• Insoumises au XIIIe siècle
    https://laviedesidees.fr/Field-Saintete-de-cour

    On sait à quel point les Capétiens ont réussi, tout au long du XIIIe siècle, à acquérir une réputation de sainteté et à l’utiliser pour sacraliser la fonction royale. Mais cette historiographie croise rarement celle de la spiritualité féminine, qui connait alors une parenthèse de liberté. À propos de : Sean Linscott Field, Sainteté de cour. Les Capétiens et leurs saintes #femmes, Éditions EHESS

    #Histoire #Moyen_Âge #Eglise #monarchie
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20240314_insoumises.pdf
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20240314_insoumises.docx

  • Se retrouver roi
    https://laviedesidees.fr/Se-retrouver-roi

    Rien ne prédisposait Philippe de Valois à ceindre la Couronne de France. Après son intronisation en 1328, il lui faut asseoir sa légitimité dans un contexte adverse, celui de la guerre de Cent Ans naissante. À propos de : Christelle Balouzat-Loubet, Philippe VI : le premier des Valois, Passés composés

    #Histoire #Moyen_Âge #monarchie
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20240226_philippedevalois.docx
    https://laviedesidees.fr/IMG/pptx/ge_ne_alogie_royale_v2_ajuste_e.pptx


    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20240226_philippedevalois.pdf

  • Un petit air d’empire
    https://laviedesidees.fr/Dumezil-L-Empire-merovingien

    Le royaume franc qui émerge entre le VIe et le VIIIe siècle a promu la diversité politique et religieuse, avant que les Carolingiens mettent fin à ce pragmatisme. Entre Rome et Charlemagne, l’Europe a-t-elle connu un #empire ? À propos de : Bruno Dumézil, L’Empire mérovingien, Ve-VIIIe siècle, Passés composés

    #Histoire #pouvoir #monarchie

  • Guerre au Proche-Orient : à #Beyrouth, #Mona_Fawaz résiste par la #cartographie

    Professeure d’urbanisme et cofondatrice du #Beirut_Urban_Lab, la chercheuse cartographie le conflit à la frontière entre le #Liban et Israël. Et montre ainsi le « déséquilibre profond » entre les attaques visant le territoire libanais et celles ciblant le sol israélien.

    « Je suis entrée dans le centre de recherche ; tous mes collègues avaient les yeux rivés sur les nouvelles, l’air horrifié. C’est là que nous nous sommes dit que nous ne pouvions pas simplement regarder : il fallait agir, et le faire du mieux possible », se rappelle Mona Fawaz, professeure d’urbanisme à l’Université américaine de Beyrouth (AUB) et cofondatrice du Beirut Urban Lab, un laboratoire de recherche interdisciplinaire créé en 2018 et spécialisé dans les questions d’#urbanisme et d’#inclusivité.

    Lundi 4 décembre, dans ce centre de recherche logé à l’AUB, près de deux mois après l’attaque sans précédent du groupe militant palestinien Hamas en Israël et le début des bombardements intensifs de l’armée israélienne sur la bande de Gaza, elle revoit l’élan impérieux qui a alors saisi ses collègues du Beirut Urban Lab, celui de cartographier, documenter et analyser.

    « Certains ont commencé à cartographier les dommages à #Gaza à partir de #photographies_aériennes. Personnellement, j’étais intéressée par la dimension régionale du conflit, afin de montrer comment le projet colonial israélien a déstabilisé l’ensemble de la zone », y compris le Liban.

    La frontière sud du pays est en effet le théâtre d’affrontements violents depuis le 8 octobre entre #Israël et des groupes alliés au #Hamas emmenés par le #Hezbollah, une puissante milice soutenue par l’#Iran. Qualifiés de « #front_de_pression » par le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, les #combats sur le #front_libanais, qui visent notamment à détourner l’effort militaire israélien contre Gaza, ont tué au moins 107 personnes du côté libanais, dont 14 civils. Du côté israélien, six soldats et trois civils ont été tués.

    C’est ainsi que l’initiative « Cartographier l’escalade de violence à la frontière sud du Liban » est née. Le projet répertorie le nombre de #frappes quotidiennes et leur distance moyenne par rapport à la frontière depuis le début du conflit, en s’appuyant sur les données collectées par l’ONG Armed Conflict Location & Event Data Project (Acled : https://acleddata.com). Sur son écran d’ordinateur, Mona Fawaz montre une #carte_interactive, une des seules en son genre, qui révèle un déséquilibre saisissant entre les attaques revendiquées par Israël, au nombre de 985 depuis le début du conflit, et celles menées depuis le Liban : 270 frappes répertoriées sur le sol israélien.

    L’occasion pour Mona Fawaz de questionner les expressions répétées dans les médias, qui façonnent la compréhension du conflit sans remettre en cause leurs présupposés. « On parle de tirs transfrontaliers, par exemple, alors même qu’il y a un déséquilibre profond entre les deux parties impliquées », souligne-t-elle. « Une distorsion médiatique » que la chercheuse dénonce aussi dans la couverture de l’offensive israélienne contre l’enclave palestinienne.

    Une « lutte partagée » avec les Palestiniens

    Pour Mona Fawaz, il est important de documenter un conflit dont les racines vont au-delà des affrontements présents. « La création de l’État d’Israël en 1948 a provoqué une perturbation majeure au sud du Liban, brisant [ses] liens historiques, sociaux, politiques et économiques » avec la Galilée, explique-t-elle.

    Des bouleversements que la chercheuse, originaire du village de Tibnine, dans le sud du pays, connaît bien, puisqu’ils ont marqué son histoire familiale et personnelle. Elle explique que la proximité entre les populations était telle qu’au cours de la « #Nakba » (la « catastrophe », en arabe) en 1948 – l’exode massif de plus de 700 000 Palestinien·nes après la création de l’État d’Israël –, sa mère a été évacuée de son village aux côtés de Palestinien·nes chassés de leurs terres. « Les déplacés ne savaient pas où s’arrêteraient les Israéliens, raconte-t-elle. Dans cette région du Liban, on a grandi sans sentir de différences avec les Palestiniens : il y a une lutte partagée entre nous. »

    En 1982, Mona Fawaz, qui avait alors à peine 9 ans, vit plusieurs mois dans son village sous l’occupation de l’armée israélienne, qui a envahi le pays en pleine guerre civile (1975-1990) afin de chasser du Liban l’Organisation de libération de la Palestine (OLP). Elle se souvient des scènes d’#humiliation, des crosses des fusils israéliens défonçant le mobilier chez son grand-père. « Ce n’est rien par rapport à ce que Gaza vit, mais il y a définitivement un effet d’association pour moi avec cette période », explique-t-elle.

    Dans le petit pays multiconfessionnel et extrêmement polarisé qu’est le Liban, l’expérience de la chercheuse n’est cependant pas générale. Si une partie des Libanais·es, notamment dans le sud, est marquée par la mémoire des guerres contre Israël et de l’occupation encore relativement récente de la région – les troupes israéliennes se sont retirées en 2000 du Sud-Liban –, une autre maintient une défiance tenace contre la #résistance_palestinienne au Liban, notamment tenue responsable de la guerre civile.

    Celle qui a ensuite étudié au Massachusetts Institute of Technology (MIT), à Boston (États-Unis), pour y faire son doctorat en aménagement urbain à la fin des années 1990, explique ensuite qu’il a fallu des années aux États-Unis pour réaliser que « même le soldat qui est entré dans notre maison avait été conditionné pour commettre des atrocités ». Si l’ouverture à d’autres réalités est une étape indispensable pour construire la paix, c’est aussi un « luxe », reconnaît la chercheuse, qui semble hors de portée aujourd’hui. « L’horreur des massacres à Gaza a clos toute possibilité d’un avenir juste et pacifique », soupire-t-elle.

    Le tournant de la guerre de 2006

    Peu après son retour au Liban en 2004, Mona Fawaz se concentre sur les questions de l’informalité et de la justice sociale. Un événement majeur vient bouleverser ses recherches : le conflit israélo-libanais de 2006. Les combats entre Israël et le Hezbollah ont causé la mort de plus de 1 200 personnes du côté libanais, principalement des civil·es, en seulement un mois de combat.

    Du côté israélien, plus de 160 personnes, principalement des militaires, ont été tuées. Cette guerre va être une expérience fondatrice pour le Beirut Urban Lab. C’est à ce moment que ses quatre cofondateurs, Mona Fawaz, Ahmad Gharbieh, Howayda Al-Harithy et Mona Harb, chercheurs et chercheuses à l’AUB, commencent leurs premières collaborations sur une série de projets visant à analyser l’#impact de la guerre. L’initiative actuelle de cartographie s’inscrit en continuité directe avec les cartes quotidiennes produites notamment par #Ahmad_Gharbieh en 2006. « Le but était de rendre visible au monde entier le caractère asymétrique et violent des attaques israéliennes contre le Liban », explique Mona Fawaz.

