• Jeux vidéo : Ubisoft emporté par la vague #MeToo
    https://www.mediapart.fr/journal/economie/060720/jeux-video-ubisoft-emporte-par-la-vague-metoo

    Depuis fin juin, des dizaines de témoignages décrivent la culture toxique envers les femmes du milieu des jeux vidéo. Le groupe français, géant du secteur, est particulièrement mis en cause. Mediapart a eu accès à des témoignages internes révélateurs. Tout à coup, la chape de plomb a commencé à se lever dans le milieu du jeu vidéo. Depuis fin juin, des centaines de témoignages de femmes, qui ont d’abord circulé sur Twitter ou sur les boîtes mail de journalistes spécialisés, viennent attester de la culture (...)

    #Ubisoft #jeu #violence #discrimination #femmes #harcèlement #MeToo #viol

  • Companies are enforcing their own contact tracing to track employees
    https://www.wired.co.uk/article/contact-tracing-offices-coronavirus

    Tech titans don’t have a monopoly on contact tracing – companies are developing their own to keep tabs on employees in the new frontline of the fight against coronavirus In the coming months, tens of thousands of workers in Anglo American’s mines in South Africa will be asked to use a new piece of equipment : it could be phone, watch-based, or built into existing personal protective equipment like hard hats. The company says it’s “too early to be specific” about how its system will work, but one (...)

    #Apple #Google #Amazon #bracelet #casque #Bluetooth #montre #smartphone #contactTracing #géolocalisation #consentement #[fr]Règlement_Général_sur_la_Protection_des_Données_(RGPD)[en]General_Data_Protection_Regulation_(GDPR)[nl]General_Data_Protection_Regulation_(GDPR) (...)

    ##[fr]Règlement_Général_sur_la_Protection_des_Données__RGPD_[en]General_Data_Protection_Regulation__GDPR_[nl]General_Data_Protection_Regulation__GDPR_ ##COVID-19 ##mouvement ##santé ##surveillance ##travail

  • Allégations d’inconduites sexuelles : Ubisoft dans la tourmente
    Jean-François Codère, Isabelle Massé, Isabelle Dubé, La Presse, le 27 juin 2020
    https://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/2020-06-27/allegations-d-inconduites-sexuelles-ubisoft-dans-la-tourmente.php

    « J’ai essayé plusieurs fois, dans différentes entreprises. Les services des ressources humaines protègent les gens qui ont le pouvoir. Plusieurs personnes m’ont dit la même chose. Une fois la situation dénoncée, il faut souvent choisir entre le fait d’accepter l’abus et continuer de travailler sur un beau projet ou s’éloigner de la source du problème, mais se faire muter.

    « Ce n’est pas Ubisoft, le problème, mais l’industrie, qui est contrôlée par des personnes qui ne respectent pas les gens qui sont dans la marge. On voit peu de femmes dans des rôles de pouvoir, rarement des gens noirs dans des positions de leaders. »

    #Ubisoft #Montréal #Toronto #Paris #harcèlement_sexuel #sexisme #femmes #MeToo

  • La station de #métro #Gallieni, à #Bagnolet, rebaptisée « #Josette_et_Maurice_Audin »

    Le 17 juin, à la station de métro Gallieni, à Bagnolet, le terminus de la ligne 3 du métro parisien, une opération symbolique a été organisée pour l’appeler « Josette et Maurice Audin », conjointement à une demande officielle à la RATP pour qu’elle soit ainsi rebaptisée. Ci-dessous l’article de Rosa Moussaoui que le quotidien l’Humanité a publié le 19 juin 2020, et les échos de ce rassemblement sur LCI et la radio France bleu, Paris. Nous reprenons également le dossier réalisé par les Archives nationales sur la carrière militaire et coloniale du général #Joseph_Gallieni et son gouvernorat sanglant de #Madagascar (de 1896 à 1905).

    https://histoirecoloniale.net/La-station-de-metro-Gallieni-a-Bagnolet-rebaptisee-Josette-et-Mau
    #toponymie #toponymie_politique #Paris #France #colonialisme

    ping @karine4 @cede

  • Précarité des jeunes : la secrétaire d’Etat Christelle Dubos au chevet de la Seine-Saint-Denis - Le Parisien
    https://www.leparisien.fr/seine-saint-denis-93/precarite-des-jeunes-la-ministre-prend-le-pouls-du-93-05-06-2020-8330697.


    Saint-Denis, vendredi 5 juin 2020. Visite de la secrétaire d’Etat Christelle Dubos. LP/Gwenael Bourdon

    Une rencontre avec le préfet de Seine-Saint-Denis, Georges-François Leclerc le matin, une pause pizza [plutôt qu’un barbecue de ministre] avec des jeunes en quête d’insertion [et de caillasse] à Saint-Denis le midi, une nouvelle étape à Montreuil auprès d’une association [qui préfère rester anonyme]… Christelle Dubos, secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Santé [du Père Noël] et des Solidarités [verbales], a fait le grand tour du [zoo du] 93, ce vendredi.

    [On mouille la maillot pour] Une longue visite destinée à « discuter des conséquences sociales de la crise pour les jeunes » . « Le département de la Seine-Saint-Denis a été fortement touché, c’est un territoire jeune, et ma préoccupation, c’est la précarité qui touche les étudiants, ceux qui sont sortis du système scolaire, ou encore les jeunes actifs qui ont perdu leur travail [de merde] » , énumère-t-elle, rappelant au passage qu’une aide exceptionnelle de 200 euros [et un Mars !] sera versée d’ici le 15 juin à 800 000 jeunes en France, dont 400 000 étudiants [dûment sélectionnés parmi tous ceux placés sous la ligne de flottaison].

    « Il faut faire un plan Marshall pour les travailleurs sociaux »

    « S’il n’y avait pas l’EDI, on ne va pas se mentir, je serais en garde à vue H24 ! » , lance une jeune fille [qui a une tête à se faire contrôler dès qu’elle est dehors] à la ministre, lorsque celle-ci lui demande ce que lui apporte la structure. « C’est énorme pour moi, explique un jeune homme d’une voix douce. Je me suis resocialisé, les éducateurs et les formateurs sont adorables [ça me change de tous ces profs minables qui m’ont traités de débile des années tellement il savent pas quoi faire des élèves et ont besoin de se rassurer façon moche de chez moche]. »

    Ici, les stagiaires suivent d’abord une série d’ateliers — remise à niveau en français, photo, vie quotidienne… « L’objectif est de les remettre dans une dynamique qui leur permettra ensuite de suivre un stage, une formation [si ils en trouvent une pas trop chère, par exemple en apprentissage]. Certains n’ont aucun diplôme, d’autres sont sous main de justice [qui est en fer], ont des problèmes d’addiction… » , explique Rachida Mimoune, directrice du Pôle développement social à La Sauvegarde, association en charge de l’EDI.

    Combattre la précarité est aussi une question de moyens humains [ si on veut, puisqu’il faut pas trop parler cash et moins encore grisbi]. C’est ce que rappelle au passage le directeur général de La Sauvegarde, Stéphane Eudier, [un patron du social] qui a du mal à attirer des recrues, « avec un salaire à peine au-dessus du Smic » . « Il faut faire un plan Marshall pour les travailleurs sociaux [des emplois aidés pas trop mal payés pour faire vivre l’insertion peut-être, plutôt que des CDD payés au lance pierre], sinon on n’y arrivera pas » , assure-t-il à la ministre.

    Plus de moyens pour la Seine-Saint-Denis : c’était la promesse faite à l’automne dernier par le Premier ministre Edouard Philippe, venu à Bobigny annoncer un plan d’urgence pour le département. Est-il toujours d’actualité ? « Les chantiers sont en cours », assure Christelle Dubos [la preuve, on a déjà acheté pas mal de lacrymogènes, de grenades de désencerclement], sans toutefois pouvoir se montrer plus précise sur le calendrier. « Je serai particulièrement attentive aux clauses d’insertion, sur les chantiers correspondant à des investissements de l’Etat [quitte à ouvrir de nouvelles prisons si il le faut] » , ajoute la ministre.

    La secrétaire d’État, c’est évidemment celle qui ne porte pas de masque dans un lieu clos, comme Trump et Bolsonaro. Elle n’a pas à protéger les autres. Par délégation des pouvoirs de la France qu’elle a, sa présence guérit des écrouelles et vaccine contre la Covid. La réductions des risques, c’est comme la morale, pour les autres.

