• se souvient que de son temps
    Le monde était en noir et blanc :
    Pas moyen pour les enfants
    De voir la vie sur grand écran.

    Aujourd’hui pour leur malheur
    Même la télé est en couleurs :
    Le sang y coule à toutes heures
    -- la Mort aussi est sans pudeur.

  • La crise sanitaire a-t-elle grippé les #transports_collectifs ?
    https://metropolitiques.eu/La-crise-sanitaire-a-t-elle-grippe-les-transports-collectifs.html

    Comment les réseaux de transports collectifs se sont-ils relevés du choc du confinement ? Dans cet entretien, Annelise Avril et David Henny offrent une analyse croisée des enjeux auxquels sont confrontés les transports collectifs depuis la sortie du confinement en #France et en #Suisse. Dossier : Les #mobilités post-Covid : un monde d’après plus écologique ? En mars 2020, les transports en commun français affichaient une baisse de 90 % de fréquentation, un chiffre équivalent à celui observé dans les #Podcasts

    / mobilité, #Covid-19, transports collectifs, #usagers, #financement, #télétravail, #transition_écologique, Suisse, France, modes de (...)

    #modes_de_vie

  • Les mobilités post-Covid : un monde d’après plus écologique ?
    https://metropolitiques.eu/Les-mobilites-post-Covid-un-monde-d-apres-plus-ecologique.html

    La pandémie de #Covid-19 est venue bousculer les #mobilités sur fond d’exacerbation du #changement_climatique. Les adaptations observées durant la crise sanitaire seront-elles pérennes ? Métropolitiques et le Forum Vies Mobiles ouvrent un dossier commun pour éclairer les mutations de nos mobilités. ▼ Voir le sommaire du dossier ▼ Depuis une vingtaine d’années, les #politiques_publiques affichent des objectifs ambitieux de décarbonation des mobilités, en particulier pour répondre aux problèmes de la #Dossiers

    / mobilité, Covid-19, #transition_écologique, changement climatique, politiques publiques, #modes_de_vie, #pratiques, Grand (...)

    #Grand_angle

  • #Écologie : faut-il contrôler les modes de vies des très #très_riches ?
    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/le-temps-du-debat-d-ete/le-temps-du-debat-du-jeudi-18-aout-2022-3063230

    Quel bilan carbone des 10% les plus riches

    Résumé
    Le #flight_tracking : c’est le nom, en très mauvais français, de ces outils qui permettent de suivre les trajets des jets privés des milliardaires. Mettant en lumière leurs #modes_de_vie déconnectés des #objectifs_climatiques. Alors faut-il inciter la grande bourgeoisie à transformer son mode de vie ?

    avec :
    Emmanuel Combet (Chercheur en sciences sociales, spécialiste des questions sociales et économiques de la transition énergétique, et économiste sénior à l’Ademe), Nicolas Vercken (Directeur des Campagnes et du Plaidoyer d’Oxfam France), Suzanne Vergnolle (Docteure en droit et maître de conférences au CNAM).

  • La (re)localisation du monde

    Et si le monde d’après-Covid était en gestation depuis plusieurs années déjà ? Si le phénomène actuel de #relocalisation ne datait pas de mars 2020, mais plutôt des années 2010 ? C’est la thèse de cet essai original et accessible, qui décrit le monde qui vient et ses acteurs, en s’appuyant sur une riche infographie et cartographie.

    Car notre monde globalisé est en train de s’éteindre au profit d’un monde localisé, suscité par trois révolutions. La première est industrielle : la robotique et le numérique sont entrés dans nos usines, les rendant capables de produire à la demande et à des coûts similaires à ceux des pays émergents. La deuxième est énergétique : l’essor exponentiel des renouvelables multiplie les sources locales d’énergie. La troisième concerne les #ressources : de plus en plus réemployées, elles offrent des matières premières de #proximité.

    Ce monde plus durable, fondé sur des grandes aires de production régionales, redessine les rapports de force économiques et géopolitiques, faisant apparaître de nouveaux maîtres du jeu. En se basant sur des données économiques internationales et de nombreux entretiens, Cyrille P. Coutansais rend compte de cette fascinante mutation de nos #systèmes_productifs, de nos #modes_de_vie et de #consommation.

    https://www.youtube.com/watch?time_continue=35&v=kINvJ2i9j7E&feature=emb_logo

    https://www.cnrseditions.fr/catalogue/relations-internationales/la-relocalisation-du-monde

    #relocalisation #globalisation #mondialisation
    #livre #géographie #ressources_pédagogiques

  • La « ville de demain » : vers une « déspécialisation » des bâtiments pour s’adapter aux nouveaux modes de vie ?
    https://www.banquedesterritoires.fr/la-ville-de-demain-vers-une-despecialisation-des-batiments-pour

    La crise du Covid-19 est venue accélérer les changements en cours dans les #modes_de_vie et de travail, avec l’essor du #télétravail, des #espaces_partagés... Lors de la quatrième table-ronde « Travailler, se déplacer, consommer, habiter », organisée le 21 septembre 2021 dans le cadre de la réflexion « Habiter la France de demain », sociologues, architectes, acteurs du bâtiment, partenaires publics et privés, ont esquissé les évolutions nécessaires pour s’adapter à ces mutations profondes. L’un des leitmotiv : la « #déspécialisation » des bâtiments.

    #urbanisme

  • France attacks religion secularism radicalism blasphemy
    –-> article retiré:


    https://www.politico.eu/article/france-attacks-religion-secularism-radicalism-blasphemy-islam

    –—

    Copié ici:

    Another string of jihadist attacks has shaken France. The most recent, at a church in Nice, left three people dead, only two weeks after a teacher was beheaded on the outskirts of Paris after he displayed cartoons of the prophet Mohammed in his classroom.

    Why is France targeted, over and over again, by violent extremists? Germany, England, Italy and even Denmark — where cartoons of controversial Mohammed were first published — have not seen comparable violence.

    The reason is simple: France’s extreme form of secularism and its embrace of blasphemy, which has fueled radicalism among a marginalized minority.

    Specifically, the latest round of violence follows the decision earlier this month by the satirical newspaper Charlie Hebdo to mark the beginning of a trial over a murderous attack on its newsroom in 2015 by republishing the blasphemous cartoons of Mohammed that prompted the original assault.

    This duo — radical secularism and religious radicalism — have been engaged in a deadly dance ever since.

    Traditionally, French secularism requires the state to be neutral and calls for respect for religions in the public space, in order to avoid the rise of religious intolerance.

    In modern times, however, it has become something far more extreme. The moderate secularism that prevailed as recently as the 1970s has been replaced with something more like a civil religion.

    It’s a belief system that has its own priests (government ministers), its pontiff (the president of the republic), its acolytes (intellectuals) and its heretics (anyone who calls for a less antagonistic attitude toward Islam is rejected and branded an “Islamo-leftist”).

    One of the defining features of this new secularism is the promotion of religious blasphemy — and, in particular, its extreme expression in the form of caricatures like those of Mohammed.

    This embrace was on full display following the murder of the teacher who showed cartoons of Mohammed in his classes, when many French intellectuals came out in praise of blasphemy and defended the government’s unequivocal defense of the right to free expression.

    They should have considered their words more carefully.

    In Western Europe the right to blaspheme is legally recognized. But it is one thing to protect the freedom to blaspheme and another to enthusiastically exhort blasphemy, as is the case in France.

