• Et la Cour de justice de l’UE confirma la fin du monopole de la Sécu française | Atlantico
    http://www.atlantico.fr/decryptage/et-cour-justice-union-europeenne-confirma-fin-monopole-secu-francaise-clau

    arrêt du 3 octobre 2013 de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) marque la fin d’un long combat de la République française pour ne pas appliquer les décisions et la jurisprudence communautaires. En effet, tout ce que la France compte d’institutions et de politiciens s’était ligué, depuis 1992, pour tenter de préserver le monopole de la sécurité sociale dont pourtant notre pays avait avalisé l’abrogation par la signature de son président de l’époque, M. François Mitterrand.

    Le plus préoccupant pour l’Union européenne était qu’un État membre refusât avec obstination d’appliquer les règles communes. C’était tout l’édifice communautaire, bâti pierre par pierre depuis 56 ans, qui menaçait de s’effondrer. Dès lors, la réaction de la Cour de justice, organe judiciaire suprême de l’Union était inévitable, même si elle a tardé.

    Les juges de Luxembourg ne vivent pas dans une bulle ni sur une île déserte. Ils sont tous issus de leurs juridictions nationales avec lesquelles ils ont conservé des liens étroits et savent parfaitement ce qui se passe dans tous les pays de l’Union. A cet égard, ce qui se passait en France était particulièrement préoccupant puisque c’était la Cour de cassation, organe judiciaire suprême du pays, qui était à la tête du combat contre l’application du droit communautaire (et donc aussi du droit français, puisque tous les textes européens abrogeant le monopole de la sécurité sociale sont devenus, par transposition et depuis longtemps, des lois françaises). Il n’est pas indifférent à cet égard que l’avocat général de la Cour européenne, sur les conclusions duquel celle-ci s’est appuyée dans son arrêt, soit M. Yves Bot, ancien procureur de Paris.

    La Cour européenne avait clairement et fermement dit le droit par son arrêt du 16 décembre 1999 (affaire C‑293/98), condamnant la République française « pour avoir manqué aux obligations qui lui incombent en vertu des directives de 1992 », et par celui du 25 mai 2000 (affaire C‑50/99), définissant les régimes français de sécurité sociale comme des régimes professionnels, donc soumis à concurrence.

    Or, la Cour de cassation française campait sur un arrêt de 1996, donc largement antérieur aux arrêts ci-dessus, et refusait de prendre en compte la nouvelle jurisprudence créée par ces derniers....

    #assurance-maladie
    #Cour-de-justice-de-l'Union-européenne
    #monopole

  • Le petit problème d’Amazon résumé en un graphique | Rue89
    http://www.rue89.com/2013/10/28/petit-probleme-damazon-resume-graphique-247014

    Lorsque Jeff Bezos aura avalé toute la concurrence et se sera attaché les faveurs des clients grâce à sa générosité apparente, « je ne pourrai plus me rendre compte que les prix augmentent car je n’aurai plus aucun élément de comparaison », relève un client chef d’entreprise cité par le New York Times.

    #Amazon #monopole #librairie

  • Passé un certain seuil de consommation d’énergie, l’industrie du transport dicte la configuration de l’espace social. La chaussée s’élargit, elle s’enfonce comme un coin dans le coeur de la ville et sépare les anciens voisins. La route fait reculer les champs hors de portée du paysan mexicain qui voudrait s’y rendre à pied. Au Brésil, l’ambulance fait reculer le cabinet du médecin au-delà de la courte distance sur laquelle on peut porter un enfant malade. A New York, le médecin ne fait plus de visite à domicile, car la voiture a fait de l’hôpital le seul lieu où il convienne d’être malade. Dès que les poids lourds atteignent un village élevé des Andes, une partie du marché local disparaît. Puis, lorsque l’école secondaire s’installe sur la place, en même temps que s’ouvre la route goudronnée, de plus en plus de jeunes gens partent à la ville, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus une seule famille qui n’espère rejoindre l’un des siens, établi là-bas, sur la côte, à des centaines de kilomètres.
    Malgré la différence des apparences superficielles qu’elles suscitent, des vitesses égales ont les mêmes effets déformants sur la perception de l’espace, du temps et de la puissance personnelle dans les pays pauvres que dans les pays riches. Partout l’industrie forge un nouveau type d’homme adapté aux nouveaux horaires et à la nouvelle géographie du transport qui sont son oeuvre.
    L’industrie du transport façonne son produit : l’usager . Chassé du monde où les personnes sont douées d’autonomie, il a perdu aussi l’impression de se trouver au centre du monde. Il a conscience de manquer de plus en plus te temps, bien qu’il utilise chaque jour la voiture, le train, l’autobus, le métro et l’ascenseur, le tout pour franchir en moyenne 30 kilomètres, souvent dans un rayon de moins de 10 kilomètres. Le sol se dérobe sous ses pieds, il est cloué à la roue. Qu’il prenne le métro ou l’avion, il a toujours le sentiment d’avancer moins vite ou moins bien que les autres et il est jaloux des raccourcis qu’empruntent les privilégiés pour échapper à l’exaspération créée par la circulation. Enchaîné à l’horaire de son train de banlieue, il rêve d’avoir une auto. Épuisé par les embouteillages aux heures de pointe, il envie le riche qui se déplace à contresens. Il paie sa voiture de sa poche, mais il sait trop bien que le PDG utilise les voitures de l’entreprise, fait rembourser son essence comme frais généraux ou se fait louer une voiture sans bourse délier. L’usager se trouve tout au bas de 1’échelle où sans cesse augmentent l’inégalité, le manque de temps et sa propre impuissance, mais pour y mettre fin il s’accroche à l’espoir fou d’ obtenir plus de la même chose : une circulation améliorée par des transports plus rapides. Il réclame des améliorations techniques des véhicules, des voies de circulation et des horaires ; ou bien il appelle de ses vœux une révolution qui organise des transports publics rapides en nationalisant les moyens de trans­port. Jamais il ne calcule le prix qu’il lui en coûtera pour être ainsi véhiculé dans un avenir meilleur. Il oublie que de toute accélération supplémentaire, il payera lui-même la facture, sous forme d’impôts directs ou de taxes multiples. Il ne mesure pas le coût indirect du remplacement des voitures privées par des transports publics aussi rapides. Il est incapable d’imaginer les avantages apportés par l’abandon de l’automobile et le recours à la force musculaire de chacun.

