• Allemagne : Un petit Allemand sur 5 vit dans la pauvreté L’Essentiel - AFP - 20 Avril 2018
    http://www.lessentiel.lu/fr/economie/story/Un-petit-Allemand-sur-5-vit-dans-la-pauvrete-13161433

    En Allemagne, pour un enfant sur cinq, le « pays où il fait bon vivre » vanté par la chancelière Angela Merkel, pendant sa campagne électorale, est une illusion.

    Il est 15 heures passées, les #enfants commencent à disposer sur la table des assiettes de tomates cerises et de concombres coupés avec soin. Comme presque tous les après-midis en semaine, ils vont partager un repas qu’ils ont cuisiné dans un centre social de Lichtenberg, dans l’est de #Berlin. « On le remarque surtout chez les adolescents, beaucoup nous disent : alors quand est-ce qu’on peut enfin manger ? Je n’ai rien mangé de la journée », raconte Patric Tavanti, responsable de l’établissement géré par la fondation catholique #Caritas.


    Leurs parents manquent de moyens financiers ou de temps pour leur assurer des repas réguliers, dit-il. Dans la première puissance européenne, l’économie tourne et les caisses publiques n’ont jamais été aussi pleines. Pourtant, environ 20% des moins de 18 ans grandissent dans une « pauvreté relative », selon le ministère de la Famille, un niveau similaire à la France, où la conjoncture économique est nettement moins favorable depuis bien longtemps. Leurs parents disposent de moins de 60% du revenu moyen des foyers allemands, c’est-à-dire moins de 1 192 euros nets mensuels pour un parent avec un enfant, et moins de 2 355 euros pour une famille avec quatre enfants.

    « Les enfants se sentent exclus »
    Préoccupant dans un pays si fier d’avoir réduit le chômage à son plus bas niveau depuis la réunification allemande : plus d’un tiers des 2,8 millions d’enfants pauvres ont des parents exerçant une activité professionnelle, pointe Heinz Hilgers, président de la Fédération de protection de l’enfance (Kinderschutzbund).

    Au-delà de l’aspect matériel, la prise de conscience par un enfant qu’il appartient à ce cinquième défavorisé est destructrice, relève Klaus Hurrelmann, professeur à la Hertie School of Governance de Berlin. « Toute une spirale se met alors en route : les enfants se sentent #exclus, commencent à avoir honte de ne pas pouvoir participer aux excursions avec l’école ou inviter des amis à fêter leur anniversaire. Ils finissent par perdre confiance en eux, à mal travailler à l’école, car la pauvreté matérielle est aussi une pauvreté d’éducation et de culture », poursuit l’expert.

    Un « risque économique énorme »
    L’école allemande peine à intégrer ces enfants issus le plus souvent de familles nombreuses d’origine étrangère ou de foyers monoparentaux. « Nous remarquons un besoin croissant en nourriture, mais aussi en aide aux devoirs et à la lecture », explique Lars Dittebrand, responsable du Manna, un centre familial et une garderie au cœur de la Gropiusstadt, une cité berlinoise de béton qui a servi de décor au film « Moi Christiane F., 13 ans, droguée, prostituée... » dans les années 80. La sélection, qui intervient dès la fin du primaire, conduit souvent les plus défavorisés vers des filières menant à des emplois précaires.

    Dénonçant dans une étude « une #pauvreté qui s’hérite », la fondation Bertelsmann révélait que seule une petite minorité des foyers - entre 3 et 16% selon les catégories - parvenaient à s’extirper de leur condition. « Des générations d’enfants pauvres deviennent des adultes pauvres et des parents pauvres », déplore ainsi Heinz Hilgers. Un gâchis humain et un « risque économique énorme » dans une Allemagne vieillissante, prévient-il.

    Système fiscal injuste
    Le nouveau gouvernement de « grande coalition » réunissant les conservateurs d’ #Angela-Merkel et les sociaux-démocrates a promis un ensemble d’aides, dont une augmentation de l’allocation familiale, davantage de garderies et d’écoles offrant des cours sur toute la journée pour faciliter aux mères un accès à l’emploi. Mais pour Lisa Paus, députée écologiste de Berlin, rien ne s’améliorera tant que le système fiscal datant de l’immédiate après-guerre ne sera pas réformé. Il avantage les couples aux salaires divergents, le moins élevé étant en général celui de la femme dont le rôle était essentiellement de s’occuper des enfants. Les temps ont toutefois changé et « la pauvreté arrive souvent quand les couples se défont », explique la députée, pointant l’insuffisance du soutien aux familles #monoparentales. De fait, 45% des enfants élevés par un seul parent, généralement leur mère, vivent dans une pauvreté relative.

    Un vrai progrès serait l’institution d’un revenu de base pour tous les enfants, jugent certains des acteurs interrogés. Une idée onéreuse que le nouvel exécutif, attaché au sacro-saint équilibre du budget, est loin d’envisager.

    #économie #politique

  • Decentralisation is the solution against network-effect monopolies.
    https://hackernoon.com/decentralisation-is-the-solution-against-network-effect-monopolies-904d9

    Decentralisation is the solution against network-effect monopolies. But do we really understand the true cost?Strong network effects that monopolise humanity are one of the biggest threats of technology. It started with the physics waking up to the nuclear bomb. Chemistry waking up to the chemical weapons and the biology with it’s bio weapons and gene editing.Tech just had it’s first encounter with abuse of central powerThe world’s largest democracy getting hacked has spooked everyone and #blockchain might seem like a default answer. But with more power comes even greater responsibility. The world is still considering the money laundering implications of crypto currencies. All the world leaders have spent considerable effort in the last few decades to cut off funding for terror, drugs, (...)

    #network-effect-monopolies #decentralization #ubi #monopoly

  • All Your Data Are Belong to Us - Shelly Palmer
    https://www.shellypalmer.com/2018/04/data-belong-us
    Dans le contexte du capitalisme moderne la protection des données personnelles est un contresens. C’est un de ses défenseurs les plus intelligents qui le dit. Il y voit un problème et appelle ses lecteurs à proposer une solution. En principe cette solution se prononce dans un seul mot : socialisme !
    Malheureusement ce problème ne se resoud pas par des dicussions entre programmeurs solidaires, mais elle se débat entre les grandes puissances mondiales à coups de canons et de rockets.

    Apple is a hardware company. It sells the most expensive computers and consumer electronics hardware you can buy. Because of its extreme pricing, Apple enjoys extreme profit margins. This is how it has amassed over $235 billion of cash on its balance sheet. Apple uses data to its benefit, and it has absolutely no need to make its data available to anyone for any reason. Apple makes more than enough money selling hardware. Apple also sells software and content. Both are profitable businesses. Apple doesn’t need to share any of that data with anyone either.

    On the other hand, Facebook does not sell hardware or software or content. It sells you. In order to do this, it provides you with all kinds of services you find valuable. When you agree to use Facebook, you are exchanging data that describes how you use Facebook’s platform and the related services (sometimes provided by third parties) for the right to use the services. Facebook has privacy policies. You may or may not like them, but they are articulated in the privacy section of Facebook’s interface and you can set them as you see fit.
    ...
    What Would Change?

    Everything! If the government regulates Facebook, the regulations will apply to every data-collecting entity that does business in the United States. With over 2 billion registered users, Facebook would own the largest data set reflecting user aspiration. Aspiration is a valuable currency that can be transformed into cash. Advertisers want to know what you aspire to, and you give that information to Facebook with every item (bit of data) you post, what you click on, read and consume on the platform.

    Google would own the largest data set reflecting user intention. You don’t intend to go to Google; you go to Google and tell it what you intend to do. Google has transformed the currency of intention into over $100 billion of annual revenue.

    To round out FANG (Facebook, Amazon, Netflix, and Google), Netflix would own the largest data set reflecting user passions, and Amazon would own the largest data set reflecting user consumption.

    Tight regulation restricting the sharing of data outside these companies would create government-granted data monopolies on the four biggest data-driven currencies: aspiration, intention, passion, and consumption. Advertisers, sponsors, and content providers would have zero bargaining power against these data sets. Regulation would kick traditional media while it is down and would empower giant tech companies to rule the world.
    It Gets Worse

    Without the ability to leverage the data collected by large platforms, start-ups would need funding to purchase access. Maybe that’s a good thing. There’s lots of capital sitting on the sidelines, and perhaps the venture capitalists would enjoy a U-turn back to the days when start-ups actually needed money to start up.

    No matter how you look at this, the consequence of overzealous regulation will be the creation of a handful of de facto dataopolies.

    #vie_privée #monopoles #capitalisme #platform_capitalism #socialisme

  • Cerrado: can the empire of soy coexist with savannah conservation?
    https://news.mongabay.com/2018/03/cerrado-can-the-empire-of-soy-coexist-with-savannah-conservation

    Matopiba is an acronym for Maranhão, Tocantins, Piauí and Bahia states. It isn’t a familiar place name to most Brazilians, but is well known to large-scale farmers, as it refers succinctly to the nation’s latest agricultural frontier.

    In #Matopiba, the soybean – due to its inexhaustible global market demand – stands head-and-shoulders above every other crop in importance. Soy experienced an astounding increase of 15 percent in occupied farmland in Matopiba between 2016/2017, with soy acreage likely to top 8.4 million hectares (32,432 square miles) by 2026/2027, says the ministry report.

    Crop #monoculture, hampered by environmental laws in the Amazon, has been expanding rapidly into the #Cerrado, the biodiversity-rich Brazilian tropical savannah which once covered two million square kilometres (772,204 square miles), an area bigger than Great Britain, France and Germany combined.

    More than half of the Cerrado’s native vegetation has been lost already to soy, corn, cotton and cattle, and the pace of deforestation here is far faster than in the Amazon today.

    #Brésil #soja #élevage #déforestation

  • La nouvelle Inquisition et les moukhabarat parisianistes
    https://claudeelkhal.blogspot.fr/2018/03/la-nouvelle-inquisition-et-les.html

    Mon intervention consacrée à la Ghouta en Syrie dans le JT du Média du 23 février m’a valu un lynchage en règle sur les réseaux sociaux et dans plusieurs médias. Les amateurs de guerre ont sorti l’artillerie lourde. Il fallait s’y attendre. Mais comme ils n’avaient pas vraiment d’arguments à m’opposer, à part la traditionnelle propagande à laquelle plus grand monde ne croit, ils ont été fouiller mon compte Twitter à la recherche d’anciens péchés qu’ils pourraient utiliser pour me salir.

    Convaincus d’avoir trouvé les trésors d’infamie qu’ils cherchaient, ils les ont partagés sur les réseaux sociaux, essayant de me faire passer pour ce que je ne suis pas. En anglais on appelle ça character assassination . Il n’y a pas d’équivalent en français. Il faudrait en trouver un, ça éviterait à d’autres de subir le même sort.