    Blasphemy is a non-argumentative and sarcastic form of free speech. It should be used, at best, with moderation in a country where between 6 percent and 8 percent of the population is Muslim, most of whose parents or grandparents emigrated from French colonies in North Africa.

    Defenders of blasphemy invoke freedom of expression, but what blasphemy does, in fact, is trap France in a vicious cycle of reactivity to jihadist terror that makes it less free and less autonomous.

    The immoderate use of caricatures in name of the right to blaspheme ultimately undermines public debate: It stigmatizes and humiliates even the most moderate or secular Muslims, many of whom do not understand French secularists’ obsessive focus on Islam, the veil, daily prayers or Islamic teachings.

    The result is a harmful cycle: provocation, counter-provocation, and a society’s descent into hell. As French secularism has become radicalized, the number of jihadist attacks in the country has multiplied.

    French secularists claim to be fighting for freedom of expression. As they do so, innocent people are dying, Muslims around the world are rejecting French values and boycotting the country’s products, and French Muslims are facing restrictions on their freedom of expression in the name of thwarting Islamist propaganda.

    France is paying a heavy price for its fundamentalist secularism, both inside and outside its own borders.

    https://www.1news.info/european-news/france-s-dangerous-religion-of-secularism-798875

    #Farhad_Khosrokhavar #terrorisme #religion #sécularisme #blasphème #extrémisme #France #violence #minorité_marginalisée #radicalisme #radicalisation #Charlie_Hebdo #radicalisme_religieux #sécularisme_radical #religion_civile #islamo-gauchisme #caricatures #liberté_d'expression #débat_public #provocation #contre-provocation #sécularisme_fondamentaliste

    ping @karine4 @cede @isskein

    • « On a oublié le rôle de l’#humiliation dans l’Histoire », par #Olivier_Abel

      Pour le philosophe, « en sacralisant les #caricatures, nous sommes devenus incapables de percevoir ce que les Grecs anciens désignaient par le #tragique ».

      Quel rapport entre les crimes abjects des djihadistes, le danger que représentent à certains égards les « réseaux sociaux » pour la démocratie et la civilité, la question de la liberté d’expression et du blasphème, le durcissement quasi-guerrier de la laïcité, les gilets jaunes, les majorités dangereuses qui ont porté Trump ou Erdogan au pouvoir, et qui poussent à nos portes ? Nous ne comprenons pas ce qui nous arrive, ces colères qui montent en miroir sans plus rien chercher à comprendre, nous ne savons et sentons plus ce que nous faisons. Je voudrais proposer ici une hypothèse.

      Nous avons globalement fait fausse route. Le drame des caricatures n’est que la partie visible d’un énorme problème. Nous nous sommes enfoncés dans le #déni de l’humiliation, de son importance, de sa gravité, de son existence même. Nous sommes sensibles aux #violences, comme aux #inégalités, mais insensibles à l’humiliation qui les empoisonne. Comme l’observait le philosophe israélien Avishaï Margalit, nous n’imaginons même pas ce que serait une société dont les institutions (police, préfectures, administrations, prisons, hôpitaux, écoles, etc.) seraient non-humiliantes. Dans l’état actuel de rétrécissement des ressources planétaires, on aura beaucoup de mal à faire une société plus juste, mais pourquoi déjà ne pas essayer une société moins humiliante ?

      Ni quantifiable, ni mesurable

      Il faut dire que l’humiliation est une notion – et une réalité - compliquée. L’#offense est subjective, et dépend au moins autant de ceux qui la reçoivent que de ceux qui l’émettent. Ce qui humiliera l’un laissera l’autre indifférent, et cela dépend même du moment où ça tombe. L’humiliation n’est pas quantifiable, mesurable, comme le sont les coups et blessures. D’où la tentation de dire que là où il n’y a pas de #dommage ni #préjudice il n’y a pas de #tort. Ce n’est pas une affaire de #droit mais seulement de #sentiment ou de #morale personnelle, donc circulez, il n’y a rien à dire.

      Et pourtant… Si les violences s’attaquent au #corps de l’autre, dans ses capacités et sa #vulnérabilité, l’humiliation fait encore pire : elle s’attaque au visage de l’autre, dans son #estime et son #respect_de_soi : elle le fait blanchir ou rougir, et souvent les deux en même temps.

      Car l’humiliation se présente de deux façons, en apparence contradictoires. Par un côté, elle porte atteinte à l’estime de soi, en faisant #honte à l’individu de son expression, de ce qu’il voudrait montrer et faire valoir, elle le rabroue et l’exclut du cercle de ceux qui sont autorisés à parler. Mais, par un autre côté, elle porte atteinte également au #respect et à la #pudeur, en dévoilant ce qui voulait se cacher, en forçant l’individu à montrer ce qui constitue sa réserve, en le surexposant au #regard_public, en lui interdisant de se retirer.

      L’humiliation s’attaque au sujet parlant. Les humains ne se nourrissent pas de pain et de cirques seulement, mais de #paroles_vives en vis-à-vis : ils n’existent qu’à se reconnaître mutuellement comme des sujets parlants, crédités comme tels, et reconnus dans leur crédibilité. L’humiliation fait taire le sujet parlant, elle lui fait honte de son expression, elle ruine sa confiance en soi.

      Quand le faible est trop faible

      Elle peut également atteindre des formes de vie, des minorités langagières, sexuelles, raciales, religieuses, sociales, etc. Il peut même arriver qu’une majorité endormie dans sa complaisance soit humiliée par une minorité active. Elle devient ce que j’appelais plus haut une majorité « dangereuse », pour elle-même et pour les autres.

      Une #parole_humiliée devient sujette à ces deux maladies du langage que sont la #dévalorisation ou la #survalorisation de soi. Ou, pour le dire autrement : la #dérision ou le #fanatisme. Commençons par la genèse du fanatisme. Simone Weil avait proposé d’expliquer les affaires humaines par cette loi : « on est toujours #barbares avec les faibles ». Il faudrait donc que nul ne soit laissé trop faible et sans aucun #contre-pouvoir, et que le plus fort soit suffisamment « déprotégé » pour rester sensible au faible, bon gagnant si je puis dire, et conscient qu’il ne sera pas toujours le plus fort.

      Mais quand le faible est trop faible pour infliger quelque tort que ce soit au plus fort, le pacte politique posé par Hobbes est rompu. Les faibles n’ont plus rien à perdre, ne sont plus tenus par le souci de la sécurité des biens et des corps, il ne leur reste que l’au-delà et ils basculent dans le #sacrifice_de_soi, dans une parole portée à la folie. Ici la #religion vient juste au dernier moment pour habiller, nommer, justifier cette mutation terrible.

      « C’est à l’humiliation que répond la #barbarie »

      La violence appelle la violence, dans un échange réciproque qui devrait rester à peu près proportionné, même si bien souvent la #violence s’exerce elle-même de manière humiliante, et nous ne savons pas ce que serait une violence vraiment non-humiliante. Avec l’humiliation cependant, le cercle des échanges devient vicieux, les retours sont longuement différés, comme sans rapport, et ils ont quelque chose de démesuré. Ils sont parallèles, mais en négatif, aux circuits de la #reconnaissance dont on sait qu’ils prennent du temps.