    Dans les années qui suivent, les chercheurs participent à plusieurs projets en commun, notamment sur la militarisation de l’#espace_public, le rôle des réfugié·es en tant que créateurs de la ville ou la #privatisation des #biens_publics_urbains, avec pour objectif de faire de la « donnée un bien public », explique Mona Fawaz, dans un « pays où la collectivité n’existe pas ». « Nos recherches s’inscrivent toujours en réponse à la réalité dans laquelle nous vivons », ajoute-t-elle. Une réalité qui, aujourd’hui dans la région, est de nouveau envahie par la guerre et les destructions.

    https://www.mediapart.fr/journal/international/121223/guerre-au-proche-orient-beyrouth-mona-fawaz-resiste-par-la-cartographie

    #résistance

    ping @visionscarto @reka

    • #Beirut_Urban_Lab

      The Beirut Urban Lab is a collaborative and interdisciplinary research space. The Lab produces scholarship on urbanization by documenting and analyzing ongoing transformation processes in Lebanon and its region’s natural and built environments. It intervenes as an interlocutor and contributor to academic debates about historical and contemporary urbanization from its position in the Global South. We work towards materializing our vision of an ecosystem of change empowered by critical inquiry and engaged research, and driven by committed urban citizens and collectives aspiring to just, inclusive, and viable cities.

      https://beiruturbanlab.com

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      Mapping Escalation Along Lebanon’s Southern Border Since October 7

      Since October 7, the Middle East has occupied center stage in global media attention. Already rife with uncertainty, subjected to episodic bouts of violence, and severely affected by an ongoing project of ethnic cleansing for 75 years in Historic Palestine, our region is again bearing the weight of global, regional, and local violence. As we witness genocide unfolding and forceful population transfers in Gaza, along with an intensification of settler attacks in the West Bank and Jerusalem and the silencing of Palestinians everywhere, the conflict is also taking critical regional dimensions.

      As part of its effort to contribute to more just tomorrows through the production and dissemination of knowledge, the Beirut Urban Lab is producing a series of maps that document and provide analytical insights to the unfolding events. Our first intervention comes at a time in which bombs are raining on South Lebanon. Titled Escalation along Lebanon’s Southern Border since October 7, the platform monitors military activity between the Israeli Armed Forces and Lebanese factions. Two indicators reflect the varying intensity of the conflict: the number of daily strikes and the average distance of strikes from the border.

      The map uses data from the Armed Conflict Location and Event Data (ACLED) crisis mapping project, which draws upon local reporting to build its dataset. Since ACLED updates their dataset on Mondays, site visitors can expect updates to our mapping and analysis to be released on Tuesday afternoons. Please refer to ACLED’s methodology for questions about data sources and collection.

      As of November 14, the frequency and distribution of strikes reveals a clear asymmetry, with northward aggression far outweighing strikes by Lebanese factions. The dataset also indicates a clear escalation, with the number of incidents increasing day by day, particularly on the Lebanese side of the border.

      We see this contribution as an extension of our previous experiences in mapping conflicts in Lebanon and the region, specifically the 2006 Israeli assault on Lebanon.

      https://beiruturbanlab.com/en/Details/1958/escalation-along-lebanon%E2%80%99s-southern-border-since-october-7
      #cartographie_radicale #cartographie_critique #visualisationi

  • Marine pollution, a Tunisian scourge: Jeans industries destroy the marine ecosystem in the #Ksibet_El-Mediouni Bay

    The Made in Tunisia clothes industry for the European market consumes large amounts of water and pollutes Tunisia’s coastline. In Ksibet El Mediouni, the population is paying the price of the environmental cost of #fast_fashion.

    Behind the downtown promontory, blue-and-white tourist villas and monuments celebrating former Tunisian President Habib Bourguiba, born in Monastir, give way to gray warehouses. Made in Tunisia clothes for export are cut, sewn, and packed inside these hangars and garages, many undeclared, by a labor force mostly of women, who are paid an average of 600 dinars, as confirmed by the latest social agreement signed with the main trade union, the Tunisian General Labour Union (UGTT), obtained by inkyfada.

    The triangle of death”

    The clothes are then shipped to the European Union, the primary export market. While most Tunisians can afford to buy second-hand clothes on the so-called “fripes” markets, 82% of Tunisian textile production leaves the country, according to the latest figures published in a report by the NGO Avocats Sans Frontières. Tunisia, like Morocco and Egypt, are attractive destinations for textile manufacturing multinationals due to their geographical proximity to the European market.

    Here, the tourist beaches quickly become a long, muddy marine expanse. The road that leads to the working-class neighborhoods south of Monastir, known as a hub of the textile industry - Khniss, Ksibet, Lamta, Ksar Hellal, Moknine - is paradoxically called Boulevard de l’Environnement (Environment Boulevard).

    This street name can be found in every major city in the country as a symbol of the ’authoritarian environmentalism of Ben Ali’s 1990s Tunisia’ - as researcher Jamie Furniss called it - redeeming the image of dictatorship ’by appealing to strategic hot-button issues in the eyes of the “West.”’

    After rolling up his pants, he dips his feet into the dirty water and climbs into a small wooden boat. ’Nowadays, to find even a tiny fish, we must move away from the coast.’

    ’Sadok is one of the last small fishermen who still dares to enter these waters,’ confirms Yassine, a history professor in the city’s public school, watching him from the main road to cope with the strong smell.

    Passers-by of Boulevard de l’Environnement agree: the Ksibet El-Mediouni Bay died ‘because of an abnormal concentration of textile companies in a few kilometers’, they say, polluting the seawater where the population used to bathe in summer.

    The region is home to five factory clusters. ’Officially, there are 45 in all, but there are illegal ones that we cannot count or even notice. They are often garages or warehouses without signs,’ confirms Mounir Hassine, head of Monastir’s Tunisian Forum for Economic and Social Rights.

    This is how the relocation of textile industries works: the big brands found in French, Italian, Spanish, and German shops relocate to Tunisia to cut costs. ’Then some local companies outsource production to other smaller, often undeclared companies to reduce costs and be more competitive,’ explains Habib Hazemi, President of the General Federation of Textiles, Clothing, Footwear, and Leather in the offices of the trade union UGTT.

    According to Hassine from the Tunisian Forum for Economic and Social Rights (FTDES), ‘undeclared factories often dig wells to access groundwater and end up polluting the Bay by discharging wastewater directly into the sea’.

    The public office responsible for water treatment (Office National de l’Assainissement, ONAS) ’fails to treat all this wastewater,’ he adds, so State and private parties bounce responsibilities off each other’. ’The result is that nothing natural is left here,’ Yassine keeps repeating.

    The unheard call of civil society

    Fatma Ben Amor, 28, has learned the meaning of pollution by looking at it through her window and listening to the stories of her grandparents, born and raised in the small town of Ksibet El Mediouni. ’ They often tell me that people used to bathe and go fishing here. I never knew the ’living’ beach,’ says this local activist.

    After the revolution, her city became the center of a wave of protests in 2013 by the population against ’an ecological and health disaster,’ it was written on the protesters’ placards. Nevertheless, the protests yielded no results, and marine pollution has continued.

    Founded in 2014, the Association for the Protection of the Environment in Ksibet el Mediouni (APEK) monitors the level of marine pollution in the so-called ’triangle of death.’ Fatma tries to raise awareness in the local community: ’We began with a common reflection on resource management in the region and the idea of reclaiming our bay. Here, youth are used to the smells, the waste, the dirty sea.’

    Under one of the bridges on Boulevard de l’Environnement runs one of the few rivers where there is still water. That water, however, ‘gathers effluent from the area’s industries’, the activists complain. ’The water coming from Oued el-Melah, where all the factories unload, pollutes the sea,’ she explains by pointing to the oued.

    According to the latest report by Avocats Sans Frontières (ASF) and FTDES in August 2023, one of the leading causes of marine pollution in Monastir governorate would be the denim washing process, a practice used in the dyeing of jeans.

    The ASF research explains that the jeans sector is characterized by technical processes involving chemicals - such as acetic acid used for washing, several chemical detergents and bleaching products, or hydrogen peroxide - and massive water consumption in a country suffering from water stress.

    During the period of 2011-2022, Tunisia has ratified important international texts that will strengthen and enrich Tunisian national law in terms of pollution control, environmental security, and sustainable development. ’ Although the regulations governing environmental protection and the use of water resources are strict, the authorities in charge of controls and prosecutions are outdated and unable to deal with the infringements,’ the ASF report confirms.

    According to both civil society organizations, there are mainly two sources of pollution in Ksibet Bay: polluting industries discharging chemicals directly into the seawater and the Office de l’Assainissement (ONAS) , ’which should be responsible for treating household wastewater, but mainly manages wastewater from factories discharging, and then throw them into the sea,’ Fatma Ben Amor explains.

    ’Take, for example, the ONAS plant at Ouad Souk, in Ksibet Bay. Created in 1992, it has a treatment capacity of 1,680 cubic meters per day, with a population more or less adapted to this capacity. It receives more than 9,000 cubic meters daily on average,’ Mounir Hassine confirms.

    ONAS did not respond to our interview requests. The Tunisian Textile and Clothing Federation (FTTH), representing part of the sector’s employers, assures that ‘the large companies in the region have all the necessary certifications and now use a closed cycle that allows water to be reused.’ The FTTH adds that the sector is taking steps towards the energy transition and respect for the environment.

    UTICA Monastir, the other branch of the employers’ association, has also confirmed this information. While a system of certifications and environmental audits has been put in place to monitor the work of large companies, ‘the underground part of the production chain escapes the rules,’ admits one entrepreneur anonymously.

    This pair of jeans is water’

    ONAS finds itself treating more water than the treatment stations’ capacities because, within a few decades, the Monastir region has radically changed its economic and resource management model. A few kilometers from the towns on the coast, roads run through olive groves that recall the region’s agricultural past.

    But today, agriculture and fishing are also industrialized: the governorate of Monastir produced almost 20,000 tonnes of olive oil by 2020. With 14 aquaculture projects far from the coast, the region ranks first in fish production, with an estimated output of between 17,000 and 18,000 tonnes by 2022.

