• Is It Time to Break Up Google ? - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2017/04/22/opinion/sunday/is-it-time-to-break-up-google.html

    In just 10 years, the world’s five largest companies by market capitalization have all changed, save for one: Microsoft. Exxon Mobil, General Electric, Citigroup and Shell Oil are out and Apple, Alphabet (the parent company of Google), Amazon and Facebook have taken their place.

    They’re all tech companies, and each dominates its corner of the industry: Google has an 88 percent market share in search advertising, Facebook (and its subsidiaries Instagram, WhatsApp and Messenger) owns 77 percent of mobile social traffic and Amazon has a 74 percent share in the e-book market. In classic economic terms, all three are monopolies.

    While Brandeis generally opposed regulation — which, he worried, inevitably led to the corruption of the regulator — and instead advocated breaking up “bigness,” he made an exception for “natural” monopolies, like telephone, water and power companies and railroads, where it made sense to have one or a few companies in control of an industry.

    Could it be that these companies — and Google in particular — have become natural monopolies by supplying an entire market’s demand for a service, at a price lower than what would be offered by two competing firms? And if so, is it time to regulate them like public utilities?

    We are going to have to decide fairly soon whether Google, Facebook and Amazon are the kinds of natural monopolies that need to be regulated, or whether we allow the status quo to continue, pretending that unfettered monoliths don’t inflict damage on our privacy and democracy.

    It’s not just newspapers that are hurting. In 2015 two Obama economic advisers, Peter Orszag and Jason Furman, published a paper arguing that the rise in “supernormal returns on capital” at firms with limited competition is leading to a rise in economic inequality. The M.I.T. economists Scott Stern and Jorge Guzman explained that in the presence of these giant firms, “it has become increasingly advantageous to be an incumbent, and less advantageous to be a new entrant.”

    There are a few obvious regulations to start with. Monopoly is made by acquisition — Google buying AdMob and DoubleClick, Facebook buying Instagram and WhatsApp, Amazon buying, to name just a few, Audible, Twitch, Zappos and Alexa. At a minimum, these companies should not be allowed to acquire other major firms, like Spotify or Snapchat.

    The second alternative is to regulate a company like Google as a public utility, requiring it to license out patents, for a nominal fee, for its search algorithms, advertising exchanges and other key innovations.

    The third alternative is to remove the “safe harbor” clause in the 1998 Digital Millennium Copyright Act, which allows companies like Facebook and Google’s YouTube to free ride on the content produced by others. The reason there are 40,000 Islamic State videos on YouTube, many with ads that yield revenue for those who posted them, is that YouTube does not have to take responsibility for the content on its network. Facebook, Google and Twitter claim that policing their networks would be too onerous. But that’s preposterous: They already police their networks for pornography, and quite well.

    #GAFA #Monopoles #vectorialisme #régulation

  • Polyamour : la « monogamonormativité » (la norme monogame), d’où partons-nous ? – Opinion sur rue
    https://fsoulabaille.wordpress.com/2017/04/18/polyamour-la-monogamonormativite-la-norme-monogame-dou-parto

    Imaginons : « Un jour Blanche-Neige et le prince #1 invitèrent Cendrillon et le prince #2 pour dîner. Pendant le dîner, blanche neige fut très attirée par l’unE de ses convives. » On fait quoi ?

    #polyamour #monogamie #couple

  • Être polyamoureux ou polyamoureuse implique de devoir être capable de déconstruire quelques constructions toxiques de la culture monogame de notre société occidentale.

    Ce qu’il faut absolument déconstruire sous peine de se faire mal :

    polyamour : déconstruire la culture monogame toxique – Opinion sur rue
    https://fsoulabaille.wordpress.com/2017/04/15/polyamour-deconstruire-la-culture-monogame-toxique

    #polyamour #couple #monogamie #déconstruction

  • IT in der öffentlichen Verwaltung : Europas fatale Abhängigkeit von Microsoft - Tagesspiegel
    http://www.tagesspiegel.de/weltspiegel/it-in-der-oeffentlichen-verwaltung-europas-fatale-abhaengigkeit-von-microsoft/19628246-all.html


    Dans l’univers des adminsitrations on commence à se rendre compte de la dépendance du géant Microsoft. Le très conservateurs Tagesspiegel publie un article de fond qu’on n’aurait pas cru possible sur ses pages il y a quelques mois.

    Alle europäischen Staaten nutzen Software von Microsoft für ihre Verwaltungen – und geraten immer tiefer in die Abhängigkeit des US-Konzerns. Warum das technisch und politisch höchst riskant ist. von Harald Schumann und Elisa Simantke

    #monopoles #Microsoft #Europe #politique

  • Publicité (à la con) et cause des femmes - Le blog de Bernard Gensane
    http://bernard-gensane.over-blog.com/2017/03/publicite-a-la-con-et-cause-des-femmes.html

    Suite à mon blog de la pub pour le beurre de Monoprix , un correspondant me suggère de m’intéresser aux pubs du fournisseur DishesGoods et ses produits de vaisselle sexistes. On trouve ces produits, entre autre, au BHV.

    #sexisme

    • Je ne savais pas que ça se faisait encore, pis, dans un lieu comme le BHV.
      Les bras m’en tombent...
      A noter que dans ce blog on voit qu’il faut des produits vaisselles différents pour les porteurs de bite et leur autres.
      Si un homme pouvait m’expliquer comment il fait la vaisselle (a priori différemment de moi, puisque porteur de la chose) ça m’intéresse...
      #sexismeordinaire

    • Monoprix ? Je recherche des informations sur le BUG organisationnel du week end dernier.

      Je ne sait pas si beaucoup de SeenThisien(e)s font leurs courses dans ces magasin, s’ils peuvent poser la question à leurs familles, leurs relations . . .

      Le week end dernier (Samedi 18 Mars 2017) c’était « l’arrivée » de la nouvelle Carte de fidélité Monoprix. « L’arrivée » entre guillemets, bien sur.

      Monoprix désactivait son ancienne carte donnant droit à réduction, afin que ses clients demandent obligatoirement la fameuse Nouvelle Carte, mais, mais il n’y avait pas de cartes.

La plupart des magasins Monoprix de France n’ayant pas reçu le stock de nouvelles cartes.

      Ceci a donc entrainé la pagaille dans la plupart des magasins Monoprix de France, et la non-réussite (parlons corporate) de la trés trés grosse opération commerciale associée.



      A la caisse, les client(e)s qui avaient fait le plein en promotions (genre 50% de réduction immédiate sur le second article) ne pouvaient pas en bénéficier. Et ils se laissaient pas faire ! C’est ça les client(e)s de beaux quartiers. Ça bloquait partout, on a frisé l’émeute.
      Ils les voulaient leur réductions immédiates à la caisse. Ils se laissent pas faire ce gens là.

      Heureusement, il y a des employé(e)s qui savent faire leur travail !

      Les caissières demandaient aux client(e)s qui avaient la nouvelle carte, d’enregistrer les achats des clients qui ne l’avaient pas (la fameuse nouvelle carte) afin que les premiers puissent bénéficier des remises immédiates.
      Entre gens bien, il se sont rendu cet aimable service, et c’était si gentiment demandé par les caissières.
      On peut se poser des questions sur les effets à long terme des liens noués entre clients, entre caissières et clients à cette occasion. _

      Un crash national de première grandeur .
      
Les chiffres d’affaires prévus pour l’opération n’ont pas été atteints.


      Pour cette erreur de la direction de Monoprix, les salarié(e)s des magasins (qui ont sauvé en grande partie cette opération commerciale) ont été sanctionnés collectivement.

      
Les primes associées à l’opération ont sauté.
      
Faut quand même pas croire au Père Noel !


      Ceci dit, à Mardi matin, les magasins semblent avoir été approvisionnés en nouvelles cartes, 5 cartons pour Marcq en Baroeul par exemple.

      

Dans les Magasin, la visite annuelle des parisiens (les cadres du siège social qui viennent une fois pas an tout critiquer) est attendue avec impatience.
      Une préparation de post-its colorés, d’accueil est en cours. 



      Il est trés probable que cet accident fasse rire, s’esclaffer grassement les équipes de management des concurrents. 
Les ptis macrons, il leur faut pas grand chose.
Ceux ci n’en retireront aucune leçon sur la pagaille entrainée par la désorganisation qu’ils installent dans leurs entreprises respectives.
      Qu’ils n’oublient pas que l’on se fera un plaisir d’informer tout le monde.

      Source : http://richessem.eklablog.com/article-248-les-resultats-d-auchan-de-carrefour-et-de-casino-pou

      #Bug #Crask #Carte_de_réduction #Monoprix

    • Pas évident… une recherche sur les mots-clés « évidents » ne fournit que le lien que tu mentionnes. Par contre, plein de site sur l’intérêt de la nouvelle carte.

      Mon quartier était truffé de Monoprix mais depuis quelque temps, l’enseigne a fortement restreint le nombre de ses points de vente. De ce que je perçois au bénéfice de Carrefour. Du coup, mes courses du week-end n’ont pas eu lieu chez Monop’

      (sinon, peut-être un billet séparé pour pas perturber ce monstrueux #à_la_con ?)

  • Marseille : Le pari touristique contre les habitants ?-Marseille Infos Autonomes
    https://mars-infos.org/marseille-le-pari-touristique-2096

    @Ad Nauseam - Depuis quelques années, la mairie de Marseille a une obsession quasi mono-maniaque : elle compte sur le tourisme pour doper l’économie locale. Retour sur l’exemple Barcelonais, à travers ce texte tiré du journal « Sous le soleil, la Plaine » (...)

    #Marseille_Infos_Autonomes / #Mediarezo

    • Comme l’écrit La Directa, journal local indépendant, « la monoculture touristique » est une « économie perverse : plus les gens travaillent pour améliorer l’offre d’accueil, plus ils font monter les prix de leur propre quotidien ». En particulier les loyers, qui flambent, les proprios préférant louer à des touristes à la semaine qu’à un autochtone à l’année. « Un touriste en plus, un voisin de moins »

      #tourisme #mono-industrie #barcelone #marseille

  • The data that turned the world Upside Down

    http://motherboard.vice.com/read/big-data-cambridge-analytica-brexit-trump

    Psychologist Michal Kosinski developed a method to analyze people in minute detail based on their Facebook activity. Did a similar tool help propel Donald Trump to victory? Two reporters from Zurich-based Das Magazin (where an earlier version of this story appeared in December in German) went data-gathering.

    On the same day, a then little-known British company based in London sent out a press release: “We are thrilled that our revolutionary approach to data-driven communication has played such an integral part in President-elect Trump’s extraordinary win,” Alexander James Ashburner Nix was quoted as saying. Nix is British, 41 years old, and CEO of #Cambridge_Analytica

    His company wasn’t just integral to Trump’s online campaign, but to the UK’s Brexit campaign as well.

    What Kosinski did not know at the time: SCL is the parent of a group of companies. Who exactly owns SCL and its diverse branches is unclear, thanks to a convoluted corporate structure, the type seen in the UK Companies House, the Panama Papers, and the Delaware company registry. Some of the SCL offshoots have been involved in elections from Ukraine to Nigeria, helped the Nepalese monarch against the rebels, whereas others have developed methods to influence Eastern European and Afghan citizens for NATO. And, in 2013, SCL spun off a new company to participate in US elections: Cambridge Analytica.

    “Pretty much every message that Trump put out was data-driven,” Alexander Nix remembers.

    Our smartphone, Kosinski concluded, is a vast psychological questionnaire that we are constantly filling out, both consciously and unconsciously.

    Macron tenterait-il le même genre d’approche ? Qui d’autre encore ?

    #Trump #big_data #Psychometrics #psychologie #manipulation #Strategic_Communication_Laboratories

    • Pour Macron :
      http://tempsreel.nouvelobs.com/rue89/rue89-politique/20161116.RUE3756/comment-emmanuel-macron-a-fait-son-diagnostic.html

      La démarche a l’air plus proche de celle de l’équipe Obama. La boite derrière :
      https://www.liegeymullerpons.fr (Liegey Muller Pons est la première startup de stratégie électorale en Europe — WTF ?)

      Voir aussi https://seenthis.net/messages/120960 (2013)

      Je ne sais pas bien quoi penser de tout ça. Je trouve les présupposés « théoriques » de Kosinski assez « faibles » (https://fr.wikipedia.org/wiki/Mod%C3%A8le_des_Big_Five_(psychologie) ), mais ça doit être suffisant pour être opératoire — vu les volumes de données brassées : une étude de pyscho classique, c’est péniblement une centaine de sujets... là ce sont des millions...

      On dirait un mélange entre la société du spectacle et le projet CyberSyn...

    • To him, (Kosinski, ce chercheur tout à fait neutre, sans préjugé) the internet had always seemed like a gift from heaven. What he really wanted was to give something back, to share. Data can be copied, so why shouldn’t everyone benefit from it?

      « Aleksandr Kogan (qui, pour le compte d’une boîte visant à influencer les votes lors d’élection divers, SCL Compagny, a profité de l’idiotie spectaculaire de Kosinski) then moved to Singapore, married, and changed his name to Dr. Spectre. »
      Non mais, sérieux ! C’est quoi cette histoire !

