• Mine games

    Rare earths are to the 21st century what coal was to the 19th and oil to the 20th. Our everyday electronics - and Europe’s climate goals - depend on them. But China controls almost all supply chains. Can Europe free itself from this dependence?

    Your mobile has them. Your laptop as well. They are likely in the toothbrush you used this morning. E-scooters are full of them. So are electric cars.

    Rare earths and other minerals are essential for wind and solar power installations, defence, and for the gadgets that we now rely upon in our daily lives. The demand for critical raw materials is going to skyrocket in the years ahead, far beyond current supply.

    There is no “climate neutrality” ahead without them. This implies more mining than ever before. “We, eight billion of us, will use more metal than the 108 billion people who lived before us,” according to Guillaume Pitrón, author of the book Rare Metals War.

    The political headache is that Europe depends heavily on imports of these critical raw materials, primarily from China.

    China controls EU supply of critical raw materials
    The trade in rare earths and other materials is controlled by the Chinese. Russia and Chile are significant suppliers as are some European nations.

    European dependency on Russian gas was a wake-up call last year, when Russia invaded Ukraine. Now the EU urgently wants to reduce the similar dependency on Chinese supplies of rare earth elements, lithium, bismuth, magnesium and a series of other critical minerals.

    European consumers have for decades not had to be much concerned with the environmental destruction and pollution that often comes with mining. Now, governments haste to revive mining across the continent – and to fast-track processes that otherwise may take a decade or more.

    https://www.youtube.com/watch?v=qzw9-1G9Sok

    Investigate Europe reporters have unearthed what lies beneath these “green mining” ambitions. We have broken into a mountain of dilemmas, challenges and questions that come with Europe’s pressing need for minerals.

    To what extent will Europe be practically able to revive a mining industry that it has long abandoned? How can governments secure social acceptance for new mines if they are to fast-track permit processes? What kind of autonomy can come in an industry dominated by global companies?

    https://www.investigate-europe.eu/themes/investigations/critical-raw-materials-mining-europe
    #minières #mines #extractivisme #Europe #Chine #dépendance #indépendance #terres_rares #neutralité_climatique #transition_énergétique #importation #lithium #bismuth #magnésium #green_mining #industrie_minière #autonomie

    disponible en plusieurs langues, français notamment :
    https://www.investigate-europe.eu/fr/themes/investigations/critical-raw-materials-mining-europe

    • Écocides et #paradis_fiscaux : révélations sur les dérives du soutien européen à l’industrie minière

      Pour développer l’industrie des #batteries_électriques ou des éoliennes, l’Union européenne finance des entreprises minières au travers du programme #Horizon. Une partie de ces fonds soutient des sociétés impliquées dans des catastrophes environnementales, voire, pour l’une d’entre elles, domiciliée dans un paradis fiscal.

      C’est une immense tâche blanche, un entrelacs de tuyaux et de cuves, au milieu d’un écrin vert-bleu, à l’embouchure du fleuve Amazone, au #Brésil. Ici, l’usine de la société minière française #Imerys a laissé un souvenir amer aux communautés autochtones. En 2007, plusieurs dizaines de familles ont été contraintes à l’exil lorsque le leader mondial de la production de minéraux industriels a déversé 200 000 m3 de #déchets_toxiques dans les rivières alentour. #Cadmium, #baryum et autres #métaux_lourds cancérigènes se sont déposés au fond des cours d’eau dans lesquels puisent les populations, aux confins de la plus grande forêt pluviale du monde.

      De l’autre côté du globe, dans le #désert_de_Gobi, en #Mongolie, #Orano, (ex-#Areva), exploite des gisements d’#uranium. Cette fois, le géant français du combustible nucléaire est suspecté d’avoir injecté dans le sol « d’énormes quantités d’#acide_sulfurique », contaminant les #eaux_souterraines au #strontium — mortel à très haute dose — et à l’#arsenic, selon une enquête judiciaire mongole. « Moutons, chèvres, chevaux qui naissent handicapés, eau souterraine polluée, femmes qui font des fausses couches… » : l’association locale #Eviin_huch_eh_nutgiin_toloo, interrogée récemment par Reporterre, énumère les conséquences sanitaires potentiellement désastreuses de l’exploitation d’Orano.

      Plus loin au sud, près de l’équateur, l’île d’#Halmahera, en #Indonésie, fait face aux effets dévastateurs de l’exploitation récente de #nickel, à #Weda_Bay, en partie détenue par le groupe métallurgique et minier français, #Eramet. Là aussi, les terres sont détruites, et les populations autochtones déplacées. Sa filiale calédonienne, la société #Le_Nickel, est à l’origine d’une importante #pollution au #fuel constatée en avril 2023. Environ 6 000 litres de combustible se seraient échappés d’une conduite percée.

      Ces trois sociétés françaises n’ont pas pour seul point commun d’être impliquées dans des scandales environnementaux : elles bénéficient des largesses du programme européen Horizon. D’après notre enquête, la société française Eramet a touché 1,9 million d’euros, entre 2019 et 2022. Quant à Orano et Imerys, elles ont reçu respectivement 2,3 millions d’euros et 312 637 euros du programme européen. Parmi les prérequis indispensables à l’obtention de ces #subventions, figurait celui de « ne pas nuire à l’un des six objectifs environnementaux » présent au cœur du “#green_deal” européen, le #pacte_vert, en français. À commencer par la prévention contre les #risques_de_pollution ou la protection des écosystèmes. Sollicitée, la Commission européenne se contente de déclarer qu’elle accorde « une attention approfondie » aux enjeux environnementaux.

      Quinze sociétés impliquées dans des crimes environnementaux

      Doté d’un budget de 95 milliards d’euros sur sept ans (2021-2027), le programme européen Horizon, initié en 2014, et financé en grande partie sur fonds publics, a pour mission de soutenir la #recherche et l’innovation au sein de l’Union européenne. Avec l’émergence des besoins en batteries électriques, en #éoliennes et autres industries liées au secteur de la #transition_énergétique, ce soutien se dirige en grande partie vers le secteur minier, d’après notre analyse des données mises en ligne par l’UE. Avec une nette accélération ces dernières années : sur les 667 millions d’euros réservés à ce type de projets, entre 2014 et 2023, près de la moitié ont été attribués à partir de 2020.

      Projets financés par le programme de l’UE Horizon, en lien avec la loi sur les #matières_premières_critiques

      Depuis 2014, Horizon a financé 95 projets de ce type. Ceux-ci ont reçu 667 millions d’euros distribués entre 1 043 organisations. Les 67 présentés dans le graphique ont reçu plus de 2 millions d’euros.

      En plus des trois entreprises françaises ayant bénéficié du fonds Horizon malgré leur lien avec des pollutions environnementales, Disclose et Investigate Europe ont identifié douze autres sociétés problématiques. À chaque fois, celles-ci ont été impliquées dans des catastrophes environnementales. Leurs liens avec lesdites catastrophes sont accessibles en quelques clics sur Internet.

      Un exemple : l’entreprise minière suédoise #Boliden. Elle a perçu près de 2,7 millions d’euros dans le cadre de huit appels à projets Horizon. La dernière fois, c’était en novembre 2019. Or, cette société spécialisée dans la production de #zinc et de #cuivre a un lourd passif en matière de dégradation des écosystèmes. En 1998, près de Séville, en Espagne, le barrage d’un bassin de décantation d’une mine de #pyrite lui appartenant s’est rompu, déversant des eaux polluées sur plus de 40 km de terres agricoles. Dans les années 1980, Boliden a également été épinglé pour avoir exporté des milliers de tonnes de #déchets_miniers depuis la Suède vers #Arica, au nord du #Chili. Les #boues_toxiques d’arsenic liées au stockage sont pointées par des locaux pour être vraisemblablement à l’origine de #cancers et #maladies chez des milliers de résidents, lui valant d’être un cas d’étude dans un document du Parlement européen.

      Défaillances en chaîne

      Les données analysées réservent d’autres surprises. Alors que l’Union européenne ne cesse de défendre la nécessité de réduire sa dépendance vis-à-vis de la Chine et de la Russie, surtout depuis la pandémie et le conflit russo-ukrainien, le #programme_Horizon semble souffrir de quelques défaillances. Et pour cause, selon l’examen détaillé des entreprises bénéficiaires, il est arrivé à au moins trois reprises que les fonds versés par l’UE terminent soit sur le compte en banque d’un acteur étatique chinois, soit sur celui d’oligarques russes.

      Dans le premier cas, il s’agit du dossier déposé par la #Soil_Machine_Dynamics, une entreprise britannique leader dans le domaine de la robotique sous-marine. Celle-ci a reçu 3,53 millions d’euros du budget d’Horizon pour un projet baptisé #Vamos. Il visait à développer une technique permettant d’extraire des minéraux à des profondeurs jusque-là inaccessibles. Le projet a démarré le 1er février 2015. Mais, cinq jours plus tard, le fonds d’investissement privé Inflexion a cédé l’entreprise à #Zhuzhou_CSR_Times_Electric, dont l’actionnaire majoritaire est l’État chinois. Le projet Vamos, passé sous pavillon chinois, est resté actif jusqu’au 31 janvier 2019.

      Le second cas fait référence à la société #Aughinish_Alumina. L’entreprise basée en Irlande raffine la #bauxite, la roche dont est extraite l’#alumine utilisée pour produire l’#aluminium. En 2018, elle a reçu 563 500 euros en provenance de l’Union européenne pour sa participation à un projet visant à étudier la réutilisation des résidus de bauxite. Or, cette entreprise minière appartient depuis 2007 à #Rusal, un groupe russe qui domine le secteur et dont l’un des principaux actionnaires n’est autre qu’#Oleg_Deripaska. Réputé proche de Vladimir Poutine, ce dernier figure sur la liste des oligarques russes sanctionnés par le Royaume-Uni et les États-Unis… et l’Europe.

      Des fonds publics européens atterrissent dans un paradis fiscal

      Un autre cas intrigue, celui de la société #Lancaster_Exploration_Limited, spécialisée dans l’exploration de terres rares. L’entreprise a participé à un projet Horizon qui promettait de développer de nouveaux « modèles d’exploration pour les provinces alcalines et de carbonatite » destinés à l’industrie européenne de haute technologie. Pour ce projet, elle a perçu plus de 168 000 euros de la part de l’Europe, alors que son siège social est situé dans les #îles_Vierges britanniques, paradis fiscal notoirement connu. Interrogé sur ce cas précis, un porte-parole de la Commission européenne explique que l’institution peut mettre fin à un contrat la liant avec une société qui se serait rendue coupable d’infractions avec ses « obligations fiscales » ou qui aurait été « créé sous une juridiction différente, avec l’intention de contourner les obligations fiscales, sociales ou autres obligations légales dans le pays d’origine. »

      Reste à savoir si l’Union européenne prendra des mesures contre des sociétés ne respectant manifestement pas leurs obligations. D’autant plus que l’acquisition d’une souveraineté dans le secteur des #matières_premières critiques et des terres rares est l’une des priorités affichées par l’exécutif européen. La Commission a d’ailleurs présenté, en mars dernier, le #Critical_Raw_Materials_Act, consistant à relancer l’activité minière sur le continent. Grâce, notamment, aux centaines de millions d’euros que le programme Horizon destine aux professionnels du secteur.

      https://www.investigate-europe.eu/fr/posts/eu-horizon-scheme-millions-funding-mining-companies-environmental
      #paradis_fiscal #fisc #évasion_fiscale #écocide

  • Visite en Mongolie d’Emmanuel Macron
    Antoine Maire – Twitter
    https://twitter.com/Maire_Antoine/status/1660196785824866305

    🇲🇳🇫🇷 Le Président de la République, Emmanuel Macron, se rendra aujourd’hui en #Mongolie, une première historique pour un Président français.

    🌏 Longtemps négligée dans le cadre des reflexions sur l’espace #Indopacifique, la Mongolie constitue un partenaire avec lequel nous partageons de nombreux intérêts convergents et qui a toute sa place dans la stratégie française en Indopacifique.

    🤝🏻 Cette visite illustre l’approfondissement continu des relations entre nos deux pays dans les domaines stratégique, économique, scientifique ou encore culturel. Elle témoigne également des potentialités de développement de nos échanges.

    📰 Pour en savoir plus sur cette relation bilatérale atypique, vous pouvez consulter l’article que j’ai publié sur le sujet en 2018.