    #jeunes #insertion #précarité #Seine-Saint-Denis #Montreuil

    • Précarité des jeunes : la secrétaire d’Etat Christelle Dubos au chevet de la Seine-Saint-Denis

      La secrétaire d’Etat Christelle Dubos a passé sa journée en Seine-Saint-Denis, à la rencontre des institutions et associations d’insertion.

      Saint-Denis, vendredi 5 juin 2020. Visite de la secrétaire d’Etat Christelle Dubos. LP/Gwenael Bourdon

      Le 5 juin 2020 à 19h24, modifié le 5 juin 2020 à 20h55
      Une rencontre avec le préfet de Seine-Saint-Denis, Georges-François Leclerc le matin, une pause pizza avec des jeunes en quête d’insertion à Saint-Denis le midi, une nouvelle étape à Montreuil auprès d’une association… Christelle Dubos, secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Santé et des Solidarités, a fait le grand tour du 93, ce vendredi.

      Difficile de voir autre chose qu’une pure opération de communication (message subliminal : « Christelle Dubos, Seinte-Saint-Denis, Secrétaire d’État »). Si on ne voit pas sa tronche, à cette Christelle-Dubos-secrétaire-d’État, je vois même pas l’intérêt.

      (Accessoirement, je me demande bien pourquoi elle n’a pas fait la « pause pizza » avec le préfet Georges-François, et la rencontre sérieuse avec « les jeunes en quête d’insertion ».)

  • La stratégie du choc pandémique : comment les entreprises du numérique conquièrent de nouveaux marchés
    https://lareleveetlapeste.fr/la-strategie-du-choc-pandemique-comment-les-entreprises-du-numeriq

    Si, malgré la récession qui s’amorce, le secteur du numérique se prépare à la croissance et recrute à tout-va, c’est au prix d’une lutte pour la survie, les entreprises les plus grandes et agressives s’accaparant la majorité des marchés et absorbant les plus petites, dans une nouvelle phase de sélection et de compétitivité redoublée. Article co-écrit par Maud Barret Bertelloni, membre du Mouton Numérique, et Augustin Langlade, journaliste à La Relève et La Peste. La crise sanitaire se révèle un marché (...)

    #Accenture #ANSSI #Apple #Atos #CapGemini #Dassault #Orange #Thalès #Withings #Doctolib #algorithme #montre #Bluetooth #CCTV #domotique #drone #iWatch #smartphone #contactTracing #géolocalisation #technologisme #métadonnées #vidéo-surveillance #BigData (...)

    ##COVID-19 ##enseignement ##lobbying ##santé ##surveillance ##_

  • Les montres connectées sont-elles utiles contre le Covid-19 ?
    https://korii.slate.fr/tech/sante-covid-19-pandemie-montres-connectees-apple-watch-capteurs-ecg-oxym

    Grâce des capteurs plus performants, les smartwatches pourraient aider à la détection précoce de la maladie. Des montres qui prennent votre pouls, des bracelets qui calculent votre taux de glycémie… Les objets connectés destinés à surveiller votre santé trouveront-ils leur place dans la lutte contre la pandémie en cours ? La compétition est en tout cas lancée entre les fabricants, en particulier de smartwatches, pour arriver à détecter les signes avant-coureurs du Covid-19. L’un de ces symptômes, (...)

    #Apple #Fitbit #algorithme #montre #iWatch #COVID-19 #santé #surveillance #Garmin

    ##santé

  • " Notre action "caritative" est "revendicative" " - Fraternité de la Mission populaire évangélique « La Maison Ouverte »
    https://framaforms.org/signature-notre-action-caritative-est-revendicative-1588504088

     

    Vendredi 1er mai vers 13h30 à Montreuil, des membres de la Brigade de la solidarité populaire (BSP) ont été nassés par la police alors qu’ils avaient pendant une heure trente distribué gratuitement des fruits et légumes récupérés à Rungis à une centaine de personnes. Ils ont été verbalisés ainsi que des personnes venues récupérées des fruits et légumes. Les BSP, c’est plus de 650 volontaires répartis sur 19 sections localisées en Île de France, à Genève et Liège distribuant chaque jour, des repas, des colis de matériel sanitaire, des masques, des gants, des blouses, du gel hydroalcoolique à des structures hospitalières et à des travailleurs non protégés. Des centaines de maraudes, de colis alimentaires pour les personnes isolées et précarisées.

    Si nous ne sommes pas en accord avec toutes les actions ou modes d’action de la mouvance libertaire, autonome et antifa dont Les BSP sont en partie issue, nous savons qu’à Montreuil, la Fraternité de la Mission populaire évangélique « La Maison Ouvert » et d’autres associations travaillent avec certain.e.s de ses membres, partage avec eux les valeurs de solidarité, d’auto-organisation et d’autogestion.

    Nous sommes scandalisé.e.s par cette verbalisation et encore davantage par son motif : « action revendicative ». Une telle verbalisation, a fortiori un 1er mai, sous couvert de l’application des dispositions sanitaires nécessaires (que respectaient les distributeurs des BSP), dans une ville de Montreuil ce jour-là quadrillée par la police de manière disproportionnée, est bien une violation des libertés fondamentales : c’est un signe inquiétant quant à l’usage liberticide de l’état d’urgence sanitaire.

    Nous tenons à affirmer qu’il n’y a pas de sens à séparer d’un côté la « gentille » action caritative et de l’autre la « méchante » action revendicative. Notre action concrète – ou celles des associations que nous soutenons – avec et pour les migrant.e.s, les milieux populaires, les personnes à la rue, les plus âgé.e.s, les enfants et les adolescent.e.s etc. a pour objectif que la justice remplace l’oppression, l’équité remplace l’exploitation, le partage remplace le pillage, la dignité remplace le mépris. Elle est sociale, spirituelle. Et aussi politique et revendicative.

    Dans de nombreux quartiers et villes populaires - a fortiori dans les bidonvilles roms, les foyers de travailleurs étrangers, les lieux d’hébergements des demandeurs d’asile - nous ne pouvons que constater avec tristesse voir colère que l’État s’est surtout manifesté pendant cette crise du covid-19 par sa présence policière et très insuffisamment pour apporter la solidarité nationale qui aurait été nécessaire. Les associations et les citoyen.ne.s auto-organisés ont bien souvent été obligés de suppléer à cette absence.

    Nous demandons au Ministre de l’intérieur d’apporter des garanties quant au respect de ces actions de solidarité – le 10 avril, c’est le collectif El Mamba de soutien aux sans-papiers qui à Marseille avait été victime de verbalisations pour une distribution de nourriture - et au respect des libertés publique, demandons l’annulation de toutes les amendes données lors de la distribution du 1er mai et affirmons notre solidarité avec les BSP. Le monde d’après ne doit pas être un retour à l’anormal du monde d’avant et certainement pas en pire. Nous aspirons à ce qu’il soit un autre monde, de justice, de paix et d’amour. Et invitons à l’action de toutes et tous en ce sens.

    #Montreuil #Brigade_de_solidarité_populaire #action_revendicative #solidarité #répression #police #libertés_fondamentales

  • Les sans-papiers au risque du Covid-19 - Entre « protocole compassionnel » et déni de droit, Claire Lévy-Vroelant, le 01/05/2020 Métropolitiques
    https://www.metropolitiques.eu/Les-sans-papiers-au-risque-du-Covid-19.html


    © Frédérick Péchin/BARA’Land.

     
    Que change la pandémie à la situation des sans-papiers ? Le cas d’un groupe de travailleurs africains à Montreuil est selon Claire Lévy-Vroelant emblématique du déni de droits qui caractérise l’histoire récente des migrations en France.

    La situation des étrangers en situation irrégulière vient d’être mise sur la place publique à nouveaux frais. Dans le contexte de la crise sanitaire et après la décision du gouvernement portugais d’accorder un titre de séjour jusqu’au 30 juin 2020 à tous les migrant·e·s présent·e·s sur son territoire, des convergences se dessinent en faveur d’une régularisation massive en France et en Europe. Ce contexte inédit soulève des questions qui le sont moins. Qu’est-ce que protéger veut dire ? Qui doit être protégé, et comment ? Quels registres discursifs sont mobilisés, quelles priorités désignées dans les actions mises en place ou annoncées ? Comment saisir les paroles et les actes de ceux qui sont d’ordinaire réduits au silence ? Le cas des « ex-Bara » de Montreuil est à cet égard édifiant.

