• “La montagne n’est pas une carte postale” : bergère VS folklore touristique
    https://www.frustrationmagazine.fr/montagne-touristique

    La montagne l’été, ses ruisseaux, ses marmottes, ses troupeaux de moutons et de vaches… L’air pur et le grand calme. L’image que nous avons de la montagne en France est celle d’un havre de paix où il fait bon skier l’hiver et randonner l’été. La randonnée est d’ailleurs une pratique en plein boom, en particulier […]

  • Les métropoles européennes face à une gentrification galopante

    Flambée des prix de l’immobilier, politiques volontaristes de rénovation urbaine, « airbnbisation »… Partout en Europe, les agglomérations connaissent de profondes mutations. Au risque d’une certaine uniformisation et d’une exclusion d’une partie de la population.


    Dans le quartier du Cours Julien, à #Marseille, le 30 avril 2023. STUART FREEDMAN / IN PICTURES VIA GETTY IMAGES
    Par Emeline Cazi, Yan Gauchard(Nantes, correspondant), Alexandre Lenoir, Claire Mayer(Bordeaux, correspondante) et Gilles Rof(Marseille, correspondant)

    Et s’il ne fallait pas s’arrêter uniquement au visage subitement pris par une rue commerçante ? Si tout était plus complexe que les conclusions hâtives que l’on pourrait tirer en comparant les enseignes d’une rue comme celle de l’Eglise, à #Montreuil (Seine-Saint-Denis), avec les magasins présents il y a encore quelques années ? Car, effectivement, cette allée semi-piétonne, à deux pas de la mairie de cette ville de la proche banlieue de Paris, où s’installent nombre de familles de l’est de la capitale, n’a plus rien à voir avec son allure d’il y a dix ans.
    Au Royal, « spécialités orientales », avec ses tables en plastique dressées dehors, ont succédé L’Atelier, un fournil où les boules de pain (khorasan, pavot, olives de Kalamata) ne se cuisent pas aux aurores et s’achètent avec un shortbread aux fruits rouges. Un peu plus loin, il y a l’Archi-Boucher, littéralement un architecte devenu boucher à 46 ans, dont la vitrine, façon verrière industrielle, a remplacé l’entrée du garage de l’Eglise.
    Il faudrait aussi citer, en lieu et place du Bureau information jeunesse, La Petite Epicerie, où les figues, les tomates, les chèvres, les boudins, et peut-être même les paquets de chips, arrivent tout droit du producteur ; la poissonnerie et ses palourdes « sauvages » qui a succédé à la bibliothèque sonore ; « l’artisan québabiste » au serrurier. Deux fois dans l’année, des parents patientent une heure devant la librairie jeunesse pour inscrire leur enfant au club de lecture et à la soirée Harry Potter.
    Dans ce quartier, terminus de la ligne 9 du métro parisien, la véritable bascule s’est opérée, il y a six, sept ans, quand La Petite Epicerie a ouvert, que le déménagement du Méliès, « plus grand cinéma public d’art et essai d’Europe », a consacré le réaménagement de la place, et que le promoteur Nexity livrait sur les vestiges de l’ancien garage une résidence de standing et son quota de logements sociaux. Le magasin Biocoop a suivi de peu. « Gentrification ! », dénonceront certains, sans renoncer à leur tournée fournil, boucher, fromager du samedi.
    Concept né dans les années 1960
    « Nous n’avons pas vocation à dresser des ponts-levis et des herses à l’entrée de la ville. Montreuil est attractive, nous devons avoir une capacité d’accueil, répond Gaylord Le Chequer, l’adjoint au maire (PCF) chargé de l’urbanisme. Mais il faut permettre à ceux, déjà là, de continuer à y vivre. » Il pense notamment aux jeunes adultes de la cité de la Noue, toujours chez leurs parents faute de trouver un studio à un prix décent. En proche banlieue est de Paris, les prix des appartements à l’achat sont en moyenne passés de 4 000 euros le mètre carré à plus de 5 000 euros en cinq ans.
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2023/07/11/les-metropoles-europeennes-face-a-une-gentrification-galopante_6181395_3234.
    https://justpaste.it/anjen

    On rigole. À Montreuil, par exemple, il y a 3-4 ans, le budget municipal de préemption commerciale était de 60 000 e/an. Pas de quoi faire face à une pression foncière que le financement d’équipements municipaux (le multiplex) et régionaux (transports) alimentent mécaniquement.
    Certes, bourgeoisisme et bourgification sont immanents à la société du capital. Endiguer ces tendances, supposerait, à défaut ou dans l’attente de mettre à bas un régime fondé sur la propriété et la production pour la production (économie), une tension antagoniste massive, intense, une force de rupture apte à requalifier les orientations politiques institutionnelles et les expérimentations micro (dont la multiplication n’assurera jamais à elle seule une transformation radicale : dès que l’anormalité ne peut être captée ou endiguée, elle a vocation à être écrasé).

    #gentrification #métropole #ville #droit_à_la_ville #logement

  • Mort de Nahel : À Montreuil, on s’interroge sur la véritable identité des casseurs | L’Humanité


    Une barricade, dressée dans le centre ville de Montreuil (Seine-Saint-Denis). © STEPHANE ROUPPERT / NURPHOTO VIA AFP

    Dans la nuit de jeudi à vendredi, à Montreuil, en Seine-Saint-Denis, les révoltes urbaines ont pris la forme de scènes d’#émeutes et de pillages. Chacun tentait de comprendre les évènements d’une nuit de violences inédite, avant que le centre commercial voisin de Rosny 2 ne soit, à son tour, pris pour cible par les jeunes émeutiers. 

    Ce vendredi matin, les tables sont sorties sur les terrasses et les habitants s’affairent dans une odeur de café. Montreuil semble couler une vie paisible sous un soleil radieux et rien, ou presque, ne laisse deviner que la ville a été, quelques heures plus tôt, le théâtre d’émeutes urbaines comme elle n’en avait jamais connu. Commerces pillés, feux de poubelles par dizaines, chevauchées nocturnes dans la ville... Des scènes d’apocalypse autour de la place de mairie, abondamment diffusées sur les réseaux sociaux.

    Si quelques indices de cette nuit fiévreuse subsistent - bitume cramé, poubelles brûlées et vitres brisées - les fonctionnaires municipaux s’empressent de les effacer sur le boulevard Rouget de Lisle qui relie les stations de métro Croix de Chavaux et Mairie de Montreuil. 

    Des militants venus d’ailleurs s’attaquent à la mémoire des résistants

    A mi-chemin, la section du Parti communiste a été la cible de vandales, vitrines fracassées. Trois militants sous le choc sont réunis et s’interrogent. Le motif de l’inquiétude, une l’inscription taguée sous la plaque des résistants déportés : « mort au communisme ». « Ils étaient très structurés, par groupe de trois », assure l’un d’eux. « Vers 21 heure, ils sont sortis par grappes de la bouche de métro Croix de Chavaux. Ce ne sont pas des gens qui habitent #Montreuil »
    https://www.humanite.fr/politique/montreuil/mort-de-nahel-montreuil-s-interroge-sur-la-veritable-identite-des-casseurs-

    une commande du maire Patrick Bessac ?

    #pawall...

    • « Ce ne sont pas des gens qui habitent Montreuil ». Un homme d’une soixantaine d’années s’arrête et engage la conversation « C’est des malades ces gens-là, ils s’attaquent à la gauche ! ». « Mais ce ne sont pas des gens de gauche ! », retorque le militant.

      La rue piétonne du Capitaine Dreyfus, avec son chapelet de cafés animés à quelques pas de la mairie, a été épargnée par les émeutiers. Des groupes de cinq hommes patrouillent pour protéger les lieux et s’enquièrent auprès des restaurateurs. « Des gens du quartier sont venus protéger la rue piétonne. Des plus anciens l’ont bloquée et des gens du quartier leur ont filé un billet », assure Méline Le Gourriérec, adjointe à la jeunesse de la municipalité. « Aujourd’hui, les jeunes ne dégradent plus les cités, mais viennent en centre-ville pour saccager les boutiques », constate-t-elle.