    Le sentiment que j’ai eu ces derniers jours m’était familier, mais je pensais qu’il faisait partie du passé. Je pensais qu’il a avait été emporté dans les bagages des troupes d’occupation syriennes quand elles se sont retirées du Liban. Ce sentiment d’être traqué, épié, dénoncé, accusé puis jugé sans autre forme de procès était lié aux méthodes des moukhabarat syriens et de l’État policier qui a sévi entre 1990 et 2005. En 2018, les moukhabarat ne sont plus syriens mais parisianistes. Ils ne sont plus ces agents hirsutes et mal fagotés qui faisaient régner la terreur au Liban mais des bien-pensants propres sur eux qui règnent sur les plateaux de télévision et dans les médias mainstream...

    #Syrie #pouvoir_médiatique #monopole_de_l'information #character_assassination (attaques visant à salir la réputation)

  • Le Gabon prend le risque de rompre le contrat le liant à Veolia
    http://www.lemonde.fr/afrique/article/2018/02/19/l-etat-gabonais-requisitionne-la-filiale-locale-de-veolia_5259105_3212.html

    Des militaires et des policiers sont intervenus sans prévenir, vendredi 16 février, au siège de la Société d’#énergie et d’#eau du #Gabon (SEEG), filiale de #Veolia, à Libreville, et en ont expulsé les dirigeants pour signifier que « l’Etat a mis fin à la #convention de #concession » le liant à cette entreprise, détentrice du #monopole de la #distribution de l’eau et l’#électricité dans le pays. Après cette « #expropriation brutale » et « manu militari », le géant français de l’environnement a annoncé qu’il « examine les conséquences juridiques de cette situation et attend du Gabon qu’il se conforme aux règles de droit et à ses engagements ».

    C’est sans doute une page qui se tourne. Veolia est implanté depuis 1997 au Gabon, où il est l’employeur et l’investisseur français le plus important après le groupe pétrolier Total. Le ministre gabonais de l’énergie et l’eau, Patrick Eyogo, a justifié la rupture du contrat par la nécessité de « préserver la continuité et la qualité du #service_public ». Malgré les critiques récurrentes du gouvernement et des consommateurs, la concession avait pourtant été reconduite pour cinq ans en mars 2017.

    Le Gabon et la multinationale se renvoient la responsabilité dans un dossier politiquement sensible. Les Gabonais ne pleureront pas sur Veolia. Les coupures d’eau et les délestages sur le réseau électrique sont très fréquents. Certains usagers se plaignent de recevoir des factures pour de l’eau qu’ils n’ont pas consommée. Ou d’attendre de longs mois pour obtenir la pose d’un compteur d’eau ou d’électricité. Ils reprochent à Veolia d’avoir sous-investi alors qu’il dégageait de confortables profits de son activité au Gabon.

    le géant français de l’environnement

  • Je voudrais revenir sur cette histoire de deux comptes qu’on a virés hier. Une difficulté dans les discussions qu’on a autour de ces situations, c’est qu’il y a une grande confusion entre deux aspects qui sont très séparés : les contenus problématiques et les comportements de trolls.

    Aspect A : les contenus problématiques

    Les deux comptes éjectés hier avaient des contenus problématiques. Un compte précédemment éjecté avait aussi des contenus problématiques. Mais, à mon avis, ce n’est pas le rôle des administrateurs de #Seenthis de prendre des mesures de censure à tout bout de champ, et ce n’est pas principalement pour cette raison que ces comptes ont été sucrés.

    Il faut tout de même considérer que, sur cet aspect, nous sommes hébergeurs, et que si nous sommes protégés juridiquement pour le contenu des messages postés ici, c’est justement parce que l’hébergeur n’est pas, sauf cas exceptionnel, responsable des contenus.

    Mais comme le rappelle Laurent Chemla, si un hébergeur se met à faire le tri de lui-même dans ce qu’il héberge, alors il devrait être considéré comme un éditeur, et non plus comme un agent neutre. Ce n’est pas exactement le terme actuel de la loi, mais c’est la logique qu’il défend, et que je partage : si on veut que Facebook et Twitter ne soient pas des instruments de censure, alors c’est la piste à défendre en faisant dépendre l’irresponsabilité de l’hébergeur de sa neutralité quant aux contenus.

    De fait, pour moi, ce n’est pas pour cela qu’on a viré ces deux comptes. L’un des comptes qu’on a viré il y a quelques mois est revenu, mais il n’interagit avec personne, du coup on ne l’a pas re-coupé.

    La question se poserait différemment si on était envahi par les comptes fachos. Mais ce n’est clairement pas le cas actuellement.

    Aspect B : le trollage

    Le gros souci, pour moi, ce sont les comportements qui nuisent au fonctionnement social du réseau social qu’est Seenthis. Pour moi, clairement, ces deux comptes ont été éjectés parce que leurs auteurs passaient leurs temps à poster des petits messages provocateurs en réponse aux comptes qui ne les avaient pas encore bloqués.

    Le problème de ces messages, c’est que du coup toute discussion tournait court, puisqu’on se retrouvait invariablement à gérer la question du #troll, rendant impossible la discussion initiale.

    Or, c’est là un des aspects fondamentalement différents de Seenthis par rapport aux autres réseaux sociaux :
    – sur Facebook, le principe premier est de ne discuter qu’avec les gens qu’on connaît déjà, et pour les discussions publiques le flicage se fait à la matraque ; on a là un réseau où, en gros, on discute avec les gens qui vous ont accepté comme amis, ou alors le flicage est direct ;
    – sur Twitter ou Mastodon, en gros les discussions après la publication initiale sont totalement accessoires, et tout le monde s’en fout, puisque la présentation du flux ne met pas du tout en valeur les réponses aux messages initiaux. Il n’y a qu’à essayer de lire le flux complet d’une discussion sur Twitter pour constater que c’est totalement affligeant, selon le principe même du Web 2.0 : vient poster ta crotte en pensant que tu participes à quelque chose, mais en gros tout le monde s’en cogne de ton opinion. Autant la publication initiale est publique, autant les discussions qui s’ensuivent sont semi-privées, puisque les réponses ne profitent de la visibilité du message initial que si l’auteur initial le veut bien (en retweetant les réponses à son propre message).

    Seenthis est construit justement pour que la conversation après le message initial soit au même niveau que le message initial, et cela sans attendre que les gens soient déjà « acceptés » ou en contact. Le côté « intelligence collective » que soulignent par exemple @philippe_de_jonckheere ou @reka, c’est lié à cette structure de discussion, opposé au principe « je publie mon truc one-shot ». Je sais d’ailleurs que beaucoup de gens abandonnent Seenthis à cause de cela, parce que gérer une discussion aussi visible, c’est du boulot, c’est inconfortable, et c’est en général pas leur idée du personal branding.

    Bref, si tu tues les discussions ici par le trollage, tu tues le principe même du réseau social Seenthis, parce que si l’idée c’est que chacun poste sa crotte personnelle et que personne ne lit plus les discussions, hé ben il y a quand même mieux ailleurs.

    Du coup…

    Pour moi, le problème fondamental auquel on a eu besoin de répondre hier, c’est le trollage : certes deux fachos tarés, mais le problème central qu’ils posaient c’est qu’ils parvenaient à tuer les discussions en ramenant tous les flux à la question de leur petite personne.

    • il y a selon moi un problème non abordé, c’est celui de l’histoire d’un territoire internautique, comme Seenthis, qui dans le cas d’une éjection accompagnée de celle des messages du troll, ne se fait pas. Les notions défendues ici, les exemples, y deviennent instantanément des abstractions au lieu de devenir à la fois des pistes de réflexion possibles sur le trollage, la vulgate fasciste dans ce cadre, ses méthodes récurrentes, sa grammaire, les déplacements légers que tout ça opère, et des références pour la suite. Virer un nuisible qui bousille le travail, engorgeant une série d’échanges par des séries de barrages aussi chronophages qu’opacifiants, je trouve ça compréhensible, parfois nécessaire, j’ai déjà eu à le faire sur la liste du Terrier. Mais je pense que ça vaudrait le coup, notamment pour éclairer d’une lecture historicisée les éjections ici, d’archiver les messages des trolls dans un lieu spécial. Une décharge à ciel ouvert. Cet effacement total, sinon me pose problème. il serait déjà tellement économique en conversation, par exemple, lorsqu’intervient un troll, sans autre forme de commentaire, de le renvoyer à cet espace spéculaire !

    • je ne crois pas. Ce qui fait jouir un troll, en dehors du bousillage, sa seule zone d’action possible, c’est sa solide certitude d’avoir une position de franc tireur inédit, insolent et unique contre le monde entier. La prétention à la singularité des esprits conservateurs ou pire est un des plus fascinants paradoxes de ces petites créatures. Cette zone, par la superposition des trollages, les renvoie à l’infinie banalité de ses modalités, de ses thèmes. Il n’est pas nécessaire de nommer les trolls : . a), b), c) d) suffiraient (peut-être a1, a2, b1 etc, par catégories. Le Melenchoniste évangélisateur, le nazi 2.0, etc.).

    • Du coup, je dois en arriver à une piste déjà évoquée, mais sur laquelle on travaille actuellement :

      – il y a déjà dans Seenthis une « note » calculée pour chaque participant, qui s’appelle « troll ». En pratique, c’est plutôt le contraire : une note « troll » à zéro signifie qu’on est un gros troll, une note « troll » à 6000 qu’on est un participant extrêmement apprécié.

      – l’utilité actuelle de cette « note », c’est de savoir qui on présente dans la colonne de droite de la page d’accueil non connecté (on a une liste des membres les plus populaires, et c’est fait automatiquement) ; ainsi que les premières suggestions d’abonnements quand on vient de s’inscrire.

      – un intérêt très particulier, c’est que les liens sur Seenthis sont des liens qui peuvent compter pour le référencement Google. Tous les réseaux sociaux (y compris Mastodon) ne se font pas chier : tous les liens hypertexte vers l’extérieur sont codés avec un « rel=nofollow », qui dit à Google de ne pas attribuer de points à cette page alors qu’elle a été référencée par un usager. C’est un moyen d’éviter de se faire spammer son réseau social, avec des gens qui postent des liens pour se faire monter dans Google. Sur Seenthis, au contraire, on essaie de promouvoir les pages référencées, y compris dans le sens du « page rank » de Google, comme on le fait avec Rezo.net aussi. Mais du coup, pour ça, il faut que l’auteur soit déjà suffisamment populaire ici. Du coup : quand tu ouvres un compte sur Seenthis, personne ne te suit réellement, alors les liens sont, comme ailleurs, en "rel=nofollow" ; mais dès que tu commences à être suffisamment « populaire » et suivi, ce qui se traduit par une valeur « troll » en progrès, tes liens deviennent de véritables liens qui comptent pour Google. (C’est un point dont je suis assez fier, mine de rien, pour marquer le fait que Seenthis s’inscrit dans l’écologie des sites qui sont référencés, là où tous les autres sont extrêmement centripètes, y compris dans leur façon de ne pas « redistribuer » du pagerank aux sites qu’ils référencent.)

