• Portugal zahlt Schulden vorzeitig an den IWF zurück | 2017-07-03 Telepolis

    https://www.heise.de/tp/news/Portugal-zahlt-Schulden-vorzeitig-an-den-IWF-zurueck-3760869.html

    Bisher hatte der IWF gegen jede Vernunft nur 1,3% Prozent erwartet. Dabei war klar, dass ein vernünftiger Ausstieg aus der vom IWF propagierten Austeritätspolitik eine deutliche Belebung der Wirtschaft bringen würde, wenn die von den Konservativen gekürzten Löhne und Renten wieder erhöht und die Steuererhöhungen zurückgenommen würden. Genau das macht die Linksregierung seit 19 Monaten - gegen den Willen aus Brüssel, Berlin und Washington.

    Inzwischen hat das Land darüber das stärkste Wachstum seit fast 20 Jahren schaffen können. Im ersten Quartal ist es im Vergleich zum Vorquartal sogar um 1% gewachsen - außerhalb der Urlaubszeit - und lag damit deutlich über dem Durchschnitt im Euroraum (0,6%). Im Jahresvergleich wuchs die Wirtschaft sogar um 2,8%. Ein Effekt des Aufschwungs ist, dass auch die Arbeitslosenquote praktisch auf den Durchschnitt im Euroraum gesenkt werden konnte. Das senkt Ausgaben und steigert Einnahmen in Sozial- und Steuerkassen.

    Laut IWF soll die gute Konjunktur auch im kommenden Jahr anhalten. Dann soll die Wirtschaft um 2,0% wachsen. Bisher waren nur 1,2% prognostiziert worden. Für den positiven Ausblick seien steigenden Investitionen und Exporte sowie eine verbesserte Haushaltslage verantwortlich. „Der Ausblick für #Portugal hat sich deutlich verbessert“, meint der IWF. Das Ziel, die Neuverschuldung in diesem Jahr weiter auf 1,5% zu senken, werde „problemlos“ erreicht, meint nun auch der Fonds. Er hebt sogar die Erfolge bei der Sanierung der Banken hervor, die unter seiner Aufsicht von den Konservativen nicht angegangen wurde.

    Weil das Land unter der Linksregierung lange schlechtgeredet wurde, hat es allerdings immer noch ein schlechtes Rating. Alle großen Agenturen stufen die Staatsanleihen weiter als Ramsch ein, weshalb Portugal vergleichsweise hohe Zinsen an den Kapitalmärkten bieten muss. Die Regierung ist sauer und hofft nun, dass sich auch das Rating verbessert und damit die Refinanzierung. So könnte aus dem Primärüberschuss ein Überschuss im Haushalt werden, um die Schulden auch nominal zu senken.

    #dettes #remboursement #FMI #IMF #austérité #monétarisme #intérêts #rating #agence_de_notation

  • Grèce : un déni démocratique. Les institutions européennes ont montré leur vrai visage - le Plus
    http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1395953-grece-un-deni-democratique-les-institutions-europeennes-on

    Dans cette crise grecque, les institutions européennes ont montré leur vrai visage, un fonctionnement hégémonique honteux mélangé à un déni démocratique.

    Pour reprendre la célèbre expression, « nous accusons » :

    1. La banque centrale européenne (BCE), acteur primordial de cette crise, d’avoir été le maître d’œuvre d’un coup d’État en passe de réussir. Depuis le mois de février, elle a placé l’économie grecque sous la menace d’une rupture des liquidités. La fameuse procédure dite de l’ELA (emergency liquidity access) a été une sorte d’épée de Damoclès qui a pesé non seulement sur l’activité grecque mais sur la marge de manœuvre du gouvernement lui-même. L’activité ne pouvait qu’en pâtir.

    Disons-le, les banques grecques ne sont pas insolvables, leur problème ce sont les liquidités. La BCE a favorisé le « bank run », encourageait la sortie de capitaux et a été prête à faire courir un risque systémique à l’ensemble de la zone euro pour faire capituler Tsipras. Si les banques grecques ont fermé, ce n’est par décision d’Alexis Tsipras, mais par décision de la BCE qui n’a pas voulu augmenter les plafonds d’urgence aux banques pour empêcher la bonne tenue du référendum et rendre le « non » impossible. L’euro est devenu une monnaie étrangère pour la Grèce et la BCE a procédé à un véritable Grexit sauvage de la Grèce en la mettant au ban de sa politique monétaire.

