• L’#UE aide les migrants en #Turquie au moyen de #cartes_prépayées

    L’Union européenne a annoncé jeudi l’octroi d’une aide de 348 millions d’euros à un million de réfugiés syriens vivant actuellement en Turquie. Elle sera répartie sous la forme de #cartes_de_paiement rechargeables.

    http://www.rts.ch/info/monde/8002425-l-ue-aide-les-migrants-en-turquie-au-moyen-de-cartes-prepayees.html
    #réfugiés #asile #migrations #aide_en_cash #cash #argent #EU #Union_européenne #Europe #cartes_de_débit #aid_in_cash #cash_based_intervention #monétisation

  • Negative Interest Rates – Are There Any Positives? | naked capitalism
    http://www.nakedcapitalism.com/2016/03/negative-interest-rates-are-there-any-positives.html

    Posted on March 29, 2016 by Yves Smith

    Yves here. I’m a bit mystified that central bankers were so confident that an untested experiment like negative interest rates would work out as planned, particularly since some of the assumptions as to why they thought it would work seem utterly barmy. But this is what happens when you put stock in theories that were debunked (by no less than Keynes), like the loanable funds model, that mainstream economists treat as gospel.
    By Steve Worthington, Adjunct Professor, Swinburne University of Technology. Originally published at The Conversation

    Negative rates have been introduced by some central banks worldwide. In theory doing so should both devalue their currency, making their exports cheaper and imports more expensive, and at the same time encourage consumer spending. It should also boost lending by financial institutions, as the value of capital being held by both individuals and banks is ever decreasing.

    Sadly this theory when put into practice has been found wanting. The Bank of Japan introduced a negative interest rate of minus 0.1% in January 2016 and the yen subsequently increased in value compared to its competitor currencies. Indeed in 2016 the yen is the best performing G10 currency against the US$.

    Similarly the Swiss National Bank flagged a negative interest rate of minus 0.25% to be introduced in January 2015, but the inflow of funds into the Swiss franc continued and the rate was finally reduced on its introduction to minus 0.75%, with the aim of discouraging capital inflows. However despite these moves the Swiss National Bank continued to accumulate foreign exchange reserves into the second half of 2015.

    The European Central Bank (ECB) further increased its negative interest to minus 0.4%, on bank deposits held at the ECB in mid March 2016, as it attempted to manipulate downward the value of the Euro. The impact of this was undermined somewhat by allowing the European banks to borrow from their central bank at the same minus rate, depending on how much they lend to businesses and consumers. An initial dip in the value of the Euro when the minus 0.4% was announced was then followed by a sharp rise, as the implications of the whole package became clearer.

    So will negative interest rates continue to be used as a weapon from the central bank armoury, or will the unpredictable behaviour of consumers and investors undermine the intentions of the central banks?

    If the weapon of negative interest rates does not work as expected on currency values or domestic consumption and investment, what else is there left to deploy to prevent deflation and a further slow down in economic actively? Economics indeed truly is dismal science.

    #économie #capitalisme #banques

  • Eye Scan Therefore I am: The Individualization of Humanitarian Aid

    The iris of an eye is surely one of the most individual parts of a person – a unique signifier of each one of us. Today, Syrian refugees standing at ATM machines in Jordan are being recognized by iris scanning technology so they can withdraw UN #cash that enables their families to survive another month.

    https://iow.eui.eu/2015/03/15/eye-scan-therefore-i-am-the-individualization-of-humanitarian-aid
    #aide_humanitaire #individualisation #réfugiés #asile #migrations #Jordanie #surveillance (?) #iris #aid_in_cash #cash_based_intervention #monétisation

    • Sur l’#aide_en_cash :
      Aide en cash, une analyse de Gilles Carbonnier

      Alors qu’en Suisse, le législateur et les autorités fédérales mettent tout en œuvre pour étendre au maximum l’aide « en nature » pour les demandeurs d’asile, en particulier dans la mise en place de la restructuration de la loi sur l’asile, une approche inverse a été déployée par les organisations humanitaires pour soutenir les Syriens réfugiés au Liban, en Turquie ou en Jordanie. L’expérience avait déjà été faite, mais jamais à une telle échelle et sur une telle durée, explique le Pr Gilles Carbonnier, qui consacre un chapitre de son prochain livre Humanitarian Economics aux conditions de mise en place de ce mode d’aide au Liban, où il a mené une étude fin 2014. Plus d’un million de réfugiés reçoivent aujourd’hui une aide « cash ». Chaque mois, le montant d’assistance individuel est crédité sur une carte ATM avec laquelle les réfugiés peuvent retirer de l’argent quand ils le souhaitent. Coordonné par le HCR, le programme implique tant les agences onusiennes et des ONG de terrain que des acteurs privés locaux comme des banques libanaises et quelque 400 commerces agréés pour fournir des produits alimentaires et non alimentaires (1), dispersés dans tout le pays. Interview.

      http://asile.ch/2015/08/06/laide-en-cash-une-analyse-de-gilles-carbonnier

    • LIFE IN PARADISE un film de Roman Vital / 2013 / Suisse / 78’ / Primatoni Filmverleih / VOSTF ;
      Depuis que le gouvernement suisse a installé un centre de déportation pour les demandeurs d’asile rejetés dans le village montagnard idyllique de Valzeina, une personne sur quatre au village est un #immigrant clandestin.
      Le film montre la façon dont fonctionne la #politique d’asile suisse. Il témoigne de la manière dont nous, privilégiés du monde occidental, nous occupons des demandeurs d’asile et comment nos vies sont affectées par cela. Il donne à comprendre ce que signifie vivre en tant que demandeur d’asile rejeté au « paradis »
      http://www.cineman.ch/fr/movie/2013/LifeInParadiseIllegaleInDerNac