      Nix finishes his lecture at the Concordia Summit by stating that traditional blanket advertising is dead. “My children will certainly never, ever understand this concept of mass communication.”

      But to what extent did psychometric methods influence the outcome of the election? When asked, Cambridge Analytica was unwilling to provide any proof of the effectiveness of its campaign. And it is quite possible that the question is impossible to answer.

      Another big winner is Cambridge Analytica. Its board member Steve Bannon, former executive chair of the right-wing online newspaper Breitbart News, has been appointed as Donald Trump’s senior counselor and chief strategist.

      The world has been turned upside down. Great Britain is leaving the EU, Donald Trump is president of the United States of America. And in Stanford, Kosinski, who wanted to warn against the danger of using psychological targeting in a political setting, is once again receiving accusatory emails. “No,” says Kosinski, quietly and shaking his head. “This is not my fault. I did not build the bomb. I only showed that it exists.”

      Quel grand esprit !

      Cette histoire me ramène à un docu de David Curtis, de la BBC qui rappelait l’usage intensif d’une méthode de classification de psychologie cognitive lors de l’élection de Reagan. Il s’agit du quatrième épisode de la série « The century of the Self » (autour de l’influence de Freud sur Bernays et, plus généralement sur l’usage de la psychologie par les politiques dans la seconde moitié du XXè s.), intitulé « Eight People Sipping Wine in Kettering »
      http://www.dailymotion.com/video/x17b3nc_the-century-of-the-self-eight-people-sipping-wine-in-kettering-

      (je précise que l’étrange David Curtis se définit comme un libertarien)

    • Un commentaire de la chercheuse qui a collaboré avec Kosinski à l’élaboration de la méthode :

      The need to control psychological targeting - Das Magazin
      https://www.dasmagazin.ch/2016/12/22/need-control-psychological-targeting

      Texte intégral de l’original. La version anglaise est complémentée par un paragraphe écrit par Cambridge Analytica qui dément toute manipulation des électeurs démocrates. A mourir de rire.

      Ich habe nur gezeigt, dass es die Bombe gibt - Das Magazin
      https://www.dasmagazin.ch/2016/12/03/ich-habe-nur-gezeigt-dass-es-die-bombe-gibt

      Von Hannes Grassegger und Mikael Krogerus

      Das Magazin N°48 – 3. Dezember 2016

      Am 9. November gegen 8.30 Uhr erwacht Michal Kosinski in Zürich im Hotel Sunnehus. Der 34-jährige Forscher ist für einen Vortrag am Risikocenter der ETH angereist, zu einer Tagung über die Gefahren von Big Data und des sogenannten digitalen Umsturzes. Solche Vorträge hält Kosinski ständig, überall auf der Welt. Er ist ein führender Experte für Psychometrik, einen datengetriebenen Nebenzweig der Psychologie. Als er an diesem Morgen den Fernseher einschaltet, sieht er, dass die Bombe geplatzt ist: Entgegen den Hochrechnungen aller führenden Statistiker ist Donald J. Trump gewählt worden.

      Lange betrachtet Kosinski Trumps Jubelfeier und die Wahlergebnisse der einzelnen Bundesstaaten. Er ahnt, dass das Ergebnis etwas mit seiner Forschung zu tun haben könnte. Dann atmet er tief durch und schaltet den Fernseher aus.

      Am gleichen Tag versendet eine bis dahin kaum bekannte britische Firma mit Sitz in London eine Pressemitteilung: «Wir sind begeistert, dass unser revolutionärer Ansatz der datengetriebenen Kommunikation einen derart grundlegenden Beitrag zum Sieg für Donald Trump leistet», wird ein Alexander James Ashburner Nix zitiert. Nix ist Brite, 41 Jahre alt und CEO von Cambridge Analytica. Er tritt stets im Massanzug und mit Designerbrille auf, die leicht gewellten blonden Haare nach hinten gekämmt.

      Der nachdenkliche Kosinski, der gestriegelte Nix, der breit grinsende Trump – einer hat den digitalen Umsturz ermöglicht, einer hat ihn vollführt, einer davon profitiert.

      Wie gefährlich ist Big Data?

      Jeder, der nicht die letzten fünf Jahre auf dem Mond gelebt hat, kennt den Begriff «Big Data». Big Data bedeutet auch, dass alles, was wir treiben, ob im Netz oder ausserhalb, digitale Spuren hinterlässt. Jeder Einkauf mit der Karte, jede Google-Anfrage, jede Bewegung mit dem Handy in der Tasche, jeder Like wird gespeichert. Besonders jeder Like. Lange war nicht ganz klar, wozu diese Daten gut sein sollen – ausser dass in unserem Facebook-Feed Blutdrucksenker beworben werden, weil wir grad «Blutdruck senken» gegoogelt haben. Unklar war auch, ob Big Data eine grosse Gefahr oder ein grosser Gewinn für die Menschheit ist. Seit dem 9. November kennen wir die Antwort. Denn hinter Trumps Onlinewahlkampf und auch hinter der Brexit-Kampagne steckt ein und dieselbe Big-Data-Firma: Cambridge Analytica mit ihrem CEO Alexander Nix. Wer den Ausgang der Wahl verstehen will – und was auf Europa in den nächsten Monaten zukommen könnte –, muss mit einem merkwürdigen Vorfall an der britischen Universität Cambridge im Jahr 2014 beginnen. Und zwar an Kosinskis Department für Psychometrik.

      Psychometrie, manchmal auch Psychografie genannt, ist der wissenschaftliche Versuch, die Persönlichkeit eines Menschen zu vermessen. In der modernen Psychologie ist dafür die sogenannte Ocean-Methode zum Standard geworden. Zwei Psychologen war in den 1980ern der Nachweis gelungen, dass jeder Charakterzug eines Menschen sich anhand von fünf Persönlichkeitsdimensionen messen lässt, den Big Five: Offenheit (Wie aufgeschlossen sind Sie gegenüber Neuem?), Gewissenhaftigkeit (Wie perfektionistisch sind Sie?), Extraversion (Wie gesellig sind Sie?), Verträglichkeit (Wie rücksichtsvoll und kooperativ sind Sie?) und Neurotizismus (Sind Sie leicht verletzlich?). Anhand dieser Dimensionen kann man relativ genau sagen, mit was für einem Menschen wir es zu tun haben, also welche Bedürfnisse und Ängste er hat, und aber auch, wie er sich tendenziell verhalten wird. Das Problem aber war lange Zeit die Datenbeschaffung, denn zur Bestimmung musste man einen komplizierten, sehr persönlichen Fragebogen ausfüllen. Dann kam das Internet. Und Facebook. Und Kosinski.

      Für den Warschauer Studenten Michal Kosinski begann ein neues Leben, als er 2008 an der ehrwürdigen Cambridge University in England aufgenommen wurde: am Zentrum für Psychometrie, im Cavendish Laboratory, dem ersten Psychometrie-Labor überhaupt. Mit einem Studienkollegen stellte Kosinski eine kleine App ins damals noch überschaubare Facebook: Auf MyPersonality, so hiess die Applikation, konnte man eine Handvoll psychologischer Fragen aus dem Ocean-Fragebogen ausfüllen («Lassen Sie sich bei Stress leicht aus der Ruhe bringen?» – «Neigen Sie dazu, andere zu kritisieren?»). Als Auswertung erhielt man sein «Persönlichkeitsprofil» – eigene Ocean-Werte –, und die Forscher bekamen die wertvollen persönlichen Daten. Statt, wie erwartet, ein paar Dutzend Studienfreunde hatten schnell Hunderte, Tausende, bald Millionen ihre innersten Überzeugungen verraten. Plötzlich verfügten die beiden Doktoranden über den grössten jemals erhobenen psychologischen Datensatz.

      Das Verfahren, das Kosinski mit seinen Kollegen über die nächsten Jahre entwickelt, ist eigentlich recht einfach. Zuerst legt man Testpersonen einen Fragebogen vor. Das ist das Onlinequiz. Aus ihren Antworten kalkulieren die Psychologen die persönlichen Ocean-Werte der Befragten. Damit gleicht Kosinskis Team dann alle möglichen anderen Onlinedaten der Testpersonen ab: was sie auf Facebook gelikt, geshared oder gepostet haben, welches Geschlecht, Alter, welchen Wohnort sie angegeben haben. So bekommen die Forscher Zusammenhänge. Aus einfachen Onlineaktionen lassen sich verblüffend zuverlässige Schlüsse ziehen. Zum Beispiel sind Männer, die die Kosmetikmarke MAC liken, mit hoher Wahrscheinlichkeit schwul. Einer der besten Indikatoren für Heterosexualität ist das Liken von Wu-Tang Clan, einer New Yorker Hip-Hop-Gruppe. Lady-Gaga-Follower wiederum sind mit sehr hoher Wahrscheinlichkeit extrovertiert. Wer Philosophie likt, ist eher introvertiert.

      Kosinski und sein Team verfeinern die Modelle unablässig. 2012 erbringt Kosinski den Nachweis, dass man aus durchschnittlich 68 Facebook-Likes eines Users vorhersagen kann, welche Hautfarbe er hat (95-prozentige Treffsicherheit), ob er homosexuell ist (88-prozentige Wahrscheinlichkeit), ob Demokrat oder Republikaner (85 Prozent). Aber es geht noch weiter: Intelligenz, Religionszugehörigkeit, Alkohol-, Zigaretten- und Drogenkonsum lassen sich berechnen. Sogar, ob die Eltern einer Person bis zu deren 21. Lebensjahr zusammengeblieben sind oder nicht, lässt sich anhand der Daten ablesen. Wie gut ein Modell ist, zeigt sich daran, wie gut es vorhersagen kann, wie eine Testperson bestimmte Fragen beantworten wird. Kosinski geht wie im Rausch immer weiter: Bald kann sein Modell anhand von zehn Facebooks-Likes eine Person besser einschätzen als ein durchschnittlicher Arbeitskollege. 70 Likes reichen, um die Menschenkenntnis eines Freundes zu überbieten, 150 um die der Eltern, mit 300 Likes kann die Maschine das Verhalten einer Person eindeutiger vorhersagen als deren Partner. Und mit noch mehr Likes lässt sich sogar übertreffen, was Menschen von sich selber zu wissen glauben. Am Tag, als Kosinski diese Erkenntnisse publiziert, erhält er zwei Anrufe. Eine Klageandrohung und ein Stellenangebot. Beide von Facebook.

      Nur für Freunde sichtbar

      Facebook hat inzwischen die Unterscheidung zwischen öffentlichem und privatem Posten eingeführt. Im «privaten» Modus können nur die eigenen Freunde sehen, was man likt. Aber das bleibt kein Hindernis für Datensammler: Während Kosinski stets das Einverständnis der Facebook-User erfragt, verlangen viele Onlinequiz heute den Zugang zu privaten Daten als Vorbedingung für Persönlichkeitstests. (Wer keine grosse Sorge um die eigenen Daten hat und sich selbst anhand seiner Likes auf Facebook einschätzen lassen will, kann das auf Kosinskis Seite applymagicsauce.com machen und anschliessend seine Ergebnisse mit denen eines «klassischen» Ocean-Fragebogens vergleichen: discovermyprofile.com/personality.html.)

      Aber es geht nicht nur um die Likes auf Facebook: Kosinski und sein Team können inzwischen Menschen allein anhand des Porträtfotos den Ocean-Kriterien zuordnen. Oder anhand der Anzahl unserer Social-Media-Kontakte (ein guter Indikator für Extraversion). Aber wir verraten auch etwas über uns, wenn wir offline sind. Der Bewegungssensor zeigt zum Beispiel, wie schnell wir das Telefon bewegen oder wie weit wir reisen (korreliert mit emotionaler Instabilität). Das Smartphone, stellt Kosinski fest, ist ein gewaltiger psychologischer Fragebogen, den wir konstant bewusst und unbewusst ausfüllen. Vor allem aber, und das ist wichtig zu verstehen, funktioniert es auch umgekehrt: Man kann nicht nur aus Daten psychologische Profile erstellen, man kann auch umgekehrt nach bestimmten Profilen suchen – etwa: alle besorgten Familienväter, alle wütenden Introvertierten. Oder auch: alle unentschlossenen Demokraten. Was Kosinski genau genommen erfunden hat, ist eine Menschensuchmaschine.

      Immer deutlicher erkennt Kosinski das Potenzial – aber auch die Gefahr seiner Arbeit.

      Das Netz erschien ihm immer wie ein Geschenk des Himmels. Er will ja eigentlich zurückgeben, teilen, sharen. Daten sind kopierbar, sollen doch alle etwas davon haben. Es ist der Geist einer ganzen Generation, der Beginn eines neuen Zeitalters ohne die Grenzen der physischen Welt. Aber was passiert, fragt sich Kosinski, wenn jemand seine Menschensuchmaschine missbraucht, um Menschen zu manipulieren? Er beginnt, alle seine wissenschaftlichen Arbeiten mit Warnungen zu versehen. Mit seinen Methoden könnten «das Wohlergehen, die Freiheit oder sogar das Leben von Menschen bedroht» werden. Aber niemand scheint zu verstehen, was er meint.

