Le dernier livre de Marcela Iacub, à propos de DSK, est l’exemple même de ce que j’appelle de la merde littéraire. L’auteur est un femme qui vit par et pour le système médiatique, officiellement juriste et chercheuse, mais davantage chroniqueuse et invitée de plateau télé et pondeuse de merde littéraire. Pour cela, elle prend des positions extrêmes, qu’elle sait choquantes pour la société. Cela lui permet de positionner en « avant-garde » et en intellectuelle, ce qui relève de la posture et surtout de l’imposture. En plus, ses bouquins sont horriblement mal écrits. Rien que le style, ça arrache les yeux et donne envie de mettre le bouquin à la poubelle. Il faut vraiment être masochiste pour lire ça, surtout qu’en terme de « fond », c’est le vide sidéral. Il n’y a aucune pensée structurée, juste du gloubi-boulga bien enrobé. Ce livre tombe en plus dans la bassesse la plus ignoble, car il est le fruit d’une trahison préméditée. Même si DSK n’est pas le type le plus reluisant moralement, il ne mérite pas qu’on lui fasse cela. Aucun être humain ne mérite cela.
Cette merde littéraire est produite par un système, où l’auteur n’est qu’un rouage. Il y a aussi l’éditeur et le dispositif de promotion (parfois appelé « la Presse » et « l’audiovisuel »). Tous sont complices, main dans la main, pour proposer au public d’acheter le produit. On ne demande pas de le lire, juste de remplir les caisses de l’éditeur (qui assure la redistribution aux autres maillons de la chaine). Pour Marcela Iacub, c’est le Nouvel Obs qui s’est chargé du lancement et de la promo. Le « critique littéraire » nous survend ce qui n’est qu’une merde, mais c’est son métier. Le patron en rajoute en prétendant que livre est incontournable, que c’est un évènement. Bref, que son canard se devait d’assurer la promotion commerciale de cette merde, car c’est un moyen intéressant pour lui d’augmenter ses ventes.