• La #famille, un nouvel idéal ?

    Depuis les années 1960, le taux de #divorce en Occident augmente chaque année. En parallèle, de nouveaux #modèles de familles, monoparentales ou recomposées, sont apparus. Pourtant, malgré ces mutations, le #modèle_traditionnel réunissant père, mère et enfants reste la superstar des publicités, comme celle de la littérature et du cinéma.

    https://www.arte.tv/fr/videos/058227-061-A/square-idee
    #stéréotypes #monoparentalité #familles_recomposées #représentations #vidéo #film #récit_familialiste #ordre #valeur_refuge #idéologie #famille_nucléaire #divorce #cellule_familiale #famille_nucléaire #norme #propriété #mariage #christianisme #Eglise_catholique #amour #idéal_romantique #égoïsme_parental #lavage_de_cerveau #politiques_natalistes #Etat #domestication_de_la_sexualité #sexualité
    enfant comme #fixateur_social —> et c’est comme cela que, selon les deux interviewés, on ne fait pas la #révolution...

    #femmes comme #armée_de_réserve, nous suggère une des personnes interviewées (9’15 min) :

    « La #prime_aux_fourneaux fait actuellement l’objet de discussions en Autriche. Le #Vorarlberg a proposé de donner 300 euro aux femmes qui n’ont pas recours à la garde d’enfants dans les écoles maternelles, et ce jusqu’à l’âge de 6 ans. Et en Haute-Autriche cette question est également discutée. C’est révélateur du fait que le nombre d’emplois diminue. Autrement dit, selon l’état actuel du #marché_du_travail, les #femmes sont utilisées comme une armée de réserve. En ce moment on préfère les avoir à la maison car il y a de toutes façons peu d’emplois. C’est toujours en fonction des besoins économiques. »

    #Empire_romain #domination_masculine #unité_de_consommation #financement_des_retraites #violence #patriatcat #matriarcat #hiérarchie #maternité

    Interviewée :

    « J’ai lu un jour une interview d’un manager qui déclarait à la fin de sa carrière : ’Je ne pouvais pas m’occuper de mes enfants, mais je vais me rattrapper maintenant à la retraite avec mes petits-enfants.’ Imaginez qu’une femme dise une chose pareille. Elle ne peut pas dire ça. » Elle ne peut pas dire cela parce que les sanctions qui pèsent sur les mères sont beaucoup plus fortes que sur les pères défaillants

    #économie #travail #formation_à_la_parentalité #modèle_familial #éducation_des_enfants #éducation_collective #anarchisme #clan #amour_romantique #responsabilité #pression_sociale #congé_parental #explosion_démographique #justice_distributive #écologie #save_the_planet_make_no_baby #pression_sociétale #infertilité #propagande_nataliste #insémination_artificielle #cliniques_de_fertilité #business #néolibéralisme #néo-libéralisme #féminisme #politique_familiale #natalité

    • APHORISMAIRE À L’USAGE DES FUTURS FAMILICIDES

      Ce recueil d’aphorismes peu compatibles avec les bonnes mœurs ne devrait pas faire remonter la cote de popularité de son auteur, pourtant au plus bas dans les sondages effectués dans les maternités. Et pas seulement dans les maternités, confirment les critiques littéraires.
      Écridéviant, performeur volontiers nudiste, cofondateur de la « Fête des Non-Parents » et peintre en statues coloniales, Théophile de Giraud, né par hasard et sans conviction en 1968, a commis quelques doigts de livres désobligeants, tatoués d’humour noir et parfois diaprés d’une vaporeuse touche d’anti-natalisme consensuel.
      Épris de subversion carabinée, ce riant comparse de Noël Godin a participé, entre deux tentatives de suicide ou de régime amincissant, aux entartages de Doc Gynéco et de l’anticontraceptif archevêque Léonard, ainsi qu’au Coup d’État burlesque de Jan Bucquoy.
      Il a d’ores et déjà prévenu ses éventuels futurs parents qu’il refusera de renaître, même contre forte récompense.


      http://www.maelstromreevolution.org/pages/FRA/prodotto.asp?ProdottoID=308&FamigliaID=0

      #livre #Théophile_de_Giraud

  • Allemagne : Un petit Allemand sur 5 vit dans la pauvreté L’Essentiel - AFP - 20 Avril 2018
    http://www.lessentiel.lu/fr/economie/story/Un-petit-Allemand-sur-5-vit-dans-la-pauvrete-13161433

    En Allemagne, pour un enfant sur cinq, le « pays où il fait bon vivre » vanté par la chancelière Angela Merkel, pendant sa campagne électorale, est une illusion.