    • Les évolutions stratégiques d’un « petit pays » et leur importance pour la France : le cas de la Mongolie | Cairn.info
      https://www.cairn.info/revue-les-champs-de-mars-2018-1-page-253.htm

      La Mongolie est le premier pays asiatique avec lequel la France a entretenu des relations diplomatiques. Au XIIIe siècle, alors que le grand empire mongol était au faîte de sa puissance, le pape Innocent IV et le roi saint Louis envoyèrent des émissaires auprès du khaan mongol pour étudier un projet d’alliance dans le cadre des croisades. Ce projet se heurta à la demande de reconnaissance de vassalité formulée par le khaan. Si cette tentative a marqué le début des relations franco-mongoles, l’établissement officiel des relations bilatérales n’a eu lieu qu’en 1965, avec l’ouverture d’une ambassade de France à Oulan-Bator. Enclavée entre la Chine et la Russie, la Mongolie a depuis fait de la France un de ses « troisièmes voisins », et un développement significatif des relations bilatérales est notable depuis le début des années 2010.

      À l’heure où la France a procédé à une Revue stratégique de défense et de sécurité nationale, l’étude du cas mongol et des évolutions stratégiques auxquelles ce pays fait face permet de mieux comprendre les déterminants stratégiques du développement des relations franco-mongoles, et plus largement l’intérêt des « petits pays » dans le cadre de l’élaboration d’une telle stratégie.

      Cet article présentera tout d’abord le contexte stratégique au sein duquel s’insère la Mongolie. Il évoquera ensuite l’évolution des relations bilatérales entre la France et la Mongolie, et ses « déterminants stratégiques ». Cette analyse permettra de souligner l’intérêt d’une prise en compte des petits pays dans le cadre de l’élaboration d’une stratégie de défense et de sécurité nationale.

    • L’auteur a de bonnes raisons d’être un peu au courant : il a été doctorant chez Areva et a fait (au moins…) un stage dans leur antenne mongole (cf. LinkedIn)

      sinon,… apparemment, la Mongolie intéresse apparemment pas seulement pour son potentiel minier - elle a l’habitude – mais comme acquéreur potentiel de centrales nucléaires… Sur ce plan, la France va, rapidement, se trouver face à la Chine – dont les EPR, issus de technologie française, fonctionnent…

      (pour une revue détaillée du nucléaire chinois - mise à jour avril 2023)
      China Nuclear Power | Chinese Nuclear Energy - World Nuclear Association
      https://world-nuclear.org/information-library/country-profiles/countries-a-f/china-nuclear-power.aspx

      • China’s policy is to ‘go global’ with exporting nuclear technology including heavy components in the supply chain.

      Il va falloir jouer subtil avec un pays enclavé entre ses deux grands voisins.

      Ça tombe bien ! c’est la spécialité de notre président. Encore plus à l’international.

  • Taiga, the Last Nomads of Mongolia – documentaire de Hamid Sardar (Le cavalier mongol…)
    Mongolian nomads’ ultimate dilemma | SLICE I Full documentary - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=_NcTKQmdKl8

    une pure merveille !

    Taiga, the Last Nomads of Mongolia – Dharma Documentaries
    https://dharma-documentaries.net/taiga-the-last-nomads-of-mongolia

    Like nomads everywhere Mongolian nomads are facing hard choices, and dwindling numbers, as the life becomes increasingly precarious and city life – however dull and un-free – is more stable and sustainable.

    This film follows the life of the shephard Purevjav, one of the few remainding nomads living in the Taiga, or Boreal Forests of Mongolia. They live in symbiosis with wolves, who they both worship and hunt.

    Purevjav is old now and his sons are increasingly frustrated by life as shephards, and are considering working in one of the numerous mining projects which are devouring the land in Mongolia.

    Having lost too many sheep to wolf attacks Purevjav captures are raises the cubs of a mother wolf he has killed, intending to sell them for Chinese traditional medicine. The question is: can wolves really be treated as produce?

  • Lecture de : La guerre des métaux rares. La face cachée de la transition énergétique et numérique, de Guillaume Pitron

    Une perspective nationaliste navrante, mais une somme d’informations capitales.

    Extraits :

    « Le monde a de plus en plus besoin de terres rares, de « #métaux rares », pour son #développement_numérique, et donc pour ttes les #technologies_de_l’information_et_de_la_communication. Les #voitures_électriques et #voitures_hybrides en nécessitent deux fois plus que les voitures à essence, etc. »

    « Nos aïeux du XIXe siècle connaissaient l’importance du #charbon, & l’honnête homme du XXe siècle n’ignorait rien de la nécessité du pétrole. Au XXIe siècle, nous ne savons même pas qu’un monde + durable dépend en très grande partie de substances rocheuses nommées métaux rares. »

    « #Terres_rares, #graphite, #vanadium, #germanium, #platinoïdes, #tungstène, #antimoine, #béryllium, #fluorine, #rhénium, #prométhium… un sous-ensemble cohérent d’une trentaine de #matières_premières dont le point commun est d’être souvent associées ds la nature aux métaux les + abondants »

    « C’est là la clé du « #capitalisme_vert » : [remplacer] des #ressources qui rejettent des millions de milliards de tonnes de #gaz_carbonique par d’autres qui ne brûlent pas – et ne génèrent donc pas le moindre gramme de CO2. »

    « Avec des réserves d’or noir en déclin, les stratèges doivent anticiper la guerre sans #pétrole. […] ne plus dépendre des énergies fossiles d’ici à 2040. […] En recourant notamment aux #énergies_renouvelables & en levant des légions de robots alimentés à l’électricité. »

    « La Grande-Bretagne a dominé le XIXe s. grâce à son hégémonie sur la production mondiale de charbon ; une grande partie des événements du XXe s. peuvent se lire à travers le prisme de l’ascendant pris par les Etats-Unis et l’Arabie saoudite sur la production et la sécurisation des routes du pétrole ; .. au XXIe siècle, un État est en train d’asseoir sa domina routes du pétrole ; au XXIe siècle, un État est en train d’asseoir sa domination sur l’exportation et la consommation des métaux rares. Cet État, c’est la Chine. »

    La Chine « détient le #monopole d’une kyrielle de métaux rares indispensables aux énergies bas carbone & numérique, ces 2 piliers de la transition énergétique. Il est le fournisseur unique du + stratégique : terres rares — sans substitut connu & dont personne ne peut se passer. »

    « Notre quête d’un modèle de #croissance + écologique a plutôt conduit à l’exploitation intensifiée de l’écorce terrestre pr en extraire le principe actif, à savoir les métaux rares, avec des #impacts_environnementaux encore + importants que cx générés par l’#extraction_pétrolière »

    « Soutenir le changement de notre #modèle_énergétique exige déjà un doublement de la production de métaux rares tous les 15 ans environ, et nécessitera au cours des trente prochaines années d’extraire davantage de minerais que ce que l’humanité a prélevé depuis 70 000 ans. » (25)

    « En voulant nous émanciper des #énergies_fossiles, en basculant d’un ordre ancien vers un monde nouveau, nous sombrons en réalité dans une nouvelle dépendance, plus forte encore. #Robotique, #intelligence_artificielle, #hôpital_numérique, #cybersécurité, #biotechnologies_médicale, objets connectés, nanoélectronique, voitures sans chauffeur… Tous les pans les + stratégiques des économies du futur, toutes les technologies qui décupleront nos capacités de calcul et moderniseront notre façon de consommer de l’énergie, le moindre de nos gestes quotidien… et même nos grands choix collectifs vont se révéler totalement tributaires des métaux rares. Ces ressources vont devenir le socle élémentaire, tangible, palpable, du XXIe siècle. » (26)

    #Metaux_Rares Derrière l’#extraction et le « #raffinage », une immense #catastrophe_écologique : « D’un bout à l’autre de la chaîne de production de métaux rares, quasiment rien en #Chine n’a été fait selon les standards écologiques & sanitaires les plus élémentaires. En même temps qu’ils devenaient omniprésents ds les technologies vertes & numériques les + enthousiasmantes qui soient, les métaux rares ont imprégné de leurs scories hautement toxiques l’eau, la terre, l’atmosphère & jusqu’aux flammes des hauts-fourneaux – les 4 éléments nécessaires à la vie »

    « C’est ici que bat le cœur de la transition énergétique & numérique. Sidérés, ns restons une bonne h à observer immensités lunaires & paysages désagrégés. Mais il vaut mieux déguerpir avant que la maréchaussée alertée par les caméras ne débarque »

    « Nous avons effectué des tests, et notre village a été surnommé “le village du cancer”. Nous savons que nous respirons un air toxique et que nous n’en avons plus pour longtemps à vivre. »

    « La seule production d’un #panneau_solaire, compte tenu en particulier du silicium qu’il contient, génère, avance-t-il, plus de 70 kilos de CO2. Or, avec un nombre de panneaux photovoltaïques qui va augmenter de 23 % par an dans les années à venir, cela signifie que les installations solaires produiront chaque année dix gigawatts d’électricité supplémentaires. Cela représente 2,7 milliards de tonnes de carbone rejetées dans l’atmosphère, soit l’équivalent de la #pollution générée pendant un an par l’activité de près de 600 000 automobiles.

    « Ces mêmes énergies – [dites] « renouvelables » – se fondent sur l’exploitation de matières premières qui, elles, ne sont pas renouvelables. »

    « Ces énergies – [dites] « vertes » ou « décarbonées » – reposent en réalité sur des activités génératrices de #gaz_à_effet_de_serre . »

    « N’y a-t-il pas une ironie tragique à ce que la pollution qui n’est plus émise dans les agglomérations grâce aux voitures électriques soit simplement déplacée dans les zones minières où l’on extrait les ressources indispensables à la fabrication de ces dernières ?

    .. En ce sens, la transition énergétique et numérique est une transition pour les classes les plus aisées : elle dépollue les centres-villes, plus huppés, pour mieux lester de ses impacts réels les zones plus miséreuses et éloignées des regards. »

    « Certaines technologies vertes sur lesquelles se fonde notre idéal de sobriété énergétique nécessitent en réalité, pour leur fabrication, davantage de matières premières que des technologies plus anciennes. »

    .. « Un futur fondé sur les technologies vertes suppose la consommation de beaucoup de matières, et, faute d’une gestion adéquate, celui-ci pourrait ruiner […] les objectifs de développement durable. » (The World Bank Group, juin 2017.)

    « Le #recyclage dont dépend notre monde + vert n’est pas aussi écologique qu’on le dit. Son bilan environnemental risque même de s’alourdir à mesure que nos sociétés produiront des alliages + variés, composés d’un nombre + élevé de matières, ds des proportions tjrs + importantes »

    « Dans le monde des matières premières, ces observations relèvent le + souvent de l’évidence ; pr l’immense majorité d’entre nous, en revanche, elles sont tellement contre-intuitives qu’il va certainement nous falloir de longues années avant de bien les appréhender & faire admettre. Peut-être [dans 30 ans] nous dirons-nous aussi que les énergies nucléaires sont finalement moins néfastes que les technologies que nous avons voulu leur substituer et qu’il est difficile d’en faire l’économie dans nos mix énergétiques. »

    « Devenue productrice prépondérante de certains métaux rares, la Chine [a] désormais l’opportunité inédite d’en refuser l’exportation vers les États qui en [ont] le plus besoin. […] Pékin produit 44 % de l’#indium consommé dans le monde, 55 % du vanadium, près de 65 % du #spath_fluor et du #graphite naturel, 71 % du germanium et 77 % de l’antimoine. La Commission européenne tient sa propre liste et abonde dans le même sens : la Chine produit 61 % du silicium et 67 % du germanium. Les taux atteignent 84 % pour le tungstène et 95 % pour les terres rares. Sobre conclusion de Bruxelles : « La Chine est le pays le plus influent en ce qui concerne l’approvisionnement mondial en maintes matières premières critiques ». »

    « La République démocratique du Congo produit ainsi 64 % du #cobalt, l’Afrique du Sud fournit 83 % du platine, de l’iridium et du #ruthénium, et le Brésil exploite 90 % du #niobium. L’Europe est également dépendante des États-Unis, qui produisent plus de 90 % du #béryllium . »

    « Les 14 pays membres de l’OPEP, capables depuis des décennies d’influencer fortement les cours du baril, ne totalisent « que » 41 % de la prod. mondiale d’or noir… La Chine, elle, s’arroge jusqu’à 99 % de la prod. mondiale de terres rares, le + convoité des métaux rares ! »

    Aimants — « Alors qu’à la fin de la décennie 1990 le Japon, les États-Unis et l’Europe concentraient 90 % du marché des aimants, la Chine contrôle désormais les 3/4 de la production mondiale ! Bref, par le jeu du chantage « technologies contre ressources », le monopole chinois de la production des minerais s’est transposé à l’échelon de leur transformation. La Chine n’a pas trusté une, mais deux étapes de la chaîne industrielle. C’est ce que confirme la Chinoise Vivian Wu : « Je pense même que, dans un avenir proche, la Chine se sera dotée d’une industrie de terres rares totalement intégrée d’un bout à l’autre de la chaîne de valeur. » Vœu déjà en partie réalisé. Il a surtout pris racine dans la ville de #Baotou, en #Mongolie-Intérieure . »

    « Baotou produit chaque année 30 000 tonnes d’aimants de terres rares, soit le tiers de la production mondiale. »

    « Nos besoins en métaux rares se diversifient et s’accroissent de façon exponentielle. […] D’ici à 2040, nous devrons extraire trois fois plus de terres rares, cinq fois plus de tellure, douze fois plus de cobalt et seize fois plus de #lithium qu’aujourd’hui. […] la croissance de ce marché va exiger, d’ici à 2050, « 3 200 millions de tonnes d’acier, 310 millions de tonnes d’aluminium et 40 millions de tonnes de #cuivre 5 », car les éoliennes engloutissent davantage de matières premières que les technologies antérieures.