      – bref… cette valeur « troll » est calculée en valorisant le fait d’être suivi par d’autres usagers (et plus ces usagers sont eux-mêmes populaires, plus ils te passent de points de troll), et à l’inverse en pénalisant le fait d’être bloqué (et surtout d’être bloqué par des gens populaires).

      J’ai fait ces derniers jours des essais sur ces valeurs de troll, qu’on ne surveillait pas depuis l’origine, et les résultats sont plutôt cohérents. J’ai amélioré l’algorithme cet après-midi, ce n’est pas en ligne pour l’instant, mais ça devient un outil plutôt précis : il y a une vingtaine de comptes, dont précisément ceux qui nous ont posé problème, qui se retrouvent avec une valeur de « troll » à zéro (et tous pour des raisons très logiques, je n’ai pas vu de gens pénalisés à tort).

      Pour l’instant, le fait d’avoir une valeur de « troll » à zéro n’a pas d’impact. Ce qu’on va mettre en place, c’est que ça le devienne : avec un troll à zéro, tu ne pourras plus poster en réponse à quelqu’un qui ne te suit pas. Du coup : tu peux poster dans ton propre flux, et tu peux répondre aux messages des gens qui ont fait le choix de te suivre ; mais tu n’as plus cette liberté que nous avons tous sur Seenthis d’aller participer spontanément en réponse à un message de quelqu’un qui ne nous a pas pré-sélectionné.

      Et, dans le cas de nos 3 trolls, dès 3 ou 4 blocages par des membres très actifs de Seenthis (ce qui n’avait pas traîné), ils n’auraient plus pu continuer à aller polluer d’autres forums.

    • Un score de « réputation » plutôt que de « troll » est peut être plus positif du coup :). On trouve cela à quelques endroits, où plus la réputation augmente, plus les actions/interactions possibles augmentent.

    • Sacré débat… L’ exclusion est mauvaise par nature . Qui définit ce qui est facho ? ou troll ? Valls, on le met où ? Laurence Rossignol on la met où ? Côté fa ?

      Me souviens d’un zozo sur le site du #monolecte, un bon gaucho, qui soutenait dur comme fer avant l’élection de Trump que Trump était un antisémite rabique. Plus facho que le facho dans ses idées, en éructant la doxa médiatique et pourtant le gars était visiblement très à gauche. L’histoire et les faits ne doivent pas le rendre fier et ce gars, faut-il le virer ? Il pense qu’il est à gauche sûrement, mais en réalité c’est un Valls ou une Rossignol, c’est à dire l’obscurantisme absolu. Qui va prendre la décision pour son cas ? Et encore, j’ai l’humilité de ne pas parler de moi…

      Je sais, je ne suis visiblement pas majoritaire dans ces propos, mais je ne peux pas chanter avec la chorale…

      Quelle solution j’apporte ? J’en ai pas. J’aime pas celles proposées mais moi j’en ai pas donc ne m’engueuler pas parce que je n’apporte rien.
      #balance_ton_troll #balance_ton_fa

    • Je comprends @marcimat ce que tu dis, mais ici l’idée n’est pas de distribuer des bonnes notes à celleux qui se comportent bien pour leur ouvrir des accès. Le but est de canaliser celleux qui se comportent comme des merdes pour les empêcher de nuire et je pense qu’il faut appeler un chat un chat, c’est-à-dire un troll un troll parce que c’est de cela précisément dont il s’agit. Du moins c’est ce que je comprends mais on peut me contredire.

    • Bof, je continue à penser que c’est accorder beaucoup de temps, d’attention et d’énergie à ces gens, qui en ont beaucoup justement (de temps et d’énergie, au moins).

      Quelqu’un•e m’agace, m’indispose ou me débecte, je le•la bloque. Punto.

      J’en ai vu plusieurs qui répondaient à carmignola, qui faisaient monter la sauce (@vanderling ou @sombre, de mémoire), ça ne fait que les exiter, et laisser des traces de discussions médiocres et d’insultes.
      (ne cherchez pas d’arguments, ils vous répondront toujours)

      Et finalement, pour le côté censure, j’en pense toujours la même chose : tu as pris une décision de police, tout seul dans ton coin. Oui, c’est ton projet, ton site, tu as le droit et c’est pas simple, je le reconnais.
      Mais ce que tu entreprends, ça entraine d’autres responsabilités, comme dit @laurent (hébergeur/éditeur).

      Je trouve qu’on ("on" vague, communautés, libristes, ...) se disperse beaucoup, y’a pas d’autres trucs qui méritent de l’énergie ?

    • @nicod_ non ça ne suffit pas « JE bloque Machin » uniquement, comme c’est plutôt bien expliqué ici-même plus haut et dans quelques autres discussions. Le fait que tu bloques toi n’empêche pas Machin d’aller troller sur toutes les discussions possibles des gens que tu suis et qui ne l’ont pas encore bloqué (ainsi que sur les comptes flux automatiques comme il y en a aussi).

      Si ton usage de Seenthis c’est en majorité du référencement de choses (c’est une des utilisations), càd que dans ce cas d’usage ce sont les seens « premier niveau » qui intéressent en priorité, oui ça peut te gêner fort peu. Mais de nombreuses personnes l’utilisent aussi et même parfois avant tout pour l’aspect discussion, débat, apports supplémentaires aux seens de premier niveau : dans ce cas les discussions sous les seens sont pourries même avec un ou deux trolls seulement inscrits du moment qu’ils postent partout. C’est bien ce problème là particulier qu’@arno cherche à résoudre en interdisant aux trolls d’écrire chez les gens qui ne l’ont pas suivi explicitement. C’est comme ce que tu fais toi avec « JE bloque » sauf que ça devient « tout le monde l’a bloqué sauf si on l’a suivi » par défaut à partir d’une certaine note.

      Il n’y a justement pas de censure, puisqu’on peut toujours aller suivre Machin explicitement si vraiment on est foufou.

      Là les deux récents, ça a été censuré à la main car le système décrit par @arno n’est pas encore en place et qu’il fallait bien trouver une solution là-maintenant-tout-de-suite pour que les gens qui utilisent vraiment Seenthis puissent ne plus être dérangées. Ce type de modération n’arrivera plus (ou seulement si demande de justice) une fois le blocage auto mis en place.

    • Le troll, c’est la vie… Je veux dire que c’est pratiquement inhérent à l’être humain. Ça commence avec ton gosse qui a toujours un truc vachement important à dire au moment précis où tu es au cœur d’une conversation intense. Il te fait chier jusqu’à obtenir l’interruption et en fait, il t’a flingué ta conversation pour un truc qui aurait largement pu attendre 25 ans de plus… de ton point de vue.
      C’est le vieux qui ne peut jamais commenter un truc d’actu sans partir directement en digression avec « … de mon temps, ça ne se serait pas passé comme ça ! ».
      C’est le collègue qui veut toujours absolument te parler de ses dernières vacances en Grèce, le N+1 qui court-circuite toutes tes tentatives de discussion avec des mises en accusation à peine larvées, etc.
      Nous avons une sorte de culture de l’inattention à l’autre.

      Bon, après, il y a le troll malveillant, mais je ne suis jamais certaine qu’il se vit lui-même comme malveillant, c’est le prototype de la commère du village. Je n’ai jamais trop réfléchi à la signification réelle de ce type de personne et de son rôle. Parfois, le troll pénible est susceptible d’introduire une forme d’altérité qui rompt avec quelque chose qui peut dériver vers l’entre-soi jusqu’à la stérilisation même de l’idée de débat.

      Et puis les haineux qui viennent juste chier sur la table.

      J’ai tendance à penser que la procédure de blocage suffit largement. Qu’il y a une forme de nécessité intellectuelle au chien errant sur l’échiquier.
      J’ai surtout tendance à penser que si on commence à sortir le flingue à dégommer les importuns, il y a de fortes chances que ce ne soit pas un one shot et que naisse une forme d’accoutumance qui abaisse de plus en plus le seul de tolérance.

      Avec toujours la même bonne vieille question : qui tient le flingue et dans quel but ?
      Autrement dit, le risque de se replier dans l’entre-soi grandit au fur et à mesure qu’on s’habitue au flingue.

      Après, l’algo d’ @arno me semble intéressant… mais il sait lui-même qu’on devrait se méfier des algos qui prétendent trier ce qui est recevable de ce qui ne l’est pas → FB !

      J’ai mon propre élevage de trolls. On va dire que j’ai des trolls domestiques, avec leurs obsessions, leurs points de vue et surtout leurs radotages. Mais souvent, ils produisent de l’inattendu et même indirectement, ils nourrissent ma réflexion.
      Les seuls que je vire sans scrupules sont les illégaux, c’est-à-dire ceux qui contreviennent à la loi.
      En fait, depuis 14 ans, je n’en ai viré que deux.

      @arno, t’es sur Mastodon ?

    • Après, l’algo d’ @arno me semble intéressant… mais il sait lui-même qu’on devrait se méfier des algos qui prétendent trier ce qui est recevable de ce qui ne l’est pas → FB !

      Oui, c’est pour cela qu’avant de mettre en place le blocage, je joue avec les valeurs pour éviter les faux positifs. Là je n’en ai pas.

      Et même, j’ai remarqué dans mes tests plusieurs cas d’intervenants ici qui sont beaucoup bloqués par d’autres usagers, soit parce qu’ils expriment des opinions qui ne plaisent pas toujours, soit parce qu’ils une façon de discuter un peu brutale, et qui pourtant obtiennent un assez bon score dans l’algorithme, parce qu’à l’inverse ils sont en même temps assez largement suivis. Du coup, le truc n’est pas destiné à imposer une « pensée unique », parce qu’en l’espèce, si tu as un discours très tranché ou une façon de t’exprimer qui peut choquer une partie des usagers, l’algorithme ne calcule pas du tout que tu dois être pénalisé.

