• La découverte trèèèès sympa de la Comédie du Livre (#montpellier), ça a été Onibi, de l’« Atelier Sentō » : Cécile Brun & Olivier Pichard. La BD est charmantissime, et raconte leur quête des créatures surnaturelles au Japon. La grande est plongée dedans en ce moment, alors j’en sais pas trop plus, ça a l’air pas mal dans l’esprit de Totoro, avec le Japon rural, les gens simples, les traditions et les esprits surnaturels (plutôt gentils).
    https://www.issekinicho.fr/editions/produit/onibi

    Et dis-donc, la #BD est sortie au Japon…

    Ils dédicacent ensemble, elle au dessin, lui à l’aquarelle, ils ont raconté plein d’anecdotes à la gamine qui, évidemment, était super-contente.

  • Toujours à la Comédie du Livre (#montpellier), il y avait une grosse présence, obviously, de l’équipe de la série #bd très pulp Infinity 8, puisque les responsables du projet (Olivier Vatine et Lewis Trondheim) sont des locaux, et parce que la série est présentée dans l’expo depuis mi-avril à l’espace Bagouët sur l’Esplanade :
    https://seenthis.net/messages/688127

    Du coup, dédicace (très minimaliste, basée sur un casque tamponné) par Olivier Vatine pour l’épisode Retour vers le Führer :

    Très chouette dédicace par Olivier Balez de l’épisode L’évangile selon Emma :


    et gâterie qui fait plaisir, Lewis Trondheim qui passait derrière nous à ce moment a ajouté sa signature.

    Et enfin la gamine a été épatée par la dédicace de Franck Biancarelli, qui a sorti un lame de rasoir pour gratter l’encre du papier, pour que ses dessins passent « devant » les personnages imprimés (à 9 ans, tout est encore magique…). Signature de Trondheim aussi (yes !), sur cet épisode Connaissance ultime :

  • Ah mais tu sais qui on a aussi, à #Montpellier : Ptiluc, l’auteur de Pacush Blues :
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Ptiluc

    Ptiluc, de son vrai nom Luc Lefèbvre, né le 29 décembre 1956 à Mons (Belgique), est un scénariste et dessinateur de bande dessinée #bd. Il habite Saint-Gély-du-Fesc, près de Montpellier.

    Pour le coup, on est quasi voisins, Saint-Gély c’est le bled à côté (je t’ai déjà dit que c’est là qu’est mort Brassens ?).

    #y’a_d’la_vedette

    Bref, hier à la Comédie du Livre, je suis allé lui faire dédicacer son Douzième véhicule : Autopsie de Mondes en Déroute de la série des rats neurasthéniques, avec ma fille. Je me souviens que je lui avais fait dédicacer un des tout premiers de la série, au milieu des années 80 !

    Si tu n’as jamais vu Ptiluc en dédicace, ça vaut le détour : il t’arrache la première page au cutter, puis dessine un chat qui s’y fait les griffes ; il te fait 3 dessins sur 3 pages différentes, sur le thème « Ouane, Thoou, Triii » qui se termine avec un rat qui a explosé (il te souffle violemment l’encre rouges pour que ça sanguinole bien), il découpe savamment la bordure de la première page et replie la bande pour faire un cadre super-élaboré pour le dessins qu’il y fera… nous on a eu du relativement sobre, juste un rat qui vomit, le truc de bon goût quoi, dédicacé pour ma grande de 9 ans.

  • Hier en descendant la petite rue depuis la place Jean Jaurès vers l’esplanade à #Montpellier, je vois que c’est ouvert au travers de grilles un peu moches dans un vieux bâtiment. Il y a un panneau d’autorisation administrative de travaux pour, c’est marqué, la rénovation d’une boutique.

