#morbidité

  • Sénégal- Mbour : Chavirement d’une pirogue/ Les recherches en cours, un avion de la Guardia civil espagnol survole la Petite-côte (Vidéo)
    https://www.dakaractu.com/Senegal-Mbour-Chavirement-d-une-pirogue-Les-recherches-en-cours-un-avion-

    Sénégal- Mbour : Chavirement d’une pirogue/ Les recherches en cours, un avion de la Guardia civil espagnol survole la Petite-côte (Vidéo)
    Une embarcation convoyant des candidats à l’émigration irrégulière a chaviré en mer à 03 km de nos côtes vers Mbour . Actuellement, les recherches sont en cours pour retrouver éventuellement des survivants. Actuellement (ce Dimanche 08 Septembre 2024 à 21h30mn GMT), un avion espagnol de Type Casa CN 235 M de la Guardia civil a été aperçu en train de survoler la Petite-côte entre Nianing et Saly. Pour rappel, plus de 200 migrants ont pris une embarcation de fortune cet après-midi à Téfess. Leur pirogue a malheureusement chaviré en pleine mer. Pour l’instant, 4 corps ont été repêchés dont 3 hommes et 1 femme. 4 survivants ont été hospitalisés à l’hôpital Grand Mbour...

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#routemigratoire#migrationirreguliere#mortalite#morbidite#sante#atlantique#guardiacivil#mbour

  • « Accueillir les Palestiniens de Gaza qui ne peuvent pas recevoir de soins dont ils ont besoin est un impératif humanitaire pour la France »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/09/07/accueillir-les-palestiniens-de-gaza-qui-ne-peuvent-pas-recevoir-de-soins-don

    « Accueillir les Palestiniens de Gaza qui ne peuvent pas recevoir de soins dont ils ont besoin est un impératif humanitaire pour la France » Tribune
    Belkis Wille, Directrice adjointe de la division Crises, conflits et armes de Human Rights Watch
    En juin, je me suis rendue à Doha, au Qatar, pour m’entretenir avec des patients palestiniens et des membres de leur famille évacués de Gaza. Les professionnels de santé qui les soignaient nous ont dit qu’il s’agissait des cas de traumatismes les plus complexes qu’ils aient jamais vus. D’autres pays dotés, comme la France, de systèmes de santé solides et sophistiqués et des capacités nécessaires, devraient accueillir les Palestiniens de Gaza qui ne peuvent pas recevoir les soins dont ils ont besoin à Gaza ou en Egypte. Il s’agit d’un impératif humanitaire.
    Depuis plus de dix mois que dure la campagne militaire israélienne à Gaza, plus de 40 000 Palestiniens ont été tués et plus de 93 000 ont été blessés, selon le ministère de la santé de Gaza. Le système de santé de Gaza est au bord de l’effondrement, avec seulement 16 des 36 hôpitaux fonctionnant encore partiellement, un grave manque de médicaments et de carburant et 500 travailleurs de santé tués.
    Malgré les allégations de l’armée israélienne selon lesquelles le Hamas aurait installé des bases dans les hôpitaux, aucune preuve avancée ne justifie de priver ces structures de soins et les ambulances de leur statut de protection en vertu du droit international humanitaire. A Doha, j’ai rencontré Malak Shahin, une Palestinienne de Gaza, qui m’a raconté comment une explosion a frappé l’immeuble voisin de celui où elle s’abritait avec sa famille, le 11 octobre 2023. Il a fallu quarante minutes aux secouristes pour retrouver sa fille Shahad, âgée de 17 ans, qui était inconsciente. Le fils de Malak Shahin, médecin, lui a fait un massage cardiaque « pendant au moins dix minutes, mais cela n’a servi à rien », selon les dires de Malak.
    « Les ambulanciers ont enveloppé son corps pour le préparer pour les obsèques et nous l’avons emmenée pour l’enterrer. J’ai ouvert la housse pour la voir une dernière fois et j’ai alors vu ses yeux s’ouvrir et je l’ai entendue faire un bruit. » Shahad a été réanimée et évacuée vers le Qatar, où elle est soignée pour de graves pertes de mémoire et d’importantes lésions cérébrales.
    Shahad est l’une des 470 personnes blessées à Gaza qui sont à Doha pour recevoir des soins spécialisés de haut niveau. J’ai également rencontré Jehad Arafat, un artiste de 29 ans, qui s’était réfugié dans une école près de l’hôpital Nasser à Gaza en février. Il était sorti chercher de l’eau quand un sniper lui a tiré dessus depuis une hauteur. « Je me suis soudain rendu compte que ma jambe droite était passée par-dessus mon épaule gauche. » Il raconte que le tireur a continué à viser les personnes qui tentaient de le secourir. Finalement, un ami lui a lancé une corde et l’a traîné jusqu’à ce qu’il soit en sécurité puis l’a transporté jusqu’à l’hôpital Nasser.
    Jehad a été opéré trois fois. Mais le 15 février, une munition a percé le toit de l’hôpital, blessant à nouveau ses deux jambes et lui arrachant deux doigts. Il a été évacué vers Doha le 22 mars et a subi de multiples interventions chirurgicales à la jambe.
    Depuis octobre 2023, les autorités israéliennes n’ont autorisé qu’une petite partie des personnes ayant besoin d’un traitement médical à quitter Gaza. Fin juillet, moins de 5 000 mille personnes avaient été évacuées vers l’Egypte, dont très peu d’hommes de moins de 60 ans. Les forces israéliennes ont fermé le point de passage de Rafah le 7 mai, empêchant presque tous les autres Palestiniens ayant besoin de soins vitaux de quitter Gaza.
    Cependant, même si les arrivées de blessés ont de fait été stoppées, le système de santé égyptien est mis à rude épreuve par le nombre de cas pris en charge. En avril, nous avons visité des hôpitaux dans le nord du Sinaï et constaté que des milliers de patients de Gaza ne pouvaient obtenir les soins dont ils avaient besoin en Egypte.
    Si certains gouvernements ont tenté de renforcer l’assistance médicale à l’intérieur de Gaza, seuls quelques pays, dont le Qatar, les Emirats arabes unis, l’Espagne, la Turquie, la Jordanie, l’Italie, la Belgique et la Norvège accueillent des patients de Gaza.
    Les commissaires européens à la santé et à la gestion des crises ont appelé les Etats membres de l’Union européenne (UE) à évacuer de Gaza davantage de personnes ayant besoin de soins. En comparaison, en janvier 2024, plus de 3 000 patients ukrainiens avaient été transférés dans des hôpitaux européens.
    Les évacuations médicales ne portent que sur les conséquences des hostilités en cours. Pour agir sur les causes, il est indispensable que les gouvernements fassent pression sur le gouvernement israélien pour qu’il mette fin à toutes ses attaques illégales contre les civils et les structures de santé, et pour qu’il cesse de bloquer délibérément l’acheminement de l’aide. Ils devraient aussi pousser Israël à évacuer les Palestiniens de Gaza qui ne peuvent pas obtenir les soins dont ils ont besoin vers l’Egypte – en garantissant qu’ils pourront rentrer chez eux s’ils le souhaitent. La France a déployé un navire militaire au large des côtes égyptiennes pour y soigner des blessés pendant deux mois et a accueilli sur son sol quatorze enfants de Gaza pour les soigner, mais il faut faire plus. Le gouvernement français devrait travailler d’urgence avec les autorités palestiniennes et avec son ambassade en Egypte pour identifier d’autres Palestiniens de Gaza gravement blessés ayant besoin de soins et faire le nécessaire pour qu’ils puissent être soignés en France. Belkis Wille (Directrice adjointe de la division Crises, conflits et armes de Human Rights Watch)

    #Covid-19#miigrant#migration#palestine#gaza#israel#morbidité#sante#humanitaire#france#qatar#EAU#espagne#turquie#jordanie#Italie#belgique#norvege

  • Les routes migratoires d’Afrique plus mortelles que la Méditerranée
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2024/07/05/les-routes-migratoires-d-afrique-plus-mortelles-que-la-mediterranee_6247151_