    Il est 15 heures passées, les #enfants commencent à disposer sur la table des assiettes de tomates cerises et de concombres coupés avec soin. Comme presque tous les après-midis en semaine, ils vont partager un repas qu’ils ont cuisiné dans un centre social de Lichtenberg, dans l’est de #Berlin. « On le remarque surtout chez les adolescents, beaucoup nous disent : alors quand est-ce qu’on peut enfin manger ? Je n’ai rien mangé de la journée », raconte Patric Tavanti, responsable de l’établissement géré par la fondation catholique #Caritas.


    Leurs parents manquent de moyens financiers ou de temps pour leur assurer des repas réguliers, dit-il. Dans la première puissance européenne, l’économie tourne et les caisses publiques n’ont jamais été aussi pleines. Pourtant, environ 20% des moins de 18 ans grandissent dans une « pauvreté relative », selon le ministère de la Famille, un niveau similaire à la France, où la conjoncture économique est nettement moins favorable depuis bien longtemps. Leurs parents disposent de moins de 60% du revenu moyen des foyers allemands, c’est-à-dire moins de 1 192 euros nets mensuels pour un parent avec un enfant, et moins de 2 355 euros pour une famille avec quatre enfants.

    « Les enfants se sentent exclus »
    Préoccupant dans un pays si fier d’avoir réduit le chômage à son plus bas niveau depuis la réunification allemande : plus d’un tiers des 2,8 millions d’enfants pauvres ont des parents exerçant une activité professionnelle, pointe Heinz Hilgers, président de la Fédération de protection de l’enfance (Kinderschutzbund).

    Au-delà de l’aspect matériel, la prise de conscience par un enfant qu’il appartient à ce cinquième défavorisé est destructrice, relève Klaus Hurrelmann, professeur à la Hertie School of Governance de Berlin. « Toute une spirale se met alors en route : les enfants se sentent #exclus, commencent à avoir honte de ne pas pouvoir participer aux excursions avec l’école ou inviter des amis à fêter leur anniversaire. Ils finissent par perdre confiance en eux, à mal travailler à l’école, car la pauvreté matérielle est aussi une pauvreté d’éducation et de culture », poursuit l’expert.

    Un « risque économique énorme »
    L’école allemande peine à intégrer ces enfants issus le plus souvent de familles nombreuses d’origine étrangère ou de foyers monoparentaux. « Nous remarquons un besoin croissant en nourriture, mais aussi en aide aux devoirs et à la lecture », explique Lars Dittebrand, responsable du Manna, un centre familial et une garderie au cœur de la Gropiusstadt, une cité berlinoise de béton qui a servi de décor au film « Moi Christiane F., 13 ans, droguée, prostituée... » dans les années 80. La sélection, qui intervient dès la fin du primaire, conduit souvent les plus défavorisés vers des filières menant à des emplois précaires.

    Dénonçant dans une étude « une #pauvreté qui s’hérite », la fondation Bertelsmann révélait que seule une petite minorité des foyers - entre 3 et 16% selon les catégories - parvenaient à s’extirper de leur condition. « Des générations d’enfants pauvres deviennent des adultes pauvres et des parents pauvres », déplore ainsi Heinz Hilgers. Un gâchis humain et un « risque économique énorme » dans une Allemagne vieillissante, prévient-il.

    Système fiscal injuste
    Le nouveau gouvernement de « grande coalition » réunissant les conservateurs d’ #Angela-Merkel et les sociaux-démocrates a promis un ensemble d’aides, dont une augmentation de l’allocation familiale, davantage de garderies et d’écoles offrant des cours sur toute la journée pour faciliter aux mères un accès à l’emploi. Mais pour Lisa Paus, députée écologiste de Berlin, rien ne s’améliorera tant que le système fiscal datant de l’immédiate après-guerre ne sera pas réformé. Il avantage les couples aux salaires divergents, le moins élevé étant en général celui de la femme dont le rôle était essentiellement de s’occuper des enfants. Les temps ont toutefois changé et « la pauvreté arrive souvent quand les couples se défont », explique la députée, pointant l’insuffisance du soutien aux familles #monoparentales. De fait, 45% des enfants élevés par un seul parent, généralement leur mère, vivent dans une pauvreté relative.