    Hé ben en fait de « boutique », je tombe sur ça, dans la pénombre au travers des grilles : admire-moi ces voûtes ! Nan mais cette ville est d’une beauuuuté, des fois ça fait mal aux yeux…

  • Samedi à #Montpellier, magnifique journée, nous sommes donc allés avec les enfants à la petite fête organisée au Parc du domaine de Méric : on a fait au kayak sur le Lez, joué à des jeux géants, bu un verre de rosé, discuté avec des gens rencontrés sur place, retrouvé les copains/copines de l’école…

    L’occasion de découvrir le domaine de Méric, que je connaissais par les tableaux de l’impressionniste local, Bazille (le domaine appartenait à sa famille), mais que je n’avais jamais visité. Hé ben dis donc, c’est très beau, c’est un endroit magnifique pour des promenades. L’été on viendra y chercher de la fraîcheur à l’écart des touristes :
    https://www.montpellier-tourisme.fr/offre/fiche/parc-du-domaine-de-meric/PCULAR034V511HHY

    (À savoir : les gens tentaient de se garer dans les ruelles – rapidement saturées – juste devant le portail de l’entrée du parc : en contrebas il y a un grand parking gratuit très pratique. Sinon, c’est accessible en tram et c’est pas plus mal.)

  • Hier à #Montpellier, nous avons passé l’après-midi à la Comédie du Livre avec les enfants.

    Nous sommes religieusement allés nous faire dédicacer un exemplaire des Mystères de Montpellier, le recueil de nouvelles écrites, comme chaque année, par des classes de CM1 ou CM2 de la ville (malheureusement, pas la classe de ma fille).
    http://www.reseau-canope.fr/academie-montpellier/index.php/se-former-etre-accompagne/les-mysteres-de-montpellier
    http://www.reseau-canope.fr/academie-montpellier/wp-content/uploads/2018/05/01-MdM2018-2mai_BAT1-WEB.pdf

    Ce sont donc une petite huitaine de jeunes gamin·es qui ont dédicacé notre exemplaire. Ma grande (9 ans, même âge que les jeunes auteurs) : « C’est le enfants qui vont faire les dédicaces ? Ils ont déjà des signatures, eux ? »

    (Tu sais quoi, je trouve que c’est une idée carrément sympa.)

  • Mobilités résidentielles, territoires et politiques publiques - Vivre à Gambetta, l’ancrage local. Lorsque la proximité devient ressource - Presses universitaires du Septentrion (2011)
    http://books.openedition.org/septentrion/3205

    L’analyse des pratiques spatiales observées et de celles décrites par les personnes rencontrées révèle que la valorisation de Gambetta par ces personnes repose autant sur sa spécificité ethnique que sur le mode de vie que le quartier permet d’adopter. Cela apparait clairement dans le discours des femmes puisque, pour la plupart d’entre elles, Gambetta concentre l’ensemble des lieux que leur statut de mère, souvent d’épouse, les amène à fréquenter. Espace commercial, espace de loisir, espace de services et, pour certaines, espace de travail se regroupent à Gambetta pour former un « espace de vie »6 ramassé et centré sur leur lieu d’habitation. Cet « espace de vie » se fonde sur la proximité unissant le lieu d’habitation et les différents équipements et services du quartier. Cette organisation de l’espace donne lieu à l’élaboration de stratégies qui permettent aux familles de tirer parti au maximum des opportunités présentes dans le quartier tout en limitant les pertes de temps et les coûts liés au transport. La proximité unissant lieu d’habitation, lieu de travail, lieux commerciaux et lieu de scolarisation des enfants, associée à une importante mobilité piétonne, est favorable à un mode de vie fondé sur la recherche d’autonomie, autonomie qui autorise le ou les parents à saisir des offres d’emplois précaires qui circulent dans le quartier tout en continuant à assurer la garde de leurs enfants les midis ainsi qu’à la sortie des classes. En enchaînant des contrats de travail précaires et pas toujours formels ainsi qu’en économisant les coûts liés au transport et à la garde de leurs enfants, les familles adoptent un mode de vie économe fondé sur les ressources présentes à Gambetta. In fine cela a pour effet d’accroitre la « dépendance locale » des ménages (Fol, 2009). Du fait de leur attachement au quartier et aux ressources de la proximité, le déménagement est parfois inenvisageable. Pour ces personnes, le « choix » de vivre à Gambetta s’apparente à un choix de mode de vie.

    5Il s’agit d’identifier quelles sont les ressources que les familles rencontrées valorisent dans le quartier et de voir comment leur mode de vie permet d’en maximiser l’usage et de parer à la rareté du capital dont souffre la plupart des familles immigrées.