    .. « À capacité [de production électrique] équivalente, les infrastructures […] éoliennes nécessitent jusqu’à quinze fois davantage de #béton, quatre-vingt-dix fois plus d’aluminium et cinquante fois plus de fer, de cuivre et de verre » que les installations utilisant des #combustibles traditionnels, indique M. Vidal. Selon la Banque mondiale, qui a conduit sa propre étude en 2017, cela vaut également pour le solaire et pour l’hydrogène. […] La conclusion d’ensemble est aberrante : puisque la consommation mondiale de métaux croît à un rythme de 3 à 5 % par an, « pour satisfaire les besoins mondiaux d’ici à 2050, nous devrons extraire du sous-sol plus de métaux que l’humanité n’en a extrait depuis son origine ».

    .. Que le lecteur nous pardonne d’insister : nous allons consommer davantage de #minerais durant la prochaine génération qu’au cours des 70 000 dernières années, c’est-à-dire des cinq cents générations qui nous ont précédés. Nos 7,5 milliards de contemporains vont absorber plus de #ressources_minérales que les 108 milliards d’humains que la Terre a portés jusqu’à ce jour. » (211-214)

    Sans parler des « immenses quantités d’eau consommées par l’industrie minière, [des] rejets de gaz carbonique causés par le transport, [du] #stockage et [de] l’utilisation de l’énergie, [de] l’impact, encore mal connu, du recyclage des technologies vertes [de] toutes les autres formes de pollution des #écosystèmes générées par l’ensemble de ces activités [et] des multiples incidences sur la biodiversité. » (215)

    « D’un côté, les avocats de la transition énergétique nous ont promis que nous pourrions puiser à l’infini aux intarissables sources d’énergie que constituent les marées, les vents et les rayons solaires pour faire fonctionner nos technologies vertes. Mais, de l’autre, les chasseurs de métaux rares nous préviennent que nous allons bientôt manquer d’un nombre considérable de matières premières. Nous avions déjà des listes d’espèces animales et végétales menacées ; nous établirons bientôt des listes rouges de métaux en voie de disparition. » (216)

    « Au rythme actuel de production, les #réserves rentables d’une quinzaine de métaux de base et de métaux rares seront épuisées en moins de cinquante ans ; pour cinq métaux supplémentaires (y compris le fer, pourtant très abondant), ce sera avant la fin de ce siècle. Nous nous dirigeons aussi, à court ou moyen terme, vers une pénurie de vanadium, de #dysprosium, de #terbium, d’#europium & de #néodyme. Le #titane et l’indium sont également en tension, de même que le cobalt. « La prochaine pénurie va concerner ce métal, Personne n’a vu le problème venir. »

    « La #révolution_verte, plus lente qu’espéré, sera emmenée par la Chine, l’un des rares pays à s’être dotés d’une stratégie d’approvisionnement adéquate. Et Pékin ne va pas accroître exagérément sa production de métaux rares pour étancher la soif du reste du monde. Non seulement parce que sa politique commerciale lui permet d’asphyxier les États occidentaux, mais parce qu’il craint à son tour que ses ressources ne s’amenuisent trop rapidement. Le marché noir des terres rares, qui représente un tiers de la demande officielle, accélère l’appauvrissement des mines, et, à ce rythme, certaines réserves pourraient être épuisées dès 2027. »

    De la question « du #taux_de_retour_énergétique (#TRE), c’est-à-dire le ratio entre l’énergie nécessaire à la production des métaux et celle que leur utilisation va générer. […] C’est une fuite en avant dont nous pressentons l’absurdité. Notre modèle de production sera-t-il encore sensé le jour où un baril permettra tt juste de remplir un autre baril ? […] Les limites de notre système productiviste se dessinent aujourd’hui plus nettement : elles seront atteintes le jour où il nous faudra dépenser davantage d’énergie que nous ne pourrons en produire. »

    « Plusieurs vagues de #nationalisme minier ont déjà placé les États importateurs à la merci de pays fournisseurs prtant bien moins puissants qu’eux. En fait de mines, le client ne sera donc plus (toujours) roi. La géopolitique des métaux rares pourrait faire émerger de nouveaux acteurs prépondérants, souvent issus du monde en développement : le #Chili, le #Pérou et la #Bolivie, grâce à leurs fabuleuses réserves de lithium et de cuivre ; l’#Inde, riche de son titane, de son #acier et de son #fer ; la #Guinée et l’#Afrique_australe, dont les sous-sols regorgent de bauxite, de chrome, de manganèse et de platine ; le Brésil, où le bauxite et le fer abondent ; la Nouvelle-Calédonie, grâce à ses prodigieux gisements de #nickel. » (226-227)

    « En engageant l’humanité ds la quête de métaux rares, la transition énergétique & numérique va assurément aggraver dissensions & discordes. Loin de mettre un terme à la géopol. de l’énergie, elle va au contraire l’exacerber. Et la Chine entend façonner ce nouveau monde à sa main. »

    « Les #ONG écologistes font la preuve d’une certaine incohérence, puisqu’elles dénoncent les effets du nouveau monde plus durable qu’elles ont elles-mêmes appelé de leurs vœux. Elles n’admettent pas que la transition énergétique et numérique est aussi une transition des champs de pétrole vers les gisements de métaux rares, et que la lutte contre le réchauffement climatique appelle une réponse minière qu’il faut bien assumer. » (234-235)

    « La bataille des terres rares (et de la transition énergétique et numérique) est bel et bien en train de gagner le fond des mers. Une nouvelle ruée minière se profile. […] La #France est particulièrement bien positionnée dans cette nouvelle course. Paris a en effet mené avec succès, ces dernières années, une politique d’extension de son territoire maritime. […] L’ensemble du #domaine_maritime français [est] le deuxième plus grand au monde après celui des #États-Unis. […] Résumons : alors que, pendant des milliers d’années, 71 % de la surface du globe n’ont appartenu à personne, au cours des six dernières décennies 40 % de la surface des océans ont été rattachés à un pays, et 10 % supplémentaires font l’objet d’une demande d’extension du plateau continental. À terme, les États pourvus d’une côte exerceront leur juridiction sur 57 % des fonds marins. Attirés, en particulier par le pactole des métaux rares, nous avons mené, en un tps record, la + vaste entreprise d’#appropriation_de_territoires de l’histoire. »

    « Le projet, entonné en chœur par tous les avocats de la #transition_énergétique et numérique, de réduire l’impact de l’homme sur les écosystèmes a en réalité conduit à accroître notre mainmise sur la #biodiversité. » (248)

    « N’est-il pas absurde de conduire une mutation écologique qui pourrait tous nous empoisonner aux métaux lourds avant même que nous l’ayons menée à bien ? Peut-on sérieusement prôner l’harmonie confucéenne par le bien-être matériel si c’est pour engendrer de nouveaux maux sanitaires et un #chaos_écologique – soit son exact contraire ? » (252)

    Métaux rares, transition énergétique et capitalisme vert https://mensuel.lutte-ouvriere.org//2023/01/23/metaux-rares-transition-energetique-et-capitalisme-vert_4727 (Lutte de classe, 10 janvier 2023)

    #écologie #capitalisme #impérialisme

  • On the Mongolian steppe, conservation science meets traditional knowledge
    https://news.mongabay.com/2021/06/on-the-mongolian-steppe-conservation-science-meets-traditional-knowle

    It’s time to recognize the value of traditional ecological knowledge, she says. “That’s why we are asking for an International Year of Pastoralism,” she says. “There is the perception that pastoralism is not modern, it’s a relic of an old world. But scientists are now saying that this is a very efficient form of management of resources, and contributes in particular to less industrialized economies. After all, 90% of pastoral systems are in developing countries.”

    The Mongolian steppe is a hotspot, where the dialogue between scientific and traditional ecological knowledge is starting to take shape.

    #pastoralisme #nomadisme #élevage #Mongolie

  • La Face cachée des #énergies_vertes

    Voitures électriques, éoliennes, panneaux solaires… La transition énergétique laisse entrevoir la promesse d’un monde plus prospère et pacifique, enfin libéré du pétrole, de la pollution et des pénuries. Mais cette thèse officielle s’avère être un mythe : en nous libérant des combustibles fossiles, nous nous préparons à une nouvelle dépendance à l’égard des métaux rares. De graves problèmes écologiques et économiques pour l’approvisionnement de ces ressources stratégiques ont déjà commencé. Et si le « monde vert » qui nous attend se révélait être un nouveau cauchemar ?

    http://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/61421_1

    #film #film_documentaire #documentaire

    #COP21 #COP_21 #transition_énergétique #technologie #technologies_vertes #voiture_électrique #énergies_propres #extractivisme #mines #green-washing #greenwashing #délocalisation_de_la_pollution #pétrole #métaux_rares #néodyme #cobalt #graphite #lithium #photovoltaïque #énergie_solaire #énergie_éolienne #éolienne #solaire #dépendance #RDC #République_démocratique_du_Congo #Australie #Chili #Bolivie #Indonésie #Chine #industrie_minière #Mongolie #Terres_rares #eaux_usées #radioactivité #réfugiés_des_technologies_vertes #eau #IDPs #déplacés_internes #cuivre #santé #Chuquicamata #cancer #Aliro_Boladas #centrales_à_charbon #modèle_économique_extractiviste #énergies_renouvelables #engie #Norvège #charbon #hypocrisie #green_tech #zéro_émissions #changement_climatique #Jean-Louis_Borloo #ADEME #Renault #bornes_électriques #Rapport_Syrota #Jean_Sirota #BYD #EDF #Photowatt #Péchiney_métallurgie #magnésium #nationalisme_des_ressources #Bolivie #recyclage #déchets #décharges_sauvages #Neocomp #fausse_transition #sobriété #progrès_technologique #décroissance #énergies_renouvelables

    –-

    déjà signalé par @odilon sur seenthis :
    https://seenthis.net/messages/888273

    • « La face positive des énergies vertes »

      Le documentaire « La face cachée des énergies vertes » est passé fin novembre sur Arte. Truffé d’erreurs et d’arguments partisans, allant jusqu’à comparer le problème des pales d’éoliennes, soit disant non recyclables, à celui posé par les déchets nucléaires !

      Autre exemple : ce documentaire assène que les énergies vertes et que les batteries nécessitent obligatoirement l’utilisation de terres rares. Ce n’est pourtant pas du tout l’avis de l’Ademe. D’autre part, le photovoltaïque n’utilise jamais de terres rares. Et pour l’éolien et les voitures électriques, leur utilisation dans les moteurs à aimants permanents permet de gagner en performances, mais cet usage n’est ni systématique, ni indispensable.