    Les routes migratoires d’Afrique plus mortelles que la Méditerranée
    Violences, viols, abandons dans le désert, trafic d’organes, enlèvements, meurtres : au moins 800 décès de migrants et réfugiés ont été recensés sur le continent depuis le début de l’année. Un chiffre sous-estimé, prévient l’ONU.
    Le Monde avec AFP
    Plus de risques de mourir, d’être victimes de terribles violences physiques et sexuelles ou d’enlèvement : les routes qui mènent les migrants du Sahara aux rives nord-africaines de la Méditerranée sont plus dangereuses et plus empruntées que jamais, souligne l’Organisation des Nations unies, vendredi 5 juillet. Un nouveau rapport au titre choc, « Dans ce périple, on s’en fiche de savoir si tu vis ou si tu meurs », estime que « deux fois plus de gens meurent » sur ces routes terrestres que sur la route maritime de la Méditerranée centrale qui mène à l’Europe, où près de 800 décès ont déjà été recensés depuis le début de l’année.
    Même si les auteurs reconnaissent les limites de leurs statistiques concernant les routes terrestres, faute de données suffisantes, cela fait des milliers de morts chaque année. « Chaque personne qui a traversé le Sahara va vous parler de cadavres aperçus, de corps jetés », explique Vincent Cochetel, envoyé spécial du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) pour la Méditerranée occidentale et centrale, lors d’un point de presse à Genève.
    « Tous ceux qui ont traversé le Sahara peuvent vous parler de personnes qu’ils connaissent qui sont mortes dans le désert », insiste-t-il, abandonnés dans le désert par les passeurs, victimes d’accidents ou simplement malades et jetés du pick-up. Faute de structures d’aide adéquate, de véritable système de recherche et d’assistance, ils sont en général condamnés à mourir.
    Ce nouveau rapport, qui se fonde sur des entretiens avec plus trente mille migrants ou réfugiés conduits entre 2020 et 2023, a été réalisé conjointement par le HCR, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et le Centre mixte des migrations pour permettre de porter une assistance plus efficace, de mieux informer les responsables politiques et d’apporter des réponses à la situation.
    Malgré les dangers, les gens fuient plus nombreux, en partie à cause « de la détérioration de la situation dans leur pays d’origine et dans les pays d’accueil – notamment l’irruption de nouveaux conflits au Sahel et au Soudan, l’impact dévastateur du changement climatique et des situations d’urgence nouvelles ou qui existent de longue date dans l’est et la Corne de l’Afrique », souligne un communiqué de l’ONU. D’autres raisons de partir sont « le racisme et la xénophobie affectant les réfugiés et les migrants », notamment subsahariens au Maghreb.
    Là encore, les statistiques précises manquent, mais des données du HCR montrent par exemple un triplement du nombre d’arrivées en Tunisie entre 2020 et 2023.« Il ne s’agit pas d’encourager les gens à se lancer dans ce voyage dangereux, mais de trouver des solutions de protection pour faire face aux abus et aux violations dont ils sont victimes », a expliqué Vincent Cochetel, à l’adresse de certains responsables politiques européens qui ont fait de la lutte contre l’immigration leur message principal. Le responsable du HCR a rappelé que la très grande majorité de ces migrants et réfugiés ne cherchait pas à aller en Europe.
    Pour des raisons éthiques – les sondeurs sont dans l’incapacité d’apporter une aide concrète aux personnes interrogées –, les questions portaient sur la perception du risque plutôt que sur une expérience vécue. Le risque principal, cité par 38 % des personnes interrogées pour ce rapport, a trait aux violences physiques. Le risque de mourir est cité par 14 % et les violences sexuelles sont évoquées par 15 % des personnes interrogées. M. Cochetel note aussi les enlèvements, qui sont mentionnés par 18 % des sondés.
    Il estime aussi à plusieurs « centaines » le nombre de victimes de trafic d’organes. Il y a ceux qui vendent par exemple un rein pour survivre, mais aussi ceux qui sont victimes d’un vol. « La plupart du temps les gens sont drogués, l’organe est prélevé sans leur consentement et ils se réveillent avec un rein en moins », a raconté M. Cochetel, en rappelant qu’il s’agissait d’une pratique ancienne et connue. Dans certains pays, il y a même de la publicité pour encourager à vendre un organe, souligne-t-il.Le rapport permet aussi de révéler que les trafiquants, les passeurs, ne sont pas forcément perçus comme les principaux responsables des violences aux yeux des personnes interrogées, qui évoquent souvent des gangs, mais aussi des membres des forces de l’ordre ou des « acteurs non étatiques » comme des groupes rebelles ou djihadistes.

    #Covid-19#migrant#migration#OIM#HCR#routemigratoire#mortalite#morbidite#sante#trafic#afrique

  • Méditerranée : 64 migrants secourus par l’Ocean Viking - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/57630/mediterranee--64-migrants-secourus-par-locean-viking

    Méditerranée : 64 migrants secourus par l’Ocean Viking
    Par La rédaction Publié le : 10/06/2024
    Le navire humanitaire de SOS Méditerranée a secouru 64 personnes en détresse en mer, samedi. Parmi elles, se trouvaient 12 mineurs non accompagnés. L’Ocean Viking doit maintenant rejoindre le port italien de Marina di Carrara à plus de 1 000 km de route.
    L’Ocean Viking, le navire humanitaire de SOS Méditerranée, a secouru 64 personnes, dont « 12 mineurs non accompagnés », samedi 8 juin, lors de deux opérations de sauvetage au large de la Libye, a annoncé l’ONG. « Les pays d’origine principaux des rescapés sont le Bangladesh, l’Érythrée, le Pakistan et l’Éthiopie », a précisé SOS Méditerranée.
    Les autorités italiennes ont désigné le port de Marina di Carrara (nord-ouest de l’Italie), « à plus de 1 000 kilomètres », comme « lieu sûr pour débarquer » les rescapés, a ajouté SOS Méditerranée. L’ONG précise qu’un « corps flottant en mer a été repéré et récupéré » au cours de ces deux opérations de sauvetages. Le 28 mai, les sauveteurs de l’ONG allemande SOS Humanity avait déjà retrouvé le corps sans vie d’un bébé de six mois dans un canot de migrants à la dérive en Méditerranée.
    Le port de Marina di Carrara, à plus de 1 000 km de la SAR zone, a été attribué au navire. « En attribuant des ports éloignés, les autorités italiennes vident la Méditerranée centrale de capacités opérationnelles de sauvetage vitales sur la route migratoire la plus meurtrière au monde, permettant ainsi à cette crise humanitaire de se poursuivre. » Depuis des mois, les humanitaires s’insurgent contre l’attribution de ports de plus en plus éloignés de la zone de recherche et de sauvetage. Selon SOS Humanity, les navires de sauvetage en Méditerranée ont perdu l’an dernier 374 jours - soit plus d’un an - à effectuer de longs trajets pour rejoindre les lieux de débarquement italiens, au lieu de rester en mer pour porter assistance aux canots en détresse.
    Depuis son arrivée au pouvoir en 2022, la Première ministre d’extrême droite Giorgia Meloni tend à compliquer le travail des ONG qui opèrent en mer Méditerranée. Depuis le 6 mai 2024, l’Autorité italienne de l’aviation civile (ENAC) a annoncé que les avions utilisés par des associations pour repérer les bateaux de migrants en difficulté (comme le Sea-Bird, le Colibri...) ne pourraient plus décoller des aéroports de Sicile, Pantelleria et Lampedusa, des îles proches des routes empruntées par les exilés. Au total depuis 2016, SOS Méditerranée a secouru plus de 40 000 personnes en Méditerranée centrale, la route migratoire la plus dangereuse du monde. L’année dernière, 3 155 migrants sont décédés ou ont été portés disparus après avoir tenté de traverser la Méditerranée pour rejoindre l’Europe, selon les derniers chiffres de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). Depuis janvier, 923 migrants sont décédés ou portés disparus.

    #Covid-19#migrant#migration#italite#mediterranee#routemigratoire#traversee#mortalite#morbidite#sante#OIM#ONG

  • Au Danemark, les migrants victimes de discrimination médicale - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/55506/au-danemark-les-migrants-victimes-de-discrimination-medicale

    Au Danemark, les migrants victimes de discrimination médicale
    Par Ana P. Santos Publié le : 01/03/2024
    Au Danemark, des cliniques tentent de venir en aide aux migrants qui se retrouvent désavantagés dans le système de soins public.
    Des cliniques spécialisées au Danemark se lancent dans la lutte contre la discrimination dont sont victimes les migrants en matière de soins de santé. Elles dénoncent les négligences du système de santé publique, comme le rapporte l’agence de presse AFP.La discrimination médicale se traduit notamment par des diagnostics hasardeux et l’absence de prise en charge. « Un médecin peut estimer que vous êtes en bonne santé, simplement parce que vous ne lui ressemblez pas et que vous exprimez vos symptômes différemment de ce à quoi il est habitué », témoigne Morten Sodemann, professeur et médecin en chef à la Migrant Health Clinic, l’un des trois centres de soins de santé dédiés aux migrants au Danemark.
    Sa clinique a ouvert il y a une dizaine d’années à Odense et traite quelque 250 patients par an. Elle propose des consultations approfondies, qui peuvent durer une heure, et s’adresse aux patients dont le nom a une consonance étrangère et qui présentent un problème médical que personne n’a réussi à résoudre. La clinique traite environ 250 patients par an depuis son ouverture il y a plus de dix ans. Ali Hod Roj, un patient de Morten Sodemann, a fait le tour des spécialistes à la suite d’un accident de travail. Âgé d’une cinquantaine d’années et originaire du Liban, il n’a jamais été scolarisé. « Pendant trois ans, aucun médecin n’a réussi à m’aider. Ici, on m’écoute et nous commençons à trouver une solution », raconte le Libanais.
    Morten Sodemann a ouvert sa clinique après la mort tragique d’une femme ayant fui la Tanzanie pour rejoindre son mari au Danemark. Alors qu’elle se plaignait d’épuisement, des médecins ont conclu qu’elle souffrait d’un « choc culturel ».Elle décèdera à l’hôpital quelques semaines après ce diagnostic. Après sa mort, des examens médicaux ont révélé qu’elle était séropositive et atteinte de tuberculose. Le Danemark dispose pourtant d’un des meilleurs système de santé au monde, qui prône légalité dans l’accès aux soins. Ces derniers sont gratuits et principalement financés par les impôts. Toutefois, les migrants se retrouvent désavantagés.
    Michala Bendixen, de l’ONG Refugees Welcome, estime que le système de santé danois peine à prendre en compte les différences culturelles, ce qui conduit à des inégalités. Le système « met l’accent sur la responsabilité individuelle », en affirmant que « chacun est responsable de sa santé et doit participer au processus », explique Michala Bendixen.Selon elle, « ceux qui ne sont pas nés du Danemark hésitent à demander de l’aide, parce que le système de santé danois est performant comparé à celui qu’ils ont quitté ».
    Une étude publiée en 2022 dans le Journal of Migration and Health souligne l’importance de la relation entre le patient et son médecin dans la prestation de soins de santé pour les migrants.Une approche collaborative doit mettre l’accent sur une communication respectueuse, l’ouverture et l’écoute active en vue de de remédier aux inégalités, qui résultent souvent des barrières linguistiques ou encore de la méconnaissance d’un système de santé nouveau pour les exilés. L’étude insiste sur l’importance d’un partenariat patient-médecin fondé sur la confiance dans un environnement sûr. Cette approche implique le partage des décisions en matière de soins, comme l’évaluation de l’état de santé et la planification du déroulé du traitement.Les professionnels de la santé cités dans l’étude assurent qu’il est essentiel de consacrer du temps aux patients pour comprendre non seulement leur état de santé, mais aussi leur histoire personnelle.