      L’autre point à considérer, c’est qu’il s’agit de mettre en place une alternative à la situation actuelle, où soit l’on accepte de se faire emmerder par un ou deux nuisibles qui tuent les discussions avec une facilité déconcertante, soit on doit les exclure totalement. Passer d’un situation de tout ou rien à une situation où l’on peut éviter les crises avec le moins de dégâts possibles, y compris pour les pénibles

      Enfin, je ne l’ai pas indiqué, mais cette valeur nommée « troll » est, en réalité, doublée d’une autre valeur, nommée « troll_forcer », qui permet à un administrateur du système de forcer une valeur au cas où l’algorithme serait problématique : soit parce qu’il faudrait désarmer rapidement un troll sans couper son compte, alors que l’automatisme ne l’aurait pas détecté, mais bien plutôt parce que la pénalisation automatique serait jugée injuste (c’est la raison initiale de cette valeur manuelle, en fait).

      @arno, t’es sur Mastodon ?

      Nope. (Déjà que je suis « plusieurs » sur Seenthis…)

    • @butadaie je découvre que tu détournes systématiquement le tag qui sert à dénoncer des agressions sexuelles, je trouve ça odieux vu qu’il t’a déjà été expliqué les raisons pour lesquels c’était violent de l’utiliser ici même. En effet, sur seenthis, nous avons fait communauté de féministes et de pro féministes aussi pour nous défendre du sexisme et des phallocrates dans ton genre qui pullulent suffisament sur Internet. Donc, je profite de cette conversation sur les trolls et puisques tu considères toi même que tu ne sers à rien, va donc aussi poser tes cacas de #balanceton ailleurs.

    • Quand je vivais en communauté, j’avais signé seule le bail et j’étais responsable du paiement du loyer et de l’ambiance, encore aujourd’hui je me dis que j’ai fait les deux rôles que je déteste toujours autant : banquier et flic jusqu’au désespoir et abandon de la maison.
      Mais ça a été pareil pour la vie en squatt, poser des règles communes ou partir, sinon c’est la confrontation constante avec ceux qui pensent que l’anarchie c’est chier où on veut.
      Et je me rappelle de discussions avec mon poto pedro, antifa notoire que je traitais de stal mais qui savait éviter ce genre de problème par des éjections immédiates.
      Bref, je vous avoue que je me moque complètement de former un #entre_soi, je l’aime moi cet endroit et ça ne me dérange pas qu’on discute de virer untel et de le faire. Dans le monde virtuel, on ne meurt pas de froid et il y a plein d’endroit où crécher.

    • @nicod_ Je ne faisais pas une fixette sur carmignola_1er loin de m’exciter, j’ai fini par le bloquer. Il s’en étonnait lui-même et me le fit savoir par billets interposés. C’est bien en cela qu’il était devenu pénible et spécialiste. Aussi, à l’inverse de toi qui m’a bloqué, ça m’arrange !
      @sombre @arno et bien d’autres ont fini par être vraiment énervés par ce jean_foutre. Il y a 1 mois, un seen lui était dédié :
      https://seenthis.net/messages/653239
      qui lui était ouvert, @seenthis ayant l’intelligence et l’amabilité, à ce moment, de ne pas le bloquer. Il n’est intervenu qu’une seule fois dans ce fil et à mon sujet.
      Pour moi la guerre était déclaré et pleutre qu’il était comme tout bon troll qui se respecte, il finit par retourner dans sa niche. Comme je l’appréhendais, il revenait à la charge le mois dernier. ( Je jetais un oeil de temps en temps à ses élucubrations). Aujourd’hui @arno lui a coupé le sifflet et je vais surement pas le regretter. C’est pas les os à ronger qui me manque, ma gamelle déborde. Si je manque d’énergie, j’ai beaucoup de temps, je dirais même que j’ai que ça à foutre. Tu peux changer d’avis @nicod_ mais ne me débloque pas, si je ne t’ai pas bloqué mes sentiments envers toi sont au moins réciproque aux tiens !

    • C’est paradoxal d’envisager résoudre un problème concernant le fonctionnement social du réseau par une solution technique. À la rigueur je comprendrais que le problème se pose éventuellement pour des comptes alimentés par flux dont les réponses ne seraient pas toujours contrôlées.

      Chaque compte a déjà la possibilité de bloquer et d’effacer des messages, on peut dire que c’est de leur responsabilité tacite. Chacun·e décide de la pertinence de bloquer ou d’effacer, de l’assumer dans le contexte de ses signalements ou du réseau dans son ensemble, ou parce qu’il faut savoir faire avec les fâcheux et les intempestifs, ou parce qu’il n’est pas question de censurer quoi que ce soit, etc. Déjà la solution technique, aussi limitée soit-elle, exclut d’emblée toutes ces questions — et les positions personnelles qu’elles impliquent.

      Les cas limites sont marginaux et se règlent aujourd’hui en concertation publique, ce qui peut paraître superflu en l’occurrence mais au moins c’est argumenté, légitimé et ça laisse une trace.

      Est-ce que le temps passé/perdu à discuter de la pertinence d’un blocage, même limité, serait moins bénéfique pour le fonctionnement social du réseau que le temps passé/perdu à développer et maintenir un algorithme qui agira sans bruit, à l’insu même des comptes qui le déclenchent ?

      Alors évidemment au bout de la discussion il faut bien quelqu’un qui appuie sur le bouton. S’il s’agit au fond de savoir qui fait quoi, qui décide de quoi et qui se fade le sale boulot, une réponse technique n’est pas la meilleure façon d’éluder la question.

    • Mais est-ce que vous lisez l’explication ou bien ? :D

      Au risque de répéter encore, la solution envisagée n’est pas si technique que ça : elle est basée justement intégralement sur les signalements sociaux des gens : est-ce que ce compte est beaucoup suivi et/ou beaucoup bloqué.

      Si la balance est en sa défaveur pour du blocage, alors le compte n’est PAS censuré mais juste il ne peut plus écrire que chez les gens qui l’ont suivi vraiment exprès.

      Donc arrêtez de parler de censure ou de solution méga-technique genre ça va deviner tout seul ceci-cela : c’est basé sur le signalement humain qu’untel est bloqué par plein de gens et ça l’empêche alors de nuire aux autres qui ne l’ont pas encore bloqué (mais sans le censurer ni virer son compte).

    • Après, l’algo d’ @arno arno me semble intéressant… mais il sait lui-même qu’on devrait se méfier des algos qui prétendent trier ce qui est recevable de ce qui ne l’est pas → FB !

      @rastapopoulos je lis mais dès qu’il s’agit de tuyauterie j’suis largué. La réflexion de @monolecte ci-dessus me parle plus que vos solutions techniques, ainsi que celle de @zorba
      Maintenant c’est vous qui mettez les mains dans le cambouis.

    • @rastapopoulos Je pense savoir lire en effet, j’ai bien compris comment ça marche, je parle bien de blocage limité et j’essaie d’expliquer pourquoi, même limité, de cette façon ce serait problématique.

      Tout le monde n’est pas d’accord sur le pouvoir de nuisance imputé ni sur la manière d’y répondre et surtout certain·e·s donnent quelques arguments sur des conséquences de la solution envisagée éventuellement inverses à ce qui est recherché.

      Pour être tout à fait clair, je suis à 100% d’accord avec @monolecte et j’estime pour ma part que le « fonctionnement social » et l’« intelligence collective » de seenthis auraient plus à perdre qu’à gagner avec cette solution.

    • Le truc que j’ai déjà essayé de dire, mais je ne m’exprime pas aussi bien que vous, c’est que s’il y a un pouvoir de police et de flingage à vue, ç’aurait été bien de le savoir. Mais ça semble s’éclaircir finalement.
      Butadaie ne me semblait pas bien méchant sur le fond.
      Je pense que vous allez finir #entre_vous, à enfoncer des portes ouvertes.
      Allez, fais péter le score de troll...

    • Le troll, c’est la vie ... nous rappelle fort pertinemment @Monolecte. C’est aussi l’air que nous respirons et souvent ça pue comme les gaz issus de la fermentation intestinale. Et malheureusement c’est difficilement évitable dans un « espace » où nous sommes nombreux. Après, c’est vrai qu’on devrait éviter de nourrir un troll car on alimente la fermentation. Mais dans le cas de Carmignola (que j’avais bloqué depuis euh... un bout de temps), ça m’a énervé de le voir semer ses idées nauséabondes sur des discussions que je suivais. Bon, ce type est vraiment « secoué du carafon » comme il a été justement dit. À sa décharge, s’il a menacé de me « foutre à l’air », je l’avais aussi un peu cherché. Ceci dit, les menaces de mort ou autres « sévices corporels » sur le web, Internet, etc ... je ne crois pas qu’il faille leur accorder plus d’importance que ça : nous sommes dans une cour de récré planétaire encadrée par des algorithmes et les joutes qui s’y déroulent n’y resterons que verbales. Finalement, un troll, ça peut servir de punching ball pour se défouler. Si on arrête de le frapper, il redevient aussi inerte qu’un quartier de barbaque en décomposition. Maintenant, j’approuve les décisions des administrateurs de Seenthis à l’encontre de personnages devenant un peu trop visibles par leur grossièreté, leur idéologie ou leurs comportements de harceleurs.

    • Le problème du troll qu’on ne peut pas bloquer se pose lorsque la discussion part d’un compte comme rezo, basta, odm, etc ou de comptes peu actifs dont les contributeurices n’ont pas vu que leur post était pourri.

      Dans ce cas on peut déplacer la discussion sur son propre compte où le troll est bloqué et y reprendre la discussion. Il serait alors intéressant de pouvoir se « décrocher » du fil de discussion pourri en ne recevant plus ses notification mais je sais pas si c’est possible.

    • Et même, j’ai remarqué dans mes tests plusieurs cas d’intervenants ici qui sont beaucoup bloqués par d’autres usagers, soit parce qu’ils expriment des opinions qui ne plaisent pas toujours, soit parce qu’ils une façon de discuter un peu brutale, et qui pourtant obtiennent un assez bon score dans l’algorithme, parce qu’à l’inverse ils sont en même temps assez largement suivis.

      Merci @arno j’avais peur d’etre exclue avec une procédure automatique mais je suis rassurée :)

    • @nicod_ et @butadaie Ce n’est pas si grave. Il y a justement quelque chose que nous apprend une fréquentation assidue de seenthis, c’est de mieux gérer notre orgueil d’une part, et de mieux lire et écouter l’autre d’autre part (ce qui est en soit un vrai apprentissage), deux choses qui demandent un long apprentissage (puisque ça nous oblige à sortir de nous même). Les dérapages de cette discussions sont inutiles, vous auriez sans doute pu dire la même chose en rebondissant sur les termes du débat de manière moins émotionnelle ou injurieuse, plus pragmatique. Seenthis est un outil exceptionnel, essayons de garder le niveau ?

    • Butadaie a été bloqué par arno, donc là encore aucun rapport avec un pouvoir de police ou un flingage à vue, il n’est pas censuré, son compte est toujours là, et celleux qui l’aiment bien peuvent toujours le suivre et avoir des messages de lui sur leurs fils.