      Au bout de la rue, l’asphalte a cramé. Un immense feu qui n’a pas pénétré l’artère. « On peut craindre que les gens se protègent entre eux. Ça peut être dangereux ». A quelques mètres, rue des Lumières, c’est la colère et la sidération qui dominent chez les habitants qui s’amassent devant un petit centre commercial à ciel ouvert pour constater pillages et dévastations de nombreux commerces. « Sur la seule nuit dernière, c’est 450 000€ de pertes pour la seule ville, essentiellement en voirie », nous informe l’élue.

      Dans cette ville communiste, la crainte est manifeste que le pouvoir municipal ne soit pas épargné par la colère consécutive à l’assassinat du jeune Nahel par un policer, à Nanterre, mardi matin. Mais d’évidence, des groupes cagoulés dont il est difficile de définir les objectifs, se sont mêlés aux insurgés. L’ancien secrétaire de section du PCF local, Jean-Marie Doussin, s’interroge : « On entend de plus en plus parler d’une conjonction gilets jaunes, retraites, vie chère... »
      Peur de la police

      La comparaison avec les révoltes de 2005 est dans toutes les têtes. D’autant qu’à l’époque, Montreuil avait été relativement préservée, à l’inverse des villes voisines de Seine-Saint-Denis. Jean-Marie Doussin, qui a vécu les évènements, tente d’expliquer le phénomène : « ​​​​​​​ Par rapport à 2005, la situation sociale génère une sorte de solidarité objective. C’est un élément qui peut leur permettre de durer. Ils pensent pouvoir bouger les lignes après un mouvement social qui n’a pas abouti ».

      Mais le militant s’attache à cerner les évolutions sur presque 20 ans : « Ce qui a changé, c’est bien sûr les réseaux sociaux qui génèrent un phénomène de compétition », constate-t-il, ajoutant que « cette fois-ci, on a essentiellement affaire à des mineurs ou jeunes majeurs. Et il y avait aussi des filles, autant côté anars que côté quartiers ».

      « C’est parti pour durer », abonde Méline Le Gourriérec. « ​​​​​​​ Personne n’a une quelconque influence. Les jeunes veulent en découdre avec les flics, et je ne vois pas pourquoi ils s’arrêteraient. C’est le mort de trop. Ça me fait penser à ce qui s’est passé avec George Floyd aux Etats-Unis. En 2020, on a mené une enquête auprès des jeunes de Montreuil pour leur demander ce qui leur faisait le plus peur. Ils ont répondu : la Police. »

      Plus haut dans la ville, dans le quartier populaire de la Boissière, les pillages ont ciblé le magasin Auchan, ravagé. A quelques pas, le Lieu Ecoute Accueil, une structure associative de prévention et d’orientation largement financée par la ville, est ouvert pour recueillir la parole des habitants. Trois femmes sont présentes avec le médiateur et coordinateur de l’association Hamaye Konaté. Ils refont les évènements de la veille sur le large canapé de ce lieu hospitalier, cherchant des explications.

      « Je ne m’attendais pas à ce que ça prenne autant d’ampleur à Montreuil » s’étonne Hamaye Konaté, Montreuillois de naissance connu des jeunes des quartiers nord. « ​​​​​​​ Sur ce secteur, ça s’est bien passé la première nuit [mercredi soir, NDLR]. On est passé dans les cités », explique-t-il. Ici, la condamnation des violences est unanime, autant que la mort de Nahel dans les esprits.

      À deux heures du matin, Bintou Doukouré, élégamment coiffée ce matin d’un foulard africain, était devant le magasin Auchan. « Ils sont venus en scooters et camionnettes », témoigne-t-elle. « Ils étaient très organisés. » Une logistique impressionnante qui a permis de vider le magasin en quelques instants. « Puis d’autres personnes sont venues avec des sacs qu’elles ont rempli. Ils ont peut-être faim ». Impossible de pénétrer dans le supermarché, mais un coup d’œil suffit à constater que les rayons frais, portes réfrigérantes grandes ouvertes, ont été les premiers ciblés. « La crise sociale joue un rôle, c’est évident. », abonde Hamaye Konaté.
      Des médiateurs amers

      La petite assemblée pointe également les réseaux sociaux comme vecteur des effets de groupe ou de masse, et l’on doute, ici, que les pillages aient été l’œuvre de Montreuillois. C’est que le médiateur tient à rappeler le travail effectué depuis des années par la municipalité et le tissu associatif, particulièrement dense, de la ville. « On a effectué un gros travail entre les jeunes et la police en montant par exemple des saynètes pour que chacun puisse comprendre qu’elle est le rôle de l’autre. Un travail police / professionnels important, avec le commissaire ».

      “ Mais quand ça finit comme ça, c’est que le message ne passe pas”, énonce-t-il avec une pointe d’amertume. C’est toutefois la peur qui domine chez ces habitants, peur des violences comme de la police. Bintou Doukouré l’affirme : « ​​​​​​​ Les gens ont peur pour leurs biens, et les parents ont peur des contrôles policiers ou que leurs enfants se retrouvent au milieu de l’émeute. » « Et il y a de plus en plus de jeunes de 12 ou 13 ans », constate-t-elle à son tour.

      Pendant la conversation, la rumeur enfle d’un rendez-vous donné aux émeutiers dans le centre commercial Rosny 2, l’un des plus importants de France, dans la ville voisine. « Demain, rdv devant Rosny 2 à 14h30, venez nombreux et nombreuses toutes les cités on va faire les magasins » indique un message envoyé la veille et abondamment relayé sur Snapchat et TikTok.

      Le rendez-vous est honoré et des grappes de gamins courent et circulent dans ce temple de la consommation avant que le police arrive sur les lieux. Le centre commercial, habituellement rempli de jeunes qui salivent devant les vitrines de boutiques de marque, est évacué avec ses centaines de salariés, excédés ou fatalistes. Les émeutiers se replient sur les parkings en étages et toisent policiers et agents de sécurité, en s’attaquant aux rangées de caddies.

      Devant la gare RER qui dessert le centre commercial, un amas est constitué de plots, planches et bouts de plastique. Un enfant auquel on peine à donner dix ans, haut comme trois pommes, allume le brasier et s’enfuit en courant avant qu’une brigade de police débarque sous les huées. Des mômes, dont quelques filles, foncent par dizaines dans un bus bondé, d’autres détalent dans la cité voisine. Pour aller où ? Rivés à leurs smartphones, ils se donneront sans doute rendez-vous ailleurs.

    • derrière l’agence immobilière la rue du Capitane Dreyfus, épargnée (sauf le Quick), c’est plus Croix de chavaux, une piétonne à abreuvoirs dotés de terrasses et petits commerces, façon rue Quimcampois locale avec une clientèle moins friquée au sommet de laquelle figure une catégorie mixte de fonctionnaires et d’intermittents du spectacle indemnisés saupoudrée de quelques richous est située

      la rue des Lumières, dévastée, est une rue nouvelle de commerces franchisés qui débouche sur la nouvelle place de la Marie, son Naturalia, son ciné municipal devenu multiplex, son théâtre municipal et son environnement sud gavé de tours de bureaux, près de ce centre où doivent accéder par des bus bondés tous.tes celles qui vont taffer à Ripa par le métro

      la presse embourgeoisante dit Brooklyn pour Montreuil, c’est plutôt un micro Marseille sans la mer et ses touristes, et quoi qu’en dise l’article (qui dit aussi bien le contraire) le haut Montreuil est descendu au centre.

      merci @loutre !!

      #urbanisme #ville #centre-ville

    • Mort de Nahel M. : dans le centre-ville saccagé de Montreuil, des commerces pillés et des feux de poubelles partout

      Jeudi 29 juin au soir, jusque tard dans la nuit, un peu avant 3 heures du matin, Montreuil a connu sa deuxième soirée d’embrasement. Plus violents que la veille, les incidents se sont concentrés sur la place de la mairie, sur le boulevard qui mène au commissariat et, surtout, contre des boutiques du centre commercial à proximité de la mairie. Pas une n’a échappé à plusieurs centaines de jeunes, pour certains cagoulés, masqués et armés de bâtons. Pharmacie, magasin de téléphonie, d’optique, parfumerie, restaurant McDonald, distributeur de billets… tous ont été pillés. Les grandes baies vitrées du cinéma municipal, le Méliès, fierté des Montreuillois, ont, elles, été épargnées. Plusieurs voitures ont, comme la veille, été incendiées, les feux de poubelle étant généralisés, ainsi que quelques tentatives de dresser des barricades autour de la mairie.