    #Covid-19#migrant#migration#danemark#sante#systemesante#discrimination#droit#mortalite#morbidite

  • Drame de migrants à Saint-Louis : Diomaye Faye dénonce la mal gouvernance et le pilotage à vue de l’Etat
    https://www.dakaractu.com/Drame-de-migrants-a-Saint-Louis-Diomaye-Faye-denonce-la-mal-gouvernance-e

    Drame de migrants à Saint-Louis : Diomaye Faye dénonce la mal gouvernance et le pilotage à vue de l’Etat
    Le naufrage d’une pirogue de migrants aux larges de Saint-Louis (Nord), occasionnant la mort de plus de nos 20 jeunes (bilan provisoire) et plusieurs autres personnes portées disparues a fait réagir la coalition Diomaye président. Dans un communiqué rendu public, le détenu demande à l’Etat d’intensifier les recherches pour retrouver les disparus.Sur ce, peste-t-il dans un communiqué que cet énième drame de l’émigration dite irrégulière met à nu l’échec de la politique gouvernementale dans la prise en charge de ce phénomène et de ses causes sociales et économiques. Cependant, il exige avec fermeté qu’il est temps de rompre avec la mal gouvernance et le pilotage à vue pour permettre à ces milliers de jeunes africains fuyant la pauvreté, le chômage ou l’absence de perspectives d’avenir de trouver enfin chez eux ce qu’ils tentent d’aller chercher désespérément ailleurs au prix de leurs vies.

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#saintlouis#traversee#atlantique#morbidite#sante#migrationirreguliere#jeunesse#crise#chomage#pauvrete

  • « Une mer de plus en plus agitée » : près de 70 migrants secourus dans la Manche - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/54922/une-mer-de-plus-en-plus-agitee--pres-de-70-migrants-secourus-dans-la-m

    Actualités « Une mer de plus en plus agitée » : près de 70 migrants secourus dans la Manche
    Par La rédaction Publié le : 01/02/2024
    Deux opérations de sauvetage ont été lancées dans la matinée du mercredi 31 janvier. Soixante-neuf migrants ont été secourus, selon la préfecture maritime de la Manche et de la mer du Nord. Les conditions en mer ont été particulièrement difficiles pour le second sauvetage, qui a permis de récupérer 55 personnes.
    Soixante-neuf migrants ont été secourues dans la Manche, mercredi 31 janvier, au cours d’une journée intense de traversées et de sauvetage. Deux opérations de sauvetage ont été lancées à partir du début de journée, lorsque le CROSS Gris-Nez a été alerté au sujet de plusieurs embarcations se trouvant en difficulté dans la Manche.
    D’abord, 14 personnes ont été secourues au large de Camiers, une commune proche du Touquet-Paris-Plage. Deux moyens de sauvetage ont été engagés par le CROSS : le patrouilleur des Affaires maritimes Thémis et le semi-rigide de la SNSM (société nationale de sauvetage en mer) de Boulogne-sur-Mer, relate le communiqué de la Préfecture maritime de la Manche et de la mer du Nord.
    Les naufragés ont été débarqués au port de Boulogne-sur-Mer. Une salle a été ouverte pour les recevoir, rapporte La Voix du Nord. L’association Osmose 62, basée dans le Boulonnais et qui organise des maraudes le long des plages et près des ports, est également intervenue pour apporter des boissons chaudes, de la nourriture et des vêtements secs aux exilés.
    Un peu plus tard dans la matinée, toujours selon la préfecture maritime, 55 personnes ont été secourues. Celles-ci se trouvaient sur un canot au large d’Audresselles, une commune à près de 15 kilomètres au nord de Boulogne-sur-mer. Parmi ces exilés, des ressortissants du « Vietnam, Irak, Syrie, Soudan, Albanie, Inde, Afghanistan », cite La Voix du Nord.Pour cette seconde grande opération, le CROSS a d’abord envoyé sur place un navire qui intervient peu, d’ordinaire, dans les opérations de sauvetage : le bâtiment d’expérimentations de guerre des mines (BEGM) Thétis, de la Marine nationale. Bien que ses apparitions soient rares, le Thétis, « basé à Brest, est déjà intervenu en Manche. Il fait partie des navires qui intègrent le tour d’alerte », précise Véronique Magnin, porte-parole de la préfecture maritime, à InfoMigrants.
    « Une fois sur place, ils ont commencé l’opération, mais les conditions météorologiques se sont dégradées », raconte encore la porte-parole. Le communiqué évoque « un vent qui se renforce et une mer de plus en plus agitée ». Le CROSS envoie alors sur place l’Abeille Normandie de la Marine nationale, « en renfort ». Les deux bateaux mènent l’opération de sauvetage du même canot en détresse. Celui-ci, « en surcharge, a chaviré faisant tomber ses occupants dans une eau à 7 degrés », raconte le journal Nord Littoral, constatant par la suite que « tous ou presque se trouvent en état d’hypothermie ».
    Le Thétis parvient à prendre à son bord 27 personnes, ensuite déposées au port de Calais. L’équipage de l’Abeille Normandie, lui, prend à son bord 28 personnes. Celles-ci ont été débarquées au port de Boulogne-sur-Mer. « Les lieux de débarquement varient en fonction des moyens de sauvetage utilisés pour récupérer les personnes : le port le plus adapté pour recevoir l’Abeille Normandie est celui de Boulogne », précise encore la porte-parole de la préfecture maritime. Selon les autorités, toutes les personnes ayant fait naufrage ont été secourues.Depuis quelques jours, les conditions météorologiques sont relativement favorables aux départs le long de la côte. Plusieurs groupes d’exilés ayant été interceptés par les gendarmes sur les plages ou ayant échoué à monter dans l’embarcation ont été aperçus, parfois trempés dans les rues, comme à Sangatte évoque Nord Littoral. Pour eux comme pour les naufragés, la seule issue est le retour sur les campements autour de Calais et de Grande-Synthe. Avant une nouvelle tentative

    #Covid-19#migrant#migration#france#calais#grandsynthe#boulognesurmer#sangatte#traversee#manche#prefecturemaritime#morbidite#sante#routemigratoire#migrationirreguliere

  • Émigration irrégulière : les arrivées de migrants aux Canaries ont battu un record
    https://www.seneweb.com/news/Societe/emigration-irreguliere-les-arrivees-de-m_n_429838.html

    Émigration irrégulière : les arrivées de migrants aux Canaries ont battu un record
    Par : Seneneb-News - SenewebNews-RP | 06 janvier, 2024 à
    Un nombre record de 39 910 migrants ont débarqué aux îles Canaries au cours de l’année 2023, soit une hausse de 154,5 % par rapport à 2022, rapporte Les Échos dans son édition de ce samedi 6 janvier. « La plupart des migrants étaient originaires du Maroc ou du Sénégal. Cette hausse s’explique par un certain nombre de facteurs notamment la pauvreté tandis que certains jeunes ont déclaré s’ennuyer simplement », note un rapport du journal Lefigaro parcouru par la source. Moustapha Ndiaye, président de l’association des pêcheurs de ville portuaire sénégalaise de Mbour, a ajouté que les licences de pêche délivrées par l’État du Sénégal étaient parmi les facteurs qui poussent les jeunes à tenter l’aventure au péril de leur vie.
    Si vous mourez de faim, vous finissez toujours par trouver quelque chose à manger ailleurs », a déclaré un jeune migrant dans le rapport susmentionné. « Que vous viviez ici ou mouriez ici, c’est pareil…Il n’y a pas de travail ici, pas d’argent. La seule solution, c’est l’Espagne », a renchéri un autre. L’ONG espagnole Caminando Fronteras indique que du fait du blocage de la route terrestre vers l’Afrique du Nord imposé par les contrôles du gouvernement du Niger, les jeunes traversent l’Atlantique vers les îles Canaries à bord de petits bateaux ou pirogues. Cette route dangereuse a fait des milliers de morts. « Entre 2028 et 2022, 7800 personnes sont mortes ou portées disparues », estime l’ONG. Le nombre total de migrants arrivés en Espagne, en 2023, s’élève à 56 852, soit une hausse de 82,1 % par rapport à 2022. Au moins 4000 migrants ont été interceptés par le patrouilleur sénégalais Walo

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#canaries#espagne#traversee#pauvretee#peche#jeunesse#routemigratoire#morbidite#sante

  • Un homme retrouvé dans le train d’atterrissage d’un avion à Orly
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/12/28/un-homme-a-ete-retrouve-en-hypothermie-severe-dans-le-train-d-atterrissage-d

    Un jeune homme en « hypothermie sévère » a été découvert jeudi 28 décembre en fin de matinée à l’aéroport d’Orly dans le train d’atterrissage d’un vol d’Air Algérie arrivant d’Oran, a appris l’Agence France-Presse du parquet de Créteil. Il s’agit d’une personne sans documents d’identité et dont l’âge est estimé entre 20 et 30 ans, a-t-il précisé.L’homme a été transporté dans un état grave à l’hôpital Henri-Mondor, à Créteil, selon le parquet, qui a précisé que la gendarmerie des transports aériens (GTA) était chargée de l’enquête. Plus tôt jeudi, une source aéroportuaire avait expliqué que le jeune homme était « en vie mais en urgence absolue car en hypothermie sévère ». La GTA a confirmé une « personne grièvement blessée » à Orly, sans plus de détail dans l’immédiat.
    La découverte a eu lieu « vers 10 h 30-11 heures », a priori lors de « vérifications techniques » de l’appareil, a fait savoir une source proche du dossier à l’AFP, confirmant que l’homme, qui a été « transporté en milieu hospitalier par les sapeurs-pompiers », n’était « pas décédé ».
    Plusieurs cas de passagers clandestins cachés dans les trains d’atterrissage des avions, espaces non chauffés ni pressurisés, ont marqué l’actualité ces dernières années. En avril, le corps d’un homme avait été retrouvé à Amsterdam-Schiphol à l’arrivée d’un appareil en provenance de Toronto (Canada), mais a priori passé auparavant par le Nigeria. Quatre mois plus tôt, deux passagers clandestins, également morts, avaient été découverts cachés dans l’espace de stockage du train d’atterrissage d’un avion venant de relier Santiago du Chili à Bogota. A l’altitude de croisière des avions commerciaux, soit 12 kilomètres, la température de l’air plonge sous − 50 °C, tandis que le manque d’oxygène peut s’avérer mortel.
    Selon des statistiques mondiales de l’autorité américaine de l’aviation civile (FAA) citées en janvier 2022 par le New York Times, entre 1947 et 2021, 132 personnes ont tenté de voyager clandestinement en se cachant dans les trains d’atterrissage d’avions. Cent deux d’entre elles sont mortes, soit un taux de mortalité de 77 %, selon la même source.