      Cet article présente :

      – La quinzaine d’erreurs grossières parmi les très nombreuses qui émaillent ce documentaire.
      – Le cercle vertueux du photovoltaïque et de l’éolien : plus on en installe, plus on réduit les émissions de gaz carbonique.
      – Que nos voitures contiennent davantage de terres rares que les voitures électriques sans moteurs à aimants permanents.
      – Pour qui roule le journaliste Guillaume Pitron, à l’origine de ce documentaire.

      En se fondant sur les avis qui se colportent, principalement sur la production des terres rares utilisées dans les énergies vertes, Guillaume Pitron, qui a enquêté dans une douzaine de pays, nous fait visiter quelques sites d’exploitation qui portent atteinte à l’environnement et à la santé des travailleurs.

      Hélas ce documentaire est gâché autant par sa partialité, que par de très nombreuses erreurs grossières.

      https://www.passerelleco.info/article.php?id_article=2390
      https://seenthis.net/messages/894307

    • Geologic and anthropogenic sources of contamination in settled dust of a historic mining port city in northern Chile: health risk implications

      Chile is the leading producer of copper worldwide and its richest mineral deposits are found in the Antofagasta Region of northern Chile. Mining activities have significantly increased income and employment in the region; however, there has been little assessment of the resulting environmental impacts to residents. The port of Antofagasta, located 1,430 km north of Santiago, the capital of Chile, functioned as mineral stockpile until 1998 and has served as a copper concentrate stockpile since 2014. Samples were collected in 2014 and 2016 that show elevated concentrations of As, Cu, Pb, and Zn in street dust and in residents’ blood (Pb) and urine (As) samples. To interpret and analyze the spatial variability and likely sources of contamination, existent data of basement rocks and soil geochemistry in the city as well as public-domain airborne dust were studied. Additionally, a bioaccessibility assay of airborne dust was conducted and the chemical daily intake and hazard index were calculated to provide a preliminary health risk assessment in the vicinity of the port. The main conclusions indicate that the concentrations of Ba, Co, Cr, Mn, Ni, and V recorded from Antofagasta dust likely originate from intrusive, volcanic, metamorphic rocks, dikes, or soil within the city. However, the elevated concentrations of As, Cd, Cu, Mo, Pb, and Zn do not originate from these geologic outcrops, and are thus considered anthropogenic contaminants. The average concentrations of As, Cu, and Zn are possibly the highest in recorded street dust worldwide at 239, 10,821, and 11,869 mg kg−1, respectively. Furthermore, the contaminants As, Pb, and Cu exhibit the highest bioaccessibilities and preliminary health risk indices show that As and Cu contribute to elevated health risks in exposed children and adults chronically exposed to dust in Antofagasta, whereas Pb is considered harmful at any concentration. Therefore, an increased environmental awareness and greater protective measures are necessary in Antofagasta and possibly other similar mining port cities in developing countries.

      https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5922233

      #santé #mines

    • L’association #Vernunftkraft

      Aufgeklärte und deshalb zu Recht besorgte Bürger dieses Landes (https://www.vernunftkraft.de/bundesinitiative) erkennen hinsichtlich der Rationalität energiepolitischer Entscheidungen nicht hinnehmbare Defizite.

      Die Zerstörung von Wäldern zwecks Ansiedlung von volkswirtschaftlich sinnlosen Windindustrieanlagen ist dabei die Spitze des Eisbergs.

      Zentrale Elemente der gegenwärtigen Energiepolitik sind extrem unvernünftig.

      Daher möchten wir der Vernunft Kraft geben.
      https://www.vernunftkraft.de

    • La guerre des métaux rares. La face cachée de la transition énergétique et numérique

      En nous émancipant des énergies fossiles, nous sombrons en réalité dans une nouvelle dépendance : celle aux métaux rares. Graphite, cobalt, indium, platinoïdes, tungstène, terres rares… ces ressources sont devenues indispensables à notre nouvelle société écologique (voitures électriques, éoliennes, panneaux solaires) et numérique (elles se nichent dans nos smartphones, nos ordinateurs, tablettes et autre objets connectés de notre quotidien). Or les coûts environnementaux, économiques et géopolitiques de cette dépendance pourraient se révéler encore plus dramatiques que ceux qui nous lient au pétrole.

      Dès lors, c’est une contre-histoire de la transition énergétique que ce livre raconte – le récit clandestin d’une odyssée technologique qui a tant promis, et les coulisses d’une quête généreuse, ambitieuse, qui a jusqu’à maintenant charrié des périls aussi colossaux que ceux qu’elle s’était donné pour mission de résoudre.

      http://www.editionslesliensquiliberent.fr/livre-La_guerre_des_m%C3%A9taux_rares-9791020905741-1-1-

      #livre #Guillaume_Pitron

    • Rapport ADEME 2012 :

      Énergie et patrimoine communal : enquête 2012

      L’enquête « Énergie et patrimoine communal » est menée tous les cinq ans depuis 1990. Elle porte sur les consommations d’énergie et les dépenses payées directement par les communes sur trois cibles principales : le patrimoine bâti, l’éclairage public et les carburants des véhicules.

      https://www.ademe.fr/energie-patrimoine-communal-enquete-2012

      –—

      Rapport ADEME 2015 :


      Scénarios 2030-2050 : une vision énergétique volontariste

      Quel mix énergétique pour les années 2030-2050 ? L’ADEME actualise son scénario Énergie Climat et propose des mesures pour contribuer à la déclinaison du plan CLIMAT.

      Les objectifs ambitieux du Plan Climat lancé par Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique et solidaire, confirment la stratégie volontariste de la France pour la transition énergétique. Dans le contexte actuel de mise à jour de la Stratégie nationale bas carbone (SNBC) et de la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), l’actualisation du scénario énergie-climat de l’ADEME vient contribuer aux réflexions pour mettre en oeuvre ces objectifs.

      Cette contribution est double : d’une part, l’actualisation des « Visions énergétiques » de l’ADEME, qui souligne l’enjeu que représente l’atteinte des objectifs ambitieux inscrits dans la loi, et d’autre part, l’étude « Propositions de mesures de politiques publiques pour un scénario bas carbone », qui propose une liste de mesures concrètes à mettre en oeuvre.

      https://www.ademe.fr/recherche-innovation/construire-visions-prospectives/scenarios-2030-2050-vision-energetique-volontariste

    • En #Géorgie, la révolte de la “capitale du #manganèse” contre une exploitation hors de contrôle

      Le développement de technologies comme les voitures électriques a fait grimper la demande de manganèse. À #Tchiatoura, où cette ressource est abondante, on en paie les conséquences : excavations à tout-va, paysage saccagé, maisons qui s’effondrent, et main-d’œuvre mal payée.

      La grogne sociale monte depuis 2019 dans le district de Tchiatoura, ancienne “capitale” soviétique de la production de manganèse. Depuis trois mois, 3 500 mineurs sont en #grève pour réclamer la hausse de leurs salaires (qui ne dépassent pas 250 euros) et une meilleure assurance maladie. À la mi-mai, quelques mineurs du village de #Choukrouti, près de Tchiatoura, se sont cousus la bouche et ont entamé une #grève_de_la_faim, rapporte le site géorgien Ambebi.

      Face au silence des autorités locales et nationales, depuis le 31 mai, dix familles font un sit-in devant l’ambassade des États-Unis (la puissance occidentale la plus influente en Géorgie), à Tbilissi, la capitale. “Les gens réclament des compensations pour leur maison et demandent l’aide des diplomates étrangers”, pour rappeler à l’ordre la compagnie privée #Georgian_Manganese, filiale géorgienne de la société britannique #Stemcor, explique le site Ekho Kavkaza.

      Les habitants protestent contre les dégâts écologiques, économiques et culturels causés par une extraction intensive à ciel ouvert du manganèse. Utilisé dans la fabrication de l’acier, la demande pour ce métal est en forte croissance, notamment pour les besoins de l’industrie des véhicules électriques, des piles, des batteries et circuits électroniques.

      #paywall

      https://www.courrierinternational.com/article/degats-en-georgie-la-revolte-de-la-capitale-du-manganese-cont

    • En #Géorgie, la révolte de la “capitale du #manganèse” contre une exploitation hors de contrôle

      Le développement de technologies comme les voitures électriques a fait grimper la demande de manganèse. À #Tchiatoura, où cette ressource est abondante, on en paie les conséquences : excavations à tout-va, paysage saccagé, maisons qui s’effondrent, et main-d’œuvre mal payée.

      La grogne sociale monte depuis 2019 dans le district de Tchiatoura, ancienne “capitale” soviétique de la production de manganèse. Depuis trois mois, 3 500 mineurs sont en #grève pour réclamer la hausse de leurs salaires (qui ne dépassent pas 250 euros) et une meilleure assurance maladie. À la mi-mai, quelques mineurs du village de #Choukrouti, près de Tchiatoura, se sont cousus la bouche et ont entamé une #grève_de_la_faim, rapporte le site géorgien Ambebi.

      Face au silence des autorités locales et nationales, depuis le 31 mai, dix familles font un sit-in devant l’ambassade des États-Unis (la puissance occidentale la plus influente en Géorgie), à Tbilissi, la capitale. “Les gens réclament des compensations pour leur maison et demandent l’aide des diplomates étrangers”, pour rappeler à l’ordre la compagnie privée #Georgian_Manganese, filiale géorgienne de la société britannique #Stemcor, explique le site Ekho Kavkaza.

      Les habitants protestent contre les dégâts écologiques, économiques et culturels causés par une extraction intensive à ciel ouvert du manganèse. Utilisé dans la fabrication de l’acier, la demande pour ce métal est en forte croissance, notamment pour les besoins de l’industrie des véhicules électriques, des piles, des batteries et circuits électroniques.

      #paywall

      https://www.courrierinternational.com/article/degats-en-georgie-la-revolte-de-la-capitale-du-manganese-cont

  • Oulan-Bator, où l’on bâtit, comme si, de rien
    https://topophile.net/savoir/oulan-bator-ou-lon-batit-comme-si-de-rien

    Les steppes mongoles sont en proie à l’urbanisme planificateur et globalisé. La relation si particulière que ses habitants ont tissé avec leur milieu est mise à mal par la ville « moderne ». Le nomadisme feutré est mis de côté au profit d’un sédentarisme bétonné et touré. Ulaanbaatar (1). 1,3 millions d’habitants soit la moitié de la... Voir l’article

  • Semer le trouble. #Soulèvements, #subversions, #refuges

    On étouffe. La situation n’est pas tenable. Nous courons à la catastrophe. L’effet de sidération paralyse les velléités d’action. Ce contre quoi nous avons des raisons de nous insurger semble se fondre dans un même mouvement global, une lame de fond irrépressible. Quels moyens possédons-nous pour semer le trouble dans la mécanique des rapports de domination ? Ce numéro fait appel à notre expérience collective des techniques de lutte et enquête sur les foyers de résistance qui s’élaborent et opposent aux gouvernementalités de nouvelles priorités, d’autres perspectives. Les collectifs travaillent leurs outils autant que leurs convictions ; ils suspendent le temps, par adaptation ou détournement de choses et de dispositifs. Comment la « mésentente », qui vient troubler l’idylle consensuelle de la politique, se trouve-t-elle instruite et équipée par les gestes et les instruments propres aux mouvements de lutte ?
    Ce numéro est élaboré dans le contexte de la mobilisation contre des réformes qui mettent en danger la vitalité de l’enseignement supérieur et de la recherche. Par cette matérialisation, en revue, d’un désaccord têtu, Techniques&Culture propose un répertoire non exhaustif des actions qui sèment et cultivent le trouble.

    https://journals.openedition.org/tc/14102

    Sommaire :

    Annabel Vallard, Sandrine Ruhlmann et Gil Bartholeyns
    Faire lutte

    Matthieu Duperrex et Mikaëla Le Meur
    Matières à friction et techniques de lutte [Texte intégral]
    –—
    Voies du #soulèvement

    François Jarrige
    #Sabotage, un essai d’archéologie au xixe siècle

    Maxime Boidy
    Qu’est-ce qu’un #bloc en politique ?

