• 8h30, je sors du RER sur le parvis de la Gare du nord après avoir croisé des enfants crasseux et leurs parents assis par terre qui ont surement passés la nuit dans la gare à se geler et demandent quelques sous pour manger. Maintenant, certains prennent le soleil du matin sur le trottoir, un carton aplatit sous leurs fesses comme unique coussin. Et puis, il y a foule, ça se bouscule à la sortie, et on ne peut pas rater ce truc dehors … ça me saute à la gueule comme une insulte. Voila l’archétype du promoteur immobilier Haussmanien, destructeur du petit peuple de Paris, militaire de la ville qui à coups de bulldozer impose l’ordre industriel. Voila l’insulte close à tous ceux qui n’ont pas de logis, à ceux qui espèrent ne pas mourir de misère la nuit prochaine, tout cela dans une misérable représentation réaliste de décor théatral. A peine sorti de votre voyage, vous êtes censé plonger dans l’ambiance du tourisme de pacotille des villages français miniaturisé, cette grosse beauferie chiante digne du Reader’s digest pour vous inculquer le minima de culture contrôlée en 1/2 heure avec en premier lieu le Paris des riches radins. Et ici c’est censé être drôle parce que ça fondrait ? c’est juste indigne.


    COP 21 « Maison Fond » de Leandro Erlich sur le parvis de la Gare du Nord
    http://www.gares-sncf.com/fr/gare/frpno/paris-nord/actualite/11310/maison-fond-leandro-erlich-parvis-gare-du-nord

    #Leandro_Erlich #art_contemporain #môcheté #insulte_contemporaine #art_apolitique #habitat #logement


    • Une préfecture de région qui pète plus haut que son cul !

      UN #ELEPHANT BLANC * sur la place Sainte-Anne .
      Une analyse des enjeux économiques du Centre des Congrès d’Affaires au couvent des Jacobins.

      C’est une de ces idées reçues volontiers défendues et martelées par les dirigeants politiques et les #élus-locaux : les grands projets urbains créent de l’emploi. Ils seraient même la recette #miracle pour relancer la #croissance et réduire le #chômage, et par là même, obtenir le consentement des populations déstabilisées par la #précarité.

      Les exemples de ce chantage à l’emploi, qui fait fi des préoccupations sociales et écologiques, sont multiples. Les campagnes des #lobbys qui voudraient un aéroport à Notre Dame des Landes en sont une l’illustration évidente. A #Rennes, les exemples ne manquent pas non plus du Centre des Congrès d’Affaires au quartier d’affaires #EuroRennes (« EuroRennes, un potentiel de 7000 emplois » ! ), en passant par le centre commercial Rive Ouest à Pacé censé permettre "la création de 300 emplois directs ».

      La captation de l’argent public par des grands #groupes-privés serait donc bonne pour l’emploi ? L’analyse des données économiques du Centre des Congrès d’Affaires de la place Sainte-Anne démonte l’imposture. Le collectif Place à défendre http://place-a-defendre.blogspot.fr démontre que loin de créer des emplois, les transformations en cours dans le quartier Sainte-Anne détruisent directement et indirectement de l’emploi stable à la fois dans le secteur marchand et dans le secteur public. L’analyse économique met alors à jour les véritables enjeux de l’opération conduite à l’emplacement du couvent des Jacobins pour le plus grand profit de la firme #Vinci et des #promoteurs qui font main basse sur la ville.

      * Un éléphant blanc est une réalisation d’envergure et prestigieuse,souvent d’initiative publique, mais qui s’avère souvent plus coûteuse que bénéfique, et dont l’exploitation ou l’entretien devient un fardeau financier.
      http://www.rennes-congres.fr

    • http://laboratoireurbanismeinsurrectionnel.blogspot.fr/2012/12/paris-haussmann-revolution.html

      Dès sa nomination à la préfecture de la Seine, le 23 juin 1853, M. Haussmann se préoccupe de la question du plan d’ensemble de Paris dont le magistral poursuit activement la réalisation, mais jusqu’à l’ancien mur d’octroi seulement. Le préfet ne songe pas alors le moins du monde à la zone immense que Paris doit absorber bientôt. Il Continue le prolongement de la rue de Rivoli ; il commence en 1854 le boulevard depuis décoré du nom de Sébastopol, puis d’autres trouées ici, là, partout dans l’ancien Paris. 57 rues ou passages sont supprimés, 2,227 maisons jetées par terre et plus de 25,000 habitants, presque tous ouvriers, contraints d’abandonner à l’instant le centre de la ville, sont repoussés vers les extrémités. Ce déplacement, qui suivit la progression des travaux dans le centre de Paris, fut une émigration forcée, comme on va le voir.

      @reka, merci de ton merci Je suis très énervée contre les artistes non seulement incapables de questionner le politique (Le « que faisons nous là ensemble ? ») mais également l’#histoire, semblant préoccupés en premier lieu de diffuser leur imagerie de #carte_postale prépensée.

      #prêt_à_penser

  • Comment le groupe Total va financer la réforme de l’Éducation nationale
    http://www.bastamag.net/article3107.html

    A court d’argent et d’idées, le gouvernement a signé un accord avec le groupe #Total, qui s’engage à verser plusieurs millions d’euros pour soutenir la réforme des rythmes scolaires, concoctée par le ministre de l’Education nationale. L’entreprise soutient ainsi les associations, qui prendront le relai lorsque les enfants ne seront plus en classe. Les municipalités auront-elles recours elles aussi au mécénat d’entreprises pour financer leurs politiques éducatives ? Promu grand mécène d’État, Total semble en tout cas bien décidé à s’impliquer dans les politiques à destination de la jeunesse. Explications.

    [...]

    Total, promu grand mécène d’État, redore son blason a peu de frais. Car que représentent ces quelques millions pour l’entreprise ? Le salaire de son PDG, Christophe de Margerie, était de 4,9 millions d’euros [6] en 2012. Autant que ce que le groupe versera pour soutenir la réforme de l’ #Éducation_nationale. L’entreprise, qui a réalisé 12,4 milliards d’euros de bénéfice l’an dernier, n’a payé que 300 millions d’euros d’ #impôt sur les sociétés en France en 2012 (et zéro euro en 2011). Et refuse toujours de donner des informations sur ses 685 filiales, y compris celles basées au Panama, aux Bahamas et dans les Bermudes, paradis fiscaux notoires. Peut-être une piste à explorer pour financer la réforme de l’Éducation nationale ? A moins que le gouvernement préfère faire l’aumône auprès des entreprises du CAC 40 plutôt que d’engager une #réforme_fiscale ambitieuse ?

    #Le_changement

    via @rezo