    Ivan Illich, « Energie et Equité », 1973
    #voiture #énergie #temps #transport #économie #vitesse #industrie #hétéronomie #inégalité #autonomie #contre-productivité

  • L’Américain moyen consacre plus de mille six cents heures par an à sa voiture. Il y est assis, qu’elle soit en marche ou à l’arrêt ; il la gare ou cherche à le faire ; il travaille pour payer le premier versement comptant ou les traites mensuelles, l’essence, les péages, l’assurance, les impôts et les contraventions. De ses seize heures de veille chaque jour, il en donne quatre à sa voiture, qu’il l’utilise ou qu’il gagne les moyens de le faire. Ce chiffre ne comprend même pas le temps absorbé par des activités secondaires imposées par la circulation : le temps passé à l’hôpital, au tribunal ou au garage, le temps passé à étudier la publicité automobile ou à recueillir des conseils pour acheter la prochaine fois une meilleure bagnole. Presque partout on constate que le coût total des accidents de la route et celui des universités sont du même ordre et qu’ils croissent avec le produit social. Mais, plus révélatrice encore, est l’exigence de temps qui s’y ajoute. S’il exerce une activité professionnelle, l’Américain moyen dépense mille six cents heures chaque année pour parcourir dix mille kilomètres ; cela représente à peine 6 kilomètres à l’heure. Dans un pays dépourvu d’industrie de la circulation, les gens atteignent la même vitesse, mais ils vont où ils veulent à pied, en y consacrant non plus 28 %, mais seulement 3 à 8 % du budget-temps social. Sur ce point, la différence entre les pays riches et les pays pauvres ne tient pas à ce que la majorité franchit plus de kilomètres en une heure de son existence, mais à ce que plus d’heures sont dévolues à consommer de fortes doses d’énergie conditionnées et inégalement réparties par l’industrie de la circulation.

    Ivan Illich, « Energie et Equité », 1973

    • Dans un autre ordre d’idée mais lié à la voiture quand même, je me souviens d’une intervention de Baptiste Mylando au cours d’un colloque sur le temps de travail. Il avait calculé le temps de travail nécessaire à un ouvrier moyen pour s’acheter une voiture et les frais annexes et concluait qu’il préférait se lever moins tôt mais circuler à vélo.

    • @odilon l’ingénieur Dmitry Orlov s’était également penché sur la question

      Il est possible d’ériger une montagne virtuelle d’arguments rationnels, logiques et quantifiables contre les voitures et en faveur des bicyclettes. Un mode d’analyse des plus amusants implique de calculer leur vitesse moyenne effective relative2. D’abord, calculer le coût total de possession d’une voiture, incluant le prix d’acquisition, les coûts financiers, les coûts de maintenance, l’immatriculation, les péages, les amendes, et ainsi de suite. Maintenant, incluez tous les coûts externes : la construction et la maintenance des routes, les dommages à la santé causés par la pollution de l’air et de l’eau, la perte de productivité due aux morts et aux mutilations dans les accidents automobiles, les coûts légaux associés, et, bien sûr, les budgets militaires nécessaires pour équiper les forces armées pour se battre et défendre le pétrole.

      Maintenant, prenez le revenu moyen et les heures travaillées d’un conducteur, et trouvez combien d’heures de travail il faut pour couvrir tous ces coûts. Ajoutez à cela le temps effectivement passé à conduire. Maintenant prenez le nombre de kilomètres parcourus par le véhicule, et divisez-le par le nombre total d’heures passées à la fois à conduire et à gagner assez d’argent pour payer les voitures. Plutôt que de vous donner les réponses, je vous encourage à faire vos propres devoirs, mais je peux vous dire que le résultat final de cet exercice est toujours le même : la bicyclette est plus rapide que la voiture, et, selon les hypothèses, conduire est plus lent que marcher.

      http://www.les-crises.fr/le-despotisme-de-l-image

    • @odilon :

      Il avait calculé le temps de travail nécessaire à un ouvrier moyen pour s’acheter une voiture et les frais annexes et concluait qu’il préférait se lever moins tôt mais circuler à vélo.

      Ce serait pas « se lever plus tôt » non ? Ou alors il sous-entend qu’il faut travailler moins quitte à ne pas avoir de voiture ? Moi je veux bien mais quand on demande un temps partiel à un employeur on l’obtient rarement.

    • @alexcorp ce qu’il voulait dire c’est qu’il préférait travailler moins et se passer de voiture. Par rapport au temps de trajet, il y a beaucoup d’employés qui gagneraient du temps en prenant un vélo au lieu de rester coincés dans les embouteillages pendant les heures de pointe. Ensuite, oui, c’est un problème d’organisation du travail pour que les employés bosser à temps partiel.

    • @aude_v :

      mais comme tu ne bosses plus que 2/3 du temps (500 euros par mois en moyenne, une caisse) ou moins, tu libères du temps pour faire la grasse mat tous les jours.

      N’exagérons rien, j’ai une vieille voiture qui me coûte grand max 150 à 200€ par mois en comptant essence et réparations sur l’année.

      Par rapport au temps de trajet, mon dernier taf c’était 5 min en voiture, 20 min en vélo (avec grosse suée car la moitié de la route en pente) et à peu près idem en bus. Autant dire qu’il fallait quand même beaucoup de convictions pour le faire en vélo... C’est vrai que pour les grosses villes ça vaut souvent le coup le vélo, mais ailleurs c’est déjà plus délicat.

    • @aude_v merci !
      C’est un sujet auquel je ne m’intéresse que depuis peu et ces angles morts que tu cites sont vraiment à prendre en compte. Notamment la question étatiste.
      Sur la démocratie par liens locaux et spirales de dons je te suis tout à fait.
      Et je me note la réf du bouquin, merci aussi :-)

    • Une voiture, c’est 500 euros par mois en moyenne. Je trouve le chiffre effarant, c’est pas moi qui l’ai inventé !

      Si on achète une voiture neuve à 15000€, je veux bien te croire. Il est clair que beaucoup de gens mettent un fric monstre dans leur caisse. Mais si vraiment ma voiture me coûtait ce prix chaque mois, je ne pourrais plus que payer mon loyer sur le restant de mes pauvres 900€ mensuels et ensuite faire la manche pour bouffer. Je précise bien que je suis loin d’être pro bagnole à tout crin, j’ai vécu sans un bout de temps et ça se reproduira certainement mais en attendant, dans ma province un peu campagnarde, avoir une bagnole est aussi un sérieux atout pour trouver du boulot, voire pour y aller tout simplement.

    • @aude_v

      Ça passe par le rapport au territoire (« appréhendable », sensible, tiens c’est le sujet du prochain dossier) et par un redéploiement de la notion de responsabilité devant autrui.

      Oui je te suis à 100% là-dessus, ça me semble un truc tout à fait central. Il y a d’ailleurs eu une conf qui en causait un peu à Alternatiba.