    Un vrai progrès serait l’institution d’un revenu de base pour tous les enfants, jugent certains des acteurs interrogés. Une idée onéreuse que le nouvel exécutif, attaché au sacro-saint équilibre du budget, est loin d’envisager.

    #économie #politique

  • Pauvreté : les couples avec enfants de plus en plus touchés
    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2017/11/09/01016-20171109ARTFIG00001-pauvrete-les-couples-avec-enfants-de-plus-en-plus

    « Une féminisation de la pauvreté »

    Les femmes représentent, avec 56,3%, la majorité des adultes rencontrés par les équipes du Secours catholique en 2016. La plupart sont des mères isolées. Les familles monoparentales représentent 29,6% des bénéficiaires des aides apportées par le Secours catholique. Dans 88% des cas, ce sont les femmes qui élèvent seules leurs enfants.

    La pauvreté touche les familles monoparentales de façon importante et depuis « une dizaine d’années », confirme au Figaro Catherine Coutansais, du Secours catholique. « Le binôme emploi et garde d’enfants est la cause principale de leur précarisation. Si les mères travaillent, elles ont souvent des petits boulots comme caissière ou aide à domicile. Les horaires sont souvent décalés et elles n’ont donc pas de solution de garde. »

    Récemment, le Secours catholique s’est également aperçu de l’accroissement du nombre de femmes seules, plus âgées et dont les ressources ou pensions de retraite sont faibles.

    #femmes #pauvreté #monoparentalité

    24,2% des personnes accueillies au Secours catholique sont des couples avec enfants. Soit le deuxième type de ménage le plus touché par la précarité, après les parents isolés. Le phénomène est plus « récent mais a augmenté sur les six dernières années », précise Catherine Coutansais.

    « Habituellement, une des deux personnes dans le couple possède un travail à peu près fixe. Aujourd’hui, c’est de moins en moins fréquent. L’un des deux conjoints travaille dans seulement trois cas sur dix. Celui ou celle qui exerce a souvent un contrat d’interim ou des CDD à répétition. »

    La précarité du couple engendre indéniablement une « pauvreté des enfants ». Tous les ans, le Secours catholique en accueille 700.000. Ils représentent 47% du nombre total de personnes aidées. Cette part reste stable au cours du temps mais très élevée. Pourtant, le nombre d’enfants par ménage diminue depuis plusieurs années : 2,12 enfants en 2016 contre 2,20 en 2002.

    Entre 2015 et 2016, le nombre d’étrangers accueillis au Secours catholique a augmenté de 3 points. Ils représentent 39% des personnes aidées. « La pauvreté chez la population française évolue mais de façon légère. Chez les étrangers, on assiste à une véritable explosion. C’est une tendance très longue et très lourde entre 2000 et 2016. Ils sont, sur tous les items (logements, emplois, soins) les plus pauvres », souligne Catherine Coutansais, du Secours catholique.

    Pourtant, la population générale d’étrangers vivant en France est restée stable (entre 6% et 7%). « Ce n’est pas étonnant, au niveau national les sans-papiers ou en attente d’un statut ne sont pas comptabilisés alors qu’ils le sont chez nous », explique-t-elle. « Les étrangers n’ont quasiment pas de droits. Ceux qui sont en attente de statut n’ont pas de droit au travail. Parfois, obtenir un statut peut prendre des années. C’est pour ça qu’ils font appel aux associations, ne serait-ce que pour les démarches administratives puisqu’ils ne peuvent pas aller voir les assistantes sociales. »

    L’Insee estime que le taux de pauvreté a légèrement diminué en 2016 (13,9% contre 14,2% en 2015). Catherine Coutansais reconnaît qu’« il n’y a pas davantage de personnes en dessous du seuil de pauvreté » mais elle précise que « ceux qui le sont, sont exagérément en dessous ». « En moyenne, les personnes accueillies chez nous vivent avec 548 euros par mois. En dix ans, nous avons vu une augmentation de seulement trois euros du revenu moyen », poursuit-elle. Au Secours catholique, 19% des personnes aidées n’ont aucune ressource.

    • Même pas @monolecte les couples avec enfants qui sont de plus en plus nombreux ont de moins en moins d’enfants par couples. Ils sont pourtant de plus en plus nombreux et « ceux qui le sont, sont exagérément en dessous » du seuil de pauvreté.