    Les ex-Bara ou la fabrique des sans-droits

    La situation des ex-Bara résulte d’un tri opéré à la faveur d’une double expulsion : de leur foyer historique de la rue Bara d’abord, le 29 novembre 2018, des locaux de l’Afpa [1] ensuite, le 29 octobre 2019 (à trois jours de la trêve hivernale). Le groupe est alors scindé en deux : d’un côté, les titulaires d’un contrat avec Coallia [2] sont relogés dans un foyer provisoire en attendant la livraison des nouveaux sites ; de l’autre, ceux qu’on appellera dès lors les « ex-Bara », les « petits frères » qui n’ont pas de titre bien que présents à Montreuil depuis des années, passent plusieurs nuits à la rue. Ils sont soutenus par des associations qui les aident à monter un campement de fortune. Ce groupe compte quelque 270 hommes, plutôt jeunes, qui logent depuis le 29 octobre 2019 dans un hangar de 700 m², une ancienne entreprise de nettoyage dont le propriétaire actuel des murs est l’Établissement public foncier d’Île-de-France.

    La crise sanitaire et les mesures de confinement en vigueur depuis le 17 mars 2020 les ont placés dans une situation inédite. Qualifié de « bombe sanitaire » par certains médias [3], le regroupement de ces travailleurs étrangers sans papiers, tous originaires d’Afrique de l’Ouest et soutenus par une solidarité active [4], est aussi l’occasion de tenter de comprendre les contradictions de l’action publique, et ce qu’elles disent de notre temps.

    Le temps, il convient de le remonter pour ne pas céder à la fascination exercée par l’étrangeté du moment et pour que les particularités du présent prennent sens. Les racines de cette histoire plongent en effet dans une matière séculaire tissée par l’exil, la marche de la production industrielle nationale et la mondialisation économique (Bruneteau et Terrolle 2010).

    Les #Baras #sans-papiers | #foyer_de_travailleurs | #migrants | #foyer | #histoire | #Seine-Saint-Denis | #Montreuil #crise_sanitaire

  • Corona Chroniques, #Jour47 - davduf.net
    http://www.davduf.net/corona-chroniques-jour47

    12h, une poignée de volontaires des #Brigades_de_Solidarité_Populaire gagne la place du marché Croix de Chavaux à #Montreuil. Dans leurs cageots, des invendus de Rungis, qu’ils sont allés chercher hier, des fruits qu’ils ont triés, et des légumes qu’ils distribuent à une centaine de pauvres parmi les pauvres, les confinés de TOUT ; geste simple et magnifique, geste barrière suprême, « élan solidaire et autogestionnaire », comme ils disent ; une solidarité pensée, qui doit plus à l’Après qu’à l’Avant, à l’autodéfense qu’à la charité. Depuis le #Corona, le camion des BSP (création italienne, depuis internationale) maraude dans les quartiers populaires, un camion fait des tournées en continu, deux cantines mitonnent des repas prêts pour ceux qui n’ont même pas de cuisine.

    Mais 13h20, les voitures de police qui pimponnent. Mais 13h20, les motos des voltigeurs qui débarquent. Mais 13h20, #Lallement qui fait sonner la troupe. C’est brigades contre brigades, braves contre #BRAV (Brigades de Répression de l’Action Violente Motorisées). La distribution gratuite de denrées est interrompue. On nasse, on verbalise, pour manifestation non déclarée. Aux Brigadistes de rue — gantés, masqués, gelés — qui se plaignent d’être contrôlés comme Avant, sans précautions sanitaires ni distance d’aucune sorte, les Brigadistes de #préfecture rétorquent comme dans un aveu de l’Ordre imbécile : « Vous n’avez rien à dire, vos masques ne sont pas aux normes. »

    • Outre le suivi de la journée par Paris luttes ci-dessus. Des aperçus (avec photos et vidéo) de ce qui s’est passé à #Montreuil où la journée a commencée vers 13H30 par l’intervention d’une quarantaine de « BRAV » (voltigeurs de la police) pour mettre fin à une distribution de nourriture à Croix de Chavaux.

      1/ La Halle du marché, c’est un peu comme la vie
      https://twitter.com/Paroleerrante/status/1256184386824921088

      Ce matin un marché rouge était organisé, avec distribution de nourriture et tracts des #Brigades_de_solidarité_populaire. Une cinquantaine de personnes ont été nassées par la police (les « BRAV » voltigeurs) ss la halle du marché Croix de Chavaux, solidarité !!

      #délit_de_solidarité : Distribution de légumes à +ou-100 personnes, chorale, banderoles. Puis la milice du capital arnachée comme pas 2 vient nasser et distribue une cinquantaine de PV, y compris à des personnes simplement venues récupérer de quoi manger

      Le poulet au légumes du #PremierMai, nature morte, 2020.

      2/ Haut Montreuil
      https://twitter.com/Paroleerrante/status/1256208489766105088

      Après la nasse de Croix de Chavaux, avec la pullulation policière qui continue à la mairie

      En ce moment : une petite manif qui descend de la Boissière vers Mairie en occupant la route !

      3/ dernier fil, à la lecture du Parisien libéré
      https://twitter.com/Paroleerrante/status/1256288161673740288

      ce vendredi, les signes avant coureur de l’agitation à venir se faisaient sentir dans le centre-ville de Montreuil : une vingtaine de cars de CRS Le Parichien empêtré

      Mairie

      Un des lieux de retrouvailles, repos et de débriefing :)
      Si pas de muguet de Mai, dansons la capucine.

    • Pour les oubliés du confinement - Son, chant, images, hier au marché à Croix de chavaux, avant l’arrivée des BRAV

      Montreuil, place du Marché. 1er mai. Autodéfense populaire. Distribution de fruits & légumes avec une #chorale. Là où l’État n’est présent que par sa police, nous nous organisons pour répondre à des besoins nécessaire et vitaux.

      https://twitter.com/carlier_anna/status/1256555127139377152

    • 1er mai à Montreuil : la Boissière deter et révolutionnaire !
      https://paris-luttes.info/1er-mai-a-montreuil-la-boissiere-13931

      Nous vous livrons un petit CR à chaud et euphorique de la manif de la Boissière à Montreuil (93). Pour résumer rapidement : nous avons pu mener une manif sauvage de 1h30 entre le carrefour bd de la Boissière / bd Aristide Briand jusqu‘à Paul Signac puis jusqu‘à la lisière de la mairie de Montreuil, et retour par la rue de Romainville aux Trois Communes pour finir devant l‘hôpital André Grégoire. On voulait rejoindre la mairie, mais on a préféré éviter la nasse géante.

      Plein de gens aux fenêtres nous ont salué·e·s, acclamé·e·s et quelques voisin·e·s sont carrément descendu·e·s pour manifester avec nous ! Big up aux automobilistes qui ont voulu aller se garer pour nous rejoindre, à celleux qui ont mis l‘Internationale à fond dans leur appart pour qu‘on l‘entende, celleux qui nous ont offert un miniconcert à leur fenêtre avec tambour et accordéon, aux deux qui ont brandi un drapeau rouge à faucille et marteau à notre passage, à cette maman qui est descendue nous faire un coucou avec ses deux enfants déguisées en princesses, à ce gars en voiture qui nous a demandé quelles étaient nos revendications et a levé le pouce quand on lui a dit : « LA RÉVOLUTION ! ».

      Nous avons pu nous lâcher sur les slogans et la bonne humeur en n‘étant presque pas dérangé·e·s par les keufs (ni par la pluie !) : on a compté un camion de flics qui a fait demi-tour en nous voyant arriver, et une voiture de la police municipale devant l‘hôpital, peu avant le point de dispersion. Les deux municipaleux étaient totalement démunis, ont essayé de nous suivre, de faire demi-tour, l‘un d‘eux a même contrôlé au pif un pauvre automobiliste qui passait par là pour se donner de la contenance, et avant que leurs renforts n‘arrivent, tout le monde était dispersé et en sécurité (a priori).

      On était armé·e·s d‘attestations en bonne et due forme, de masques, de gestes barrière et surtout de 2 banderoles de ouf (qui sont elles aussi en sécurité) : une « Fermez les CRA » et une « Contre le Macronavirus, la Boissière révolutionnaire » avec un serpent magnifiquement vénère.

      On est encore tout.es retourné·e·s de la réaction des voisin.es aux balcons, aux fenêtres et dans la rue, l‘ambiance était si chaleureuse et solidaire ! C‘était en soi une sauvage toute tranquille avec des enfants et des petits moments de danse, mais c‘est surtout une manif du 1er mai 2020 qui s‘est déroulée sans accroc, dans un quartier particulièrement touché par le harcèlement policier et les violences policières, et ça c‘est ouf et ça fait du bien.