    A wave of drought in the 1990s intensified the rural exodus from inland Tunisia to the coast. ’This coastal explosion has been accompanied by a development model that looked to globalization rather than domestic needs,’ Mounir Hassine from FTDES explains. ’Our region has been at the heart of so-called vulnerable investments, which bring in cheap labor without considering environmental needs and rights.’

    This sudden increase in residents has put greater pressure on the region’s natural water resources, ‘which supply only 50% of our water needs,’ he adds. The remaining 50 percent comes from the increasingly empty northern Oued Nebhana and Oued Medjerda dams. However, much of the water resources are not used for household needs but for industrial purposes.

    According to the ASF report, export companies draw their water partly from the public drinking water network (SONEDE). But the primary source is wells that draw water directly from the water table: ’Although the water code regulates the use of wells, 70% of the water used by the textile industry comes from the region’s unauthorized groundwater’. ’Most wells are dug inside the factories,’ Mounir Hassine from FTDES confirms.

    Due to the current drought wave and mismanagement of resources, Tunisia is now in water poverty, with an average use of 450 cubic meters of water per citizen (the poverty line is 500), according to 2021 data. Moreover, the Regional Agricultural Commission figures show that the water level in Monastir’s aquifers falls between three and four meters yearly.

    Water mismanagement is not just a problem in the textile industry. This type of production, however, is highly water-hungry, especially when it comes to the denim washing process.

    Even if the big brands are at the top of the production chain that ends on the coast of Ksibet El Medeiouni, ‘ they will rarely be held accountable for the social and environmental damage they leave behind,’ admits an entrepreneur in the sector working in subcontracting. Tunisian companies all work for several brands at the same time, and they don’t carry the same name as the big brands, which outsource production.

    ‘Tracing the chain of responsibility is complicated, if not impossible,’ confirms Adel Tekaya, President of UTICA #Monastir.

    The EU wants to produce more green but continues to relocate South

    Once taken directly from the aquifer or from the public drinking water company, SONEDE, a part of the waters polluted by chemical processes, thus ends up in the sea without being filtered. According to scholars, textile dyeing is responsible for the presence of 72 toxic chemicals in water, 30 of which cannot be eliminated.

    According to the World Bank, between 17% and 20% of industrial water pollution worldwide is due to the dyeing and finishing processes used in the textile industry. A figure confirmed by the European Parliament states:

    “Textile production is estimated to be responsible for around 20% of global clean water pollution from dyeing and finishing products".

    The EU has set itself the target of achieving good environmental status in the marine environment by 2025 by applying the Marine Strategy Framework Directive. Still, several polluting sectors continue to relocate their production to the Southern countries, where ‘there are fewer controls and costs,’ explains the entrepreneur requesting anonymity for fear of consequences for criticizing a ’central sector’ in the country.

    But pollution knows no borders in the Mediterranean. 87% of the Mediterranean Sea remains contaminated by chemical pollutants, according to the first map published by the European Environment Agency (EEA), based on samples taken from 1,541 sites.

    The environmental damage of the textile industry - considered one of ‘the most polluting sectors on the planet’ - was also addressed at Cop27 in Sharm El-Sheikh, where a series of social and climate objectives concerning greater collaboration between the EU and the MENA region were listed.

    One of the main topics was the urgent harmonization of environmental standards in the framework of the installation of digital product passports’, a tool that will track the origin of all materials and components used in the manufacturing process.

    FTTH ensures that large companies on the Monastir coast have invested in a closed water re-use cycle to avoid pollution. ‘All companies must invest in a closed loop that allows water reuse,’ Mounir Hassine reiterates.

    But to invest in expensive and reconversion work requires a long-term vision, which not all companies have. After a period of ten years, companies can no longer benefit from the tax advantages guaranteed by Tunisian investment law. ‘Then they relocate elsewhere or reopen under another name,’ Mounir Hassine adds.
    Environmental and health damages of marine pollution

    Despite the damage, only female workers walking around in white or colored uniforms at the end of the working day prove that the working-class towns south of Monastir constitute the most important manufacturing hub of Made In Tunisia clothes production. The sector employs 170,000 workers in the country.

    Tunisia is the ninth-largest exporter of clothing from the EU, after Cambodia, according to a study by the Textile Technical Centre in 2022. More than 1,530 companies are officially located there, representing 31% of the national fabric. 82% of this production is exported mainly to France, Italy, Belgium, Germany, and Spain.

    Some women sit eating lunch not far from warehouses on which signs ending in -tex. Few dare to speak; one of them mentions health problems from exposure to chemicals. ’We have received complaints about health problems caused by the treatment and coloring of jeans,’ confirms FGTHCC-UGTT (Textile, Clothing, Footwear and Leather Federation) general secretary Habib Hzemi. Studies have also shown that textile workers – particularly in the denim industry – have a greater risk of skin and eye irritation, respiratory diseases, and cancer.

    Pollution, however, affects not only the textile workers but the entire community of Ksibet. ’We do not know what is in the seawater, and many of us prefer not to know. We have tried to get laboratory tests, but they are very expensive,’ explains Fatma Ben Amor of the APEK Association.

    According to an opinion poll by the Association for the Protection of the Environment of Ksibet Mediouni (APEK) in July 2016, the cancer rate is 4.3%. Among the highest rates worldwide,’ explains a study on cancer in Ksibet for the German Heinrich Böll Stiftung. Different carcinogenic diseases have been reported in the local community, but a cancer register has never been set up.

    Pollutants from the textile industry have impacted marine life too. Like all towns on the coast, Monastir is known for fishing bluefish, sea bream, cod, and other Mediterranean species. But artisanal fishing is increasingly complicated in front of the bay of Ksibet El Mediouni, and the sector has become entirely industrialized. Thus, the town’s small port is deserted.

    ’The port of Ksibet is emptying out, while the ports of Sayeda and Teboulba, beyond the bay, are still working. There are only a few small-scale fishermen left. We used to walk into the water to catch octopuses with our hands,’ one of the port laborers explains anonymously, walking on the Bay.

    ’Thirty years ago, this was a nursery for many Mediterranean species due to the shallow waters. Now, nothing is left,’ he adds. As confirmed by several fishermen in the area, the population has witnessed several fish deaths, most recently in 2020.

    ’We sucked up the algae, waste, and chemical waste a few years ago for maintenance work,’ explains the port laborer. ’Once we cleaned it up, the sea breathed again. For a few days, we saw fish again that we had not seen for years. Then the quicksand swallowed them up again.’

    https://inkyfada.com/en/2023/11/03/marine-pollution-jean-industry-tunisia

    #pollution #jeans #mode #Tunisie #mer #textile #industrie_textile #environnement #eau #pollution_marine

  • Quand la montagne est politique
    https://laviedesidees.fr/Catherine-Roth-Naturaliser-la-montagne

    L’étude du Club carpatique transylvain, du XIXe siècle à nos jours, permet de comprendre comment la chaîne montagneuse a rejoint le mouvement d’appropriation nationale de la #nature, qui a mis aux prises Allemands, Hongrois et Roumains. À propos de : Catherine Roth, Naturaliser la montagne ? Le Club carpatique transylvain, XIXe-XXIe siècle, PUR

    #Histoire #nationalisme #Europe #sport #monarchie
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20230705_montagne.pdf
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20230705_montagne.docx

  • Grande-Bretagne - Grande propriété capitaliste et héritage féodal https://mensuel.lutte-ouvriere.org/documents/archives/la-revue-lutte-de-classe/serie-actuelle-1993/grande-bretagne-grande-propriete (Lutte de classe n°49 - mars 2000)

    Charles III et sa famille d’aristocrates sont des parasites. Vestiges du moyen-âge, ils sont le symbole d’une aristocratie qui continue, au travers de monarchies dans divers pays d’Europe, à prétendre à diriger la société dont ils se gavent.

    Ce seront les révolutions ouvrières qui en débarrasseront un jour l’humanité, puisque la #bourgeoisie, dominante depuis plusieurs siècles, n’a jamais eu le courage de le faire.

    Sommaire de l’article :
    – Un secret bien gardé
    #Angleterre : la révolution inachevée
    #Ecosse : la révolution importée
    – La grande #propriété_foncière aujourd’hui
    – Propriété foncière et grand capital
    – Les seigneurs de Londres
    – Des capitalistes « féodaux » anglais...
    – ... aux « féodaux » capitalistes écossais
    – La nationalisation de la terre, une nécessité

    #aristocratie #féodalisme #arriération #barbarie #capitalisme #parasitisme #monarchie #charles_III

  • 1789... La Révolution !
    https://www.lutte-ouvriere.org/documents/archives/cercle-leon-trotsky/article/1789-la-revolution

    La révolution française (CLT n°32 du 3 mars 1989, #archiveLO)

    1789 : Les premières étapes de la révolution
    – La convocation des #États_généraux
    – Du #Tiers_État à l’Assemblée nationale
    – 12-14 juillet : l’intervention des masses populaires parisiennes
    – Eté 1789 : les paysans entrent en scène à leur tour
    – 5-6 octobre : les femmes du peuple ramènent le roi à Paris

    De 1790 à 1792 : la révolution s’approfondit
    – L’agitation gagne l’armée royale. Le #massacre_de_Nancy (août 1790)
    #Varennes (juin 1791) : La #monarchie perd son crédit
    – L’Assemblée bourgeoise contre les #sans-culottes
    – Le #club_des_Jacobins
    – L’#Assemblée_Législative succède à la #Constituante (Octobre 1791)
    – La révolution face à la guerre (printemps 1792)
    – 10 août 1792 : les sans-culottes abattent la monarchie

    1793 : « #l'année_terrible »
    – Les Girondins dépassés par la radicalisation du mouvement populaire...
    – ...qui porte #la_Montagne au pouvoir (Juin #1793)
    – « Le peuple français debout contre les tyrans ! » (Août 1793)
    – La #Terreur montagnarde s’appuie sur la mobilisation des masses...
    – ... tout en la conservant sous son contrôle
    – La chute de #Robespierre (27 juillet 1794 - 9 Thermidor)

    1794-1799 : la bourgeoisie à la recherche de sa république
    – La #réaction_thermidorienne / #Thermidor
    – ...contre les soulèvements populaires...
    – ... et face aux tentatives royalistes
    – La #Révolution_française et la naissance de l’Europe moderne
    – L’actualité de la Révolution française : celle de la révolution tout court

    ANNEXE
    #Vendéens et #Chouans contre la Révolution
    Repères chronologiques

  • Il y a 175 ans, le 22 février 1848, la révolution

    ... en juin 1848, la classe ouvrière parisienne était écrasée par l’armée du général Cavaignac. Ainsi se terminait la période révolutionnaire ouverte quand, en #février_1848, une première #révolution avait chassé du pouvoir le roi Louis Philippe et mis fin à la #monarchie_de_Juillet. Avec la #Deuxième_République l’espoir d’un régime de #démocratie, de libertés et de justice sociale était alors né.