      Il n’y a pas que Michéa qui en cause, je retrouve aussi cette idée chez Augustin Berque (son concept d’écoumène et ce qui tourne autour), et ça me semble aussi sous-jacent chez des mouvements comme reclaim the fields et tout ce qui tourne autour de la souveraineté alimentaire.
      Et sur la notion de responsabilité devant autrui, Simone Weil développe et intègre pas mal cette question (je trouve) à celle du rapport au milieu dans « L’Enracinement »

    • Il me semble avoir vu circuler des textes de Marcuse sur le regretté forum decroissance.info où était aussi @bug_in, mais j’avoue humblement qu’à l’époque ça m’avait semblé de prime abord un peu trop inaccessible.
      Comme on s’écarte un peu d’Illich (c’est de sa faute il nous emmène vers trop d’endroits à la fois) et comme ces éléments sur la théorie du don me rappellent quelques (vieilles) réflexions je poursuis ici : http://seenthis.net/messages/190256
      #logique_du_don

    • Merci pour toute ces incitations/reconnaissance (je suis sur-occupé ses derniers temps), bon, j’ai pas tout lu. Pour ce qui est de la théorie du don, je conseille la critique du don justement de Testart, parce que certain-e-s croient trop souvent a un aspect réciprocité obligatoire ou automatique, alors que... non.
      Par ailleurs, ça pose des problèmes aussi de pseudo-prostitution, par ex. dans un couple, une personne qui propose d’avoir des rapports intime qu’a condition que ceci-cela.
      Les propositions d’Illich sont tjs limité, comme nous l’avions critiqué a la rencontre de sortir de l’industrialisme entre autre, par un aspect que « culturel », qui dépasse le « sympa » gentil, mais n’a pas de moyen pratique d’application. C’est pour ça, entre autre, que j’ai rejoins des organisations politiques comme la CGA, parce que chercher des limites de seuil partout, et ne jamais pouvoir s’accorder clairement c’est un problème.
      Pour le livre d’Aurélien Berlan, je ne l’ai pas acheté et donc pas lu, parce que le peu que j’ai parcouru m’a semblé être une reprise de sa thèse ré-orienté grand public, mais sans trop de changement non plus, et du coup, c’était un peu trop indigeste pour mon petit cerveau.

    • @aude_v

      Je suis preneuse de retours.

      La discussion était bien, un peu trop survolante mais assumée comme telle, le projet est encore en construction. C’est pas si étatiste que ça dans ce qu’il en a présenté. En revanche les problèmes posés par l’organisation du travail actuelle ont été soulevés mais n’ont pas eu de réponse. Si tu auras l’occasion de le revoir sur Bordeaux et de lui en reparler il y aura peut-être réfléchi entre-temps.

  • “Transnational Corporations and Political Power” by Ronald W. Cox

    http://digitalcommons.fiu.edu/classracecorporatepower/vol1/iss1/4

    In the latest phase of globalization, transnational corporations based in the U.S. have worked closely with U.S. foreign policymakers to secure favorable foreign direct investment provisions within U.S. domestic legislation and within U.S. trade agreements. These interactions between transnational firms and the U.S. state have provided many of the preconditions for an expansion of foreign direct investment connected to capital liberalization and the growth of global supply chains from the 1980s to the present. This relationship is best conceptualized as representing a “transnational interest bloc,” whose policy objectives are incorporated within investment provisions in US-backed trade and investment agreements.

    #états-unis #mondialisation #spéculation #amérique_partout #monopole

  • Coup d’état en Norvège

    Le quotidien norvégien Aftenposten rend compte des mille et une façons de détourner le #monopole de l’Etat sur la vente d’alcool.

    Les ventes d’#alcool dans les magasins hors taxes ont littéralement explosé en #Norvège : elles représentent désormais 30 % des alcools forts et 10 % du vin consommés dans le pays. Or la loi norvégienne est très claire : elle prescrit que la vente de boissons alcoolisées se fasse dans des magasins d’Etat, sur la base d’une licence municipale. Une seule exception, tellement insignifiante qu’elle était à peine mentionnée, concernait la vente d’alcool dans les aéroports pour les voyageurs qui se rendaient à l’étranger. Mais, en 2005, le Parlement a voté une extension à cette loi pour permettre également de vendre de l’alcool dans les terminaux d’arrivée. Une lecture hâtive de ces nouvelles dispositions pouvait laisser penser que le monopole d’Etat prendrait en charge ces magasins. En réalité, c’est à une société privée, en partie détenue par des investisseurs étrangers, qu’Avinor, la société publique qui possède et exploite les aéroports, a vendu le droit d’exploiter les commerces hors taxes. Avinor prélève, outre un loyer, un pourcentage sur le chiffre d’affaires. De fait, le monopole d’Etat est brisé, puisque la vente d’alcool a été ouverte à la concurrence trois cent soixante-cinq jours par an et presque vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Une « sorte de coup d’Etat », conclut le directeur des boutiques publiques Vinmonopolet.

    Ola Storeng, « Når flyene svømmer i sprit », Aftenposten, 17 juillet 2013.
    http://www.aftenposten.no/meninger/kommentarer/Nar-flyene-svommer-i-sprit-7257457.html

    #Coupures_de_presse (#2013/08)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2013/08/A/49523

    • La force d’Edison réside pourtant moins dans ses inventions — qui sont toujours précédées par d’autres très proches — que dans les moyens qu’il a déployés pour les mettre au point sérieusement, les breveter et les commercialiser. Sa devise était : « ne jamais inventer quelque chose dont le public n’a pas envie ». Il s’appropriait des inventions de concurrents moins agressifs ou bien sûr de ses milliers d’employés. Parmi ses employés se trouvait un jeune homme très doué, Nikola Tesla.

      (...)

      Edison préférait la victoire d’un mauvais système breveté par lui-même [courant continu] que celle d’un bon système qui appartenait à un autre [courant alternatif], au contraire de Tesla qui a tout simplement abandonné ses #brevets à Westinghouse pour que ce dernier puisse survivre à cette bataille industrielle.

      #invention #innovation #individu

      L’épilogue de cette affaire est assez intéressant : pour échapper à l’avidité et aux tracasseries juridiques d’Edison, des producteurs de cinéma se sont réfugiés sur la côte Ouest où ils ont ont créé Hollywood : le berceau des grands studios de cinéma s’est donc construit pour contre un usage abusif du #droit_d’auteur.
      L’abus de #monopole a été reconnu en 1915 par la cour suprême et le « Edison Trust » a alors cessé ses activités.

      #cinéma

      sur le web « #complotiste », aujourd’hui, on trouve de nombreuses personnes pour affirmer que les inventions révolutionnaires ont bien été mises au point par Tesla et sont dissimulées au public par les gouvernements.

  • Pharmaciens, commerçants ou soignants ? - Enquête de #santé - Santé - France5
    http://www.france5.fr/sante/enquete-de-sante/emission/2013-05-28

    L’émission de #télévision passe le 28 mai sur France5

    Comment expliquer le profil d’hommes d’affaires de certains #pharmaciens ? Entre les discounters et les petites officines de quartier, la pharmacie française se cherche.