      Stratégiquement, on peut en déduire qu‘effectivement, surprendre les keufs et compagnies en manifestant dans des endroits inattendus, de manière mobile, spontanée et décentralisée, ça marche bien. Nous n‘étions qu‘un petit groupe, une vingtaine qui est devenue une trentaine, et on n‘a pas pu inviter et mobiliser toutes les personnes avec qui on aurait aimé manifester. Depuis le début du confinement, on s’organise dans notre quartier, on en est fier·ère·s et on va pas s’arrêter là. Aujourd’hui, c‘était un modèle de manif de quartier, avec ses avantages et ses inconvénients, qui nous a fait grave plaisir et nous a permis de montrer aux compas et au quartier que le confinement ne signifie pas la fin de la rébellion et des luttes !

      Un dernier mot : toute notre solidarité à celleux qui ont pris des amendes aujourd‘hui ou les jours précédents, ailleurs à Montreuil ou Paris. À la Boissière, les flics nous alignent pour rien, du coup notre petite balade sonnait comme une minirevanche. On va essayer de s‘organiser pour que les amendes soient prises en charge collectivement et on vous invite à faire de même !

      La Boissière, déter, et révolutionnaire !

      [...]
      _Suit une liste de #slogans_

  • Plus de solidarité dans le système de santé
    Nazila Bettache, La Presse (Montréal), le 25 avril 2020
    https://plus.lapresse.ca/screens/edf12982-2b1a-47e6-8243-9a39b050a357__7C___0.html

    La patiente qui est devant moi est préposée aux bénéficiaires. C’est une femme noire, une migrante racisée comme une partie importante des personnes qui prennent soin des aînés au Québec. Elle travaille dans un CHSLD, un établissement noyé dans la structure hospitalocentrique et mal organisée des CISSS, en manque cruel et chronique de personnel et de ressources.

    (CHSLD = EHPAD et CISSS = services médicaux régionaux)

    Des soins liés à la COVID-19 facturés à des sans-papiers
    Lisa-Marie Gervais, Le Devoir, le 27 avril 2020
    https://www.ledevoir.com/societe/sante/577784/des-soins-factures-a-des-sans-papiers

    Abdoul, un sans-papiers qui tait son nom de famille, a raconté au Devoir qu’iln’est pas allé à l’hôpital la semaine dernière lorsqu’il a eu des symptômes s’apparentant à ceux de la COVID-19. « Je sais qu’on a dit que c’était maintenant gratuit, mais je ne serais jamais allé aux urgences. Je n’ai pas de garantie qu’on ne va pas me faire payer et je ne me sens pas en sécurité. »

    #coronavirus #Québec #Montréal #migrants #sans_papiers #racisme #classisme #solidarité

    Voir aussi la compile des effets délétères indirects de la pandémie :
    https://seenthis.net/messages/832147

  • Un webinère sur les aménagements cyclistes de confinement et d’après confinement s’est tenu entre les acteurs du vélo (asso, fédé…), les pouvoirs publiques (régions, municipalités), des experts… 500 intervenants au total durant 4 heures.
    Le tout étant rediffusé. C’est très regardable, même en zappant.

    Vidéo :
    https://www.cerema.fr/fr/actualites/amenagements-cyclables-temporaires-confinement-500-acteurs

    C’est cool que ça avance, je croyais qu’on allait rester au 14ème siècle toute notre vie.
    #vélo #cycliste #Lille #Grenoble #Montreuil #Lyon #Nantes #déconfinement

  • Sortons dans la rue le 1er Mai ! -Comité de Solidarité avec Grèves et Résistance
    https://www.facebook.com/ComiteDeSolidariteAvecGrevesEtResistance

    Depuis le début de la pandémie de COVID-19, des milliers de travailleurs, travailleuses et de retraité.es en France, dans le monde, ont perdu et continuent de perdre leurs vies. C’est pour que l’économie capitaliste continue à fonctionner. Pendant ce temps d’état d’exception où tous nos droits sont suspendus et de nouvelles attaques patronales se préparent, la seule liberté qui nous est offerte est celle de mourir en travaillant. Non ! Nous avons le droit de ne pas travailler dans des conditions où l’exercice d’une activité présente un risque grave, voire mortel pour les travailleur.euses.

    Le 1er est une journée de lutte.

    Manifestons le 1er mai pour défendre notre droit de retrait, pour exiger le chômage technique payé à 100 %, pour construire une grève des loyers et pour satisfaire tous nos besoins élémentaires !

    Pour les ouvrier.ères, les travailleur.euses forcé.es à produire et à parcourir de longs trajets matin et soir, protéger sa vie c’est refuser d’aller au travail, contre le capitalisme qui nous impose la maladie et la mort. Dénonçons le système capitaliste qui nous oblige à travailler alors qu’une pandémie est toujours en cours. Ne laissons pas les patrons transformer cette situation à leur avantage. Le 1er Mai, tout en respectant les règles sanitaires indispensables, sortons dans la rue et réapproprions-nous nos vies et notre futur !

    À l’heure où les classes populaires affrontent le virus et ses conséquences pour tenter de rester en vie, le système d’exploitation capitaliste s’efforce d’échapper à la crise qu’il a lui-même crée. Quelques soient ses décisions, le capitalisme ne peut pas être le remède au désastre dans lequel il nous a entraîné. Bien au contraire, des défenseurs de l’économie chercheront encore à nous en faire payer la facture. Dans les jours qui nous attendent, nous, travailleur.euses et chômeur.euses, ne resterons debout qu’en luttant tous ettoutes ensemble.

    Nous sommes loin d’être désespéré.es ! La dangerosité et la laideur du capitalisme sont devenues clairement visibles. Il est à l’origine d’une pandémie qu’il est incapable de résorber. La découverte brutale du caractère féroce de ce système qui détruit sans compter la vie humaine, les autres êtres vivants et la nature suscite la recherche d’une nouvelle forme de vie et d’un autre avenir. Cet avenir est le communisme !

    Pour éclairer ces ténèbres, retrouvons nous ce 1er Mai dans la rue, avec nos masques et toutes les précautions sanitaires nécessaires !

    Le capitalisme est le virus. La révolution est le vaccin !

    Lieu : Place de la République
    Heure : vendredi 1er mai à 10h

    Comité de solidarité avec grèves et résistance - GDDK

    #Premier_mai #droit_de_retrait #grève_des_loyers #manifestation

    • Manifestation du Premier mai

      Voici l’appel qui a été adopté à l’unanimité des présent-es à l’AG d’hier à Montreuil :

      « Nous, habitant-es de Montreuil, réuni-es à plus de 50 le 25 avril, décidons de nous rassembler et de manifester le 1er mai, pour dénoncer la gestion catastrophique de la crise sanitaire et sociale par le gouvernement Macron et plus globalement sa politique au service des patrons. Nous serons dans les rues pour défendre la Sécu, parce que l’éducation nationale ne doit pas être la garderie du Medef, pour défendre les droits des travailleuses et des travailleurs, avec ou sans papiers, avec ou sans emploi, pour cette journée internationale de lutte.

      Nous manifesterons en respectant les distances de sécurité et en étant masqué-es. Nous appelons l’ensemble du mouvement social de tout le pays à en faire de même partout où c’est possible.

      Pour Montreuil, nous donnons rendez-vous d’abord à 13h avec des pancartes revendicatives, devant les habitations de chacun-e ou auprès des différents collectifs existants dans les quartiers, puis pour nous retrouver toutes et tous ensemble à 15h sur la place de la mairie. »

      Les organisations qui se reconnaissent dans cet appel sont priées de le relayer dans leurs réseaux respectifs. Et au-delà de cet appel, chaque structure militante sera bienvenue le 1er mai.