      C’est pourquoi les effets de l’humiliation sont si dévastateurs. Ils courent dans le temps, car les humiliés seront humiliants au centuple. Comme le remarquait #Ariane_Bazan, ils peuvent aller jusqu’à détruire méthodiquement toute scène de reconnaissance possible, toute réparation possible : la mère tuera tous ses enfants, comme le fait Médée rejetée par Jason. Lisant Euripide, elle concluait : « c’est à l’humiliation que répond la barbarie ». Les grandes tragédies sont des scènes de la reconnaissance non seulement manquée, mais écrabouillée.

      Pourquoi nos sociétés occidentales sont-elles collectivement aussi insensibles à l’humiliation ? Est-ce la différence avec ce qu’on a appelé les sociétés de honte, le Japon, le monde arabe ? Sans doute est-ce d’abord aujourd’hui parce que nous sommes une société managée par des unités de mesure quantifiable, la monnaie, l’audimat, et par une juridicisation qui ne reconnaît que les torts mesurables, compensables, sinon monnayables.

      Cette évolution a été accélérée par une #morale_libérale, qui est une #morale_minimale, où tout est permis si l’autre est consentant : or on n’a pas besoin du #consentement de l’autre pour afficher sa #liberté, tant que son expression n’est ni violente ni discriminante à l’égard des personnes, et ne porte aucun dommage objectif — les croyances n’existent pas, on peut en faire ce qu’on veut. Le facteur aggravant de l’humiliation, dans une société de réseaux, c’est la diffusion immédiate et sans écrans ralentisseurs des atteintes à la réputation : la #calomnie, la #moquerie, le #harcèlement.

      L’angle mort de notre civilisation

      Mais plus profondément encore, plus anciennement, notre insensibilité à l’humiliation est due à l’entrecroisement, dans nos sociétés, d’une morale stoïcienne de la #modestie, et d’une morale chrétienne de l’#humilité. Celle-ci, en rupture avec les religions de l’imperium, de la victoire, propose en modèle un divin abaissé et humilié dans l’ignominie du supplice de la croix, réservé aux esclaves. Le #stoïcisme est une sagesse dont la stratégie consiste à décomposer l’opinion d’autrui en des énoncés creux dont aucun ne saurait nous atteindre : l’esclave stoïcien n’est pas plus humiliable que l’empereur stoïcien.

      La dialectique hégélienne du maître et de l’esclave est d’ailleurs héritière de ces deux traditions mêlées, quand il fait de l’expérience de l’esclavage une étape nécessaire sur le chemin de la liberté. Cette vertu d’humilité a paradoxalement creusé dans le monde de la chevalerie médiévale, puis dans la société française de cour, et finalement dans le dévouement de l’idéal scientifique, un sillon profond, qui est comme l’angle mort de notre civilisation.

      Et cet angle mort nous a empêchés de voir le rôle de l’humiliation dans l’histoire : c’est l’humiliation du Traité de Versailles qui prépare la venue d’Hitler au pouvoir, celle de la Russie ou de la Turquie qui y maintient Poutine et Erdogan, c’est la manipulation du sentiment d’humiliation qui a propulsé la figure de Trump. Et cette histoire n’est pas finie. Les manipulations machiavéliques des sentiments de peur et les politiques du #ressentiment n’ont jamais atteint, dans tous nos pays simultanément, un tel niveau de dangerosité. Les djihadistes ici jouent sur du velours, car à l’humiliation ancienne de la #colonisation militaire, économique, et culturelle, s’est ajoutée celle des #banlieues et du #chômage, et maintenant les caricatures du prophète, répétées à l’envi.

      #Fanatisme et #dérision

      Car la genèse de la dérision est non moins importante, et concomitante à celle du fanatisme. On a beaucoup entendu parler du #droit_de_blasphémer : curieuse expression, de la part de tous ceux (et j’en suis) qui ne croient pas au #blasphème ! Réclamer le droit de blasphémer, s’acharner à blasphémer, n’est-ce pas encore y croire, y attacher de l’importance ? N’est-ce pas comme les bandes iconoclastes de la Réforme ou de la Révolution qui saccagent les églises, dans une sorte de superstition anti-superstitieuse ?

      Tout le tragique de l’affaire tient justement au fait que ce qui est important pour les uns est négligeable pour les autres. Il faudrait que les uns apprennent à ne pas accorder tant d’importance à de telles #satires, et que les autres apprennent à mesurer l’importance de ce qu’ils font et disent. Ce qui m’inquiète aujourd’hui c’est le sentiment qu’il n’y a plus rien d’important, sauf le droit de dire que rien n’est important.

      Une société où tout est « cool » et « fun » est une société insensible à l’humiliation, immunisée à l’égard de tout scandale, puisqu’il n’y reste rien à transgresser, rien à profaner. Or la fonction du #scandale est vitale pour briser la complaisance d’une société à elle-même. Pire, lorsque l’ironiste adopte un point de vue en surplomb, pointant l’idiotie des autres, il interrompt toute possibilité de #conversation. On peut rire, mais encore faut-il que cela puisse relancer la conversation !

      Sacralisation des caricatures ?

      Le différend tient peut-être aussi au fait que nous ne disposons pas exactement des mêmes genres littéraires. #Salman_Rushdie et #Milan_Kundera observaient que le monde musulman a du mal à comprendre ce que c’est qu’un « roman », comme une forme littéraire typique d’une certaine époque européenne, et qui met en suspens le jugement moral. Nous aussi, nous avons un problème : on dirait parfois que le genre littéraire éminent qui fonde notre culture est la caricature, la dérision, le #comique.

      Ce qui est proprement caricatural, c’est que les caricatures, le #droit_de_rire, soient devenues notre seul sacré. Serions-nous devenus incapables de percevoir ce que les Grecs anciens désignaient par le tragique ? N’avons-nous pas perdu aussi le sens de l’#épopée véritable (celle qui honore les ennemis), et le sens de quoi que ce soit qui nous dépasse nos gentilles libertés bien protégées ?

      Aujourd’hui, aux manipulations de la peur et de la xénophobie par les néonationalistes français, qui sacralisent la #laïcité comme si elle n’était plus le cadre neutre d’une #liberté_d’expression capable de cohabiter paisiblement avec celle des autres, mais la substance même de l’#identité française (une identité aussi moniste et exclusive que jadis l’était le catholicisme pour l’Action française), répond la manipulation cynique du sentiment d’humiliation des musulmans français par les prédicateurs-guerriers du djihadisme, qui n’ont de cesse d’instrumentaliser le ressentiment, dans le monde et en France.

      Liberté d’abjurer et laïcité réelle

      Aux organisations musulmanes françaises, nous dirons : demandez aux pays dominés par l’islam politique d’accorder à leurs minorités les mêmes libertés réelles qui sont celles des musulmans de France, et accordez solennellement à toutes les musulmanes et à tous les musulmans le droit d’abjurer, de se convertir, ou simplement de se marier en dehors de leur communauté.

      Aux néonationalistes, nous dirons : si la laïcité n’est plus que cette identité sacrée, c’est-à-dire le contraire de ce qu’elle a été dans l’histoire réelle (oui, enseignons d’abord l’histoire réelle dans son long cours, ses compromis complexes, et pas les histoires simplistes que nous nous racontons !), le #pacte_laïque sera rompu, et nous ferons sécession, il faudra tout recommencer, ensemble et avec les nouveaux venus.

