses, une culture dominante de la beauté exerce de fortes pressions sur les femmes pour qu’elles adhèrent à des normes d’élégance et de comportement très rigoureuses. Elles doivent être « passives, enfantines et pétillantes », ainsi qu’attrayantes, pour être désirées. Les mouvement des « Quatre Non » et une autre mobilisation intitulée « Échapper au corset » protestent contre ces contraintes et contre une épidémie croissante d’images tournées par des caméras cachées dans des lieux d’aisance et de pornographie rancunière (revenge porn) diffusée par des ex-partenaires.
L’article indique que le mouvement des « Quatre Nons », s’il gagne du terrain, aggravera une crise démographique déjà sévère : malgré une série croissante de mesures natalistes, le taux de fécondité de la Corée du Sud est déjà de 0,98 enfant par famille, bien en dessous des 2,1 nécessaires pour maintenir une population stable.
Traduction : #Tradfem
Version originale : ▻https://unherd.com/author/mary-harrington
#mobilisations_féministes #Corée_du_sud
#Debbie_Cameron : Nous devons parler du viol.
▻https://tradfem.wordpress.com/2019/11/26/debbie-cameron-nous-devons-parler-du-viol
Par exemple, les enseignants qui avaient abusé de leur position d’autorité ont été très souvent considérés “comme ayant eu des relations sexuelles” avec les élèves adolescentes qu’ils avaient sollicitées ; parfois on disait qu’ils avaient eu “une liaison” ou “une aventure”. Le langage, en d’autres termes, était issu du registre généralement utilisé pour parler de sexe ou de relation amoureuse entre deux adultes consentants – même quand le professeur était un prédateur en série, agressant des élèves n’ayant pas plus de 13 ans, et cela même dans des articles après qu’il ait été condamné.
Pourquoi les comptes-rendus des cas concernant des enfants sont-il si frileux quant à l’usage des termes “viol”, “agression” ou “abus” ? Je me suis alors vraiment demandée si ce n’était pas parce qu’il s’agissait vraiment d’accusations de viol dans la plupart de ces cas (les atteintes contre les mineur.es sont désignées différemment, par exemple comme “relations sexuelles avec enfant”). Mais à la réflexion j’ai conclu que l’accusation n’était pas l’enjeu : l’évitement était plus en rapport avec deux autres facteurs.
L’un d’eux est la réticence à utiliser des mots impliquant la violence dans des cas où l’agresseur a usé de manipulation psychologique et affective plutôt qu’à de force ou de menaces. C’est ainsi que beaucoup d’agresseurs d’enfants opèrent. Dans une émission télévisée récente au cours de laquelle j’ai entendu parler du cas de Larry Nassar, entraineur sportif qui a abusé des centaines de filles pendant une vingtaine d’années, la journaliste Lindsey Smith (qui avec sa collègue Kate Wells a fait un reportage pour la radio publique du Michigan, et a poursuivi avec des récits des survivantes, dans le podcast primé “Believed” [“On vous croit”]), a expliqué que les raisons principales de l’impunité prolongée de Nassar était sa capacité a gagner la confiance à la fois de ses victimes, de leurs parents et de leurs entraineurs.
Traduction : Annick B. (et Yeun L-Y) de Tradfem
Version originale : ▻https://debuk.wordpress.com/2019/10/25/we-need-to-talk-about-rape
#viol #violences_masculines #pédophile #justice #mobilisations_féministes
Kfar Ruman, le chêne du Sud et le sanctuaire révolutionnaire d’octobre : bienvenue dans la diversité
[Je n’arrive pas à bien traduire le titre : كفررمان سنديانة الجنوب وملجأ ثوار تشرين : أهلاً بالتنوع]
▻https://www.legal-agenda.com/article.php?id=6099
La ville de Kafr Rumman, dans le district de Nabatiyeh, a joué un rôle essentiel dans le soulèvement du 17 octobre 2019, en raison de la spécificité politique et culturelle de cette ville unique parmi les villes de la région et de la sensibilisation de ses familles aux affaires politiques à leur courage et à leur expérience des affaires publiques. Depuis le début du soulèvement populaire, la ville a été transformée en un espace de liberté et de sécurité pour tous les habitants de la région, en particulier les habitants de Nabatiyeh, qui ont tiré de son atmosphère beaucoup d’enthousiasme, d’impulsion et d’espoir après avoir été victimes d’actes de violence, de répression et de trahison
(via Google Trad un peu corrigé)
L’article présente des éléments d’histoire intéressants sur la culture du tabac, le syndicalisme et la tradition communiste, les rôles des intellectuels formés en URSS et dans le bloc de l’Est. Les éléments sociologiques sur la période, et les oppositions avec les partis chiites dominants Amal, l’adversaire principal, et le Hezbollah, sont beaucoup plus ténus.