      A la différence de mercredi soir, les jeunes, venus de nombreux quartiers de cette ville de quelque 110 000 habitants, se sont donné directement rendez-vous devant la mairie, les affrontements commençant vers 23 heures. La veille, la stratégie semblait plutôt de multiplier les feux de poubelles, les tirs d’artifice et de mortier dans différents quartiers, La Noue-Clos Français, Jean Moulin, Le Morillon… avec pour but d’attirer les policiers dans des sortes de guet-apens, une stratégie qui n’a pas fonctionné, les forces de l’ordre étant restées, la plus grande partie de la soirée, dans et autour du commissariat.

      un autre angle, le lendemain

      Mort de Nahel M. : à Montreuil, une « convergence des rages » contre la police

      Dans la ville de Seine-Saint-Denis, jeudi 29 juin, des militants de la mouvance radicale ont rejoint les jeunes des quartiers, dont ils veulent se rapprocher, pour participer aux violences urbaines. Des initiatives similaires sont prises à Marseille ou à Toulouse.

      https://justpaste.it/avnek

  • La promotion immobilière participative, une alternative au marché ?
    https://metropolitiques.eu/La-promotion-immobiliere-participative-une-alternative-au-marche.htm

    À partir de son expérience professionnelle dans la promotion de projets d’habitat participatif, Xavier Point revient sur leurs enjeux financiers, la place des #habitants et la coopération avec les autres acteurs de la fabrique de la ville. Entretien réalisé par Claire Carriou et Julie Pollard. Xavier Point, photographe et graphiste de formation, entre dans le monde de la promotion immobilière à travers un projet d’autopromotion, qu’il porte en tant qu’habitant (projet Diwan, à #Montreuil). Pour #Entretiens

    / #habitat_participatif, #habitat, #architecture, #habitat_alternatif, #participation, #logement, Montreuil, (...)

    https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/met_entretien_xpoint.pdf

  • Frontière franco-italienne : une « borderforce » pour aggraver les dangers de la traversée et les violations des droits des personnes exilées ?

    Le gouvernement a annoncé la mise en place d’une « border force » à la #frontière_franco-italienne, à partir du 1er juillet dans les Hautes-Alpes selon le préfet de ce département. Son seul effet risque d’être l’aggravation des dangers et des atteintes aux droits des personnes exilées qui tentent de la franchir, alors qu’une quarantaine y sont mortes ou disparues en moins de 10 ans.

    Nos associations demandent aux autorités de cesser les pratiques illégales à cette frontière et de proposer enfin aux personnes exilées un accueil digne, permettant notamment aux mineur·es isolé·es d’être pris.es en charge et protégé·es et aux personnes venues chercher refuge de déposer leur demande d’asile.

    Depuis 2015, les autorités françaises n’ont cessé de renforcer les contrôles à la frontière franco-italienne. Police aux frontières, CRS, gendarmes mobiles, forces militaires « Sentinelle » : la frontière est sous haute surveillance. Cette nouvelle border force, dont les contours restent flous, devrait conjuguer des moyens de sécurité intérieure, des douanes et des militaires et donc encore augmenter le nombre de forces de l’ordre à la frontière.

    Des violations systématiques des droits des personnes exilées

    Sur ces territoires frontaliers, des personnes exilées sont interpellées chaque jour puis renvoyées vers l’Italie par les autorités françaises depuis des années. Ces refoulements se font au mépris des droits fondamentaux et de la dignité des personnes. Aucune mesure de contrôle, d’interpellation, de privation de liberté et de renvoi ne devrait pouvoir s’affranchir du cadre juridique national, européen et international.

    Or nos associations - présentes sur ces territoires depuis 2017 aux côtés des acteurs locaux - constatent des violations systématiques des droits fondamentaux des personnes exilées tout le long de la frontière franco-italienne : contrôles discriminatoires, absence de respect des procédures à la frontière, impossibilité de demander l’asile, enfermement arbitraire, refoulements de mineur·es isolé·es, etc.
    Refoulements aux frontières

    Lors d’une mission d’observation, à #Modane et #Montgenèvre, au nord de la frontière franco-italienne, nos associations ont constaté une trentaine d’interpellations les 19, 20 et 21 juin derniers et des refoulements vers l’Italie sans respect des procédures. Une famille composée d’un couple et de deux enfants, venant d’Afghanistan, a témoigné avoir expliqué aux policiers, lors de leur interpellation en gare de Modane alors qu’ils arrivaient depuis le sud de l’Italie après avoir traversé la Méditerranée, vouloir demander l’asile en Allemagne pour rejoindre une partie de leur famille. Sans examen de cette demande et donc en violation de leurs droits, ils ont dû signer un “refus d’entrée” et ont été renvoyés en Italie une heure plus tard.

    A #Menton, les personnes sont refoulées de manière expéditive vers #Vintimille, où les demandeur·ses d’asile doivent attendre six mois pour obtenir un premier enregistrement de leur demande et un accès à un hébergement. En attendant, elles doivent survivre dans la rue dans des conditions indignes. En juin 2023, deux hommes exilés à la rue sont décédés à Vintimille, noyés dans l’embouchure de la Roya. En janvier 2023, une personne est morte électrocutée sur le toit d’un train entre Vintimille et Nice. Ces drames se sont ajoutés à la longue liste des plus de 40 personnes exilées mortes et disparues à cette frontière depuis 2015, victimes d’accidents sur l’autoroute, d’électrocution sur les trains ou encore d’hypothermie en montagne.

    A #Briançon, les personnes qui parviennent à franchir la frontière à travers les montagnes sans être refoulées sont abandonnées à la rue par les autorités, laissant toute la responsabilité de l’accueil aux associations solidaires locales. Le #Refuge_Solidaire, qui pallie cette carence de l’Etat, est régulièrement suroccupé, ce qui met les personnes exilées et les associations qui les accompagnent en grande difficulté.

    Après un parcours migratoire souvent éprouvant, les personnes devraient pourtant être accueillies dans le respect de leurs droits au lieu d’être simplement renvoyées en Italie.

    Nos associations alertent les autorités sur ces situations qui causent de graves conséquences pour les personnes exilées et leurs soutiens, et demandent à ce que le droit national, européen et international soit enfin respecté à la frontière franco-italienne. La seule réponse par l’augmentation des effectifs de forces de l’ordre à travers la border force ne permettra pas d’atteindre cet objectif.

    https://www.amnesty.fr/presse/le-gouvernement-a-annonce-la-mise-en-place-dune-

    #frontière_sud-alpine #Alpes #Italie #France #militarisation_des_frontières #borderforce #border_force #Hautes-Alpes #Briançonnais #Briançon

  • Le préfet de l’Hérault, pour ne pas changer, préfère se simplifier la vie :
    https://twitter.com/Prefet34/status/1674712822935109632

    Risques de troubles à l’ordre public 👉 le préfet de l’#Hérault va signer un arrêté interdisant le rassemblement « en mémoire de Nahel » annoncé ce vendredi à 20h sur la place de la Comédie à #Montpellier

    Comme ça la seule façon d’exprimer sa colère sera de foutre le feu à la Paillade, bien joué.

  • The #Mountains_Uncovered_Series: Intercomparable Maps and Statistics for 100 Selected Global Mountain Ranges (v1.0)

    The Mountains Uncovered series (v1.0) was developed by #GEO _Mountains (https://www.geomountains.org), an Initiative of the #Group_on_Earth_Observations (GEO) and a Flagship Activity of the #Mountain_Research_Initiative, and #Geofolio. It seeks to provide an easily understandable overview of the key characteristics of 100 selected mountain ranges around the world.


    The series was developed by collating and visualising a variety of current global scale, open data products. The consistent approach taken throughout enables comparisons between mountain ranges to be made. We hope that the series will be a useful resource for researchers, policy-makers, environmental managers, educators, and others seeking to better understand the Earth’s major mountain regions, and that over time it will inspire the generation of additional datasets, analyses, and products.

    https://www.geomountains.org/resources/outreach

    #montagne #montagnes #cartographie #statistiques #chiffres #topographie #climat #hydrologie #topographie #cryosphère #géographie_physique

  • Croci di vetta

    Perché, in nome della laicità e della tutela ambientale, non utilizzare gli ometti di pietra?