    2. L’Allemagne et sa tentative hégémonique de soumettre un continent au service de ses seuls intérêts, avec la collaboration de nos élites, et de détourner à son profit les principales institutions européennes, notamment la BCE.

    3. Une partie de la gauche française et son principal représentant, le président de la République, d’avoir laissé tomber la Grèce et de n’avoir fait qu’emboîter les désirs de l’Allemagne. Au début du mandat, le Parti socialiste avait la chance historique de réorienter la construction européenne et de faire entendre raison à l’Allemagne. Le gouvernement français, après de vaines foucades, a espéré au contraire la victoire de l’Allemagne et a sacrifié la Grèce (et d’autres pays). Pour faire bonne mesure, le gouvernement français donnait dans le même temps vie à la loi Macron, loi bruxelloise pour obtenir un délai sur les déficits publics. La concordance des temps est troublante.

    4. Les institutions européennes de déni démocratique en rejetant avec tant de violence la volonté clairement exprimée du peuple grec de refuser l’austérité. En malmenant et en humiliant la Grèce pendant cinq ans, l’Union européenne a révélé au monde sa véritable nature : une oligarchie libérale qui a choisi le capitalisme au détriment de la démocratie. En refusant toutes demandes de la Grèce, les institutions européennes ont anéanti les rêves d’un euro progressiste, d’un rétablissement des droits sociaux des travailleurs ou encore d’une politique de relance.

    Les institutions européennes nous l’ont montré : le sort des Grecs importe peu et l’Europe des peuples est loin de l’Europe de la Commission. Souvenons-nous de la scandaleuse intervention du président du Parlement européen qui préfère la technocratie aux hommes et femmes issus de l’élection. En étouffant Syriza, les institutions européennes donnent une leçon à Podemos et aux autres futurs mouvements citoyens.

    Nous le savons tous : si l’austérité reprend ses droits en Grèce, les jours des Grecs seront sombres et la boîte de pandore s’ouvrira. En s’acharnant sur la Grèce, l’Union européenne a montré plus que jamais sa rigidité dogmatique froide et son refus du débat démocratique.

    via @cie813

  • How the #euro caused the Greek crisis
    http://www.vox.com/2015/7/2/8883129/greek-crisis-euro-explained-video #€ #EU #Europe #Greece #ECB

    "Control over the supply of currency is one of the most important tools of economic stabilization that any country has. If used poorly, it can wreak devastation. But if used correctly, it can be a great cure for unemployment.

    The problem is that Europe’s various countries have very different economies and very different economic situations. It’s impossible to make monetary policy that’s equally appropriate for Greece and Germany, and since Germany is larger and more important the European Central Bank winds up doing what’s right for #Germany. That’s a sensible enough decision under the circumstances, but it means that Greece is perpetually stuck with an inappropriate monetary policy with disastrous consequences for the Greek economy.

    In theory, this could be fixed with a much deeper form of economic integration that would continuously send vast sums of money from richer European countries to poorer ones

    But for understandable reasons, the citizens of richer countries don’t like that idea.

    Consequently, Europe has ended up stuck with an unworkable economic system. The single #currency is a valuable and important sign of Europe’s political commitment to peace, #integration, and unity but it makes managing #unemployment and #inflation essentially impossible"

    Having the USA lecture us about solidarity is quite humiliating.

  • via RSS https://friendica.eu/display/o2myfrdca01/6879543

    G 7 unter deutscher Präsidentschaft in Dresden und Elmau: Wie man Rückschritt als Fortschritt feiert | Heiner Flassbeck 2015-06-01

    http://www.flassbeck-economics.de/g-7-unter-deutscher-praesidentschaft-in-dresden-und-elmau-wie-ma

    [...]

    So entstanden Versuche mit unterschiedlichen Gruppen (etwa einer G 33, deren erste Tagung ich selbst in Bonn leiten durfte, pikanterweise am 11. 3. 1999). Aber es bedurfte der großen Finanzkrise von 2008/2009, um eine wirklich arbeitsfähige und sinnvoll besetzte Gruppe zu gründen, die G 20, die – in der Besetzung der Staatoberhäupter – zum ersten Mal 2008 tagte. Die G 20 haben auch einiges erreicht, aber es ist natürlich schwierig, sich auch mit Vertretern aus Entwicklungsländern über sinnvolle Politikansätze zu einigen, weil (...)

    [...]