      http://www.comptoirdudoc.org/programmations/images-de-justice

    • @cdb_77 : Le lien entre le film « Life in Paradise » et les autres billets sur l’aide humanitaire en cash est tout à fait subjectif. J’ai répondu après avoir visité le site asile.ch. C’est le .ch qui m’a rappelé le film qui se passe à Valzeina. Ce village situé entre Davos et le Liechtenstein est sur la route des migrants. A l’issue du film j’étais vaguement mal à l’aise. La neutralité de la Suisse et Henri Dumont (fondateur suisse de la croix rouge) me laisse dubitatif. Ne dit-on pas : « boire en suisse ».
      L’association Vivre Ensemble - Service d’information et de documentation sur le droit d’asile - est surement utile pour les demandeurs d’asile. Dans le film, les gestionnaires du « centre de déportation » ( dixit la présentation du documentaire ) ont un air de dame patronnesse. De là à exporter ces bons sentiments en cash humanitaire ; je propose aux suisses de balayer devant leur porte avant d’aller faire le ménage en #Syrie,#Liban,#Turquie ou en #Jordanie.
      Pour ce qui est des territoires bombardés,le drapeau de la #croix rouge flotte sur la plupart des champs de ruines. On tire même sur les ambulances !
      Par contre j’ai pas bien compris l’utilité du scanner de l’iris pour retirer de l’argent à la tirette ??
      Surement une embrouille de suisse pour tracer l’argent plus facilement !
      http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2014-02-13-vote-suisse#nh6
      https://youtu.be/oMTLXg9bjSM


      [...]

      Humanitaire faut pas nous la faire !
      Si t’as pas de richesses, tu l’as au fond des fesses
      On bougera pas le petit doigt de pied, espèce de sous évolués
      T’avais pas remarqué, on aide que ceux qui peuvent faire de l’humanitaire pour nous !
      Pas de minerai ? Rien à piller ? Ils n’ont qu’à se démerder
      Comme dit Bernard Kouchner : « faut qu’l’humanitaire soit une bonne affaire ! »

      [...]
      Les Garçons Bouchers - Ecoute, petit frère - 1995 -Boucherie production

    • @vanderling... juste deux mots de réflexion...
      – « Ce village situé entre Davos et le Liechtenstein est sur la route des migrants. » —> non, ce village n’est pas situé sur la « route des migrants », qui d’ailleurs n’est pas UNE route, mais plusieurs...
      – Henri Dumont (fondateur suisse de la croix rouge) —> C’est Henri Dunand
      – « L’association Vivre Ensemble - Service d’information et de documentation sur le droit d’asile - est surement utile pour les demandeurs d’asile » —> L’association Vivre Ensemble, pour laquelle je travaille, ne se veut pas « utile » pour les demandeurs d’asile, c’est un service d’information et de documentation, qui vise plutôt le grand public...
      – « je propose aux suisses de balayer devant leur porte avant d’aller faire le ménage en #Syrie,#Liban,#Turquie ou en #Jordanie » —> je le propose aussi aux Français, aux Allemands, aux Anglais, etc etc. Ce n’est pas parce qu’on vient d’un pays qu’on ne peut pas en critiquer un autre, surtout si on critique aussi le sien...
      – « Par contre j’ai pas bien compris l’utilité du scanner de l’iris pour retirer de l’argent à la tirette ??
      Surement une embrouille de suisse pour tracer l’argent plus facilement ! » —> l’idée de l’ « aide en cash » et celle de l’iris ne vient pas de la Suisse...

      J’ai un peu l’impression qu’on mélange des poires et des pommes...

    • Tracking Refugees With Biometrics: More Questions than Answers

      Samira stands looking diligently at the camera. At six years old, she is being enrolled in the first countrywide implementation of biometrics by the United Nations High Commissioner for Refugees. Samira caught my eye because she is not a MAM — a military aged male — like the hundreds of Iraqis and Afghans I helped enroll in the U.S. military’s biometric efforts in those countries after 9/11.

      http://warontherocks.com/2016/03/tracking-refugees-with-biometrics-more-questions-than-answers

    • How cashless programmes to support refugees’ independence can restrict their freedoms

      The scale of 2015’s “refugee crisis” and the displacement of the Syrian population in the Middle East has led to a concerted effort to provide more practical and accessible financial support to migrants and asylum seekers along their journey to new host countries.

      To that end, humanitarian agencies are increasingly adopting technological solutions for managing refugees. In camps in Jordan and Lebanon particularly, the UN Refugee Agency (UNHCR) is implementing technological innovations and cash transfer mechanisms to make life easier for thousands of displaced people.

      At the same time, “refugee apps” devised by the likes of Apple and aid organisations have been used by migrants to make their own way to Europe and find help in the form of shelters, food banks, first aid points and legal support.

      Journalists, academics and NGOs have been examining the opportunities and risks associated with digital technologies and financial tools, such as cashless programmes that employ prepaid cards. While these things enable migrants to improve digital connectivity, get up-to-date information and have access to funds without banking, this same technology can be also used for tracking refugees and collecting useful data.

      Critically, my research focuses on a related issue that is not addressed in the current debate – how much these digital technologies and cash assistance programmes actually enhance the ability of refugees to live more independently.

      For instance, a 2017 UNHCR report states:

      There is growing evidence that cash assistance represents a highly effective form of aid by providing recipients with the autonomy and dignity to meet their own needs.

      But how is refugee autonomy regarded by the organisations that promote these digital technologies and “techno-humanitarian” innovations? How is it actually fostered and sustained? And is it of genuine benefit to refugees?
      Financial independence

      Greece is the first EU country in which the European Commission implemented a cashless system for asylum seekers. In 2016, in cooperation with the UNHCR, the EU launched a Refugee Cash Assistance Programme. Under this system, asylum seekers are entitled to monthly financial support of between €90 and €150 per person. The UNHCR delivers the cards to the islands across all refugee camps and accommodation centres, and they can be used to get cash from ATMs.

      Cash assistance programmes grant refugees flexibility in terms of buying products and services and are designed to help people feel they have control over their lives, even if they find themselves stranded somewhere facing an uncertain future.