    «Al convegno - a cui hanno partecipato Monsignor Melchor José Sànchez de Toca y Alameda (relatore del Dicastero delle Cause dei Santi), lo scrittore Marco Albino Ferrari in rappresentanza del CAI e il professore di diritto dell’Università Cattolica Marco Valentini - si è registrato un punto di convergenza culturale, giuridico, storico e perfino religioso; una prospettiva che ha trovato tra i presenti una larga concordanza sulla necessità di lasciare integre le croci esistenti, perché testimonianze significative di uno spaccato culturale, e allo stesso tempo di evitare l’istallazione di nuovi simboli sulle cime.

    Tesi, questa, condivisa pienamente dal Club Alpino Italiano.Il CAI guarda infatti con rispetto le croci esistenti, ma non solo: si preoccupa del loro stato ed eventualmente, in caso di necessità, si occupa della loro manutenzione (ripulendole dagli adesivi, restaurandole in caso di bruschi crolli, …). Questo perché – è giusto evidenziarlo una volta di più – rimuoverle sarebbe come cancellare una traccia del nostro cammino; un’impronta a cui guardare per abitare il presente con maggior consapevolezza.

    Ed è proprio il presente, un presente caratterizzato da un dialogo interculturale che va ampliandosi e da nuove esigenze paesaggistico-ambientali, a indurre il CAI a disapprovare la collocazione di nuove croci e simboli sulle nostre montagne». ( Lo scarpone 23.6.23 )

    Così viene riassunto da ’Lo Scarpone’ il dibattito che ha scatenato l’ennesima polemica sulle croci in vetta nel quale alcuni dei maggiori politici di governo hanno parlato di attacco alle radici cristiane del nostro paese. Da pastore valdese, cittadino italiano e alpinista mi vorrei limitare a due considerazioni e ad una proposta.

    Mi pare infatti che la questione sia del tutto simile a quella,più volte affrontata, dei crocifissi nelle aule scolastiche e dei tribunali o nelle stanze degli ospedali pubblici. La fede, dovrebbero saperlo i difensori delle croci e delle madonne in vetta, non si impone, bensì è un dono, così come, semplificando un po’ è un dono che Dio ci fa quello di morire in croce e risorgere per la nostra salvezza. Questo, da credente, è uno dei motivi per cui mi infastidisce personalmente il trovare in cima alle montagne una croce, un crocifisso o una statua della madonna, spesso di proporzioni spropositate.

    Imporre nello spazio pubblico, le vette sono terreno del demanio, un simbolo confessionale è in primo luogo un andare contro la predicazione di quello stesso Evangelo che si dice di volere predicare con quella croce. In secondo luogo da cittadino italiano continuo a ritenere che una confessione cristiana, per quanto largamente maggioritaria, non dovrebbe avere il potere in uno Stato laico e democratico di imporre un proprio simbolo religioso e confessionale infischiandosene dei cittadini non cattolici o diversamente cristiani a cui la croce dà fastidio o per i quali non rappresenta nulla. Compito dello Stato come sappiamo è garantire a ciascuna religione la libera espressione della propria fede, ma appunto nei propri spazi.

    Le croci sulle vette diventato così in questo caso il simbolo di un malcostume culturale del nostro paese: la cultura che dice che esistono le leggi ma se sei più ricco e più forte puoi fare un po’ come ti pare fregandotene degli altri, soprattutto se sono minoranze.

    La mia proposta per cercare di superare la polarità croce si o croce no è un tentativo di integrare canoni estetici e sostenibilità ecologica. Si tratta di riabilitare il vecchio «ometto» in pietra. Di solito realizzato con e le piccole pietre più o meno grandi sollevabili facilmente da una persona. È facile da costruire e da rimettere in piedi ogni anno dopo l’inverno, da parte di chi passa e ha voglia di dedicarci anche solo un minuto. Fatto di materiale locale a km O, non abbisogna di manutenzione, né di permessi perché è una struttura removibile. Non servono né cemento né cavi in acciaio per fissarlo e sopratutto non servono voli in elicottero per trasportare il materiale. Si risparmia così carburante e si afferma attraverso un simbolo, frutto della natura e dell’opera collettiva di manutenzione, il tentativo umano di prendersi cura del creato, lasciando meno tracce possibili del proprio passaggio pur volendo dare forma ad un qualcosa che segni il fatto che qualcuno di noi in quel luogo ci è stato.

    L’"ometto" in pietra, antico segno per indicare la giusta strada nei sentieri di montagna di mezzo mondo, ben più della violenza di una croce, simbolo parziale, imposta di forza sul suolo pubblico delle montagne in sprezzo alla costituzione, può invece ben rappresentare la fragilità del nostro ecosistema da proteggere. Questo sì un mandato non solo cristiano ed inclusivo ma sicuramente più urgente per tutto il pianeta.

    https://riforma.it/articolo/2023/06/27/croci-di-vetta
    #croix #montagne #cairn #laïcité #signes_religieux #religion #paysage #identité #espace_public #symbole

  • Une énorme nappe souterraine pour le groupe #Source_Alma ?

    L’affaire serait ubuesque si elle ne dévoilait pas à quels points certains élu.e.s sont bêtes !

    Alors que la commune de #Montagnac dans l’#Hérault, possédait un #terrain avec un #forage pouvant alimenter les habitants en #eau_potable, le maire décide de vendre pour une bouchée de pain cette installation précieuse à la #Compagnie_générale_d’eaux_de_source, filiale de Source Alma, qui commercialise, entre autres, Saint-Yorre, Vichy, Cristaline, Thonon…

    Une eau chaude à 1500m de profondeur, issue d’une grande nappe que le minéralier devra refroidir pour la mettre en bouteille !

    La ressource en eau ne semble pas préoccuper le conseil municipal qui vient de se voir refuser par le préfet, un projet de golf… pour des problèmes d’approvisionnement en eau !

    Le préfet va-t-il de même manière et pour des questions de sécheresse et de déficit hydrique interdire l’exploitation du forage ?

    Pas de souci avec la #sécheresse a déclaré un responsable du groupe qui s’est invité à une réunion publique organisée par les opposants « "C’est un ouvrage qui fait 1500 mètres de profondeur, isolé de tout impact de sécheresse. C’est une masse d’eau énorme et de qualité ». Ben oui !! c’est bien ce que les habitants ont envie de garder !!

    Côté mairie, toujours les mêmes arguments : les taxes et les emplois ; côté population : on s’organise en association pour lutter contre. Car l’exploitation de l’eau pour la mettre en bouteille (plastique bien sûr !) c’est un chantier énorme, artificialisant les sols pour y implanter une usine d’embouteillage sur 15 000 m2 .

    Adieu la biodiversité sur ce vallon où poussent des vignes de l’AOP Picpoul de Pinet : "Nous faisons tous les efforts possibles en tant que vignerons pour maintenir ce milieu naturel et on nous parle d’y construire une zone industrielle. C’est déplorable" dit en colère Christophe Savary de Beauregard, président de l’association Veille Eau Grain. D’autant que l’industriel confirme bien la monstruosité du projet avec 1,6 millions de bouteilles et 160 rotations de camion par jour.

    Cerise sur le gâteau, si Source Alma n’exploite pas la nappe, le forage sera obstrué aux frais de la municipalité pour un coût de 300 000 € !

    https://www.envieabeziers.info/environnement/une-enorme-nappe-souterraine-pour-le-groupe-source-alma
    #eau #nappe_souterraine #nappe_phréatique #privatisation #eau_en_bouteille #extractivisme #résistance

  • Au Grand Prix de formule 1 de Monréal, « il y a une demande pour des filles de plus en plus jeunes » Philippe Granger - Radio Canada

    Plus les années passent, plus le phénomène de l’exploitation sexuelle durant le Grand Prix du Canada devient un secret de Polichinelle. « C’est inacceptable », martèle de fait la mairesse de Montréal, Valérie Plante, en parlant de cette situation.

    Jugeant qu’“avec la prostitution, la traite des femmes n’est jamais très loin”, la mairesse est catégorique.