      La précarité du couple engendre indéniablement une « pauvreté des enfants ». Tous les ans, le Secours catholique en accueille 700.000. Ils représentent 47% du nombre total de personnes aidées. Cette part reste stable au cours du temps mais très élevée. Pourtant, le nombre d’enfants par ménage diminue depuis plusieurs années : 2,12 enfants en 2016 contre 2,20 en 2002.

  • Baisse des APL : un coup de rabot qui fait mal !
    http://blogs.alternatives-economiques.fr/madec/2017/09/01/baisse-des-apl-un-coup-de-rabot-qui-fait-mal

    Sources : Insee, enquête Revenus fiscaux et sociaux 2013 (actualisée 2015) ; Insee, Drees, modèle Ines 2015, calculs des auteurs. Du fait de la structure de la population des bénéficiaires, la baisse annoncée des aides au logement sera donc majoritairement supporté par les 2 premiers déciles de niveau de vie. Les ménages ayant un niveau de vie inférieur à 1 130€/mois/uc et allocataires actuels d’aide au logement- soit 3,6 millions de ménages- supporteront plus de 60% de l’effort budgétaire demandé … Il est à noter que les personnes seules représentent quant à elles plus de 40% des allocataires d’aides personnelles soit 2,4 millions de personnes, et que leur niveau de vie de ces dernières, lorsqu’elles perçoivent une aide au logement, est de 1000 euros par mois. Sur les 400 millions d’euros d’économies attendues, 160 millions d’euros seront amputés à ce type de ménage soit 0,6% de leur niveau de vie.

  • Elles font des bébés toutes seules
    http://terrain.revues.org/15219

    Qui sont ces femmes françaises qui décident de concevoir un enfant sans être en couple en ayant recours à un don de sperme à l’étranger (ce recours médical n’étant pas possible pour elles en France) ? Comment ces femmes construisent-elles ce projet ? Comment le justifient-elles ? Leur démarche relève-t-elle du féminisme ? Leurs histoires et leurs discours montrent qu’il s’agit plutôt d’un choix par défaut, lié à l’échec de la rencontre du conjoint et du futur père. On observe alors le poids et l’intériorisation de la norme sociale dominante de la parentalité et de la famille en France, norme qu’elles décident de transgresser, le plus important étant pour elles de devenir mères et de se conformer ainsi aux normes de genre. Si la démarche de ces femmes n’est donc pas politique en elle-même, le refus français d’ouvrir l’assistance médicale à la procréation pour les femmes seules est une décision qui relève quant à elle pleinement du champ politique.

    #femmes #monoparentalité #FIV #IAD

    Enfin, cette interdiction cacherait une volonté de limiter la liberté et les droits reproductifs des femmes. Comme pour l’avortement, le recours aux nouvelles techniques procréatives fait écho aux droits des femmes à disposer de leur corps reproducteur (et sexuel), et à ce titre contribue fondamentalement à accéder à une égalité de droits et de faits entre les hommes et les femmes. En restreignant l’accès à l’assistance médicale à la procréation, la loi ne permet pas à toutes les femmes de décider de leur vie reproductive, librement, en fonction de leurs propres choix de vie et histoires, sans le consentement d’un homme. Concevoir seule un enfant à l’aide de la médecine constituerait alors une menace pour la société patriarcale française, puisque cela donnerait la possibilité d’inhiber la place réelle et symbolique du père.

    #patriarcat #domination_masculine #sexisme

  • Les femmes davantage pénalisées financièrement lors des séparations
    http://www.lemonde.fr/famille-vie-privee/article/2015/12/16/separations-les-femmes-davantage-penalisees-financierement_4832841_1654468.h

    L’accroche en une du site : L’augmentation des séparations et de la part des familles monoparentales expose les femmes à un plus grand risque de #pauvreté, révèle l’Insee.

    Les parcours de vie évoluent mais demeurent très genrés et, à l’arrivée, ce sont les femmes qui y perdent. C’est la conclusion que l’on est tenté de tirer d’une étude inédite, « Couples et familles », publiée mercredi 16 décembre par l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee).

    Elle permet en effet de se pencher plus avant sur la fragilisation des unions, un phénomène qui prend de l’ampleur avec les années et qui se traduit par une part grandissante de #familles_monoparentales. Celles-ci représentent 20 % des familles en 2011, contre 16 % en 1999. Une tendance que l’on observe également à l’échelle de l’Europe, même si les pays de l’Est conservent, par exemple, des taux de monoparentalité faibles, eu égard à un attachement aux normes traditionnelles et à une forte emprise de la religion.