    Après les journées révolutionnaires de #juillet_1830, la monarchie de droit divin de Charles X avait été remplacée par la #monarchie_constitutionnelle de #Louis_Philippe. Mais ce changement n’en était pas un. Le #Parlement restait élu par seulement 250 000 électeurs parmi les plus riches du royaume. Face aux contestations, venant aussi bien des milieux bourgeois écartés du pouvoir que des masses populaires, le gouvernement répondait par la répression et les interdictions.

    L’opposition républicaine

    Au sein du Parlement, seuls quelques dizaines de députés, dont #Ledru-Rollin et #Lamartine, se déclaraient partisans de la république. La majorité des députés de l’opposition se contentaient de réclamer l’élargissement du droit de vote et quelques libertés supplémentaires dans le cadre de la monarchie. Au sein de la population, la crise économique de 1847 renforçait le mécontentement. Les mauvaises récoltes des deux années précédentes et la spéculation avaient renchéri le prix du pain. Dans plusieurs régions, des émeutes avaient éclaté.

    Aucune réunion politique n’étant tolérée, les députés de l’opposition organisèrent une campagne de banquets réclamant une démocratisation du régime. Les revendications exprimées lors des toasts devinrent de plus en plus radicales, jusqu’à mettre en avant la souveraineté du peuple, autrement dit le suffrage universel et la république.

    Les ouvriers imposent la république

    La campagne des banquets contribua à répandre une agitation politique dans les faubourgs populaires. Des travailleurs, des étudiants, de plus en plus exaspérés, se massaient autour des salles et reprenaient la revendication de la république, en y mettant cependant un contenu à eux. Pour les ouvriers, elle devait évidemment être sociale, garantir le droit au travail et des salaires permettant de vivre.

    Devant la radicalisation des banquets, le roi décida d’interdire celui organisé le #22_février_1848 dans la capitale. Il pensait disposer de la force et nomma Bugeaud à la tête des troupes rassemblées à Paris, un général déjà responsable de la répression des révoltes de 1834. Mais dans les heures qui virent la confrontation des troupes avec le petit peuple, l’indécision allait faire place à la fraternisation.

    Le 22 février, des groupes d’#ouvriers acclamaient les soldats, leur rappelant leur appartenance au peuple. Le 23, une #fusillade éclata. Cinquante-deux manifestants tombèrent. Le tocsin sonna dans plusieurs églises, appelant la population à s’armer et à se défendre. Les manifestants, majoritairement ouvriers, érigèrent des barricades, étalèrent sur le sol de la vaisselle cassée pour bloquer les cavaliers, pillèrent les armureries et obtinrent des armes venant des troupes. Devant l’insurrection, et constatant l’incapacité des troupes à en venir à bout, Louis Philippe dut abdiquer.

    Les députés républicains constituèrent immédiatement un #gouvernement_provisoire, puis se rendirent à l’Hôtel de Ville devant lequel la population s’était massée. Les nouveaux ministres cherchaient déjà les formules qui auraient pu leur éviter de trancher, sous la pression des masses, la question du futur régime. Celles-ci devenaient menaçantes et les barricades étant toujours hérissées, le poète Lamartine, républicain connu, ministre du nouveau gouvernement, dut se résoudre à proclamer la #république.

    Drapeau rouge ou drapeau tricolore

    Pour calmer les insurgés, Lamartine manœuvra en tenant des discours prônant la concorde entre les classes, s’opposant à la volonté exprimée par une partie des insurgés de faire du drapeau rouge le symbole de cette république nouvellement proclamée, il imposa le drapeau tricolore, auréolé selon lui de la « gloire et la liberté de la patrie », déclarant : « Je repousserai jusqu’à la mort ce drapeau de sang que vous nous rapportez . »

    Ce choix du drapeau avait un sens de classe. En défendant le drapeau tricolore, Lamartine défendait la république bourgeoise. Les ouvriers, eux, reconnaissaient dans le drapeau rouge le symbole de leurs luttes. Le discours de Lamartine était la première faille dans la fausse unanimité qui dominait cette révolution de février.

    La faille allait s’élargir dans les semaines et les mois suivants. Les ouvriers ne pouvaient accepter la confiscation de leur révolution par la bourgeoisie. Ils ne pouvaient renoncer à leur revendication principale, le droit au travail, et à leurs #aspirations_sociales.

    Dans l’affrontement de classe qui se préparait, la bourgeoisie disposait d’une longueur d’avance. La république qu’elle voulait était la sienne. Pour l’imposer il lui fallait désarmer les ouvriers et briser leur volonté de lutte.

    Pour en finir avec les travailleurs en armes, le gouvernement fit d’abord arrêter les chefs ouvriers Barbès et Blanqui après une manifestation qui avait envahi l’Assemblée. Le général Cavaignac reçut les pleins pouvoirs.

    La bourgeoisie prend l’offensive

    Le gouvernement provisoire prétendit s’attaquer à la misère en créant les #Ateliers_nationaux chargés des travaux publics, où les chômeurs trouvaient à s’embaucher. Mais, le 21 juin, les ouvriers de moins de 25 ans qui y travaillaient furent contraints de s’engager dans l’armée, et les plus âgés devaient se préparer à partir en province.

    Face à cette provocation gouvernementale, les ouvriers parisiens se soulevèrent aux cris de « La liberté ou la mort », dressèrent des barricades dans une grande partie de Paris. Puis quatre jours durant, du 23 au 26 juin, ils affrontèrent les armes à la main l’armée, les gardes mobiles et la garde nationale. La répression fit plus de 3 000 morts parmi les ouvriers.

    Écrasée, la classe ouvrière avait toutefois montré qu’elle n’était pas seulement la classe souffrante des nouveaux bagnes industriels dont la bourgeoisie commençait à couvrir l’Europe. Elle n’était plus non plus une simple masse de manœuvre que la bourgeoisie pouvait utiliser pour s’imposer au pouvoir. Pour les militants ouvriers de l’époque, et notamment pour #Marx et #Engels qui quelques jours avant la révolution de février avaient lancé le #Manifeste_du_parti_communiste, juin 1848 ouvrait une ère nouvelle. La classe ouvrière était désormais, et est restée, la seule classe véritablement révolutionnaire, la seule capable de transformer la société.

    https://journal.lutte-ouvriere.org/2018/06/27/juin-1848-la-republique-bourgeoise-ecrase-la-revolte-ouvrier

    #insurrection #éphéméride #karl_marx #friedrich_engels #répression #justice_sociale #émancipation #communisme

  • https://www.sofoot.com/des-fans-du-celtic-lancent-un-chant-anti-famille-royale-pendant-la-minute-d-

    Des supporters du Celtic ont chanté « Si vous détestez la famille royale, tapez dans vos mains » pendant la minute d’applaudissements dédiée à la mémoire de la Reine, avant le match de Premiership écossaise contre St Mirren à Paisley ce dimanche après-midi.

    #Elizabeth_II #Monarchie #Football #UK #Ecosse

  • Letter of support for #Uju_Anya after she was targeted by Jeff Bezos and her employer for her criticism of the Queen’s commitments to colonial violence

    Dear Supporters of Dr. Uju Anya,

    Dr. Uju Anya is a world-renowned Nigerian-Trinidadian-American Associate Professor of Second Language Acquisition at Carnegie Mellon University. Her groundbreaking research focuses on the experiences of African American students in world language education. She brings attention to systemic barriers that African American students face in accessing world language education and the marginalization they experience in world language classrooms. Yet, her research isn’t only focused on these challenges. Her work points to concrete ways of making world language education more equitable. The significance and quality of her scholarship can be seen in the fact that her widely-cited book, Racialized Identities in Second Language Language: Speaking Blackness in Brazil (https://www.routledge.com/Racialized-Identities-in-Second-Language-Learning-Speaking-Blackness-in/Anya/p/book/9780367197469), was awarded the prestigious 2019 American Association for Applied Linguistics First Book Award (https://www.aaal.org/first-book-award).