      In dieser Zeit, Anfang 2014, tritt ein junger Assistenzprofessor namens Aleksandr Kogan an Kosinski heran. Er habe eine Anfrage eines Unternehmen, das sich für Kosinskis Methode interessiere. Die Facebook-Profile von zehn Millionen US-Nutzern sollen psychometrisch vermessen werden. Zu welchem Zweck, das könne er nicht sagen, es gebe strenge Geheimhaltungsauflagen. Kosinski will erst zusagen, es geht um sehr viel Geld für sein Institut, zögert dann aber. Schliesslich rückt Kogan mit dem Namen der Firma heraus: SCL – Strategic Communications Laboratories. Kosinski googelt die Firma: «Wir sind eine weltweit agierende Wahl-Management-Agentur», liest er auf der Unternehmenswebsite. SCL bieten Marketing auf Basis eines psycho-logischen Modells. Schwerpunkt: Wahlbeeinflussung. Wahlbeeinflussung? Verstört klickt sich Kosinski durch die Seiten. Was ist das für eine Firma? Und was haben diese Leute in den USA vor?

      Was Kosinski zu diesem Zeitpunkt nicht weiss: Hinter SCL verbirgt sich ein kompliziertes Firmenkonstrukt mit Ablegern in Steuerparadiesen – wie die Panama Papers und Wikileaks-Enthüllungen zeigen. Manche haben bei Umstürzen in Entwicklungsländern mitgewirkt, andere entwickelten für die Nato Methoden zur psychologischen Manipulation der Bevölkerung in Afghanistan. Und mittlerweile sind SCL auch die Mutterfirma von Cambridge Analytica, jener ominösen Big-Data-Bude, die für Trump und Brexit den Onlinewahlkampf organisierte.

      Kosinski weiss davon nichts, aber er ahnt Ungutes. «Die Sache begann zu stinken», erinnert er sich. Bei seinen Nachforschungen entdeckt er, dass Aleksandr Kogan heimlich eine Firma registriert hat, die mit SCL Geschäfte macht. Aus einem Dokument, das dem «Magazin» vorliegt, geht hervor, dass SCL Kosinskis Methode durch Kogan kennenlernte. Plötzlich dämmert Kosinski, dass Kogan sein Ocean-Modell kopiert oder nachgebaut haben könnte, um es der Wahlbeeinflussungsfirma zu verkaufen. Sofort bricht er den Kontakt zu ihm ab und informiert den Institutsleiter. Innerhalb der Universität entfacht sich ein komplizierter Konflikt. Das Institut sorgt sich um seinen Ruf. Aleksandr Kogan zieht erst einmal nach Singapur, heiratet und nennt sich fortan Dr. Spectre. Michal Kosinski wechselt an die Stanford University in den USA.

      Ein Jahr lang ist es ziemlich ruhig, dann, im November 2015, verkündet die radikalere der beiden Brexit-Kampagnen, «leave.eu», getragen von Nigel Farage, sie habe eine Big-Data-Firma beauftragt, ihren Wahlkampf online zu unterstützen: Cambridge Analytica. Kernkompetenz der Firma: neuartiges Politmarketing, sogenanntes Mikrotargeting – auf Basis des psychologischen Ocean-Modells. 

      Kosinski bekommt Mails, was er damit zu tun habe – bei den Stichworten Cambridge, Ocean und Analytics denken viele zuerst an ihn. Zum ersten Mal hört er von der Firma. Entsetzt schaut er auf die Website. Sein Albtraum ist wahr geworden: Seine Methodik wird im grossen Stil für politische Zwecke eingesetzt.

      Nach dem Brexit im Juli prasseln Beschimpfungen auf ihn ein: Schau nur, was du getan hast, schreiben Freunde und Bekannte. Überall muss Kosinski erklären, dass er mit dieser Firma nichts zu tun hat.

      Erst Brexit, dann Trump

      Zehn Monate später. Es ist der 19. September 2016, die US-Wahl rückt näher. Gitarrenriffs erfüllen den dunkelblauen Saal des New Yorker Grand Hyatt Hotels, Creedence Clearwater Revival: «Bad Moon Rising». Der Concordia Summit ist eine Art Weltwirtschaftsforum in Klein. Entscheidungsträger aus aller Welt sind eingeladen, unter den Gästen befindet sich auch Bundesrat Schneider-Ammann. «Bitte heissen Sie Alexander Nix, Chief Executive Officer von Cambridge Analytica, willkommen», verkündet eine sanfte Frauenstimme aus dem Off. Ein schlanker Mann im dunklen Anzug betritt die Bühnenmitte. Es herrscht gebannte Stille. Viele hier wissen: Das ist Trumps neuer Digital-Mann. «Bald werden Sie mich Mr. Brexit nennen», hatte Trump einige Wochen zuvor etwas kryptisch getwittert. Politikbeobachter hatten zwar auf die inhaltliche Ähnlichkeit zwischen Trumps Agenda und jener des rechten Brexit-Lagers verwiesen. Die wenigsten aber hatten den Zusammenhang mit Trumps kürzlichem Engagement einer weithin unbekannten Marketingfirma bemerkt: Cambridge Analytica.

      Trumps Digitalkampagne hatte davor mehr oder minder aus einer Person bestanden: Brad Parscale, einem Marketingunternehmer und gescheiterten Start-up-Gründer, der Trump für 1500 Dollar eine rudimentäre Website aufgebaut hatte. Der 70-jährige Trump ist kein Digitaltyp, auf seinem Arbeitstisch steht nicht einmal ein Computer. So etwas wie eine E-Mail von Trump gibt es nicht, hat seine persönliche Assistentin einmal verraten. Sie selber habe ihn zum Smartphone überredet – von dem aus er seither unkontrolliert twittert.

      Hillary Clinton hingegen verliess sich auf das Erbe des ersten Social-Media-Präsidenten, Barack Obama. Sie hatte die Adresslisten der Demokratischen Partei, sammelte Millionen über das Netz, bekam Unterstützung von Google und Dreamworks. Als im Juni 2016 bekannt wurde, dass Trump Cambridge Analytica angeheuert hatte, rümpfte man in Washington die Nase. Ausländische Gecken in Massanzügen, die Land und Leute nicht verstehen? Seriously?

      «Es ist mein Privileg, vor Ihnen, verehrte Zuhörer, über die Macht von Big Data und der Psychografie im Wahlkampf zu sprechen.» Hinter Alexander Nix erscheint das Logo von Cambridge Analytica – ein Gehirn, zusammengesetzt aus ein paar Netzwerkknoten, wie eine Landkarte. «Vor ein paar Monaten war Cruz noch einer der weniger beliebten Kandidaten», sagt der blonde Mann mit diesem britischen Zungenschlag, der Amerikanern dasselbe Gefühl einjagt wie vielen Schweizern Hochdeutsch, «nur 40 Prozent der Wähler kannten seinen Namen.» Alle im Saal haben den Blitzaufstieg des konservativen Senators Cruz mitbekommen. Es war einer der seltsamsten Momente des Wahlkampfes. Der letzte grosse innerparteiliche Gegner Trumps, der aus dem Nichts gekommen war. «Wie also hat er das geschafft?», fährt Nix fort. Ende 2014 war Cambridge Analytica in den US-Wahlkampf eingestiegen, zunächst als Berater des Republikaners Ted Cruz, finanziert vom verschwiegenen US-Softwaremilliardär Robert Mercer. Bisher, so Nix, seien Wahlkampagnen nach demografischen Konzepten geführt worden, «eine lächerliche Idee, wenn Sie drüber nachdenken: Alle Frauen erhalten die gleiche Nachricht, bloss weil sie das gleiche Geschlecht haben – oder alle Afroamerikaner, wegen ihrer Rasse?» So dilettantisch arbeitet das Kampagnenteam von Hillary Clinton, das braucht Nix hier gar nicht zu erwähnen, es unterteilt die Bevölkerung in vermeintlich homogene Gruppen – genauso wie all die Meinungsforschungsinstitute es taten, die Clinton bis zuletzt als Gewinnerin sahen.

      Stattdessen klickt Nix weiter zur nächsten Folie: fünf verschiedene Gesichter, jedes Gesicht entspricht einem Persönlichkeitsprofil. Es ist das Ocean-Modell. «Wir bei Cambridge Analytica», sagt Nix, «haben ein Modell entwickelt, das die Persönlichkeit jedes Erwachsenen in den USA berechnen kann.» Jetzt ist es absolut still im Saal. Der Erfolg des Marketings von Cambridge Analytica beruhe auf der Kombination dreier Elemente: psychologische Verhaltensanalyse nach dem Ocean-Modell, Big-Data-Auswertung und Ad-Targeting. Ad-Targeting, das ist personalisierte Werbung, also Werbung, die sich möglichst genau an den Charakter eines einzelnen Konsumenten anpasst.

      Nix erklärt freimütig, wie seine Firma das macht (der Vortrag ist auf Youtube frei einsehbar). Aus allen möglichen Quellen kauft Cambridge Analytica persönliche Daten: Grundbucheinträge, Bonuskarten, Wählerverzeichnisse, Clubmitgliedschaften, Zeitschriftenabonnements, medizinische Daten. Nix zeigt die Logos global tätiger Datenhändler wie Acxiom und Experian – in den USA sind quasi alle persönlichen Daten käuflich zu erwerben. Wenn man wissen will, wo zum Beispiel jüdische Frauen wohnen, kann man diese Informationen einfach kaufen. Inklusive Telefonnummern. Nun kreuzt Cambridge Analytica diese Zahlenpakete mit Wählerlisten der Republikanischen Partei und Onlinedaten wie Facebook-Likes – dann errechnet man das Ocean-Persönlichkeitsprofil: Aus digitalen Fussabdrücken werden plötzlich reale Menschen mit Ängsten, Bedürfnissen, Interessen – und mit einer Wohnadresse.

      Das Vorgehen ist identisch mit den Modellen, die Michal Kosinski entwickelt hatte. Auch Cambridge Analytica verwendet IQ-Quiz und andere kleine Ocean-Test-Apps, um an die aussagekräftigen Facebook-Likes von Usern zu gelangen. Und Cambridge Analytica macht genau das, wovor Kosinski gewarnt hatte: «Wir haben Psychogramme von allen erwachsenen US Bürgern – 220 Millionen Menschen», Nix öffnet den Screenshot, «so sehen unsere Kontrollzentren aus. Lassen Sie mich zeigen, was wir damit tun.» Ein digitales Cockpit erscheint. Links Diagramme, rechts eine Karte von Iowa, wo Cruz überraschend viele Stimmen im Vorwahlkampf gesammelt hatte. Darauf Hunderttausende kleiner Punkte, rot und blau. Nix grenzt die Kriterien ein: Republikaner – die blauen Punkte verschwinden; «noch nicht überzeugt» – wieder verschwinden Punkte; «männlich» und so weiter. Am Schluss erscheint ein einzelner Name, darunter Alter, Adresse, Interessen, politische Neigung. Wie bearbeitet Cambridge Analytica nun eine solche Person mit politischen Botschaften?

      In einer anderen Präsentation zeigt Nix am Beispiel des Waffengesetzes zwei Versionen, wie man psychografisch durchleuchtete Wähler ansprechen kann: «Für einen ängstlichen Menschen mit hohen Neurotizismus-Werten verkaufen wir die Waffe als Versicherung. Sehen Sie links das Bild dazu: die Hand eines Einbrechers, die eine Scheibe einschlägt.» Die rechte Seite zeigt einen Mann und ein Kind im Sonnenuntergang, beide mit Flinten in einem Feld, offensichtlich bei der Entenjagd: «Das ist für konservative Typen mit hoher Extraversion.»

      Wie man Clinton-Wähler von der Urne fernhält

      Trumps auffällige Widersprüche, seine oft kritisierte Haltungslosigkeit und die daraus resultierende ungeheure Menge an unterschiedlichen Botschaften entpuppen sich plötzlich als sein grosser Vorteil: Jedem Wähler seine Botschaft. «Trump agiert wie ein perfekt opportunistischer Algorithmus, der sich nur nach Publikumsreaktionen richtet», notiert bereits im August die Mathematikerin Cathy O’Neil. Am Tag der dritten Präsidentschaftsdebatte zwischen Trump und Clinton versendet Trumps Team 175 000 verschiedene Variationen seiner Argumente, vor allem via Facebook. Die Botschaften unterscheiden sich meist nur in mikroskopischen Details, um den Empfängern psychologisch optimal zu entsprechen: verschiedene Titel, Farben, Untertitel, mit Foto oder mit Video. Die Feinkörnigkeit der Anpassung geht hinunter bis zu Kleinstgruppen, erklärt Nix im Gespräch mit «Das Magazin». «Wir können Dörfer oder Häuserblocks gezielt erreichen. Sogar Einzelpersonen.» In Miamis Stadtteil Little Haiti versorgte Cambridge Analytica Einwohner mit Nachrichten über das Versagen der Clinton-Stiftung nach dem Erdbeben in Haiti – um sie davon abzuhalten, Clinton zu wählen. Das ist eines der Ziele: potenzielle Clinton-Wähler – hierzu gehören zweifelnde Linke, Afroamerikaner, junge Frauen – von der Urne fernzuhalten, ihre Wahl zu «unterdrücken», wie ein Trump-Mitarbeiter erzählt. In sogenannten dark posts, das sind gekaufte Facebook-Inserate in der Timeline, die nur User mit passendem Profil sehen können, werden zum Beispiel Afroamerikanern Videos zugespielt, in denen Hillary Clinton schwarze Männer als Raubtiere bezeichnet.