      #Montreuil

    • Macron parle à des enfants, suite. Où l’on découvre les "chamailleries du Premier mai" tandis que la "Journée internationale des travailleurs" est citée avant de céder le pas au "travail célébré ce jour" .
      https://twitter.com/EmmanuelMacron/status/1256101044288843777

      Ce Premier mai 2020 ne ressemble à aucun autre. Aujourd’hui, pas de rassemblements dans nos villes pour fêter comme nous le faisions depuis... tant d’années, la Journée internationale des travailleurs et je veux avoir une pensée pour les organisations syndicales qui ne peuvent tenir les traditionnels défilés, avoir une pensée pour... les travailleuses et les travailleurs de notre pays (..) et je sais toutes les contraintes qui pèsent sur les joies qui accompagnent normalement ce jour si symbolique, et même si le maximum a été fait pour que le muguet du p... Premier mai puisse être vendu, partagé (...) beaucoup de qui est normalement fait euh n’a pas été possible et demeure interdit. (..) Pourtant l’esprit du Premier mai, cet esprit de solidarité entre les travailleurs n’a peut-être jamais été aussi puissant, aussi vivant, car c’est bien grâce au travail célébré ce jour que la nation tient. C’est grâce au travail, au dévouement (...) que nous sauvons chaque jour tant de vies. (...) privés... des rituels de cette journée, nous en éprouvons aujourd’hui toute la valeur, tout le sens, avec cette volonté forte, retrouver, dès que possible, les Premiers mai joyeux, chamailleurs parfois, qui font notre nation, (...) nous les retrouverons ces Premiers mai heureux. Ensemble, unis, nous surmonterons cette épreuve.

      Incontestablement, les Premiers mai de ces dernières années ont été particulièrement « joyeux » pour l’industrie des armes de la police et leurs utilisateurs qui ont aussi pu faire leur beau travail à la main.

      #Pétain #En_marche #travail #éloge_funèbre

    • La police se prépare à un 1er Mai sans cortèges
      https://www.lefigaro.fr/actualite-france/la-police-se-prepare-a-un-1er-mai-sans-corteges-20200429

      Pour la première fois depuis sa création en 1947, la traditionnelle Fête du travail prend cette année la forme singulière d’un 1er Mai sans cortèges. Crise sanitaire oblige, la France restera comme « vitrifiée » et ses rues ont vocation à demeurer quasi désertes puisque aucune organisation syndicale n’a déposé de préavis de manifestation.

      [...] Au sein de la police, les analystes en sont convaincus : « Internet remplace la rue. Depuis le début de l’épidémie, l’activité physique a cédé le pas à une multiplication d’actions numériques et dématérialisées. Là où il y avait des rassemblements à 10 heures place de la République ou à la Bastille, un simple hashtag sur Twitter sert de mot d’ordre. »

      [...] Mais les forces de l’ordre veilleront au respect de la loi. « Sur internet comme dans la rue, la liberté d’expression reste le principe tant que des infractions ne sont pas commises », rappelle le contrôleur général Michel Lavaud, porte-parole de la police nationale, qui prévient que les « menaces, injures publiques seront passibles d’une sanction, tout comme les outrages pour lesquels un contrevenant peut encourir de six mois à un an d’emprisonnement. »

      Dans le cadre de la mise en place d’une « veille réputationnelle », les internautes sont invités au civisme en signalant à la plateforme Pharos, un peu à la manière d’un témoin qui composerait le 17, les contenus délictuels détectés lors de leur navigation sur les réseaux. Charge aux experts de la direction centrale de la PJ (DCPJ), qui traite quelque 200.000 signalements par an, de recouper les informations avant de saisir, au besoin, un service d’investigation.

      #appel_à_la_délation #corbeaux

    • Les « BRAV » interviennent au marché Croix de Chavaux à Montreuil pendant une distribution de nourriture
      https://twitter.com/Paroleerrante/status/1256189340704792576

      Ce matin un marché rouge était organisé, avec distribution de nourriture et tracts des Brigades de solidarité populaire Une cinquantaine de personnes ont été nassées par la police (les « BRAV » voltigeurs) ss la halle du marché Croix de Chavaux, solidaritéDouble point d’exclamation

      La volaille voltigeuse dit qu’elle contrôle les attestations et laissera sortir les présents un par un... Si vous ne vous rendez pas sur place pour surveiller la police, stay tuned...

      EDIT
      https://seenthis.net/messages/849714
      https://seenthis.net/messages/849843

    • Une joyeuse déambulation dans les rues du quartier Pernety. 1er mai à Paris : le 14e mobilisé, vous ne confinerez pas notre solidarité !
      https://paris-luttes.info/1er-mai-a-paris-le-14e-mobilise-13929

      Nous avons tourné à 2 groupes dans les rues du quartier, masqué·e·s et en nous distanciant tou·te·s d’un mètre, pour crier notre colère contre le gouvernement qui, sans geste barrière, avance main dans la main avec le capital. Nous étions environ 25 personnes et, depuis leurs fenêtres, des gens du voisinage ont salué notre passage par des « coucou » et des applaudissements. Quelques passant·e·s sont aussi venu·e·s grossir nos rangs. Le soleil était de la partie.

      Une exposition dans un jardin du coin montrait des mannequins militant.es en manif imaginaire en soutien à tou·te·s celles et ceux qui luttent sans cesse contre les contre-réformes, les lois liberticides, la propagande d’état, les violences policières, le capitalisme, etc.
      Nous avions des pancartes :

      Sous-payées, précarisées, exploitées, les premières de corvées en ont assez
      J’ai pas le Corona, j’ai la rage !

    • 1er mai à Montreuil : la Boissière deter et révolutionnaire !
      https://paris-luttes.info/1er-mai-a-montreuil-la-boissiere-13931

      Nous vous livrons un petit CR à chaud et euphorique de la manif de la Boissière à Montreuil (93). Pour résumer rapidement : nous avons pu mener une manif sauvage de 1h30 entre le carrefour bd de la Boissière / bd Aristide Briand jusqu‘à Paul Signac puis jusqu‘à la lisière de la mairie de Montreuil, et retour par la rue de Romainville aux Trois Communes pour finir devant l‘hôpital André Grégoire. On voulait rejoindre la mairie, mais on a préféré éviter la nasse géante.

      Plein de gens aux fenêtres nous ont salué·e·s, acclamé·e·s et quelques voisin·e·s sont carrément descendu·e·s pour manifester avec nous ! Big up aux automobilistes qui ont voulu aller se garer pour nous rejoindre, à celleux qui ont mis l‘Internationale à fond dans leur appart pour qu‘on l‘entende, celleux qui nous ont offert un miniconcert à leur fenêtre avec tambour et accordéon, aux deux qui ont brandi un drapeau rouge à faucille et marteau à notre passage, à cette maman qui est descendue nous faire un coucou avec ses deux enfants déguisées en princesses, à ce gars en voiture qui nous a demandé quelles étaient nos revendications et a levé le pouce quand on lui a dit : « LA RÉVOLUTION ! ».

      Nous avons pu nous lâcher sur les slogans et la bonne humeur en n‘étant presque pas dérangé·e·s par les keufs (ni par la pluie !) : on a compté un camion de flics qui a fait demi-tour en nous voyant arriver, et une voiture de la police municipale devant l‘hôpital, peu avant le point de dispersion. Les deux municipaleux étaient totalement démunis, ont essayé de nous suivre, de faire demi-tour, l‘un d‘eux a même contrôlé au pif un pauvre automobiliste qui passait par là pour se donner de la contenance, et avant que leurs renforts n‘arrivent, tout le monde était dispersé et en sécurité (a priori).

      On était armé·e·s d‘attestations en bonne et due forme, de masques, de gestes barrière et surtout de 2 banderoles de ouf (qui sont elles aussi en sécurité) : une « Fermez les CRA » et une « Contre le Macronavirus, la Boissière révolutionnaire » avec un serpent magnifiquement vénère.

      On est encore tout.es retourné·e·s de la réaction des voisin.es aux balcons, aux fenêtres et dans la rue, l‘ambiance était si chaleureuse et solidaire ! C‘était en soi une sauvage toute tranquille avec des enfants et des petits moments de danse, mais c‘est surtout une manif du 1er mai 2020 qui s‘est déroulée sans accroc, dans un quartier particulièrement touché par le harcèlement policier et les violences policières, et ça c‘est ouf et ça fait du bien.

      Stratégiquement, on peut en déduire qu‘effectivement, surprendre les keufs et compagnies en manifestant dans des endroits inattendus, de manière mobile, spontanée et décentralisée, ça marche bien. Nous n‘étions qu‘un petit groupe, une vingtaine qui est devenue une trentaine, et on n‘a pas pu inviter et mobiliser toutes les personnes avec qui on aurait aimé manifester. Depuis le début du confinement, on s’organise dans notre quartier, on en est fier·ère·s et on va pas s’arrêter là. Aujourd’hui, c‘était un modèle de manif de quartier, avec ses avantages et ses inconvénients, qui nous a fait grave plaisir et nous a permis de montrer aux compas et au quartier que le confinement ne signifie pas la fin de la rébellion et des luttes !