    #Covid-19#migrant#migration#france#algerie#aviation#migrationirreguliere#sante#morbidite

  • Immigration irrégulière : 770 candidats interpellés aux larges des côtés Mauritaniennes, 13 parmi eux décédés et 12 hospitalisés
    https://www.dakaractu.com/Immigration-irreguliere-770-candidats-interpelles-aux-larges-des-cotes-Ma

    Immigration irrégulière : 770 candidats interpellés aux larges des côtés Mauritaniennes, 13 parmi eux décédés et 12 hospitalisés
    Dans un communiqué lu à Dakaractu ce 05 novembre 2023, le ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur (MAESE) informe que sept cent soixante-dix (770) compatriotes, parmi lesquels des enfants et des femmes, candidats à l’émigration irrégulière ont été secourus et pris en charge en territoire mauritanien depuis quelques jours.12 parmi eux sont hospitalisés et malheureusement 13 décès ont été enregistrés et les corps inhumés sur place. Le Ministère présente les condoléances du Gouvernement aux familles éplorées. Le ministère informe que ses services compétents sous la coordination du Ministre chargé des Sénégalais de l’Extérieur, ont débuté le rapatriement par la voie terrestre de ces compatriotes le samedi 04 novembre. Le MAESE remercie les Autorités mauritaniennes pour leur franche collaboration, attire l’attention des candidats à l’émigration irrégulière sur les dangers liés à ce phénomène et invite leurs parents et proches à davantage de sensibilisation dans ce sens.

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#mauritanie#migrationirreguliere#MAESE#routemigratoire#mortalite#morbidite#sante

  • L’Ukraine au défi de l’exode des femmes et des adolescents
    https://www.lemonde.fr/international/article/2023/09/28/l-ukraine-au-defi-de-l-exode-des-femmes-et-des-adolescents_6191386_3210.html

    L’Ukraine au défi de l’exode des femmes et des adolescents
    Le départ des mères avec leurs enfants risque de creuser le déficit d’hommes mobilisables côté ukrainien dans les prochaines années, à mesure que l’affrontement avec les Russes se mue en guerre d’usure.
    Par Emmanuel Grynszpan
    Publié le 28 septembre 2023 à 10h05
    L’Ukraine mène un combat existentiel contre un ennemi numériquement quatre fois supérieur, tout en subissant une hémorragie d’une part de sa population, les femmes et les enfants, qui fuient vers des cieux plus cléments. La population du pays était estimée entre 38 et 42 millions le 24 février 2022. Entre 5 et 8 millions d’individus ont émigré, dont une proportion importante risque de s’installer définitivement à l’étranger, où les conditions d’accueil sont inégales mais où certains pays offrent des perspectives d’intégration alléchantes. Une émigration essentiellement féminine et infantile, car la loi martiale interdit aux hommes valides âgés de 18 à 60 ans de quitter le territoire national.
    Du fait qu’aucun recensement de la population n’a été réalisé depuis l’an 2000, les démographes ne disposent que d’estimations. Les flux migratoires très importants, qui ont commencé bien avant l’invasion russe, compliquent encore le tableau. « Les données officielles de la statistique ukrainienne ne sont pas utilisables, tant elles reposent sur des évaluations fondées sur une méthode remontant à l’époque soviétique », quand les autorités disposaient d’instruments de contrôle social rigides, note Alain Blum, démographe et directeur de recherche à l’Institut national d’études démographiques.
    Alors qu’en 1991 l’Ukraine se classait au 22e rang mondial sur la liste des pays les plus peuplés, elle est déjà tombée au 41e rang. « Nous avons déjà perdu 10 millions de personnes en trois décennies. C’est un rythme très rapide », note Oleksandr Gladoune, démographe et directeur du département de modélisation et de prévision démographiques de l’Institut Ptoukha à Kiev. Sa collègue Ella Libanova, directrice de ce même institut, fait remarquer que « la fécondité était déjà tombée à 1,2 enfant par femme en 2021. Ce qui est très loin du taux de remplacement (2,15 enfants par femme), compte tenu des taux de mortalité ukrainiens. » La guerre a accéléré la chute de la fécondité : 0,9 en 2022 et Ella Libanova estime l’indicateur à 0,7 en 2023 et 2024.
    Outre l’impact direct de la guerre (mortalité, émigration, déportations vers la Russie), d’autres facteurs auront un impact négatif, bien qu’indirect et différé, sur la situation démographique de l’Ukraine. Les démographes s’attendent à une poussée du taux de mortalité en Ukraine et à une détérioration de la santé des citoyens ukrainiens. Parmi les raisons, la dégradation des conditions de vie, le sentiment d’insécurité et de stress permanent, la perte de domicile, d’emploi ou de revenus ; la pénibilité des hivers causée par les bombardements russes sur les infrastructures énergétiques ; un accès plus restreint aux services de santé et aux médicaments ainsi qu’à une nourriture de bonne qualité. La guerre a un impact dévastateur sur la santé mentale, provoquant des syndromes post-traumatiques, et faisant basculer les plus fragiles vers la dépression.
    « En termes de dynamique et de structure, les pyramides des âges russe et ukrainienne se ressemblent beaucoup. La différence est bien sûr numérique, mais j’en vois une autre plus inquiétante : l’émigration féminine, analyse Alain Blum. Près de 80 % des départs concernent des femmes et des enfants et des adolescents bientôt en âge d’être enrôlés. Les mères ont tendance à vouloir les mettre à l’abri, ce qui va encore creuser le déficit d’hommes mobilisables dans les trois ans à venir. D’autre part, étant donné que les femmes jouent un rôle important à l’arrière, pour faire tourner l’économie, pour soutenir leurs maris combattants, leur départ massif aura des conséquences à moyen et long terme, en affaiblissant le pays. Cela pourrait dégrader le système de santé avec des effets sur la mortalité et la prise en charge des blessés. »
    La sociologue Ioulia Shukan, maître de conférences à l’université Paris-Nanterre, observe que « les femmes ukrainiennes circulent beaucoup, font des allers-retours entre l’Ukraine et leurs pays d’accueil. Mon interrogation porte surtout sur les enfants, qui, en s’intégrant dans les systèmes éducatifs des pays d’accueil, sont susceptibles à terme de fixer avec eux les mères. »
    L’évolution démographique dépend donc en partie des politiques d’intégration des pays d’accueil à l’égard des réfugiés ukrainiens. Certains, pour résoudre leurs propres problèmes démographiques, sont susceptibles de chercher à les retenir, ce qui pourrait devenir une source de tensions entre Kiev et ses alliés européens. « C’est à ce niveau que le gouvernement peut agir : en offrant des conditions décentes après-guerre, en adoptant un modèle européen de développement démocratique et économique, et par ailleurs une politique migratoire attractive », explique Oleksandr Gladoune.
    Sollicité de son propre aveu par le gouvernement et l’état-major, ce spécialiste des projections démographiques avance une hypothèse alarmiste de 30 à 31 millions d’habitants à l’horizon 2037. « Sachant qu’il est impossible de poser une hypothèse sans poser un cadre, nous avons choisi de construire notre scénario sur la reconquête complète du territoire, revenu aux frontières de 1991 [donc incluant la Crimée et le Donbass], et sur la fin de la guerre au début 2025. » Sa collègue Ella Libanova descend jusqu’à 24 millions d’Ukrainiens au cours de la prochaine décennie.
    Ce scénario est supposé sonner l’alarme sans sombrer dans le fatalisme. Dans les moments critiques, le peuple ukrainien a déjà fait preuve d’une étonnante résilience et d’une capacité à inverser des dynamiques qui semblaient inarrêtables. Face à l’adversité actuelle, les Ukrainiens ont fait montre d’une cohésion, d’une capacité à se défendre et d’un patriotisme insoupçonnables il y a encore dix ans. Des qualités cruciales pour rebondir après-guerre.

    #Covid-19#migration#migrant#ukraine#guerre#emigration#mortalite#morbidité#santementale#demographie#femme#enfant#territoire#frontiere#politiquemigratoire#circulation

  • En Italie, les naufrages se succèdent près de Lampedusa
    https://www.lemonde.fr/international/article/2023/08/07/en-italie-les-naufrages-se-succedent-pres-de-lampedusa_6184700_3210.html