    Dr. Anya has also been at the forefront of leading efforts to promote diversity, equity and inclusion in the field of applied linguistics, a field that has struggled to diversify and that remains white dominated. She mentors Black students and other students of color, as well as assume leadership roles in a range of professional organizations, such as the American Association for Applied Linguistics where she amplifies the voices of emerging scholars of color. She has also been able to amass a broad social media presence on Twitter that showcases her love of Black people across the Diaspora, her passion for uplifting the voices LGBTQA+ persons, and a space for collective joy.

    The Issue

    On September 8, 2022, shortly before Queen Elizabeth II died at the age of 96, Dr. Anya tweeted her feelings about the queen’s death. As a Black woman who was born in Nigeria, whose family has been directly harmed by the insidious impacts of British imperialism, genocide, and white supremacy, Dr. Anya expressed her pain on her personal Twitter account. Not only did Queen Elizabeth II sit on a throne of Indigenous and Black blood, embedded in the overall legacy of the British monarchy, her actual government presided over and directly facilitated the genocide that Dr. Anya’s parents and siblings barely survived (https://www.dailymaverick.co.za/article/2020-04-29-how-britains-labour-government-facilitated-the-massacre-). This genocide entailed the massacre of more than 3 million Igbo people, including other family members of Dr. Anya. While within public discourse, the term “colonizer” can appear to be an abstract term that people have only read about in history books, Dr. Anya experienced the reverberations of colonial white supremacy first hand. Thus, Queen Elizabeth II was not figuratively but literally her colonizer, and the colonizer of millions of people across the world—and particularly countries in Africa, the Caribbean, and Indian Ocean territories. As if these atrocities weren’t enough, during her tenure, Queen Elizabeth II oversaw ​​the brutal detainment camps in colonial Kenya (https://www.nytimes.com/2022/09/09/world/africa/queen-africa-british-empire.html), banned ‘’coloured or foreign’ staff in the palace (https://www.theguardian.com/uk-news/2021/jun/02/buckingham-palace-banned-ethnic-minorities-from-office-roles-papers-rev), and committed her career to the “service of our great imperial family’’ in a 1947 speech in South Africa (https://theconversation.com/five-ways-the-monarchy-has-benefited-from-colonialism-and-slavery-1). Over the course of more than 70 years, the imperial reign of Queen Elizabeth II was inextricably tied to the legacy of the British Empire’s commitment to white supremacy and colonialism.

    Dr. Uju Anya’s tweet, again sent from her personal Twitter account, quickly went viral—largely due to an outpouring of global support from others harmed by the British colonial regime. At the same time, there was also a torrent of criticism as well as targeted harassment directed against Dr. Anya. While “going viral” is not an uncommon occurrence for Dr. Anya or any public intellectual, having a tweet picked up by billionaire Amazon founder, Jeff Bezos was however extraordinary. Bezos did not condemn the words and sentiment of Dr. Anya’s tweet, which would’ve been his right to free speech. Instead, he vilified her by suggesting that her pedagogical, activist, and scholarly contributions are “supposedly” not “working to make the world better.” We beg to differ, as would the many students with improved experiences in world language education and the increasing number of African American students entering applied linguistics because they now see themselves within historically white spaces precisely because of the groundwork laid by Dr. Anya. Although this particular tweet would’ve been highly inappropriate from any person in power, it is particularly pernicious as an attack against a Black Nigerian-Trinidadian-American Professor, coming from a man that has amassed his wealth through global domination and exploitation without regard for the most vulnerable and precarious humans on our planet (https://www.theguardian.com/commentisfree/2021/may/26/amazon-workers-are-rising-up-around-the-world-to-say-enough). This is, frankly, not dissimilar to the British monarchy’s colonial project—Bezos simply remixed the colonial schema through neoliberal racial capitalism, exploitation, and greed.

    The strength of Bezos’ platform is no secret either. With over 5 million followers on Twitter, Bezos has the capacity to impress hundreds of millions of people with a single tweet. Bezos also utilizes his reputation and mass fortune to support university projects across the globe. In the last decade Bezos has made donations to countless universities, including Carnegie Mellon University—Dr. Anya’s home institution. This financial paper trail is highly relevant to Professor Anya’s treatment and the university’s subsequent statement. Now, Dr. Anya faces violent threats, harassment, and abuse.

    Reflections on CMU’s Statement on Dr. Anya’s Tweet

    As colleagues at other institutions, one thing that sticks out to us is that universities have nothing to gain by calling out individual employees on free speech—especially when they can be seen doing it selectively—as is the case for CMU. Professor Anya’s twitter clearly states: “Views are mine.” Yet, her institution took up the charge to admonish a Black woman professor, calling her response to her lived experiences of the real and tangible impacts of colonialism and white supremacy, "offensive and objectionable.” This is unacceptable and dehumanizing. Simultaneously, the institution arguing that Professor Anya’s critical reflections were "not representative of the level of discourse at CMU ’’ forces us to ask: Where is the space for this sort of discourse if not within the free speech that academia purports to uplift? Where else is it safe for students, scholars, and thinkers alike to openly express the horrors of white supremacy, colonial atrocities and genocide? “Who is the ‘we’ referenced here?” asks UPenn Professor, Dr. Nelson Flores (https://twitter.com/nelsonlflores/status/1568217467058544643). And, importantly, “What are the standards of discourse when somebody is speaking truth to their oppressors?”

    (https://twitter.com/ProfeRandolph/status/1568238263579693061?s=20&t=zDodej-DbG_rmHMhjurGtg).

    We also note the strikingly different institutional response to the social media activity of Richard Grenell, a CMU-affiliated senior fellow and Trump official who used his Twitter platform to spread hateful messages and conspiracy theories that have been characterized as sinophobic and antisemitic. When student groups and community members expressed outrage and alarm, CMU President Farnam Jahanian refused to condemn Grennell’s statements and instead expressed strong support for his first amendment rights (https://www.cmu.edu/leadership/president/campus-comms/2020/2020-11-18.html).

    As a counter example to CMU’s deplorable response, Syracuse University’s Chancellor and Dean issued a statement in support of their colleague and employee (https://www.insidehighered.com/news/2021/09/14/syracuse-offers-unequivocal-support-targeted-professor), Dr. Jenn Jackson (another Black woman violently threatened and abused after a viral tweet). Her institution immediately denounced the violent threats against her, refused to sanction or discipline her, and honored her right to free speech. While we by no means think this process was or is perfect, we cite this to note that other peer-institutions have responded in more humane and supportive ways to their Black female faculty. CMU had a choice and their response was a deliberate betrayal against one of their own highly regarded and respected scholars. It has further exposed her to threats of violence.

    Forward and Onward

    The British Monarchy and “The Royal Family” are much more than the weddings, the kids, and the racialized intrafamily drama that American pop culture has seen over the past decade. The British Monarchy has caused and is directly responsible for widespread irreparable harm in the past, now in the present, and likely in the future because the impacts of white supremacy and settler colonialism are insidious. It is inappropriate, harmful, and ahistorical to admonish colonized people or “tell them how they should feel about their colonizer’s health and wellness” as University of Michigan tenured professor, Dr. Ebony Elizabeth Thomas astutely tweeted.

    More than our thoughts and prayers, we request actionable support to be shown towards Professor Uju Anya. We ask university officials at CMU to consider what harms are both elided from critical discourse and reproduced in the classroom when they choose to stand on the side of the oppressor. Universities must be intentional about how they respond to public discourse and critically evaluate who they are targeting and/or harming by their response or lack of response. We call on universities to stop being reactive when issues of structural oppression are called to their attention and take seriously its impacts on staff, faculty, students, and families.

    In closing, we echo Dr. Nelson Flores’ tweet from September 9th (https://twitter.com/nelsonlflores/status/1568242131067625472), which asks, “Whose deaths are mourned versus ignored or celebrated,” and who gets to decide?

    Signed,

    Chelsey R. Carter, PhD, MPH (Assistant Professor, Yale University)

    Nelson Flores, PhD (Associate Professor, University of Pennsylvania)

    Sirry Alang, PhD (Associate Professor, University of Pittsburgh)

    Crystal M. Fleming, PhD (Professor, Stony Brook University)

    Dick Powis, PhD (Postdoctoral Fellow, University of South Florida)

    https://docs.google.com/document/u/1/d/e/2PACX-1vRFMu3jSCsN44H13pWc_hkLBNwKLmXvWd63U7nXIu1JYPwygdDS6nWuWHeIcG5HUr8lyw_1W_YUJniJ/pub?urp=gmail_link

    #lettre_ouverte #violence_coloniale #critique #monarchie #Elizabeth_II #UK #Angleterre #colonialisme #colonisation #ne_critiquez_pas_la_monarchie

    ping @cede @karine4 @_kg_

  • Grande Traversée : Elizabeth, the Queen : podcast et émission en replay | France Culture
    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/grande-traversee-elizabeth-the-queen

    La Reine d’Angleterre, c’est le Royaume-Uni tout entier, la Monarchie et sa critique, la couronne sans pouvoir, le soft power et la culture pop. Cette Grande Traversée explore l’imposant itinéraire d’Elizabeth II, à l’impénétrabilité qui fascine, depuis le début de son règne, jusqu’à aujourd’hui.