#Liban #gauche @gonzo #protestations #mobilisations
@rumor : Pour le titre, mot-à-mot « le chêne du sud » mais je pense que le titre est une métaphore de la radicalité, en référence à une chanson célèbre du chanteur de la gauche libanaise Khaled el-Haber intitulée Al-Sindiâna al-hamra, « le chêne rouge »...
merci @gonzo . Je met à jour mais cela ne fait pas une traduction élégante...
Les activistes du #Akkar jouent le rôle de protection du consommateur et de contrôle des prix par Faris Abdullah
▻https://www.legal-agenda.com/article.php?id=6103
Anonymat, représailles ciblées et faux comptes : comment des macronistes se sont radicalisés en ligne
▻https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2019/07/06/anonymat-represailles-ciblees-et-faux-comptes-voyage-dans-la-macronie-numeri
La majorité et le chef de l’Etat multiplient les mises en garde contre les fausses informations et les dangers des réseaux sociaux. Dans le monde numérique, des « marcheurs » ont pourtant adopté des méthodes peu en phase avec ces principes.
Groupes privés, partages industrialisés, « cibles » désignées à la « riposte » collective, comptes anonymes démultipliés, faux profils, violence des propos… Depuis l’été 2018 et l’affaire Benalla, certains « marcheurs » qui peuplent les réseaux sociaux ont changé d’attitude : loin de la « bienveillance » préconisée par le chef de l’Etat pendant la campagne présidentielle, une partie de la Macronie numérique s’est durcie et convertie à des méthodes jusqu’alors pratiquées par d’autres acteurs du champ politique, notamment aux extrêmes.
Twitter compte aujourd’hui environ 15 millions de profils actifs en France, bien loin de Facebook qui en aligne plutôt 30 millions. Mais le réseau à l’oiseau bleu (son icône) est celui des « décideurs » et des « influenceurs » : stars, politiciens, journalistes, communicants en ont fait leur canal privilégié, tant pour y diffuser leur actualité que pour s’informer. Ce qui explique sans doute également que les militants de tout bord y soient très actifs, dans l’espoir de « toucher » ces influents et d’obtenir une visibilité.
S’agit-il d’une pratique organisée ? Officiellement, il n’est pas question de lever des armées d’anonymes. Mais la galaxie macroniste est structurée par des dizaines de groupes de messageries privés, appelés « boucles », notamment sur l’application Telegram, très populaire dans la politique française. Un membre de la communication numérique du parti confirme que LRM coordonne les actions grâce à cet outil. « Ces boucles nous donnent les liens de Tweet, posts Facebook, vidéos YouTube à partager en masse », confirme un militant.
À « Qiyadah », l’utopie d’un nouveau #Soudan
▻https://www.cetri.be/A-Qiyadah-l-utopie-d-un-nouveau
Soulevé depuis des mois à travers tout le Soudan, le peuple réclame la fin du pouvoir militaire et la transition vers un pouvoir civil. À Khartoum même, au cœur de la capitale, des milliers de personnes s’organisent, discutent, se mobilisent pour atteindre cet objectif. Mais les forces de la contre-révolution s’organisent. Leurs pieds battent l’asphalte encore chaud et la poussière. Leur menton embrasse le ciel. C’est une bien belle parade militaire. Sauf que les pieds sont chaussés de tongs et les (...)
/ #Le_Sud_en_mouvement, Soudan, #Mobilisations_populaires, #Orient_XXI
« Ni le Ramadhan ni Gaïd Salah n’arrêteront la mobilisation du peuple »
▻https://www.cetri.be/Ni-le-Ramadhan-ni-Gaid-Salah-n
Il ne reste plus rien à dire, vu que tout est décidé par le chef d’état-major, Gaïd Salah. Désormais, penser à une autre feuille de route de « sortie de crise », comme il décrit lui-même la situation politique actuelle, en dehors de la sienne est considéré comme un acte de « trahison », lit-on dans l’article de l’APS qui reprend l’éditorial paru mercredi dans le dernier numéro de la revue El Djeïch. Le plan de ces derniers, qualifiés par Gaïd de « revanchards », est décrit comme de « vils desseins afin de mettre la (...)
/ #Le_Sud_en_mouvement, #Algérie, #El_Watan, #A_l'Encontre, Mobilisations (...)
#Algérie. Sauvegarder la Constitution face à la mobilisation populaire ?