    En Italie, les naufrages se succèdent près de Lampedusa
    La détérioration des conditions météorologiques contribue à une situation critique sur l’île : une trentaine de migrants sont désormais portés disparus, alors que les arrivées se multiplient.
    Par Allan Kaval(Rome, correspondant)
    A Lampedusa, le mauvais temps a apporté de nouvelles journées de détresse et de mort. Samedi 5 août, au moins une trentaine de migrants espérant rallier la petite île italienne ont disparu lors du naufrage de deux embarcations, selon les récits recueillis par les autorités auprès des survivants, au nombre de cinquante-sept. Les gardes-côtes italiens qui ont procédé à leur sauvetage, grâce à deux vedettes assistées d’hélicoptères, ont annoncé avoir trouvé parmi eux le cadavre d’une femme et celui d’un enfant de 2 ans. Les images de l’opération, publiées dimanche, témoignent des difficultés rencontrées pour secourir les naufragés, à la dérive dans deux petites barques en métal malmenées par les flots.
    La détérioration des conditions météorologiques a par ailleurs contribué à une situation critique sur l’île même. Trente-quatre naufragés, dont deux femmes enceintes, ont ainsi été bloqués pendant près de quarante-huit heures sous une falaise, dans l’ouest de Lampedusa, piégés entre une mer démontée et une paroi de pierre abrupte, sur un amas de rocher où leur embarcation avait échoué. Les vagues et les vents violents avaient empêché toute opération de sauvetage par les airs ou par la mer jusqu’à dimanche, et leur évacuation par hélicoptère, assurée par des équipes de secouristes venus le matin même de Sicile.
    Depuis vendredi, près de 2 600 migrants ont posé pied à Lampedusa, les arrivées se succédant à un rythme soutenu depuis le mois de juin. Le « hot spot » de l’île, un centre d’accueil où transitent les migrants avant d’être convoyés vers le continent, arrive à saturation, le mauvais temps n’ayant jusqu’à présent pas permis de les évacuer. Conçu pour abriter six cents personnes selon la Croix-Rouge italienne qui en assure la gestion depuis le mois de mai, il en accueille aujourd’hui près de 2 500 dans des abris d’urgence. Les survivants du naufrage meurtrier de samedi se trouvent parmi eux. « Mis à part deux personnes hospitalisées, les conditions de santé physique des rescapés s’améliorent »,explique le vice-secrétaire de la Croix-Rouge italienne, Ignazio Schintu, joint par téléphone à Lampedusa. « Nos équipes s’entretiennent à présent avec eux pour reconstituer le fil des événements et comprendre ce qui a causé ces naufrages meurtriers », ajoute-t-il. Une enquête de police a par ailleurs été ouverte à Agrigente, en Sicile. Evoquant le mauvais temps annoncé, Emmanuele Ricifarivchef de la police de la ville, cité dans la presse italienne a déclaré : « Ceux qui leur ont permis de partir, ou les ont forcés à partir, sont des fous criminels sans scrupule. » Les naufragés, les morts en mer, les disparus de ces derniers jours, sont les dernières victimes en date sur la route migratoire qui s’est développée cette année entre la région de Sfax, en Tunisie, et Lampedusa, un morceau d’Europe planté à moins de 140 kilomètres des côtes africaines.Depuis 2022 partent ainsi en plus grand nombre, des plages tunisiennes, des nuées de petites barques faites de plaques de tôle soudées, extrêmement dangereuses pour les passagers, des personnes majoritairement originaires d’Afrique subsaharienne. Avec la montée d’un discours xénophobe et raciste en Tunisie par ailleurs en proie à de graves difficultés économiques, ces flux se sont intensifiés, permettant au président tunisien, Kaïs Saïed, d’obtenir toute l’attention des autorités italiennes. La présidente du conseil italienne, Giorgia Meloni, à la tête d’un gouvernement d’extrême droite qui s’est voué à mettre fin à l’immigration irrégulière, a fait de M. Saïed son interlocuteur privilégié dans le sud de la Méditerranée, l’Italie ayant comptabilisé 92 000 arrivées sur ses côtes cette année, soit le double des chiffres de 2022 à la même période.
    Les contacts entre Rome et Tunis se sont donc multipliés, Rome ayant fait campagne pour que le Fonds monétaire international débloque des financements destinés à la Tunisie. Mme Meloni a également joué un rôle moteur dans la conclusion, le 16 juillet, d’un accord politique entre l’Union européenne et la Tunisie, conditionnant dans des termes vagues une aide économique de Bruxelles à des réformes et à une coopération plus efficace sur les migrations. La présidente du conseil a même qualifié de « modèle pour l’Afrique du Nord », le partenariat des Européens avec une Tunisie accusée de violations des droits de l’homme dans son traitement des migrants. Pour l’heure, l’accord n’a pas contribué à freiner les départs ou à éviter les morts en mer. A la comptabilité approximative et macabre des disparus et des noyés, dressée à Lampedusa en cette fin de semaine, la garde nationale tunisienne a ainsi ajouté dix nouveaux cadavres de migrants, trouvés sur les plages du nord de Sfax, entre vendredi et samedi. Ils rejoignent les 1 800 morts comptabilisés par l’Organisation internationale des Nations unies pour les migrations, en Méditerranée centrale, la route migratoire la plus meurtrière au monde, et un nombre à jamais inconnu de morts sans sépulture.

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  • Rapatriement de migrants de Dakhla : Le ministre chargé des Sénégalais de l’extérieur fait le point
    https://www.dakaractu.com/Rapatriement-de-migrants-de-Dakhla-Le-ministre-charge-des-Senegalais-de-l

    Rapatriement de migrants de Dakhla : Le ministre chargé des Sénégalais de l’extérieur fait le point
    Au total, « ce sont 478 compatriotes qui étaient à Dakhla. La plupart étaient dans une situation sanitaire préoccupante. Une vingtaine de malades ont été recensés ». Ce sont les chiffres que le ministre chargé des Sénégalais de l’extérieur a donnés ce matin en débutant ses propos lors du face à face avec la presse. Selon Annette Seck Ndiaye, « 1535 personnes dont 1237 sénégalais, et d’autres nationalités dont des Gambiens , des Guinéens et des maliens ont été recensés. 970 personnes répertoriées entre avril et juillet et 190 personnes qui se trouvent encore à Dakhla ». Sur les points de départ des migrants, le ministre des sénégalais de l’extérieur informe que c’est : Saint-Louis, Mbour, Kayar, Kafountine, Rufisque et Joal. « Nous ne pouvons partager que les chiffres que les passagers nous ont livré. Nous sommes très prudents par rapport à ses chiffres » prévient la ministre.
    Pour les profils des migrants généralement des mineurs, Annette Seck Ndiaye précise que leurs âges varie entre 20 et 22 ans.

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  • #Covid-19 : la majorité des #décès à l’#hôpital sont désormais liés au variant mild #Omicron

    Plus de 250 morts liées au Covid-19 sont recensées chaque jour en France, un nombre qui augmente depuis la mi-novembre. Même si Omicron provoque moins de formes graves, il peut tuer, notamment les personnes fragiles et immunodéprimées, selon Santé publique
    Ils sont les oubliés de l’épidémie. En mars 2020 pourtant, une image-choc frappait les esprits, symbole de l’effroi de l’Europe face à la première vague de Covid-19 : un cortège de camions militaires quittait alors Bergame, en Italie du Nord, emportant les cercueils des personnes décédées.

    Cette vision s’est estompée à mesure que nous apprenions, lors des vagues suivantes, à composer avec le virus SARS-CoV-2. Lassitude, accoutumance, envie de passer à autre chose… La litanie du nombre de victimes, de fait, n’est plus égrenée comme au début de la pandémie. Et les morts du Covid-19 sont devenus invisibles. « La société n’a pas envie de les voir. Ils perturbent le scénario optimiste selon lequel Omicron serait associé à une immunité collective et à la fin de la pandémie », constate le professeur Marc Leone, chef de service de réanimation à l’hôpital Nord de Marseille (AP-HM).

    Pourtant, ce virus tue toujours. Entre le 17 et le 23 janvier, il a fait 1 665 nouvelles victimes en France. Soit 238 morts par jour en moyenne, une croissance de 8 % par rapport à la semaine précédente. « Cette augmentation touche majoritairement les 60 ans et plus, dans l’ensemble des régions », précise Santé publique France (SPF) dans son point hebdomadaire du 27 janvier.

    Au 28 janvier, la moyenne du nombre de décès quotidiens était de 262, une hausse plus importante de 18 % par rapport à la semaine d’avant. Mais la courbe du nombre de morts quotidiennes avec un diagnostic de Covid-19 ne cesse de grimper depuis le 19 novembre 2021, où 50 décès liés à la maladie étaient recensés. Pour mémoire, le virus a emporté 613 personnes au pic de la première vague, le 6 avril 2020. Et 551 personnes au pic de la deuxième vague, le 9 novembre 2020.

    « Une image me hante, celle du camion frigorifique garé à côté de notre funérarium durant la première vague. On n’avait pas assez de place pour accueillir tous les cadavres, témoigne le professeur Frédéric Adnet, chef du service des urgences de l’hôpital Avicenne (AP-HP) à Bobigny. Au cours des vagues suivantes, j’ai toujours craint de voir resurgir ce camion. Il est revenu durant la quatrième vague mais depuis, je ne l’ai plus vu. »

    Hausse mécanique des hospitalisations et des décès

    Le nombre des morts augmente pourtant, une conséquence directe de la hausse exponentielle du nombre de nouvelles infections. « Même avec un virus moins sévère [le variant Omicron], il y a mécaniquement un nombre d’hospitalisations et de décès » qui augmente, explique Geneviève Chêne, directrice générale de SPF. Entre le 17 et le 23 janvier, plus de 358 245 nouvelles infections ont été détectées chaque jour en moyenne. Soit 3 736 cas pour 100 000 habitants, un taux d’incidence en hausse de 20 % par rapport à la semaine précédente.

    Une augmentation encore plus marquée chez les 80-89 ans (+ 29 %) et les 90 ans et plus (+ 31 %). La hausse a concerné toutes les régions sauf l’Ile-de-France, où l’incidence a baissé de 11 %. Le pic de la vague serait-il en vue ? Ces trois derniers jours, une décrue des nouvelles contaminations semble se dessiner. Mais la prudence est de mise : à la mi-janvier, le reflux espéré n’était en réalité qu’un mirage.

    Quoi qu’il en soit, durant la troisième semaine de janvier, jamais une telle flambée de contaminations n’avait été observée. Et pour cause : extrêmement contagieux, le variant Omicron est devenu quasi hégémonique en France. Cette semaine-là, il était responsable de 98 % des nouvelles infections, d’après les tests de criblage réalisés par PCR.

    Certes, la moindre sévérité du variant Omicron se confirme par le fait que les nouvelles admissions en services de soins critiques ont diminué (1 745, – 12 %). Pour autant, la hausse des nouvelles hospitalisations s’est poursuivie (16 256, + 8 %), d’où le maintien d’une pression importante sur les hôpitaux sauf en Ile-de-France, où une baisse a semblé s’amorcer.