    A l’arrivée, en France, 25 % des enfants mineurs ne vivent pas avec leurs deux parents, soit 3,4 millions d’enfants. Et, sans surprise, ce sont les femmes qui ont la charge de 85 % de ces familles monoparentales.

    Prééminence de la monoparentalité maternelle

    Cette différence entre les hommes et les femmes se retrouve sous d’autres formes et à d’autres étapes des chemins de vie : ainsi, les hommes vivent plus tard les étapes de formation de leur famille. De même, s’il est « de plus en plus fréquent de vivre plusieurs unions au cours de sa vie », comme le rappelle Vianney Costemalle, l’un des auteurs de l’ouvrage de l’Insee, hommes et femmes sont inégaux face à la séparation. Les premiers se remettent plus rapidement en couple après une rupture. Et « le fait d’avoir au moins un enfant mineur est pour les femmes, contrairement aux hommes, un’’frein’’ pour former à nouveau une union cohabitante ». Une femme ayant un enfant de moins de cinq ans a par exemple près de deux fois moins de chances de se remettre en couple qu’une femme sans enfant.

    Ce phénomène s’explique, au moins pour partie, par cette prééminence de la #monoparentalité_maternelle. Même si, à la lumière des décisions des juges aux affaires familiales de 2012, on note que la résidence alternée a fortement progressé, la résidence chez la mère demeure la règle, dans 75 % des cas, tandis que celle chez le père reste stable à 7 %.

    La situation de monoparentalité s’est en outre « répandue surtout parmi les femmes moins diplômées », rapporte l’Insee. Celles-ci ont en effet leurs enfants plus tôt : par conséquent, la probabilité qu’elles aient des enfants lorsqu’elles se séparent est plus élevée. Aussi, les mères de familles monoparentales « connaissent des difficultés d’insertion sur le marché du travail » : elles sont confrontées à un taux de #chômage de 15 % quand celui des femmes en couple est de 7 %. Leurs conditions de vie sont in fine « moins favorables » avec un revenu moyen des familles monoparentales établi à 1 240 euros par mois, quand celui des couples avec enfant(s) atteint 1 880 euros en moyenne. Et ce, malgré l’effet des transferts sociaux, fiscaux et du versement d’une pension alimentaire.

    Parce que les femmes font face à des dépenses plus importantes, notamment en matière de #logement pour assumer la garde des enfants, mais aussi parce qu’elles apportent en moyenne moins de ressources au ménage, elles ont plus à perdre dans une rupture. « La #séparation entraîne une baisse de niveau de vie de 3 % en moyenne pour les hommes et de 20 % pour les femmes », rapporte Marie Reynaud, à l’Insee.

    En répercussion de cette fragilité économique, on observe que « 35 % des #enfants_pauvres résident en famille monoparentale, alors que ces familles accueillent moins de 20 % des enfants mineurs ».

  • Isolées, paupérisées et stigmatisées, les mères séparées peinent à se faire entendre | Stéphanie Lamy
    http://www.huffingtonpost.fr/stephanie-lamy/isolees-pauperisees-et-stigmatisees-les-meres-separees-peinent-a-se-f

    Bien que détenteur d’une autorité parentale conjointe, le parent abandonnique est absous, par la CAF, par la Justice, de ses devoirs. Il maintient cependant tous ses privilèges - surtout celui de jouir, plus tard, de l’obligation alimentaire qui lui serait due de la part de ses enfants devenus grands - un rendement optimal sur le peu de capital investi.

    L’exploitation des mères séparées au bénéfice de tous (sauf elles)

    Rémunération diminuée, dépenses liées au ménage majorées - sans qu’aucune égalité de la prise en charge matérielle des enfants soit imposée - ce sont les mères séparées qui investissent le plus lourdement dans la génération suivante.
    Bien que le taux d’effort qu’elles fournissent pour construire ce capital humain soit particulièrement pesant, pour l’instant elles n’y retirent aucun bénéfice.

    #femmes #famille #pauvreté

    • #monoparentalité #célibataire #mères #femmes

      Les familles monoparentales avec au moins un enfant de moins de 25 ans représentaient 9,4% en 1968, 10,2% en 1982, 13,2% en 1990, 16,7% en 1999, 18,3% en 2011 . Ce sont aujourd’hui essentiellement des mères séparées ou divorcées qui élèvent leurs enfants. La proportion des pères parmi les familles monoparentales s’est, elle, stabilisée à 15% depuis 1990 alors qu’ils étaient 20% entre 1960 à 1970, surtout issus des veuvages.