      Un dernier mot : toute notre solidarité à celleux qui ont pris des amendes aujourd‘hui ou les jours précédents, ailleurs à Montreuil ou Paris. À la Boissière, les flics nous alignent pour rien, du coup notre petite balade sonnait comme une minirevanche. On va essayer de s‘organiser pour que les amendes soient prises en charge collectivement et on vous invite à faire de même !

      La Boissière, déter, et révolutionnaire !

      [...]
      Puis liste de #slogans

  • Des infirmières chantent a 20h une chanson composée par leurs soins, sur l’air de cette magnifique chorale contre les féminicides au Mexique
    [mel reçu]
    https://youtu.be/VLLyzqkH6cs

    « Que frémissent le ciel, les temples et les rois,
    Que tremblent les juges, les gendarmes et les bourgeois,
    Aujourd’hui nous les femmes, ne pouvons rester calmes,
    Ils ont semés la peur,
    Nous ont volés nos âmes.

    Pour toutes celles dont le corps, a été aliéné,
    Toutes celles qui triment quand d’autres sont confinés,
    Pour toutes les caissières, infirmières, exploitées,
    Pour toutes les prolétaires,
    Esclaves et opprimées.

    Nous chanterons sans peur,
    Exigerons justice,
    Nous crierons pour toutes celles victimes de leurs supplices,
    Que résonne avec force « nous ne lâcherons pas ! »
    Que disparaisse alors, à jamais, le patriarcat.

    Nous sommes ouvrières, secrétaire et précaires,
    Nous sommes celles qui font tenir votre système en guerre,
    N’oubliez jamais que c’est grâce à nos efforts,
    Que vous vivez en paix,
    Sinon vous seriez morts.

    A toutes celles pour qui, ce temps s’enferment
    Les transforme en bonnes et maîtresses en même temps
    Sans parler de celles qui subissent à huit clos
    Les coups de leurs amants
    Devenus leurs bourreaux

    Aux monarques modernes, aux patrons milliardaires,
    Et autres criminels, assassins ordinaires,
    Le temps est révolu, de quémander l’aumône,
    Nous seront dans la rue, notre blouse sera jaune.

    Nous sommes Aïcha, Vanessa, Fiorina,
    Nous sommes Julie, Mary et Elena,
    A ceux qui voudraient nous rendre hommage,
    Applaudir,
    Ne suffira pas.

    Pour toutes celles dont le corps a été aliéné,
    Pour toutes celles qui triment quand d’autres sont confinés,
    Pour toutes les caissieres, infirmières, exploitées,
    Pour toutes les prolétaires,
    Esclaves et opprimés.

    Nous chanterons sans peur, exigerons justice,
    Nous crierons pour toutes celles victimes de vos supplices,
    Que résonne avec force « nous vaincrons la police ! »
    Et que tombe alors,
    A jamais,
    L’état Capitaliste »

  • « Sur internet, la surveillance devient imperceptible » - rts.ch - Monde
    https://www.rts.ch/info/monde/11124527-sur-internet-la-surveillance-devient-imperceptible.html

    Le moindre clic révèle des informations sur les centres d’intérêt et l’existence des internautes qui deviennent les acteurs de leur propre surveillance et alimentent un immense marché. L’analyse du journaliste Olivier Tesquet, spécialiste des nouvelles technologies. Montres connectées, assistants vocaux, caméras de surveillance intelligentes, les technologies du numérique se développent dans tous les secteurs de la société et deviennent progressivement indispensables au quotidien. Les utilisateurs de (...)

    #smartphone #montre #GAFAM #domotique #reconnaissance #historique #Facebook #Apple #facial #santé #BigData #vidéo-surveillance #police #biométrie #5G #Amazon #Microsoft #surveillance #SocialNetwork #Clearview #CCTV #algorithme #Google #profiling (...)

    ##santé ##voiture
    https://www.rts.ch/2020/02/28/14/02/11127509.image

  • Confinement et luttes des sans-papiers, les Baras ouvrent la voie !
    https://www.autonomiedeclasse.org/antiracisme/confinement-et-luttes-des-sans-papiers-les-baras-ouvrent-la-voie

    Depuis le confinement, le samedi matin est un moment de solidarité et de lutte à la boulangerie autogérée « La conquête du Pain » à Montreuil. Pour un retour sur les précédentes actions : c’est ici et là. Le samedi 4 avril, ce sont les sans-papiers des Baras qui étaient invités à la vente militante, un moment de fête qui s’est prolongé par une manifestation de solidarité antiraciste en plein Montreuil !
    Depuis le 16 mars et le début du confinement, la liberté de déplacement des individus était placée sous l’autorité des préfets de police et des patrons pendant que les flics avaient carte blanche dans nos rues. La guerre contre les étrangers1 s’intensifiait d’autant plus que les libertés démocratiques étaient limitées, que les soutiens étaient confiné.es chez elleux et que les patrons étaient contraints de mettre leurs employé.es au chômage technique.

    A supposer que certaines luttes puissent se permettre de s’arrêter pendant la durée indéterminée du confinement, il est clair que les luttes des sans-papiers n’en font pas partie. L’expression politique, donc collective des sans-papiers est la seule réponse possible face aux dangers qui les guettent.

    Prenons le cas des Baras. Le squat dans lequel ils logent depuis leurs expulsions successives du foyer Bara et de l’AFPA est une potentielle bombe sanitaire : plus de deux cent personnes logeant dans la promiscuité en-dehors des conditions d’hygiènes de base. Pour autant, plus que le danger du coronavirus, c’est les papiers et une solution de relogement collective qui restent leurs principales préoccupations. Car sans les papiers, c’est le danger permanent de l’arbitraire policier en cas de contrôle, voire de l’expulsion même pendant la pandémie. C’est les patrons qui mettent au chômage technique sans salaire tous les sans-papiers dont l’activité ne peut pas se poursuivre. Mais surtout, pour les Baras, c’est le danger de la division, de l’atomisation du collectif au prétexte de la crise sanitaire et de l’invisibilisation de leur combat et de leurs besoins.

    Alors nous, le 04 avril 2020 rue de la Beaune, on avait que la rage au ventre et que des baguettes à vendre, mais tout on avait beaucoup trop envie de manifester !

    Avec les travailleur.euse.s de la Conquête du Pain, une boulangerie autogérée à Montreuil, on voulait permettre aux Baras de continuer leur lutte lors des files d’attente militantes du samedi matin. Ça tombait bien, nos boulangèr.es préféré.es avaient pu faire 250 baguettes pour les Baras grâce aux baguettes solidaires auxquelles de nombreux soutiens du quartier cotisent. On a égayé la devanture et les Baras sont venus les chercher en manif !

    Alors, on a manifesté avec eux ce samedi 4 avril, de la rue Stalingrad à la Conquête du Pain rue de la Beaune, puis pendant la file d’attente matinale. Avec les Baras, mais aussi avec des militant.e.s de l’Interpro Montreuil, de Montreuil Rebelle, des gilets jaunes ainsi que des individus !

    #manifestation #sans-papiers #confinement #Montreuil

  • J’hallucine... chopé sur le direct de mediapart :

    Le préfet de Seine-et-Marne réquisitionne les chasseurs

    Dans un arrêté repéré par le rédacteur en chef de Next Impact, le préfet de Seine-et Marne réquisitionne les chasseurs et garde-chasses, samedi 4 et dimanche 5 avril, afin de « prévenir et signaler aux représentants des forces de l’ordre » les infractions aux règles locales du confinement.

    ici, à 11:47
    https://www.mediapart.fr/journal/international/130320/la-crise-du-coronavirus-en-direct-lavertissement-dagnes-buzyn-avant-daband

    Ehhhh ben... Je les plains les seine-et-marnais⋅es : non seulement ils ou elles vont avoir les condés tatillons sur le dos, mais en plus ils ou elles vont se taper les viandards.

    C’est quoi l’étape d’après ? On les autorise à tirer à vue ?
    #coronavirus #milice #chasseurs #viandards #autoritarisme

  • Free access to 50 concerts to stream
    https://www.montreuxjazzfestival.com/en/50-concerts-to-stream

    Montreux Jazz Festival would like to bring a little magic into your home! We have made over 50 Festival concerts available to stream for free, including performances by Ray Charles, Wu-Tang Clan, Johnny Cash, Nina Simone, Marvin Gaye, Deep Purple, Carlos Santana, and more. We hope that a little music and soul will brighten up your day!