    Violaine Chevrier
    Occuper et marquer l’#espace. Des « #cortèges_de_tête » aux #Gilets_jaunes à #Marseille

    –—
    Fragments de lutte

    Başak Ertür
    La #barricade

    Lucille Gallardo
    Simuler et politiser la mort : le #die-in

    Claire Richard
    Les #Young_Lords et l’offensive des #poubelles

    Thomas Billet, Leny Dourado et Agnès Jeanjean
    La #colère des #blouses_blanches

    Sandra Revolon
    #Game_of_Thrones

    Magdalena Inés Pérez Balbi
    « Que le pays soit leur prison ». Les #escraches contre les génocidaires en #Argentine

    Yann Philippe Tastevin
    Le pneu au piquet

    –—

    #Arts de la subversion

    Catherine Flood
    #Disobedient_Objects. Exposition indisciplinée

    Umberto Cao
    « Résistances électriques » Le mouvement “Luz y Fuerza del Pueblo” au #Chiapas (Mexique)

    Lucie Dupré
    Faire lutte de tout arbre

    Thomas Golsenne
    Politiques de la #craftification

    –—

    Fragments de lutte

    Zoé Carle
    Affiche-action ! La longue histoire des luttes contre le #logement_indigne à Marseille

    Élisabeth Lebovici
    « Je suis… Et vous… »

    Jean-Paul Fourmentraux
    La #sous-veillance, Paolo Cirio

    Nicolas Nova et Félicien Goguey
    Le #black_fax et ses dérivés

    Pierre-Olivier Dittmar
    Du mur de post-it à l’ex-voto. Les signes publics des #émotions_politiques

    Mikaëla Le Meur
    À cause de #Macron. La #désobéissance en kit

    Georges Favraud
    Du #conflit public à la force des intériorités. Stratégies taoïstes de la lutte

    –—

    Refuges et pratiques réparatrices

    Perrine Poupin
    Prendre soin des manifestants. Les #street-medics dans le mouvement des Gilets jaunes

    Joanne Clavel et Camille Noûs
    #Planetary_Dance d’#Anna_Halprin. Étoile d’une constellation kinesthésique et écologique

    Madeleine Sallustio
    #Moissons conviviales. Chercher l’#autonomie en #collectif_néo-paysan

    Raphaële Bertho et Jürgen Nefzger
    Jürgen Nefzger, activiste visuel sur le terrain de la tradition paysagère

    –---
    Fragments de lutte
    Sandrine Ruhlmann
    Composer pour résister ou exister en #Mongolie

    Sébastien Galliot
    Plein le dos. Un réseau militant de chair et de papier

    Soheil Hajmirbaba et Le consortium Où Atterrir ?
    S’orienter dans la description de nos terrains de vie

    Irène Hirt et Caroline Desbiens
    Exister sur la mappemonde. Cartographies autochtones

    Edgar Tasia
    Le #Gamarada. Dispositif de #résilience, incubateur de #résistance

    Florent Grouazel
    Les subsistances

    #revue #résistance #lutte #luttes

    ping @karine4 @isskein

    • Techniques & Culture 74. Semer le trouble

      Si la situation n’est pas tenable, et si nous courons à la catastrophe, comment lutter contre la marche des choses ? Quels outils, quels moyens possédons-nous pour semer le trouble dans la mécanique des rapports de domination ? Ce numéro fait appel à notre expérience collective des formes de lutte, enquêtant sur les foyers de résistance, même circonscrits, même temporaires, qui s’élaborent et opposent aux gouvernementalités de nouvelles priorités, d’autres perspectives.

      https://www.youtube.com/watch?v=es7Yxc1KKQI&feature=youtu.be

  • Une exposition sur Gengis Khan au Musée d’histoire de Nantes censurée par la Chine
    https://www.lemonde.fr/culture/article/2020/10/13/gengis-khan-censure-par-la-chine-au-musee-d-histoire-de-nantes_6055866_3246.

    Réalisée en partenariat avec le Musée de Mongolie intérieure à Hohhot, en Chine, qui dispose d’un riche fonds archéologique, artistique et cartographique sur ce sujet, elle avait pour ambition de mettre en lumière l’un des plus grands conquérants de l’histoire, né vers 1160 et mort en 1227, fondateur de l’Empire portant son nom. Deux cent vingt-cinq pièces, dont des sceaux impériaux et des objets en or des XIIIe et XIVe siècles jamais vus en France, devaient faire le voyage à Nantes.

    China insists Genghis Khan exhibit not use words ’Genghis Khan’ | China | The Guardian

    http://www.theguardian.com/world/2020/oct/14/china-insists-genghis-khan-exhibit-not-use-words-genghis-khan

    A French museum has postponed an exhibit about the Mongol emperor Genghis Khan citing interference by the Chinese government, which it accuses of trying to rewrite history.

    The Château des ducs de Bretagne history museum in the western city of Nantes said it was putting the show about the fearsome 13th century leader on hold for over three years.

    The museum’s director, Bertrand Guillet, said: “We made the decision to stop this production in the name of the human, scientific and ethical values that we defend.”

    #chine #Mongolie #roman_national #nationalisme #manipulation #histoire

  • As China’s international schools reopen, teachers and students are still stranded overseas | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/china/society/article/3100245/chinas-international-schools-reopen-teachers-and-students-are

    Schools across the world are grappling with disruptions, but the situation for international schools in China is particularly challenging as swathes of staff and students left the country for Lunar New Year holidays just as the coronavirus spread and many are still stranded overseas due to travel restrictions. As many as 40 per cent of teachers and students due to start the term this month remain abroad, according to the Association of China and Mongolia International Schools which represents 58 schools catering to mostly foreign nationals. A survey of its member schools in China in early July found just over 3,000 teachers and their dependents were unable to enter China, and it estimated another 700 people from schools which did not respond could be in the same position. “This is probably the biggest issue that we have faced as an organisation since Sars in 2003,” said Tom Ulmet, executive director at the association, adding that schools were trying to cope with the lack of teachers by increasing class sizes and moving lessons online

    #Covid-19#migrant#migration#chine#mongolie#sante#eleve#enseignant#circulation

  • Mongolen in Beijing
    https://userpage.fu-berlin.de/~corff/im/Texte/renne.html

    mit weiterführenden Links zu Tibet und Buddhismus

    4 May 1998, 11:29:51 CEST von Mark Renné
    Momentaufnahme und Bruch in der Zeit

    Ankunft in Beijing im Frühjahr 1987. Unverhältnismäßig groß und leer wirkt auch in diesem Jahr das neue Flughafengebäude, kalt und monumental seine großen, grau-melierten Steinplatten. Auf der Fahrt über das neue Autobahnkreuz und vorbei an den in den letzten Jahren als joint ventures aus dem Boden gestampften Hotelkomplexen denke ich, daß Beijing auch 1987 keine schöne Stadt ist. Zu viele Baustellen gibt es hier, aus denen dieselben charakterlosen Neubauten emporwachsen werden, die schon jetzt einen viel zu großen Teil des Stadtbildes bestimmen. Wieviel schöner, wenn auch schmutziger, muß es hier noch vor dreißig Jahren ausgesehen haben, als noch nicht so viele Tempel und Palastbauten abgerissen waren und die hohen Stadtmauern noch nicht durch die die Stadt jetzt so unnatürlich durchschneidenden breiten Umgehungsstraßen ersetzt waren.

    Wir fahren in ein altes Stadtviertel in der Nähe des ehemaligen Reismarktes, wo noch die traditionellen, durch Holztüren aus engen Gassen zugänglichen Häuser mit Innenhof stehen, über die sich ein grau geziegeltes Walmdach deckt.

    In einem kleinen Hotel erwartet uns Dorje, ein mongolischer Prinz, der noch in eben jenem alten Beijing gelebt hat, das jetzt, aus der Notwendigkeit der schnellen Schaffung von Wohnraum für die ständig wachsende Bevölkerung heraus, systematisch in Schutt und Asche gelegt wird. Der Prinz ist nicht groß, die Schnürsenkel seiner traditionellen Stoffschuhe aus schwarzem Cord hängen offen, unter der weiten Hose aus grauem Sommerleinen gucken die Reißverschlüsse der wattierten Unterhosen hervor. Als Oberkleid trägt er über einem verwaschenen Rollkragenpulli aus blaß-violetter Baumwolle eine graue Strickweste sowie eine gefütterte braune Seidenjacke, die noch einmal von einer Überjacke aus blauem Tuch vor neugierigen Blicken und Verschmutzung geschützt wird. Die blaue Umhängetasche, in der er sein Manuskript trägt, entspricht den derzeit gängigen Vorstellungen über eine moderne, gutaussehende Reisetasche.

    Die Hände des Prinzen sind lang und schmal, Gesichts- und Augenfarbe auffallend hell. Später erzählt er uns, daß seine Familie früher einmal an der Wolga gelebt habe und wohl mindestens vier weißrussische Frauen sein äußeres Erscheinungsbild mitbestimmt hätten.

    Während wir ein erstes Gespräch führen, versuche ich, den Mongolen in ihm zu finden. Ich denke an meine Reise zu den Touristenjurten bei Huhhot, heute Provinzhauptstadt der Autonomen Region Innere Mongolei — an die braungebrannten, breiten Gesichter mit den schmalen Augen, die kräftigen, von der körperlichen Arbeit geprägten, oft fröhlich singenden Frauen mit den zwei- oder dreimal um den Kopf gewickelten Zöpfen, an die Kamelritte und an die von viel Wein und Gesang begleiteten Hammelessen.
    Mongolische Spuren

    In den gleichen Mongolenkitteln, wie ich sie in Huhhot gesehen habe, jenen quergeknöpften Gewändern, die im Gegensatz zu den traditionellen, weitfallenden chinesischen Gewändern von einer bunt bestickten Schärpe zusammengehalten werden, kamen sie schon Anfang dieses Jahrhunderts nach Beijing, als Kinder der Steppe, um auf dem alten Mongolenmarkt bei der ehemaligen britischen Gesandtschaft, der heutigen Dongjiaomin-Gasse südöstlich des Kaiserpalastes, Felle und Türkise einzutauschen gegen die feinen Gegenstände der westlichen Zivilisation. Und so trifft man sie auch heute noch, vor den Schaufenstern der großen Warenhäuser in Beijings Haupteinkaufsstraße Wangfujing, damals wie heute verlacht und bespöttelt vom hauptstädtischen Überlegenheitsgefühl der alteingesessenen Beijinger.

    Doch nicht nur als tumpelhafte Einkäufer, auch als Eroberer kamen die Mongolen nach Beijing. Nachdem sie unter Dschingghis Khan bis nach Europa vorgedrungen waren, richteten sie unter seinen Nachfolgern ihr Augenmerk wieder mehr auf den asiatischen Raum. 1279, nach siebzig Jahren kriegerischer Auseinandersetzungen, hatten sie die Song-Kaiser endgültig besiegt und ganz China unter ihre Kontrolle gebracht. Bereits 1266 hatte Dschingghis Khans Enkel Kubilai Khan beschlossen, die Hauptstadt des mongolischen Weltreiches, des größten zusammenhängenden Landreiches, das bis dahin existiert hatte, von Karakorum, westlich des heutigen Ulan Bator, nach Beijing zu verlegen. Rund um den Beihai-Park entstand hier innerhalb von vier Jahren die von Marco Polo so farbenprächtig beschriebene „Stadt des großen Khan“. Auf türkisch hieß sie Khanbaliq, auf chinesisch Dadu, die „große Hauptstadt“ der von Kubilai Khan gegründeten Yuan-Dynastie (1271-1368). Um einen Flecken Steppengras, das der Khan als Andenken an das einstige Nomadenleben mitgebracht hatte, entstanden die aus weißem Marmor gebauten und mit kunstvollen Steinmetzarbeiten verzierten Paläste, bekam die Stadt ihre bis heute erhaltene Grundeinteilung. Nicht nur die großen, von Norden nach Süden verlaufenden bis heute erhaltenen Verkehrsadern wie die Dongdan-, die Xisi- oder die Dongzhimen-Straße gehen auf die Mongolen zurück, auch der Trommelturm und die Alte Sternwarte haben bereits in Dadu die nördliche beziehungsweise südöstliche Stadtgrenze markiert. Heute sind die meisten dieser alten Bauten aus der Yuan-Dynastie nur noch in den Annalen der Beijinger Stadtgeschichte wiederzufinden. Durch Kriege, Feuersbrünste oder auch einfach Alterschwäche zerstört, wurden sie in den folgenden Dynastien wieder aufgebaut; auf die Mongolen geht meist nur noch die Festlegung ihres Standortes und ihrer Funktion zurück. Und so sind es inzwischen Legenden, in denen sich die Bedeutung ausdrückt, die den Mongolen bei der Gestaltung des Beijinger Stadtbildes zugekommen ist: So gäbe es zum Beispiel die die Silhouette des Beihai-Parkes nordwestlich des Kaiserpalastes so markant abrundende Weiße Pagode nicht, wenn nicht im 8. Jahrhundert ein Prinz der Tang-Dynastie von einem wundersamen Berg in der Mongolei gehört hätte, von dem sagte, daß er seinen Besitzer in den Genuß ungeahnter Kräfte bringen würde. Doch wie sollte der Prinz den Berg von der fernen Mongolei bis nach Beijing transportieren. Nach Gebeten zum schwarzgesichtigen Gott der Hindernisse und Bedrängnisse entschloß er sich, den Berg mit Essig zu begießen und um ihn herum ein Feuer anzuzünden, woraufhin der wunderbare Berg sich auflöste und zu jenem Hügel wurde, auf dem sich heute die Weiße Pagode erhebt. Wohl als Ergebnis der Reisen der Mönches Changchun, des Erbauers der Pagode, der von Dschingghis Khan als Berater angefordert und ihn auf ausgedehnten Reisen durch die Mongolei bis nach Indien begleitete, wurde die Pagode in der Form eines mongolischen Reliquienschreins erbaut: Ihre fünf Abschnitte Basis, Baukörper, Turmspitze, Ornamentik und vergoldete Abschlußkugel symbolisieren die fünf Elemente Wasser Erde, Feuer, Luft und Äther.