    6Nous verrons d’abord en quoi l’ancrage local est une donnée incontournable pour l’accès à l’emploi des immigrés maghrébins ; on le constate évidemment par le biais des offres d’emploi proposées par les commerçants maghrébins du quartier, mais cela est également vrai pour celles du secteur du bâtiment relayées localement par les réseaux immigrés. Dans un second temps, nous présenterons comment le recours aux ressources de la proximité s’impose comme élément de stabilisation de la sphère familiale ; à cette occasion nous constaterons que l’ancrage des familles n’est pas exclusif de toute forme de mobilité et que leur mode de vie économe se traduit par de très nombreux déplacements dans le quartier.

    C’est un texte intéressant sur le quartier Gambetta de #Montpellier. À opposer, notamment, aux délires racistes qu’on peut trouver par ailleurs à propos de ce quartier, comme cette saloperie traduite dans Courrier en 2013 : https://www.courrierinternational.com/article/2013/07/04/montpellier-la-face-sombre-d-un-midi-de-carte-postale

  • La rue du Faubourg du Courreau à #Montpellier, c’était en plein travaux depuis un moment, et maintenant la nouvelle voirie est en place, et c’est très charmant.

    Et la semaine dernière, il y a eu une grosse descente de police pour contrôler la rue pour, assez visiblement, « faire le ménage ».

    Ça sent la volonté de gentrification, mais je suis assez mal placé pour aborder le sujet (je débarque à peine de Levallois-Perret, alors…).

    Est-ce la continuation de ce que signalait cet article qui cite la Gazette en décembre 2011 ?
    https://montpellier.squat.net/?p=321

  • Une référence historique de #Montpellier, c’est Jean-Jacques-Régis de Cambacérès.

    Connu pour être l’un des principaux artisans du Code civil (France) :
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Code_civil_(France)

    En 1793, 1794 et 1796, Jean-Jacques-Régis de Cambacérès présenta successivement trois projets de Code civil qui échouèrent devant les assemblées révolutionnaires :

    Le 25 juin 1793, la Convention décréta que le comité de législation lui présenterait un projet de Code civil dans un mois. Toutefois, la discussion, engagée par un rapport de Cambacérès le 9 août, fut abandonnée en novembre après l’adoption de quelques articles, le projet étant renvoyé à une commission de six « philosophes » chargés de « purger » le code des préjugés des hommes de loi2.
    Puis, conformément au décret du 27 germinal an II (16 avril 1794), la Convention élit le 3 floréal (22 avril 1794) une commission parlementaire composée de Cambacérès, Couthon et Merlin de Douai (Cambacérès et Merlin appartenant l’un et l’autre au comité de législation) et « chargée de rédiger en un code succinct et complet les lois qui ont été rendues jusqu’à ce jour, en supprimant celles qui sont devenues confuses »3. Le 23 fructidor an II (9 septembre 1794), Cambacérès présenta un rapport sur le second projet de code, composé de 297 articles, qui conservait les grandes lignes du précédent projet, au nom du comité de législation. En frimaire an III (décembre 1794), la Convention adopta les dix premiers articles, puis la discussion s’enlisa sur le droit des enfants naturels. Au bout du compte, en fructidor an III (septembre 1795), l’examen du code fut renvoyé devant une commission chargée de « réviser et coordonner » les articles adoptés durant les diverses discussions, enterrant le second projet.
    Enfin, à la fin de 1795, une commission de classification des lois, présidée par Cambacérès, fut élue ; Jean-Étienne-Marie Portalis en était membre. En messidor an IV (juillet 1796), un troisième projet, plus complet, avec 1 104 articles, fut présenté. Après une intervention de Cambacérès à la tribune le 26 août 1796, un ordre de discussion fut adopté en l’an V et quelques articles adoptés, avant l’ajournement du débat en ventôse (mars 1797)4.
    En fait, le Code civil uniforme était déjà presque entièrement rédigé à l’arrivée de Bonaparte au pouvoir (Coup d’État du 18 brumaire), mais les turbulences révolutionnaires n’avaient pas permis de valider le texte rédigé par Cambacérès.

