• Coronavirus: India reopens to foreign tourists after 20-month ban; | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/asia/australasia/article/3156062/coronavirus-maori-tribe-tells-new-zealand-anti-vaxxers-stop

    Coronavirus: India reopens to foreign tourists after 20-month ban;
    After halting tourist visas in March last year, India is now allowing quarantine-free entry to fully jabbed visitors from 99 reciprocating countriesIndia reopened its borders to mass foreign tourism, ending a 20-month clampdown as coronavirus infections across the country remain low and vaccination rates rise.After halting tourist visas in March last year, India is now allowing quarantine-free entry to fully inoculated travellers from 99 reciprocating countries. The government only requires such tourists to monitor their health for 14 days after arrival.Since last month tourists on chartered flights were already being granted entry and Indian authorities expanded that to arrivals on commercial flights on Monday.
    Many Indians have already been flocking to domestic tourist hotspots in recent weeks, such as the western coastal state of Goa and the mountainous north, as a deadly second Covid-19 wave faded out after triggering peak infection rates of more than 400,000 cases a day in early May.
    Families also gathered together this month to celebrate Diwali, the country’s largest festival, with new cases staying well below 15,000 a day.India’s immunisation campaign has also gathered pace, with more than a billion vaccine doses administered, and antibody surveys suggest that most Indians have already been exposed to Covid-19.While national infection levels have in recent weeks touched lows last seen earlier in the year, there are concerns that the easing of curbs risks a complacency similar to when India experienced an ebb between its two major waves.
    The lowering of restrictions places the travel industry “in a very good position,” Rajni Hasija, director of tourism and marketing at the Indian Railway Catering & Tourism Corp Ltd., said on a post-earnings call earlier this month. However, she added a note of caution. “The risk of the third wave is still not completely behind.”

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  • La mobilité résidentielle des familles freinée par le Covid-19
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/05/27/la-mobilite-residentielle-des-familles-freinee-par-le-covid-19_6081670_3224.

    La mobilité résidentielle des familles freinée par le Covid-19. Les parents d’élèves scolarisés au primaire, au collège et en classe de 2de ont moins déménagé de commune en commune que les années précédentes, bien que cette tendance reste à confirmer à la rentrée 2021.« Si seulement on pouvait partir… » Combien de parents d’élèves, depuis le début de la crise sanitaire, et à chaque annonce d’une classe qui ferme – 5 110 recensées par le ministère de l’éducation, vendredi 21 mai, date du dernier bilan officiel –, ont formulé ce souhait ? Rêvé de s’échapper du domicile familial, de « couper » avec la pression de l’école à la maison, pour prendre la clé des champs ou, simplement, pour déménager dans « plus grand » ?
    En rendant publique, ce jeudi 27 mai, une photographie de la mobilité des familles – la première du genre –, le service statistique du ministère de l’éducation (la « DEPP », dans le jargon de l’école) apporte des éléments de réponse. A l’opposé d’un sauve-qui-peut, la mobilité résidentielle des parents d’enfants scolarisés au primaire, au collège et en classe de 2de – les statisticiens du ministère ont laissé de côté le niveau supérieur du lycée – a diminué durant les premiers mois de la crise sanitaire.Ainsi, à la rentrée 2020, 5 % des écoliers et 6,4 % des collégiens et des élèves de 2de ont changé de commune de résidence par rapport à septembre 2019. C’est presque 1 point de moins qu’un an plus tôt pour les écoliers : entre 2018 et 2019, le changement de lieu de résidence avait concerné 5,9 % des élèves du premier degré et 6,7 % des élèves scolarisés au collège ou en 2de.
    Avant de parler de « tendance », mieux vaut attendre les chiffres de la rentrée 2021, prévient Fabienne Rosenwald, directrice de la DEPP. « Les deux années scolaires sur lesquelles nous avons pu enquêter n’embrassent qu’une partie – la toute première – de la crise sanitaire », explique-t-elle. En septembre 2020, l’école française sort à peine de son premier confinement ; la deuxième vague épidémique est devant elle. « Sans doute que de nombreux foyers n’ont pas encore, à cette date, concrétisé leurs projets ou qu’ils temporisent, vu le contexte incertain, souligne l’experte. Difficile de se projeter quand on mesure mal l’impact de la crise sur l’emploi et sur l’offre immobilière. »Sans surprise, cette mobilité en recul concerne moins les enfants des familles aisées que ceux des catégories sociales moyennes (- 0,2 point) ou défavorisées (- 0,6 point), et ce à tous les niveaux d’enseignement (hormis la 2de). Ce sont ces mêmes enfants qui, lors d’enquêtes qualitatives menées par le ministère de l’éducation au sortir du premier confinement (mars-mai 2020), signalaient avoir le plus manqué d’espace pour étudier, et le plus manqué d’accompagnement ; « bref, le plus manqué d’école », souligne Mme Rosenwald.Cette baisse de la mobilité est jugée d’autant plus « significative » par les statisticiens que les publics scolaires dits fragiles sont, dans un contexte ordinaire, ceux qui se déplacent le plus d’une année sur l’autre, « parce que leurs parents sont plus souvent locataires, parce qu’ils déménagent dès qu’ils le peuvent, quand ils ne sont pas ballottés d’un lieu à l’autre, d’un emploi à l’autre », relève-t-on rue de Grenelle.
    Pour le reste, les caractéristiques des mobilités entre les deux années scolaires étudiées n’ont pas – ou peu – varié. Elles s’intensifient en début de cycle, en CP, 6e et 2de, c’est-à-dire à l’entrée dans un nouvel établissement. On savait que le passage au collège coïncidait, souvent, avec un déménagement. La DEPP le prouve statistiquement : la mobilité de commune à commune a concerné 9,4 % des élèves de 6e, à la rentrée 2020 comme à celle de 2019, pour diminuer en deçà de 6 % en classe de 5e, 4e et 3e. « La fin du premier degré et le début d’un autre cycle, la volonté de se rapprocher du collège de son enfant, mais aussi des stratégies d’évitement scolaire sont autant de raisons motivant les parents à changer de domicile à la fin de l’école élémentaire », peut-on lire dans la note d’analyse qui accompagne la diffusion de cette étude de la DEPP.
    Pas de révolution, pour autant, dans la vie de l’enfant : lorsqu’elles changent de commune de résidence, les familles restent le plus souvent dans un rayon relativement proche. Dans plus de deux cas sur trois, l’ancienne et la nouvelle adresse se situent dans le même département. Autre trait commun aux deux rentrées : les mobilités s’effectuent dans la grande majorité des cas entre zones urbaines – de ville à ville –, et sans changement d’environnement (autrement dit, dans un environnement de densité équivalente pour l’enfant).Les familles qui ont quitté la ville, en mars 2020, pour se confiner à la campagne, semblent toutes ou presque revenues à la « case départ » pour la rentrée des classes. Signe que l’école rurale n’exerce pas – ou pas à elle seule – d’attrait particulier. En tout cas pas dans un calendrier aussi restreint : la DEPP n’exclut pas, à ce stade, que les cartes aient pu être rebattues à la rentrée 2021.

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