    Mongolische Spuren auch aus der mandschurischen Qing-Zeit, als Beijing zum zweitenmal Hauptstadt einer nicht han-chinesischen Dynastie war. 1500 hauptsächlich aus der Mongolei stammende Lamas wohnten damals in dem weiträumigen, von ochsenblutroten Mauern mehrmals unterteilten Lamatempel Yonghegong im Nordosten der Stadt. Einst hatte der Tempel einem Mandschu-Prinzen als Palast gedient, später soll er Sitz eines Lebenden Buddha geworden sein. Damit dieser, nach dem lamaistischen Glauben fleischgewordene Buddha, seinen Einfluß auf seine mongolischen Glaubensbrüder dahingehend verwendete, daß sie die Herrschaft der Qing-Kaiser durch ihre Überfälle nicht weiter bedrohten, ließen die Qing-Kaiser dem Lamatempel reiche Geschenke zukommen. Über die so verwöhnten Mönche heißt es, daß sie es nicht für nötig gehalten hätten, Chinesisch zu lernen, daß sie schlechte Manieren gehabt und faul, geizig und unwissend gewesen seien. Nach kärglichen Zeiten, als unter der Republik neben den kaiserlichen Zuwendungen auch die Spenden des in Beijing stationierten mongolischen Banners des einstigen Qing-Heeres nicht mehr in die Tempelkasse flossen, wurde der Tempel unter der Volksrepublik ganz geschlossen, dann aber Anfang der achtziger Jahre wieder geöffnet. Und wieder sind es bis auf zwei Tibeter mongolische Lamas, die dort ihren täglichen Dienst verrichten. Denn bis jetzt ist das Leben im Tempel nur den Mitgliedern der nationalen Minderheiten erlaubt. Und so sieht man dort jetzt wieder die mongolischen Knaben und Männer mit den kahlgeschorenen Schädeln in den braunen, je nach Ranghöhe von einem roten oder gelben Gürtel zusammengehaltenen Kutten die Perlen ihrer Gebetsketten weiterschieben oder die klassischen Sutren studieren.

    Von der Bedrohung, die die Mongolen für die Beherrscher von Beijing bedeutet haben müssen,spürt man noch in Überlieferungen wie der über den der Song-Dynastie loyalen Beamten Xie Fangde, der den mongolischen Yuan-Kaiser nicht anerkennen wollte und sich im Fayence-Tempel verbarrikadierte. Er starb dort den Hungertod. Eine andere Legende erzählt von der weisen Nonne Lü aus dem heute nicht mehr erhaltenen, einst aber außerordentlich einflußreichen Xianying-Kloster. Immer wieder versuchte sie den Ming-Kaiser Yingzong von der geplanten Strafexpedition gegen die aufrührerischen Mongolen abzubringen, konnte sie doch vorhersehen, daß der Kaiser gefangen genommen und erst sieben Jahre später wieder in seine Hauptstadt zurückkehren würde.
    Ratlosigkeit und Zufälligkeiten

    Und wo sind sie heute, die Mongolen in Beijing, die einst von hieraus ein Weltreich regierten? Fragt man Han-Chinesen, herrscht Ratlosigkeit. Zwar haben sie alle schon einmal einen Ausflug zur Großen Mauer gemacht und dort auch die mongolischen Schriftzeichen an der Wolkenterrasse am Juyong-Paß nordwestlich von Beijing gesehen. Und wahrscheinlich wissen sie auch, daß die die Yuan-Herrschaft ablösenden Kaiser der Ming-Dynastie diese Mauer erbauen ließen, da sie die Mongolen nie ganz bezwingen, die nördlichen Steppen nie ganz unter ihre Kontrolle bringen konnten. Und natürlich kennen alle Beijinger den besonders im Winter beliebten mongolischen Feuertopf, in dem man Lamm- oder Hammelfleisch mit verschiedenen Gemüsen kocht. Daß sie auch ihre Vorliebe für Süßigkeiten den Mongolen verdanken, wissen sie nicht unbedingt, wenn sie ihren Kindern am Straßenrand die auf ein Bambusholz gesteckten kandierten Granatäpfel kaufen, die die Mongolen einst an einer Schnur um den Hals trugen, um dann beim Reiten ab und zu davon abzubeißen.

    Angesichts des achselzuckenden Unwissens, das auch Geschichtslehrer und Angehörige anderer nationaler Minderheiten mir entgegenbringen, sobald ich das Gespräch auf die Mongolen in Beijing bringe, überlege ich, ob ich nicht einer Fiktion aufgesessen bin und aus der Bekanntschaft mit einem im Beijing lebenden mongolischen Prinzen heraus nach weiteren Mongolen suche, die es hier in Wirklichkeit gar nicht gibt. Ich denke an die bekannte und beliebte mongolische Schaupielerin Siqin Gaowa, die vor einigen Jahren Aufsehen erregt hatte, als sie in dem im Beijing der zwanziger Jahre spielenden Film „Der Rikschakuli“ eine Verführungsszene echter als bisher üblich mimte. Wenige Jahre später war Siqin Gaowa noch einmal in aller Munde. Sie ließ sich von ihrem chinesischen Ehemann scheiden, um einen Schweizer zu heiraten und mit ihm nach Westeuropa zu ziehen. Siqin Gaowa ist gegangen, doch die Filmstudios der Inneren Mongolei arbeiten weiter und über das staatliche Filmbüro gelangen ihre Produktionen auch in die Beijinger Lichtspielhäuser. Am Nachmittag sehe ich einen Film aus der Inneren Mongolei, in dem es um eine Beijinger Schülerin geht, die während der Kulturrevolution aufs Land verschickt wird, wo sie sich in einen mongolischen Nomaden verliebt. Lange zögert sie, als ein Brief ihr das Studium in Beijing ermöglicht, gibt aber schließlich dem Druck der Freundinnen nach und zieht zurück in die Hauptstadt, um dort Philosophie zu studieren. Später bereut sie diesen Entschluß; sie vereinsamt, sieht um sich herum nur unglückliche Liebesbeziehungen. Der Film endet mir ihrem Entschluß, in die Steppe zurückzukehren, um dort bei dem nur ihr allein gehörenden Mongolen Schutz und Geborgenheit zu finden.

    Ich blättere in Zeitschriften und entdecke in der letzten Ausgabe von „Chinese Women“ einen Artikel über eine mongolische Schriftstellerin, die als Bettlerin in einem Bergdorf in der Inneren Mongolei aufwuchs. Da man ihr die Teilnahme am Unterricht in der Schule verbot, lernte sie bei einem Geschichtenerzähler Lesen und Schreiben. Gegen den Widerstand der Dorfbewohner eignete sie sich Bildung an wurde zur „Gedichte schreibenden Tante“, die an die „Chinesischen Bauernnachrichten“ Verse wie zum Beispiel den „Traum von einem Besuch in Beijing“ schickte: „...diese Leere, die mich von meinen Hergen vertrieb, zu einer anderen Welt in Beijing...“
    Ein mongolischer Kader erzählt

    So wie sie hat es einst viele wissensdurstige Mongolen nach Beijing gezogen. Ein mongolischer Kader, der in einer Beijinger Wirtschaftsbehörde arbeitet, bringt Systematik in mein Mongolenbild:

    Er selbst sei in einem Dorf in der Inneren Mongolei geboren. In den fünfziger Jahren sei er zum Studium nach Beijing gekommen, wo ihm eine Arbeit zugeteilt worden sei, so daß er heute immer noch hier wohne. Er rechnet sich zur dritten Gruppe von Mongolen in Beijing, denen, die es zufällig, aus beruflichen Gründen hierher verschlagen habe und die hier, entsprechend der von der Regierung ausgegebenen Richtlinie, daß die nationalen Minderheiten in allen staatlichen Institutionen vertreten sein sollten, zusammen mit Chinesen leben und arbeiten. Daneben gäbe es die Gruppe jener Mongolen, die nach der Gründung der Volksrepublik von der neuen Regierung aus der Inneren Mongolei nach Beijing gerufen worden seien. Denn während es den nationalen Minderheiten unter der Guomindang schlecht gegangen sei, hätte die kommunistische Partei ihnen Respekt und Anerkennung entgegengebracht. Ein Institut, ein Verlag und Tanzensemble für nationale Minderheiten seien in Beijing gegründet worden; es gäbe Übersetzer, die die klassischen mongolischen Dramen ins Chinesische übertrügen oder für Radio Beijing die mongolischen Versionen der für die Ausstrahlung in die Innere und Äußere Mongolei bestimmten Nachrichtensendungen erstellten. Bei diesen Mongolen seien die nationalen Traditionen am deutlichsten erhalten; sie besäßen mongolische Festtagskleidung, beherrschten Volkslieder und traditionelle Musikinstrumente, wie zum Beispiel die Pferdekopfgeige und wüßten über die mongolischen Sportarten Bescheid, die einmal im Jahr beim Naadam-Fest im Institut für nationale Minderheiten einer interessierten Beijinger Öffentlichkeit vorgeführt würden.

    Daneben gäbe es dann noch die Gruppe der alteingessenen Mongolen, die schon vor der Befreiung 1949 in Beijing gelebt hätten. So wie die Beijinger Moslems rund um die Moschee in der Ochsenstraße lebten, hätten die Wohngebiete dieser Mongolen eine relativ große Fläche rund um dem Lamatempel eingenommen. Die ärmeren Mongolen hätten in den traditionellen chinesischen Wohnhäusern mit Innenhof gewohnt; Adlige und Prinzen hätten vornehmere, aber ebenfalls im chinesischen Stil gebaute Anwesen besessen. Heute seien viele Mongolen vom Lamatempel weggezogen, in die Wohnheime bei den Arbeitsstätten, die ihnen von der neuen Regierung zugewiesen worden seien.