      But restrictions apply. Only asylum seekers who accept accommodation provided by the UNHCR or the Greek authorities are entitled to this financial support. But some asylum seekers prefer to live in the solidarity of an unofficial refugee centre such as the disused City Plaza Hotel in Athens – but this means they are excluded from the cash assistance programme as it is not recognised by the authorities.

      The UNHCR checks each month that asylum seekers who hold a pre-paid card do actually live in the camps or apartments they have been allocated. The monthly top-up of cards is also subjected to a series of disciplinary rules that migrants are requested to comply with on a daily basis in refugee camps (such as having their card blocked if they are deemed to “abuse” the electricity in their accommodation).

      In the summer of 2018, 120 asylum seekers in Athens occupied the building where UNCHR prepaid cards are distributed for more than a month, demanding “cash cards for all”. Most had been suspended or excluded from the programme because they were not living in the accommodation provided by the authorities.

      The protest over the cards was a catalyst for other claims – including a request to abolish the Skype system to book appointments for lodging an asylum application, which became compulsory in Greece in 2016. In this case, technology was an obstacle to getting access to rights. And in this way, migrants who want to live as independently as possible are excluded from financial help and support.
      Autonomy vs freedom

      Promoting refugee autonomy is seen as a temporary situation that grants flexibility and treats them as “beneficiaries”, but is actually a system that is subject to restrictions, conditions and disciplinary procedures. Pre-paid cards are seen as digital tools that improve migrants’ conditions. But the reality for many asylum seekers on the Greek islands is that they have been stranded for months – some of them more than a year – due to the “geographical restrictions” imposed by the EU-Turkey Deal.

      This deals states that migrants who land on Greek islands and claim asylum must await the response to their application and cannot transfer to mainland Greece or Turkey unless they are deemed highly vulnerable. At a refugee centre on Lesbos, an Afghani man told me: “We are all going crazy here – our mental health is as precarious as our physical health on this island”.

      The prepaid cards are of course beneficial to migrants stuck on the Greek islands, but these are extremely vulnerable people whose protracted time there and lack of appropriate psychological and medical support continues to exacerbate their vulnerability – ironically, the one way they can be transferred to the mainland.

      A growing debate points to the need to enhance and support refugees’ self-reliance through financial aid and technological access. But the current set-up ensures that refugees can only become autonomous by accepting the restrictions imposed on them.

      This kind of temporary inclusion cannot be a substitution for rights and legal protection, nor can claims to foster autonomy be separated from the struggle to end refugees’ containment on islands such as Lesbos.

      The drive for autonomy needs to dispense with the inequalities between individuals – between “saviours” and “saved”, those free to move and those stuck in limbo – that underpin humanitarian interventions. If we want to support refugees’ independent living, we cannot separate autonomy from freedom, which supports choice, dignity, mobility and a sense of control over their own lives.

      https://theconversation.com/how-cashless-programmes-to-support-refugees-independence-can-restri
      #autonomie #liberté #indépendance_financière #Grèce
      #Martina_Tazzioli

  • Grèce : un déni démocratique. Les institutions européennes ont montré leur vrai visage - le Plus
    http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1395953-grece-un-deni-democratique-les-institutions-europeennes-on

    Dans cette crise grecque, les institutions européennes ont montré leur vrai visage, un fonctionnement hégémonique honteux mélangé à un déni démocratique.

    Pour reprendre la célèbre expression, « nous accusons » :

    1. La banque centrale européenne (BCE), acteur primordial de cette crise, d’avoir été le maître d’œuvre d’un coup d’État en passe de réussir. Depuis le mois de février, elle a placé l’économie grecque sous la menace d’une rupture des liquidités. La fameuse procédure dite de l’ELA (emergency liquidity access) a été une sorte d’épée de Damoclès qui a pesé non seulement sur l’activité grecque mais sur la marge de manœuvre du gouvernement lui-même. L’activité ne pouvait qu’en pâtir.

    Disons-le, les banques grecques ne sont pas insolvables, leur problème ce sont les liquidités. La BCE a favorisé le « bank run », encourageait la sortie de capitaux et a été prête à faire courir un risque systémique à l’ensemble de la zone euro pour faire capituler Tsipras. Si les banques grecques ont fermé, ce n’est par décision d’Alexis Tsipras, mais par décision de la BCE qui n’a pas voulu augmenter les plafonds d’urgence aux banques pour empêcher la bonne tenue du référendum et rendre le « non » impossible. L’euro est devenu une monnaie étrangère pour la Grèce et la BCE a procédé à un véritable Grexit sauvage de la Grèce en la mettant au ban de sa politique monétaire.

    2. L’Allemagne et sa tentative hégémonique de soumettre un continent au service de ses seuls intérêts, avec la collaboration de nos élites, et de détourner à son profit les principales institutions européennes, notamment la BCE.

    3. Une partie de la gauche française et son principal représentant, le président de la République, d’avoir laissé tomber la Grèce et de n’avoir fait qu’emboîter les désirs de l’Allemagne. Au début du mandat, le Parti socialiste avait la chance historique de réorienter la construction européenne et de faire entendre raison à l’Allemagne. Le gouvernement français, après de vaines foucades, a espéré au contraire la victoire de l’Allemagne et a sacrifié la Grèce (et d’autres pays). Pour faire bonne mesure, le gouvernement français donnait dans le même temps vie à la loi Macron, loi bruxelloise pour obtenir un délai sur les déficits publics. La concordance des temps est troublante.

    4. Les institutions européennes de déni démocratique en rejetant avec tant de violence la volonté clairement exprimée du peuple grec de refuser l’austérité. En malmenant et en humiliant la Grèce pendant cinq ans, l’Union européenne a révélé au monde sa véritable nature : une oligarchie libérale qui a choisi le capitalisme au détriment de la démocratie. En refusant toutes demandes de la Grèce, les institutions européennes ont anéanti les rêves d’un euro progressiste, d’un rétablissement des droits sociaux des travailleurs ou encore d’une politique de relance.