      Le but de la modif proposée par arno c’est justement de ne plus avoir à virer des comptes par un pouvoir de police, mais de réguler ceux qui pourrissent les discussions en empêchant celleux qui veulent parler d’un sujet précis de continuer.

      Je ne sais pas si vous avez suivi les derniers qui ont dû être virés à la main mais c’est très exactement ce qui se passait. Ce n’est pas de la théorie et je ne vois pas le rapport avec une « commère du village » ou un enfant @monolecte, c’était concrètement du pourrissage de tous les fils politiques avec des messages explicitement sexistes et racistes et antisémites. Et non ça ne permettait pas du tout aux autres personnes de « continuer la discussion sans y faire attention » : ça c’est de la théorie, dans la réalité aucun des fils n’a pu continué correctement sur le sujet de départ. Donc il faut bien trouver une solution dans ce cas.

      @zorba j’ai beau relire plus, je vois bien des arguments mais qui portent sur les conséquences de vraies censures et suppression de compte, alors que justement ce ne sera pas le cas. Et donc je ne vois pas d’arguments qui portent sur le blocage qui est basé… sur l’intelligence collective des signalements des gens ! Quels sont donc ces mystérieuses conséquences inverses de ce qui est recherché ? Car on l’a déjà dit plus haut : il y a des tests en cours, et il n’y a absolument aucun faux-positifs, 0, que dalle : les gens qui seraient demi-bloqués par la solution proposées sont uniquement les 3 trolls qui ont pourri les discussions, alors que des gens bien bloqués MAIS suivis par d’autres en même temps ne sont pas bloqués (oui mad_meg tu dois en fait partie haha). Alors on peut parler de conséquences tout à fait théoriques, mais les tests montrent pour l’instant qu’il n’y en a pas. On pourra toujours décider de ne plus faire comme ça plus tard si on découvre des problèmes.

    • salut @phalene

      Il suffirait peut-être que tout le monde puisse simplement savoir par qui est bloqué un utilisateur postant un truc pas clair sur son fil. Dès qu’on sait un peu qui est qui et qui est dans le cercle de qui, il est assez facile de se positionner. C’est transparent, et chacun fait ce qu’il veut en conscience. Sur cette base, si vous tenez à une gestion rézosocialiste « les nôtres et les autres », vous pouvez même ensuite proposer un système de filtres automatiques du type « bloquer automatiquement les comptes bloqués par machin + tartempion + ... », qui plus est facilement « positivable » en « suivre automatiquement... » : à chacun donc ses chiens de garde et ses #pisteurs.

      Ceusses bloqués.es par ceux que j’ai bloqués seront toujours bloqués tant qu’ils ne sont pas débloqués.es. Non pas ça, s’il vous plaît, ça ressemble trop à une police de la pensée justement. Ou « bienvenue sur Seenthis » alors voilà ta case
      ton couloir et attention à ne pas déborder. Sinon pan sur les doigts et si t’insiste, tu seras désintégré dans 7 jours.

      qui est qui et qui est dans le cercle de qui,

      par déduction ça se fait naturellement, chacun.e fait son propre potage et de savoir qui est qui et qui est dans le cercle de qui ou qui à des affinités ou pas avec untel ou une telle.
      – Tu t’intéresse vraiment à ça ?
      C’est plus un fil à la patte mais un collier électronique autour du cou que tu suggères.

    • Rooo marielle stp, ne compare pas Aude_v (si tu parles d’elle) aux propos de Phalène qu’elle avait du fortement recadrer et qui à les relire ne me le font pas regretter du tout.

      Nicod_ et Reka, je lis votre « soutien » à xx qui a été bloqué ici sur le compte perso d’arno et je pense (j’espère tout du moins) que vous n’avez pas lu son dernier post ni les propos qu’il a tenu à mad_meg.

      Je tiens le lien de ces discussions à dispo.

      Ceux qui se sentent de partir font ça très bien tout·es seul·es (et qui veut noyer son chien …) d’autant que Seenthis a toujours été (il me semble) un réseau ouvert à tous et à toutes où les critiques diverses sont les bienvenues.

      Un point important à soulever il me semble est la question du féminisme qui est sur seenthis vraiment essentielle et nous sommes plusieurs femmes à nous soutenir dans cette pénibilité, c’est à dire à devoir contrer presque systématiquement des propos que nous ressentons comme violents ou qui tendent à asseoir toujours plus le patriarcat. Ce recadrage ne plait pas en général, surtout aux hommes, d’autres acceptent au contraire de ne pas prendre la parole aux femmes victimes de violence, ils sont exceptionnels. C’est important de le dire tout comme de ne pas laisser pourrir des invectives stériles. Donc cet « #entre_soi » qui semble être votre principal grief contre seenthis et que vous dénoncez est pour moi en tout cas, et je pense que nous sommes plusieurs à vouloir conserver plutôt cette originalité soit avant tout un lieu d’idées, un espace anthropologique pour avancer face à la mélasse sociale et politique. Et parce que cet espace est virtuel et techniquement ouvert, chacun·e peut y entrer pour participer ou en sortir si l’ambiance ne lui convient pas. A nous (ceux et celles qui apprécient les particularités de seenthis) de faire que l’ambiance y soit suffisamment solidaire et ouverte pour que nous puissions continuer d’accueillir de nouvelles ou nouveaux venus de tout horizons, pourvu qu’ils soient assez intelligents. Et l’intelligence n’est pas une histoire de cerveau dans ce cas, mais une histoire d’attention à l’autre.

    • @vanderling : Oui, il y a un mois. Mais ça faisait alors quelque chose comme six mois que je n’avais rien posté ni commenté.

      @arno : y a pas de mal. Je crois qu’il y a aussi @robyx à enlever, et @notabene en avait également exprimé le désir. Ce sont les seuls dont je me souvienne pour le moment.

    • La conséquence inverse à ce qui est recherché, c’est un appauvrissement du fonctionnement social, parce qu’entre autres cette solution

      – décide de ce qui est nuisible à la place des autres sans tenir compte des avis différents ;

      – retire ainsi une partie de la liberté des comptes à modérer leurs fils de discussion comme ils l’entendent — à partir du moment où tu donnes cette possibilité de modération individuelle sans charte particulière contraignante qui la délimiterait hors contrainte légale.

      – sacrifie la phase de discussion publique qui à défaut d’être utile en pratique donne sa légitimité à ce qui sera fait. Et c’est l’essentiel : pour moi le recoupement d’un certain nombre de blocages individuels et non concertés avec des cotes de popularité n’a pas la légitimité sociale d’une discussion argumentée.

      @ rastapopoulos je précise au passage que j’ai sans doute à peu près la même conception du nuisible en l’occurrence que toi et Arno, ce qui n’empêche pas de considérer des conséquences et des arguments différents.

      L’important pour moi c’est que ça se règle jusqu’ici d’une manière plus conforme à ce que j’attends de seenthis que si c’était un algorithme qui s’en chargeait. If it ain’t broke, don’t fix it.

      Tout ceci peut paraitre théorique et un peu dérisoire en regard des cas concernés, mais il s’agit plus de la nature du fonctionnement social du réseau que d’efficacité pratique. Qu’il s’agisse d’un blocage partiel ou total n’est pas la question de ce point de vue, pas plus que la censure ou l’entre soi.

      À propos de la distinction entre entre-soi et espace safe de discussion, j’avais proposé une fois qu’il soit possible de restreindre une discussion à une liste blanche extensible par cooptation. Avec le risque de multiplier les discussions fermées.

    • Il m’arrive de bloquer des contributeurs pour les raisons suivantes :
      – Il publient trop d’article en même temps. Une dizaine d’article l’un derrière l’autre.
      Je me simplifie la lecture, du blog.
      – Ils publient dans une langue que je ne connais pas, ou alors trop d’articles en Anglais.
      Je me simplifie aussi la lecture.
      D’ailleurs, souvent, on trouve la traduction des articles qu’ils publient en Anglais, ils ne prennent pas le temps de chercher.

      Ce ne sont pas des trolls.
      Les raisons d’un blocage peuvent être complexes.

  • Pour tou.te.s les géographes ici :

    Pour une géographie anarchiste
    Simon Springer
    Traduit de l’anglais par Nicolas Calvé
    Lux Editeur
    Parution en Amérique du Nord : 25 janvier 2018
    Parution en Europe : 15 mars 2018
    http://www.luxediteur.com/catalogue/pour-une-geographie-anarchiste

    Grâce aux ouvrages de David Harvey, Mike Davis ou même Henri Lefebvre, on connaît aujourd’hui la géographie radicale ou critique née dans le contexte des luttes politiques des années 1960 aux États-Unis et qui a, comme le disait Harvey, donné à Marx « la dimension spatiale qui lui manquait ». Dans ce livre, Simon Springer enjoint aux géographes critiques de se radicaliser davantage et appelle à la création d’une géographie insurrectionnelle qui reconnaisse l’aspect kaléidoscopique des espaces et son potentiel émancipateur, révélé à la fin du XIXe siècle par Élisée Reclus et Pierre Kropotkine, notamment.

    L’histoire de l’humanité est une longue suite d’expériences dans et avec l’espace ; or aujourd’hui, la stase qui est imposée à ces mouvements vitaux, principalement par les frontières, menace notre survie. Face au désastre climatique et humain qui nous guette, il est indispensable de revoir les relations que nous entretenons avec le monde et une géographie rebelle comme celle que défend Springer nous libérerait du carcan de l’attentisme. Il faut se défaire une bonne fois pour toutes des géographies hiérarchiques qui nous enchaînent à l’étatisme, au capitalisme, à la discrimination et à l’impérialisme. « La géographie doit devenir belle, se vouer entièrement à l’émancipation. »

    #géographie #anarchisme #Simon_Springer #Lux

  • Qwant, l’anti-Google français, jouera quitte ou double en 2018
    https://www.usine-digitale.fr/article/qwant-l-anti-google-francais-jouera-quitte-ou-double-en-2018.N643093

    Qwant avait également passé quatre partenariats avec des fabricants de smartphones et opérateurs télécom pour être installé par défaut sur les téléphones, mais ils sont tombés à l’eau lorsque Google a menacé de leur refuser l’utilisation des Google Services (la partie propriétaire d’Android, dont il est quasi-impossible de se passer aujourd’hui).