    Mais les morts du Covid-19 ? Qui sont-ils aujourd’hui ? « Le variant Omicron concerne actuellement la majorité des décès hospitaliers avec Covid-19 », indique la direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques du ministère de la santé (Drees), dans un rapport publié le 28 janvier. Entre le 17 et le 23 janvier, le variant Omicron concernait 99 % des tests PCR positifs ; 88 % des entrées hospitalières conventionnelles ; 79 % des admissions en soins critiques ; et 57 % des décès survenus à l’hôpital avec Covid-19. Des chiffres similaires ont été rapportés par SPF.

    « Essentiellement des patients non vaccinés »

    Dans certains services d’urgence ou de réanimation, le constat diffère cependant. « Les décès actuels concernent essentiellement le variant Delta », estiment Marc Leone et Frédéric Adnet. « Ceux qui meurent avec Delta ont entre 55 et 70 ans, l’âge habituel des patients en réanimation, ajoute Marc Leone. Ils ont des comorbidités banales, quand ils en ont. Et décèdent des complications respiratoires du Covid-19 : on ne parvient plus à les oxygéner. » Ce sont aussi, souligne le praticien, « essentiellement des patients non vaccinés ».

    Mais ces patients meurent-ils du Covid-19, ou bien « avec » le Covid-19 ? Difficile, à ce stade, de répondre. « On ignore la part des personnes mortes à cause du Covid-19 ou avec le Covid-19, indique Mahmoud Zureik, professeur d’épidémiologie et de santé publique à l’université de Versailles-Saint-Quentin, même si les premiers résultats suggèrent que la majorité de ces décès surviennent chez les patients hospitalisés pour Covid-19. » Les causes des décès sont souvent multifactorielles, surtout chez les personnes âgées, rappelle de son côté SPF.

    Le profil des patients morts avec Omicron, de fait, pourrait différer de celui des morts avec le variant Delta. « Ce sont souvent des patients admis à l’hôpital pour un autre motif et qui, de plus en plus fréquemment, sont trouvés positifs pour Omicron », explique Marc Leone. « Le Covid-19 peut alors aggraver la maladie dont souffrent ces patients – drépanocytose, œdème aigu du poumon, bronchite chronique obstructive… », renchérit Frédéric Adnet. Au point de précipiter le décès, parfois, sans qu’on puisse faire la part des causes en jeu (maladie chronique, infection). Ce qui conduit parfois à le comptabiliser dans les statistiques des morts du Covid-19.

    Selon Frédéric Adnet, les morts avec Omicron se caractérisent aussi par le fait qu’ils ont beaucoup de facteurs de risque (hypertension, diabète, obésité), « le principal étant de ne pas être vaccinés ». Mais un tout autre profil existe : « Des patients fortement immunodéprimés qui, même avec Omicron, développent des formes graves et décèdent », ajoute Marc Leone.

    https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/01/29/covid-19-la-majorite-des-deces-a-l-hopital-sont-desormais-lies-au-variant-om

  • Covid-19 : l’île Maurice confrontée à une forte augmentation de cas avant sa réouverture complète aux touristes
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2021/09/14/covid-19-l-ile-maurice-confrontee-a-une-explosion-de-cas-avant-sa-reouvertur

    Covid-19 : l’île Maurice confrontée à une forte augmentation de cas avant sa réouverture complète aux touristes. Depuis la mi-juillet, le nombre de contaminations a été multiplié par plus de cinq, soit l’augmentation la plus importante enregistrée sur cette période.
    Les hôpitaux sont saturés, les respirateurs artificiels sont rares et le cimetière où étaient enterrées les victimes du Covid-19 est plein : l’île Maurice fait face à une forte augmentation de cas qui interpelle, à moins de trois semaines de la réouverture complète de ses frontières. Officiellement, tout est prêt pour accueillir les touristes au 1er octobre dans ce paradis de l’océan Indien prisé pour ses plages immaculées et ses eaux cristallines. L’objectif de vacciner 60 % de la population a été dépassé, avec 61 % des Mauriciens ayant reçu au moins deux doses au 11 septembre, ont notamment souligné la semaine dernière les autorités, qui ont rendu la vaccination obligatoire dans certaines activités, dont le secteur touristique, sous peine d’amendes ou de peines de prison. Mais, loin des discours officiels et des campagnes promotionnelles, l’île bruisse d’inquiétude. « La situation empire, mais il y a des instructions pour que nous ne communiquions pas, affirme un médecin sous couvert d’anonymat. La priorité du gouvernement est d’assurer une ouverture en douceur des frontières le 1er octobre. » Le 15 juillet, le pays a rouvert ses frontières uniquement aux personnes vaccinées, qui devaient rester dans des « bulles de villégiature » pendant quatorze jours avant d’être autorisées à s’aventurer plus loin sous réserve d’un test PCR négatif. A partir du 1er octobre, les touristes – vaccinés ou non – seront libres de leurs mouvements dès lors qu’ils auront un test PCR négatif datant de 72 heures avant leur arrivée sur l’île. Cette réouverture est très attendue dans le secteur touristique, qui représente 25 % du PIB de l’île et 250 000 emplois directs et indirects. Hôtesse d’accueil dans un hôtel, Diana Mootoosamy « appréhende » cette réouverture. « Il n’y a plus la quarantaine de quatorze jours et, du coup, nous nous retrouvons sans filet de protection. En accueillant les touristes, allons-nous attirer des devises ou des variants ? », se demande-t-elle.Depuis la réouverture partielle, à la mi-juillet, le nombre de cas a été multiplié par plus de cinq, de 2 461 le 16 juillet à 12 616 le 10 septembre. Cette augmentation est de loin la plus importante en Afrique sur cette période, selon les données compilées par l’AFP. Depuis le début de la pandémie, Maurice a enregistré 1 005 cas pour 100 000 habitants, un chiffre nettement supérieur à la moyenne africaine (598). Le gouvernement impute cette hausse à un relâchement des comportements et rappelle que les nouveaux cas sont majoritairement asymptomatiques.
    Accusées par la population de minimiser le nombre de morts, les autorités ont revu le bilan à la hausse, vendredi 10 septembre. Initialement annoncé à 34, le nombre de décès a été porté à 89 depuis le début de la pandémie. Mais le ministre de la santé a souligné que la majorité d’entre eux n’étaient pas causés directement par le Covid-19 mais résultaient de comorbidité.
    Au cimetière Bigara, où sont enterrées les victimes du Covid-19, la zone dévolue à la pandémie est pleine. Les corps sont désormais inhumés à Bois-Marchand, dans le nord de l’île, déclenchant la colère des riverains. Le 8 septembre, certains ont lancé des pierres sur un convoi des autorités sanitaires venu enterrer des corps.Le discours officiel suscite la méfiance. « On avait fermé le pays, mais le nombre de cas explose. Maintenant, avec une frontière ouverte comme une fenêtre, il y a de quoi frémir », estime Paul Pierre, chauffeur de taxi, s’interrogeant sur l’efficacité des vaccins. Un variant, baptisé C.1.2, a été détecté mais il s’agit d’un variant « classique » et non d’un variant sujet d’inquiétude, a affirmé Laurent Musango, représentant de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sur l’île.
    Malgré tout, l’état des hôpitaux n’est pas de nature à rassurer. « Les gens ne réalisent pas à quel point la situation est grave. On nous parle de nombreux cas asymptomatiques, mais nous sommes déjà au-dessus de nos capacités en termes de cas symptomatiques », affirme une infirmière d’un centre de traitement du Covid-19.

    #Covid-19#migrant#migration#maurice#sante#frontiere#circulation#tourisme#morbidité#test#mortalite#systemesante

  • Huge border influx brings fears of grim summer for migrant deaths - The Washington Post
    https://www.washingtonpost.com/national-security/summer-migrant-deaths-southern-border/2021/06/03/a03d7bb8-c3a6-11eb-8c34-f8095f2dc445_story.html