      «Meine Kinder», beendet Nix seinen Vortrag am Concordia Summit, «werden sich so etwas wie ein Werbeplakat mit der gleichen Nachricht für alle, ja das ganze Konzept eines Massenmediums, nicht mehr erklären können. Ich bedanke mich für Ihre Aufmerksamkeit und kann Ihnen sagen, dass wir mittlerweile für einen der beiden verbliebenen Kandidaten arbeiten.» Dann verlässt er die Bühne.

      Wie gezielt die amerikanische Bevölkerung bereits in diesem Moment von Trumps digitalen Truppen massiert wird, ist nicht erkennbar – weil sie selten breit im Mainstream-TV attackieren, sondern meist personalisiert auf Social Media oder im Digitalfernsehen. Und während sich das Clinton-Team auf Basis demografischer Hochrechnungen in Sicherheit wiegt, entsteht in San Antonio im Sitz der Trump-Digitalkampagne ein «zweites Hauptquartier», wie Bloomberg-Journalist Sasha Issenberg nach einem Besuch überrascht notiert. Das Cambridge-Analytica-Team, angeblich nur ein Dutzend Leute, hatte im Juli von Trump etwa 100 000 Dollar erhalten, im August bereits 250 000 Dollar, fünf Millionen im September. Insgesamt, so sagt Nix, habe man etwa 15 Millionen Dollar eingenommen.

      Und die Massnahmen der Firma sind radikal: Ab Juli 2016 wird für Trump-Wahlhelfer eine App bereitgestellt, mit der sie erkennen können, welche politische Einstellung und welchen Persönlichkeitstyp die Bewohner eines Hauses haben. Wenn Trumps Leute an der Tür klingeln, dann nur bei jenen, die die App als empfänglich für seine Botschaften einstuft. Die Wahlhelfer haben auf den Persönlichkeitstyp des Bewohners angepasste Gesprächsleitfaden bereit. Die Reaktion wiederum geben die Wahlhelfer in die App ein – und die neuen Daten fliessen zurück in den Kontrollraum von Cambridge Analytica.

      Die Firma unterteilt die US-Bevölkerung in 32 Persönlichkeitstypen, man konzentriert sich nur auf 17 Staaten. Und wie Kosinski festgestellt hatte, dass Männer, die MAC Cosmetic liken, sehr wahrscheinlich schwul sind, fand Cambridge Analytica heraus, dass eine Vorliebe für US-gefertigte Autos das beste Anzeichen für mögliche Trump-Wähler ist. Unter anderem solche Erkenntnisse zeigen nun Trump, welche Botschaften ziehen und wo genau am besten. Die Entscheidung, dass er sich in den letzten Wochen auf Michigan und Wisconsin konzentriert, geschieht auf Basis einer Datenauswertung. Der Kandidat wird zum Umsetzungsinstrument eines Modells.

      Was macht Cambridge Analytica in Europa?

      Aber wie gross war der Einfluss der psychometrischen Methoden auf den Ausgang der Wahl? Cambridge Analytica will auf Anfrage keine Belege für die Wirksamkeit der Kampagne liefern. Und es ist gut möglich, dass die Frage nicht zu beantworten ist. Und doch gibt es Anhaltspunkte: Da ist die Tatsache, dass Ted Cruz dank der Hilfe von Cambridge Analytica aus dem Nichts zum schärfsten Konkurrenten Trumps in den Primaries aufstieg. Da ist die Zunahme der ländlichen Wählerschaft. Da ist der Rückgang der Stimmenabgabe durch Afroamerikaner. Auch der Umstand, dass Trump so wenig Geld ausgab, könnte sich mit der Effektivität persönlichkeitsbasierter Werbung erklären. Und auch, dass er drei Viertel seines Marketingbudgets in den Digitalbereich steckte. Facebook erwies sich als die ultimative Waffe und der beste Wahlhelfer, wie ein Trump-Mitarbeiter twitterte. Das dürfte beispielsweise in Deutschland der AfD gefallen, die mehr Facebook-Freunde hat als CDU und SPD zusammen.

      Es ist also keineswegs so, wie oft behauptet wird, dass die Statistiker diese Wahl verloren haben, weil sie mit ihren Polls so danebenlagen. Das Gegenteil ist richtig: Die Statistiker haben die Wahl gewonnen. Aber nur jene mit der neuen Methode. Es ist ein Treppenwitz der Geschichte, dass Trump oft über die Wissenschaft schimpfte, aber wohl dank ihr die Wahl gewonnen hat.

      Ein anderer grosser Gewinner heisst Cambridge Analytica. Ihr Vorstandsmitglied Steve Bannon, Herausgeber der ultrarechten Onlinezeitung «Breitbart News», ist gerade zu Donald Trumps Chefstrategen ernannt worden. Marion Maréchal-Le Pen, aufstrebende Front-National-Aktivistin und Nichte der Präsidentschaftskandidatin*, twitterte bereits, dass sie seine Einladung zur Zusammenarbeit annehme, und auf einem internen Firmenvideo steht über dem Mitschnitt einer Besprechung «Italy». Alexander Nix bestätigt, dass er auf Kundenakquise sei, weltweit. Es gebe Anfragen aus der Schweiz und Deutschland.

      All das hat Kosinski von seinem Büro in Stanford aus beobachtet. Nach der US-Wahl steht die Universität kopf. Kosinski antwortet auf die Entwicklungen mit der schärfsten Waffe, die einem Forscher zur Verfügung steht: mit einer wissenschaftlichen Analyse. Zusammen mit seiner Forscherkollegin Sandra Matz hat er eine Reihe von Tests durchgeführt, die bald veröffentlicht werden. Erste Ergebnisse, die dem «Magazin» vorliegen, sind beunruhigend: Psychologisches Targeting, wie Cambridge Analytica es verwendete, steigert die Clickraten von Facebook-Anzeigen um über 60Prozent. Die sogenannte Conversion-Rate, also wie stark Leute – nachdem sie die persönlich zugeschnittene Werbung gesehen haben – auch danach handeln, also einen Kauf tätigen oder eben wählen gehen, steigerte sich um unfassbare 1400 Prozent**.

      Die Welt hat sich gedreht. Die Briten verlassen die EU, in Amerika regiert Donald Trump. Begonnen hat alles mit einem Mann, der eigentlich vor der Gefahr warnen wollte. Bei dem jetzt wieder diese Mails eintreffen, die ihn anklagen. «Nein», sagt Kosinski leise und schüttelt den Kopf, «das hier ist nicht meine Schuld. Ich habe die Bombe nicht gebaut. Ich habe nur gezeigt, dass es sie gibt.» 

      Mitarbeit: Paul-Olivier Dehaye; www.personaldata.io
      Die Fotografin Lauren Bamford lebt in Melbourne und Sydney

      *Am Samstag den 3. Dezember wurde nach einem Leserhinweis diese Stelle verdeutlicht, damit es nicht zu einer Verwechslung mit Marine Le Pen kommt.

      **Die genannte Studie bezieht sich auf eine Vergleichsreihe: Ein Konsum-Produkt wurde online beworben. Verglichen wurde die Reaktion auf zwei unterschiedliche Ansprachen: Eine genau auf den Charakter des Konsumenten angepasste Werbung mit einer dem Charakter widersprechenden Werbung. Die Steigerung der Conversionrate liegt bei genau angepasster Werbung bei 1’400 Prozent gegenüber dem Charakter widersprechender Werbung.

      #surveillance #monopoles #1984

    • Même si oui, il y a sûrement (forcément) eu des manipulations (et pas que du côté républicains, probablement), pourquoi est-ce qu’on s’échinerait à trouver une explication « technique » de ce genre alors que dès les résultats on a vu que la quantité de votes républicains était sensiblement similaire aux précédentes élections ?

      Après, les manipulations peuvent aussi avoir fait baisser les votes démocrates sans avoir fait augmenter les votes républicains… mais bon… l’incroyable impopularité d’Hillary a quand même dû pas mal jouer. Et il n’empêche qu’au final il n’y a pas spécialement plus de votes républicains qu’avant.

    • @rastapopoulos On pourrait prèsque appeler anecdotique le côté manipulation.

      Je trouve beaucoup plus intéressante la déscription de du changement de paradigme en ce qui concerne les voies de communication et la révélation des méthodes big data qui d’habitude restent opaques et incompréhensbibles pour le commun des mortels.

      Si je comprends bien l’article les fausses estimations du résultat des élections par les grandes agences sont duês en partie à la négligeance complète des voies et méthodes de communication choisies par l’équipe Trump. On abandonne la réflexion sur un type aux humeurs et opinions aléatoires pour découvrir un pro de la com qui est complètement data driven .

    • cette histoire est fortement contestée

      The Truth About The Trump Data Team That People Are Freaking Out About - BuzzFeed News
      https://www.buzzfeed.com/kendalltaggart/the-truth-about-the-trump-data-team-that-people-are-freaking

      interviews with 13 former employees, campaign staffers, and executives at other Republican consulting firms who have seen Cambridge Analytica’s work suggest that its psychological approach was not actually used by the Trump campaign and, furthermore, the company has never provided evidence that it even works. Rather than a sinister breakthrough in political technology, the Cambridge Analytica story appears to be part of the traditional contest among consultants on a winning political campaign to get their share of credit — and win future clients.

    • #merci @fil #snake_oil

      ... pourtant c’est inquiétant ..

      A Data Team Tied To Trump’s Campaign Has A Pretty Unusual Past - BuzzFeed News
      https://www.buzzfeed.com/kendalltaggart/company-tied-to-trump-campaign-once-pushed-voter-suppression

      Among SCL Group’s other projects:

      It worked to dissuade some Nigerians from voting during the 2007 election by organizing “anti-poll rallies,” according to SCL Group’s website.

      Oakes, the CEO, was hired as an image consultant for the former president of Indonesia as he faced accusations of financial misconduct. In defending President Abdurrahman Wahid, Oakes was accused of covertly using government funds to stage a conference for journalists — ostensibly about journalistic independence but participants were unaware of the government’s involvement. Oakes told the Wall Street Journal at the time that he didn’t do anything unethical.

      The prime minister of St. Vincent and the Grenadines accused SCL Group of funneling foreign money into his opponents’ campaigns. The prime minister said the goal of this effort was to get laws passed allowing investors to buy citizenship. The leader of the opposition party denied receiving foreign funds from SCL Group, according to a local media report, but said that it did receive other forms of assistance from the company.

  • Quand le maïs pousse le grand hamster d’Alsace à l’infanticide
    http://www.lemonde.fr/biodiversite/article/2017/01/25/quand-le-mais-pousse-le-grand-hamster-d-alsace-a-l-infanticide_5068957_16526

    Chez le grand hamster, le maïs est source de drames familiaux. La surconsommation de la céréale pousse en effet ces paisibles rongeurs à commettre l’irréparable. Des femelles de cet emblématique mammifère d’Alsace, soumises à un régime essentiellement maïsicole, ont mangé 95 % de leur progéniture, sous les yeux médusés de chercheurs strasbourgeois. Des infanticides qui freinent la reproduction d’un animal en voie d’extinction, déjà menacé par la prédation des renards, la fragmentation de l’habitat sous l’effet d’une urbanisation et d’aménagements routiers croissants ou le changement climatique. Ces conclusions étonnantes ont été publiées dans la dernière édition de la revue anglaise Proceedings of the Royal Society B.

    Ces scientifiques, qui appellent à diversifier les cultures agricoles dans le nord-est de la France, font partie du projet Life Alister (pour « Alsace Life Hamster »), un programme de cinq ans et de 3,3 millions d’euros financé par la Commission européenne et le ministère de l’environnement. Il vise à comprendre les causes de la disparition du rongeur, protégé depuis 1992 en Europe et 1993 en France, et les solutions pour y remédier.

    #paywall

    • résumé : les #singes font moins de bruit que les #humains durant le coït, et deux chercheurs anglais se sont demandés pourquoi. Dans cette étude de 2011, ils ont d’abord déterminé que les bruits fait par la femme ne coïncidaient pas avec son orgasme à elle, mais plutôt avec celui de son partenaire masculin. Ils en ont déduit que c’était une conséquence de l’évolution : alors que les singes multiplient les partenaires, l’humain a tendance a privilégier la #monogamie, et a donc du développer des stratégies pour garder son partenaire unique. Les bruits féminin au moment de l’orgasme de son partenaire serait donc une façon de le flatter pour le retenir !