    #qwant #google #moteur_de_recherche

  • Conflit #foncier en Côte d’Ivoire : les communautés se défendent face à SIAT et l’État
    https://www.grain.org/fr/article/entries/5854-conflit-foncier-en-cote-d-ivoire-les-communautes-se-defendent-face-a-sia

    Tout commença un bon matin d’août 2011, quand trois communautés villageoises situées dans le centre-est de la Côte d’Ivoire apprirent qu’une société belge nommée #SIAT allait s’installer sur leurs terres. Peu après, un projet d’#agrobusiness venait s’installer pour la #monoculture d’#hévéa sur 11 000 hectares de #terres que les communautés n’avaient jamais ni vendues, ni cédées, et que SIAT n’était pas en droit d’exploiter.

    Aujourd’hui, en parcourant les villages touchés, Famienkro, Koffessou-Groumania et Timbo, la tristesse s’impose et les greniers vides sont le quotidien des communautés. Il faut désormais acheter la nourriture, mais avec quel argent ? Ainsi, de nombreux paysans et paysannes sans terres dépendent de SIAT pour être en mesure de nourrir leurs familles.

    La #famine et l’#insécurité_alimentaire qui se profilent à l’horizon doivent interpeller les autorités nationales et leurs partenaires internationaux. Ce rapport cherche à décrire la situation que vivent les communautés face à l’État de #Côte_d’Ivoire et à la #multinationale belge SIAT. Il souhaite relancer le débat quant à l’autorisation du gouvernement ivoirien à exploiter les terres revendiquées par les communautés de Famienkro. Les zones d’ombre légales entretenues par l’État, démontrent-elles une volonté de spoliation des terres communautaires au profit de cette multinationale engagée dans l’hévéa ?

  • Rapport #Oxfam : un monde toujours plus inégalitaire
    https://www.mediapart.fr/journal/international/220118/rapport-oxfam-un-monde-toujours-plus-inegalitaire

    © Oxfam Les #inégalités ont atteint un niveau sans équivalent, selon le dernier rapport d’Oxfam : 82 % des richesses créées l’an dernier dans le monde ont été captées par 1 % des plus riches. Loin d’être des créateurs, ces milliardaires sont d’abord des héritiers, ou des personnes en situation de captation des rentes monopolitisques à leur profit. Avec la complicité des États.

    #International #Economie #Etat #grandes_fortunes #héritage #monopoles #pauvreté #politiques_publiques #rente #services_publics

  • Amazon und Google: So will ein breites Bündnis die Übermacht der Konzerne stoppen | Berliner Zeitung
    https://www.berliner-zeitung.de/wirtschaft/amazon-und-google-so-will-ein-breites-buendnis-die-uebermacht-der-k

    In Deutschland tritt ein breites Bündnis von Umwelt-, Landwirtschafts- und Entwicklungsorganisationen gegen die zunehmende Macht von Megaunternehmen an. Die neu geformte Initiative „Konzernmacht beschränken“ ruft in einem am Dienstag vorgestellten Papier die nächste Bundesregierung auf, den Trend zu einer immer höheren Marktkonzentration zu stoppen.

    Die schwache Fusionskontrolle schütze kleine Firmen, Bauern, Arbeitnehmer und Verbraucher nicht ausreichend, heißt es in dem Gründungsdokument. Daher fordern die Verbände die Politik auf, den Wettbewerbsbehörden die Entflechtung von Konzernen mit übergroßer Dominanz zu erleichtern. „Je größer die Konzerne, desto mehr Macht und finanzielle Mittel haben sie, die Politik und Märkte in ihrem Sinne zu beeinflussen“, kritisiert Georg Janßen, Bundesgeschäftsführer der Arbeitsgemeinschaft bäuerliche Landwirtschaft. Die ökonomische Kontrolle durch wenige Anbieter untergrabe am Ende auch die Demokratie.
    „Amerika hat ein Monopolproblem"

    Die Gefährdung der Marktwirtschaft durch Monopole oder durch Oligopole – also wenige Anbieter – ist seit langem ein Thema. Im 19. Jahrhundert etwa schalteten große Eisenbahnkonzerne und Ölmultis den Konkurrenzkampf in den USA weitgehend aus, bis die Politik nach einigem Zögern mit der Zerschlagung der bedrohlichsten Gesellschaften reagierte. Nach Ansicht vieler Experten stehen heutzutage durch die Digitalisierung ähnliche Herausforderungen an. „Amerika hat ein Monopolproblem – und zwar ein riesiges“, m eint etwa Nobelpreisträger Joe Stiglitz.

    Die neuen Technologien begünstigen die Branchenführer, die auf das Sammeln und die hochkomplexe Auswertung von Daten setzen. Jeder neue Kunde beschert Amazon, Google oder Facebook mehr Informationen über das Verbraucherverhalten, ohne dass größere Kosten durch die zusätzliche Nachfrage entstünden. Entsprechend bauen diese Giganten ihre Stellung gegenüber kleineren Rivalen immer weiter aus.
    An Google kommt kaum jemand vorbei

    So beherrscht Google nach Angaben der Initiative Konzernmacht 90 Prozent des Suchmaschinenmarktes und Facebook 75 Prozent der mobilen Kommunikationsdienste.

    Amazon kontrolliere nicht nur 65 Prozent des Online-Buchhandels, sondern führe auch ein digitales Tagelöhnertum mit elektronischer Komplettüberwachung ein. Mit ihren riesigen Profiten dringen die Stars der neuen Weltwirtschaft – zu denen auch Apple und Microsoft gehören – zudem in andere Branchen ein - vom Autogeschäft über den Gesundheitssektor bis hin zu Finanzdienstleistungen.

    Wirklich gehindert hat sie bislang niemand, jedenfalls nicht in ihrer Heimat in den Vereinigten Staaten. In einem harten langen Kampf zwang die US-Regierung Anfang des Jahrtausends den Softwareanbieter Microsoft, seine wettbewerbsschädlichen Praktiken beim Zugang ins Internet aufzugeben. Fachleute sehen darin eine entscheidende Voraussetzung, um neuen Anbietern wie eben Google oder Facebook den Aufstieg zu ermöglichen. Längst aber sind die US-Behörden auf einen ausgesprochen zurückhaltenden Kurs umgeschwenkt. Nach der heutigen Philosophie könnte nur nachweislich zu hohe Preise zu Lasten der Verbraucher ein Einschreiten rechtfertigen.

    Megakonzerne machen es Nutzern leicht

    Die Konsumenten zählen aber bislang überwiegend zu den Nutznießern der Digitalwirtschaft. Google verlangt bis heute von seinen Kunden keinen Cent für seine wesentliche Dienstleistung. Amazon macht mit Billigangeboten dem Einzelhandel das Leben schwer. Daher haben die Giganten von den US-Behörden wenig zu befürchten – und zwar auch schon vor der Amtsübernahme von Präsident Donald Trump.

    In Europa sind die Instrumente der Aufsicht weniger scharf. Dennoch verhängte die EU-Kommission im vergangenen Jahr gegen Google die höchste Kartellstrafe in der Geschichte der Europäischen Union. 2,4 Milliarden Euro soll der Multi zahlen, weil er seine Marktmacht bei der Online-Shopping-Suche missbraucht habe. Allerdings hat das US-Unternehmen Klage gegen die Entscheidung eingereicht.

    Das verlangt das neue deutsche Bündnis

    Das deutsche Bündnis gegen die Macht der Konzerne fordert eine neue Strategie für die Wettbewerbspolitik. So sollten die Hürden für die Kartellbehörden sinken, um als letztes Mittel bei übermächtigen Konzernen Teile oder ganze Geschäftsfelder abzukoppeln. Bisher muss die EU-Kommission dafür den Missbrauch der Marktmacht nachweisen. Das fällt schwer, wenn durch Amazon und Co. die Preise nicht steigen, sondern (erst einmal) sinken.

    Auch sollten Fusionen über Sektoren hinweg – etwa im Pestizid-und Saatgutgeschäft – einfacher untersagt werden können. Die Initiatoren beklagten, dass auch in vielen traditionellen Branchen wie dem Einzelhandel oder der Autoindustrie wenige Anbieter zu viel Macht erlangt hätten. Die Ministererlaubnis für die (teilweise) Übernahme von Kaisers durch Edeka sowie der Dieselskandal zeigten, welchen Einfluss die Konzerne auf die Politik ausübten.

    #monopoles #internet #économie

  • Lancement sous vigilance de la chaîne russe RT en France
    http://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2017/12/18/lancement-sous-vigilance-de-la-chaine-russe-rt-en-france_5231583_3236.html

    Revue de presse...

    Le Monde : Lancement sous vigilance [il y a donc danger] de la chaîne russe RT en France

    20 minutes : VIDEO. La chaîne russe RT se lance en français dans la méfiance générale. [puisqu’on vous le disait]

    Pour Le Parisien, c’est la photo qui parle :

    RT, la nouvelle chaîne française financée par le Kremlin : ça c’est France Inter

    Télé Loisir est plus soft au début, mais finit très fort : "Dépendant directement du Kremlin, le site a été plusieurs fois accusé d’interférer dans les élections présidentielles françaises en relayant des « fake news ». Le Président de la République, Emmanuel Macron, avait même déclaré devant Vladimir Poutine, lors de sa visite en France, que RT était un « organe de propagande ». Si ses dirigeants se défendent de la moindre ingérence du Kremlin, le président du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA), Olivier Schrameck, a prévenu que l’instance « observerait attentivement » la nouvelle venue du Paf.

    C’est aussi la technique Ouest France, qui a le bon goût d’en faire un encart : Un bras droit du Kremlin ?
    Russia Today est régulièrement accusée de servir la propagande de Vladimir Poutine. « C’est une chaîne qui, d’une certaine manière, développe bien davantage un discours négatif et relativiste sur les pays occidentaux qu’un discours positif sur la Russie, susceptible de renforcer son potentiel d’attractivité », explique dans L’Express Maxime Audinet, doctorant spécialisé de la politique d’influence russe. RT « n’a rien à voir avec un média traditionnel (…) C’est un véritable canal diplomatique », estime également le correspondant à Paris du quotidien russe Kommersant, Alexeï Tarkhanov, auprès de Courrier international. Des analyses fermement rejetées par la présidente de RT France : « Que la chaîne ait été financée par l’État ne veut pas dire qu’elle est une chaîne de propagande (…) Les décisions éditoriales sont prises par les journalistes en interne, en fonction du planning et de l’actualité. » De son côté, le CSA a assuré qu’il observera « constamment » les programmes de la chaîne et agira avec « promptitude » en cas d’"anomalies".

    #monocorde

    • (RT Bashing) L’angoisse de nos médias face à la perte de leur monopole de la propagande
      https://www.les-crises.fr/rt-bashing-l-angoisse-de-nos-medias-face-a-la-perte-de-leur-monopole-de-l

      Magazine Elle : lady famatrice !