    Le régime du Consulat ayant enfin apporté à partir de 1799-1800 une certaine stabilité politique, le contexte était propice à la mise en forme effective de la codification du droit civil :

    Bonaparte possédait la volonté d’un grand chef d’État, volonté d’unification politique et de puissance de l’État qui implique l’unification du droit,
    la Révolution de 1789 a « contribué » au renouvellement des idées,
    la nécessité de concrétiser le règne de la Loi semblait un impératif,
    sur le fond, après dix années de Révolution, les Français aspiraient à la paix sociale et à la stabilité,
    Bonaparte désirait en outre garantir un minimum de libertés civiles au citoyen.

    Jacques, marquis de Maleville (1741-1824), président du tribunal de cassation, Auguste Gaspard, baron Boucher-Desnoyers (1779-1857), huile sur toile (1re moitié xixe siècle), Musée de l’Histoire de France (Versailles).
    On peut voir derrière le magistrat un volume du « Code Napoléon ».
    Ce fut le 14 août 1800 que le Premier consul désigna une commission de quatre éminents juristes : François Denis Tronchet, Félix Julien Jean Bigot de Préameneu, Jean-Étienne-Marie Portalis et Jacques de Maleville pour rédiger le projet de « Code civil des Français », sous la direction de Cambacérès.

    Il est désormais également revendiqué par la municipalité de Montpellier pour son homosexualité (c’est un aspect important de l’image de la ville) :
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Jacques-R%C3%A9gis_de_Cambac%C3%A9r%C3%A8s#cite_note-13

    L’hypothèse de son homosexualité et de son attirance pour les jeunes garçons repose sur des anecdotes et des allusions satiriques ; ainsi, on rapporte qu’alors que Cambacérès arrivait en retard, disant à l’empereur qu’il avait été retenu par des dames, Napoléon aurait eu ce bon mot : « Quand on a rendez-vous avec l’Empereur, on dit à ces dames de prendre leurs cannes et leurs chapeaux et de foutre le camp. » On cite aussi l’anecdote selon laquelle Talleyrand, voyant passer les trois consuls Bonaparte, Cambacérès et Lebrun, les nomma hic, haec, hoc (en latin : celui-ci, celle-là, ça), faisant référence à l’homosexualité de Cambacérès et à l’insignifiance de Lebrun7. Dans une pièce satirique parue en 18158, Cambacérès ne reconnait pas un jeune homme. « Allons, dit Napoléon à ce dernier, retournez-vous, que son altesse sérénissime vous reconnaisse. » Selon Frédéric Martel, il avait reçu le sobriquet de Tante Turlurette9. Pour des biographes comme Chatel de Brancion, cette réputation serait due à ses nombreux ennemis politiques qui avaient trouvé ce moyen pour l’atteindre à partir de sa situation de célibataire10.

  • Mikvé médiéval de #Montpellier (bain rituel juif)
    https://www.montpellier-tourisme.fr/offre/fiche/mikve-medieval-de-montpellier/PCULAR034V50LCKF

    Le mikvé médiéval de Montpellier, bain rituel juif de purification du XIIIe siècle est le témoin de l’importance de la communauté juive qui a joué un grand rôle dans le développement et le rayonnement de Montpellier.

    Situé au cœur de ce qui fut le quartier juif ouvert, le mikvé compte parmi les plus anciens et les mieux conservés d’Europe.

    Le mikvé est alimenté par une nappe d’eau souterraine constamment renouvelée ; l’eau sort d’un orifice, ou gargouille, qui symbolise son passage. L’entrée se fait par un escalier de 15 marches rituelles menant au déshabilloir, le bassin apparaît en contrebas à travers la fenêtre géminée.

    L’immeuble de la rue de la Barralerie est classé monument historique ; il comporte les vestiges de la synagogue médiévale.

    La visite du bain se fait dans les visites guidées du centre-ville de l’office de tourisme.