    • Autre recherche scientifique :

      Quatre vingt quinze pour cent - #George_Brassens
      https://www.youtube.com/watch?v=61klageOn-4

      La femme qui possède tout en elle
      Pour donner le goût des fêtes charnelles,
      La femme qui suscite en nous tant de passion brutale,
      La femme est avant tout sentimentale.
      Main dans la main les longues promenades,
      Les fleurs, les billets doux, les sérénades,
      Les crimes, les foli’s que pour ses beaux yeux l’on commet
      La transportent, mais...

      Refrain :
      Quatre-vingt-quinze fois sur cent,
      La femme s’emmerde en baisant.
      Qu’elle le taise ou le confesse
      C’est pas tous les jours qu’on lui déride les fesses.
      Les pauvres bougres convaincus
      Du contraire sont des cocus.
      A l’heure de l’oeuvre de chair
      Elle est souvent triste, peuchèr’ !
      S’il n’entend le coeur qui bat,
      Le corps non plus ne bronche pas.

      Sauf quand elle aime un homme avec tendresse,
      Toujours sensible alors à ses caresses,
      Toujours bien disposé’, toujours encline à s’émouvoir,
      Ell’ s’emmerd’ sans s’en apercevoir.
      Ou quand elle a des besoins tyranniques,
      Qu’elle souffre de nymphomani’ chronique,
      C’est ell’ qui fait alors passer à ses adorateurs
      De fichus quarts d’heure.

      Quatre-vingt-quinze fois sur cent,
      La femme s’emmerde en baisant.
      Qu’elle le taise ou le confesse
      C’est pas tous les jours qu’on lui déride les fesses.
      Les pauvres bougres convaincus
      Du contraire sont des cocus.
      A l’heure de l’oeuvre de chair
      Elle est souvent triste, peuchèr’ !
      S’il n’entend le coeur qui bat,
      Le corps non plus ne bronche pas.

      Les « encore », les « c’est bon », les « continue »
      Qu’ell’ cri’ pour simuler qu’ell’ monte aux nues,
      C’est pure charité, les soupirs des anges ne sont
      En général que de pieux menson(ges).
      C’est à seule fin que son partenaire
      Se croie un amant extraordinaire,
      Que le coq imbécile et prétentieux perché dessus
      Ne soit pas déçu.

      Quatre-vingt-quinze fois sur cent,
      La femme s’emmerde en baisant.
      Qu’elle le taise ou le confesse
      C’est pas tous les jours qu’on lui déride les fesses.
      Les pauvres bougres convaincus
      Du contraire sont des cocus.
      A l’heure de l’oeuvre de chair
      Elle est souvent triste, peuchèr’ !
      S’il n’entend le coeur qui bat,
      Le corps non plus ne bronche pas.

      J’entends aller bon train les commentaires
      De ceux qui font des châteaux à Cythère :
      « C’est parce que tu n’es qu’un malhabile, un maladroit,
      Qu’elle conserve toujours son sang-froid. »
      Peut-être, mais si les assauts vous pèsent
      De ces petits m’as-tu-vu-quand-je-baise,
      Mesdam’s, en vous laissant manger le plaisir sur le dos,
      Chantez in petto...

      Quatre-vingt-quinze fois sur cent,
      La femme s’emmerde en baisant.
      Qu’elle le taise ou le confesse
      C’est pas tous les jours qu’on lui déride les fesses.
      Les pauvres bougres convaincus
      Du contraire sont des cocus.
      A l’heure de l’oeuvre de chair
      Elle est souvent triste, peuchèr’ !
      S’il n’entend le coeur qui bat,
      Le corps non plus ne bronche pas.

      #Musique

  • Das Daten-Kartell – Warum fordert niemand eine Vergesellschaftung der Daten? | NachDenkSeiten – Die kritische Website
    http://www.nachdenkseiten.de/?p=36456

    Wir sind Zeitzeugen einer Bildung von sagenhaften Monopolen in nahezu allen softwarebasierten Zukunftstechnologien. Egal ob es um Computer- oder Smartphone-Betriebssysteme, Suchmaschinen, Soziale Netzwerke oder sogar ganz generell um Daten, den Zugriff auf Daten und die kommende Entwicklung künstlicher Intelligenz geht – sechs gigantische Konzerne haben die Welt von Big Data fein säuberlich untereinander aufgeteilt: Google, Amazon, Facebook, Microsoft, Apple und IBM. Daten sind das Öl des 21. Jahrhunderts, so will es eine Metapher. Der IT-Vordenker Evgeny Morozov vergleicht die heutige Situation bei Big Data mit fünf, sechs Banken, denen die gesamte Landmasse der Welt gehört und denen wir immer dann eine Gebühr bezahlen müssen, wenn unser Fuß die Erde berührt. Der politischen Linken empfiehlt Morozov daher einen „Datenpopulismus“ und liegt damit goldrichtig. Es ist ohnehin erstaunlich, dass dieses eminent wichtige Thema in der politischen Debatte derart stiefmütterlich behandelt wird. Von Jens Berger.

    Dieser Beitrag ist auch als Audio-Podcast verfügbar.

    Das Daten-Kartell - Warum fordert niemand eine Vergesellschaftung der Daten? - Jens Berger [ 22:19 ] Player verbergen | Play in Popup | Download

    Google – Datenkrake und angehender Werbemonopolist im Netz

    Bei den Suchmaschinen hat Google weltweit einen Marktanteil von rund 92%. Und dies mit mal mehr mal weniger Abstrichen weltweit. Lediglich in China, Südkorea und Russland haben mit Baidu, Naver und Yandex lokale Rivalen die Nase vorn. In Deutschland und dem Rest der EU ist Google übrigens nahezu konkurrenzlos. 94% aller Deutschen suchen im Netz mit Google. Und das ist ein richtiges Problem. Was Google nicht oder schlecht listet, existiert im Netz streng genommen nicht. Google ist damit der uneingeschränkte Türsteher zum Internet. Wie der Algorithmus von Google genau funktioniert, ist einzig und allein Sache des Giganten aus Mountain View, Kalifornien, dessen Geschäfte in der Dachgesellschaft Alphabet Inc. gebündelt sind, die einen Börsenwert von 484 Milliarden US$ hat – rund fünfmal so viel wie der Chemieriese Bayer.

    Um vor der Allmacht dieses Konzerns zu warnen, ist ein Blick auf die Suchmaschinenfunktion jedoch unter Umständen sogar eine unnötige Verharmlosung. Googles wichtige Aktiva sind nicht die Suchanfragen, sondern die Daten der Suchenden! Über Ihre Suchanfragen, Ihr Surfverhalten und vieles andere mehr – wie zum Beispiel Bild- und Gesichtserkennung über die gelisteten Fotos, Rohdaten aus Google Maps und Street View, Bewegungsprofile, um nur ein paar Punkte zu nennen – sind Sie für Google ein gläserner Datensatz. Das momentane Geschäftsmodell von Google ist es, nicht nur personalisierte, sondern sogar interessenspezifische Werbung einzublenden. Wer sich im Netz beispielsweise häufig über Norwegen informiert, ist natürlich genau der richtige Werbekunde für Anzeigen für Direktflüge nach Oslo oder Ferienhäuser am Sognefjord. Wie gut diese interessenspezifische Werbung funktioniert, sieht man auf der Suchmaschine von Google, bei der bezahlte Anzeigen recht präzise zu den verwendeten Suchbegriffen eingeblendet werden.

    Google ist jedoch viel mehr als eine Suchmaschine. Der Konzern ist auch der weltweit größte Anbieter von Werbeflächen, die auf herkömmlichen Internetseiten angezeigt werden. Rund 70 Milliarden US$ kassierte das Unternehmen im letzten Jahr für seine Werbeflächen und ist damit drauf und dran, auch abseits der reinen Suchmaschinenergebnisse in Richtung Monopol zu steuern.

    Und da sind wir dann schnell bei Morozovs „Gebühr dafür, den Fuß auf die Erde setzen zu dürfen“. Es sind ja nicht die Anbieter, die die Werbekosten zahlen, sondern die Kunden der beworbenen Produkte. Bei fast jedem Einkauf zahlen wir daher schon heute unsere „Google-Abgabe“, also den Anteil des Preises, der über die Marketing- und Werbekosten an Google geflossen ist. Und dies ist erst der Anfang. Wer künftig online werben will, der wird dies nicht mehr ohne Googles Datenpool tun können. Wer will schon einem überzeugten Kroatien-Urlauber Werbung für Ferienhäuser am Nordkap zeigen? Der Geist ist aus der Flasche und auch interessenspezifische Werbung ist nur der Anfang.

    Facebook – der Netzwerkmonopolist auf dem Weg zur dunklen Seite

    Der zweite Gigant im Bunde ist Facebook, der Moloch unter den Sozialen Netzwerken, der durch den Zukauf von WhatsApp auch bei den Messenger-Diensten mit einem Marktanteil von über 80% ein De-Facto-Monopol hat. Auch Facebook verdient sein Geld (rund zwei Milliarden US$ Gewinn pro Jahr) momentan „noch“ mit personalisierter, interessenspezifischer Werbung. Auch bei Facebook sind die Daten jedoch der eigentliche Schatz – und zwar nicht nur ökonomisch, sondern auch politisch. Netzwerke wie Facebook haben zudem ein sehr großes Manipulationspotential. Auch wir von den NachDenkSeiten hatten und haben mit den Algorithmen von Facebook auch immer wieder unsere Probleme – auch wenn wir „noch“ davon ausgehen müssen, dass diese Probleme vor allem schlampig programmierten Algorithmen geschuldet sind, ist dies nur ein Vorgeschmack, was uns schon bald drohen könnte. Vor allem die deutsche Politik ist samt ihrer unsäglichen „Fake-News-Kampagne“ ganz angetan davon, die Sozialen Netzwerke dazu zu bringen, ihre Mitglieder noch stärker zu zensieren.

    Schauen wir doch mal in die Kristallglaskugel: Wer entscheidet denn künftig, was echte und was falsche Nachrichten sind? Wer entscheidet, welche Meinungen von der Meinungsfreiheit gedeckt sind und was gegen die „Nutzungsbedingungen“ verstößt? Wer löscht „Fake-News“ und grenzwertige Meinungsäußerungen auf Facebook? Ein dem Innenministerium unterstelltes „Abwehrzentrum gegen Falschmeldungen“ aka „Wahrheitsministerium“? Ich persönlich halte das für eher unwahrscheinlich, da dem Staat selbst hierbei über das Grundgesetz immer noch zu hohe Hürden gesetzt sind. Wahrscheinlicher ist da schon eine verstärkte Zensur durch die Community selbst. Und dass so was generell nicht funktioniert und sich in derlei Strukturen gerne Systeme herausbilden, die mit Meinungspluralität gar nichts zu tun haben, zeigt die Wikipedia mit ihrer „dunklen Seite“ ja vortrefflich. Es ist schon erstaunlich. Da sollen juristisch ungeschulte „Moderatoren“, egal ob es sich jetzt um die bereits vorhandene Truppe der Bertelsmann-Tochter Arvato oder um künftige „Lösungen“ handelt, entscheiden, was unter die grundgesetzlich geschützte Meinungsfreiheit fällt? Ist dies denn nicht eine Aufgabe für Juristen? Warum macht man Facebook nicht die Auflage, ein Prüfungszentrum in Deutschland zu finanzieren, das vom Staat betrieben wird und in dem examinierte Juristen ihren Dienst tun und ihre Entscheidungen transparent den Nutzern offenlegen? Offenbar scheuen die Zensoren aber das Licht und wählen lieber das Dunkel.

    Wenn nun aber „die Sozialen Medien“, was ja de facto nur Facebook und der Kurznachrichtendienst Twitter sind, ihre Algorithmen nicht nur aus rein technischen und kommerziellen Erwägungen programmieren, sondern freiwillig oder auf Anweisung eines Staates inhaltlich filtern oder gar zensieren, ist dies eine sehr gefährliche Entwicklung. Schon heute informieren sich vor allem in den jüngeren Generationen mehr Menschen über die Sozialen Netzwerke als über das Fernsehen oder gedruckte Zeitungen und Zeitschriften. Alle – natürlich inhaltlich nach wie vor vollkommen richtigen – Beschwerden über die Einseitigkeit der klassischen Medien würden von einer schärferen Filterung oder Zensur der Sozialen Netzwerke mühelos in den Schatten gestellt. Und es reicht bereits, dass diese Gefahr sich in Form eines Unwetters bereits am Horizont abzeichnet. Noch ist es Fünf vor Zwölf, aber die Uhr tickt unerbittlich. Facebook verfügt an den Börsen übrigens über einen Wert von 330 Milliarden US$, rund 100 Milliarden US$ mehr als Nestlé, der mit Abstand größte Lebensmittelkonzern der Welt.