      Car ce pacte est ce qui, au nom de notre histoire commune, et inachevée, autorise, au sens fort, la #reconnaissance_mutuelle. Il cherche à instituer un théâtre commun d’apparition qui fasse pleinement crédit à la parole des uns et des autres. C’est bien ce qui nous manque le plus aujourd’hui.

      https://www.nouvelobs.com/idees/20201122.OBS36427/on-a-oublie-le-role-de-l-humiliation-dans-l-histoire-par-olivier-abel.htm

  • Les #migrations amènent-elles un « #grand_remplacement » culturel ?
    Ce texte résume la présentation de #Hillel_Rapoport au Collège de France le 20 janvier 2020 de l’article « Migration and Cultural Change », co-écrit avec Sulin Sardoschau et Arthur Silve : https://sistemas.colmex.mx/Reportes/LACEALAMES/LACEA-LAMES2019_paper_274.pdf

    La #mondialisation n’est pas qu’économique, elle est également culturelle. Elle concerne le commerce, les mouvements de capitaux et les migrations tout autant que les #modes_de_consommation, les #croyances et les #valeurs. Ces différentes dimensions de la mondialisation sont étroitement liées : la #mondialisation_économique et la #mondialisation_culturelle sont complémentaires. S’il paraît évident que le #commerce est un vecteur de #diffusion_culturelle, qu’en est-il des migrations ? Les hommes étant porteurs et transmetteurs de culture, ils contribuent par leurs mouvements au changement culturel global. Mais pour aller vers quoi ? La création d’un « village mondial », une américanisation du monde, une polarisation culturelle conduisant à un « choc des civilisations », voire un « grand remplacement », non pas démographique mais, plus insidieusement, culturel ?

    Notre article apporte des éléments de réponse empiriques à ce débat. Nous reprenons la définition usuelle de la #culture (ensemble de valeurs et croyances apprises et transmises) et reformulons la question de recherche de la manière suivante : les migrations rendent-elles les pays d’origine et d’accueil culturellement plus proches les uns des autres et, si oui, qui converge vers qui ?

    Des bases de données très fournies

    Nous évaluons la #proximité_culturelle entre deux pays en construisant des #indicateurs standardisés à partir du « #World_Values_Survey » (WVS), une enquête internationale réalisée tous les cinq ans depuis le milieu des années 80 et qui pose un ensemble de questions identiques à un échantillon représentatif d’individus dans un grand nombre de pays. Les questions (plusieurs dizaines) portent sur les #valeurs que les gens souhaitent transmettre à leurs enfants, leurs priorités dans la vie, leur degré de confiance (envers les autres, leurs gouvernements, les médias) ou encore leur degré de religiosité.

    Nos indicateurs permettent de mesurer la proximité culturelle entre deux pays et d’examiner l’effet des migrations internationales sur l’évolution de cette dernière. Les données sur les migrations proviennent des bases de la Banque Mondiale ou de l’OCDE. La périodicité des observations est de cinq années, correspondant aux différentes vagues du WVS.

    Mais que tester exactement ? On peut chercher à répondre à la question factuelle de la #convergence ou de la #divergence culturelle amenées par les migrations internationales, mais il est encore plus intéressant de comprendre quels sont les facteurs explicatifs derrière tel ou tel résultat.

    Quel pays converge culturellement vers l’autre ? Une question délicate

    Nous construisons pour cela un modèle théorique en partant de l’hypothèse que les individus migrent à la fois pour des motifs économiques (gain économique individuel escompté de la migration) et pour des motifs culturels (désir d’évoluer dans un environnement plus proche de leurs valeurs). Les migrants représenteront un échantillon d’autant plus culturellement représentatif du pays d’origine que le motif économique primera sur le motif culturel, et d’autant plus sélectionné culturellement dans le cas inverse. On identifie par ailleurs trois canaux dynamiques de transmission culturelle une fois la migration réalisée : la « #dissémination » (lorsque les immigrés diffusent leur culture auprès des populations natives du pays d’accueil), l’« #assimilation » (lorsque les immigrés absorbent la culture du pays d’accueil), et les « #rémittences_culturelles » (lorsque les émigrés transfèrent la culture du pays hôte vers le pays d’origine).

    Nos résultats montrent que la migration tend à promouvoir la #convergence_culturelle, ce qui est compatible dynamiquement avec les motifs de dissémination et de rémittences culturelles. Mais qui converge vers qui ? Il est difficile techniquement et délicat conceptuellement de répondre à cette question : imaginez que vous regardez le ciel et voyez deux étoiles à deux moments du temps : vous pouvez dire si elles se sont rapprochées ou éloignées, mais pas laquelle s’est rapprochée ou éloignée de l’autre, parce que la carte du ciel (qui dépend de la position de la terre) a elle-même bougé. C’est ici qu’il est utile, et même indispensable, de disposer d’un modèle théorique pour aller plus loin.

    Notre modèle théorique permet de tester nos prédictions empiriques

    La convergence culturelle induite par les migrations, que nous observons, provient-elle de la transformation culturelle des pays d’accueil, transfigurés (ou défigurés) qu’ils seraient par l’absorption des normes et valeurs culturelles importées par les immigrants, comme le soutiennent les tenants de la théorie du grand remplacement culturel ? Ou sont-ce les pays de départ qui se transforment par adoption de valeurs et normes issues des traditions et cultures des pays de destination de leurs émigrants, ce que soutiennent les sociologues à travers le concept de « #social_remittances ».

    Notre modèle théorique permet de prédire l’intensité de la convergence (ou de la divergence) selon l’importance relative des motifs économiques et culturels de la migration. Si le motif économique est dominant dans la décision de migrer, on peut s’attendre à ce que les migrants représentent un échantillon culturellement assez représentatif de la population du pays de départ. Dans ce cas, la migration est un facteur de convergence culturelle puisqu’elle consiste à mixer dans le pays de destination deux populations culturellement différentes. Si le motif culturel est dominant, les individus culturellement proches de la population du pays de destination seront surreprésentés parmi les émigrants. La migration est alors un facteur de divergence culturelle au sein de la minorité car elle renforce le groupe ou le type culturellement dominant dans le pays de destination.

    Ce que montrent les prédictions dynamiques du modèle, c’est que plus le motif culturel est important, plus la convergence sera forte si le mécanisme sous-jacent de #transmission_culturelle est de type « rémittences culturelles » et faible si le mécanisme sous-jacent est de type « dissémination » ; inversement, plus le motif économique est prévalent, plus on s’attend à ce que la convergence soit forte en cas de dissémination et faible en cas de rémittences culturelles. Il s’agit là de prédictions que l’on peut tester indifféremment à partir de ces deux mécanismes, ceux-ci pouvant donc être différenciés empiriquement.

    La migration concourt bien à la convergence culturelle des pays de départ vers les pays d’accueil

    Notre travail empirique a donc consisté à tester ces différentes prédictions et le résultat principal est que la migration concourt bien à la convergence culturelle des pays de départ vers les pays d’accueil. Autrement dit, le mécanisme de transmission dominant provient des rémittences culturelles. Il s’agit là d’un résultat robuste, significatif statistiquement et important quantitativement. Tous les tests empiriques pointent dans la même direction : c’est le mécanisme de « rémittences culturelles » qui ressort chaque fois vainqueur ; à chaque fois, on trouve une convergence culturelle plus forte lorsque les gains économiques sont plus faibles et/ou lorsque les gains culturels sont plus forts. Ces résultats disqualifient donc le mécanisme de dissémination et les thèses « épidémiologiques » fondées sur l’idée que les immigrés disséminent leur culture vers les populations natives des pays d’accueil (thèses qui, dans leur version complotiste, culminent dans les théories du #grand_remplacement_culturel).

    http://icmigrations.fr/2020/06/08/defacto-020-03
    #culture #changement_culturel

  • Accompagner la #transformation_numérique et enrichir les modes traditionnels d’enseignement : j’annonce en lien avec le @SGPI_avenir le lancement d’un #appel_à_projets « #Hybridation_des_formations ».

    https://twitter.com/VidalFrederique/status/1268920823718588418

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    Appel à projets sur l’hybridation des formations d’enseignement supérieur

    La #crise_sanitaire actuelle et ses impacts sur la #rentrée_2020 nécessitent de repenser l’intégralité des #modes_d’enseignement pour concourir à la réussite des étudiants, peu habitués à ces modalités de formation, et pour permettre le développement de #nouvelles_compétences_pédagogiques_numériques pour les enseignants.