    –—
    Pour rappel l’Ordre national des pharmaciens et son Dossier Pharmaceutique (DP) a été nominé aux bigbrotherawards en 2007
    http://bigbrotherawards.eu.org/Le-Dossier-Pharmaceutique-DP-de-l-ordre

    Pour avoir mis en place, sous couvert d’améliorer la "sécurité "et la relation entre patients et pharmaciens, l’Ordre national des pharmaciens a mis en place le Dossier Pharmaceutique (DP), pour en faire une sorte de cheval de Troie du DMP dont le véritable objet est de garantir le « #monopole des officines » pharmaceutiques.

    #DMP #DP

  • One Company Has Enormous Power in the Breast Cancer ’Market’ — and Their Pricey Test Could Be Costing Lives | Alternet
    http://www.alternet.org/personal-health/one-company-has-enormous-power-breast-cancer-market-and-their-pricey-test-

    Angelina Jolie’s op-ed about her approach to mitigating breast cancer risk helped a company’s stock value rise 4%. Is that what medicine is really about?

  • Glencore-Xstrata : naissance d’un géant des matières premières
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/05/02/glencore-xstrata-naissance-d-un-geant_3169431_3234.html

    Les suisses Glencore et Xstrata ont fusionné, jeudi 2 mai, après des mois de rapprochement et de contentieux. Retour sur une naissance difficile, qui donne le jour à un mastodonte du secteur des matières premières, négociants et producteurs confondus, capable de rivaliser avec les poids lourds du secteur tels que BHP Biliton, Vale ou Rio Tinto.

    #matières-premières #monopole #multinationale

  • #bitcoin anyone ? - Roelof Roscam Abbing (nettime-l)
    http://permalink.gmane.org/gmane.culture.internet.nettime/7367

    We can see how the design of Bitcoin as a mathematical framework does not make it free of politics. For in it’s design it also contains certain (unconscious) political ideas about society that are grounded in anarcho-capitalism. The mathematical framework has thus for not shown to be capable of preventing the extremely quick formation of potentially disruptive monopolies in a system that was designed to be neutral and decentralized.

    The idea that setting the right technical parameters will remove the necessity for supervision and accountability is thus incorrect. For we are witnessing the appearance of #cartels and #monopolies that could have never been formed in a properly regulated market. Bitcoin as such will not work to empower the individual and free him from centralized power, instead Bitcoin serves to create new #centralized_power_structures that are unregulated, opaque and unaccountable.

    où l’on découvre les #mining_guilds qui « contrôlent » bitcoin

    • j’y suis allé de mon petit billet #shameless_autopromo
      https://fluxetfixe.wordpress.com/2013/04/16/bitcoin-bulle-paroxystique (mais j’avais pas encore vu les guilds... donc shame quand même)

      Cf. Bitcoin / La monnaie virtuelle pour les débutants
      http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=5777

      Et Bitcoin : le Net se frappe de monnaie
      http://www.ecrans.fr/Bitcoin-le-Net-se-frappe-de,16252.html

      Pour utiliser des bitcoins, rien de plus simple, il suffit de se créer un porte-monnaie grâce à un logiciel (Bitcoin-Qt sur un ordinateur, Bitcoin Wallet sur Android). Un porte-monnaie est composé d’une clé publique (que l’on peut transmettre à tout le monde, qui sert à recevoir des dépôts) et d’une clé privée (à garder secrète, comme son nom l’indique, étant donné qu’elle sert à payer). Ces deux chaînes de 34 et 50 caractères suffisent. Nul besoin de s’identifier ou d’effectuer la moindre démarche. Du coup, on peut même sauvegarder son porte-monnaie en l’imprimant. Ensuite, pour obtenir des bitcoins, il faut qu’ils soient transférés depuis un autre porte-monnaie. Des sites se sont naturellement montés pour gérer les transactions entre acheteurs et vendeurs. C’est le cas de Mt.gox ou Bitcoin-central.net. Lorsqu’une transaction est effectuée, l’ordre est transmis au réseau de machines chargé de gérer le système. N’importe qui peut d’ailleurs inscrire son ordinateur dans ce réseau pour participer à l’effort. La validité de l’ordre va ensuite être confirmée par plusieurs machines (elles vont vérifier les antécédents de chaque porte-monnaie pour voir si les sommes sont disponibles), puis il sera ajouté à ce qui s’appelle la « chaîne de blocs », un journal ultrasécurisé qui répertorie toutes les transactions effectuées sur le réseau Bitcoin. Ce sont ces ordinateurs qui mettent en circulation les nouveaux bitcoins. En récompense du travail effectué, ils peuvent aussi percevoir des frais de transaction.

  • Suppressions de pages sur WP.
    Je recopie un msg d’il y a quinze jours où toutes les PàS sont désormais finies. Du n’importe quoi ds le traitement, visible sur une série.

    –--------------------------------------
    #Wikipédia #Page_à_Supprimer #sociologie
    Quelques sociologues « qui n’ont fait de mal à personne »

    – Discussion:Gilles Séraphin/Suppression - Wikipédia
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Discussion:Gilles_Séraphin/Suppression
    Un spécialiste de la famille, directeur de l’Observatoire national de l’enfance en danger.

    Suppression traitée par Chris a liege (d) 13 avril 2013 à 00:24 (CEST)
    Raison : Fort consensus pour la suppression.

    Consensus à 2 contre 3

    – Discussion:Hervé Glevarec/Suppression - Wikipédia
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Discussion:Hervé_Glevarec/Suppression
    Spécialiste des pratiques culturelles qui m’a l’air notoire (c’est l’auteur de « La culture de la chambre » que j’ai lu)

    Suppression traitée par Chris a liege (d) 13 avril 2013 à 00:25 (CEST)
    Raison : Majorité doutant de la notoriété.

    Majorité à 2 contre 1 #foutage_de_gueule

    – Discussion:Sonia Dayan-Herzbrun/Suppression - Wikipédia
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Discussion:Sonia_Dayan-Herzbrun/Suppression
    Plutôt connue il me semble, travaille sur le mouvement ouvrier, le colonial etc.

    Conservation traitée par Enrevseluj (d) 6 avril 2013 à 18:45 (CEST)
    Raison : Consensus

    – Discussion:Nancy L. Green/Suppression - Wikipédia
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Discussion:Nancy_L._Green/Suppression
    Spécialiste des migrations, plutôt connue aussi il me semble.

    Conservation traitée par Enrevseluj (d) 6 avril 2013 à 18:41 (CEST)
    Raison : Consensus

    Donc en fait, tout dépend de qui cloture.

    • Bonjour,

      Plusieurs personnes me signalent régulièrement les messages qui sont postés ici à propos des pages à supprimer sur Wikipédia, parce que je connais très bien le fonctionnement de Wikipédia.