    #juifs_et_arabes_à_montpellier

  • Guillaume Rondelet à #Montpellier
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Guillaume_Rondelet

    Il retourne à Montpellier en 1529 et s’inscrit en médecine à l’université. Un an plus tard, il est nommé procureur des écoliers ; c’est à ce titre qu’il reçoit l’inscription de Rabelais6 ; Rabelais et Rondelet partagent peut-être une bouteille (Rondelet, craignant la goutte, ne renonce au vin qu’à l’âge de 25 ans)7, en tout cas ils partagent, avec Guillaume Pellicier, du garum8, redécouvert, et ils deviennent amis9. C’est à ce même titre de procureur qu’il reçoit en octobre l’ordre de radier Michel de Notre-Dame (Nostradamus), qui avait été apothicaire, et qui calomniait les médecins10,11.

    Reçu bachelier, Rondelet va exercer à Pertuis, complétant son revenu en donnant des leçons aux enfants12. Il retourne ensuite à Paris, apprendre le grec13 et l’anatomie, en bénéficiant de l’aide de son frère Gilbert12. Jean Gonthier d’Andernach (de) l’initie à l’art, alors peu pratiqué, de la dissection14.

    Il pratique ensuite à Maringues et reçoit à Montpellier le titre de docteur en 1537. Il se marie en janvier suivant ; sa belle-sœur subvient si généreusement aux besoins du couple qu’elle empêche Rondelet d’aller chercher sa subsistance auprès de Pellicier, devenu ambassadeur à Venise. C’est à cette époque que se place l’épisode, qui suscite beaucoup d’incompréhension, où, son fils aîné étant mort, il en fait lui-même la dissection.

    Il devient l’un des deux médecins du cardinal de Tournon (il a la charge pendant six mois15 et le reste de son temps est consacré à la recherche) ; il l’accompagne dans différents voyages, notamment en Italie (il rencontre Ulisse Aldrovandi) et aux Pays-Bas. Partout, il cherche à aller voir la mer et ses poissons16.

    En 1545, il devient professeur royal de médecine à Montpellier17 ; il va influencer de très nombreux scientifiques. De concert avec Jean Schyron, Antoine de Saporta et Jean Bocaud, il fait construire en 1556 un théâtre anatomique18. C’est le lieu de ses dissections devant public.

    Jean Schyron étant mort en novembre de cette même année 1556, il devient chancelier de la faculté19.

    #médecine_montpellier

  • François Rabelais à #Montpellier
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Rabelais#Rabelais_et_Montpellier

    Le 17 septembre 1530, Rabelais s’inscrit à la Faculté de médecine de Montpellier, où il est reçu bachelier six semaines après. Le baccalauréat, correspondant alors au premier grade universitaire, suppose généralement plusieurs années de formation. Son obtention rapide s’explique par des connaissances livresques ou par d’hypothétiques études parisiennes antérieures13. L’université jouit alors d’une excellente réputation parce qu’on y valorise l’expérience et, plus globalement, s’y joue le renouvellement de la discipline. Au printemps 1531, il consacre un enseignement aux commentaires des textes grecs des Aphorismes d’Hippocrate et de l’Ars parva de Galien. L’originalité de Rabelais ne tient pas dans le choix de ces auteurs, qui font autorité, mais dans la préférence qu’il accorde aux manuscrits grecs plutôt qu’à la vulgate latine découlant de traductions arabes. Il s’intéresse également à la botanique médicale, qu’il étudie avec Guillaume Pellicier, ou encore à l’anatomie, assistant au moins à une dissection organisée par Rondelet le 18 octobre 1530.

    #médecine_montpellier #y’a_d’la_vedette

  • Nostradamus à #Montpellier
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Nostradamus

    Ayant pratiqué comme apothicaire (profession non diplômée), il s’inscrit le 3 octobre 1529 à la faculté de Montpellier pour essayer d’y gagner son doctorat en médecine. Il se fait connaître grâce aux remèdes qu’il a mis au point en tant qu’apothicaire. Mais il est bientôt expulsé pour avoir exercé ce métier « manuel » interdit par les statuts de la faculté.