    Microsoft, Apple und Google – wer das Betriebssystem stellt, bestimmt die Regeln

    Daten sind etwas sehr Abstraktes. Greifbarer wird es für viele nicht so fürchterlich technikaffine Menschen dann, wenn es um die direkte Schnittstelle zu den Daten geht – dem Betriebssystem. Hier erreichen die Windows-Produkte aus dem Hause Microsoft einen Marktanteil von fast 90%. Den Rest teilen sich das ebenfalls nicht unproblematische MacOS X und die diversen Linux-Distributionen. Anders sieht es in der Wachstumsbranche der Betriebssysteme für Smartphones und Tablets aus. Hier hat wiederum Google mit seinem Produkt „Android“ fast 90% Marktanteil, dahinter kommt Apple mit seinem iOS und dann kommt erst mal gar nichts mehr. Vor allem bei Mobilgeräten kassieren die Hersteller der Betriebssysteme an einer Stelle, die viele Nutzer so gar nicht erwarten. Bei jedem Software- und den meisten Medieneinkäufen kassieren Google und Apple mit. Wer seine Software über den Google-Store und seine Musik und Filme über iTunes kauft, bezahlt automatisch eine 30%-Vermittlerabgabe an Google und Apple. Google und Apple verhindern zudem, dass man Software über andere Vertriebswege einkaufen kann. Auch hier sind wir von Morozovs „Schrittgebühr“ nicht mehr weit entfernt, zumal Microsoft aus Googles und Apples Geschäftsgebaren offenbar lernt, die Verwaltung (inkl. Zwangsupdates) ebenfalls bereits zentralisiert hat und externe Software am liebsten auch nur noch über den eigenen Microsoft Store vertreiben würde. Apple ist an der Börse übrigens 590 Milliarden US$, Microsoft 482 Milliarden US$ wert. Als Vergleich – VW, immerhin zweitgrößter Automobilbauer der Welt bringt es auf 70 Milliarden Euro, die Deutsche Bank gerade eben noch auf 24,2 Milliarden Euro.

    Amazon – weit mehr als ein „Buchhändler“

    Was glauben Sie, mit was Amazon eigentlich sein Geld verdient? Mit Büchern? Ach was. Als Handelsplattform? Schon eher. Das meiste Geld verdient Amazon jedoch mit seinen „Web Services“, den Online-Diensten, die man wohl am besten mit „Cloud-Computing“ zusammenfassen könnte. Anfangs stellte man bei Amazon schlicht fest, dass man mehr Rechenpower und Speicherplatz vorrätig hat, als man selbst braucht. Heute ist die Vermietung und vor allem der Betrieb dieser neudeutsch als „Cloud“ bezeichneten externen Rechen- und Datenspeicher ein profitables Kerngeschäft von Amazon. Rund um den Globus verteilt arbeiten in hunderten Rechenzentren rund 1,4 Millionen Server (Stand 2014) für Amazon und generierten im letzten Quartal rund 2,4 Milliarden US$ Umsatz bei einem seit Jahren anhaltenden Umsatzwachstum von stabil über 50% pro Jahr. Neben Amazon sind vor allem Microsoft (Azure, Office 365), IBM und Google hier gut und profitabel im Rennen. Die drei Amazon-Konkurrenten können für Ihr „Cloud-Geschäft“ sogar jährliche Zuwachsraten von 93% vermelden. Warum so viele Privatpersonen und noch mehr Unternehmen der „Magie der Cloud“ verfallen, ist dabei nicht wirklich verständlich. Sicher – momentan gibt es die Dienstleistungen oft noch geschenkt und dort wo Geld verlangt wird, sind die Preise meist akzeptabel; vor allem dann, wenn man sie betriebswirtschaftlich mit eigenen Alternativen vergleicht. Doch auf diese Art und Weise werden die Kunden natürlich auch abhängig gemacht. Ist das gesamte Unternehmen erst mal „in die Cloud“ integriert, ist es nämlich sehr aufwändig und vor allem sehr teuer, die Wolke wieder zu verlassen oder zu einem anderen Anbieter zu wechseln.

    Dass die „großen Vier“ im Cloud-Computing rund 60% Marktanteil haben, ist ein Problem. Noch problematischer wird es jedoch, wenn man sich vor Augen hält, wer da unsere Daten speichert. Amazon ist selbst ein ausgewiesener Datenhändler. Microsoft ist Amazon in diesem Punkt dicht auf den Fersen und über Google muss an dieser Stelle wohl kein Wort mehr verloren werden. Das vermeintlich preiswerte Outsourcing in eine Cloud sorgt so indirekt auch dafür, dass die Daten-Mining-Giganten den eigentlichen Kern ihres Geschäftsmodells nicht nur frei Haus bekommen, sondern dafür auch noch ordentlich bezahlt werden. Von wem? Natürlich von uns, dem Endkunden, der letzten Endes die IT-Kosten der Cloud-Kunden über den Preis mitbezahlt. Wie war das noch mal mit Morozovs „Schrittgebühr“? IBM ist übrigens 158 Milliarden US$ wert, Amazon kommt auf 353 Milliarden US$.

    Das Ende der Fahnenstange ist noch lange nicht erreicht

    Und es wird in Zukunft noch dramatischer, da die Cloud-Giganten bereits an sehr ausgetüftelten Anwendungen zur Künstlichen Intelligenz (z.B. Gesichtserkennung, Mustererkennung) arbeiten und ihr größtes Plus die Datensätze sind, über die sie bereits verfügen. Wenn Künstliche Intelligenz personalisierbar ist und über Ihre Daten Rückschlüsse auf Ihr Verhalten, Ihre Gedanken und künftigen Entscheidungen und Taten möglich sind, erschließt sich für die Konzerne eine ganz neue, so noch nie dagewesene Goldgrube; für Sie selbst könnte dies jedoch die wahrgewordene Hölle sein. Aber auch gänzlich unpathetisch lässt sich feststellen, dass Sie für diese Dienstleistungen direkt oder indirekt zur Kasse gebeten werden.

    Die sechs in diesem Artikel genannten Unternehmen kommen auf einen Gesamtwert von 2.400 Milliarden US$. Das ist mehr als doppelt so viel wie die Crème de la Crème der deutschen Wirtschaft, die 30 Dax-Unternehmen, zusammen wert sind. Aber selbst das ist schon fast eine Nebensächlichkeit, wenn man sich die unglaubliche Macht dieser Konzerne vor Augen hält. Jeder Einzelne ist entweder alleine auf seinem Gebiet (Google bei Suchmaschinen und Smartphone-OS, Facebook bei den Sozialen Netzen und den Messengers, Microsoft bei den Desktop-OS und Amazon im Cloud-Computing) oder in Kombination mit einigen wenigen Konkurrenten ein Monopolist. Zusammen bilden diese Konzerne ein Kartell. Ein Datenkartell, das die Macht hat, uns in der Zukunft nach seinem eigenen Geschmack auszuleuchten, auszuhorchen, auszunehmen und schlussendlich sogar unsere Meinung über Filter und Algorithmen zu beeinflussen.

    Das Kartellproblem ist auch ein geopolitisches Problem

    Hierbei geht es nicht um oberflächliche Kapitalismuskritik, sondern um den Kern unserer wirtschaftlichen Zukunft. Auch geopolitisch ist diese Frage nicht eben undelikat. Was denkt sich beispielsweise die EU dabei, die wichtigste Kerntechnologie und politisch ungemein relevante Algorithmen in die Hände von sechs Unternehmen zu geben, die allesamt ihren Sitz an der amerikanischen Westküste haben und bei denen kein einziger Europäer in die Entscheidungsprozesse eingebunden ist und kein Europäer Zugriff auf wichtige und strategische Informationen hat? Man muss sicher kein Antiamerikaner sein, um hier ein grundlegendes Problem zu sehen.

    Tabak, Öl, Eisenbahn … vor allem die USA haben eine sehr lebhafte Geschichte, wenn es um die Zerschlagung von Kartellen geht. Beim Daten-Kartell ist dies jedoch nicht so einfach und auch nicht sinnvoll, da es hierbei im Kern ja nicht um den Wettbewerb oder um den Zugang zum Markt geht. Daten sind keine Schienen oder Pipelines, sie sind immateriell und flüchtig. Die Büchse der Pandora ist geöffnet und lässt sich ohne weiteres auch nicht mehr schließen. Auf nationaler Ebene ist da ohnehin nicht viel zu erreichen. Am beschriebenen geopolitischen Dilemma würde sich auch nichts ändern, wenn künftig anstatt sechs, sechzig Konzerne von der amerikanischen Westküste die Daten der gesamten Welt ausbeuten und sich diesen Dienst von der ganzen Welt fürstlich bezahlen lassen.

    Wir bräuchten eine internationale Daten-Überwachungsagentur

    Was wir bräuchten, wäre eine globale Vergesellschaftung dieser Zukunftstechnoligen. Eine Daten-UNO, wie es sie ja in der frühen Internetzeit in Form des ICANN sogar im Kern schon gab. Sicher, das mag sich nun ein wenig naiv, ja weltfremd anhören. Aber ist es das wirklich? Betroffen sind wir alle ohne Ausnahme. Der indische Stahlarbeiter wird genauso von Google vermessen, wie der deutsche Arzt oder der argentinische Bauunternehmer. Vor allem: Es sind unsere Daten, auch wenn wir ständig Nutzungsbedingungen wegklicken und das Kleingedruckte in Datenschutzerklärungen überlesen. Wir sind es auch, mit denen diese Geschäfte gemacht werden. Wir bezahlen direkt oder indirekt für die Werbung und Produkte, die auf Basis unserer Daten an Dritte verkauft werden.

    Google und Co. müssten dafür noch nicht einmal zerschlagen werden. Was wir bräuchten, wäre eine internationale Daten-Überwachungsagentur, die Einblick in die Algorithmen bekommt und der – hier wird es besonders pikant – die Überschüsse aus dem Geschäft mit den Daten zustehen. Denn hier schließt sich der Kreis: Wenn eine „Schrittgebühr“ schon unabwendbar ist, dann sollte sie doch zumindest, wie jede andere Steuer auch, der Allgemeinheit zu Gute kommen. Dies ist auch deshalb notwendig, da die genannten Konzerne sich momentan ja durch zahlreiche Steuertricks nahezu komplett der Besteuerung entziehen.

    Wenn die Allgemeinheit die Kontrolle über die Software mit all ihren düsteren Algorithmen und die finanziellen Einkünfte aus dieser Software hat, können wir optimistischer in die Datenzukunft blicken. Fest steht, dass so viel politische und so viel finanzielle Macht nicht in den Händen so weniger Großkonzerne verbleiben darf. Dass die USA an einer solchen Lösung kein Interesse haben können, liegt auf der Hand. Dies erklärt wohl die Passivität der europäischen Eliten in dieser Frage.

    Und da sonst kaum wer – außer vielleicht die in Vergessenheit geratenen Piraten – derlei Themen auf der politischen Agenda hat, sollte sich die politische Linke diese Ziele auf ihre Fahnen schreiben. Es heißt ja immer wieder – natürlich zu Unrecht -, dass die Linke vor allem deshalb bei den jüngeren Generationen nicht mehr punkten kann, weil die politischen Themen der Linken einer teils entpolitisierten Jugend nicht mehr so einfach zu vermitteln sind. Das Thema „Datenpopulismus“ liegt jedoch auf der Straße. Die Linke muss sich nur bücken und das Thema aufnehmen. Auf geht´s, willkommen im neuen Jahr mit neuen Themen.

    #Amazon #Apple #Datenhandel #Datenschutz #Facebook #Google #IBM #Kartell #Künstliche_Intelligenz #Meinungsfreiheit #Microsoft #Monopolisierung #soziale _Medien #Wikipedia #Zensur

    • la fin :

      Today, however, there are six expensive networks (HiNet, Korea Telecom, Optus, Telecom Argentina, Telefonica, Telstra) that are more than an order of magnitude more expensive than other bandwidth providers around the globe and refuse to discuss local peering relationships. To give you a sense, these six networks represent less than 6% of the traffic but nearly 50% of our bandwidth costs.
      While we’ve tried to engage all these providers to reduce their extremely high costs and ensure that even our Free customers can be served across their networks, we’ve hit an impasse. To that end, unfortunately, we’ve made the decision that the only thing that will change these providers’ pricing is to make it clear how out of step they are with the rest of the world. To demonstrate this, we’ve moved our Free customers off these six transit providers. Free customers will still be accessible across our network and served from another regional cache with more reasonable bandwidth pricing.
      Ironically, this actually increases the cost to several of these providers because they now need to backhaul traffic to another CloudFlare data center and pay more in the process. For instance, if Telstra were to peer with CloudFlare then they would only have to move traffic over about 30 meters of fiber optic cable between our adjoining cages in the same data center. Now Telstra will need to backhaul traffic to Free customers to Los Angeles or Singapore over expensive undersea cables. Their behavior is #irrational in any competitive market and so it is not a surprise that each of these providers is a relative #monopolist in their home market.