      Les pages à supprimer sont clairement un des points conflictuels de Wikipédia, parce que plusieurs tendances s’y retrouvent et, souvent, s’y confrontent :
      – d’un côté ceux qu’on appelle les « suppressionnistes » et qui vont être très « durs » sur l’admissibilité ou non d’un article.
      – de l’autre ceux qu’on appelle les « inclusionnistes », plus souples sur ce qu’on peut ou ne peut pas inclure sur Wikipédia.

      La notion de « faire mal à personne » que je lis ci-dessus n’entre jamais en ligne de compte, on ne se base pas du tout sur cette notion-là sur Wikipédia. Ma boulangère ne fait de mal à personne et pourtant il ne viendrait à l’idée de quiconque de lui consacrer un article de Wikipédia...

      Concernant les universitaires, point qui semble relevé ici (mais auparavant ça a été d’autres sujets), la question centrale à garder en tête est la suivante : qu’est-il possible d’écrire de façon encyclopédique sur telle ou telle personne, tel ou tel sujet ?
      Le mode CV n’est pas un mode encyclopédique. Si un universitaire, tout brillant qu’il soit, ne voit pas ses travaux sortir du lot, c’est à dire donner lieu à des citations, être commentés largement, faire particulièrement autorité, oui il est très probable qu’il puisse être supprimé. Si on n’a rien de plus à dire sur lui que sur sa page CV d’université, il n’y a pas lieu de faire un article, clairement.
      La personne qui propose ces PàS n’a probablement rien contre les sociologues et fait en ce moment son travail de « suppressionniste » sur la catégorie des sociologues.

      Pour donner une idée des PàS sur Wikipédia, ce lien : http://fr.wikipedia.org/wiki/Wikip%C3%A9dia:Pages_%C3%A0_supprimer#Propositions Voilà tout ce qui est en instance de suppression ou de conservation en ce moment. On est donc loin d’un acharnement particulier sur une catégorie d’articles.

      Si ces PàS ne recueillent pas plus d’avis, c’est que le sujet ne semble pas central aux contributeurs (certaines PàS peuvent recueillir plusieurs dizaines d’avis).

      Et, oui, quand il y a 3 avis, selon qu’il y a 2 conserver / 1 supprimer, ou 1 conserver / 2 supprimer cela va influencer la présence ou non de l’article. Les gens qui clôturent les PàS ont pour devoir d’atteindre la notion de consensus. Je comprends que 3 participants, cela semble faible, mais que les participants soient 3 ou 45, ça ne sera jamais un vote stricto sensu, et il y aura toujours interprétation.

      La question des suppressions sur Wikipédia, je le redis, est un sujet extrêmement conflictuel.
      Je vous invite à participer aux débats sur Wikipédia plutôt que de le faire ici, et de poser vos avis dans la section « avis non décomptés » ou dans la partie « discussion » si vous n’êtes pas un contributeur régulier de Wikipédia.
      Devant des arguments clairs et alimentés par des sources sérieuses, les participants en tiendront compte.

      Se lamenter ici ne fera, je pense, pas avancer grand chose.

      En revanche il faut bien garder en tête qu’avoir un article sur Wikipédia n’est pas un dû, une chose pour laquelle il faille se battre envers et contre tout. Wikipédia a de multiples défauts, dont ce souci de l’admissibilité des articles, qui a toujours posé et continuera probablement toujours à poser débat et souci. On a tous, comme contributeurs, vu des articles qu’on avait créés passer en PàS. Je reconnais que ça n’est pas agréable, mais il ne faut pas en déduire immédiatement, vu de son angle personnel, à un dysfonctionnement global de l’encyclopédie. Je reçois de plus en plus de messages parlant de complot ou autres choses du genre : ça me semble être la mauvaise façon de prendre les choses (et c’est une « inclusionniste » qui parle...).
      Si ça peut vous « rassurer », les débats sur ce sujet sont parmi les plus violents de ceux qui agitent quotidiennement la communauté.

      Voilà, je suis prête à continuer à en discuter, je reconnais que cela n’est pas évident.

      Adrienne

    • @adrienne : mais je suis un contributeur (moyen) de WP ET je participe aux débats sur les PàS : je vous invite à voir ma page de contributions (sous nom actuel) et la place énorme qu’y prend la participation à ces discussions de PàS (au détriment du reste)
      http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Sp%C3%A9cial:Contributions/Hmoderne&offset=&limit=500&target=Hmoderne

      Et sur le fond , je ne suis pas du tout d’accord avec vous : je ne vois pas pourquoi un sociologue, ou un musicien (et même à la limite votre boulangère même si ce serait sortir un peu trop de l’idée encyclopédique) n’aurait pas sa page WP, du moment que son contenu est correct et vérifié, n’induit pas en erreur sur son « importance ». [on m’a donné parfois des arguments sur la consommation de ressources, notamment lors des sauvegardes qu’occasionnerait une encyclopédie plus exhaustive, ceux là je peux les comprendre, mais pas ceux sur « l’importance » des sujets]

      Mais, ce n’est même pas ça que je documente ici ou ailleurs : c’est davantage :
      – la mainmise de quelques monomaniaques (oui, le gars en question élimine bien un à un les sociologues et les économistes d’un certain type ; comme un autre a éliminé les radios libres une à une ; un autre plus anciennement, tous les groupes anarchistes...)
      – le « non-respect » par les bureaucrates de l’encyclopédie de ses propres critères
      – les biais dans les critères qui font que des catégories entières de sujets disparaissent sans qu’il n’y ait jamais de remise en cause.

      Sinon, pourquoi en parler ici ? de par son importance dans les résultats de recherche, comme points d’entrée dans des recherches documentaires, WP a pris les caractéristiques d’un bien commun et je pense qu’on doit défendre les biens communs.

      Bien sûr, un de ces 4, je vais me lasser (heureusement, je ne passe pas mon temps à ça non plus) ; simplement, ça m’aura pris un peu plus de temps que l’immense majorité de ces contributeurs qui se font corriger, rabrouer et disparaissent ; pour qu’on lise ensuite les lamentations sur le faible nombre de contributeurs, leurs caractéristiques socio-économiques et patati et patata.

    • Comme @intempestive, je trouve qu’il est très sain que les modes de fonctionnement collectif puissent être requestionnés à l’extérieur de leurs sphères d’action. Rien ne peut justifier de venir faire des rappels à l’ordre aux personnes qui extériorisent ces difficultés, en les traitant comme d’éventuels contrevenants, c’est très choquant.

    • @intempestive @touti : je ne fais ni des rappels à l’ordre ni ne vous traite comme des contrevenants :-) Je dis seulement que si la contradiction reste uniquement à l’extérieur de Wikipédia, elle ne sera pas utile, dans le sens « agissante ».

      @golummoderne : l’argument sur la consommation de ressources est totalement idiot, je ne sais pas qui vous l’a donné mais clairement ça n’est pas un argument, la Wikimedia Foundation a heureusement les moyens de payer ses serveurs...