    Insgesamt lebten heute in der chinesischen Hauptstadt zwischen zwanzig- und dreißigtausend Mongolen. Zwar hätten sie sich dem Beijinger Alltag fast vollständig angepaßt, ihrer nationalen Eigenständigkeit seien sie sich aber immer noch deutlich bewußt. Und mit den Mongolen der Äußeren Mongolei fühlten sie sich auf das Engste verbunden. Innerhalb der 56 nationalen Minderheiten, die zusammen fünf Prozent der Gesamtbevölkerung der Volksrepublik China ausmachten, hätten die Mongolen eine starke Position, hieße die traditionelle Rangordnung für die fünf wichtigsten Völker doch Han-Chinesen — Manzhou — Mongolen — Moslems — Tibeter. Dieses hohe Ansehen hinge mit der Rolle zusammen, die die Mongolen in der chinesischen Geschichte gespielt hätten. So sei es zum Beispiel ein mongolischer General gewesen, der die Truppen der Qing-Regierung gegen die aufständischen Boxer befehligt habe. Und auch in dem Erfolgsfilm „Die Verbrennung des Alten Sommerpalastes“ sei es ein kräftig gebauter Mongole gewesen, der in einer, mit heftigem Applaus bedachten Szene den vorwitzigen Vertreter der Beijing bedrohenden ausländischen Mächte kurzerhand unter den Arm klemmte und in den nahegelegenen Graben warf. Die nationale Identität hätte sich heute vermutlich am deutlichsten in den Eßgewohnheiten erhalten. Zwar hätten sich die Mongolen weitgehend auf die chinesische Küche eingestellt, aber sie äßen doch mehr Lamm- und Hammelfleisch als die anderen Hauptstadtbewohner. Und zum Frühstück gäbe es bei ihnen nicht Reissuppe, sondern den aus zerriebenen Teeziegeln mit Salz aufgekochten schwarzen Tee, in den sie Kuhmilch, Gerste und eventuell getrockneten Käse gäben. Auch trinkfester als die Chinesen seien sie. Gegen Ende eines gemeinsamen Abends würden sie gerne gemeinsam singen, sie liebten die mongolischen Ringkämpfe, und wenn sie es nicht schon als sechs- bis siebenjährige Kinder gelernt hätten, dann hätten sie spätestens dann Reiten gelernt, wenn sie ihre Verwandten in der Inneren Mongolei besuchten.

    Was das Heiraten angehe, so hofften wohl alle mongolischen Eltern, auch die, die für sich selbst einen han-chinesischen Ehepartner ausgewählt hätten, daß ihre Kinder sich in einen Mongolen oder eine Mongolin verliebten. So wäre es einfacher, wenn schon nicht die mongolische Sprache, so doch wenigstens einige letzte Traditionen und etwas zusätzliches Wissen über die eigene Geschichte und Kultur an die Nachfahren weiterzugeben. Falls eine innermongolische Ehe, wie in fünfzig Prozent der Fälle, nicht zustande käme, fühlten sich die Mongolen besonders zu den in Nordchina lebenden Han-Chinesen, Mandschus und Koreanern hingezogen; die anderen in China lebenden Nationalitäten seien ihnen relativ fremd geblieben.
    Die Mongolenforschung an der Beijing-Universität

    Das Telefon klingelt; es scheint sich gelohnt zu haben, daß ich überall von meiner Mongolensuche erzählt habe. Auf Umwegen höre ich von einem polnischen Forscher für mongolische Sprache an der Beijing-Universität, der sich bereit erklärt, dort zwei Mongolen in meiner Sache zu interviewen und mir am nächsten Tag Folgendes mitteilt: Seit mindestens dreißig Jahren gibt es innerhalb des Instituts für Orientalische Sprachen der Beijing-Universität eine Abteilung für Mongolistik. Während die sieben Studenten dort ausschließlich Han-Chinesen sind, kommen zwei der ebenfalls sieben Lehrkörper aus der Inneren Mongolei; die Äußere Mongolei hat für ein Jahr einen Gastprofessor entsandt. Der Unterricht findet in chinesischer Sprache statt, es wird aber auch Mongolisch gelernt. Die Bibliothek umfasse viele Publikationen aus der Äußeren Mongolei, aber auch auf Mongolisch geschriebene Bücher aus der Inneren Mongolei, sowie chinesische und ausländische Werke. Mit der diplomatischen Vertretung der Mongolischen Volksrepublik stünde man offensichtlich in gutem Kontakt, kämen deren Mitglieder doch des öfteren auf einen Schwatz an die Beijing-Universität und sei der Abteilungsleiter gerade von einem längeren Forschungsaufenthalt aus Ulan Bator zurückgekehrt. Auf die Frage, was den Mitarbeitern der Abteilung zu den Mongolen in Beijing einfalle, kommt nur eine kurze Antwort. Etwa 7000 Mongolen lebten derzeit in Beijing. Sie hätten keinen inneren Zusammenhang mehr und seien in der ganzen Stadt verstreut. Die meisten von ihnen sprächen kein Mongolisch, niemand habe sich in irgendeiner Weise hervorgetan oder gar Berühmtheit erlangt. Aus anderer Quelle höre ich später, daß um den Kohlehügel, in der Nähe der Qinghua-Universität und in den Duftenden Bergen noch relativ viele Mongolen leben sollen. Und man erzählt mir auch von dem berühmten mongolischen Philosophen Ai Siqi, dem Geologen Li Siguang, dem Schriftsteller Li Zhun.
    Der Buchladen und das Alte Mongolenviertel rund um den Lamatempel

    Auf der Suche nach schriftlichem Material mache ich mich auf zum großen Buchladen in Wangfujing-Straße. Zwar ist es inzwischen leichter geworden, an ausländische Publikationen heranzukommen, aber über die Mongolen, geschweige denn die Mongolen in Beijing, finde ich nicht ein einziges Buch. Lediglich in der nach Verlagen geordneten Abteilung stehen einige chinesische Bücher, die der Verlag der Inneren Mongolei aufgelegt hat: eine Einführung in Fragen der Volkswirtschaft, der vom Mongolischen über das Französische ins Chinesische übersetzte Roman „Das ausländische Banner“ sowie ein 1984 erschienener Band mit prämiierten Kurzgeschichten. Etwa jede vierte Erzählung stammt von einem mongolischen Autor, die Themen umfassen die Verletzung der Nomadengesetze bei der Hirschjagd, aber auch das Scheitern einer Liebesbeziehung, als die Frau mehr Wissen erwirbt, als im Dorf üblich ist oder den Konkurrenzkampf zwischen dem Fahrer eines Eselkarrens und dem eines LKWs. Nebenan gibt es einen Buchladen für nationale Minderheiten. Dort finde ich drei Regale mit Bücher in mongolischer Sprache, neben Werken in Tibetisch, Uigurisch, Koreanisch und Kasachisch. Auf dem Ladentisch liegen verstaubte Hefte der Zeitschrift „Minderheiten, vereinigt Euch!“ sowie mongolische, tibetische und koreanische Versionen von „China im Bild“ und der Mao-Bibel. Aus Mangel an Büchern suche ich nach Musikkassetten, aber auch hier ergeht es mir nicht viel besser. In vier Schallplattenläden gibt es nur eine einzige Kassette mit mongolischen Volksliedern, gesungen von zwei alternden han-chinesischen Popstars.

    Also entschließe ich mich zu einem Spaziergang in das Alte Mongolenviertel rings um den Lamatempel. Bis auf den Kahlschlag an der nördlichen Andingmen-Straße ist hier noch ein Stück altes Beijing erhalten geblieben: Rostige Ofenrohre ragen über den Bürgersteig und blasen den Ruß der Kohleöfen ins Freie, ein Singvogel zwitschert aus seinem an der verwitterten Holztür aufgehängten Bambuskäfig, unter weißen und hellblauen Papierblumen klebt ein mit einer Plastikfolie vor Regen geschütztes rotes Plakat, auf das in ordentlichen schwarzen Schriftzeichen die Namen und Adressen der in diesem Monat ausgezeichneten Bewohner des Viertels gepinselt sind. Ich lese die Familiennamen, sie scheinen mir alle chinesische Namen zu sein. In der Dritten Gasse zur Neuen Nördlichen Brücke gibt es keine Geschäfte, nur graue Mauern, aus denen leicht geöffnete Türen den Blick in die alten Innenhöfe freigeben. Ein alter Mann, dem die Fausthandschuhe an einer Schnur um den Hals baumeln, trägt in einem Einkaufsnetz aus Nylon eine Flasche Essig nach Hause. Ein anderer hat einen Behälter mit dem Propangas für die Zubereitung der nächsten Mahlzeiten an der Seite seines schwarzen Fahrrades festgebunden. Vor einem roten Haustürschild bleibe ich stehen und frage den Alten, der gerade mit einer Schüssel schmutzigen Wassers herauskommt, ob die Schriftzeichen an seiner Tür Uigurisch seien. Er bejaht und erzählt mir, daß er Moslem sei. Wenn ich Mongolen suchte, sollte ich zum Lamatempel gehen. Hier in seiner Gasse gäbe es keine Mongolen mehr, Eine junge Chinesin kommt hinzu. Auch sie weiß nichts von Mongolen hier. An der nächsten Straßenecke rede ich mit einem sicher achtzigjährigen Chinesen, der gerade die Zeitung geholt hat. Ich frage mich, ob er schon lange hier wohnt. Er lacht und sagt ja. Ob es noch Mongolen hier gäbe? Nein, nur die Lamas nebenan im Tempel. In der Tat habe ich den ganzen Viertel kein einziges Feuertopf-Restaurant gesehen; in anderen Stadtteilen reiht sich inzwischen oft eins an das andere. Nur in der baumstandenen Allee, die einst zur kaiserlichen Akademie führte, steht vielleicht als einzige mongolische Spur, eine inzwischen stark verschmutzte Marmorstele, auf der auch auf Mongolisch geschrieben steht, daß die Beamten hier vom Pferd absteigen müßten.
    Money changers und Schriftstellerverband

    Ich besuche eine Freundin vom chinesischen Schriftstellerverband, selbst Angehörige einer nationalen Minderheit, die mir noch einige zusätzliche Informationen beschaffen will. Auf dem Wege zu ihr werde ich aufgrund meiner westlichen Kleidung von einem modisch herausgeputzten Schwarzmarkthändler angesprochen. Er erzählt mir, daß es unter seinen Freunden viele Mongolen gäbe. Wie er seien sie money changer. Jede Woche kämen sie für ein oder zwei Tage aus der Inneren Mongolei nach Beijing, um an den Straßenecken rund um den Kaiserpalast lokale Währung gegen Devisen einzutauschen, mit denen sie dann die begehrten Fernseher, Stereoanlagen und Zigaretten aus dem Westen für ihre fern des Warenangebots der Hauptstadt lebenden Landsleute einkauften.

    Meine Freundin ist erfolglos geblieben. Der mongolische Schriftsteller, den sie mir vorstellen wollte, läßt ausrichten, daß es über die Mongolen in Beijing nichts zu berichten gäbe.
    Alte und neue Prinzen

    Unser Besuch in Beijing ist zuende. Da ich immer noch unsicher bin, was ein Mongole in Beijing nun eigentlich ist, frage ich Dorje zum Abschied, ob es für sein Leben eine wichtige Rolle gespielt habe, daß er Mongole sei. Er antwortet, daß er die Chinesen nie richtig verstehen konnte. Die Beijing-Oper sei ihm fremd geblieben,und er habe nie begreifen können, wie Chinesen sich bei der Wahl eines Ehepartners ganz wesentlich am Erreichen der Standardgröße von 1.65 beziehungsweise 1.75 Metern orientieren könnten. Und dann beginnt er, wie alle meine anderen Gesprächspartner auch, über die mongolische Geschichte und Tradition zu reden. Er erzählt von alten Hochzeitsbräuchen, nach denen das Brautpaar einen zwischen zwei Hada-Tüchern gespannten Hammelknochen halte und dabei „den Ofen anbete“, daß Mongolen sich gerne zur Begrüßung Schnupftabak überreichen und daß „Mongolenarzt“ in der Beijinger Umgangssprache ein Schimpfwort sei, eigentlich aber Mediziner bezeichne, die auch von Han-Chinesen gerne aufgesucht würden, da sie einen Mittelweg zwischen der westlichen und der chinesischen Medizin gefunden hätten.

    Etwas weiter im Westen von Beijing lebt ein anderer Mongolenprinz. Seinen mongolischen Namen hat er sinisieren lassen, so daß die ursprünglische Bedeutung „roter Sohn“ heute nicht mehr erkennbar ist. Seine in Beijing aufgewachsenen und dann in der Sowjetunion in den Vereinigten Staaten ausgebildeten Söhne, von denen zumindest einer mit einer Han-Chinesin verheiratet ist, bekleiden hohe politische Ämter in der Autonomen Region Innere Mongolei. Er selbst wurde 1925 Mitglied einer Revolutionären Volkspartei, deren Ziel die Schaffung einer autonomen Regierung für die Innere Mongolei bildete. 1939 schloß er sich in Yan’an der Kommunistischen Partei Chinas an, die ihn nach der Gründung der Volksrepublik zum Stellvertretenden Vorsitzenden der Nationalitätenkommission ernannte. Von 1947-1967 stand er als Vorsitzender der Volksregierung der Inneren Mongolei vor und seit 1983 ist er der Stellvertretende Staatspräsident der Volksrepublik China. Die Rede ist von Wulanfu, der bei den Mongolen, mit denen ich in Beijing gesprochen habe, hohes Ansehen genießt, da er sich immer wieder für die mongolischen Anliegen eingesetzt habe. Doch darf man, wenn man über die Zukunftsaussichten des mongolischen Adels im heutigen Beijing nachdenkt, nicht vergessen, daß Wulanfu der einzige Mongole ist, dem es gelungen ist, bis in die zentralen Führungsgremien der kommunistischen Partei aufzusteigen.