    #Anglais #Podcast #Histoire #Monarchie

  • Bienvenue en #Géozarbie

    #Enclaves, territoires prêtés, zones disputées, #micro-États, île fantasmée... il existe dans le monde quantité de petits bouts de terre aux frontières ou statuts bizarres ! Mêlant anecdotes loufoques et grands moments de l’Histoire, Bienvenue en Géozarbie nous fait découvrir 10 lieux où l’ubuesque se dispute à l’absurde !

    https://www.arte.tv/fr/videos/RC-022365/bienvenue-en-geozarbie

    #géographie #géographie_politique #frontières #absurdité #série #arte #vidéo #ressources_pédagogiques #Absurdistan

    –—

    Le Mont blanc n’est pas en France

    Saviez-vous que l’île de la Conférence est administrée à égalité de temps par deux pays, la France et l’Espagne ? Que la principauté d’Arbézie, à cheval sur la frontière franco-suisse, est… un hôtel-restaurant ? Ou que la France possède des territoires à Jérusalem ?
    Ce sont ces bizarreries géographiques que nous raconte #Olivier_Marchon dans ce livre étonnant qui rassemble des dizaines d’histoires de ce type, des plus tragiques au plus loufoques : de petits morceaux de terre, enclavés, disputés, au statut à part, parfois étrange, qui chacun à leur manière racontent la grande histoire…

    https://www.editionspoints.com/ouvrage/le-mont-blanc-n-est-pas-en-france-olivier-marchon/9782757895757
    #livre

    ping @reka

  • La Principauté de Monaco lance un « pass sérologique » permettant de retarder la 3e dose de vaccin.
    Alors que les cas de Covid flambent toujours, ce document permettra de repousser l’injection de la dose de rappel pour les personnes qui bénéficient d’un certain nombre d’anticorps.
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/alpes-maritimes/covid-monaco-lance-un-pass-serologique-permettant-de-re

    La principauté de *Monaco, précurseur en matière de lutte contre le Covid ? Après avoir ouvert l’accès au rappel vaccinal dès le 9 novembre, et décidé trois semaines avant la France de fermer les discothèques, le Rocher s’apprête à lancer un « pass sérologique ».

    Dès la fin du mois de juin, Monaco avait lancé une campagne de suivi sérologique gratuit, au moyen d’une prise de sang, « afin de connaitre le niveau de protection de la population contre le Covid ».

    L’objectif est, à l’aide d’une prise de sang, de déterminer le niveau de protection du patient à la COVID-19. L’idée est d’établir une surveillance épidémiologique de la Principauté.

    Toute personne précédemment vaccinée, ou ayant été infectée par la COVID-19 et souhaitant connaître son niveau de protection contre la COVID-19 peut prendre un rendez-vous.

    Il s’agit d’une démarche innovante et bienveillante qui permet de déterminer le niveau de protection de la population. Nous souhaitons une vision qui s’inscrit dans la durée
    Didier Gamerdinger, ministre des Affaires sociales et de la santé
    Communiqué du gouvernement monégasque

    A Monaco, le taux de reproduction du virus toujours autour de 1,5. Un chiffre élevé, qui indique qu’en moyenne dix personnes atteintes en contaminent quinze actuellement.

    Mais le nombre de cas graves reste contenu. Selon le dernier bilan publié par le gouvernement monégasque, seules dix neuf personnes sont prises en charge au centre hospitalier Princesse Grace. Un chiffre stable depuis plusieurs semaines.

    A noter aussi, que les consignes sanitaires vont évoluer ce 15 décembre en fonction du type d’établissement fréquenté.

    #Monaco crise_sanitaire #sante #santé #coronavirus #sars-cov-2 #variant #covid #pandémie #vaccins #santé_publique #Hôpital

    • A Monaco, une certaine considération de la population.
      Faut dire qu’en dehors des certains monégasques, on ne va pas obliger certaines et certains à se faire vacciner tous les trimestres.
      Jauge à 2 trimestres, pour elles et eux et les autres.

  • #monaco : La souveraineté numérique au service de la compétitivité

    En lançant son Monaco Cloud, la principauté met au service des entreprises et des citoyens un cloud souverain qui, au-delà de la protection des données, va permettre d’accroître la compétitivité de l’économie monégasque. Par Frédéric Genta, ministre du Numérique à Monaco.
    . . . . .
    demain, Monaco sera, avec Monaco Cloud, le premier pays européen à se doter d’un cloud souverain opérationnel. Ce temps d’avance n’est pas le fruit du hasard, il est le fruit d’une stratégie et surtout d’une conviction.

    Évidemment, le bouclier numérique est la fonction première d’un cloud, et Monaco Cloud ne fait pas exception. La sécurité a toujours été un levier clé de l’attractivité de la Principauté et Monaco Cloud apporte aujourd’hui des garanties qui constituent de nouveaux standards d’excellence en la matière.
    . . . . .
    avec son cloud souverain que la ville-nation Monaco va pouvoir s’affranchir définitivement de ses contraintes géographiques et déployer son influence économique bien au-delà de ses frontières. Il était là le sens du programme Extended Monaco initié il y a deux ans par le prince Albert II. C’est chose faite aujourd’hui : au travers d’un partenariat privé-publique innovant, Monaco Cloud va s’appuyer sur des technologies leaders pour garantir l’opérationnalité de la partie publique du cloud et sur des équipes monégasques pour sécuriser les accès privés.

    Le respect de la confidentialité, là aussi un marqueur fort de la promesse monégasque à l’intention de ses citoyens et résidents, s’illustre au travers d’une clé de chiffrement inédite qui permettra à tout utilisateur de garder la main exclusive sur ses données. Le tout au service d’un modèle économique rentable.
    . . . . .

    #cloud #algorithme #internet #cloud_computing #cloudcomputing #vie_privée #données #bigdata #en_vedette #data #france #paradis_fiscaux #international

  • Île de Jersey : les pêcheurs français menacent de couper le câble qui alimente l’île en électricité
    https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/la-grande-bretagne-et-l-ue/ile-de-jersey-les-pecheurs-francais-menacent-de-couper-le-cable-qui-ali

    Dans quelques jours, à la fin du mois de septembre, les pêcheurs normands ne pourront plus exercer dans les eaux anglo-normandes. En réponse à cette décision, ils menacent de couper un câble sous-marin qui alimente l’île de Jersey en électricité.

    C’est une décision qui fait suite à l’officialisation du Brexit, il y a plusieurs mois. Les pêcheurs normands ne vont bientôt plus avoir le droit de travailler dans les eaux anglo-normandes. Dès les derniers jours du mois de septembre, cela sera interdit. Samedi 18 septembre, ils étaient plus d’une centaine à manifester dans le calme sur les plages de la commune de Pirou (Manche), juste en face de Jersey. C’est dans ces eaux territoriales, juste à côté du littoral, que les bateaux français réalisent la moitié de leur pêche. Cette fois, les Français menacent de couper le câble qui alimente Jersey en électricité.

    « C’est une catastrophe »
    Avec le Brexit, Jersey menace de suspendre ces licences à partir du 30 septembre. « C’est une catastrophe. On ne peut pas se projeter parce qu’on repousse les échéances. On ne peut pas demander à notre banquier de faire un prêt pour l’achat d’un bateau si dans six mois on ne peut plus pêcher », témoigne Romain Davonet, pêcheur depuis de nombreuses années. Ce n’est pas la première fois que les pêcheurs normands manifestent, en mai dernier, une flotte de bateaux normands avait manifesté face à l’île.

    Source : Revue de presse du 26/09/2021 https://www.les-crises.fr/revue-de-presse-du-26-09-2021

     #paradis_fiscaux #jersey #pêche #mer #pêcheurs #France #brexit #brexit #actualités_internationales #union_européenne #ue #angleterre #royaume-uni #poissons #électricité

  • Un cambriolage record de cryptomonnaies chez Poly Network par des pirates informatiques
    Le vol, évalué à 600 millions de dollars par des experts, est le plus important jamais observé par le secteur. La société Poly Network a invité les hackers à « (leur) parler pour trouver une solution »

    #Poly_Network, une société spécialisée dans les transferts de #cryptomonnaies, a rapporté mardi un vol record, le plus gros jamais observé par le secteur, évalué à 600 millions de dollars (512 millions d’euros) par des experts.

    « Cher hacker (...) nous voulons entrer en communication avec vous et vous exhorter à rendre les actifs que vous avez piratés », a écrit l’entreprise Poly Network dans une lettre adressée aux pirates informatiques et publiée sur Twitter. « La somme d’argent que vous avez piratée est la plus grosse dans l’histoire de la finance décentralisée. Cet argent vient de dizaines de milliers de membres de la communauté crypto. »

    https://twitter.com/PolyNetwork2/status/1425123153009803267/photo/1

    En tout, le vol de #jetons d’#Ethereum, #BinanceChain et #OxPolygon représente quelque 600 millions de dollars, selon des calculs d’utilisateurs comme le chercheur en #cybersécurité et spécialiste de l’Ethereum #Mudit_Gupta.

    Sur Twitter, l’entreprise a publié les adresses utilisées par les hackers, et appelé les détenteurs de portefeuilles de cryptomonnaies à les « blacklister ».

    Les piratages, une tendance « alarmante »

    Les transferts de #bitcoins et autres #crypto-actifs reposent sur la technologie de la #blockchain, qui permet a priori de se passer d’intermédiaires comme les banques, les transactions se faisant directement d’utilisateur à utilisateur.

    « Les autorités de n’importe quel pays vont considérer vos méfaits comme un crime économique majeur et vous serez poursuivis. (...) Vous devriez nous parler pour trouver une solution », insiste Poly Network dans sa lettre.

    Fin avril, les vols de cryptomonnaies, piratages et fraudes avaient atteint 432 millions de dollars (368,7 millions d’euros) en tout, selon #CipherTrace. « Ce chiffre peut sembler petit comparé aux années passées, mais si on regarde plus en détail, on observe une tendance alarmante : les piratages dans la #finance_décentralisée représentent désormais plus de 60% du volume total des #piratages et #vols », constate le cabinet spécialisé.
    #monaie #argent

  • You will NEVER guess the watch that Emperor Hirohito was buried with...
    https://timeandtidewatches.com/you-will-never-guess-the-watch-that-emperor-hirohito-was-buried-


    Prèsque tout est faux dans les textes suivants, mais l’histoire de la montre est vraie.