      Sur le reste : au fond de moi je suis quasiment d’accord avec vous, mais ça n’est pas ce qui se dégage des quotidiennes PàS avec leurs lots de conflits entre contributeurs. Suivant les sujets, les personnes intervenant, oui le biais suppressionniste ou inclusionniste va l’emporter. Et puis une autre fois ça sera l’inverse. La seule chose qui me semble être réellement en mesure de faire bouger une PàS sur un article, c’est :
      1) de développer l’article dans une optique encyclopédique (on démontre alors son potentiel) et avec des sources
      2) d’avertir les contributeurs concernés par le sujet, qu’ils puissent venir donner leur avis.

      Personnellement j’ai « sauvé » plusieurs articles comme ça, en les améliorant nettement.

      J’ai vu que vous aviez posé des questions sur la page de discussion générale des PàS, ça me semble une bonne démarche. Périodiquement il y a des remises en cause, quoi qu’on en dise. Par exemple la question des citations sur Google Scholar est un ajout récent, dans l’objectif d’être plus « juste » notamment sur les universitaires. Mais comme le dit Azurfrog dans la discussion sur Wikipédia, la question centrale restera toujours celle des sources secondaires : pas de source secondaire = pas d’article, et là même mon biais inclusionniste est d’accord avec cela...

  • FairSearch.org alerte l’Europe sur ce « cheval de Troie » que serait Android
    http://www.generation-nt.com/google-android-fairsearch-lobby-monopole-mobile-actualite-1717302.htm

    L’alliance FairSearch.org est composée d’un regroupement de 17 sociétés spécialisées dans le high-tech et la recherche en ligne parmi lesquelles on retrouve des noms comme Microsoft, Nokia, Oracle, mais aussi Expedia ou TripAdvisor …

    Source : Génération-NT

    #Android #Google #Fairsearch.org #google #android #fairsearch #lobby #monopole #mobile

  • Erosion of gatekeepers
    http://www.indianexpress.com/news/erosion-of-gatekeepers/1096218

    #Amazon- #Goodreads merger unleashes a frisson in the publishing industry

    A merger and an acquisition in the US, both likely to be formalised in the second quarter, have the capacity to move the goalposts in English language publishing worldwide. It’s making writers antsy and when they think it through, readers may not be ecstatic either. Publishing companies and booksellers, the gatekeepers of the world of books, who compete financially, are trying to form monopolies in order to lean on each other harder. And two important stakeholders in book publishing, writers and readers, primary producers and consumers, feature only as interested bystanders in this arm-wrestling match. It’s almost enough to make them want to join hands and cut out the middlemen.

    via @nettime

    #monopole #livre #édition #libraires #késkeçachange

  • Patriotism in the service of silencing dissent
    Akiva Eldar

    http://www.haaretz.com/opinion/patriotism-in-the-service-of-silencing-dissent.premium-1.512081

    “When Ambassador Michael Oren says the makers of “The Gatekeepers” are compromising the state’s public relations efforts, his are just the latest words in a worrying trend of trying to quiet anyone who dares to be critical.
    This past week, Ha’aretz reported that Israeli diplomats were having a hard time dealing with the film “The Gatekeepers.” Michael Oren, Israel’s ambassador to the United States, outdid all the others when he claimed that the heads of the Shin Bet who were interviewed for the film compromised the state’s public relations efforts, which he said were "in a kind of war.”
    His statements join other similar ones that have been made of late – statements that express one of many symptoms of a dangerous disease that has been attacking Israeli society over the past few years. Other symptoms include increasing delegitmization of the left wing (and the Haredi population as well), with the purpose of silencing legitimate voices in public discourse; Culture Minister Limor Livnat’s call to artists to practice self-censorship; the Education Ministry’s dismissal of civics studies supervisor Adar Cohen because his liberal views were not to the liking of former education minister Gideon Sa’ar; the barring by Israel of Professor Rivka Feldhay from participating in a joint Israeli-German academic conference, apparently for her support for Israeli soldiers who refuse to serve in the Palestinian territories; and the attempts to shut down the Department of Politics and Government at Ben-Gurion University. All these are symptoms of the attempts to suppress free speech in Israeli society.
    Oren and those who share his opinion claim that criticism of the leadership’s policy is tantamount to damaging the State of Israel’s standing and harming its interests. For the regime’s spokesmen, their methods, ideology and goals are an inseparable part of the state. Therefore, disagreeing with them is equivalent to harming the state, and critics betray the state’s interests. This approach is reminiscent of the spokesmen of the Chinese regime, who use the same reason to silence criticism from within and exert tight control over the media, cultural works and academia. The approach of Oren and his colleagues must therefore justify regimes that attempt to silence criticism of anti-Semitism in their countries for fear that making such criticism public might damage their countries’ image and interests.
    In professional terms, the attempt to create an absolute identity between the method of a particular group and the goals of the state is known as “monopolizing patriotism.” This is done by attaching conditions such as support of the leadership and its policies to the definition of patriotism. That is how people who do not meet those conditions are excluded from the patriotic camp and only those who meet those conditions may be considered patriots. Patriotism is thus transformed into an effective mechanism for shunning entire groups within society that do not agree with the leadership’s policies.
    Oren and his ilk do not accept the basic principle that patriots who love their country and their people are allowed to disagree with the political leadership’s vision and policy. They deny the approach that heterogeneity of thought is one of the most obvious and necessary signs of an open and pluralistic society. Not for a moment does it occur to them that perhaps their goals and policy are what is causing damage to the state.
    Individuals and groups in society have different opinions, and it is important that these opinions be expressed in the public discourse, in cultural expressions, in textbooks, in classroom discussions. Attempts to restrict free speech and weaken critical discussion – whose intent is actually to repair society – harm democracy and lead the state down the road of becoming a totalitarian regime in which everyone must express an identical opinion. The demand to express full support for the leadership’s methods and refrain from criticism sabotages any attempt to promote a solution to the crisis. Defining the situation as “a kind of war” is a demagogic and manipulative use of words whose purpose is to convince people to support the leadership.
    Oren and those like him are dictating to the public what the government believes to be the rules of appropriate behavior. Conservative groups operating on the ground strengthen these messages by keeping track of statements that are made or written and then smearing anyone who expresses opinions that differ from the leadership’s. This is how a political climate is constructed in which people are afraid to express their opinions and where free speech, one of the most prominent characteristics of a democratic society, is restricted”.

    Daniel Bar-Tal is a professor of political psychology at Tel Aviv University. Akiva Eldar is the political commentator at Al-Monitor.

    #Israel #Patriotism# #Free_speech# #monopolizing_patriotism #democracy

  • #Homme et #femme n’ont plus le #monopole du #mariage
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article1701
    Sur le chemin d’une #famille à couple de #sexe unique.