    Les institutions européennes nous l’ont montré : le sort des Grecs importe peu et l’Europe des peuples est loin de l’Europe de la Commission. Souvenons-nous de la scandaleuse intervention du président du Parlement européen qui préfère la technocratie aux hommes et femmes issus de l’élection. En étouffant Syriza, les institutions européennes donnent une leçon à Podemos et aux autres futurs mouvements citoyens.

    Nous le savons tous : si l’austérité reprend ses droits en Grèce, les jours des Grecs seront sombres et la boîte de pandore s’ouvrira. En s’acharnant sur la Grèce, l’Union européenne a montré plus que jamais sa rigidité dogmatique froide et son refus du débat démocratique.

    via @cie813

  • How the #euro caused the Greek crisis
    http://www.vox.com/2015/7/2/8883129/greek-crisis-euro-explained-video #€ #EU #Europe #Greece #ECB

    "Control over the supply of currency is one of the most important tools of economic stabilization that any country has. If used poorly, it can wreak devastation. But if used correctly, it can be a great cure for unemployment.

    The problem is that Europe’s various countries have very different economies and very different economic situations. It’s impossible to make monetary policy that’s equally appropriate for Greece and Germany, and since Germany is larger and more important the European Central Bank winds up doing what’s right for #Germany. That’s a sensible enough decision under the circumstances, but it means that Greece is perpetually stuck with an inappropriate monetary policy with disastrous consequences for the Greek economy.

    In theory, this could be fixed with a much deeper form of economic integration that would continuously send vast sums of money from richer European countries to poorer ones

    But for understandable reasons, the citizens of richer countries don’t like that idea.

    Consequently, Europe has ended up stuck with an unworkable economic system. The single #currency is a valuable and important sign of Europe’s political commitment to peace, #integration, and unity but it makes managing #unemployment and #inflation essentially impossible"

    Having the USA lecture us about solidarity is quite humiliating.

  • via RSS https://friendica.eu/display/o2myfrdca01/6879543

    G 7 unter deutscher Präsidentschaft in Dresden und Elmau: Wie man Rückschritt als Fortschritt feiert | Heiner Flassbeck 2015-06-01

    http://www.flassbeck-economics.de/g-7-unter-deutscher-praesidentschaft-in-dresden-und-elmau-wie-ma

    [...]

    So entstanden Versuche mit unterschiedlichen Gruppen (etwa einer G 33, deren erste Tagung ich selbst in Bonn leiten durfte, pikanterweise am 11. 3. 1999). Aber es bedurfte der großen Finanzkrise von 2008/2009, um eine wirklich arbeitsfähige und sinnvoll besetzte Gruppe zu gründen, die G 20, die – in der Besetzung der Staatoberhäupter – zum ersten Mal 2008 tagte. Die G 20 haben auch einiges erreicht, aber es ist natürlich schwierig, sich auch mit Vertretern aus Entwicklungsländern über sinnvolle Politikansätze zu einigen, weil (...)

    [...]

  • [Édito] À chacun son modèle économique : et après ?
    Ensemble, tout devient possible

    http://www.nextinpact.com/news/93247-a-chacun-son-modele-economique-et-apres.htm

    "Aors que Mediapart va fêter son septième anniversaire, et vient d’annoncer une hausse de ses résultats, la question des modèles économiques et des structures des sociétés de presse en ligne n’a jamais été aussi discuté. Et au-delà des choix de chacun se pose une question : ne faut-il pas commencer à réfléchir au-delà de la logique unitaire ?

    Monétiser. Voilà ce qui nous occupe tous désormais. Non pas que nous soyons tous devenus une bande d’affreux capitalistes bien loin de nos idéaux de départ... mais pour que l’information en ligne puisse continuer d’exister au quotidien, il faut bien trouver des moyens de financer ceux qui vont la rechercher, la mettent en forme et la produisent.

    De la volonté de partager une passion en ligne à l’envie de continuer à informer

    Pourtant rien ne nous destinait à cela. Ceux que l’on appelle désormais les « pure players », ne sont en effet pas tous d’anciens journalistes de la presse papier qui ont décidé de passer à l’information en ligne dans le cadre d’une reconversion professionnelle. Parfois, il s’agit tout simplement de ceux qui ont décidé il y a 5, 10 ou 15 ans de commencer partager une passion via cet outil qu’est Internet avec le plus grand nombre. Plus tôt l’aventure a commencé, moins l’on s’attendait à pouvoir en faire notre métier, et à pouvoir en vivre au quotidien.

    Comme le dit très bien Laurent Chemla, « Pour nous, Internet c’était juste "gratuité". On s’exprimait gratuitement dans nos blogs d’avant les blogs, on participait bénévolement au développement des logiciels (libres) qui allaient permettre au plus grand nombre de nous rejoindre dans ce fabuleux bac à sable. » Mais voilà, cela n’a rapidement plus été le cas. Et lorsque l’on a dû commencer à s’y mettre sérieusement, à faire grossir l’équipe, à se renforcer, il a bien fallu faire rentrer de l’argent dans les caisses.

    Chacun son modèle : mais base payante ou gratuite, il va falloir choisir"

    #presse #gratuit #information #monétisation #publicité #Spiil #Gafa

  • « Nous, putes » | Contretemps
    http://www.contretemps.eu/lectures/%C2%AB-nous-putes-%C2%BB

    Les luttes des #putes insiste sur la nécessité de qualifier la #prostitution comme un #travail et dresse le parallèle entre le travail #domestique et le travail sexuel. La notion de « sex work » a été forgée par Carol Leigh en 1978 alors qu’elle assistait à un atelier intitulé « #Industrie de l’#exploitation du sexe » à l’occasion de la conférence Women Against #Violence in Pornography and Media à San Francisco. Thierry Schaffauser la cite :

    « Comment pouvais-je m’asseoir avec ces femmes comme une égale si elles me chosifiaient ainsi, si elles me décrivaient comme quelque chose qu’on ne fait qu’exploiter, niant par le fait même mon rôle de sujet et d’agente dans cette transaction ? Au début de l’atelier, j’ai suggéré qu’on change ce titre pour parler plutôt de l’industrie du “travail du sexe” parce que cela décrivait ce que les femmes y faisaient »10. (p. 18)