      #qui_l'eut_cru
      de l’#effacement_des_femmes

      Et puis je ne suis pas d’accord avec (entre autres) ceci : (fin du paragraphe à propos de l’attribution de l’ASF, allocation de soutien familial )


      C’est donc soit la CAF, soit les nouveaux conjoints qui assument la charge de l’enfant.

      C’est aller un peu vite en besogne de se permettre d’ignorer à ce point les aides sociales, et quelle insulte machiste contre celles qui assument la charge de l’enfant de moitié si ce n’est de la totalité. D’autre part, il eu fallut dire aussi à combien s’élève cette splendide ASF (90€ par mois) qui fixe au final un prix global d’engraissage du gnard à vraiment bien peu surtout si il fallait compter dessus pour « assumer la charge de l’enfant » !
      Pour que la CAF verse l’ASF, il faut savoir que la mère doit demander que le parent abandonnique soit poursuivi en justice par la CAF (éh wéé) bref encore un #parcours_de_la_combattante pour ses droits qui n’est pas facile du tout. Sinon, pour le huffingtonpost Mesdames, il vous reste encore la prostitution maritale vers laquelle vous tourner de manière à nourrir votre enfant grace au "nouveau conjoint". bande de #feignasses va.

    • Plus encore qu’un parcours de la combattante, c’est - dans bien des cas- une incitation/obligation à participer à la guerre des pauvres contre les pauvres. Et donc une manière de produire du #non_recours au droit.

      À part la perception du « minimum vieillesse » (Aspa) où il est parfois (?) demandé aux survivants de régler
      une « #dette », il est rare que l’"obligation alimentaire" soit mise en pratique. Si tel était le cas pour le RSA, où c’est aussi prévu par les textes, ce serait un bordel sans nom.

    • @mona, j’avais également cherché pour trouver plus récent, il y a une note en bas du tableau :

      - Il n’est pas possible de comptabiliser les différents types de familles (couples et familles monoparentales) à partir de ce tableau puisque certaines d’entre elles font aussi partie de ménages complexes.

      Mais effectivement ce ne sont apparemment pas les bons chiffres.
      La notion de famille est complexe, bien plus que le huffington ou la CAF ne la voit.
      http://seenthis.net/messages/258179

    • Pouf, pouf !

      L’article du Huff’ n’est vraiment pas clair. En fait, il semble bien que la question réside dans la base du pourcentage.

      D’après Portrait social, Insee, 2014 qui vient de sortir (c’est un marronnier) et est la source du déferlement (tout relatif) de stats…
      http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/FPORSOC14m_FTLo2pop.pdf

      En 2011, il y a 8,4% de familles monoparentales (avec enfant(s) de moins 25 ans) dans l’ensemble de 28 millions de ménages ; 5,4% pour monoparentales (avec enfant(s) de moins de 18 ans).

      Ces dernières représentent 21,6% des familles avec enfant(s) de moins de 18 ans.

      Le 18,3% (de quoi ?) cité dans l’article pour 2011 doit sortir d’un autre tableau (je ne sais pas lequel) mais doit nécessairement se rapporter à des familles avec enfants.

    • Ah merci @simplicissimus
      À part la carte des familles monoparentales sur Paris, de mon côté pas trouvé grand chose, c’est pas inintéressant ceci dit mais les chiffres datent ! et surtout, c’est quoi une famille monoparentale, quel age doit avoir l’enfant ? Ici on a la part des familles monoparentales dans les familles d’enfants de moins de 25 ans.


      http://insee.fr/fr/themes/document.asp?reg_id=20&ref_id=13175

    • Pour les définitions, ce reporter à celles de l’Insee .
      http://www.insee.fr/fr/methodes/default.asp?page=definitions/liste-definitions.htm

      Famille monoparentale
      Une famille monoparentale comprend un parent isolé et un ou plusieurs enfants célibataires (n’ayant pas d’enfant).

      Qui suppose aussi de bien comprendre la définition de « Famille », notamment la dernière phrase…

      Famille
      Une famille est la partie d’un ménage comprenant au moins deux personnes et constituée :
      – soit d’un couple vivant au sein du ménage, avec le cas échéant son ou ses enfant(s) appartenant au même ménage ;
      – soit d’un adulte avec son ou ses enfant(s) appartenant au même ménage (famille monoparentale).
      Pour qu’une personne soit enfant d’une famille, elle doit être célibataire et ne pas avoir de conjoint ou d’enfant faisant partie du même ménage.
      Un ménage peut comprendre zéro, une ou plusieurs familles.