    « Que la ville de Montréal soit reconnue comme une ville festive, on s’en réjouit, mais ça ne peut pas être fait sur le dos des femmes et des filles. »
    -- Une citation de Valérie Plante, mairesse de Montréal

    Si Valérie Plante affirme que l’éducation et la sensibilisation sont mises en avant à longueur d’année, la mairesse admet qu’il faut aller plus loin encore et approfondir la collaboration avec les acteurs du milieu.

    L’idée selon laquelle le Grand Prix de Montréal est un pôle d’attraction de la prostitution est de plus en plus répandue au sein de la classe politique, comme dans des organisations d’aide aux victimes d’agression sexuelle.

    “C’est le coup d’envoi de la saison des festivals”, explique Jennie-Laure Sully, organisatrice communautaire à la Concertation des luttes contre l’exploitation sexuelle (CLES).
    Jennie-Laure Sully, organisatrice communautaire à la CLES


    Photo : Radio-Canada / Ivanoh Demers

    Jennie-Laure Sully admet toutefois que ce phénomène n’est pas unique ni au Grand Prix ni à Montréal.

    “C’est le cas lors du Superbowl aux États-Unis ou lors du Mondial de soccer dans différentes villes”, donne-t-elle en guise d’exemples.

    “Il y a une demande accrue lors de ces grands événements. Les proxénètes cherchent à répondre à la demande de ces hommes-là qui cherchent des femmes et des filles”, explique-t-elle.

    « Il y a une demande pour des filles de plus en plus jeunes. »
    -- Une citation de Jennie-Laure Sully, organisatrice communautaire à la Concertation des luttes contre l’exploitation sexuelle (CLES)

    Mme Sully souligne que le Grand Prix peut facilement devenir une porte d’entrée à la prostitution.

    “Il y a toutes sortes d’annonces douteuses. Des annonces pour être hôtesse, où finalement c’est pour être plus qu’hôtesse...”, précise-t-elle.

    Elle ajoute par ailleurs que la fin de semaine de formule 1 fait place à beaucoup de “traite” interne et internationale.

    “On le décrie, on le dénonce depuis des années”, souligne le Grand Prix
    Le promoteur du Grand Prix de formule 1 du Canada, François Dumontier


    Photo : Radio-Canada / Ivanoh Demers

    En entrevue à l’émission Tout un matin, le promoteur du Grand Prix du Canada, François Dumontier, a partagé son indignation face au phénomène.

    “On le dénonce, affirme-t-il, mais malheureusement, on ne peut pas toujours savoir ce qui va se dérouler [en privé].”

    « Nous, on contrôle ce qui se déroule sur le circuit. »
    -- Une citation de François Dumontier, promoteur du Grand Prix du Canada

    M. Dumontier signale toutefois que de l’affichage et des messages pour sensibiliser les visiteurs sont disposés sur les lieux du Grand Prix.

    Marie-Michelle Desmeules, une survivante d’exploitation sexuelle, souhaite qu’on s’attaque à ce fléau.

    Une motion adoptée en guise de rappel
    Le promoteur du Grand Prix du Canada a salué l’initiative Sois un homme, pas un graineux.

    “Ce que j’aime dans la campagne, c’est que, pour une fois, [on] reconnaît que ce n’est pas seulement [durant] le week-end du Grand Prix [qu’il y a de l’exploitation sexuelle]”, juge le patron de l’événement.

    « C’est un phénomène qui se déroule à l’année longue. »
    -- Une citation de François Dumontier, promoteur du Grand Prix du Canada

    Cette semaine, l’OBNL Échec au crime et la firme de criminologie Mourani-Criminologie se sont alliés afin de mettre en marche cette campagne visant à sensibiliser la population et à limiter les crimes sexuels.

    François Dumontier a également salué une récente motion de l’Assemblée nationale du Québec concernant l’exploitation sexuelle.

    Au début du mois de juin, celle-ci a adopté, à l’unanimité, une motion visant à rappeler sa lutte contre l’exploitation sexuelle.

    Cette motion dénonce explicitement la tenue du Grand Prix de Montréal comme catalyseur de l’exploitation sexuelle et appelle l’organisation de l’événement et les forces policières à agir en conséquence.

    #prostitution #formule_1 #exploitation_sexuelle#sexualité #montréal #canada #superbowl #international

    Source : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1988801/f1-montreal-prostitution-lutte

  • Le #Lyon-Turin menace les #sources de la #Maurienne

    Sources taries, #nappes_phréatiques en baisse soudaine… Les travaux de la #ligne_ferroviaire Lyon-Turin entraînent des perturbations du #cycle_de_l’eau en Maurienne, ce qui inquiète les montagnards et les écologistes.

    Les orages sont fréquents en cette mi-juin en #Haute-Maurienne. L’herbe y est d’un vert profond, complétée par des touches de couleurs des coquelicots et autres fleurs de cette fin de printemps. Le débit de l’#Arc, la #rivière qui creuse lentement le fond de vallée, est important. Et pourtant la possibilité d’un manque d’eau inquiète, en raison des travaux du #tunnel_ferroviaire Lyon-Turin.

    Cette angoisse remonte à 2003. Il y a 20 ans, les premières galeries commençaient à être creusées dans la #montagne, des descenderies qui doivent permettre de ventiler, d’assurer la maintenance ou de servir d’issues de secours. De petits travaux en comparaison aux grands tubes qui permettront de faire passer les trains. Mais qui ont suffi à tarir d’un coup une source du village de #Villarodin-Bourget.

    « Pour ramener l’eau dans les fontaines du village, les promoteurs ont dû réaliser un captage et construire 5 kilomètres de tuyauterie », explique Gilles Margueron, le maire de la commune depuis 2008. Évidemment, l’eau de la source n’a pas disparu. En l’état actuel des travaux, elle ressort dans l’Arc, juste en dessous du village.

    « Mais quand les travaux seront achevés et le tunnel creusé, l’eau ressortira à #Saint-Jean-de-Maurienne, [à 30 kilomètres de là]. En gros, l’eau qui était chez nous ne sera plus chez nous. » La #qualité_de_l’eau en prend aussi un coup, l’eau de source étant de meilleure qualité que l’eau de l’Arc.

    Depuis 2003, le sujet de l’eau est parfois tombé presque dans l’oubli, avant de ressurgir avec plus de force encore au fur et à mesure que le dérèglement climatique resserre son emprise en montagne. Actuellement, la végétation est resplendissante, sans que ce soit le signe de nappes phréatiques pleines ni d’absence de difficultés cet été.

    « L’été dernier, nous avons eu des restrictions d’eau avec interdiction d’arroser les jardins en journée, rappelle Brigitte [*], venue voir l’avancée des travaux sur les bords de l’Arc. Alors quand on voit que les travaux assèchent des sources… » Quant aux glaciers, ces véritables réservoirs d’eau pour l’été ne cessent de se réduire avec l’augmentation des températures.

    Ces inquiétudes ont bien été cernées par les organisateurs de la manifestation du 17 et 18 juin contre la liaison ferroviaire Lyon-Turin. Sur leur site, les Soulèvements de la Terre, l’une des associations organisatrices, tape fort : « Le #drainage de 100 millions de m³ [d’eau] souterraine chaque année [est] à prévoir, asséchant de façon irrémédiable la montagne. Si l’eau c’est la vie, alors c’est bien au droit à vivre des populations locales que ce projet s’attaque… »

    Un mot d’ordre partagé par Philippe Delhomme, président de l’association locale #Vivre_et_Agir_en_Maurienne. « En mettant en avant ce thème de l’eau, on peut toucher plus de monde », renchérit-il, en ne décollant presque pas les yeux de son téléphone portable, qui vibre continuellement au gré des messages et appels qu’il reçoit pour l’organisation de la manifestation.

    « C’est un thème que nous avons en commun avec les Soulèvements de la Terre, qui se sont fait connaître sur des thèmes liés à l’agriculture, notamment les mégabassines », continue-t-il.

    Déboucher la baignoire

    Pour bien faire comprendre comment un réseau de galeries fait craindre un #assèchement de la montagne, une comparaison circule beaucoup dans la vallée : imaginez que vous remplissiez une baignoire bouchée de pierres et de gravats, puis que vous y mettiez de l’eau. Quand le niveau est bas, l’eau reste invisible. Ce n’est que quand elle a rempli tous les interstices et qu’elle déborde de la baignoire qu’on peut la voir.