  • L’État livré aux financiers ? - La Vie des idées
    http://www.laviedesidees.fr/L-Etat-livre-aux-financiers.html

    Votée il y a plus de quarante-et-un ans, la loi du 3 janvier 1973 sur la Banque de France, qui modifiait les statuts de la banque centrale et précisait les modalités de financement du gouvernement par cette dernière, continue d’alimenter de sa présence le débat public, alors même qu’elle n’est plus en vigueur depuis 1993, date à laquelle une nouvelle loi conférant notamment à la Banque de France son indépendance l’a rendue caduque. Par quel miracle expliquer ce phénomène ? Du fait de la contagion de la crise financière à l’économie réelle et, depuis au moins 2009, à sa mutation en une crise des dettes souveraines au sein de la zone euro, la loi de 1973 est parfois présentée, principalement à l’extrême droite et à l’extrême gauche de l’échiquier politique français, comme le point de départ de l’asservissement de l’État à la domination du capitalisme financier. Elle était ainsi présente, à l’occasion de la campagne présidentielle française de 2012, dans les programmes diffusés par trois candidats : Nicolas Dupont-Aignan [1], Marine Le Pen [2] et Jean-Luc Mélenchon [3]. À la faveur du relais de cette thématique par la blogosphère à tendance plus ou moins conspirationniste, cette loi s’est ainsi parfois vue rebaptisée par ses détracteurs « loi Pompidou », du nom du président de la République qui la promulgua ; ou encore « loi Pompidou-Rothschild », insinuant l’idée d’un complot ourdi par les banques d’affaires et rappelant opportunément l’expérience de banquier de Georges Pompidou, précisément au sein de la Banque Rothschild.

    #économie #finance #dette

    • C’est donc l’objet de la polémique, puisque la loi du 3 janvier 1973 sur la Banque de France allait entériner la transformation du mode de financement de l’État proposée dès 1969 par le rapport MSW. L’article 25 supprimait en effet la possibilité pour le Trésor de présenter ses effets à l’escompte de la Banque de France. Autrement dit, la Banque de France ne pouvait plus financer directement le Trésor par un achat direct de bons du Trésor. Ce qui ne signifie pas qu’elle ne pouvait pas financer le Trésor d’une autre manière. Cela ne signifiait pas non plus que la Banque ne pouvait participer indirectement au financement de l’État en réescomptant les bons du Trésor achetés par les banques commerciales, qui pour une large part étaient du reste publiques ! (..)
      Aux termes de la loi du 3 janvier 1973, le Trésor français ne pouvait donc plus se refinancer directement à court terme auprès de la Banque de France.
      (..)
      Ainsi, la nouvelle loi permettait de corriger les défauts et remédier à la complexité extrême du système précédent, sans pour autant n’apporter de grand changement à la capacité de financement de l’État par la Banque de France. Ni sans immédiatement modifier profondément, du reste, l’esprit du financement de la dette en France. Ainsi, la loi de 1973 était davantage le signe d’une rationalisation du système que d’un changement de paradigme.

      (...)

      Pourtant, alors qu’il avait la possibilité de demander la signature d’une nouvelle convention, le gouvernement socialiste de Pierre Mauroy s’y est refusé. Au moment où celui-ci tentait, tant sur la scène nationale qu’internationale, de convaincre de ses capacités de gestion, le signal politique d’un débat nécessairement public devant le Parlement a sans douté été jugé néfaste. C’était en effet la seule condition d’une modification législative du plafond des avances : endosser politiquement la responsabilité d’un recours accru au financement monétaire.

      Cette période des années 1970-1980 est également, il est vrai, celle du développement du financement de l’État, et donc de la dette, par les marchés financiers. [12] Celui-ci avait des origines plus profondes que les modifications, on l’a vu mineures, apportées aux modalités de financement de l’État par la banque centrale. Dans le contexte d’une volonté politique, depuis le milieu des années 1970 et plus sûrement à partir de 1984, de maîtriser l’inflation qui excédait régulièrement les 10%, l’État et la Banque de France se fixaient chaque année, d’un commun accord, des objectifs chiffrés et contraignants d’inflation pour l’année suivante. Cette politique implicite de ciblage de l’inflation, ainsi que l’identification de la croissance monétaire comme source principale de l’inflation, signait le triomphe, en France, des idées monétaristes [13] inspirées par Milton Friedman. [14] Dans ce cadre, constatant que la création monétaire induite par le Trésor représentait une part importante de l’inflation française, l’État a été encouragé, non sans un certain enthousiasme de ses services , à se financer plus largement par le biais des marchés financiers, principalement via le marché obligataire dans un premier temps. Ce mouvement s’est très nettement accéléré à compter du second semestre 1979 et des répercussions du second choc pétrolier, qui accroissait les besoins de financement.

      où l’on voit que même si la loi « Pompidou » n’avait pas été signée, l’Etat aurait été inéluctablement ce zélé serviteur du pouvoir financier..