      Les définitions ne portent pas de critères d’âge, ce qui fait que dans les publications (cf. ci-dessus) l’Insee se réfère à plusieurs définitions (enfant(s) de moins de 18 ans ou enfant(s) de moins de 25 ans). Le critère de monoparentalité est donc que les enfants cohabitant avec leur parent n’aient pas, eux-mêmes, d’enfant(s) ni de conjoint cohabitant…

      Sachant que les définitions de base du recensement sont Personne et Ménage (à bien connaitre, là aussi).

      Décrire la vie telle qu’elle est n’est pas toujours facile pour les statisticiens. Et, souventes fois, les non-statisticiens ne s’attardent pas trop aux subtilités de ces descriptions.

      Un exemple « simple » ;-)
      Un enfant en garde partagée 50-50, ses parents ne cohabitant pas avec d’autre(s) personne(s) appartiendra donc à deux familles (au sens Insee) monoparentales. Et donnera donc une famille monoparentale (mère) et une famille monoparentale (père).

      Il est d’ailleurs fort probable que la (légère) augmentation des familles monoparentales (père) (et non pas stabilité depuis 1990) soit due essentiellement au développement de la garde partagée.

    • Ah, en 2005, le pourcentage correspondant (part de famille père-enfant(s) au sein des familles monoparentales) était de 15,4%

      MAIS, mais, mais, il s’agissait alors de monoparentales (enfant(s) de moins de 25 ans) !
      tableau 1 de
      http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?ref_id=ip1195

      soit avec l’historique (et les arrondis)

      part de famille père-enfant(s) au sein des familles monoparentales (enfant(s) de moins de 25 ans)
      1968 : 20%
      1990 : 14%
      2005 : 15%

    • Pff, compliqué de s’y retrouver !
      Et la définition de l’INSEE est amha insuffisante, par exemple une femme qui a un enfant seule et habite chez ses parents sera-t-elle comptabilisée ?

      Les derniers chiffres que tu donnes vont en tout cas à l’inverse de ce que certains voudraient faire croire, (plus de pères s’occupent de leurs enfants) car la tendance se renforce, en tout cas dans la famille monoparentale) dans la délégation de l’élevage aux mères.

      Et pour revenir au nombre de familles monoparentales

      France métropolitaine, ménages ordinaires, familles avec enfants de 25 ans ou moins en années révolues.
      Source : Insee, enquêtes annuelles de recensement de 2004 à 2007.

      Ainsi, 24 % des familles avec enfants sont monoparentales dans les pôles urbains, contre 16 % en zone rurale. Elles sont en particulier plus fréquentes dans les grands centres urbains de la région parisienne et du sud de la France (carte).

    • Dans ton exemple, la réponse est nette : c’est non, il ne s’agit pas d’une famille monoparentale.

      Par ailleurs, les derniers chiffres (enfant(s) de moins de 25 ans) sont anciens (10 ans presque) ; les récents (juste au dessus) confirment bien que, non, la délégation de l’élevage aux mères ne se renforce pas (enfant(s) de moins de 18 ans).

    • Permet moi de douter, car c’est bien net si on s’en tient uniquement à la définition administrative de recensement de l’INSEE mais pas forcément d’autres points de vue, critique que sous-tendait ma question naïve.
      Car cela peut, par exemple, masquer les mères adolescentes (1,5% des naissances) et seules (chiffres ?) ou les mères qui vivent avec d’autres personnes mais n’en sont pas moins à assumer seules quotidiennement et financièrement la charge de leur(s) enfant(s) et leur éducation.
      On ne peut évidemment pas non plus y inclure les familles avec des pères qui ne voient leurs enfants que 1/2h par semaine et où la mère est chargée d’eux.

      Sinon, oui, je me suis trompée car effectivement, les pères monoparentaux sont un peu plus nombreux, environ 15% des familles monoparentales, peut mieux faire donc, d’autant que le nombre de familles monoparentales augmente.