    Aux #EtatsUnis Barack #Obama était, en 2008, contre la reconnaissance du #mariagegay au couple composé de personnes de même sexe, et à #égalité #juridique avec l’ancienne #union qui fondait la famille. Le #président est acquis au #changement , et son #opposition qui était aussi solidement ancrée dans la même position, est entamée par la #nouvelle envie. En #France, un tel #projet s’est transposé en une #contestation saillante d’une droite en quête de fixations...

  • Les successeurs de Google Reader font le plein de nouveaux utilisateurs - LExpansion.com
    http://lexpansion.lexpress.fr/high-tech/les-successeurs-de-google-reader-font-le-plein-de-nouveaux-utili

    Qui se soucie du nombre d’articles non lus ? J’aime l’idée d’une rivière de news à lire, et j’ai de nombreux flux qui m’apportent informations et podcasts. [...] La prochaine fois, payez à un prix raisonnable les services dont vous dépendez. Ceux-là ont plus de chance de survivre aux ’bulles’."

    • Les ressources en #ergonomie ?

      Il y a beaucoup de dons de code ou de morceaux de code, mais peu de dons en ergo et graphisme. Il y en a, mais immensément moins. Donc pour la plupart des logiciels libres, l’ergo n’est pas toujours super.

      Or pour un lecteur de flux en masse (suivre 5 flux c’est facile, en suivre 500...), c’est vraiment l’ergo qui fait que ça va attirer du monde.

    • Il y a beaucoup de dons de code ou de morceaux de code, mais peu de dons en ergo et graphisme.

      Peut être parce que c’est beaucoup plus difficile à faire ?

      Une problématique d’ergo ou de graphisme se « découpe » beaucoup moins facilement en sous-problèmes que le code. Pour que ça marche, il faut avoir une vision holistique du sujet, et ne pas la perdre lorsqu’on s’occupe des détails.

      Ce sont 2 disciplines (ergonomie et graphisme) qui nécessitent à la fois une approche très cadrée, du recul et du temps.

      C’est plus facile avec des projets commerciaux :
      – où « le public cible » et le « périmètre fonctionnel » sont bien circonscrits (désolé pour les gros raccourcis affreux)
      – où le graphiste et/ou l’ergonome ont les moyens (temps, légitimité, responsabilité, rémunération) de travailler à plein temps et en profondeur sur leurs sujets.
      – Les projets commerciaux sont en général moins « gros », moins complexes, avec moins d’intervenants (une part non négligeable du boulot de graphiste ou d’ergo est aussi d’écouter, communiquer, expliquer et ajuster en fonction des retours).

      Je ne dis pas que c’est impossible dans le domaine du libre, mais juste beaucoup plus difficile... Et donc beaucoup plus intéressant. :)

    • J’ai le sentiment que sur le graphisme, toute personne peut donner son avis, alors tout le monde se lâche pour dire tout et n’importe quoi. C’est très fatiguant et très dévalorisant pour ceux dont c’est le métier. Comprenez que je n’exclus en rien les amateurs, au contraire, je ne suis pas en train de défendre la profession, je parle de passion et d’expérience, de culture visuelle nourrie et de recherches personnelles sur plusieurs années, bref du métier, ça oui. Certains clients font intervenir leur mari sur le logo, et en phase final de préférence (sisi, vrai de vrai), pourtant ils ne remettront jamais en cause le code. Ils sont persuadés que le graphisme c’est facile et pinaillent comme bon leur semble, quand à payer à sa valeur, c’est difficile. Les collectivités offrent souvent des formations d’une semaine à photoshop à leur secrétaire qui doit ensuite faire les affiches et la com. Ils n’ont aucune idée de ce qu’est le travail d’un typographe, d’un imprimeur ou d’un graphiste. C’est vraiment une catastrophe de bosser avec eux. Tout se perd mamemichu.

    • je comprends la problématique vis-à-vis des clients, mais là on parlait de logiciels libres… à priori y a pas la petite nièce du client qui s’implique en phase finale…

      à mon sens un des problèmes est que les « devs » ont les clés, et en général ne savent pas ne pas s’ingérer (alors que, à l’extrême inverse, les designers refusent parfois totalement de penser qu’ils ont éventuellement le droit de toucher au code)

    • Ouais peut-être... mais je reste persuadé qu’un des points les plus importants qui différencie les deux reste le problème du temps, et donc souvent de l’argent.

      Dans un projet d’une entreprise, payé par un client, un grand nombre de morceaux de code, s’ils sont génériques, peuvent être extraits du projet et redistribués en licence libre. Ainsi, de nombreuses entreprises privées peuvent contribuer au code. Autrement dit : les développeurs peuvent contribuer au libre sur leur temps de travail, et non pas juste chez eux sur leur temps libre.

      Cela n’est pas, ou très rarement, le cas en ce qui concerne la conception d’interfaces et le graphisme, qui la plupart du temps sont propre à l’application du client, et ne peuvent pas être reversés en libre.

      De plus, regardez les logiciels libres ayant des interfaces conçues par des gens dont c’est le métier : l’énorme majorité ce sont des choses payées par des entreprises (Canonical pour Unity, Acquia pour Drupal 7, etc), ou des grosses fondations ayant assez pour payer des ergo et graphistes à plein temps (Mozilla, etc). Et ce qu’ils redistribuent en libre, c’est quand ils savent qu’il y a un retour sur investissement pour eux (vendre et maintenir des Ubuntu, vendre des sites en Drupal). Bref : c’est de l’argent que ces compagnies investissent et non du bénévolat de gentils ergonomes dans leur grotte.

      Pour revenir au lecteur de flux, on peut avoir facilement du code bien pour gérer des flux, lier des tags, etc, venant d’un mélange de devs faisant ça sur leur temps de travail et leur temps libre. Mais pour ce qui est de l’ergonomie (ce qui va faire que ça va être adopté pas beaucoup), si une compagnie ou une grosse fondation ne voit pas l’intérêt de payer une équipe pour concevoir une super interface... Ou alors il faut copier l’existant (copier l’interface de google, copier l’interface de tel service propriétaire).

      Ouais je suis un peu pessimiste, et je n’ai pas de solution magique pour arriver à « financer du temps » pour des ergonomes, assez long pour concevoir des interfaces bien faites (et oui je pense que ça se fait moins facilement en une soirée à l’arrache que du code fonctionnel, ne serait-ce que parce qu’il y a plus d’échanges avec les utilisateurs). Mais je ressens cela quand je regarde qui participe (et comment) aux logiciels libres dont je suis un peu la communauté.

      Et c’est un problème intéressant à résoudre pour d’autres logiciels libres évidemment, en premier lieu #SPIP en ce qui me concerne (ergo de l’admin, graphisme des sites officiels).