    C’est la même chose en montagne : les sources sont la manifestation de ce trop plein. Mais si vous enlevez le bouchon au fond de la baignoire, l’eau va être drainée. Adieu les sources. Plusieurs habitants craignent que les tunnels du Lyon-Turin produisent le même effet.

    Un tiers d’eau en moins dans la #nappe_phréatique

    D’autant que ce phénomène est bien connu des chercheurs et des industriels qui travaillent sur des tunnels. Si chaque montagne est différente, quasiment toutes regorgent d’eau, notamment dans des failles que le tunnel peut traverser et qui, si elles ne sont pas bouchées, peuvent agir comme ce bouchon qu’on enlève au fond de la baignoire.

    Une véritable vidange qui se serait produite à #Orelle, un village de la vallée, situé entre Saint-Michel-de-Maurienne et Modane. Selon le maire de Villarodin-Bourget, Gilles Margueron, le niveau d’une nappe phréatique dans laquelle le village puise son eau potable aurait diminué d’un tiers, sans autre explication. Si ce n’est que le creusement des tunnels progresse.

    Jean-Louis est installé un peu plus loin dans la vallée. Il possède des terres à Bramans et emmène ses 80 vaches laitières, productrices de lait à Beaufort, dans des alpages sur les pentes du Mont Cenis. Le tunnel doit passer juste en dessous.

    « J’ai deux chalets alimentés par des sources qui sont au niveau du tracé, raconte l’agriculteur. On ne sait pas d’où proviennent ces sources exactement. On a donc très peur qu’elles se tarissent quand le tunnel arrivera à notre niveau. Et je ne pense pas qu’ils pourront résoudre le problème par un captage plus haut, comme à Villarodin-Bourget, car cela voudrait dire réaliser des dizaines de kilomètres de tuyaux. »

    L’eau, « une ressource à protéger »

    Si le promoteur du projet, #Telt, pour #Tunnel_euralpin_Lyon-Turin, assure sur son site que l’eau « est une ressource à protéger » et qu’une cartographie a été mise en place pendant la phase de conception pour limiter les dégâts, les opposants l’accusent de ne pas faire assez.

    « Depuis 2003, les dégâts sur l’eau ont été systématiquement minimisés. En vue des mesures qui sont faites, on ne peut pas dire que ces travaux vont tarir toutes les sources. Ni dire qu’il n’y aura aucun problème. Selon moi, le principe de précaution doit donc s’appliquer », explique longuement un scientifique local, qui préfère rester anonyme. Un signe des tensions qui traversent la vallée sur le sujet du Lyon-Turin.

    « Les défenseurs du Lyon Turin pointent parfois les changements climatiques comme cause de la baisse d’une nappe ou du débit d’un ruisseau. Si on avait des données globales qui montrent que ce niveau baisse dans toute la vallée, pourquoi pas, continue ce scientifique. Mais quand une source se tarit d’un coup, ce n’est pas la même chose. »

    « Si, à la rigueur, il n’y avait pas de ligne ferroviaire déjà existante pour traverser les Alpes… Mais il y en a déjà une ! » rappelle Yann, un habitant brin défaitiste, rencontré en train de siroter une bière à un bar non loin du chantier. « Jusqu’à pas longtemps, je me sentais hyper protégé du dérèglement climatique en montagne. Mais là, quand je vois les difficultés qu’on a déjà et celles ajoutées par le Lyon-Turin… »

    https://reporterre.net/L-eau-preoccupation-centrale-du-Lyon-Turin
    #no_TAV #no-tav #eau

  • La Librairie anglophone The Bookshop, rue du bras de fer à #Montpellier. Je connaissais la devanture, parce qu’ils exposent des bouquins d’occaz dans un panier devant la boutique, et j’en achète régulièrement. Mais là j’ai enfin visité la librairie, et c’est très sympa.

    On peut boire un thé et grignoter en bouquinant dans un environnement visiblement safe.

  • #Montpellier : à partir d’aujourd’hui, la carte « Été Jeunes » pour les 12-25 ans est disponible, et sera valable jusqu’au 15 septembre :
    https://www.montpellier.fr/1830-carte-ete-jeunes.htm

    Ça vaut vraiment le coup, on l’avait découverte avec notre aînée l’année dernière, elle était ravie. Outre le fait que c’est immédiatement « rentable » (rien que les 2 places de cinéma et les 2 bons de 10€ en librairie, ça couvre vite les 25€ de la carte), ça permet de s’obliger à découvrir des activités et des événements.

  • Petit point sur les garde-à-vue de Montreuil dans l’affaire de l’usine Lafarge » Indymedia Nantes
    https://nantes.indymedia.org/posts/89765/petit-point-sur-les-garde-a-vue-de-montreuil-dans-laffaire-de-lusi

    Lundi 5 juin 5 personnes ont été perquisitionnées à Montreuil, puis mises en garde-à-vue par la sous-direction antiterroriste (SDAT), dans ses locaux à Levallois-Perret. Les personnes sont accusées d’avoir participé à l’« invasion-sabotage » de l’usine Lafarge de Bouc-Bel-Air (13, Bouches du Rhône), le 10 décembre 2022. C’est le premier communiqué concernant les personnes de Montreuil sur le sujet, il n’est pas complet, d’autres suivront peut-être.

    Il semble que la SDAT ait été chargée de toute l’enquête depuis au moins février 2023, et qu’elle ait ordonné toutes les arrestations en France. L’enquête est dirigée par deux juges d’instruction à Aix-en-Provence dont Laure Delsupexhe. Les 5 garde-à-vue ont duré 82 heures. Pendant les garde-à-vue, le chef d’inculpation de « refus de donner le code de déverrouillage de téléphone et d’ordinateur » a été ajouté. Les 5 personnes gardées-à-vue sont sorties libres, sans contrôle judiciaire. Si elles sont convoquées par les juges d’instruction, elles pourront être mises en examen, ou qualifiées de « témoin assisté » ou de « témoin », et risqueront alors un procès. Il est aussi possible que les poursuites soient abandonnées (mais en vrai qui y croit au vu des moyens employés ?). 3 personnes sont convoquées dans un an pour refus de signalétique. Les 5 gardé.es-à-vue ont tenu le « je n’ai rien à déclarer » pendant tous les interrogatoires.

    Les infos que les keufs ont.

    Les policier.es ont obtenu les images de vidéosurveillance de l’intérieur des bus passant par la zone commerciale de Plan de campagne, en direction de Marseille, du 10 décembre. Avant d’exploiter le matériel saisi lors des perquisitions, les policiers avaient déjà enquêté sur :

    Les factures détaillées de lignes téléphoniques (l’entièreté des connexions aux antennes, c’est-à-dire la totalité des endroits où on a borné, à qui on a envoyé des messages en clair, qui nous a envoyé des messages en clair, qui nous a appelé en clair, qui on a appelé en clair, la durée des appels, quand et depuis où, mais pas le contenu des conversations) associées par les keufs aux personnes interpellées ont été analysées sur une durée de 1 an (temps maximum de conservation des fadettes) ;
    Très probablement des écoutes téléphoniques des appels en clair pour au moins une personne ;
    L’activité de comptes bancaires associés par les keufs aux personnes interpellées : tous les achats par carte bancaires (dont ceux sur internet), virements (sommes, dates et destinataires), retraits d’espèces (sommes, lieux et dates) ;
    Les antécédents judiciaires (les précédentes garde-à-vue, les condamnations) de manière très détaillée ;
    Des réflexions des enquêteurs laissent penser que les personnes mises en garde-à-vue avaient été suivies les jours précédant la gav.

    [...]

    Pendant la perquisition, les policier.es ont pris en photo toutes les pièces du bâtiment et ont fait un plan des lieux. Les 5 interpellé.es habitent ensemble dans une maison avec plus de monde. Iels n’ont pas arrêté tout le monde, iels cherchaient des personnes précises.

    [...]

    Les policier.es semblaient avoir une grande connaissance des courants politiques et désaccords au sein des mouvements écolos et/ou anarchistes (critique d’anarchistes aux soulèvements de la terre sur la dernière mobilisation de Sainte-Soline notamment, positionnements sur la question de la non-violence entre les différents groupes écolos…).