      Pour répondre à ce que tu écris dans ton 2em post ou tu dis que l’enquête serait biaisé en faveur de l’augmentation (légère) de la monoparentalité des pères, cela est surement vrai mais non parce que l’enfant

      appartiendrait à deux familles

      mais parce qu’un enfant qui va chez son père au maximum 3 jours par an sera pour l’enquêteur de l’INSEE rattaché à une famille monoparentale masculine si l’enfant y séjourne lors de son enquête. Si je lis bien :

      Un enfant en résidence alternée est rattaché au ménage du parent chez qui il séjournait le premier jour de collecte de l’enquête de recensement.

      Mais cela semble différer d’une enquête à l’autre…

      Dans l’enquête Études des relations familiales intergénérationnelles (Erfi), le contour du ménage est laissé à l’appréciation du répondant. Un enfant pourra être déclaré chez un seul parent, chez les deux ou chez aucun s’il a son propre logement.

      En tout cas, c’est assez cruel de voir que les mères qui s’occuperaient 362 jours par an de leur môme seraient ainsi effacées. Alors que les mères constituent 85% des familles monoparentales, et 68 % déclarent que leur enfant de moins de 25 ans issu d’une union rompue réside avec elles.
      Tu auras compris que je suis aussi très en colère contre les papas gâteaux qui n’assument pas leurs responsabilités éducatives de parents mais sont (rendus) présents pour récolter les lauriers. Et de l’autre côté le coût social qui existe pour les femmes.

      Et puis, ce qu’on ne peut comptabiliser : la stigmatisation des parents seuls, comme sur la page wikipédia consacré à la monoparentalité :

      Les parents seuls peuvent être confrontés à certaines remarques vis-à-vis de l’éducation qu’ils apportent à leurs enfants, sans que des études aient montré un lien probant entre la monoparentalité et ces problèmes.

      Enfants à difficultés scolaires ;
      Mal éduqués ;
      Manque affectif qui nuit à leur personnalité.

    • J’ai écrit des bêtises dans mon commentaire : en effet, une FAMILLE est une partie d’un MÉNAGE et donc une PERSONNE (un enfant, dans ce cas) ne peut pas faire partie de plusieurs FAMILLEs.

      La règle de rattachement de l’enfant au MÉNAGE (et donc à la FAMILLE) que tu décris ne dépend pas du passage de l’enquêteur mais de la situation de l’enfant au « premier jour de collecte ». Celui-ci est déterminé conventionnellement et est TOUJOURS un jour de semaine (c’était le jeudi 16 janvier cette année en France métropolitaine). Ce qui élimine de fait toute possibilité de rattachement à un père qui n’aurait l’enfant que le week-end.

      Cette procédure de rattachement permet d’estimer sans biais (contrairement à celle que je décrivais) la proportion d’enfants à la charge de la mère et celle à la charge du père. En gros, en supposant (hypothèse évidemment fausse) que tous les enfants soient en garde alternée 50-50, au jour (conventionnel) du recensement, on aurait la moitié des enfants chez l’un et l’autre chez l’autre.

      Par ailleurs, le recensement a pour but de compter ; c’est donc fondamentalement un questionnaire « simple » (avec très peu de questions) et la nécessité de respecter des conventions strictes. Les enquêtes auprès des ménages permettent de développer (parfois longuement…) des thèmes spécifiques et peuvent donner lieu à l’emploi de concepts différents. Ainsi, Erfi (que je ne connais pratiquement pas) est une enquête très particulière qui vise à interroger un même échantillon dans le temps en 2005, 2008 et 2011 et, vu ce que tu cites, qui autorise le rattachement à plus d’un ménage. Le but est justement d’avoir une compréhension plus fine que le recensement qui, fondamentalement, revient à mettre un bâton dans une case.

      Il y a des montagnes de choses que l’on ne peut pas compter, notamment les « vraies questions », qui sont définitivement hors du champ des statistiques. Par exemple, estimer la proportion de parents qui « assument leur responsabilité éducative de parent ».

  • Réponse à Sarah : jeune maman, j’ai vendu mon avenir pour le RMI | Rue89
    http://www.rue89.com/2012/09/17/reponse-sarah-jeune-maman-jai-vendu-mon-avenir-pour-le-rmi-235355

    L’assistante sociale m’a sorti un document, pré-imprimé, fallait juste que je le signe. Un papier qui disait que j’attestais sur l’honneur renoncer à me présenter aux examens, à mon statut d’étudiante, et qu’en échange je pourrais toucher le RMI. J’ai signé.

    Mieux vaut savoir être discret-e pour sauver ses études, et avoir une sacrée gnak pour résister aux préceptes idiots.

    #RSA #pauvreté #femme #monoparent #absurdité #administration_française