      Comme à chaque fois que j’essaie de mettre en lumière les méthodes peu éthiques des journalistes, je me vois accuser de soutenir un camp au détriment de l’autre. C’est bien évidement une facilité de pensée, une forme de manichéisme nuisible au débat et à la réflexion.

      Je précise donc en des termes clairs et non équivoques que je ne cherche pas à défendre RT France, qui ne bénéficiera pour moi d’aucun traitement de faveur dans mon modeste exercice de critique des médias.
      Pour l’heure, je n’ai vu qu’un seul de leur JT, plutôt de qualité, qui affichait une ligne éditoriale propre à RT (tout comme France 24 ou CNN ont la leur).

      J’ai simplement des principes, tels que ne pas accuser sans preuve, ne pas encourager la paranoïa et la peur, éviter le deux poids deux mesures. Et ces principes, j’essaie de les appliquer au mieux quelles que soient les circonstances…

  • Pauvreté : les couples avec enfants de plus en plus touchés
    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2017/11/09/01016-20171109ARTFIG00001-pauvrete-les-couples-avec-enfants-de-plus-en-plus

    « Une féminisation de la pauvreté »

    Les femmes représentent, avec 56,3%, la majorité des adultes rencontrés par les équipes du Secours catholique en 2016. La plupart sont des mères isolées. Les familles monoparentales représentent 29,6% des bénéficiaires des aides apportées par le Secours catholique. Dans 88% des cas, ce sont les femmes qui élèvent seules leurs enfants.

    La pauvreté touche les familles monoparentales de façon importante et depuis « une dizaine d’années », confirme au Figaro Catherine Coutansais, du Secours catholique. « Le binôme emploi et garde d’enfants est la cause principale de leur précarisation. Si les mères travaillent, elles ont souvent des petits boulots comme caissière ou aide à domicile. Les horaires sont souvent décalés et elles n’ont donc pas de solution de garde. »

    Récemment, le Secours catholique s’est également aperçu de l’accroissement du nombre de femmes seules, plus âgées et dont les ressources ou pensions de retraite sont faibles.

    #femmes #pauvreté #monoparentalité

    24,2% des personnes accueillies au Secours catholique sont des couples avec enfants. Soit le deuxième type de ménage le plus touché par la précarité, après les parents isolés. Le phénomène est plus « récent mais a augmenté sur les six dernières années », précise Catherine Coutansais.

    « Habituellement, une des deux personnes dans le couple possède un travail à peu près fixe. Aujourd’hui, c’est de moins en moins fréquent. L’un des deux conjoints travaille dans seulement trois cas sur dix. Celui ou celle qui exerce a souvent un contrat d’interim ou des CDD à répétition. »

    La précarité du couple engendre indéniablement une « pauvreté des enfants ». Tous les ans, le Secours catholique en accueille 700.000. Ils représentent 47% du nombre total de personnes aidées. Cette part reste stable au cours du temps mais très élevée. Pourtant, le nombre d’enfants par ménage diminue depuis plusieurs années : 2,12 enfants en 2016 contre 2,20 en 2002.

    Entre 2015 et 2016, le nombre d’étrangers accueillis au Secours catholique a augmenté de 3 points. Ils représentent 39% des personnes aidées. « La pauvreté chez la population française évolue mais de façon légère. Chez les étrangers, on assiste à une véritable explosion. C’est une tendance très longue et très lourde entre 2000 et 2016. Ils sont, sur tous les items (logements, emplois, soins) les plus pauvres », souligne Catherine Coutansais, du Secours catholique.

    Pourtant, la population générale d’étrangers vivant en France est restée stable (entre 6% et 7%). « Ce n’est pas étonnant, au niveau national les sans-papiers ou en attente d’un statut ne sont pas comptabilisés alors qu’ils le sont chez nous », explique-t-elle. « Les étrangers n’ont quasiment pas de droits. Ceux qui sont en attente de statut n’ont pas de droit au travail. Parfois, obtenir un statut peut prendre des années. C’est pour ça qu’ils font appel aux associations, ne serait-ce que pour les démarches administratives puisqu’ils ne peuvent pas aller voir les assistantes sociales. »

    L’Insee estime que le taux de pauvreté a légèrement diminué en 2016 (13,9% contre 14,2% en 2015). Catherine Coutansais reconnaît qu’« il n’y a pas davantage de personnes en dessous du seuil de pauvreté » mais elle précise que « ceux qui le sont, sont exagérément en dessous ». « En moyenne, les personnes accueillies chez nous vivent avec 548 euros par mois. En dix ans, nous avons vu une augmentation de seulement trois euros du revenu moyen », poursuit-elle. Au Secours catholique, 19% des personnes aidées n’ont aucune ressource.

    • Même pas @monolecte les couples avec enfants qui sont de plus en plus nombreux ont de moins en moins d’enfants par couples. Ils sont pourtant de plus en plus nombreux et « ceux qui le sont, sont exagérément en dessous » du seuil de pauvreté.

      La précarité du couple engendre indéniablement une « pauvreté des enfants ». Tous les ans, le Secours catholique en accueille 700.000. Ils représentent 47% du nombre total de personnes aidées. Cette part reste stable au cours du temps mais très élevée. Pourtant, le nombre d’enfants par ménage diminue depuis plusieurs années : 2,12 enfants en 2016 contre 2,20 en 2002.

  • Les policiers découvrent la dotation « tuerie de masse » - 30/10/2017 - ladepeche.fr
    http://www.ladepeche.fr/article/2017/10/30/2675164-les-policiers-decouvrent-la-dotation-tuerie-de-masse.html


    J’ai comme un doute affreux

    Une formation « gestion d’une tuerie de masse niveau II, sur III », a donc été d’ores et déjà entamée. Elle se fait en quatre jours. Elle comprend une partie théorique, et un volet pratique en deux temps : exercice au champ de tir avec évaluations individuelles et exercice collectif « grandeur réelle » avec techniques d’intervention et de progression.

    « La prise en main de la nouvelle arme reste assez facile et donc rapide », ajoute l’un des moniteurs.

    « Il s’agit d’un fusil HK G36, de calibre 5,56 mm. Munitions de #guerre contre éventuelles munitions de guerre, indique l’un des moniteurs de tir. Puisque l’on peut être confronté à des armes type Kalachnikov. La nôtre est une arme allemande. Elle équipe désormais de nombreuses unités. » Le HK pèse 3,6 kg. Il sera doté de 6 chargeurs de 30 cartouches chacun. « Tir coup par coup, ou rafale contrôlée », indique un major. Cet équipement est complété d’un appareil à visée électronique : « Tir à 100 m, point visé, point touché. Il est très précis. » Autrement dit, le point rouge fait mouche ! L’arme peut aussi être dotée d’une minitorche à leds très puissante.

    #tuerie_de_masse #police

  • Des champignons hallucinogènes pour redémarrer le cerveau dépressif - Sciencesetavenir.fr
    https://www.sciencesetavenir.fr/sante/cerveau-et-psy/des-champignons-hallucinogenes-pour-redemarrer-le-cerveau-depressif

    Si les résultats de l’étude sont prometteurs, les chercheurs mettent bien sûr en garde contre toute tentative d’automédication par les champignons hallucinogènes qui contiennent cette molécule. Eux utilisent une molécule de psilocybine synthétisée en laboratoire dont ils peuvent par conséquent mesurer les doses administrées avec précision. Or il est quasiment impossible de connaître les concentrations de psilocybine des champignons hallucinogènes à usage récréatif, lesquels sont par ailleurs interdits dans la plupart des pays du monde...

    #monopole #dépression

  • Can Washington Stop Big Tech Companies ? Don’t Bet on It - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2017/10/25/technology/regulating-tech-companies.html

    The tech giants are too big. They’re getting bigger. We can stop them. But in all likelihood, we won’t.

    The history of American business is one of repeated cycles of unfettered, sometimes catastrophic growth followed by periods of reflection and regulation. In previous eras of suffocating corporate dominance over our lives — when industrialists gained an economic stranglehold through railroads and vast oil and steel concerns, or when rampant financial speculation sent the nation into economic paroxysms — Americans turned to their government for a fix.

    In the last half-century, lawmakers and regulators set up a regime to improve the safety of automobiles and other manufactured goods, to break up a telephone monopoly that controlled much of the nation’s communications and to loosen the fatal grip that tobacco companies held over American society.

    We are now at another great turning point in the global economy. A handful of technology companies, the Frightful Five — Apple, Google, Microsoft, Facebook and Amazon, the largest American corporations by stock-market value — control the technological platforms that will dominate life for the foreseeable future.

    Yet despite their growth and obvious impact on the economy and society, technology has long been given a special pass. For nearly two decades, under Republican and Democratic presidents, most tech giants have been spared from much legislation, regulation and indeed much government scrutiny of any kind.

    J’avais parlé de ce phénomène en 2007 sous le vocable de #Vectorialisme pour désigner la nouvelle forme de monopole qui émergeait du numérique. Devant le scepticisme de mes collègues, j’avais laissé cette approche de côté. J’ai eu tort (de l’abandonner) car j’avais une belle intuition.

    Part of what has hampered governmental action against the Five is the unusual nature of their power. Much of what they do now, and will soon have the power to do, exceeds what we’ve ever expected from corporations. In different ways, they each collect, analyze and mediate our most important public and personal information, including news, political data and our relationships. They’re being called upon to police free speech, terrorism and sex trafficking, and to defend nations and individuals against existential digital attack.

    But in other ways, the Five do not cleanly fit traditional notions of what constitutes dangerous corporate power. Only a couple of them enjoy monopolies or duopolies in their markets — Google and Facebook in digital ads, for example.

    Then there is our own complicated relationship with the tech giants. We do not think of them in the same way we think of, say, the faceless megacorps of Wall Street. The Five’s power comes cloaked in friendliness, utility and irresistible convenience at unbelievable prices. We hooked our lives into them willingly, and then we became addicted to them. For many Americans, life without all but one or two of them might feel just about unlivable.

    #Economie_numérique #Monopoles #Plateformes

  • Impunité des multinationales : les victimes de ProSavana au Mozambique (...) - CCFD-Terre Solidaire
    https://ccfd-terresolidaire.org/infos/rse/traite-onu/impunite-des-5949

    Erika Mendes, est chargée de plaidoyer à Justiça Ambiental au Mozambique, organisation partenaire du CCFD-Terre Solidaire. Elle sera présente à Genève du 23 au 27 octobre 2017 pour défendre un #traité onusien contre l’impunité des #multinationales. Elle suit de près le projet #ProSavana et nous livre son témoignage en avant-première.

    Le projet ProSavana a été lancé en 2009 par les gouvernements du #Mozambique, du Brésil et du Japon. Il a été présenté comme un moyen de moderniser l’#agriculture au #Mozambique. Pourtant, quelques années plus tard, les violations des droits humains sont nombreuses.