    L’appel à projets « Hybridation des formations » répondra à deux cas de figure :

    – L’extension du champ d’action et ou le soutien supplémentaire à des projets d’ores et déjà sélectionnés dans le cadre du Programme d’investissements d’avenir en matière d’enseignement supérieur et de recherche (principalement les NCU, IDEFI/IDEFI-N, DUNE ou #Disrupt_Campus) ;
    – La détection puis le soutien à des initiatives qui n’ont pas encore fait l’objet d’une #labellisation #PIA mais qui visent à accompagner la transformation numérique de l’enseignement supérieur en enrichissant les #modes_traditionnels d’enseignement.

    Dans les deux cas, il s’agit d’accompagner les établissements d’enseignement supérieur pour réussir cette rentrée dans les meilleures conditions possibles et de soutenir financièrement le développement de cursus diplômant complet, à partir de #ressources_pédagogiques mutualisées et modulaires qui permettront aux étudiants en formation initiale comme en formation continue de construire leurs parcours de formation.

    Qu’ils s’appuient sur un projet déjà soutenu dans le cadre du PIA ou non, les établissements et leurs #partenaires du secteur de la #EdTech devront faire la démonstration, d’une part, de leur capacité à mettre en œuvre une #transformation_pédagogique et numérique et, d’autre part, de l’#efficacité de leur modèle d’#organisation_pédagogique_hybride. Cette #démonstration se traduira par la création de solutions de #formation_à_distance ou hybrides pour la rentrée 2020-2021 ou en #flux_tendu pendant l’année pour une utilisation en 2020-2021.

    Il s’agira également d’accompagner en priorité la création de modules de formation pour le #premier_cycle post-bac, que celui-ci soit proposé par les universités (licences, licences professionnelles, DUT) ou les écoles (premier cycle préparatoire). Pour ces dernières, seules les préparations à des formations bénéficiant d’une reconnaissance de l’Etat (visa ou grade) seront éligibles au dispositif.

    La sélection de ces projets se fera à travers un dialogue pour valider et accompagner la démarche des porteurs de projet et de leurs partenaires publics ou privés (EdTech) : les établissements devront rédiger une note synthétique de 10 pages faisant état de leur capacité à respecter le cahier des charges de l’appel à projets et précisant si les projets reposent ou non sur un objet d’#excellence déjà sélectionné. Le comité de sélection animera ce dialogue afin d’affiner les besoins des établissements, de vérifier leur capacité à enrichir les #ressources_pédagogiques déjà disponibles et à rendre les dispositifs les plus efficients possibles.

    https://anr.fr/fr/investissements-davenir/appels-a-projets-en-cours/appel-a-projets-sur-lhybridation-des-formations-denseignement-superieur

    #France #Vidal #Frédérique_Vidal #ESR #enseignement_supérieur #université #stratégie_du_choc #le_monde_d'après #distanciel #présentiel #enseignement_à_distance #ANR #pédagogie

    Quand on sait que dans mon université, à Grenoble, qui est une fac très bien dotée par rapport à d’autres, où il manque du papier toilettes et l’eau courante, on n’a pas d’argent pour remplacer les vidéoprojecteurs qui ne marchent plus............

    • ENTRETIEN. « Des #innovations_pédagogiques ont été mises en place durant le confinement »

      Frédérique Vidal, la ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, entame aujourd’hui une visite de deux jours en Bretagne. L’occasion de parler avec les acteurs de terrain des perspectives ouvertes par la crise sanitaire du Covid-19.

      Madame la ministre, vous êtes pour deux jours en Bretagne. Quel est le but de cette visite qui intervient dans le contexte de la crise sanitaire ?

      La Bretagne est la deuxième étape d’un tour de France pour voir comment l’enseignement supérieur, la recherche et l’innovation peuvent participer à la relance et à la redynamisation des territoires. Il s’agit de réfléchir à la meilleure manière de travailler ensemble, État et collectivités, pour mettre la production et la diffusion de connaissances, le transfert technologique, au service de cette relance (1).

      La crise sanitaire a bouleversé les manières d’enseigner. Vous demandez aux universités de réfléchir au maintien des cours à distance. Pourquoi ?

      En réalité, il y avait déjà eu des réflexions sur cette question de l’enseignement à distance et des financements alloués, notamment dans les universités en Bretagne. Tout s’est évidemment accéléré durant le confinement. Les établissements doivent maintenant se servir de toutes les innovations pédagogiques mises en place pendant cette période compliquée. L’objectif de ma visite est de faire le recueil des besoins nécessaires de manière à ce qu’on puisse accompagner les établissements qui voudront s’engager dans cette révolution pédagogique. Il ne s’agit pas seulement d’utiliser le numérique pour enseigner, mais de penser autrement la pédagogie d’un cours et d’utiliser le numérique au service de cette pédagogie réinventée.

      Le développement de l’enseignement à distance ne risque-t-il pas d’accentuer une forme de fracture numérique chez les étudiants ?

      Les établissements ont extrêmement bien réagi durant cette crise. Ils ont identifié les étudiants qui avaient des difficultés pour avoir une continuité pédagogique, que ce soit par défaut d’équipement, ordinateur ou tablette, ou par défaut de connexion. J’ai souhaité que les choses se passent au plus près. Les établissements et les Crous ont disposé de financements qui ont permis d’acheter des ordinateurs, de les prêter aux étudiants, d’acheter des clés 4G, d’étendre des forfaits Internet ou de téléphonie. Évidemment, si les établissements passent en mode hybride, à la fois en présentiel et en enseignement à distance, une des priorités absolues sera que l’ensemble des étudiants soient correctement équipés pour pouvoir bénéficier de ces nouvelles pédagogies.

      Quel bilan tirez-vous des examens à distance ? Que pensez-vous des applications de télésurveillance pour lutter contre la fraude ?

      Comme en temps normal, les établissements ont choisi leur mode d’évaluation. Ils ont soit imaginé des devoirs maison, soit fait travailler les étudiants en mode projet, soit, pour certains d’entre eux, choisi de faire passer des examens télésurveillés. Dans tous les cas, cela se fait dans le respect du RGPD et de la préservation des données personnelles et individuelles (2). Si les établissements étaient incapables de respecter le RGPD, alors, évidemment, ils n’ont pas mis en œuvre ces examens télésurveillés. La seule règle, c’est qu’il fallait impérativement qu’une évaluation ait lieu pour garantir la qualité des diplômes délivrés cette année.

      À la rentrée, les cours en amphi devront respecter les règles de distanciation. N’est-ce pas un peu mission impossible ?