      #idéologie
      #monétarisme
      #masochisme ou #incompétence ou #servilité ou #corruption des pouvoirs publics ?

  • Un Nobel d’économie pour avoir créé une crise ?
    http://www.marianne.net/Un-Nobel-d-economie-pour-avoir-cree-une-crise_a233617.html
    http://www.marianne.net/photo/art/default/976031-1156759.jpg?v=1383749734

    Le Nobel d’économie 2013 a été décerné à Eugène Fama, né en 1939, un des pères du monétarisme et de l’idéologie néo-libérale. N’est-ce pas lui qui affirmait péremptoirement « que l’hypothèse des marchés efficients est une affirmation simple qui dit que les prix des titres et des actifs reflètent toutes les informations connues » ? C’est en effet suite aux travaux d’économistes comme Fama, comme Milton Friedman (1912-2006) – lui aussi Nobel en 1976 -, et comme Burton Malkiel, né en 1932, que les marchés financiers subirent dès le début des années 1980 une authentique transfiguration. Avec la participation active des plus hauts responsables politiques de l’époque comme Margaret Thatcher et comme Ronald Reagan qui devait même affirmer dans son discours d’investiture, le 20 janvier 1981 : « l’Etat n’est pas la solution à notre problème, l’Etat est notre problème » !

    Dès cette période, le conservatisme économique et la régression sociale devaient régner en maîtres absolus. Le vide laissé par l’État fut tout naturellement comblé par le développement hyperbolique d’un secteur financier dès lors qualifié d’ « efficient », voire de « parfait ». Cette finance était en effet appelée à rendre tous les services à l’économie. Les marchés seraient une sorte de juge de paix qui remettrait de l’ordre dans les finances des entreprises et des ménages en imprimant tous les pans de l’économie de sa bienveillante efficience. Les adorateurs du marché financier étaient même persuadés que ses prix étaient la résultante d’un équilibre rationnel, et que l’emploi n’était en fait qu’une variable au service de l’optimisation des valorisations boursières. C’est en effet Burton Malkiel – qui, lui, n’est pas encore Nobel ! – qui assurait que « la vraie valeur des marchés triomphera en finalité car la bourse est un mécanisme de précision sur le long terme ».

    #économie
    #Eugène-Fama
    #finance
    #Friedman
    #monétarisme
    #Nobel

  • Le dilemme de François Lenglet face à la guerre économique qui va redoubler de brutalité en 2013 : utiliser les armes reniées par le capitalisme (l’inflation) ou se laisser bouffer en restant intègres et fidèles à nos engagements (capitalistes) ?

    Ben Bernanke, le patron de la Réserve fédérale américaine, affirme désormais que son objectif n’est plus de s’en prendre à l’inflation, mais de faire diminuer le chômage

    Quelle hérésie pour Lenglet ! Mieux vaut le chômage que l’inflation, on le sait bien. Le premier nuit au travailleur, la seconde au capitaliste qui voit ses capitaux s’éroder avec le temps et ses intérêts amoindris par cette dévaluation permanente... Les priorités sont vite trouvées..
    Alors quoi ? Les capitalistes auraient trahis leur classe ? Tout l’Occident aurait-il viré de bord ? Non, à l’extrémité d’un continent, une zone résiste encore...

    Fort heureusement, il y a la zone euro, éternelle dinde de Noël qui attend paisiblement de se faire égorger. Sous la pression des Allemands, les derniers monétaristes au monde, elle maintient un discours rigoriste sur l’inflation

    Problème : pour la France, cette stratégie est suicidaire car cela anéantit tout effort sur sa « compétitivité », présentée depuis 40 ans comme le mal français... Et si le problème de compétitivité n’était pas dû au système de protection sociale des français, mais juste au dogme de la monnaie forte ?

    François est loyal, en bon soldat il va devoir défendre la stratégie de son camp, mais on sent bien qu’il vacille...

    Bref, ce billet de François Lenglet est incroyablement riche d’enseignements, faudra que j’y revienne...
    http://www.lepoint.fr/editos-du-point/francois-lenglet/le-banquier-la-pizza-et-la-dinde-de-noel-10-01-2013-1611846_778.php

    #dogmatisme #acharnement #compétitivité #inflation #chômage #monétarisme