    Si cette notion a pour but premier de dé-stigmatiser la prostitution et d’ouvrir un nouvel espace de revendication pour les prostituées, l’affirmation du sexe comme travail permet en outre de déstabiliser les #dichotomies – natures versus culture, travail versus famille, public versus privé – qui organisent les relations entre les sexes et les sexualités11. En considérant le travail sexuel comme « une des formes de travail invisible et jugé improductif, requis de la part des femmes afin de contribuer à la reproduction sociale du (vrai) travail » (p. 139), féministes et travailleur.se.s du sexe activistes dénaturalisent la sexualité et rendent visible les tâches spécifiques assignées aux femmes au sein de la division sexuée du travail. Or, la politique d’« exception sexuelle » qui organise les cadres de la réflexion contemporaine sur la #sexualité en France et plus largement dans le monde occidental repose sur l’idée que la sexualité constitue en quelque sorte le dernier bastion d’un don libre d’économie12. À l’instar de l’exception culturelle, la sexualité doit être, selon le phrasé abolitionniste, soustraite à la logique du marché d’où la virulence des polémiques autour de la prostitution. Les travailleur.se.s du sexe, en monétisant explicitement l’échange sexuel, rendent visible le fait qu’ils réalisent un travail et « donnent ainsi du pouvoir à d’autres femmes qui, dans la sphère privée, subissent des pressions pour être à la disposition sexuelle des hommes sans en tirer un intérêt personnel » (p. 115). Par là même, il s’agit de déjouer l’illusion de #gratuité des relations sexuelles, mais également de souligner que la #monétisation du corps n’est pas le monopole de la prostitution. Contre le principe moral qui voudrait que le corps ne soit pas une marchandise, Thierry Schaffauser adopte une perspective marxiste soulignant que pour l’essentiel des travailleurs, le travail relève de fait d’une exploitation de leur corps : le prolétaire loue bien ses bras pour travailler. En réinscrivant la prostitution dans le champ du travail, Les #luttes des putes invite ainsi à reposer les termes du débat et, de l’usage du corps dans le travail sexuel en particulier, à réfléchir à l’usage du corps dans le travail en général. Sans pour autant faire du travail sexuel « un travail comme les autres », l’auteur veut au contraire voir ce qui dans le travail sexuel trouble le #capitalisme et le #patriarcat.

    cc @mona

  • L’État livré aux financiers ? - La Vie des idées
    http://www.laviedesidees.fr/L-Etat-livre-aux-financiers.html

    Votée il y a plus de quarante-et-un ans, la loi du 3 janvier 1973 sur la Banque de France, qui modifiait les statuts de la banque centrale et précisait les modalités de financement du gouvernement par cette dernière, continue d’alimenter de sa présence le débat public, alors même qu’elle n’est plus en vigueur depuis 1993, date à laquelle une nouvelle loi conférant notamment à la Banque de France son indépendance l’a rendue caduque. Par quel miracle expliquer ce phénomène ? Du fait de la contagion de la crise financière à l’économie réelle et, depuis au moins 2009, à sa mutation en une crise des dettes souveraines au sein de la zone euro, la loi de 1973 est parfois présentée, principalement à l’extrême droite et à l’extrême gauche de l’échiquier politique français, comme le point de départ de l’asservissement de l’État à la domination du capitalisme financier. Elle était ainsi présente, à l’occasion de la campagne présidentielle française de 2012, dans les programmes diffusés par trois candidats : Nicolas Dupont-Aignan [1], Marine Le Pen [2] et Jean-Luc Mélenchon [3]. À la faveur du relais de cette thématique par la blogosphère à tendance plus ou moins conspirationniste, cette loi s’est ainsi parfois vue rebaptisée par ses détracteurs « loi Pompidou », du nom du président de la République qui la promulgua ; ou encore « loi Pompidou-Rothschild », insinuant l’idée d’un complot ourdi par les banques d’affaires et rappelant opportunément l’expérience de banquier de Georges Pompidou, précisément au sein de la Banque Rothschild.

    #économie #finance #dette

    • C’est donc l’objet de la polémique, puisque la loi du 3 janvier 1973 sur la Banque de France allait entériner la transformation du mode de financement de l’État proposée dès 1969 par le rapport MSW. L’article 25 supprimait en effet la possibilité pour le Trésor de présenter ses effets à l’escompte de la Banque de France. Autrement dit, la Banque de France ne pouvait plus financer directement le Trésor par un achat direct de bons du Trésor. Ce qui ne signifie pas qu’elle ne pouvait pas financer le Trésor d’une autre manière. Cela ne signifiait pas non plus que la Banque ne pouvait participer indirectement au financement de l’État en réescomptant les bons du Trésor achetés par les banques commerciales, qui pour une large part étaient du reste publiques ! (..)
      Aux termes de la loi du 3 janvier 1973, le Trésor français ne pouvait donc plus se refinancer directement à court terme auprès de la Banque de France.
      (..)
      Ainsi, la nouvelle loi permettait de corriger les défauts et remédier à la complexité extrême du système précédent, sans pour autant n’apporter de grand changement à la capacité de financement de l’État par la Banque de France. Ni sans immédiatement modifier profondément, du reste, l’esprit du financement de la dette en France. Ainsi, la loi de 1973 était davantage le signe d’une rationalisation du système que d’un changement de paradigme.

      (...)

      Pourtant, alors qu’il avait la possibilité de demander la signature d’une nouvelle convention, le gouvernement socialiste de Pierre Mauroy s’y est refusé. Au moment où celui-ci tentait, tant sur la scène nationale qu’internationale, de convaincre de ses capacités de gestion, le signal politique d’un débat nécessairement public devant le Parlement a sans douté été jugé néfaste. C’était en effet la seule condition d’une modification législative du plafond des avances : endosser politiquement la responsabilité d’un recours accru au financement monétaire.