      On a commencé à travailler avec les conférences d’établissements pour regarder ce qui leur paraissait raisonnable. Il y a de multiples solutions : extension des plages horaires, rotations des étudiants entre du présentiel et du distanciel, pédagogie inversée, où les cours sont mis à disposition des étudiants en amont. Ensuite, on les prend en petits groupes en présentiel et on travaille les points du cours qu’ils ont moins bien compris. Il faut partager les expériences. Lorsqu’elles ont du sens au plan pédagogique, on les applique à plus grande échelle.

      L’Université Loire-Bretagne n’a pas marché, le projet d’Université unique de Rennes patine. Quelle est aujourd’hui la stratégie du ministère pour les universités bretonnes ? Quelle est leur vocation et doivent-elles se regrouper ?

      C’est un sujet qui est au cœur de mon déplacement en Bretagne. Ce que je demande aux établissements, en réalité, ce n’est pas de se regrouper de manière artificielle. C’est de porter un projet de signature de leur territoire. Pour qu’une université rayonne à l’international, il faut qu’elle ait une signature, il faut qu’elle soit connue pour quelque chose qui est exceptionnel. Cette signature, elle se fait, bien sûr, par la qualité de la recherche et de la formation et par l’attractivité auprès des étudiants. Elle se fait aussi par la capacité à travailler avec son territoire. En Bretagne, il y a par exemple de la recherche et de la formation de pointe autour de la mer et des océans, mais également autour du numérique, de la cybersécurité et de la chimie.

      (1) Lors de sa visite en Bretagne, Frédérique Vidal devrait annoncer, conjointement avec le Secrétariat général pour l’investissement, un plan gouvernemental de 550 millions d’euros, dont 450 millions dans les instituts de recherche technologique (IRT) et les instituts pour la transition énergétique (ITE) , pour soutenir la transformation de l’appareil productif et développer de nouvelles solutions pour l’industrie et la transition énergétique.

      (2) RGPD : Règlement général sur la protection des données, adopté par l’Union européenne en 2018.

      https://www.ouest-france.fr/bretagne/enseignement-superieur-des-innovations-pedagogiques-mises-en-place-dura
      #innovation_pédagogique

  • Un scientifique suédois préconise de manger des humains pour lutter contre le changement climatique
    https://www.anguillesousroche.com/changement-climatique/un-scientifique-suedois-preconise-de-manger-des-humains-pour-lutt

    Un scientifique suédois a fait sensation en affirmant que pour enrayer les effets néfastes des changements climatiques, les humains doivent commencer à se manger les uns les autres. Bien sûr, il n’appelle pas au cannibalisme total comme on l’a pratiqué tout au long de l’histoire. Il pense plutôt que si nous nous débarrassons de certains tabous très évidents, nous pourrions envisager de manger des cadavres humains.

    Alors qu’il parlait du sommet gastronomique suédois sur la nourriture pour le futur, le scientifique du comportement et stratège en marketing Magnus Söderlund de la Stockholm School of Economics a proposé que, pour vraiment prendre en charge les effets du changement climatique, nous devons “réveiller l’idée” que manger de la chair humaine devrait être discuté comme une option dans le futur.

    #cannibalisme #collapsologie

    • Tu as aussi la société de #philanthropophagie de Paulin Gagne

      Sauver le monde en riant
      Gagne au pied de l’obélisque de Louxor.

      Lors de la famine qui ravage l’Algérie en 1868, Gagne publie dans L’Unité, journal universel et pantoglotte de l’avenir une « constitution philanthropophagique » instaurant des « sacrifices sauveurs » qui permettront aux gens de se manger les uns les autres. Ceux qui ne veulent pas mourir pourront se faire couper une jambe ou un bras. Leurs membres seront accommodés de diverses manières et consommés avec recueillement par les affamés. Pendant le siège de Paris, en 1870, il propose de « philanthropophager » ainsi tous les journalistes et tous les vieillards. Il se dit prêt à s’immoler lui-même le premier. La place de la Concorde sera transformée en un vaste temple universel « rayonnant de toutes les splendeurs des cieux ». Aux côtés du pape Pie IX, devenu archi-pontife, il sera, lui, Gagne Ier, l’archi-monarque de la France et du monde.

      Surgissant dans les réunions publiques avec « sa barbe et ses cheveux blancs démesurément longs, ses allures hoffmannesques, sa figure émaciée, son grand corps maigre serré dans une redingote noire boutonnée jusqu’au cou15 », Paulin Gagne ne recula jamais devant aucun excès verbal pour faire parler de lui. On se moqua cruellement de ses vers et de ses proclamations. On se gaussa de le voir trotter chez les marchands et dans les galeries pour placer ses ouvrages. Et l’on haussa les épaules lorsque, après une ultime pétition où il demandait pour ses travaux littéraires « une récompense ou une aumône nationale » capable de le « ravir aux crocs de la faim », il mourut de misère et de privations.


      Relégué en marge d’une société qu’il avait courtisée toute sa vie avec une persévérance hors du commun, Paulin Gagne en triompha néanmoins d’une certaine manière en faisant rire de lui et en devenant ainsi, sinon un grand homme, un homme connu16. Et peut-être la clef de ses plus folles extravagances se trouve-t-elle dans la devise de Gagne Ier, Salvat ridendo mundum : « Il sauve le monde en riant17. »

      André Blavier conclut l’étude qu’il consacre à Paulin Gagne, dans Les fous littéraires (1982), par cette parodie publiée dans L’Éclipse, le 1er avril 1872 :

      « Aux archi-démêlés pour mettre une archi-fin,
      L’Archi-monopanglant, par un arrêt certain,
      Aux archi-prétendants apprend que, sans réplique,
      L’archi-monarque-roi fait l’archi-république18. »

      Allons enfants de la carotte
      Le jour de gloire est arrivé,
      Contre nous du blé qui marmotte
      L’étendard sanglant est levé ;
      Ils viennent jusque dans nos bras
      Égorger nos carottes compagnes !
      Aux armes, carottiers, formez vos bataillons,
      Marchons, que la carotte inonde nos sillons.

      Amour sacré de la carotte
      Conduis, soutiens nos bras vengeurs,
      Liberté chérie en compote
      Combats avec tes défenseurs.
      Des peuples fiers de leur victoire
      Viens parfumer le pot-au-feu
      Pour qu’ils puissent faire en tout lieu
      Éclater la carotte en gloire19.

    • L’anthropophagie etait aussi la technique Aztec pour avoir de la viande. Les aztecs ne chassaient pas les animaux non-humains pour se nourrir, illes ne pratiquaient pas non plus l’elevage de non-humains. Il semblerait que via la « guerre fleurie » on soit face à une sorte d’élévage d’humains dans lesquels les aztecs venaient régulièrement prélevés des individus pour leur viande (le cœur etait offert aux dieux, le reste du corps étant manger par la population - le sang mélanger à du cacao et des piments était consommer aussi).
      Ici une video tres interessante qui raconte tout ca en détail - attention c’est hyper hard les coutumes aztec
      https://www.youtube.com/watch?v=aAbFxSnTNbM

  • Sorry, kombucha fans: Dentists say it’s ruining our teeth
    Billed as a “healthy” drink, the fermented tea could be worse than soda for your oral health

    “However, the rise in this drink among the health conscious has come with a price: your teeth. Some dentists are noticing a rise in eroded enamel coinciding with kombucha’s popularity, questioning its so-called miraculous impact.”

    ahhaha
    “I am a firm believer that water and milk are the drinks of choice.”
    #santé #modes #consommation

  • Vagitech : ces innovations tech faites pour les femmes
    https://www.ladn.eu/tech-a-suivre/vagitech-innovation-femmes

    Après la « menstrutech » et la « sextech », c’est au tour de la « vagitech » de proposer des solutions techniques. Des tampons bio aux sextoys bourrés de technologies, L’ADN fait le point.