    • @rastapopoulos, je pense que l’argent peut être un problème dans la mesure ou on cherche encore un équivalent symbolique pour dire « ce que tu fais à de la valeur ». Oui, parfois, c’est dur de ne pas trouver d’autre mode de paiement :)

      Et donc @fil je ne voulais pas mettre les pieds dans le plat en choisissant de parler plutôt de clients que d’utilisateurs de logiciels libres, mais franchement je ne vois pas la différence.
      Il te suffit de remplacer la petite nièce par tous ceux qui savent aujourd’hui comment faire un logo pour SPIP… voila, les pieds dans le plat, c’est malin !

    • @touti, je suis convaincu que l’argent est un problème pour à peu près tout. Mais là je parlais dans le cadre de la manière dont on vit actuellement, dans notre société capitaliste industrielle, et de la manière dont les développeurs, ergonomes, et graphistes vivent au quotidien. Et dans ce cadre là, et bien si on veut que des logiciels libres aient des interfaces bien faites et jolies, il faut que des ergonomes aient le temps (long) de les concevoir. Donc pas uniquement gratuitement sur leur temps de loisir et/ou familial !

      Pour que ça reste moins capitaliste (non-capitaliste étant exagéré), c’est-à-dire pas par appât du gain, il faudrait peut-être que ce soit dans des projets coopératifs et/ou publics. Soit financé par des collectivités (petites ou grosses), soit par du crowdfunding, soit un mélange des deux.

      Personnellement, je me sens plus à l’aise quand je développe une fonctionnalité pour un organisme public (qui a de l’argent et du temps à investir pour du bien commun), que quand c’est pour une entreprise. Ce n’est pas l’idéal, mais je suis plus serein.

      Après faut pas être dépend de politiques ou de bureaucraties (cf spip-agora). Mais je pense qu’il y a moyen de le faire en bonne coopération avec les communautés libres : ça dépend de l’état d’esprit de la collectivité qui participe (est-ce pour se l’approprier ou pour vraiment fournir un truc utile à tous).

  • Hier chez mes vieux (chez qui j’étais) un soit-disant représentant d’#Orange arrive à rentrer dans l’appartement targuant de devoir vérifier le réseau internet… il assure que le syndic l’envoie, car l’ADSL ne marche pas bien dans l’immeuble (faux) et que la fibre optique allant être installé, il faut changer maintenant les prises, il vient donc vérifier la conformité de l’installation.
    Ah tiens, après mon interrogatoire serré, finalement c’était pour vendre une #livebox car la #freebox ne peut pas se mettre sur le réseau orange.
    Génial ! Une fois l’#arnaque mise à jour je l’ai viré au soulagement de tous.

    • A moins qu’il m’ait aussi raconter des fadaises, ça veut dire qu’il y a #monopole de la fibre optique et que chaque operateur autorisé va devoir poser son tuyau, payer les travaux de terrassement et autres joyeusetés... #gachis

    • Alors l’agent orange est prêt à vraiment raconté n’importe quoi pour vendre sa Livebox et l’abonnement (évidemment) qui va avec. Sans compter les frais inhérents au désabonnement de la freebox et toute la difficulté pour une vieille personne de se familiariser avec un nouveau système. #scandale

    • Pour info, lorsque j’ai déménagé cet été, j’en ai profité pour revoir l’ensemble des services. J’ai rompu avec ma ligne adsl orange et opté pour la fibre optique via numéricable. J’avais contacté ces derniers par téléphone pour une installation sous une dizaine de jours. C’est le technicien d’une boîte de sous-traitance qui a installé le câble de raccordement de la fibre optique à la nouvelle prise. Ensuite il m’a donné le boîtier (le modem) en me disant que c’était à moi de le brancher, ce n’était pas de son ressort. Ah bon. Et qu’il fallait que j’attende environ deux heures, le temps qu’il prévienne le FAI que le branchement avait été effectué. J’étais un peu inquiète (pas vraiment geekette) d’avoir tout à reconfigurer (et de changer d’adresse mail). Que nenni, rien à faire. J’ai branché le boîtier, connecté à l’ordi, mis en route l’ordi : j’ai lancé le navigateur et eu accès à internet, mes mails sont arrivé dans la boîte sans que je sois intervenue. J’ai laissé 50 euros de dépôt de garanti pour le boîtier (3 euros par mois de location chez orange ad vitam aeternam) et je paye 25 euros par mois pour internet-téléphone-tv (je n’ai pas télé mais bon, c’est le forfait).

  • Une base de donnée ouverte du web pourrait donner naissance au prochain Google - Technology Review
    http://www.technologyreview.com/news/509931/a-free-database-of-the-entire-web-may-spawn-the-next-google

    Common Crawl - http://commoncrawl.org - utilise un web crawler pour faire une copie géante du web et le rendre accessible à tous. L’idée rendre accessible des ressources qui permettrait de rivaliser avec Google. Hébergé dans les nuages d’Amazon, la base de donnée permet à un programmeur pour 25 $ d’y accéder. Le système est utilisé notamment par TinEye, un moteur de recherche d’image inversé. En tout cas, Common Crawl s’annonce comme un outil précieux pour les start-ups.  Tags : (...)

    #moteurderecherche #opensource

  • Le logiciel de téléphonie mobile qui défie le contrôle des Etats
    http://www.lemonde.fr/international/article/2012/04/21/le-logiciel-de-telephonie-mobile-qui-defie-le-controle-des-etats_1688852_321
    via twitter@Noirdefi #réseaux #partage #téléphonie #monopole

    les compagnies de téléphone les avaient empêchés de travailler dans cette direction, parce qu’elles voulaient préserver leur modèle pyramidal contrôlé par le haut, hérité du téléphone filaire – techniquement caduc mais commercialement très profitable. Aujourd’hui encore, si les mobiles ne peuvent pas se parler directement au niveau local, c’est parce qu’ils sont verrouillés par les opérateurs, qui obligent les usagers à passer par leurs relais et donc par leurs systèmes de facturation."

  • Bruxelles suspecte Google de détourner le trafic web vers ses services
    http://www.numerama.com/magazine/24749-bruxelles-suspecte-google-de-detourner-le-trafic-web-vers-ses-servic
    #google #bulle-internet #monopole

    Au fil des ans, Google a développé tout un écosystème de produits que l’entreprise compte bien alimenter en internautes. Le groupe n’est plus un simple moteur de recherche mais édite aussi des services rivalisant avec d’autres solutions. Il était alors reproché au groupe américain de mettre en avant des résultats issus de ses filiales, au détriment d’autres firmes.

    (issu des commentaires :) En gros, Google est accusé de favoriser ses propres services. Par exemple, si tu recherche un lieu, une Google Map s’ouvre en petit sur le coté, pas une Map d’un concurrent. De même, si tu cherche un traducteur automatique, il y a de bonnes chances que Google Trad soit le premier etc... (...) De là, on peut affirmer que si Google se place toujours la ou clique l’internaute, alors il favorise ses propres services, plutot que ceux de ses concurrents.