▻https://www.cetri.be/Algerie-Sauvegarder-la
Pression populaire croissante et impasse constitutionnelle aiguë. Au terme de sept vendredis d’une mobilisation populaire inédite, le pays tangue entre l’ancien régime à démanteler et le nouvel ordre démocratique auquel aspirent les Algériens. L’après-Bouteflika s’avère difficile à gérer pour les rescapés de son règne. Il est tout aussi compliqué pour les acteurs politiques de l’opposition. C’est dans ce climat extrêmement tendu que le congrès du Parlement est convoqué aujourd’hui pour acter la vacance du (...)
/ #Le_Sud_en_mouvement, Algérie, #Mobilisations_populaires, #El_Watan, #A_l'Encontre
Au #Soudan, la révolte est devenue un état d’esprit
▻https://www.cetri.be/Au-Soudan-la-revolte-est-devenue
Alors que les manifestations au Soudan entrent dans leur quatrième mois et continuent sans faiblir malgré la répression, l’issue politique demeure incertaine. L’opposition reste divisée et le président Omar Al-Bachir est prêt à tout pour se maintenir au pouvoir et éviter d’être traduit devant la Cour pénale internationale. La révolte populaire qui a éclaté de manière spontanée à Atbara dans le nord du Soudan le 19 décembre peut être considérée comme une réaction tardive à la dégradation de la situation (...)
/ #Le_Sud_en_mouvement, Soudan, #Orient_XXI, #Mobilisations_populaires
« On ne sait pas faire du #maintien_de_l_ordre » : des soldats de #Sentinelle s’inquiètent de leur implication dans les prochaines #mobilisations des « gilets jaunes »
▻https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/armee-et-securite/oui-malheureusement-il-risque-d-y-avoir-des-morts-les-militaires-tres-a
Nous, en termes techniques, on lutte contre un ennemi. Et l’ennemi ne peut pas être la population, ce n’est pas possible. C’est la situation dans laquelle on essaie de mettre les militaires aujourd’hui."
Une situation d’autant plus difficile à gérer que beaucoup de soldats éprouveraient une certaine #sympathie à l’égard des « #gilets_jaunes », selon ce cadre de l’armée, qui dénonce une #instrumentalisation politique : « Ils ne savent plus quoi faire, ils ne savent plus comment gérer, ils n’ont pas pris encore la mesure de ce #mouvement. »
[...]
« Là, il y a un #gros_problème, ’on va mettre l’armée et comme ça on va voir ce que ça donne et nous on reste tranquillement où on est’ », poursuit le militaire. « Au niveau des états-majors, ça bouillonne pas mal, les juristes sont dessus pour revoir les règles d’engagement, parce que là aussi, il ne faut pas faire d’erreur. »
L’état-major a bien tenté de rassurer : Non les #soldats ne seront pas en contact direct avec les manifestants. Mais impossible à prédire, tant le parcours des « gilets jaunes » reste imprévisible. Dans ce cas, les troupes pourraient être désengagées ou protégées par les forces de l’ordre. Une réponse bien trop flou, condamnent les #militaires.
via @davduf (twitter)
La population de Gaza conteste la férule du Hamas
▻https://www.cetri.be/La-population-de-Gaza-conteste-la
Des manifestations contre la vie chère dans la bande de Gaza ont été durement réprimées par le Hamas. Les réseaux sociaux se mobilisent contre l’autorité des islamistes. Le Hamas à Gaza agit-il comme n’importe quel régime arabe, c’est-à-dire de manière dictatoriale ? Une bonne partie de la population palestinienne de ce minuscule territoire – 2 millions de personnes sur 365 km² – paraît bien le penser. La répression de quatre journées consécutives de protestations populaires la semaine dernière est venue (...)
/ #Le_Sud_en_mouvement, #Palestine, #Israël, #Mobilisations_populaires, #Le_Soir
#Algérie : Ne les laissez pas voler votre victoire !
▻https://www.cetri.be/Algerie-Ne-les-laissez-pas-voler
Appel de Djamila Bouhired, icône de la révolution algérienne, qui appelle la jeunesse algérienne à rester mobiliser et surtout à veiller est-ce qu’il ne « se laisse pas voler sa victoire ». « Ne les laissez pas voler votre victoire ! », a-t-elle averti dans une lettre qu’elle leur a adressée ce mercredi. Héroïne d’hier et d’aujourd’hui ? Djamila Bouhired descend chaque vendredi dans la rue pour prendre part aux gigantesques mobilisations populaire contre le régime politique et vigoureusement opposée à (...)
/ #Le_Sud_en_mouvement, Algérie, #Mobilisations_populaires, #El_Watan