    #ciment #sabotage #écologie_radicale #vidéosurveillance #criminalisation #SDAT #Montreuil

  • #Montpellier - Drones : les manifestants contre la réforme des retraites placés sous haute surveillance, les organisations syndicales choquées
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/herault/montpellier/reforme-des-retraites-des-organisations-syndicales-choq

    C’est une première à Montpellier dans le cadre des manifestations contre la réforme des retraites. Ce mardi 6 juin 2023, le cortège sera filmé et enregistré par un drone. Une décision prise par arrêté préfectoral en date du 2 juin 2023.

  • En France, une vague d’arrestations contre le mouvement écologiste radical
    https://reporterre.net/En-France-une-vague-d-arrestations-contre-le-mouvement-ecologiste-radica


    Une grenade explose près d’un manifestant, le 25 mars 2023 à Saint-Soline. Les personnes arrêtées ont été questionnées à propos de cette manifestation. - © Les Soulèvements de la Terre

    Une quinzaine de militants ont été arrêtés dans 8 communes de France le 5 juin, dans le cadre d’une instruction judiciaire concernant des dégradations commises en décembre dernier dans une usine Lafarge des Bouches-du-Rhône.

    Lundi 5 juin à six heures, une vague d’arrestations et de perquisitions sans précédent a frappé des militantes et militants proches des Soulèvements de la Terre et de l’écologie radicale. L’opération a été menée dans le cadre d’une instruction judiciaire concernant des faits de dégradations accomplis le 10 décembre dernier dans une usine Lafarge à Bouc-Bel-Air (Bouches-du-Rhône).

    Les forces de police ont ciblé huit communes à travers la France, dans des grandes villes, à Marseille, Montreuil, Dijon, Lyon, Toulouse, Bayonne ainsi que des zones rurales, à Caylus et à Verfeil-sur-Seye, dans le Tarn-et-Garonne. Plus d’une quinzaine de personnes sont actuellement en garde à vue dans différents commissariats du pays. Elles sont interrogées, selon des sources proches du dossier, dans le cadre d’une enquête ouverte pour association de malfaiteurs et dégradations en bande organisée. Leur garde à vue pourrait durer jusqu’à 96 heures.

    [...]

    Pour des proches des inculpés, cette opération policière viserait surtout à mettre « un coup de pied dans la fourmillière ». Elle servirait à nourrir le dossier de dissolution des Soulèvements de la Terre qui peine aujourd’hui à avancer.

    [...]

    « Assimiler aujourd’hui à du terrorisme l’usage légitime de la pince coupante, de la masse et de la clef à molette en vue de neutraliser des infrastructures est un inacceptable retournement ! Les centrales à béton sont des armes d’artificialisation massive des terres agricoles et de destruction de la biodiversité, des bombes à retardement climatique. Il est donc plus que jamais légitime et nécessaire de les désarmer », ont déclaré les Soulèvements de la Terre.

    edit
    Mediapart
    https://seenthis.net/messages/1005261
    com SDLT
    https://lessoulevementsdelaterre.org/blog/appel-a-soutien-suite-a-une-vague-d-arrestations-en-france

    #militants #écologie #Soulèvements_de_la_Terre #association_de_malfaiteurs #criminalisation #anti_terrorisme #SDAT #Police #théorie_du_désarmement #répression

    • Montreuil : perquisition et cinq interpellations le lundi 5 juin 2023
      https://paris-luttes.info/montreuil-perquisition-et-cinq-17162

      À 6h [lundi 5 juin], une dizaine de camions de police étaient présents dans le quartier (Sous Direction Anti Terroriste, Brigade de Recherche et d’Intervention, police technique et scientifique, Groupe de Soutien Opérationnel) pour entrer dans le bâtiment. Ils cherchaient 6 ou 7 personnes, 5 ont été interpellées. Des ordinateurs, téléphones, clés USB, disques durs et carnets ont été saisis. Les chefs d’inculpation seraient association de malfaiteurs et dégradation en bande organisée, la GAV peut donc durer jusqu’à 96h.

      Tout ça s’inscrit a priori dans une série de 10 perquisitions et 15 arrestations ayant eu lieu dans toute la France lundi matin, dans le cadre d’une enquête sur une action contre Lafarge datant de décembre 2022.

      🔥💫 Nous appelons à un RDV mercredi à 19h, à mairie de #Montreuil. 💫🔥

      Solidarité et soutien à toustes les camarades interpellé.es et perquisitionné.es !

      Des rassemblements en solidarité avec les gardés à vue sont appelés aujourd’hui dans diverses localités.

  • Occupation quasi-militaire du foyer ADOMA du 73 rue Edouard Branly à Montreuil, COPAF (Collectif pour l’Avenir des Foyers), par mel

    Paris, le 30 mai 2023

    COMMUNIQUÉ

    Ce matin, mardi 30 mai 2023, au foyer ADOMA du 73 rue Edouard Branly à Montreuil, les ouvriers de la société gestionnaire, filiale de CDC Habitat – la Banque des Territoires, ont envahi brutalement le foyer prenant position au sein du lieu protégé par une batterie de vigiles accompagnés de chiens de garde.

    Cette occupation quasi-militaire fait suite à une série de lettres dans lesquelles les résidents et les délégués les représentant ont explicité leurs réserves sur le projet de reconstruction de leur #foyer qu’ils sont sommés d’accepter. Pour résumer, 195 places vont être remplacées par 135 studios individuels et une 30aine d’apartements plus grands censés loger « d’autres publics ». Une Mission d’enquête sociale (#MOUS) a été mise en place dont le but essentiel était d’identifier les 60 heureux élus qui seraient invités à dégager du foyer pour occuper d’autres logements on ne sait pas où et on ne sait pas dans quelles conditions. Les résidents ont compris la tactique et, pas bêtes, la grande majorité a boycotté l’enquête.

    Au début de la semaine dernière, le comité de #résidents a envoyé une nième lettre à la direction territoriale d’ADOMA où ils ont explicité leurs revendications. Nous citons :
    « 1) La titularisation des membres de famille qui occupent des chambres des personnes qui souhaitent transférer leur contrat ;
    2) Le maintien sur place du maximum des résidents actuels : la possibilité que deux personnes puissent signer un bail pour les T1 prime et T1 bis (logements au dessus de 21m²) ;
    3) La mise à disposition d’espaces de parking provisoires pendant les travaux aux résidents qui utilisent le parking actuel pour leurs voitures de travail ;
    4) L’aménagement de l’accès à l’établissement pour faciliter l’accès aux personnes à mobilité réduite et aux personnes âgées pendant les travaux ;
    5) Une solution de relogement pour les surnuméraires qui habitent le foyer depuis longtemps et qui sont en situation administrative régulière. »

    La réponse d’ADOMA a été l’envahissement brutal de ce matin. En plus, les ouvriers ont passé la journée à éventrer les casiers privés des résidents, jetant le contenu pêle mêle dans la salle de la réfectoire où ils étaient installés.

    Face à ce refus absolu de négocier sur le fond, face à la brutalité et au mépris des habitants manifesté par ADOMA-CDC Habitat, nous appelons tous les Montreuillois et Montreuilloises à manifester leur soutien. Nous demandons aux partenaires complices, peut-être malgré eux, dans ce coup de force (Mairie de #Montreuil, Action Logement, Préfecture) à pousser ADOMA à ouvrir un dialogue sérieux afin d’arriver à une solution qui permettrait le chantier de se dérouler dans de bonnes conditions.

    En l’absence d’une telle négociation, nous appelons le public à participer avec nous à un rassemblement de protestation devant les portes du foyer jeudi matin le 1er juin à partir de 8h.

    Comité de résidents du foyer Edouard Branly,

    soutenu par le Copaf, DAL ...