    Son inscription de 1529 et sa radiation sont les seules traces de son passage à Montpellier, et on ne connaît pas de document attestant qu’il ait été docteur d’une autre université. Mais, sans être affirmatifs, la plupart des érudits du vingtième siècle pensent qu’il n’est pas impossible que l’expulsion de Nostredame ait été temporaire, qu’il se soit réinscrit le 23 octobre 1529 et qu’il soit devenu quand même diplômé de l’université de Montpellier en 153318 (comme le prétendaient aussi, en ajoutant des détails supplémentaires peu croyables, certains commentateurs très tardifs comme Guynaud et Astruc), bien qu’il lui ait manqué le premier diplôme nécessaire pour accéder au doctorat, car les noms de plusieurs des diplômés connus de cette université sont absents, eux aussi, de ses registres19 — à moins que ceux-ci n’en aient pas été de vrais diplômés non plus (le phénomène du « faux docteur » étant très connu à l’époque).

    Pour faire plaisir à @kent1, que le sujet passionne. :-)
    #médecine_montpellier #y’a_d’la_vedette

    • hihi en fait, je ne sais pas comment tu fais. Moi j’ai déménagé une cinquantaine de fois dans ma vie sans réel soucis d’intégration, de comprendre la région qui m’entoure, quoique un peu plus ici à Bruxelles mais assez tardivement seulement. Alors je suis tes péripéties montpelliéraine de près.

  • Armengaud Blaise
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Armengaud_Blaise

    Armengaud Blaise ou Armengaud de Blaise (en latin Armengaudus ou Armengaldus Blasii Monspeliensis), né à #Montpellier vers 1264, mort en 1312, est un médecin et traducteur de textes de l’arabe et de l’hébreu au latin.

    Qanûn (Avicenne)
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Qan%C3%BBn_(Avicenne)

    Avicenne a établi une version condensée « Urguza fi’t tibb » ou Poème de la Médecine. Cet abrégé didactique se présente sous une forme rythmée de 1326 vers. Il était destiné à être appris par cœur, selon l’habitude de l’époque9.

    Il réduit ici la pratique médicale en oppositions de contraires de quatre éléments, de quatre humeurs, de quatre qualités, qu’il subdivise en sous-catégories et en degrés. Il aboutit à une sorte d’algèbre thérapeutique d’une logique « à la fois séduisante et totalement irréelle ». Selon Sournia « L’œuvre d’Avicenne nous parait à bon droit artificielle, simplificatrice par son goût des classes imaginaires (...) On ne saurait cependant oublier son énorme effort de rationalisation : malgré certaines apparences déconcertantes son œuvre est, avec d’autres, l’une des origines de la médecine scientifique moderne. 10 »

    Ce Poème de la Médecine, traduit en latin par Armengaud Blaise, à Montpellier, en 1284, était plus facile à manier et à copier que le Qanûn intégral. C’est aussi sous cette version abrégée que le Qanûn fut étudié dans les universités médiévales européennes.

    #juifs_et_arabes_à_montpellier #médecine_montpellier

  • Une lignée de médecins juifs à #Montpellier : Antoine de Saporta (médecin)
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Antoine_de_Saporta_(m%C3%A9decin)

    Son grand-père était Louis Ier Saporta, médecin juif de Lérida en Catalogne au xve siècle. Fuyant l’Espagne, il vient en France, refaisant des études de médecine, une deuxième fois à Avignon, et une troisième fois à Montpellier. Il s’établit ensuite à Marseille, vers 1490, pour être médecin de la ville (médecin stipendié, de stipendium, c’est-à-dire fonctionnaire payé par les impôts). Sa réputation parvient jusqu’au roi Charles VIII, qui en fait l’un de ses médecins ordinaires. Il meurt à Arles, à l’âge de 106 ans1.

    Son père Louis II Saporta, né à Lérida (jeune enfant lors de l’exil) est reçu médecin à Montpellier en 1503, il y donne des cours jusqu’en 1529. Il s’établit à Toulouse où il devient professeur à la faculté de médecine en 1534, au moins jusqu’en 1544. Il se retire ensuite à Montpellier. En 1553, il est naturalisé français par Henri II. Il meurt en 1555, à Montpellier, à l’âge de 90 ans, et dit-on, dans la religion catholique2.

    Son fils Jean Saporta, est reçu médecin à Montpellier en 1572. Il obtient une Chaire dans la même université en 1577, pour être nommé vice-chancelier en 1603. De caractère emporté, il allait jusqu’à se battre avec des étudiants ou des collègues, mais sa valeur médicale fut toujours respectée. Il a donné des soins aux malades de l’hôpital Saint-Eloi de Montpellier. Il meurt en 1605, en laissant un petit traité sur l’utilisation du mercure dans le traitement de la syphilis, publié après sa mort : Tractatus de lue venerea curant (Lyon, 1624)3.