    Est-ce que l’innovation suprême résiderait dans la capacité pour les femmes de mieux se connaître et de se réapproprier leur corps ? Ou est-ce toujours cette même approche qui consiste à leur laisser croire qu’il faut forcément qu’elles payent - cher - pour s’en occuper ? On les laisse décider...

    #Techno_fix #Modes_de_vie #Genre (?) #Nouveaux_marchés

  • « Le scénario de l’effondrement l’emporte » (Dennis Meadows, Libération)
    https://www.liberation.fr/futurs/2012/06/15/le-scenario-de-l-effondrement-l-emporte_826664

    Chaque pays est d’accord pour signer en faveur de la paix, de la fraternité entre les peuples, du développement durable, mais ça ne veut rien dire. Les pays riches promettent toujours beaucoup d’argent et n’en versent jamais.
    […]
    Tant qu’on ne cherche pas à résoudre l’inéquation entre la recherche perpétuelle de #croissance_économique et la limitation des #ressources_naturelles, je ne vois pas à quoi ça sert.
    […]
    Tout comme les termes #soutenabilité et #développement_durable, le terme d’#économie_verte n’a pas vraiment de sens. Je suis sûr que la plupart de ceux qui utilisent cette expression sont très peu concernés par les problèmes globaux.
    […]
    Dans à peine trente ans, la plupart de nos actes quotidiens feront partie de la mémoire collective […]. Du coup, les gens se demandent si nous allons appuyer sur la pédale de frein à temps. Pour moi, nous sommes à bord d’une voiture qui s’est déjà jetée de la falaise et je pense que, dans une telle situation, les freins sont inutiles. Le #déclin est inévitable.
    […]
    La première chose à dire, c’est que les #problèmes_écologiques ne proviennent pas des humains en tant que tels, mais de leurs #modes_de_vie.
    […]
    Chaque fois, on ne résout pas le problème, on fait redescendre la pression, momentanément, on retarde seulement l’#effondrement.
    […]
    Or, le cerveau humain n’est pas programmé pour appréhender les problèmes de long terme. C’est normal : Homo Sapiens a appris à fuir devant le #danger, pas à imaginer les dangers à venir. Notre vision à court terme est en train de se fracasser contre la réalité physique des #limites de la planète.
    […]
    C’est fini, la #croissance économique va fatalement s’arrêter, elle s’est déjà arrêtée d’ailleurs. Tant que nous poursuivons un objectif de croissance économique « perpétuelle », nous pouvons être aussi optimistes que nous le voulons sur le stock initial de #ressources et la vitesse du #progrès_technique, le système finira par s’effondrer sur lui-même au cours du XXIe siècle. Par effondrement, il faut entendre une #chute combinée et rapide de la population, des ressources, et de la production alimentaire et industrielle par tête.
    […]
    Le système reste un #outil, il n’est pas un #objectif en soi. Nous avons bâti un #système_économique qui correspond à des #idées. La vraie question est de savoir comment nous allons changer d’idées. Pour des pans entiers de notre vie sociale, on s’en remet au système économique. Vous voulez être heureuse ? Achetez quelque chose ! Vous êtes trop grosse ? Achetez quelque chose pour mincir ! Vos parents sont trop vieux pour s’occuper d’eux ? Achetez-leur les services de quelqu’un qui se chargera d’eux ! Nous devons comprendre que beaucoup de choses importantes de la vie ne s’achètent pas. De même, l’#environnement a de la #valeur en tant que tel, pas seulement pour ce qu’il a à nous offrir.

  • Cuisson des épis de #Maïs
    http://www.cuisine-libre.fr/cuisson-des-epis-de-mais

    À l’eau ou à la #Vapeur, la cuisson du maïs est simple et rapide. Le plus difficile est l’épluchage. Enlevez les feuilles et les barbes des épis. Coupez les tiges. Lavez les épis à l’eau tiède. La cuisson s’effectue à l’eau, à la vapeur, au four ou au micro-ondes : à la vapeur : déposez les épis dans un panier perforé au dessus de l’eau bouillante et laissez-les cuire à la vapeur pendant 3 à 5 minutes. à l’eau : plongez les épis dans un grand volume d’eau bouillante et faites-les cuire environ 5 minutes. Ne …

    Maïs, #Modes_d'emploi / #Végétalien, #Végétarien, #Sans_œuf, #Sans_viande, #Sans_lactose, #Sans_gluten, #Recettes_de_base, #Bouilli, (...)

  • Bouquet garni
    http://www.cuisine-libre.fr/bouquet-garni

    Petit fagot d’herbes aromatiques. La cueillette Cueillir les herbes au bon moment, c’est à dire lorsque les feuilles sont en plein développement car c’est à ce moment qu’elles ont le plus de saveur. Le bouquet Tenez une dizaine de tiges resserrées en petit fagot et ficelez-les avec une ficelle adaptée au contact alimentaire (préférable aux élastiques ou divers liens) en laissant une vingtaine de centimètres de ficelle dépasser, afin de pouvoir le récupérer plus facilement le bouquet en fin de…

    #Thym, #Modes_d'emploi / #Recettes_de_base, #Sans_viande, #Sans_œuf, #Végétarien, #Sans_lactose, #Sans_gluten, #Végétalien, (...)

    #Été

  • De l’impossibilité de l’éco-fuite et de l’inefficacité de la #consom’action (Nicolas Casaux, Le Partage)
    http://partage-le.com/2017/11/8324

    Les 10% d’individus les plus riches du monde sont responsables de la moitié des émissions de GES d’origine anthropique. La moitié la plus pauvre de l’humanité est responsable d’environ 10% des émissions de GES d’origine anthropique.
    […]
    Et pourtant les gouvernements, comme toutes les institutions et la doxa dominantes, suggèrent qu’une manière de diminuer les #émissions_de_CO2 afin de faire un geste pour la planète consiste en ce que les gens ordinaires se brossent les dents à sec et s’éclairent avec des ampoules basse consommation.
    […]
    Ce qu’on peut remarquer c’est qu’on ne lit que très rarement voire jamais de suggestion incitant les riches à cesser d’acheter des yachts ou des jets privés et de les utiliser. Tandis qu’on incite le citoyen moyen à faire preuve d’une certaine #vertu_écologique, les riches du monde, qui sont de plus en plus nombreux, consomment toujours plus. Pas non plus de recommandations concernant l’achat ou l’utilisation de smartphones, de téléviseurs et d’appareils électroniques en général, dont les ventes sont mondialement croissantes, dont les productions épuisent les #ressources non-renouvelables tout en émettant des quantités astronomiques de #gaz_à_effet_de_serre […].
    La plupart des suggestions grand public consistent en des changements minimes des #modes_de_vie individuels, elles ne visent jamais à s’opposer frontalement aux logiques de #croissance et de #consommation qui dirigent la civilisation industrielle et son #biocide planétaire.
    La solution au désastre #socio-écologique en cours passe nécessairement par la #décroissance. Seulement, cette décroissance n’adviendra certainement pas par l’ascèse écologique (très relative) d’une minorité d’individus parmi ceux qui n’étaient déjà pas les pires pollueurs et émetteurs de GES du monde.
    […]
    Nous avons besoin d’un « contre-frottement pour stopper la machine » (Thoreau), d’une résistance politique proactive et organisée à même d’entreprendre des actions véritablement déstabilisantes et perturbatrices de la #civilisation_industrielle mondialisée.
    Au lieu de quoi les médias supposément alternatifs/libres/indépendants (parfois les trois à la fois, marketing oblige) prennent les illusions de l’#écocapitalisme pour l’« antithèse » du #capitalisme, pour une solution aux problèmes de notre temps.