    HOW TO PROCEED

    With Montreux Sounds and our partner Stingray Qello, you can access them for free for 30 days:

    Go to http://stingray.com/FREEMJF1M
    Enter the code FREEMJF1M
    Find all the Montreux Jazz Festival concerts here: http://stingray.com/MJF

    #coronavirus #Musique #confinement #Festival #Montreux #Concerts #Jazz #Rap #Rock #Soul

    Voir aussi #pour_s’occuper 4, des #livres, des #films, de la #musique :
    https://seenthis.net/messages/834001

  • COVID-19 – Avis à la communauté de Solidarité Sans Frontières
    Solidarité Sans Frontières (Montréal), le 15 mars 2020
    https://www.solidarityacrossborders.org/fr/covid-19-solidarity-across-borders-community-advisory

    Dans le contexte de la pandémie de COVID-19, un virus similaire à la grippe s’attaquant au système respiratoire qui se propage rapidement, les autorités de santé publique invitent de plus en plus les gens à travailler de la maison, à se mettre en quarantaine volontaire, et à maintenir des mesures d’éloignement social (en gardant une distance entre les individus et en prenant des mesures collectives, en annulant les grands rassemblements et en fermant les lieux publics achalandés). Nous trouvions important de prendre l’opportunité de parler à nos ami-e-s, nos familles et nos voisin-e-s avec un statut d’immigration précaire : ceux qui ne peuvent s’absenter du travail ; celles qui n’ont pas de jours de maladie payés ou qui travaillent dans des milieux sans précautions pour la santé et la sécurité ; les personnes dont le statut d’immigration complique l’accès à des soins de santé ; celles qui travaillent souvent dans des postes d’entretien et de ménage qui sont si importants en ce moment de crise ; et celleux enfermés dans des cages au centre de détention en immigration. Nous pensons également aux membres des communautés autochtones, qui font face à des couches de discrimination similaires, tant dans le système de santé que dans la vie de tous les jours.

    Nous pensons à la santé et au bien-être de vous tout-e-s, vous comptez pour nous, et nous écrivons ces quelques mots pour combattre la peur et appeler à l’amour et la solidarité en ce moment qui peut définitivement empirer les sentiments de stress, d’isolement et de peur déjà présents. Aujourd’hui nous partageons quelques informations pratiques pour se faire tester et traiter si vous êtes sans statut. Nous voulons aussi suggérer quelques manières simples de prendre soins les un-e-s des autres. Dans les jours à venir, après avoir discuté avec nos allié-e-s ailleurs au pays, nous enverrons un communiqué concernant nos revendications politiques. Nous allons continuer de vous mettre à jour le plus possible, selon l’évolution de la situation.

    Accès aux soins de santé (Est-ce que je peux faire un test de dépistage ? Comment je peux être soigné-e ?)

    Les autorités de santé publique ont annoncé que tout le monde aurait accès gratuitement au test pour le COVID-19, peu importe la couverture d’assurance maladie et peu importe le statut. En ce moment, pour avoir accès gratuitement au test,

    1) Il faut d’abord appeler le 1-877-644-4545. Si on vous demande votre numéro de carte d’assurance-maladie et que vous n’en avez pas, dites simplement que vous n’en avez pas, et l’évaluation devrait continuer. L’infirmière qui fait l’évaluation au téléphone va évaluer s’il y a un risque significatif que ce soit le coronavirus. Si elle croit qu’il y a un risque, vous serez référé à une clinique spéciale.
    2) Si vous avez été réferré-e après une évaluation téléphonique, vous pouvez aller à la clinique spéciale. Ici aussi, si une personne à la clinique spéciale vous demande votre carte d’assurance-maladie, dites simplement que vous n’en avez pas. Les gens sans couverture de soins de santé devraient être acceptés à la clinique spéciale pour tout ce qui touche à la COVID-19, peu importe leur statut. SI vous aimeriez être accompagné-e, svp laissez-le nous savoir et nous allons organiser un accompagnement. Nous allons continuer d’envoyer des mises à jour avec l’évolution de la situation.

    Voici quelques conseils additionnels restez en sécurité, et prendre soin de votre communauté et de vos êtres chers

    Si vous n’avez pas de statut et que vous avez des symptômes comme la fièvre, de la toux, ou de la difficulté à respirer, s’il vous plaît contactez-nous immédiatement en écrivant à solidaritesansfrontieres@gmail.com pour que nous puissions vous aider de toute manière possible. Nous sommes en train de nous organiser pour accompagner les gens pour avoir accès aux soins de santé et nous allons aussi organiser une levée de fonds publique pour les membres de la communauté sans-statut qui sont malades et qui risquent de perdre leur emploi sans compensations.
    Prenez soin de vos ami-e-s et de vos proches. Prenons soin les un-e-s des autres et restons en contact.
    Lavez vos mains régulièrement avec du savon et de l’eau pour au moins 20 secondes. Si vous n’avez pas accès à du savon et de l’eau, utilisez une solution nettoyante pour les mains qui contient au moins 60% d’alcool.
    Si vous utilisez les transports en commun, assurez-vous de vous laver les mains avant et après.
    Quand vous toussez ou éternuez, couvrez votre bouche et votre nez avec votre coude ou un mouchoir.
    Évitez de toucher votre visage, nez, yeux, etc.
    Lorsque c’est possible, essayer de garder une distance sociale (en gardant 2 mètres (six pieds) de distance entre vous et une personne qui tousse ou éternue). Essayez d’utiliser des moyens alternatifs de vous saluer (un signe de la main ou un signe de la tête, par exemple)
    Finalement, s’il-vous-plaît, prenez encore plus de précautions si vous êtes plus âgé-e ou si vous avez des maladies chroniques, comme vous êtes particulièrement à risque.
    Surveillez les avis de santé publique et les autres moyens de réduire les risques ici : https://www.quebec.ca/sante/problemes-de-sante/a-z/coronavirus-2019

    Que faire si je commence à me sentir malade ?

    Isolez-vous. Ça veut dire rester dans une pièce à part des autres personnes, et éviter les contacts directs avec les autres, le plus possible.
    Si vous restez avec d’autres personnes, désinfectez votre salle de bain avec un produit nettoyant à base d’eau de javel tous les jours.
    Si vos symptômes deviennent plus sérieux, ou se vous commencez à avoir de la difficulté à respirer, appelez le 1-877-644-4545.

    Quelles seront les répercussions sur les évènements de Solidarité Sans Frontières ?

    Nous avons commencé à avoir des conversations à propos de comment la COVID-19 va toucher notre organisation. Ce email est une première étape vers une plus grande prise de conscience dans le réseau de Solidarité Sans Frontières. Nous allons nous assurer de communiquer tous les changements à nos événements réguliers lorsque nous commencerons à avoir plus de conversations sur la COVID-19 à l’interne.

    Voici quelques ressources si vous voulez lire davantage sur la COVID-19 :
    Avis au public de l’OMS

    https://www.who.int/fr/emergencies/diseases/novel-coronavirus-2019/advice-for-public

    Un tract utile pour partager à vos voisin-e-s sur la COVID-19 si vous voulez créer des liens et que vous voulez encourager l’entraide durant la quarantaine
    https://drive.google.com/file/d/1kMQP8CvkAxSwYrxOdB1wzipEqEf9yWhr/view?usp=sharing

    Voici quelques actions de solidarité qui sont réalisées par la communauté. Écrivez-nous au solidaritesansfrontieres@gmail.com, si vous pouvez aider pour l’une des tâches inscrites plus bas. Si vous le souhaitez, vous pouvez aussi vous inscrire en suivant ce lien :
    https://docs.google.com/spreadsheets/d/1YtK_3bO_b0Uj6SgObpWWBibSOY7oIhcXCkViW5-W3M8/edit?usp=sharing

    –Livraisons de nourriture ;
    –Faire des commissions ;
    –Accompagner à un rendez-vous médical ;
    –Promener un chien ;
    –Amener un enfant à un rendez-vous ;
    –Offrir du support moral et social (parler au téléphone à quelqu’un en isolement)

    Comme nous le mentionnons précédemment, si vous n’avez pas de statut et que vous avez des symptômes comme la fièvre, de la toux, ou de la difficulté à respirer, ou avez besoin de l’aide de la communauté, s’il vous plaît contactez-nous immédiatement en écrivant à solidaritesansfrontieres@gmail.com pour que nous puissions vous aider de toute manière possible.

    Nous communiquerons avec vous bientôt. Nous envoyons de l’amour et de la solidarité à tout le monde.