    #Expropriations et #pollution

    Financé par le Brésil et le Japon, ce projet doit se déployer le long du « Corridor de #Nacala » dans le centre et le nord du pays. Dans cette région vivent de nombreuses communautés de paysans, soit 4 millions de familles, qui pratiquent l’agriculture familiale. L’arrivée d’investisseurs souhaitant développer l’agriculture industrielle suscite de nombreuses craintes. Les paysans ont peur d’être expropriés au profit de la mise en culture de parcelles dédiées à la #monoculture. Pour la plupart d’entre eux, une expropriation les priverait de moyens d’existence.

    Le processus a déjà commencé dans la province de Nampula. L’usage intensif des #pesticides et #fertilisants_chimiques a parallèlement entraîné la pollution des ressources en #eau et une dégradation des #sols.

    #terres

  • Monopoly Men | Boston Review
    http://bostonreview.net/science-nature/k-sabeel-rahman-monopoly-men

    Amazon. Google. Facebook. Twitter. These are the most powerful and influential tech platforms of the modern economy, and the headlines over the last few weeks underscore the degree to which these firms have accumulated an outsized influence on our economic, political, and social life. To many, including acting FTC Chair Maureen Ohlhausen, the status quo is great: the benefits to consumers—from cheap prices to easy access to information to rapid delivery of goods and services—outweigh greater regulation, lest policymakers undermine Silicon Valley innovation.

    But the recent controversies suggest a very different perspective—that private power is increasingly concentrated among a handful of tech platforms, representing a major challenge to the survival of our democracy and the potential for a more dynamic and inclusive economic order. A growing clamor from both the left and right has created a sense of “blood in the water,” and suggests that Silicon Valley’s long honeymoon may finally be over.

    The danger of the “platform power” accumulated by Amazon, Google, Facebook, and Twitter arises from their ability to control the foundational infrastructure of our economic, informational, and political life. Even if they didn’t spend a dime on lobbying or influencing elected officials, this power would still pose a grave threat to democracy and economic opportunity. The fact that these companies provide enormously popular and useful goods and services is indisputable—but also beside the point. The central issue here is not simply the value for the consumer. Instead it is vast, unaccountable private power over the foundations of contemporary society and politics. In a word, the central issue is democracy.

    It was this deeper problem of power—not merely the impacts on prices or the consumer experience—that motivated reformers such as Brandeis to develop whole new institutions and legal regimes: antitrust laws to break up monopolies, public utility regulation to assure fair prices and nondiscrimination on “common carriers” such as railroads, the creation of the FTC itself, and much of President Franklin Roosevelt’s early New Deal push to establish governmental regulatory agencies charged with overseeing finance, market competition, and labor.

    But the late twentieth century saw a widespread shift away from the New Deal ethos. Starting in the 1970s, intellectual critiques of economic regulation highlighted the likelihood of corruption, capture, and inefficiency, while scholars in economics espoused the virtues of self-regulation, growth-optimization, and efficient markets. In these intellectual constructs big business and the conservative right found support for their attacks on the New Deal edifice, and in the 1980s and 1990s, we saw the bipartisan adoption of a deregulatory ethic—including in market competition policy.

    These cultural currents—the skepticism of government as corrupt at worst and inefficient at best, the belief in private enterprise and the virtues of “free markets,” and a commitment to delivering for consumers above the broader social and political repercussions—suffuses our current political economic discourse. The Brandeis-ian critique of private power has been wholly absent in recent decades and nowhere is this absence more pronounced than in the worldview of Silicon Valley.

    In our current moment, it is as if technological innovation has been divorced from the corporations that profit from it. Through these rose-colored glasses, technology is seen as a good in itself, promising efficiency, delivering new wonders to consumers, running laps around otherwise stale and plodding government institutions. Amazon, Google, Facebook, and Twitter have been able to resist corporate criticism (until recently, that is) by emphasizing their cultural and ideational commitment to the consumer and to innovation. They have casted themselves as the vanguards of social progress, the future’s cavalry who should not be constrained by government regulation because they offer a better mode of social order than the government itself.

    But as the anxieties of the last few months indicate, this image does not capture reality. Indeed, these technology platforms are not just “innovators,” nor are they ordinary corporations anymore. They are better seen and understood as privately controlled infrastructure, the underlying backbone for much of our economic, social, and political life. Such control and influence brings with it the ability to skew, rig, or otherwise manage these systems—all outside the kinds of checks and balances we would expect to accompany such power.

    This kind of infrastructural power also explains the myriad concerns about how platforms might taint, skew, or undermine our political system itself—concerns that extend well beyond the ability of these firms to lobby inside the Beltway. Even before the 2016 election, a number of studies and scholars raised the concern that Facebook and Google could swing elections if they wanted to by manipulating their search and feed algorithms. Through subtle and unnoticeable tweaks, these companies could place search results for some political candidates or viewpoints above others, impacting the flow of information enough to influence voters.

    Given our reality, it would be helpful to think of Amazon, Google, Facebook, and Twitter as the new “utilities” of the modern era. Today the idea of “public utility” conjures images of rate regulation and electric utility bureaucracies. But for Progressive Era reformers, public utility was a broad concept that, at its heart, was about creating regulations to ensure adequate checks and balances on private actors who had come to control the basic necessities of life, from telecommunications to transit to water. This historical tradition helps us identify what kinds of private power are especially troubling. The problem, ultimately, is not just raw “bigness,” or market capitalization. Rather, the central concern is about private control over infrastructure.

    At a minimum Equifax’s data breach suggests a need for regulatory oversight imposing public obligations of data security, safety, and consumer protection on these firms. Some commentators have suggested an antitrust-style breaking up of credit reporting agencies while others have called for replacing the oligopoly altogether with public databases.

    #Plateformes #Monopoles #Vectorialisme

  • Que faire ? (1/4)

    Chacun le sent avec plus ou moins de clairvoyance : l’heure est venue de sortir de la passivité, de rompre avec le vide de sens et le conformisme ambiants. Nous ouvrons en conséquence une série de quatre billets — conclusion de nos cinq ans d’existence et de réflexion — autour de cette unique question sur l’#Université et la #recherche [1]…

    Que faire ?

    Que faire qui n’ait été cent fois tenté ?

    Que faire qui n’ait cent fois échoué ?

    Et surtout : pour quoi faire ?

    http://www.groupejeanpierrevernant.info/#QueFaire1

    #néolibéralisme #idéologie #définition #marché #échange #Etat #Etat-nation #concurrence #rationalité_économique #coopération #efficience #profit #inégalités #communs #commun #monopoles

    via @SarahMekdjian

  • Why the Soda Industry Is the Big Tobacco of Our Times | Alternet
    https://www.alternet.org/books/why-soda-industry-big-tobacco-our-times

    Even this brief description demonstrates that the soda business involves many companies with a vested interest in its success. The stakeholders in the soda business include the soda companies themselves, of course, but also those that supply sugar and other raw ingredients, make syrup, produce carbon dioxide, fabricate the cans and bottles, can and bottle the products, make dispensers and vending machines, deliver ingredients, and supply and service the factories, dispensers, and vending machines. Sodas help support the restaurants, convenience stores, grocery stores, sports facilities, and movie theaters that sell drinks to customers, as well as the advertising agencies employed to market the products and the media venues in which advertisements appear. A seemingly infinite number of individuals, nonprofit organizations, educational institutions, health and environmental groups, and business associations benefit from soda company philanthropy, partnerships, and marketing. Because all of these entities depend on sodas for their livelihoods or function, they constitute an unusually wide-ranging support system for Big Soda. Indeed, one of Coca-Cola’s guiding rules is to ensure that everyone who touches its products along the way to the consumer should make money doing so. This is a business strategy guaranteed to ensure deep and lasting devotion.

    In the United States, many of the companies engaged in beverage manufacturing belong to the industry trade group, the American Beverage Association (ABA). This association’s role, among others, is to promote the value of its member companies to the U.S. economy. The soda industry, it says, “has a direct economic impact of $141.22 billion, provides more than 233,000 jobs, and helps to support hundreds of thousands more that depend, in part, on beverage sales for their livelihoods.” Moreover, says the ABA, the companies and their employees pay more than $14 billion in state taxes and nearly $23 billion in federal business and income taxes, and contribute hundreds of millions of dollars to charitable causes. Although the ABA does not say so directly, its point is that any public health campaign to reduce soda intake will cost jobs and harm the economy. You may recall that cigarette companies set the standard for use of such arguments. But in promoting the value of their industries to the economy, neither considers the economic or personal costs of the diseases their products may cause.

    #Soda #Tabac #Monopoles #Lobbyisme

  • We Need More Alternatives to Facebook - MIT Technology Review
    https://www.technologyreview.com/s/604082/we-need-more-alternatives-to-facebook

    About 10 years after TVs began to be ubiquitous in American homes, television broadcasting was a staggering financial success. As the head of the Federal Communications Commission observed in a 1961 speech to broadcast executives, the industry’s revenue, more than $1 billion a year, was rising 9 percent annually, even in a recession. The problem, the FCC chairman told the group, was the way the business was making money: not by serving the public interest above all but by airing a lot of dumb shows and “cajoling and offending” commercials. “When television is bad, nothing is worse,” he said.

    #Facebook #Monopole #Démocratie

    Facebook is fundamentally not a network of ideas. It’s a network of people. And though it has two billion active users every month, you can’t just start trading insights with all of them. As Facebook advises, your Facebook friends are generally people you already know in real life. That makes it more likely, not less, to stimulate homogeneity of thought. You can encounter strangers if you join groups that interest you, but those people’s posts are not necessarily going to get much airtime in your News Feed. The News Feed is engineered to show you things you probably will want to click on. It exists to keep you happy to be on Facebook and coming back many times a day, which by its nature means it is going to favor emotional and sensational stories.

    The first step would be to acknowledge that even with the seemingly limitless competition that already exists on the Internet, Facebook has an outsize role in our society. Sixty-eight percent of all American adults use it, according to the Pew Research Center. That compares with 28 percent for Instagram (also owned by Facebook), 26 percent for Pinterest, 25 percent for LinkedIn, and 21 percent for Twitter. And none of these other sites aspire to be as many things to as many people as Facebook does.

    Why are we finally now in what’s often called a golden age of television, with culturally influential, sophisticated shows that don’t insult our intelligence? It’s not because broadcasters stopped airing schlock. It’s because the audience is more fragmented than ever—thanks to the rise of public broadcasting and cable TV and streaming services and many other challenges to big networks. It required a flourishing of choices rather than a reliance on those huge networks to become better versions of themselves. As Zuckerberg wrote in February, “History has had many moments like today.”