    • En naviguant sur you tube suite à cette vidéo plutôt bien foutue je tombe très rapidement sur une autre du même collectif #les_parasites que je trouve foncièrement déplacée en plus d’être très mauvaise.
      https://www.youtube.com/watch?v=sfmG04ov6Vg


      Ainsi je propose que ce lien sur le portail des copains soit supprimé malgré l’intérêt de la vidéo #jeu_de_societe. Après vous savez moi je dis ça...je dis rien.
      #culture_du_viol #c'est_arrive_pres_de_chez_vous #mauvais_pastiche #irresponsable @fil @rezo @aude_v @mad_meg

    • Non non non ! Compte tenu de mes avis ambigus sur ce que je regarde, hors de question de me faire confiance !!! Il faut voir cette vidéo et étudier si celle-ci est bien au cynisme insupportable et révoltant.
      Très clairement cette vidéo s’inspire, sans le citer, du film C’est arrivé près de chez vous. Mais alors la question sur laquelle j’invite tous et toutes à réfléchir : quelles différences (contexte, forme, propos, humour,...) entre ces deux objets ? Et en quoi certains ou certaines peuvent considérer le premier très bon et le second très mauvais voire dangereux alors que tous les deux contiennent une scène de viol.

    • On a regardé récemment toutes les vidéos de ce collectif. Il y en a de très bonnes. C’est vrai que celle que tu pointes Rémi est particulièrement dérangeante. Je n’ai pas vu « c’est arrivé près de chez vous » du coup je ne peux pas comparer (je sais même pas de quoi ça parle), mais je n’ai pas trouvé que ce court métrage faisait l’éloge du viol en question ; il me dérange car on ne peut pas intervenir pour empêcher ce type de commettre cet acte, et personne ne l’en empêche… J’ai l’impression que ça montre aussi l’impuissance des victimes, l’impunité de cette violence. Était-ce utile d’en faire un film, de montrer… je sais pas. En tout cas ça brasse l’estomac.

    • Oula gros #trigger_warning ! J’aurais quant même pu te faire confiance @unvalide
      J’ai pas pu regarder en entier. C’est a mes yeux un tutoriel pour violeurs ! Ca me brasse aussi l’estomac et ca me le retourne...
      Effectivement vaudrais mieux ne pas faire la promo de ce collectif.
      Merci @unvalide d’avoir vu et signalé ca.

      Comme j’ai pas pu voire le film en entier, alors que j’ai vu « c’est arrivé près de chez vous », je suis pas capable non plus d’en parler.

    • Ce que je trouve en particulier gênant c’est la désinvolture de ce film. En particulier le viol lui-même n’a pas du tout l’air d’en être un. Le geste a effectivement lieu mais n’est filmé aucune conséquence ni aucune résistance particulière, d’ailleurs la caméra s’en fout complètement c’est à dire que le comportement de la fille ne nous intéresse pas du tout, ni sa réaction ni son manque de réaction (contrairement au film de Verhoeven par exemple). Ici la caméra se tourne vers l’homme qui continue à faire sa comédie. Le film est tout entier tourné vers la petite anecdote rigolote, la vidéo youtube qui fait rigoler 5 minutes mais qui n’est pas très très bien faite. Le film se termine par un demi twist : la victime était vierge.
      Le film de Rémy Belvaux (frère de Lucas et qui a mis fin à ces jours il y a 10 ans) est très ancien (92) c’est le genre de film que j’ai toujours trouvé très en avance sur son époque. C’est un faux documentaire où une équipe d’étudiants suit un tueur en série (Benoît Poelvoorde dans son premier rôle magnifique ambigu séduisant et détestable en même temps). Le film commence par susciter une curiosité satisfaite par le très jeune collégien que j’étais pour glisser lentement vers une glauquitude insupportable.

    • C’est vrai que « le jeu de société » est réussi, et que ca serai une bonne idée de leur écrire pour leur signaler le caractère problématique de la video. Par contre je suis pas partie prenante de @rezo et j’ai même pas vu le film en entier alors je ne pourrai par participé.

    • Euh... Et bien oui tout à fait en fait merci de me rappeler les détails de ce film que j’ai du voir il y a un peu trop longtemps. Le second degré, surtout appris en bas âge, a comme effet de nous faire oublier le premier degré...
      C’est ce qui est vraiment réussi dans le premier film. Comme tu le dis, l’humour noir qui devient culte (le fameux jeu du petit Grégory) qui se retourne pour devenir insupportable et prendre le spectateur en défaut de « bien se marrer » avec du meurtre d’enfant, de la vulgarité revendiquée, et du viol. Le personnage commence par être une star (je continue à penser que sa bêtise manifeste est un élément de séduction et pour les apprentis documentaristes et pour les spectateurs/trices avant de se faire prendre des distances infinies par le film qui change de point de vue.
      La vidéo Youtube ne fait rien, ne dit rien et prend des faux airs décomplexés du genre « on a même pas fait exprès de faire une vidéo toute pourrite ».
      En gros moi dans les films, la torture, oui mais pas par-dessus la jambe ! On assume et on fait en pensant à toutes les obligations symboliques ou alors on ferme sa gueule !

  • « Les hommes ont bénéficié de quotas officieux pendant des siècles » selon Vestager – EurActiv.fr
    http://www.euractiv.fr/section/all/interview/vestager-men-have-had-informal-quotas-for-hundreds-of-years

    Je pense que ce qu’elle fait est très bien, parce qu’elle n’en fait pas une règle absolue. Jusqu’ici, ça fonctionne. Je pense qu’il y a deux ans, 13 % de ces fonctionnaires étaient des #femmes. Aujourd’hui on n’est pas encore à 30 %, mais on a dépassé les 26 %, donc vraiment, ça fonctionne. Toute ma vie, j’ai été réticente aux quotas, mais j’ai réalisé que nous avions des quotas masculins officieux depuis des siècles. Et ça a très bien marché, donc pourquoi ne pas retourner le concept ?

    #égalité

  • Quand le capitalisme commence à grignoter l’élite elle-même..
    http://dirigeant.fr/011-1619-Le-tsunami-numerique-et-le-mammouth.html

    La seconde chose tient davantage du cri d’alerte : je ne vois personne aujourd’hui dans le monde de l’éducation tirer de conclusions suffisantes sur l’automatisation accélérée d’un certain nombre de métiers. Les algorithmes concurrencent de nos jours un nombre croissant de savoirs acquis en Bac + 3 ou + 5 : droit, médecine, expertise comptable… de très nombreux secteurs du tertiaire vivent aujourd’hui le même défi qu’ont connu manœuvres et ouvriers agricoles au moment de l’invention du tracteur et de la moissonneuse-batteuse. Une partie de plus en plus importante des connaissances acquises dans le supérieur n’a déjà plus de valeur, la machine les utilisant déjà mieux que nous. Il va impérativement falloir se focaliser concernant nos métiers sur ce que l’humain est en mesure de faire que la machine soit incapable d’opérer. Y réfléchir, et vite. Or précisément : la prise de conscience de ce côté est très insuffisante. Ce qui nous promet des lendemains difficiles. D’autant que si le critère de la capacité à apprendre demeure encore important au niveau de l’embauche, il l’est déjà devenu beaucoup moins dans la réalité du travail.

    • Il va impérativement falloir se focaliser concernant nos métiers sur ce que l’humain est en mesure de faire que la machine soit incapable d’opérer.

      Derrière cette injonction, ce grand tabou : « pourquoi ? » et « pour quoi ? »

      Au delà de son constat lucide, on notera que ce « spécialiste » de l’éducation n’envisage pas l’éducation comme autre chose qu’une course contre la montre contre l’évolution technologique (imposée par le capitalisme).
      L’éducation pourrait être mise à profit pour faire évoluer la civilisation vers une organisation socialement plus adaptée, mais non.
      L’éducation semble ici limitée à adapter l’individu à l’organisation, en le poussant à chercher des activités où sa valeur ajoutée reste supérieure à celle du robot.

      Le robot étant l’avatar inventé par le capitaliste pour s’exonérer de partager la valeur avec un travailleur humain, il semble que pour ces gens, la finalité de l’éducation serait de permettre à l’individu de résister à l’offensive des robots. En gros l’éducation n’aurait pas d’autre ambition que d’adapter l’humain pour lui permettre de s’adapter et survivre à l’inexorable colonisation capitaliste.

  • Les illusions vertes : brûler des #forêts & replanter des #monocultures d’#arbres pour produire de l’#électricité – Le Partage
    http://partage-le.com/2016/11/les-illusions-vertes-bruler-des-forets-replanter-des-monocultures-darbre

    La plupart des gens associent la production d’énergie soi-disant « renouvelable » (ou « verte ») à des panneaux solaires et à des éoliennes. Parfois aux barrages et à la production hydroélectrique. Mais ce que l’on sait moins — au-delà du fait que la fabrication et la maintenance des panneaux solaires, des éoliennes et des barrages n’a rien de soutenable ou d’écologique, en raison des extractions minières (et des pollutions et destructions environnementales associées) de matières premières non-renouvelables qu’elles requièrent, du caractère tout aussi destructeur et insoutenable du stockage et de l’acheminement de l’énergie, et d’autres perturbations écologiques spécifiques à ces trois modes de production d’électricité — c’est que la principale source de production d’énergie dite « renouvelable » en Union Européenne correspond à l’incinération de #biomasse.

    • Gaspillage de la forêt québécoise au chantier de la Romaine Publié le jeudi 24 novembre 2016 - Anne Panasuk

      Pour faire place aux futurs réservoirs du projet hydroélectrique de la Romaine, du bois coupé à grands frais par Hydro-Québec s’accumule près des chantiers. Des milliers de mètres cubes de bois se dégradent depuis trois ans. Comment expliquer ce gaspillage de la forêt québécoise ?

      À plus de 100 km de l’embouchure de la rivière Romaine, qui est en voie d’être aménagée pour produire de l’hydroélectricité sur la Côte-Nord, des montagnes de bois s’accumulent. De quoi remplir 1500 camions-remorques.

      Le projet hydroélectrique de la Romaine est le plus gros chantier au pays. Dans une forêt intouchée, quatre réservoirs seront créés à la suite de la dérivation de la rivière. Le deuxième réservoir à partir de la côte, appelé Romaine-2, est le plus gros des chantiers : une superficie de 86 kilomètres carrés sera inondée.

      Depuis la fermeture de la scierie de Rivière-Saint-Jean, le bois coupé, au lieu d’être transformé, s’accumule et se détériore. Hydro-Québec refuse de le rendre disponible aux résidents comme bois de chauffage, malgré les demandes du préfet de la MRC de la Minganie.

      Seuls les résineux (sapins, épinettes et mélèzes) ont été récupérés lors du déboisement de Romaine-2. Les feuillus, le bouleau et le tremble, par exemple, ne sont pas coupés, car il n’y a pas de marché sur la Côte-Nord pour ces arbres.

      Il n’y a pas d’usine pour les scier. Ils sont laissés dans le réservoir de Romaine-2 et tout simplement ennoyés.
      . . . . . .
      Là où Hydro-Québec doit faire un déboisement intégral, comme sous les lignes électriques, les feuillus ont été brûlés sur place.
      . . . . . .

      _ Tout ça pour spolier la nation innue à Natashquan , lire la suite de l’article : http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1001805/gaspillage-de-la-foret-quebecoise-au-chantier-de-la-romaine
      #Canada #Quebec #Innus #Spoliation

  • Portrait des économistes en dentistes comme les autres - Une heure de peine...
    http://uneheuredepeine.blogspot.fr/2016/11/portrait-des-economistes-en-dentistes.html

    Cette importance, c’est celle du #contrôle, pour ne pas dire du #monopole, sur ce qu’il faut bien appeler un #savoir d’Etat, pour reprendre une expression utilisée notamment par Yves Dezalay. Ce terme désigne, d’une façon générale, les #sciences de gouvernements qui, au travers de leurs exportations et leurs importations, permettent d’imposer les formes politiques légitimes et dominantes. L’#économie en fait désormais partie, au côté de son grand frère le droit : l’une comme l’autre sont perçues comme indispensables à la formation des élites politiques et économiques, qu’elles soient nationales ou internationales - ce qui est loin d’être le cas, par exemple, de la #sociologie ou de l’histoire. Les gains économiques et politiques qu’il y a à imposer sa vision des choses dans de telles savoirs d’Etat sont dès lors, on le comprend bien, tout à fait important, et il n’est guère étonnant que les luttes pour en acquérir le contrôle soient âpres, et politiques. Leur #violence apparente ne signifie pas pour autant un rejet du principe général : à savoir que l’économie est et doit être, pour tous les combattants, la discipline par laquelle se modèle les choix collectifs et les orientations politiques. C’est d’ailleurs ce que relève Philippe Steiner dans une recension (à lire absolument) du dernier ouvrage de Jean Tirole, le prix Nobel d’économie français que le monde nous envie (parait-il) :

    Dans l’économie du bien commun, l’économiste joue un rôle clé en établissant les #systèmes d’incitation susceptibles « d’aligner les intérêts », c’est-à-dire de faire en sorte que, malgré leurs intérêts différents, les acteurs agissent dans le sens du bien commun, de l’intérêt collectif. La différence entre l’État et le marché s’efface, puisque ce sont deux modalités d’inciter, de distribuer des informations et de responsabiliser (c’est-à-dire souvent de « faire payer ») l’acteur économique. Plus important encore, cela signifie que l’économiste ne s’occupe plus tant de décrire un monde économique déjà là que de le fabriquer. À l’instar d’Eric Maskin, son directeur de thèse au MIT et récipiendaire du prix de la Banque de Suède en 2007, Jean Tirole défend l’idée selon laquelle la tâche de l’économiste est de construire les systèmes d’incitation pour conduire les acteurs vers le bien commun. L’économiste devient un constructeur de système d’échange : « l’économiste ne modélise pas l’acteur économique, mais celui-ci fait ce que le théoricien modélise ». Après Eric Maskin, Leonid Hurwicz, Roger Myerson, les théoriciens des nudges, et bien d’autres, Jean Tirole s’engouffre dans une voie qui est au cœur du néo-libéralisme contemporain. (italiques par votre serviteur)