    #écologie

  • L’#air_conditionné à l’assaut de la planète

    Qui n’a jamais rêvé, quand la chaleur devient étouffante, de brancher le #climatiseur pour profiter d’une brise de fraîcheur ? Alimentée par les canicules à répétition, cette tentation n’a rien d’anodin : l’air conditionné change les modes de vie des pays où il s’implante.


    http://www.monde-diplomatique.fr/2017/08/BREVILLE/57768

    #chaleur #environnement #modes_de_vie

  • L’épuisement professionnel des patrons : des conséquences variables sur les salariés selon la taille de l’entreprise et la formation des dirigeants
    http://www.miroirsocial.com/actualite/14021/l-epuisement-professionnel-des-patrons-des-consequences-variables-sur-

    À l’évidence, l’#échec professionnel dans notre culture reste stigmatisé. Notre #système d’#éducation est en effet calé sur un seul modèle de réussite celui du parcours d’excellence. Symbolique et emblématique, le parcours sans faute qui conduit un jeune au sortir d’une #sélection précoce à 18 ans, à l’âge de l’#immaturité, sur la base d’une note obtenue en mathématiques, à atteindre les plus hautes fonctions en passant par les classes préparatoires, puis les grandes écoles. L’accès au nirvana des postes de commandement dans les grandes #entreprises étant accéléré par le tremplin qu’offre le passage dans les cabinets ministériels. C’est pour cette raison que l’on a coutume de dire qu’en France la réussite de la #carrière professionnelle se mesure à 23 ans tandis qu’en Allemagne la mesure s’établit à un âge beaucoup plus tardif, à 48 ans. Il est vrai que chez notre grand voisin, le mode de sélection des jeunes futurs dirigeants intervient plus tard, vers 25 ans, à l’âge de la maturité sur la base le plus souvent d’un travail de recherche au cours duquel le jeune se coltine les travaux de ses aînés, ce qui contribue à renforcer sa #modestie et lui apprend à maîtriser son ego. De plus, les Allemands forment l’ensemble d’une génération et pas simplement une petite élite hautement « raffinée » par un système à bout de souffle qui fait perdurer en France les privilèges qui tiennent plus à l’ancien régime aristocratique qu’au monde globalisé.

  • Tout savoir sur la #rénovation_urbaine sans s’interroger vraiment sur ses conséquences - Métropolitiques
    http://www.metropolitiques.eu/Tout-savoir-sur-la-renovation.html

    On remarque ainsi qu’aucun des auteurs ne rappelle que la rénovation urbaine, avec sa mesure phare qu’est la #démolition (suivie, certes, le plus souvent d’une reconstruction partielle), revient à détruire un patrimoine de #logements jusqu’alors accessibles aux populations les plus #modestes. Cet oubli tient au fait que la structure de l’ouvrage se révèle plus thématique et descriptive que problématique, plus attentive à déployer les logiques institutionnelles et les jeux des acteurs décisionnels qu’à interroger les conditions économiques et sociodémographiques aussi bien que les cadres d’appréhension et d’énonciation sous-tendant l’existence même de la rénovation urbaine. Il en résulte que ce volume présente et discute les modalités pratiques d’opérations de rénovation ayant abouti à la démolition de 200 000 logements très sociaux sans vraiment examiner les causes et les raisons, explicites ou non, d’un tel chantier. Ce faisant, et bien que certains contributeurs aient pu par ailleurs développer une approche critique du lexique institutionnel, il semble adopter les catégories de raisonnement de l’action publique et se rendre aux évidences proclamées par les décideurs publics : ces quartiers sont « indignes » (Fijalkow 2014) et constituent des « #ghettos » [2], les bâtiments et l’urbanisme sont « obsolètes » (Duarte 2010), la concentration de populations défavorisées est « pathogène »…

    Toutes ces affirmations, conformes au sens commun et constitutives de la doxa institutionnelle, servent de justification pour des opérations de démolition que l’on pourrait pourtant considérer comme problématiques à plus d’un titre : quelles solutions pour le logement des catégories les plus modestes pourront être proposées une fois qu’aura été démoli un parc de logements non convoités par les autres catégories, plus intégrées, de la population « éligible » au logement social ? Quelles sont les conséquences de cette politique entraînant un « manque à loger » net (comme dans le monde de l’entreprise on parle de « manque à gagner ») pour les populations modestes, sachant que les reconstructions ne s’effectuent qu’à 15 % avec des logements de type prêt locatif aidé–insertion (PLAI), c’est-à-dire destinés à la couche sociale qui résidait dans les immeubles dynamités ? Quelle est la rationalité économique et budgétaire de démolir des logements très sociaux anciens et amortis, dont le loyer d’équilibre pourrait donc être sensiblement abaissé, et qui très souvent avaient fait l’objet de plusieurs campagnes de réhabilitation afin d’en corriger les insuffisances techniques ? Une fois que l’on se sera privé de ce parc de logements très sociaux, comment compte-t-on remplir les obligations du droit au logement opposable (DALO), surtout quand on sait que, d’ores et déjà, seul un quart des ménages de la tranche des 10 % les plus pauvres réside en HLM et que la situation va empirer à cause de l’arrivée à l’âge de la retraite de salariés avec de très modestes pensions, puisqu’ils auront été victimes du chômage de masse sévissant au cours des quarante dernières années ?

  • Cuisson des cardons
    http://www.cuisine-libre.fr/cuisson-des-cardons

    On ne consomme du #Cardon que les côtes et le cœur, qui ont un petit goût d’artichaut, dont il est proche. Séparer les branches et retirer toutes les feuilles. Leur richesse en oxalates les rend quasiment toxiques. Couper la base des tiges. Couper les côtes du cardon en tronçons d’env. 4 cm pour en ôter plus facilement les fils et la pellicule qui recouvre la face creuse, comme on le ferait pour les branches de céleri ou de rhubarbe. C’est très long. Jeter les parties creuses. Quant au cœur du (...)

    #Modes_d'emploi, Cardon / #Bouilli, #Recettes_de_base, #Sans_viande, #Sans_lactose, #Sans_œuf, #Végétarien, #Sans_gluten, (...)

    #Végétalien

  • "Écouter « Kalimán »"
    http://syntone.fr/ecouter-kaliman

    On continue notre petit tour dans le patrimoine caché de la #fiction_radiophonique avec le choix de #Benjamin_Abitan, réalisateur à France Culture. Pour la rubrique « Blind Text » de nos #Carnets_de_Syntone de juin 2015, il a commenté l’écoute de #Kalimán contra la Araña Negra, un épisode du feuilleton créé par #Rafael_Cutberto_Navarro et #Modesto_Vázquez_González pour la #radio mexicaine en 1963. Une curiosité !

    https://soundcloud.com/acruz-7/kaliman-vs-la-arana-negra-capitulo-1

    #audio #histoire #Mexique