    When Hirohito died in 1989, he was buried with his most treasured possessions. This included his Mickey Mouse watch along with a microscope he used for marine biology – the subject he harboured a lifelong passion for. So, while you might long for that discontinued blue dial Patek Philippe Nautilus 5711, remember how much pure emotion can be stored within even a simple quartz watch case. It might even have a cartoon mouse on the dial.

    Disney Avenue: Rare Footage of Japan’s Emperor Hirohito Visiting Disneyland (1975)
    https://www.dizavenue.com/2017/02/rare-footage-of-japans-emperor-hirohito.html

    Emperor Hirohito came to power in 1926, revered by millions of Japanese as a demi-god. He presided over a war in which a generation of young men marched off hoping for the honor of being slaughtered in his name. In 1945, he was demoted to a mortal being, his property was confiscated and he narrowly escaped prosecution as a war criminal. In the following years after WWII, it was decided the imperial couple should become good-will ambassadors and they traveled abroad, where Hirohito voiced regret for the war. They visited Europe in 1971 and the United States in 1975. The latter included a trip to America’s West Coast shrine known as Disneyland.

    #Japon #monarchie #disney #wtf

  • L’État moderne, de l’époque féodale à nos jours Un appareil d’oppression au service des classes dominantes, que les travailleurs devront renverser (texte intégral) | Conférence de Lutte Ouvrière (mai 2021)

    https://www.lutte-ouvriere.org/publications/brochures/letat-moderne-de-lepoque-feodale-nos-jours-un-appareil-doppression-a

    SOMMAIRE

    – Au #Moyen_Âge, naissance et essor de la #bourgeoisie
    – Les débuts du #capitalisme et le rôle de la #monarchie_absolue
    – Les révolutions bourgeoises en Angleterre et en France
    – Le rôle des États dans la #révolution_industrielle
    – L’échec des révolutions de #1848
    – Aux États-Unis et au Japon, les dernières révolutions industrielles
    – Le mouvement ouvrier et sa politique face à la bourgeoisie et ses États
    – À la fin du 19e siècle, le capitalisme atteint le stade impérialiste de son développement
    – Les États bourgeois, instruments de la dictature du #grand_capital #état_bourgeois
    – Quand les dirigeants réformistes deviennent ministres
    – Le #nazisme en Allemagne
    – Le #New_Deal aux États-Unis
    – Le #Front_populaire en France
    – L’hégémonie américaine après 1945
    – En France, une politique étatiste au service des grands groupes capitalistes
    – À partir des années 1970, le capitalisme en #crise #crise_économique
    – La #financiarisation de l’économie et ses conséquences
    – L’#État sous la coupe des financiers #état_moderne
    – Un État totalement au service de la bourgeoisie
    – Exproprier la bourgeoisie #révolution_sociale

  • #Covid-19 : le Sénat commande une #étude pour « débattre de façon plus objective » de la stratégie à suivre | Public Senat
    https://www.publicsenat.fr/article/parlementaire/covid-19-le-senat-commande-une-etude-pour-debattre-de-facon-plus-objecti

    La mission d’information du Sénat sur les effets du confinement a commandé une étude de #modélisation sur l’évolution de l’épidémie. Son président, Bernard Jomier, interroge la stratégie du gouvernement de laisser circuler le virus. Il évoque deux autres pistes : « La stratégie d’élimination du virus, appelée zéro covid, ou celle de circulation minimale ».

  • Tuer et mourir pour le Roi
    https://laviedesidees.fr/Paul-Chauvin-obligation-militaire-Ancien-Regime.html

    À propos de : Paul Chauvin, L’obligation militaire sous l’Ancien Régime, Institut Universitaire Varenne. Contrairement à certaines idées reçues, le roi n’était pas tout puissant sous l’Ancien Régime. En matière de guerre, l’obligation militaire était assortie de nombreuses contraintes et devait être justifiée.

    #Histoire #armée #monarchie
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/202103_obligationmilitaire.docx

  • “Islamogauchisme” : Le piège de l’Alt-right se referme sur la Macroniehttps://politoscope.org/2021/02/le-piege-de-lalt-right-se-referme-sur-la-macronie

    Le terme « islamo-gauchisme » est donc avant tout une arme idéologique utilisée dans un discours hostile pour discréditer une communauté politique indépendamment de la réalité qu’il est supposé désigner.

    Une cartographie de l’ensemble des échanges Twitter avec identification des communautés politiques révèle d’ailleurs très bien cette organisation dichotomique des échanges autour de cette expression. La figure 2 montre deux blocs qui s’affrontent : d’un côté les communautés d’extrême-droite et LR qui utilisent ce terme de manière hostile pour dénigrer ou stigmatiser la communauté LFI, de l’autre LFI qui se défend. On remarquera par ailleurs que l’extrême droite est elle-même divisée en deux sous groupes : le RN et les courants patriotes/identitaires. Enfin, la figure 3 ci-dessous montre bien l’activité ancienne, persistante et massive de l’extrême-droite pointant l’intention de faire accepter une certaine représentation du monde par ce néologisme.

    Bien que la science ne reconnaisse pas “l’islamo-gauchisme” comme une catégorie sociale légitime, plusieurs courants d’extrême-droite en font depuis longtemps la promotion.

    Cette promotion, qui s’inscrit dans des échanges hostiles et dépourvus d’éléments programmatiques, a des objectifs bien précis :
    1) discréditer ses opposants de gauche.
    2) convaincre l’opinion publique de l’existence d’une nouvelle catégorie d’acteurs : des ennemis intérieurs alliés aux forces obscures de l’islamisme radical. Ce faisant, elle crée une atmosphère anxiogène propice à l’adhésion à ses idées.

    Si, comme nous avons pu le mesurer, cet effort soutenu n’a pas eu d’effet notable sur l’écosystème politique jusqu’à récemment, les interventions successives de trois ministres de la République ont changé la donne. La dernière intervention de Frédérique Vidal lui a fourni une exposition inespérée.

    L’existence de groupes islamo-gauchistes vient d’être défendue officiellement au plus haut niveau puisqu’il serait absurde de demander une enquête sur quelque chose à laquelle on apporte peut de crédit. Cette dénomination est donc légitimée par le gouvernement, avec en prime l’idée que de notre jeunesse serait menacée d’endoctrinement.

    La réaction épidermique du milieu universitaire à ces interventions n’a fait qu’amplifier l’exposition à cette idée, même si c’était pour la démentir, laissant présager d’un effet boomerang. Nous voyons ainsi sur le détail de l’évolution de la popularité de ce terme (Figure 4) qu’il a été propulsé au centre des discussions de l’ensemble des communautés politiques à la suite de l’intervention de la ministre et qu’il a même atteint assez profondément “la mer”.

    “La mer” est le nom que nous avons donné à ce large ensemble de comptes qui ne sont pas suffisamment politisés pour être associés à un courant politique particulier mais qui échangent néanmoins des tweets politiques. Toucher “la mer” avec leurs idées est le graal pour les communautés politiques car c’est un réservoir important de nouvelles recrues. Ainsi, “la mer”, concentrant son attention sur ce concept “d’islamo-gauchisme”, est amènée à problématiser les enjeux politiques à partir des idées de l’extrême-droite.

    D’après nos mesures, les ministres du gouvernement ont réussi à faire en quatre mois ce que l’extrême-droite a peiné à faire en plus de quatre années : depuis octobre, le nombre de tweets de “la mer” mentionnant “islamo-gauchisme” est supérieur au nombre total de mentions entre 2016 et octobre 2020. On peut parler de performance...

    • Le recours du gouvernement à la rhéthorique de “l’#islamo-gauchisme” révèle une perte inquiétante de repères. Après trois reprises par trois ministres différents et importants, la dernière étant assumée deux jours plus tard par une intervention à l’Assemblée Nationale puis une autre au JDD, une #stratégie_gouvernementale affleure qui révèle une certaine nervosité. Et si LREM n’était pas au deuxième tour de la présidentielle en 2022 ?

      Les mouvements sociaux de 2018, les gilets jaunes éborgnés, la pandémie qui n’en finit pas de finir, la crise économique sans précédent qui s’annonce, tout cela fait désordre et n’a pas permis à Emmanuel Macron de développer pleinement son programme. Il y a de quoi s’inquiéter. Comme en 2017, les partis politiques semblent se résoudre à avoir Marine Le Pen au second tour, jeu dangereux étant donné les failles de notre système de vote. Pour passer les deux tours, LREM devra donc éliminer LFI au premier tour, actuellement son opposant le plus structuré hormis le RN, puis battre le RN au deuxième tour. Accréditer l’existence d’un “islamo-gauchisme”, c’est à la fois affaiblir LFI en emboîtant le pas de l’extrême droite et montrer aux électeurs qui seraient tentés par le RN que, dans le domaine de la lutte contre l’islamisme radical, LREM peut tout à fait faire aussi bien, voire mieux, qu’une Marine Le Pen qualifiée de “molle” par Gérald Darmanin.

      Ce billard à trois bandes qui relève du “en même temps” est cependant extrêmement dangereux et a toutes les chances de devenir incontrôlable.