    Dorje hätte sich eine solche Karriere sicher nie gewünscht. Wenn er am Nachmittag auf einen Plausch oder ein Glas Portwein vorbeikam, hat er uns oft erzählt, daß er im Grunde ein ganz unpolitischer Mensch sei.

    Völker Chinas
    https://de.wikipedia.org/wiki/V%C3%B6lker_Chinas

    Tibet
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Tibet#XXe_si%C3%A8cle

    Tibet sous le contrôle administratif de la dynastie Yuan
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Tibet_sous_le_contr%C3%B4le_administratif_de_la_dynastie_Yuan

    Dynastie Yuan
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Dynastie_Yuan

    Tibet - Britische Okkupation
    https://de.wikipedia.org/wiki/Tibet#Britische_Okkupation
    %C3%A9clin_de_l’empire

    Innere Mongolei - Geschichte
    https://de.wikipedia.org/wiki/Innere_Mongolei#Geschichte

    Bouddhisme tibétain
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Lama%C3%AFsme

    #Chine #Mongolie #Tibet #culture #politique #religion #lamaïsme #bouddhisme

  • Mongolia’s Small-Country Strategy for Containing COVID-19 – The Diplomat
    https://thediplomat.com/2020/03/mongolias-small-country-strategy-for-containing-covid-19

    In East Asia, then, Mongolia so far has the lowest number of infected people with just 11 cases.

    The government of Mongolia’s containment strategy is so far working for the country of 3.2 million people.

    As early as mid-February, when the new coronavirus was beginning to spread within Chinese borders, the Mongolian government’s strategy was to adopt decisive preventative measures. By canceling the national holiday Tsagaan Sar, the Mongolian lunar new year, the country was able to slow travel between Ulaanbaatar and provinces outside the capital. Additionally, Mongolia closed its borders with China and Russia, stopping the inflow and outflow of people, and banned international flights from hotspots like South Korea. These steps have helped immensely to prevent the spread of COVID-19.

    It is imperative for Mongolia to take COVID-19 seriously because of its vulnerability. The scope and the rate of infection of COVID-19 pose a great threat to Mongolia medically, economically, and socially. On the other hand, the Mongolian government was able to quickly mobilize a COVID-19 task force of 832 individuals monitoring 336 checkpoints around the country as early as February 23, 2020.

    Mongolia’s small population potentially made it easier to track, locate, and contain the spread of the virus. The government was also able to bring its citizens home from countries like South Korea, Japan, Turkey, and Russia.

    Mongolian task force :
    http://www.cabinet.gov.mn/news.php?n=917
    #Mongolie #Covid cc @simplicissimus ?

    • merci !

      j’avais suivi pendant les deux premiers mois de la pandémie, après j’ai décroché.

      Oulan-Bator, sa densité et son hyper-pollution hivernale pose un problème spécifique dont, apparemment, le pays s’est bien sorti. La densité du reste du pays relativise nettement les risques de transmission, les rassemblements importants à l’occasion des divers naadams ayant toujours lieu en extérieur.

      Enfin, Tsagaan Sar était effectivement LE truc à faire : la tradition impose de rendre visite aux anciens et de les honorer particulièrement. Avec un très beau geste rituel (qui paraît-il serait en train de disparaître) où le jeune place ses avant-bras tendus, paume vers le haut sous les avant-bras de l’ancien - sans contact - en un geste de soutien symbolique. Avec une autre coutume à faire ce qui ressemble à un baiser (action parfaitement inconnue là-bas) : se renifler mutuellement - toujours sans contact - derrière l’oreille la première fois que l’on se rencontre de l’année (lunaire) donc à Tsagaan Sar ou après.

    • je ne trouve pas de photo de ce geste
      ici, on voit le reniflement…

      How to celebrate the Lunar New Year in Mongolia? - Tsagaan Sar 2020
      https://www.discovermongolia.mn/blogs/tsagaan-sar-a-national-holiday-of-mongolia

      On the first day of the Tsagaan Sar, people have to wake up before the sunrise and put on their new or clean clothes. Then men climb to the nearest hill or mountain to watch the first sunrise of the New Year while women make milk tea at home and offer it to earth and god wishing the best to their family. Thereafter they visit their parents, grandparents or elder relatives. Mongolians perform a special greeting called ’’Zolgolt” during the holiday. When greeting someone, the younger person stretches both arms with palms facing upwards to the older person. The older person puts their arm on the top while the younger one`s arm goes underneath supporting the elbow of the older one. Then the younger should say “Amar baina uu?” first meaning “How are you?”. In turn, the elder responds and kiss or sniff both cheeks of the younger one. Each visit must start with “zolgolt” to the eldest one in the house and in order of age.

    • Visites politiques protocolaires, mais les gestes rituels sont bien présents…
      Төрийн гурван өндөрлөг золголт хийлээ
      http://www.mminfo.mn/politics/news/9098

      l’autre hyper classique, l’échange de tabatières (Messieurs, pensez à toujours avoir une tabatière dans son étui ad hoc pour pouvoir répondre honorablement à cet échange et, bien sûr, pratiquer naturellement l’ensemble du rituel…)


      (photo plus caractéristique que celle avec le moine, dans le même reportage, où il n’y a pas échange stricto sensu… l’échange se fait en un seul geste)

      #золголт

  • Mongolia’s COVID-19 cases reach 135, all imported from abroad
    Ulaanbaatar /MONTSAME/. At today’s COVID-19 press briefing by the Ministry of Health, D.Nyamkhuu, Director of the National Center for Communicable Diseases announced (NCCD) that another 37 new COVID-19 cases were confirmed, all returnees from Russia, and the total number of cases in Mongolia is now at 135.

    On May 15, Friday, 205 Mongolians returning from Russia were allowed an entry to their home country across the Altanbulag border checkpoint and were directly taken to mandatory isolation. In the past day, the NCCD carried out tests on 193 of them and detected COVID-19 in 37 of them.

    They are now being brought to the NCCD in Ulaanbaatar from Selenge aimag for treatment, where they were staying under isolation. All remaining 78 coronavirus patients in Mongolia are being treated at the NCCD.

    That being so, the number of COVID-19 cases in Mongolia has surged by 93 this week, including the returning 55 Mongolian military students from Russia and a passenger arrived on a charter flight from Frankfurt, who were tested positive for the virus upon arrival.

    As of today, 20 patients have already recovered and there is no reported community transmission in Mongolia. All new coronavirus cases are under control thanks to the 21-day hospital isolation and 14-day home isolation imposed on all people returning from abroad.
    #Covid-19#migrant#migration#Mongolie#casimporté#retour#diaspora#Russie#étudiant
    https://www.montsame.mn/en/read/225420

  • Chine. Reflux des cas de coronavirus après un bref rebond
    Une seule personne contaminée en provenance de l’étranger a été enregistrée en Mongolie-intérieure (nord) et aucun décès supplémentaire lié à l’épidémie n’avait été recensé, lundi, a indiqué le ministère de la Santé.
    #Covid-19#migrant#migration#Chine#Mongolie_interieure#casimporté#etranger#quarantaine#Shulan
    Le bilan total des contaminations s’inscrit ainsi à 82 919 cas confirmés et 4 633 décès dans le pays où la maladie a fait son apparition fin 2019.

    Les journées de dimanche et lundi avaient donné lieu à un rebond surprise des contaminations, notamment à Wuhan (centre), berceau de l’épidémie, où six nouveaux cas avaient été signalés alors que le compteur y était tombé à zéro depuis début avril. Il s’agit de personnes âgées habitant la même résidence dans la ville de 11 millions d’habitants.
    Seize autres cas ont été signalés dimanche et lundi dans le nord-est du pays, notamment à Shulan, une ville de près de 700 000 habitants qui a été placée en quarantaine.
    https://www.ouest-france.fr/sante/virus/coronavirus/chine-reflux-des-cas-de-coronavirus-apres-un-bref-rebond-6832019

  • Mongolia – Flow Monitoring in Ulaanbaatar (COVID-19 Preparedness) – Situation Report 59 (27 April 2020) - Mongolia | ReliefWeb
    #Covid-19#migrant#migration#Mongolie#confinement

    https://reliefweb.int/report/mongolia/mongolia-flow-monitoring-ulaanbaatar-covid-19-preparedness-situation-repo

    The Mongolian Government has taken early and very active measures to prevent and stop an eventual spread of the COVID-19. Besides closing all the educational institutions starting with January 27th and imposing international travel restrictions that are expanding along with the growing number of countries affected by COVID-19 globally, on 13 February 2020 the government also declared state of high alert. To prevent a possible spread of COVID during the Mongolian Lunar New Year (February 24-26, 2020), the Emergency Commission restricted all travel between aimags (provinces), as well as incoming and outgoing flows in the capital city. Ulaanbaatar is by far the biggest urban settlement in Mongolia concentrating almost half of the country’s population. It is a major destination, transition point and origin for population movements and as such may represent a powerful source for spreading COVID-19 to the entire country. To increase its preparedness and also an eventual response to COVID-19, the Governor’s Office of the Capital City has requested the assistance of International Organization for Migration, Mission to Mongolia (IOM) to take evidence of all the incoming and outgoing flows of people by implementing its Displacement Tracking Matrix (DTM) methodology. Based on a joint agreement to implement DTM between IOM and the Governor’s Office of the Capital City, a total of over 400 health and education system personnel have been trained as data enumerators and technical assistance was provided to set up the overall data collection and analysis framework. The pilot phase of the DTM flow monitoring in Ulaanbaatar was started on February 27th, 08:00 hrs while the roads were still closed for general free movement. The active implementation phase commenced when roads were opened for free circulation at 06:00 hrs on March 3rd and is scheduled to last until May 1st, 2020. Enumerators placed at 6 major checkpoints around the city (Emeelt, Baruunturuun, Gunt, Ulziit, Morin and Nalaikh) are collecting non-personal data on type of vehicle, passengers’ profile, place as well as length of stay at origin and destination on a 24/7 time-schedule. Although it is the first time it is used in a capital city, since 2004 DTM has been implemented in over 80 countries and over 40 million individuals have been tracked globally in 2018 alone. Most recently DTM was used to track population movements in regions affected by Ebola. In Mongolia National Emergency Management Agency (NEMA) and IOM used DTM since 2018 to track the mobility of people in all administrative subdivision outside Ulaanbaatar improving preparedness for natural disasters, especially dzud.

  • #liste de contributeur·trices seenthis qui traitent spécifiquement de la question #covid-19 et #migrations :

    – un Fil CEPED-MIGRINTER-IC MIGRATIONS #Monde :
    @thomas_lacroix
    – un Fil CEPED-MIGRINTER-IC MIGRATIONS #Afrique :
    @ceped_migrinter_afrique
    – un Fil CEPED-MIGRINTER-IC MIGRATIONS #Moyen-Orient :
    @tony_rublon
    – un Fil CEPED-MIGRINTER-IC MIGRATIONS #Balkans :
    @luciebacon
    – un fil CEPED - MIGRINTER - IC MIGRATIONS - #Asie_de_l’Est (#Chine, #Japon, #Corée_du_Nord et #Corée_du_Sud, #Mongolie) :
    @zhipeng_li
    – un fil CEPED - MIGRINTER - IC MIGRATIONS - #santé :
    @veronique_petit

    – Groupe pluridisciplinaire de recherche sur les #Mineurs_Non_Accompagnés (#MNA) - Institut Convergences Migration :
    @mina_93

    Plus sur les fils de discussion de l’#Institut_convergences_migrations :
    http://icmigrations.fr/2020/03/30/covid-19-et-migrations

    #coronavirus #asile #réfugiés

    ping @isskein @_kg_