    #expulsions #étrangers

  • La mairie de Montreuil est fière d’avoir expulsé tou.te.s les « habitant.e.s sans contrat » du foyer Bara…- Paris Luttes
    https://paris-luttes.info/la-mairie-de-montreuil-est-fiere-d-17120

    Le 3 juin le nouveau foyer Bara va être inauguré en grandes pompes par la mairie de Montreuil. Depuis quelques semaines cette dernière fait sa pub dans les rues de la ville sur de grandes affiches disant comment elle fière d’« accueillir dignement les travailleurs migrants ». C’est très énervant (...) @Mediarezo Actualité / #Mediarezo

  • Interdiction par le préfet de l’Hérault de la manifestation organisée par le collectif « contre l’apartheid israélien » à Montpellier le samedi 27 mai 2023
    https://www.herault.gouv.fr/contenu/telechargement/46159/347443/file/CP%20pr%C3%A9fecture%20-%20Interdiction%20par%20le%20pr%C3%A9fet%20de%2

    Réunissant une vingtaine d’associations, issues en partie de la mouvance d’extrême gauche, le collectif montpelliérain « contre l’apartheid israélien ! » appelle à un rassemblement le samedi 27 mai 2023 à Montpellier pour dénoncer l’apartheid israélien ! et la politique générale de l’Etat d’Israël.

    Cet appel à manifester « contre l’apartheid israélien ! », qui pourrait rassembler plusieurs centaines de personnes, intervient dans un contexte international particulièrement sensible lié au conflit israélopalestinien et pendant le déroulement de la fête juive de Chavouot.

    Le préfet de l’Hérault redoute la transposition à Montpellier d’un conflit international et la tenue de discours discriminants incitant à la haine envers une population à raison de son appartenance à une
    nation, race ou religion déterminée.

    Au regard de ces éléments, et afin de prévenir la survenance de troubles à l’ordre public, le préfet de l’Hérault Hugues Moutouh a décidé d’interdire la manifestation « contre l’apartheid israélien » du samedi 27 mai 2023 à Montpellier.

    Toujours en pointe, notre préfet qu’on a à #Montpellier.

    • Je persiste à penser qu’un des rôles de ce préfet est d’imposer les thématiques de la droite dans une ville qui, isolée dans sa région, reste désespérément de gauche (ou de centre gauche), avec la droite et l’extrême-droite qui font des scores catastrophiques à chaque élection.

      Ce type a été nommé là dans une optique de culture war.

    • Oui, évidemment. (Cela dit, la gestion bien plus violente encore des Gilets jaunes, c’est son prédécesseur. Lequel était aussi responsable de la mise en scène fabuleuse du contrôle du port du masque à la plage au fusil automatique et son amende à 405 euros pour une bouteille de rosé, pendant que personne n’a jamais porté le masque correctement dans le centre commercial archi-bondé du centre-ville.)

      Cela dit, si la manif pro-palestinienne est interdite parce qu’il faudrait voir à ne pas autoriser « la tenue de discours discriminants incitant à la haine envers une population à raison de son appartenance à une nation, race ou religion déterminée », à l’inverse les manifs des fascistes locaux se passent très bien.

    • pour la non-interdiction des manifs des fascistes, c’est peut-être parce que ils n’incitent pas à la haine à raison de ? :-)

    • a moins que ça ne soit plutôt carrément une autorisation tamponnée par Manu ?

      https://www.mediapart.fr/journal/france/260523/decivilisation-la-diversion-extremement-droitiere-de-macron

      Sauf à le croire inculte, c’est bien cet imaginaire politique extrêmement droitier qu’a convoqué le président de la République en employant ce mot. De fait, la famille politique concernée ne s’y est pas trompée, Marine Le Pen déclarant qu’« Emmanuel Macron vient une fois de plus de donner raison » au Rassemblement national. Tout comme la droite extrémisée du parti Les Républicains a abondé, par la voix du président de son groupe sénatorial, Bruno Retailleau, en dénonçant « une haine de cette civilisation que certains veulent nourrir dans l’Occident ».

      Nul hasard si Renaud Camus, l’inventeur du complotiste « grand remplacement », idéologie raciste potentiellement meurtrière, est aussi l’auteur d’un livre, en 2011, intitulé Décivilisation, qui, précisément, fait de l’égalité la cause du malheur français.

      Welcome Home Mr President !

      On peut toujours essayer de se dire « à moins qu’il ne fasse que de la comm, quoi qu’il en coûte »...

  • Je référence juste pour l’archivage #Montpellier, parce que sinon c’est pas du tout intéressant :
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/herault/montpellier/j-ai-fait-savoir-que-je-n-etais-pas-interesse-le-maire-

    Le maire de Montpellier, Michaël Delafosse, était l’invité de Yann Barthès mardi 23 mai 2023. Entre gratuité des transports, immigration, positionnement de la gauche et ambitions du politique, retrouvez les temps forts de l’interview.

  • #NoTAV DOCUMENTAIRE | Le 17 Juin, la montagne se soulève

    Documentaire des #Soulèvements_de_la_Terre, sur les ravages provoqués par le #LyonTurin, mais aussi de témoignages de celles et ceux qui luttent des deux côtés de la frontières depuis longtemps pour préserver l’#eau, les #terres et les #montagnes.

    Le 17 juin, retrouvons-nous en Maurienne pour impacter concrètement le projet et faire se soulever les Alpes ! #NoTAV #StopTELT

    #######

    Depuis des dizaines d’années, des deux côtés des Alpes, en France comme en Italie, collectifs et associations se mobilisent pour qu’un projet pharaonique, inutile et désastreux ne voit jamais le bout du tunnel.

    Ce projet, c’est la seconde #ligne_ferroviaire Lyon Turin : 30 milliards d’euros pour 270 km de dévastation, en surface et à travers de multiples galeries sous nos montagnes. Le #tunnel transfrontalier représente à lui seul 2 tubes de 57,5 km chacun !

    Les conséquences ? 1500 hectares de zones agricoles et naturelles à artificialiser, des millions de tonnes de #déchets issues des galeries à stocker, le #drainage de 100 millions de m3 souterraine chaque année à prévoir, asséchant de façon irrémédiable la montagne. Si l’#eau c’est la vie, alors c’est bien au droit à vivre des populations locales que ce projet s’attaque...

    Faire transiter les marchandises par le rail plutôt que par la route, pourtant, c’est bien écologique ? Certainement. Sauf qu’il existe déjà une ligne, fortement sous utilisée, sur laquelle le #fret_ferroviaire s’est effondré : 10 millions de tonnes transportées en 1993, 3,3 millions en 2021. Et ce malgré des travaux conséquents de mise aux normes !

    Et le climat, alors ? L’impact des travaux est tel qu’il faudra des dizaines d’années pour espérer compenser la dette carbone qui est creusée en ce moment même (selon la Cour des comptes européenne il faudra probablement attendre jusqu’en... 2085 !). Alors que tout le monde s’accorde sur l’urgence climatique et le besoin d’agir immédiatement, le LYON-TURIN participe activement au réchauffement climatique.

    Symbole d’une époque où l’on ne jurait que par l’explosion du trafic de #marchandises et la #grande_vitesse, ce désastre environnemental a démarré (11km creusés sur les 115 nécessaires pour le tunnel transfrontalier), mais il est encore possible d’éviter le pire en faisant dérailler ce projet écocide.

    Les 17 et 18 juin, une #mobilisation internationale se déroulera en Maurienne, organisée par les Soulèvements de la Terre et de nombreuses organisations qui combattent ce projet depuis longtemps.

    https://www.youtube.com/watch?v=A6j8unxb0xs

    #TAV #No_TAV #Lyon-Turin #résistance #luttes #lutte #artificialisation_des_sols

  • Rappel : l’esprit Charlie c’est uniquement pour la liberté d’expression des islamophobes. Toute autre forme d’expression qui déplaît, c’est « tolérance zéro » :
    https://twitter.com/Prefet34/status/1654493264530079744

    Tolérance zéro pour les messages de haine à l’encontre des forces de l’ordre❗️
    Enlèvement à la demande du @prefet34 de la banderole « ACAB » accrochée en face de la préfecture à #Montpellier
    Une plainte est déposée.
    Les 👨‍🚒🚒 sont intervenus en soutien aux policiers, merci à eux 🙏

    https://video.twimg.com/ext_tw_video/1654493180711018497/pu/vid/720x1280/uF4nxEQd4Ahtpfv9.mp4


    Notre préfet est vraiment un champion de classe internationale.

    • Une plainte est déposée

      Depuis qu’ils ont découvert que, contrairement à ce que tout le monde racontait sur les interwebz à propos du délit-qui-n’existe-plus d’insulte au Présipotent, on peut toujours poursuivre en arguant de l’insulte à personne dépositaire de l’autorité publique, les réactionnaires sont ultra-jouasses.