  • BALLAST | L’#émancipation comme projet #politique
    http://www.revue-ballast.fr/lemancipation-projet-politique

    Clarté. C’est par ce mot que le philosophe Frédéric Lordon titre un article en réaction aux prises de position de l’économiste Jacques Sapir — de plus en plus complaisantes à l’endroit du Front national — et à ses rapprochements fréquents avec le parti Debout la République. Une mise au point ferme, en forme de rupture. Lordon considère en effet que la bataille qu’ils mènent tous deux contre la monnaie unique et les institutions européennes ne saurait se faire au contact de partis aux propositions xénophobes, antisociales, voire fascisantes. Mais plus intéressant est le dévoilement du mécanisme ayant, selon Lordon, abouti à ce que Sapir, longtemps classé à gauche, mette en avant une cohérence interne si étroite qu’elle efface les clivages politiques : le #mono-idéisme. C’est-à-dire « l’empire de l’idée unique, le #despotisme mental de la Cause au singulier absolu qui, affranchie de toute idée contradictoire, c’est-à-dire de toute régulation intellectuelle, imposera son primat et déploiera sans résistance ses conséquences jusqu’à l’aberration. Tout pour l’Idée unique, et cap au pire s’il le faut, voilà la devise implicite du mono-idéisme ». Ce qu’énonce Frédéric Lordon, dans toute sa force principielle, est l’illustration d’une forme de dévoiement de la pensée politique, réduite à la constitution de cibles — celles-ci imposant les « alliances » adéquates. Autrement dit, la manière dont on s’extrait des #dominations, et les conséquences induites de l’émancipation, sont un marqueur politique. Ici, politiques d’émancipation riment avec garde-fous ; elles évitent à la lutte contre une domination de devenir une mono-idée. Et, partant, empêchent d’alimenter « le pire ».

  • La Dépêche, les Baylet, la #démocratie : qui veut de la soupe ? - IAATA
    https://iaata.info/La-Depeche-les-Baylet-la-democratie-qui-veut-de-la-soupe-1641.html

    La Dépêche et le Conseil Général du Tarn-et-Garonne sont ainsi dirigés par un demi-siècle d’#oligarchie. Et la transmission se poursuit. Après être passé chez les croque-morts de Natixis et le pharmaceutique Fabre actionnaire du groupe, Jean-Nicolas Baylet a été nommé par papa directeur général adjoint de La Dépêche, soit numéro trois à 29 ans. Son frère, Jean-Benoît a été désigné par papa directeur délégué du groupe. Leur sœur Victoria a été placée par papa au poste de secrétaire générale de la fondation La Dépêche, dirigée par sa maman. Si les petits derniers accèdent au Conseil Général, à la tête du parti radical de gauche (PRG) ou de la mairie de Valence d’Agen, peut-être pourra-t-on commencer à s’interroger sur la pertinence d’organiser des élections dans le département.

    Tout cela n’est que la face immergée d’un système familial basé sur le #clientélisme, qui a toujours usé du pouvoir lié à un journal hégémonique dans le Tarn-et-Garonne, à Toulouse et désormais dans toute la région. La dépêche est un instrument #politique au service des Baylet et des Radicaux pour faire mousser leur action, combattre leurs adversaires et comme moyen de pression sur les pouvoirs locaux ou... nationaux. En effet, le PRG est désormais le seul allié du gouvernement Hollande, qui doit apprécier le #monopole médiatique construit par Baylet dans le Sud-Ouest, et acquis à sa cause.

    L’empire médiatique

    Toute la presse du Languedoc-Roussillon et de Midi-Pyrénées leur appartient. Ou quasiment. Déjà propriétaires d’un groupe tentaculaire, les Baylet viennent de se payer le groupe Midi libre, ennemi de toujours. Certains départements comme l’Aveyron et l’Aude n’ont plus le choix qu’entre des titres de #presse sous leur contrôle. Le #pluralisme versant Radical est une serpillière sur laquelle on s’essuie les pieds avec allégresse. Jean-Michel le clame haut et fort : « C’est une très grande fierté pour moi, c’est même le combat de ma vie. Ça fait longtemps que je sais que l’avenir de La Dépêche et de Midi Libre sont liés ». Fier d’avoir éliminé toute la #concurrence, d’avoir supprimé toute illusion de pluralisme. Terminé les lignes éditoriales différentes, si légères soient-elles. Toute la presse régionale est désormais à leur service.

  • Search Risk - How Google Almost Killed ProtonMail - ProtonMail Blog
    https://protonmail.com/blog/search-risk-google

    This incident however highlights a previously unrecognized danger that we are now calling Search Risk. The danger is that any service such as ProtonMail can easily be suppressed by either search companies, or the governments that control those search companies. This can happen even across national borders. For example, even though Google is an American company, it controls over 90% of European search traffic. In this case, Google directly caused ProtonMail’s growth rate worldwide to be reduced by over 25% for over 10 months.
    This meant that ProtonMail’s income from users was also cut by 25%, putting financial pressure on our operations.

    #google #monopole

  • The World’s Best IPO Has Gained 6,000%, But Analysts Say Stay Away - Bloomberg
    http://www.bloomberg.com/news/articles/2016-10-12/world-s-best-ipo-sees-6-000-gain-as-analysts-say-to-stay-away

    “Farmers should always be prepared for possible losses, but nobody is ready for a 40 percent loss,” said Walter Horita, a soybean and cotton farmer who has been in Bahia for 33 years. “That scares even experienced producers. Can you imagine investors with no history in the region? They run away.”

    There’s never a good time for drought, certainly, but the northeast’s dry weather has arrived at a particularly devastating time for the world’s biggest soybean exporter. In the midst of Brazil’s economic and political turmoil, the country’s interest rate is the highest in a decade, up to 14.25 percent from 7.25 percent, hurting farmers who use floating-rate loans to borrow for tractors, land and seed.

    #Brésil #monoculture #remembrement #agroindustrie #climat #fin_des_haricots #ho_ho

  • Fusion Bayer-Monsanto : quelles conséquences ?
    http://www.mirador-multinationales.be/divers/a-la-une/article/fusion-bayer-monsanto-quelles-consequences

    Quand 2 des plus grosses entreprises de l’agrochimie fusionnent, on obtient un résumé de « l’idéal capitalistique » actuel :
    Des entreprises au-dessus de tout soupçon...

    Monsanto et Bayer étaient déjà parmi les entreprises les plus détestées du monde. La première fait même l’objet d’une marche mondiale annuelle pour dénoncer ses activités [10]. Il faut dire que le passif des deux géants de la chimie ne joue pas en leur faveur : OGM, agent orange utilisé lors de la guerre du Vietnam, Round Up, gliphosate [11] ont rendu tristement célèbre le semencier américain. Quant à Bayer il a par le passé rempli les chroniques des faits divers et scandales pour son implication dans des essais médicaux sur des déportés pendant la 2de Guerre Mondiale, la mise sur le marché de contraceptifs dangereux, la vente de néonicotinoïdes (accusés de causer la mortalité des abeilles) où pour ses négligences dans les scandales du sang contaminé.

    ...pour qui le brevetage du vivant n’est qu’une source de revenus à optimiser...

    Un autre intérêt de la fusion pour le nouvel acteur est à rechercher dans la propriété des brevets. En acquérant son concurrent Monsanto, Bayer met en effet la main sur les brevets appartenant à l’entreprise américaine. Un élément primordial dans un secteur où la possession des droits de propriété sur telle semence ou tel pesticide équivaut à un monopole, et permet donc de mesurer la puissance économique du groupe.

    ...qui savent exploiter les effets secondaires de la crise financière de 2008 et de son traitement par le « quantitative easing » (ou comment le sauvetage des banques aux frais des contribuables permet le financement des fusions/acquisitions des plus grosses multinationales)...

    L’économie mondiale est depuis plusieurs années en situation de surliquidités. Les sauvetages bancaires menés entre 2008 et 2010 et les « quantitative easing » pratiqués par les principales banques centrales de la planète – qui consistent en des rachats de dette (bons du Trésor, obligations d’entreprise), auprès d’acteurs financiers - ont conduit à une situation de surliquidités sur les marchés financiers. Une partie de ces liquidités se retrouve dans les trésoreries des banques, et des entreprises qui ont fortement réduit leurs investissements ces dernières années (la Banque centrale européenne rachète même depuis juin 2016 des obligations d’entreprises [3]). Elles doivent désormais être placées : une des options choisies est celle du rachat d’entreprise, en d’autres termes, des acquisitions.

    ...afin de permettre l’amélioration de la rentabilité des fonds de pension américains...

    On l’aura donc compris, l’opération présente des intérêts du point de vue de la croissance de l’entreprise et du pouvoir de marché que Bayer-Monsanto va acquérir. Une garantie de plus de profitabilité pour les années à venir, et donc de dividendes pour les actionnaires. Mais qui sont les propriétaires des entreprises de la chimie ?
    Comme pour la plupart des sociétés transnationales, les actionnaires sont des fonds d’investissement ou des fonds de pension qui doivent placer leurs liquidités (abondantes en ce moment, voir supra) afin de garantir des retours promis pour les déposants/cotisants. En s’intéressant d’un peu plus près à leur identité, on peut observer la présence des mêmes fonds dans presque toutes les entreprises.

    ...comme d’habitude au détriment des employés des entreprises fusionnées :

    Dans le jargon entrepreneurial, synergie signifie généralement que des doublons dans les sites de productions, la logistique, les services centraux ont été identifiés entre les deux entreprises et qu’ils pourront donner lieu à des coupes. Les fusions-acquisitions sont donc souvent synonymes de restructurations, et donc de perte d’emploi. La question du sort des travailleurs n’a pour l’instant pas été évoquée par les directions des deux entreprises, qui préfèrent axer leur discours sur la croissance des activités. Pourtant, ce genre d’opération n’est généralement pas neutre pour les travailleurs concernés.

    ...et d’une encore plus grande perte d’autonomie pour les paysans :

    70% du marché mondial des pesticides sera désormais entre les mains des 4 acteurs. Aux États-Unis, les 4 mêmes firmes représenteront 80% des graines de maïs commercialisées. Comme l’affirme Guy Kastler de la Confédération paysanne française, « en maitrisant l’ensemble de la filière, les firmes dictent aux paysans quoi faire, et comment le faire, et petit à petit, notre autonomie disparait. »

    #monsanto #bayer #ogm #chimie #agrochimie #semencier #monopole

  • HP detonates its timebomb : printers stop accepting third party ink en masse / Boing Boing
    http://boingboing.net/2016/09/19/hp-detonates-its-timebomb-pri.html


    Argh, j’ai été obligé de modifier quelques imprimantes afin d’empêcher cette f... mise à jour.

    On September 13, owners of HP OfficeJet, OfficeJet Pro and OfficeJet Pro X began contacting third-party ink vendors by the thousand, reporting that their HP printers no longer accepted third-party ink.

    The last HP printer firmware update was pushed in March 2016, and it appears that with that update (or possibly an earlier one), HP had set a time-bomb ticking in its customers’ printers counting down to the date when they’d begin refusing to follow their owners’ orders.

    HP says that the March update’s purpose was “to protect HP’s innovations and intellectual property.”

    HP printers start rejecting budget ink cartridges - BBC News
    http://www.bbc.com/news/technology-37408173

    Large numbers of HP printer owners found their printers stopped recognising unofficial printer ink cartridges on 13 September.

    Dutch printer ink vendor 123inkt said it had received more than 1,000 complaints in one day.

    HP said that during its last firmware update, settings had been changed so HP printers would communicate with only HP-chipped cartridges.

    It also said some devices already had the functionality built-in.

    123inkt said it did not believe that a firmware update had been issued since March 2016, suggesting the change had been pre-programmed to roll out this month.

    HP said such updates were rolled out “periodically” but did not comment on the timing of the last instalment.

    “The purpose of this update is to protect HP’s innovations and intellectual property,” it said in a statement.

    It has angered some of its customers as HP branded cartridges are notably more expensive than unofficial brands.
    ’Cartridge problem’

    Reported error messages include “cartridge problem”, “one or more cartridges are missing or damaged” or “older generation cartridge”.

    One contributor to HP’s support forum said the firmware had been updated “without my permission” and an error message now said the ink cartridge was damaged.

    “I use it daily for work and now am in trouble,” he wrote.

    “Others must have the same problem. Is there a way to stop HP from doing this to people who have bought their equipment?”

    The HP OfficeJet, OfficeJet Pro and OfficeJet Pro X printers are affected.

    Chipped cartridges filled with alternative ink would still work, HP told the BBC.

    #WTF #monopole