    Je vais essayer de trouver des références au sujet de l’influence de médecins juifs et arabes sur l’université médiévale de Montpellier.

    #juifs_et_arabes_à_montpellier #médecine_montpellier

  • Notre minuscule épicerie libanaise préférée (et, par extension, jordanienne, syrienne, palestinienne…) à #montpellier : Aux Pays du Levant, 44 Rue du Faubourg du Courreau.

    C’est tout petit, mais on trouve l’essentiel. Le monsieur est particulièrement sympathique et, si tu laisses ton numéro de téléphone, il t’enverra un SMS quand il reçoit sa livraison de pain libanais de la semaine, comme ça tu as du pain frais.

  • Tu sais qui on a aussi à #Montpellier : Charles Bonaparte
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Bonaparte

    À la fin 1784, Charles souffre de vomissements et de maux d’estomac et est contraint de réduire son alimentation. Il se rend à Montpellier, où se trouve un collège de médecins renommés. Le 24 février 1785, sentant sa fin venir, il appelle un prêtre à son chevet et meurt le jour même, dans sa demeure située dans l’actuelle rue du Cheval-Vert. Son autopsie révèle une tumeur volumineuse à la sortie de l’estomac, ainsi que de la bile qui emplissait son foie.

    Il est inhumé à Montpellier dans un des caveaux des pères cordeliers du couvent de l’Observance.

    Oui, je sais, c’est super-pas-intéressant. Mais y’a une plaque à l’angle de Gambetta, alors fallait bien que je me le documente ici.

    #y’a_d’la_vedette #médecine_montpellier

    • Un conseil, si toutefois ce n’est déjà fait, je vous recommande le musée d’anatomie de la faculté de médecine de Montpellier. J’ai entendu dire qu’il avait rouvert ces portes depuis quelques années. J’ai eu l’occasion de le visiter il y a une dizaine d’années peut-être alors qu’il était fermé au public, c’est vraiment très instructif. Par contre renseignez-vous car il doit sans doute y avoir un âge limite, si vous avez des enfants, c’est un peu un musée des horreurs tout de même. Il ne faut pas non plus être allergique au formol.

    • @crapaud Oui, c’est un peu prévu, mais effectivement sans les enfants, qui sont petits. Et même moi, j’hésite un peu, les trucs où-c’qu’on-voit-les-boyaux-dedans, je cauchemarde après. Les collections d’écorchés, je gère pas bien.

      Je me souviens encore de la visite au Muséum à Paris, même genre de trip gore avec des fétus à deux têtes dans des bocaux, et ça remonte à facilement 30 ans. :-))

  • Karl Marx à #Montpellier (enfin, tout près)

    J’étais en train de chercher des infos sur ce tableau de Gustave Courbet visible au musée Fabre : Vue de la Tour de Farges
    http://museefabre.montpellier3m.fr/COLLECTIONS/PARCOURS/GRANDS_PARCOURS/Parcours_moderne/La_modernite_de_1850_a_1914/37/(numPage)/1/(pageSize)/16/(num_oeuvre)/musee:MUS_BIEN:4436

    La Tour de Farges, qui existe encore, se trouve à Lunel-Viel, un des villages en grande banlieue de Montpellier, sur la route de Nîmes à l’est, après Baillargues. C’est limitrophe de la Métropole de Montpellier.