      Il n’y a pas de “en même temps” dans le monde manichéen de l’#alt-right qui s’attaque aux personnalités avant de s’attaquer aux idées. Une fois les représentations ad-hoc adoptées, l’électeur préférera toujours l’original à la copie et l’anti-système au système. Le vainqueur de 2022 sera celui qui arrivera à contrôler le cadre dans lequel s’effectueront les raisonnements des électeurs, et si ce cadre contient en son centre le terme “islamo-gauchisme”, il est fort à parier que Macron pourra faire ses valises. Pour ne pas perdre en terrain ennemi, la meilleure stratégie est de ne pas s’y aventurer.

      #droite_dure #extrême_droite
      #LFI #ennemi_imaginaire

    • Pour ne pas perdre en terrain ennemi, la meilleure stratégie est de ne pas s’y aventurer.

      la question qu’on peut se poser, du coup, c’est : est-ce vraiment encore le terrain ennemi ?

    • “Islamo-gauchisme” contre “#facho-centrisme”, portrait d’un pays à la dérive

      Nous vivons une déroute intellectuelle comme seuls les moments de crise de société profonde savent les produire. Hier, crise de la civilisation occidentale, aujourd’hui, faillite des démocraties libérales, le mouvement est celui d’une perte de repaires et d’une course en avant vers l’inconnu, à vitesse élevée, sans jamais prendre le temps nécessaire de la réflexion ou de la lutte contre la résistible ascension de l’échec collectif.

      Tout semble en effet s’être accéléré avec la crise sanitaire liée au covid-19. État d’urgence permanent, mesures liberticides n’ayant aucune efficacité ou presque sur le plan sanitaire et accumulation de lois scélérates de techno-surveillance ou de contrôle centralisé et censure politique en ligne de la vie démocratique.

      Ne nous trompons pas, le débat sur « l’islamo-gauchisme » n’en est pas un, c’est le déroulé programmatique du projet d’Emmanuel Macron, dont le « ni droite ni gauche » débouche sur un #extrême_centre, pivot ultime de la vie politique, obsédé par le risque populiste qui viendrait mettre à mal le narratif illusoire d’unité nationale, autour d’un parti défendant les seuls intérêts du #bloc_élitaire.
      D’unité, il n’y a pas, sauf celle, fantasmée par les marcheurs, d’un pays rassemblé derrière un chef et son parti unique.

      La mort de la démocratie libérale, donc, érigée comme modèle souhaitable de gouvernance, dans l’autoritarisme doux et éclairé d’un monarque de droit séculaire. Avec, en toile de fond, l’économie comme seul horizon de l’action politique : dérégulation et captation des profits contre le bien-être commun.

      L’idée même de réduire le débat politique à une caricature est de provoquer l’#hystérie_collective et d’empêcher le débat. Il n’est pas question de discuter du fond, des relais de l’islam politique en France, de l’influence étrangère dans le débat national, non. Il s’agit pour les porte-paroles et les éditocrates de caqueter sur un terme grossier, qui précisément empêche la réflexion et le débat et provoque la colère ou la haine. Parce que l’#islamo-gauchisme c’est avant tout le signe d’une paresse intellectuelle, de refuser de débattre du fond, de l’islam politique, de la montée des fascismes, de la destruction consciente par les gouvernements successifs des moyens de l’université et de la recherche.

      L’inventeur même du terme “islamo-gauchisme”, Pierre-André Taguieff regrette son dévoiement et explique que l’instrumentalisation politique actuelle n’a rien à voir avec le mouvement qu’il décrivait sous ce terme en 2002.

      La ministre de la Recherche, Mme Vidal, a choisi de continuer sa #vindicte contre l’entrisme supposé de cet islamo-gauchisme dans les universités en demandant une enquête au sens sociologique, scientifique du terme, pour sortir du ressenti et entrer dans les faits. Fort à parier que si cette enquête devait avoir lieu, elle finirait de discréditer la ministre. D’ailleurs chercheurs et universitaires rejettent l’idée même d’une enquête sur le fait islamo-gauchiste dans les universités.

      Alors, pour se rassurer du bien fondé de leur #dérive_fascisante, les progressistes agitent encore davantage la menace populiste d’extrême droite, continuant de se penser en barrage républicain, alors qu’ils en sont les architectes pressés. Rien ne va plus dans cette perte de pouvoir, malgré les sondages, malgré l’appel du président aux influenceurs numériques pour embrigader la jeunesse et faire valoir une image trompeuse d’un président jeune proche de leurs intérêts.

      Dans l’ère post-moderne où tout est spectacle, nous voici devenus spectateurs de notre propre déclin, incapables de sauver la démocratie libérale, emportée par un vulgaire virus et une envie de contrôle total de la caste managériale qui a remplacé les élus.
      Images après vidéos, clashs stériles après apostrophes vindicatives, tout est zémourisé à dessein, pour empêcher la réflexion, la nuance et la dénonciation des imposteurs. Il faut faire semblant de se battre et sur de faux sujets. Bref, c’est du catch, à la française, les muscles et les effets pyrotechniques en moins.

      Le réveil citoyen paraît impossible tant l’anesthésie est profonde, aidée par les chaînes d’opinions en continue, qui soufflent les sujets de discorde et jamais ne remontent aux racines de nos maux. De citoyens, il n’y a plus qu’un mot vide de sens, vous êtes dorénavant des QR-codes, ou mieux, des usagers.

      Malgré les chercheurs et le CNRS qui via leur outil « le politoscope » montre l’erreur politique de la République en Marche, le parti présidentiel s’entête dans son impasse, assurant ainsi une solide victoire aux idées extrémistes dans le débat sociétal.

      Mais, consolons-nous, tout ce cirque n’a aucun sens, si ce n’est de révéler la fébrilité d’un exécutif qui a perdu pied dans sa gestion calamiteuse de la crise du covid-19 et qui tente, le tout pour le tout, une #stratégie_trumpiste de course en avant pour 2022. Notre chance, en France, c’est sans doute que les supporters d’Emmanuel Macron ne porteront pas de peau de bison et respecteront le couvre-feu.

      Donc, pas de « Qanon made in LREM » à craindre, mais sans doute une hargne désespérée qui fera de la campagne présidentielle de 2022, une campagne pestilentielle.

      https://www.lemondemoderne.media/islamo-gauchisme

    • Et le titre : « Comment l’écolo-véganisme gangrène la cantine »

      Le débat sur les cantines est à peu près du niveau du débat sur l’islamogauchisme. De l’agitation hystérique pour éviter de parler de corruption et de faillite.
      L’obscénité du faux débat sur le repas végétarien à la cantine quand 1 Français sur 6 est passé sous le seuil de pauvreté depuis 2020.

      En parallèle, 62% des Français ne font plus confiance aux politiques.

      Rien d’étonnant. Tout est désolant !

    • « Il y a encore des journalistes dans ce pays ? Ce n’est pas 600 universitaires qui réclament la démission de Frédérique Vidal, mais actuellement 18.000 signataires ! Une telle unanimité est sans précédent dans le monde de la recherche ! »

      https://twitter.com/gunthert/status/1364266873748140036

      Au soldat du déni Frédérique Vidal, la patrie résistante
      https://blogs.mediapart.fr/chrabier/blog/230221/au-soldat-du-deni-frederique-vidal-la-patrie-resistante

      « Une diversion et un ballon d’essai » : c’est ce que j’ai répondu quand on m’a demandé mon avis sur le commentaire de Frédérique Vidal sur CNews. Mon métier d’historienne des sciences étant d’analyser des controverses, prenons le temps d’y réfléchir à l’aune des persistances dans l’attaque des libertés académiques. Le déni doit cesser, à nous de choisir si nous, service public de la République, résisterons.

  • Liste d’attente Suisse : 10 jours de quarantaine, test négatif ou pas, et obligation de déclaration spontanée d’arrivée - sous peine d’amende >9000 euros

    La Suisse a mis la région française de Provence-Alpes-Côte d’Azur ainsi que Monaco sur sa liste rouge et les voyageurs se rendant dans le pays alpin devront donc -sauf exceptions- se soumettre à une quarantaine obligatoire de 10 jours.

    Parmi les pays frontaliers de la Suisse, le Land de Thuringe en Allemagne, de Salzbourg en Autriche ainsi que les régions italiennes d’Emilie-Romagne et du Frioul-Vénétie Julienne ont également été ajoutées à la liste publiée par le ministère helvétique de la santé.

    Parmi les nouveaux pays ajoutés au document on trouve aussi Chypre, l’Espagne, l’Estonie, Israël, la Lettonie, le Liban, Malte, le Portugal et la slovaquie.

    A leur arrivée, les voyageurs en provenance de ces régions ou pays devront rentrer chez eux ou aller dans un hébergement adapté, et y rester pendant 10 jours. Ils devront également signaler leur présence aux autorités du canton où ils résident sous peine d’une amende qui peut atteindre 10.000 francs suisses (environ 9.300 euros), souligne le site du ministère de la santé.

    Un test Covid-19 négatif ne permet pas de lever l’obligation de quarantaine, précisent les autorités.

    L’obligation de quarantaine ne concerne pas les personnes en voyage d’affaires pour une raison importante et dont le déplacement ne peut être reporté, les personnes voyageant pour des motifs médicaux importants et dont le déplacement ne peut être reporté ou encore des passagers en transit qui ont séjourné moins de 24 heures dans un État ou un territoire à risque élevé d’infection.

    AFP 21.01.2021

    https://www.mediapart.fr/journal/fil-dactualites/210121/suissevirus-la-region-paca-et-monaco-sur-la-liste-rouge-de-quarantaine-obl