    Huge border influx brings fears of grim summer for migrant deaths
    A March image from the Brooks County Sheriff’s Office in Texas shows human skeletal remains.
    A sharp increase in the number of people crossing into the United States through remote desert areas along the U.S.-Mexico border has officials and rights advocates worried that this summer will be especially lethal, with the potential for a spike in migrant deaths.Much of the Biden administration’s border response in recent months has centered on caring for the unaccompanied minors who have arrived in record numbers, along with parents traveling with children. Those groups do not typically attempt to evade capture, and they usually seek out U.S. agents after crossing the border to request humanitarian protection.
    Adult migrants continue to be the largest share of border crossers, however, and smuggling guides often send them through rugged desert and mountain areas where deaths from exposure rise with extreme heat. U.S. agents took more than 111,000 single adult migrants into custody in April, the highest total in more than a decade, and the number increased again in May, according to preliminary enforcement data.
    “It’s going to be a brutal summer,” said Don White, a sheriff’s deputy in rural Brooks County, Tex., where hundreds of migrants have died over the past decade attempting to skirt a Border Patrol highway checkpoint by walking miles through the brush.
    White said the county has recovered 34 bodies and human remains this year on the vast cattle ranches where migrants often become lost and dehydrated in 100-degree heat and harsh terrain. “I’ve never seen so many people coming through,” White said. “It’s just crazy right now.”In southern Arizona, more migrants have been traveling north along treacherous routes typically used by drug smugglers and other hardened crossers, putting them in greater peril, U.S. Customs and Border Protection officials say. The agency is on pace to make more than 10,000 rescues during fiscal 2021, twice the number recorded in 2019 and 2020, CBP data shows.
    Advertisement“Many of our rescues are now pushing up to the mountain regions, which used to be exclusively narcotics traffic,” said Michael Montgomery, the head of CBP’s Air and Marine Operations, at a recent border safety event to discourage migrants from attempting the journey.
    “Now we’re seeing more mixed traffic, people traveling at night, stumbling over rocks, falling over cliffs,” Montgomery said. “There is no soft place to fall in the mountains.”CBP will have a helicopter rescue team with a paramedic on standby in Arizona for the summer, he said.Border officials acknowledge that the increase in single adult migrants is partly driven by higher numbers of repeat or “recidivist” crossers attempting the journey. Since March 2020, authorities have relied upon Title 42 of the U.S. health code to quickly return most adult migrants to Mexico.
    The Biden administration has kept the Trump-era policy in place, describing Title 42 as an essential tool to prevent the spread of the novel coronavirus in detention cells and border communities hit hard by the pandemic. But the turn-back approach has essentially removed the threat of criminal penalties or jail time, and smugglers are capitalizing by sending migrants to try again and again.Those who successfully evade capture along the border also face lower risk of arrest once they arrive at their U.S. destinations. Arrests by U.S. Immigration and Customs Enforcement have dropped to the lowest levels on record in recent months under the Biden administration, the latest figures show.
    Then there are the border crossers that agents are unable to interdict. In recent months, CBP officials have reported more than 1,000 “got away” incidents per day in which agents detect an illegal crossing without making an arrest. The expanded use of technology and sensors along the border has made it easier for CBP to know when someone enters, but officials say they don’t have enough agents to manage the volume of people arriving in recent months.White, the sheriff’s deputy, said he sees fewer U.S. agents patrolling the ranch roads and dirt tracks through Brooks County. “Border Patrol hasn’t been in the brush as much due to processing the turn-ins,” he said, referring to the families and children who surrender to agents after crossing the Rio Grande to start the asylum-seeking process.That means agents won’t be able to find as many migrants in distress, White said. “My guys will be carrying extra IV bags this summer for the ones we may find,” he said.CBP does not maintain a single, centralized tally of exposure deaths and human remains recovered, because the majority of forensic services are handled by county sheriffs and coroners in border districts.The Pima County medical examiner’s office, which is responsible for most of southern Arizona, encountered 220 remains last year, the highest in a decade. “2021 looks like it will be pretty significant as well,” Greg Hess, the county medical examiner, said in an interview. “We tend to have a bell curve over the hotter months.”
    Dangerous crossings have also increased in California, where smugglers are sending migrants through rugged mountains between the Imperial Valley and San Diego, authorities say.CBP officials have urged migrants to keep cellphone batteries charged and to try calling 911 if they become lost. The agency has placed rescue beacons and placards in Spanish and Mandarin along crossing routes, with instructions and GPS coordinates for migrants in distress who need help.“It places a great burden on CBP to respond to remote, treacherous areas to rescue migrants placed in this perilous situation,” said Salvador Zamora, a retired Border Patrol official and former spokesman for the agency. “We have to launch massive search-and-rescue efforts, and when someone is in a deteriorating state, you’re racing against the clock to reach that location and provide lifesaving measures.”
    (...)
    The Trump administration added hundreds of miles of steel border barriers in the Arizona desert to deter crossings, but officials say the barriers have made little difference in terms of where they are encountering bodies or human remains.Between 1990 and 2020, the remains of at least 3,356 migrants were recovered in southern Arizona, according to a report published in April by the University of Arizona’s Binational Migration Institute. Daniel Martinez, a sociologist who is one the report’s lead authors, said the intensification of enforcement by the Border Patrol in Arizona has “increased the lethality of migration.”CBP strategies that redirect migrants to more remote areas are intentionally seeking to deter crossings by increasing “the rate of death and suffering along the border,” Martinez said in an interview.
    CBP declined an interview request, but officials highlight their extensive rescue efforts to deflect criticism that U.S. border infrastructure is designed to be deadly.Martinez noted that there has been a marked increase in rescues and recovery operations in the mountains north of the Lukeville, Ariz., area, one the border segments where the Trump administration added long stretches of 30-foot-barriers. Smugglers wielding demolition tools and power saws have been cutting through at particularly high rates along that span, according to agents, requiring frequent repairs.

    #Covid-19#migration#migrant#etatsunis#mexique#sante#frontiere#morbidité#letalite#enfermement#retention#controle#politiquemigratoire

  • Fauci: ‘Undeniable effects of racism’ have worsened Covid for US minorities | Coronavirus | The Guardian
    http://www.theguardian.com/world/2021/may/16/fauci-racism-covid-us-black-hispanic-native-americans-emory-university-
    https://i.guim.co.uk/img/media/f48e35b5f49f2266d14d784c96dbc320939aad33/0_123_3936_2362/master/3936.jpg?width=1200&height=630&quality=85&auto=format&fit=crop&overlay-ali

    Fauci: ‘Undeniable effects of racism’ have worsened Covid for US minorities. Joe Biden’s chief medical adviser, Dr Anthony Fauci, said on Sunday “the undeniable effects of racism” have worsened the coronavirus pandemic for Black, Hispanic and Native Americans.
    Republican Covid lies follow foreign strongmen’s lead – and are deadly for it
    “Covid-19 has shone a bright light on our own society’s failings,” Fauci said during a graduation ceremony for Emory University in Atlanta. Speaking to students from Washington, the head of the National Institute of Allergy and Infectious Diseases (NIAID), who leads the Covid-19 response in the US, said many members of minority groups work in essential jobs where they might be exposed to the coronavirus. He also said they are more likely to become infected if exposed because of medical conditions such as hypertension, chronic lung disease, diabetes or obesity. “Now, very few of these co-morbidities have racial determinants,” Fauci said. “Almost all relate to the social determinants of health dating back to disadvantageous conditions that some people of color find themselves in from birth regarding the availability of an adequate diet, access to healthcare and the undeniable effects of racism in our society.” Fauci said correcting societal wrongs will take decades, and urged graduates to be part of the solution.
    Once society returns to “some form of normality”, he said, people should not forget that infectious disease has disproportionally hospitalized and killed people of color.Fauci was awarded the Emory University president’s medal. Previous recipients include former president Jimmy Carter, the Dalai Lama and the late John Lewis, a civil rights leader and congressman.
    Accepting the award, Fauci denounced the destruction of division. “Societal divisiveness is counterproductive in a pandemic,” Fauci said. “We must not be at odds with each other since the virus is the enemy, not each other.”
    Fauci has led NIAID since 1984. He led the US response to Covid-19 under Donald Trump and has continued under Joe Biden. He praised the Emory graduates for coping with the profound disruption of the pandemic.
    “Not since the influenza pandemic of 1918 has humanity faced a public health crisis of this magnitude,“ he said. “Each of you deserves enormous respect for your extraordinary adaptability, resilience and dedication to learning, completing your studies and graduating despite immense difficulties and uncertainties.”

    #Covid-19#migrant#migration#etatsunis#sante#minorité#inegalite#race#discrimination#mortalite#morbidite#pandemie

  • Why India’s worsening Covid crisis is a dire problem for the world | India | The Guardian
    http://www.theguardian.com/world/2021/apr/25/the-world-must-act-indias-covid-crisis-is-a-dire-problem-for-us-all
    https://i.guim.co.uk/img/media/8ace91ed2164d338c754f5e742f5b2d17ec73a8e/0_182_5472_3283/master/5472.jpg?width=1200&height=630&quality=85&auto=format&fit=crop&overlay-ali

    Why India’s worsening Covid crisis is a dire problem for the world. Analysis: Urgent supplies are needed to stem the rampant spread of infections in country of 1.4bn. The catastrophe unfolding in India appears to be the worst-case scenario that many feared from the Covid-19 pandemic: unable to find sufficient hospital beds, access to tests, medicines or oxygen, the country of 1.4 billion is sinking beneath the weight of infections.The two opposed assumptions of the global response to coronavirus – wealthy countries in the west prioritising vaccines for their own need in one camp, and the argument led by the World Health Organization for global vaccine equality in the other – are also failing to hold as the scale of the crisis in India points to an urgent need to prioritise the response there.
    With the global supply of vaccines unlikely to pick up until the end of this year, what is required now is international leadership and a recognition that, despite the best intentions of the World Health Organization and the vaccine-sharing Covax initiative to fairly distribute jabs, the pandemic may require a period of more focused firefighting where difficult and sometimes unpopular decisions need to be made.That will require countries to look beyond their own health crises to see that the pandemic could still get much worse without intervention. Experts have repeatedly warned that allowing the virus to circulate unchecked increases the risk that dangerous new strains will emerge and prolong the pandemic.
    Models already exist for what could be done, including George W Bush’s initiative to fight Aids in Africa under the president’s Emergency plan for Aids relief and the 2014 global response to Ebola in West Africa, which was seen as an international priority.
    The reality is that the magical thinking displayed by the Indian prime minister Narendra Modi’s government – which claimed the pandemic was in its “endgame” in March as the country careened towards a second wave of infections – was not much different from the mistakes of other leaders, including the former US president Donald Trump, who thought the virus would simply disappear, or the mistaken boosterism of the UK prime minister, Boris Johnson. What is different in India – a country with a fragile health system and even weaker surveillance – is the huge possibility for harm locally and globally, perhaps on a scale not yet seen in the pandemic.