      Cette période des années 1970-1980 est également, il est vrai, celle du développement du financement de l’État, et donc de la dette, par les marchés financiers. [12] Celui-ci avait des origines plus profondes que les modifications, on l’a vu mineures, apportées aux modalités de financement de l’État par la banque centrale. Dans le contexte d’une volonté politique, depuis le milieu des années 1970 et plus sûrement à partir de 1984, de maîtriser l’inflation qui excédait régulièrement les 10%, l’État et la Banque de France se fixaient chaque année, d’un commun accord, des objectifs chiffrés et contraignants d’inflation pour l’année suivante. Cette politique implicite de ciblage de l’inflation, ainsi que l’identification de la croissance monétaire comme source principale de l’inflation, signait le triomphe, en France, des idées monétaristes [13] inspirées par Milton Friedman. [14] Dans ce cadre, constatant que la création monétaire induite par le Trésor représentait une part importante de l’inflation française, l’État a été encouragé, non sans un certain enthousiasme de ses services , à se financer plus largement par le biais des marchés financiers, principalement via le marché obligataire dans un premier temps. Ce mouvement s’est très nettement accéléré à compter du second semestre 1979 et des répercussions du second choc pétrolier, qui accroissait les besoins de financement.

      où l’on voit que même si la loi « Pompidou » n’avait pas été signée, l’Etat aurait été inéluctablement ce zélé serviteur du pouvoir financier..

      #idéologie
      #monétarisme
      #masochisme ou #incompétence ou #servilité ou #corruption des pouvoirs publics ?

  • La chasse aux Dogmes | Le site d’Alain Grandjean
    http://alaingrandjean.fr/2013/12/02/la-chasse-aux-dogmes

    ..... Le débat entre libre-échange et protectionnisme est multi-séculaire. Il est à l’origine d’une littérature économique abondante qui montre là-aussi que la liberté des échanges ne peut être optimale dans la « vraie vie ». Peu importe, disent les libéraux : faisons tendre la vraie vie vers l’idéal des modèles. Exemple : si les « rigidités » du marché du travail nuisent à l’efficacité supposée du libre-échange, ce qu’il faut c’est les supprimer. Ben voyons ! Je ne reprendrai pas ici les termes du débat mais vous propose plutôt quelques bonnes références[viii]. L’essentiel me semble être de réfuter l’idée selon laquelle les économistes seraient favorables au libre-échange et les citoyens plutôt contre, par manque de culture ou de capacité d’abstraction. La littérature théorique montre au contraire que les vertus du libre-échange sont plus que discutables et conditionnées à des hypothèses non vérifiées en réalité. La supériorité du libre-échange est donc un simple dogme. On peut (et on doit) imaginer des solutions qui permettent de protéger les pays d’une concurrence biaisée, par des conditions sociales ou environnementales indécentes, ou par une monnaie sous-évaluée[ix]......

    1 L’ #efficience-des-marchés, en particulier des #marchés-financiers
    2 La supériorité du #libre-échangisme
    3 La nécessaire #liberté des #échanges de #capitaux ou le #dogme de l’ #interdiction du #contrôle des capitaux
    4 La #neutralité de la #monnaie et l’origine exclusivement #monétaire de l’ #inflation
    5 L’interdiction faite aux #Etats de bénéficier de la #création-monétaire
    6 La nécessaire #indépendance de la #Banque-Centrale ; son rôle limité à la maîtrise de l’inflation du prix des #biens et #services

  • Blog gaulliste libre : Loi de 1973 : ne pas tomber dans le panneau du complot
    http://www.gaullistelibre.com/2013/11/loi-de-1973-ne-pas-tomber-dans-le.html

    La loi de 1973 sur le statut de la banque de France est une des lois qui suscitent le plus de réflexions et alimentent un nombre de fantasmes incroyable. Non seulement les apprentis complotistes ont tort d’un point de vue factuel, mais ils ne prennent pas en compte le contexte de sa rédaction.

    Délires complotistes et réalités juridiques

    Alors que la polémique semblait close l’an dernier grâce à l’énorme travail réalisé par Lior Chamla et Magali Pernin, elle a paradoxalement repris ce printemps, un an après la publication de leurs travaux, avec la sortie du livre de Pierre-Yves Rougeyron et l’article de Michel Santi dans la Tribune. Ignorant étrangement ces travaux qui ont pourtant agité Internet, ils font de la loi du 3 janvier 1973 le point de départ de l’indépendance de la banque de France, s’appuyant sur l’article 25 selon lequel « le Trésor public ne peut être présentateur de ses propres effets à l’escompte de la Banque de France ».

    Cette interprétation est contredite par le papier de Lior et Magali, que j’avais résumé l’an dernier. D’abord, il faut rappeler que le premier objectif de cette loi était de clarifier l’ensemble des textes concernant la Banque de France, « 192 articles disséminés dans 35 lois ou ordonnances, 16 conventions, 6 décrets-lois et 40 décrets ». Le fameux article 25 existait depuis 1936 et n’était donc pas neuf. Mieux, la loi permettait toujours à l’Etat de passer des conventions (devant être approuvées par le Parlement) avec la Banque de France pour obtenir des avances (20,5 milliards en septembre 1973).

    Mieux, le contrôle de l’Etat y était encore renforcé en donnant à son représentant un droit de veto sur les décisions. Bref, la rupture est bien davantage venue du traité de Maastricht, qui a imposé à l’ensemble de la zone euro la vision allemande de la banque centrale, prix à payer pour que Bonn accepte à l’époque de sacrifier le deutsche mark, comme le rapportent Magali Pernin et Lior Chamla dans leur critique précise et argumentée du livre de Pierre-Yves Rougeyron, qui tord le cou à de nombreuses contre-vérités. Le point de départ, c’est l’article 104 du traité de Maastricht (article 123 du TFUE)....