    #coronavirus #solidarité #communauté #solidarité_sans_frontières #Montréal #Canada

  • Les données de santé, un trésor mondialement convoité
    https://www.lemonde.fr/sciences/article/2020/03/02/les-donnees-de-sante-un-tresor-mondialement-convoite_6031572_1650684.html

    Ces données, transcendées par l’intelligence artificielle, vont façonner la médecine de demain. Comment sont-elles protégées, partagées, monnayées ? Quelle place pour la France face aux géants du numérique ? Nous sommes tous concernés mais le phénomène est tellement discret qu’il est difficile d’en prendre la pleine mesure. La planète est devenue, en quelques années, une gigantesque chambre d’enregistrement où une multitude d’informations relatives à notre santé, que nous soyons malade ou bien portant, sont (...)

    #Apple #DeepMind #Google #Microsoft #Novartis #Otsuka #Pfizer #Sanofi #Symantec #UnitedHealthGroup #Verily #Amazon #Facebook #PatientsLikeMe #algorithme #bracelet #Fitbit #montre #smartphone #biométrie (...)

    ##[fr]Règlement_Général_sur_la_Protection_des_Données__RGPD_[en]General_Data_Protection_Regulation__GDPR_[nl]General_Data_Protection_Regulation__GDPR_ ##HealthDataHub ##prédiction ##BigData ##écoutes ##GAFAM ##InternetOfThings ##santé ##SocialNetwork ##CNIL

  • LE CORPS, NOUVEL OBJET CONNECTÉ
    https://www.cnil.fr/sites/default/files/typo/document/CNIL_CAHIERS_IP2_WEB.pdf

    DU QUANTIFIED SELF À LA M-SANTÉ : LES NOUVEAUX TERRITOIRES DE LA MISE EN DONNÉES DU MONDE Décidemment, la numérisation de nos activités humaines n’a pas de limites : elle concerne désormais notre corps et ce que nous en faisons. C’est ce que l’on appelle le « quantified self » ou quantification de soi. Sous cette expression quelque peu sibylline, sont visées des pratiques variées mais qui ont toutes pour point commun pour leurs adeptes, de mesurer et de comparer avec d’autres des variables relatives à (...)

    #CNIL #QuantifiedSelf #InternetOfThings #[fr]Règlement_Général_sur_la_Protection_des_Données_(RGPD)[en]General_Data_Protection_Regulation_(GDPR)[nl]General_Data_Protection_Regulation_(GDPR) #santé #BigData #capteur #montre (...)

    ##[fr]Règlement_Général_sur_la_Protection_des_Données__RGPD_[en]General_Data_Protection_Regulation__GDPR_[nl]General_Data_Protection_Regulation__GDPR_ ##santé ##bracelet

  • Soutenir la Parole Errante

    http://laparoleerrantedemain.org

    La Parole Errante, ouverte à #Montreuil depuis 1997 à l’initiative du poète dramaturge Armand Gatti et de sa tribu, accueille un grand nombre de réalités et de pratiques : des associations de quartiers, des syndicalistes et des gilets jaunes, des collectifs en lutte, des fêtes de solidarité, des événements contre les violences policières, les violences d’État, la prison, des permanences d’entraide, des ateliers, des créations théâtrales, un #café-librairie, des maisons d’édition, des revues, une #cantine, un jardin et un potager autogérés, des collectifs de création ou de diffusion cinématographique…

    Nombreuses sont les réalités qui ont pu et peuvent toujours trouver à la Parole Errante un refuge, un espace où se retrouver, échanger, s’organiser.

    Depuis 2015 et la fin prévue du bail entre le Conseil Départemental de la Seine-saint-Denis, propriétaire des lieux et l’équipe d’Armand Gatti, un collectif d’usager.ère.s, la Parole Errante Demain, s’est constitué pour imposer, inventer, dans un processus collectif et à partir de l’existant, des suites possibles, désirables pour ce lieu.

    Convaincue de la nécessité de faire vivre des espaces d’#expérimentation, à distance des logiques marchandes, la Parole Errante Demain a pour l’heure réussi à éviter la transformation du lieu en un espace culturel normalisé, et à imposer une suite qui reparte de la multiplicité des usages accueillis, par-delà les frontières établies entre culture, politique et social.

    Depuis la fin effective du bail en 2017, c’est à partir de ce collectif que s’organise le quotidien, la programmation de la grande salle, la vie du lieu ainsi que la lutte pour son devenir et sa réinvention.

    La Parole Errante repose entièrement sur le volontariat des usager.ère.s qui y participent, sur les contributions financières des collectifs qui en font usage régulièrement ou ponctuellement, sur les recettes des évènements de soutien au lieu et des dons…

    Pour être tenu au courant des activités à la Parole, vous pouvez vous inscrire à la lettre d’information sur le site http://laparoleerrantedemain.org, venir aux évènements, au café-librairie, participer aux ateliers du #centre_social_autogéré

    Nous avons besoin de lieux d’auto-organisation pour se rencontrer, discuter, combattre les logiques de concurrence, de privatisation, faire vivre des pratiques de solidarité, épauler les luttes en cours, rendre possible des initiatives culturelles, sociales et politiques qui dessinent une autre ville, une autre géographie que celle imposée par les politiques urbaines et la métropole du Grand Paris.

    Continuons à prendre la Parole !

    Des sous, tiens !

    La Parole Errante nécessite en terme d’entretien, de coût des fluides (électricité, eau, gaz pour le chauffage), de consommables, d’assurances et du minimum vital pour faire vivre le lieu au quotidien, un budget annuel d’environ 45 000 €.

    Financièrement, la Parole Errante fonctionne essentiellement grâce aux participations des collectifs et réalités qui en ont l’usage régulièrement (librairie Michèle Firk, Centre Social Autogéré, par ex.) comme ponctuellement (évènements, théâtre, projections…), aux recettes des événements de soutien organisés pour le lieu ainsi qu’à des dons réguliers et occasionnels.

    Cette économie très fragile permet tout juste de couvrir le minimum des besoins de ce grand espace et ne peut financer les diverses améliorations des conditions matérielles de l’accueil, par exemple.

    Pour que ce lieu reste disponible à des initiatives à l’économie souvent précaire, pour qu’il reste accessible au plus grand nombre, en privilégiant les évènements gratuits et à #prix_libre, il est important de le soutenir, à la hauteur de ses moyens.

    Voilà pourquoi nous vous appelons à soutenir la Parole errante par un don ponctuel ou un virement automatique, aussi faibles soient-ils.

    Poursuivons cette #fabrique_du_commun, continuons à défendre ce lieu d’expérimentation auto-organisé, les manières d’être et de faire qu’il rend possibles, les formes de partage et l’autonomie, rare en région parisienne, qu’il permet.

    Des sous, tiens !

    Donner via HelloAsso : https://www.helloasso.com/associations/la-parole-errante-demain/formulaires/1

    Faire un virement IBAN : FR76 17515 90000 08 0117920 91 73

    Le café librairie Michèle Firk

    Ouvert du mercredi au samedi de 15h à 20h. On y trouve des tracts et des informations sur les #luttes en cours ou les initiatives à venir, on peut s’attarder sur une collection de fanzines et de brochures, acheter ou consulter des #livres neufs ou d’occasion. Le collectif accueille volontiers de nouvelles personnes qui souhaitent participer, passer du temps ou proposer un événement ou une lecture, passez-donc !

    http://laparoleerrantedemain.org/index.php/le-cafe-librairie-michele-firk/?oaq%5Buid%5D=92132525

    Le Centre social autogéré

    C’est l’une des nombreuses portes, joyeuses brèches, dont s’est doté le collectif La parole demain : un lieu pour faire co-habiter les initiatives culturelles, politiques et sociales ; un lieu de rencontres, de transmission, de #solidarité et de défense face aux institutions. Il propose différentes activités sous forme d’ateliers et de permanences gratuites et ouvertes à toutes et tous.

    http://laparoleerrantedemain.org/index.php/le-centre-social-autogere

    #Parole_Errante #caillasse

  • Apple, prochain géant de la santé connectée | korii.
    https://korii.slate.fr/biz/apple-prochain-geant-sante-connectee-morgan-stanley

    D’après la banque Morgan Stanley, le secteur médical pourrait rapporter à Apple jusqu’à 300 milliards de dollars de recettes annuelles d’ici 2027. Après avoir révolutionné le monde de la téléphonie, Apple pourrait bouleverser celui de la santé. C’est du moins ce que suggère un rapport de la banque Morgan Stanley, estimant que le secteur médical pourrait faire une entrée remarquable dans l’ère technologique grâce à la multinationale américaine. Avec 900 millions d’iPhone et 23 millions d’Apple Watch, (...)

    #Apple #montre #iWatch #domotique #santé

    ##santé