    Et donc :
    http://latourdefarges.pagesperso-orange.fr/texte/francais/histoire%20texte1.htm

    Un autre matin d’hiver, descendit du train, un homme de bonne taille, vigoureux et trapu. L’air frais le faisait tousser il avait apparemment de l’asthme. Ses yeux bruns immobiles et perçants, sa barbe et ses longs cheveux indiquaient un esprit tendu par l’effort permanent de la pensée. Il avait l’aspect calme et paisible d’un professeur de philosophie. Sortant un billet de son portefeuille, il le tendit avec politesse au chef de gare intrigué, et lui demanda, avec un fort accent allemand, s’il y avait loin jusqu’à la Tour de Farges. Mais déjà s’avançait le cocher et le chef de gare entendit un nom. Ce n’était, à vrai dire ni l’un de ces peintres connus, ni un acteur, ni un de ces écrivains qu’il avait coutume d’accueillir. Il avait simplement dit au cocher un nom, bien anonyme : « Pardon, mon ami, n’est-ce point moi que vous cherchez ? Je me nomme Karl Marx. » Celui qui, avec Engels venait de lancer au monde le manifeste du Parti Communiste (1848), portait sur lui son ouvrage célèbre Le Capital. Il venait passer quelques jours chez son ami Sabatier, lui confier ses malheurs, « sa révolution », lui demander aide et assistance suite aux arrêtés d’expulsion qui le poursuivaient depuis l’Allemagne, la Belgique jusqu’en France, avant de se poser à Londres. Cet évènement donnera sans doute à la Tour de Farges une célébrité quasi religieuse et constitue une preuve nouvelle qu’en Languedoc, on fait décidément des rencontres bien inattendues au fil des ans et des chemins.

    #y’a_d’la_vedette

  • Et comme hier il a encore flotté comme vache qui pisse, on s’est réfugiés à l’Argileum de Saint Jean de Fos, village près du Pont du Diable, à 40 minutes de #montpellier.
    https://www.argileum.fr

    C’est un petit musée qui présente le travail de l’argile dans la région. C’est petit, la scénographie est moderne avec des explications données par des acteurs en « hologrammes », des vidéos gentiment bien fichues (celle sur le four traditionnel est spectaculaire).

    À la fin de la visite, les enfants peuvent avoir une petite activité : ils peuvent fabriquer un petit pot en argile, le graver et l’emporter à la maison. Évidemment, ça, mes deux petits étaient dingues.

    Je recommanderais surtout si on a des enfants, c’est très pédagogique.

  • Comme on passe régulièrement devant et qu’on repassait encore par là hier et qu’on se demandait bien ce que c’était, on est allés voir l’église Notre-Dame-de-Grâce de Gignac, près de #Montpellier :
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Église_Notre-Dame-de-Grâce_de_Gignac

    L’église a une façade italienne assez étonnante, et en face il y a ce chemin de croix en extérieur, avec sa douzaine de petits oratoires encore plus étonnants.

    Comme tu sais, je suis pas très bondieuseries, mais vu que c’est là, suffit d’arrêter la voiture et la promenade est sympa. La vue sur les alentours est magnifique.

    (Et comme toujours, avec ces images gore avec Jésus qu’on cloue à des planches, j’interdis aux petits de regarder, sinon après c’est pipi-au-lit et compagnie.)

  • Hier on a tenté le festival des fanfares de Cournonterral (près de #Montpellier). Bon, c’est un ch’tit peu fête de village, pas grand chose pour occuper les enfants, alors après 3 fanfares (fort sympathiques au demeurant) et le discours chiant du maire (sérieusement ?), on est allés voir ailleurs.

  • La page « #Montpellier » de 20 Minutes, c’est une certaine idée du journalisme :
    https://www.20minutes.fr/montpellier
    – En sortant de discothèque, il abandonne sa compagne sur un rond-point
    – Profitant de l’étreinte d’un couple sur un banc, il vole leur portefeuille
    – En plein tour du monde, un Chinois circulait à vélo sur l’autoroute
    – À bord de sa Twingo, le faux VTC emmenait ses clients en discothèque
    – Il incendie la robe de mariée de sa femme, toute la maison part en fumée
    – Il meurt foudroyé, en pleine partie de paintball
    – Il explore un tunnel et s’égare une journée dans le réseau d’eau pluvial
    – Miraculée, une fillette chute de 15 mètres et tombe sur une haie
    – Interpellé alors qu’il s’apprêtait à jeter un parpaing sur l’autoroute
    – Un homme meurt écrasé par un sac d’engrais d’une tonne

    Et voilà, comme tu peux le constater, ma nouvelle vie est pleine de rebondissements… au point que j’ai même pas besoin #de_la_dyslexie_créative pour faire ma joie