    #économie
    #André-Jacques-Holbecq
    #banques-centrales
    #Lior-Chamla
    #loi-de-1973
    #Maastricht
    #Magali-Pernin
    #Michel-Santi
    #monétisation
    #Pierre-Yves-Rougeyron

  • Vente de passeports aux riches : les enchères continuent !
    http://www.marianne.net/Vente-de-passeports-aux-riches-les-encheres-continuent-_a233788.html
    http://www.marianne.net/photo/art/default/976261-1157072.jpg?v=1384443233

    l sera bientôt possible d’acheter un passeport maltais pour 650 000 euros. Ce n’est pas donné mais cela permet tout de même de s’offrir la citoyenneté européenne. Pour les étrangers un peu moins riches, mais tout de même suffisamment pour ne pas être obligé de prendre un bateau pour Lampedusa, la Lettonie offre depuis 2010 un « Golden Visa » (avec perspective d’acquisition de la nationalité lettonne) à seulement 72 000 euros. Qui dit mieux !

    #Europe
    #Immigration
    #Nationalité
    #Passeport
    #monétarisation_de_l'accès #Schengen #marché_de_la_citoyenneté #migration
    #Malte

  • Malta mette in vendita l’accesso all’Europa
    –-> #Malte vend l’accès à l’Europe

    Via libera del Parlamento di Malta alla controversa legge che permetterà di comprare la cittadinanza, con relativo passaporto per accedere allo spazio Schengen, per € 650 mila. La votazione del 12 novembre, che modifica l’attuale Maltese Citzenship Act, ha scatenato accese polemiche nel paese. A cui il governo risponde cifre alla mano. Visto che questa iniezione di liquidità permetterà all’esecutivo di limitare la tassazione indiretta. Nello specifico, la vendita dovrebbe portare all’erario € 30 milioni. Di cui la metà sarà direttamente iniettata nel prossimo budget statale. Mentre i restanti € 15 milioni verranno destinati al fondo d’investimento per lo sviluppo nazionale.

    –-> le Parlement à donner son feu vert à une loi qui permettra d’acheter la #citoyenneté, avec passeport qui permettra d’accéder à l’espace Schengen, pour 650’000 EUR.

    http://www.west-info.eu/it/malta-mette-in-vendita-laccesso-alleuropa

    #monétarisation_de_l'accès #Schengen #marché_de_la_citoyenneté #migration

  • Un Nobel d’économie pour avoir créé une crise ?
    http://www.marianne.net/Un-Nobel-d-economie-pour-avoir-cree-une-crise_a233617.html
    http://www.marianne.net/photo/art/default/976031-1156759.jpg?v=1383749734

    Le Nobel d’économie 2013 a été décerné à Eugène Fama, né en 1939, un des pères du monétarisme et de l’idéologie néo-libérale. N’est-ce pas lui qui affirmait péremptoirement « que l’hypothèse des marchés efficients est une affirmation simple qui dit que les prix des titres et des actifs reflètent toutes les informations connues » ? C’est en effet suite aux travaux d’économistes comme Fama, comme Milton Friedman (1912-2006) – lui aussi Nobel en 1976 -, et comme Burton Malkiel, né en 1932, que les marchés financiers subirent dès le début des années 1980 une authentique transfiguration. Avec la participation active des plus hauts responsables politiques de l’époque comme Margaret Thatcher et comme Ronald Reagan qui devait même affirmer dans son discours d’investiture, le 20 janvier 1981 : « l’Etat n’est pas la solution à notre problème, l’Etat est notre problème » !

    Dès cette période, le conservatisme économique et la régression sociale devaient régner en maîtres absolus. Le vide laissé par l’État fut tout naturellement comblé par le développement hyperbolique d’un secteur financier dès lors qualifié d’ « efficient », voire de « parfait ». Cette finance était en effet appelée à rendre tous les services à l’économie. Les marchés seraient une sorte de juge de paix qui remettrait de l’ordre dans les finances des entreprises et des ménages en imprimant tous les pans de l’économie de sa bienveillante efficience. Les adorateurs du marché financier étaient même persuadés que ses prix étaient la résultante d’un équilibre rationnel, et que l’emploi n’était en fait qu’une variable au service de l’optimisation des valorisations boursières. C’est en effet Burton Malkiel – qui, lui, n’est pas encore Nobel ! – qui assurait que « la vraie valeur des marchés triomphera en finalité car la bourse est un mécanisme de précision sur le long terme ».

    #économie
    #Eugène-Fama
    #finance
    #Friedman
    #monétarisme
    #Nobel

  • Blog gaulliste libre : Ces leçons du modèle anglais qu’on ne veut pas voir
    http://www.gaullistelibre.com/2013/11/ces-lecons-du-modele-anglais-quon-ne.html

    Comme le rappelle Le Monde, « l’élément le plus déterminant semble être la réactivité de la politique monétaire. La Banque d’Angleterre a acheté à tour de bras des obligations du Trésor, ce que la BCE n’a pas le droit de faire en vertu de ses statuts. L’encours de dette publique dans le bilan de la banque centrale britannique est passé de 3% à 20% du PIB depuis 2009. Cette politique a permis à l’économie britannique de se financer à bas coût ». Et de fait, la banque d’Angleterre a racheté la bagatelle de 375 milliards de livres d’obligations du Trésor, plus de 400 milliards d’euros !

    Soit dit en passant, cela correspond très précisément à ce que nous avions recommandé lors de l’élection présidentielle de 2012, et qui avait été accueilli avec fraîcheur par beaucoup. Pourtant, ce programme de rachat de la dette publique par la banque centrale est un élément central de la reprise britannique. Il a permis de protéger le pays de la pression du marché. En effet, tout le monde semble oublier que le déficit affiché par la Grande-Bretagne est de plus de 7% du PIB cette année, plus que l’Espagne ou la Grèce… Mais à partir du moment où un pays garde le contrôle de sa monnaie, il n’y a pas de menace de défaut. Du coup, Londres emprunte à seulement 2,7% sur 10 ans.

    Contrairement aux pays de la zone euro qui ont mis en place des politiques d’austérité sévères sans pouvoir compenser par la politique monétaire, Londres a pu équilibrer sa politique budgétaire très restrictive. En rachetant des centaines de milliards d’obligations d’Etat, la Banque d’Angleterre a maintenu des taux faibles extirpant l’Etat de la pression des marchés, et facilitant le financement de l’économie (quand Rome et Madrid souffrent de taux trop élevés). Mieux, cela a également fait baisser la livre de 20%, donnant une bouffée d’oxygène aux entreprises exportatrices, rendues plus compétitives....

    #économie
    #Banque-d'Angleterre
    #dévaluation
    #Le-Monde
    #monétisation
    #Paul-Krugman

  • Blog gaulliste libre : Le débat sur la légitimité de la dette publique arrive en Italie
    http://www.gaullistelibre.com/2013/10/le-debat-sur-la-legitimite-de-la-dette.html

    Le débat sur la légitimité de la dette publique arrive en Italie

    Grâce, entre autres, au travail d’André-Jacques Holbecq et Philippe Derudder, le débat sur la légitimité de la dette publique et la création de la monnaie a pris en France. Il semble qu’il arrive en Italie, où il a été calculé que le montant des intérêts payés depuis 1980 équivaut à deux fois le PIB !
    Les intérêts boules de neige

    Le cas italien est encore plus spectaculaire que notre cas. Le PIB du pays était de 1 566 milliards d’euros fin 2012, et dont la dette était de 1 988 milliards, soit 127% du PIB, une hausse de 10 points en seulement deux ans, malgré des déficits plus faibles qu’en France. Ceci montre que les politiques austéritaires sont aussi responsables de la hausse de la dette. Mais le chiffre qui interpelle, c’est le montant des intérêts payés par le pays depuis 1980 : 3 100 milliards, deux fois le PIB, plus d’une fois et demi le montant de la dette. Cela fait 20 ans que le pays a un excédent primaire en vain.

    Le problème du pays, ce sont les déficits colossaux des années 1980, qui ont fait explosé le poids de la dette, au-delà de 100% du PIB à partir de 1992. Il faut noter que les intérêts ont englouti jusqu’à 12% du PIB du PIB en 1993. Pour mémoire, cela représenterait 240 milliards d’euros dans la France de 2013… Ce qui est intéressant avec l’Italie, c’est que ce pays montre qu’il est extrêmement difficile de réduire le poids de la dette une fois qu’elle atteint un certain niveau, même en accumulant 740 milliards d’excédents primaires (hors intérêts) depuis 1992. Inquiétant pour la zone euro...

    #André-Jacques_Holbecq
    #dette_publique
    #Italie
    #monétisation

  • L’étang de...
    http://www.larevuedesressources.org/l-etang-de,2592.html

    ...« N’oublie pas de faire briller les parquets, et jusque dans les coins s’il te plaît ! » me martelait Maman... Durant ces heures de lustrage, si j’oeuvrais sous haute surveillance, je n’en pensais pas moins notamment à cette question qui me turlupinait : « Comment maîtriser une périssoire ne demandant qu’à verser ? »... Une traîtresse, sous vireuse embarcation disait notre entraîneur de l’aviron club, ajoutant en direction des débutants son sempiternel : « Souquez ferme les gars, souquez, la vie ne (...)

    #Nouvelles #Nouvelle #Amour #Adolescence #Monet

  • Paye pour exister !

    Je découvre sur le blog de Jade Lemaître que #Google a déposé le #brevet d’un système de #monétisation des #commentaires sur #Internet, qui permettrait aux internautes de payer pour que les commentaires qu’ils postent apparaissent en meilleure #place. On le constate souvent, seuls les premiers commentaires émis à la suite d’un article ont des chances d’être lus par de nombreuses personnes. Les suivants ne sont généralement lus que par ceux qui les ont écrits, par le modérateur et par les participants à d’éventuelles conversations. Si un tel système semble inutile dans le cadre de la plupart des blogs amateurs, qui n’attirent qu’un faible public de commentateurs, on peut imaginer qu’il ait du succès sur des blogs très suivis et surtout, sur les #sites de la presse en ligne, où certaines rubriques « société » ont des centaines de commentateurs assidus.

    http://hyperbate.fr/dernier/?p=26928

    #monétarisation_des_commentaires

  • Le dilemme de François Lenglet face à la guerre économique qui va redoubler de brutalité en 2013 : utiliser les armes reniées par le capitalisme (l’inflation) ou se laisser bouffer en restant intègres et fidèles à nos engagements (capitalistes) ?

    Ben Bernanke, le patron de la Réserve fédérale américaine, affirme désormais que son objectif n’est plus de s’en prendre à l’inflation, mais de faire diminuer le chômage

    Quelle hérésie pour Lenglet ! Mieux vaut le chômage que l’inflation, on le sait bien. Le premier nuit au travailleur, la seconde au capitaliste qui voit ses capitaux s’éroder avec le temps et ses intérêts amoindris par cette dévaluation permanente... Les priorités sont vite trouvées..
    Alors quoi ? Les capitalistes auraient trahis leur classe ? Tout l’Occident aurait-il viré de bord ? Non, à l’extrémité d’un continent, une zone résiste encore...

    Fort heureusement, il y a la zone euro, éternelle dinde de Noël qui attend paisiblement de se faire égorger. Sous la pression des Allemands, les derniers monétaristes au monde, elle maintient un discours rigoriste sur l’inflation

    Problème : pour la France, cette stratégie est suicidaire car cela anéantit tout effort sur sa « compétitivité », présentée depuis 40 ans comme le mal français... Et si le problème de compétitivité n’était pas dû au système de protection sociale des français, mais juste au dogme de la monnaie forte ?

    François est loyal, en bon soldat il va devoir défendre la stratégie de son camp, mais on sent bien qu’il vacille...

    Bref, ce billet de François Lenglet est incroyablement riche d’enseignements, faudra que j’y revienne...
    http://www.lepoint.fr/editos-du-point/francois-lenglet/le-banquier-la-pizza-et-la-dinde-de-noel-10-01-2013-1611846_778.php

    #dogmatisme #acharnement #compétitivité #inflation #chômage #monétarisme