    #Covid-19#migrant#migration#inde#monde#sante#pandemie#mortalite#morbidite#circulation#virus#ebola#frontiere#variant

  • En Afrique, l’ampleur de l’épidémie de Covid-19 reste une grande inconnue
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2021/02/14/en-afrique-l-ampleur-de-l-epidemie-de-covid-19-reste-une-grande-inconnue_606

    « Les chiffres s’emballent. D’un point de vue européen, où le nombre de contaminations se compte en centaines de milliers, ils peuvent paraître encore faibles. Pourtant, ils ne reflètent la réalité que de manière très limitée. Seuls 1 000 à 2 000 tests sont réalisés chaque jour dans des pays de plusieurs millions d’habitants, soit 300 fois moins qu’en Europe. Et une partie concerne surtout les voyageurs », a alerté fin janvier l’ONG Alima, présente en Afrique de l’Ouest.En dehors des capitales, les moyens de dépistage s’avèrent le plus souvent inexistants. « Il n’existe qu’un laboratoire national à Bamako pour analyser des prélèvements transportés par vols humanitaires depuis Tombouctou, Mopti ou Gao. Seuls les malades présentant des symptômes sont testés. Il est dans ce contexte très difficile d’évaluer la circulation du virus », admet Aimé Makimere Tamberi, chef de mission d’Alima au Mali. Sur l’ensemble du continent, moins d’un million de tests ont été réalisés au cours de la semaine écoulée, soit deux fois moins qu’en France. Et pour une écrasante majorité, seule une poignée de pays (Afrique du Sud, Maroc, Egypte…) en ont bénéficié.
    Chaque jour, l’OMS et le Centre de contrôle et de prévention des maladies de l’Union africaine (CDC-Afrique) publient les chiffres des nouvelles contaminations et des décès sur la base des statistiques hospitalières fournies par les Etats.La Tanzanie, dont le président John Magufuli nie la gravité de l’épidémie, a cessé de transmettre des chiffres fin avril 2020. Le pays comptait alors 509 cas et 21 décès. La présence du variant sud-africain a pu y être repérée dans les tests positifs pratiqués cette semaine sur deux ressortissants tanzaniens en voyage au Royaume-Uni. Or ce variant, déjà identifié dans sept pays, inquiète au plus haut point les épidémiologistes. Plus contagieux, il serait également, selon une étude menée par l’Université de Witwatersrand (Johannesburg), résistant au vaccin développé par AstraZeneca. Des résultats qui ont conduit le gouvernement sud-africain à suspendre, à peine lancée, sa campagne de vaccinations.
    « Nous ne testons pas tout le monde, mais nous n’avons pas observé de mortalité massive en dehors des cas répertoriés [par les centres de santé] », répond le docteur John Nkengasong, directeur du CDC-Afrique, lorsqu’il est questionné sur la sous-évaluation de l’épidémie. Plusieurs enquêtes conduisent toutefois à s’interroger sur cette réalité.
    En Zambie, une étude menée à Lusaka a révélé que 19 % des cadavres reçus par la plus grande morgue de la capitale entre juin et septembre 2020 étaient positifs au SARS-CoV-2. « 364 personnes ont été testées et dix-neuf sont apparues positives ; 70 % étaient des hommes, avec un âge médian de 49 ans, mais il y avait aussi sept enfants. La majorité des décès étaient survenus dans les communautés. Personne n’avait été testé avant de mourir, même si des symptômes du Covid-19 étaient dans certains cas visibles », écrivent Lawrence Mwananyanda et Christopher Gill, chercheurs à l’école de santé publique de l’Université de Boston (Etats-Unis) et auteurs principaux de l’article publié fin décembre 2020 sur la plateforme en ligne MedRxiv. En Afrique du Sud, l’équipe conduite par Debbie Bradshaw, du South African Medical Research Council (SAMRC), a annoncé, le 10 février, que selon ses calculs menés en prenant pour référence des tendances de mortalité antérieures à la pandémie, les décès supplémentaires enregistrés dans le pays entre mai 2020 et février avoisinent les 137 000, soit plus de trois fois le chiffre déclaré à l’OMS.

    #Covid-19#migrant#migration#afrique#afriquedusud#mali#zambie#circulation#variant#depistage#morbidite#mortalite#sante

  • Racial and Ethnic Health Disparities Related to COVID-19 | Health Disparities | JAMA | JAMA Network

    One of the most disturbing aspects of the coronavirus disease 2019 (COVID-19) pandemic in the US is the disproportionate harm that it has caused to historically marginalized groups. Black, Hispanic, and Asian people have substantially higher rates of infection, hospitalization, and death compared with White people.1,2 According to an analysis by the Kaiser Family Foundation and the Epic Health Research Network, based on data from the Epic health record system for 7 million Black patients, 5.1 million Hispanic patients, 1.4 million Asian patients, and 34.1 million White patients, as of July 20, 2020, the hospitalization rates and death rates per 10 000, respectively, were 24.6 and 5.6 for Black patients, 30.4 and 5.6 for Hispanic patients, 15.9 and 4.3 for Asian patients, and 7.4 and 2.3 for White patients.2 American Indian persons living in the US also have been disproportionately affected by COVID-19.1. In the US, racial and ethnic minority status is inextricably associated with lower socioeconomic status. Black, Hispanic, and American Indian persons in the US are more likely to live in crowded conditions, in multigenerational households, and have jobs that cannot be performed remotely, such as transit workers, grocery store clerks, nursing aides, construction workers, and household workers. These groups are more likely to travel on public transportation due to lack of having their own vehicle. Even for persons who can shelter at home, many persons with low incomes live with an essential worker and have a higher likelihood of exposure to severe acute respiratory syndrome coronavirus 2 (SARS-CoV-2) infection.3
    Once infected with SARS-CoV-2, persons who have been marginalized are at greater risk for hospitalization because they often have a higher number of chronic medical comorbidities. The prevalence of hypertension, diabetes, and obesity are higher among low-income, minority populations; all 3 of which have been associated with worse outcomes among patients with SARS-CoV-2 infection. In addition, racial and ethnic minority populations have poorer access to health care, which likely results in persons initiating care later in the course of their illness with COVID-19. Through July 21, 2020, 1.6 million Hispanic persons in the US lost access to their health care coverage since the start of the COVID-19 pandemic.4 Immigrants, whether undocumented or legally in the US, are likely to avoid the health care system altogether due to concerns about deportation or that use of publicly supported services would be used as a reason for denying future immigration.

    #Covid-19#migrant#migration#etatsunis#sante#morbidite#inegalite#minorite#immigrant#race#systemesante

  • Golden ticket: the lucky tourists sitting out coronavirus in New Zealand | Coronavirus | The Guardian
    http://www.theguardian.com/world/2021/jan/01/a-golden-ticket-the-tourists-who-sat-out-coronavirus-in-new-zealand
    https://i.guim.co.uk/img/media/20140e40046f96889be19f1f56a003b124e187b9/125_0_3750_2250/master/3750.jpg?width=1200&height=630&quality=85&auto=format&fit=crop&overlay-ali

    Visitors from UK and North America tell of finding themselves with a pass to one of the best-rated pandemic responses in the world.For Christmas 2019 Efrain Vega de Varona gave his partner plane tickets to New Zealand – her dream holiday destination. It has proved a gift that keeps on giving.
    A year later they are still in New Zealand, having decided to stay put at the end of their two-week holiday in mid-March rather than return to Los Angeles. “We’ve been living out of two suitcases for 10 months,” says Vega de Varona from their latest Airbnb rental (number 50-something this year) in Island Bay, Wellington.The couple were among an estimated 250,000 overseas visitors in New Zealand just before the national lockdown and border restrictions in mid-March. Most returned home as restrictions lifted in subsequent months, but when the government extended temporary visas some decided they were better off where they were. By mid-May there were an estimated 120,000 temporary visa holders in New Zealand, among them tourists from the UK and North America who found themselves unexpectedly far from home – but with a pass to one of the best-rated pandemic responses in the world.After their flight to LA was cancelled and New Zealand went into lockdown, Vega de Varona and his partner, Ingrid Rivera, settled in the South Island coastal town of Kaikōura, where they helped to deliver groceries to local elderly people. Vega de Varona admits he had to be persuaded to stay on after the six-week lockdown. “Ingrid was the smarter one who said ‘This is the place to be – we’re not going back.’”
    The couple sold their home and cars in LA and spent 2020 travelling New Zealand while working on their motorhome rental business remotely. Rivera now plans to enrol to study, extending their visas; and they are exploring ways to put down roots by starting a business.“It’s just starting to feel like home to us,” says Vega de Varona.
    But as fortunate as they feel to have chanced upon a “golden ticket” through the pandemic, says Rivera, it has been tempered by fears for their loved ones in the US and Puerto Rico: “It’s obviously a completely different story for them.” Dr Tom Frieden, a US infectious disease expert and public physician, highlighted the stakes this week, tweeting that an American in New Zealand had a 200-times reduced risk of dying from Covid. Indeed, inquiries in emigrating to New Zealand from America climbed by 65% during May alone – representing interest from 80,000 individuals.For Eric Denman and Michelle Paulson, on holiday in New Zealand in March, the threat of going back to San Francisco was prohibitive. Paulson has lupus, putting her at elevated risk of coronavirus, so they decided to stay in Christchurch for lockdown. “We had a lot more faith in the New Zealand government in their ability to handle a pandemic – which turned out to be well founded,” she says.

    #Covid-19#migrant#migration#nouvellezelande#etatsunis#sante#tourisme#confinement#retour#emigration#morbidite

  • Soumaïla Cissé, principal opposant malien, est mort du Covid-19
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2020/12/25/covid-19-mort-de-l-opposant-malien-soumaila-cisse_6064490_3212.html

    Le principal opposant malien, Soumaïla Cissé, qui avait été retenu en otage pendant six mois par des djihadistes, est mort en France du Covid-19, vendredi 25 décembre, a-t-on appris auprès de sa famille et de son parti. « Soumaïla Cissé, leadeur de l’opposition malienne, est décédé ce jour en France où il avait été transféré pour des soins du Covid-19 », a annoncé à l’Agence France-Presse (AFP) un membre de sa famille. « Je confirme la terrible nouvelle. Il est mort. Son épouse, qui est en France, me l’a confirmé », a déclaré à l’AFP un responsable de son parti, l’Union pour la république et la démocratie (URD).Figure de l’opposition malienne, Soumaïla Cissé avait été enlevé le 25 mars alors qu’il faisait campagne pour les élections législatives dans la région de Tombouctou (nord-ouest). Il avait été libéré en octobre, soit après six mois de captivité aux mains de djihadistes. Il avait recouvré la liberté en même temps que la Française Sophie Pétronin et deux Italiens, en échange de 200 détenus relâchés à la demande des groupes djihadistes. « Je n’ai subi aucune violence, ni physique, ni verbale », avait-il déclaré après sa libération. Ancien chef de l’opposition parlementaire, Soumaïla Cissé s’était présenté à trois reprises à l’élection présidentielle. Aux scrutins de 2013 et 2018, il s’était incliné face à Ibrahim Boubacar Keïta, renversé le 18 août par des colonels.

    #Covid-19#migrant#migration#mali#france#sante#morbidite#circulationtherapeutique#elite#politique

  • Sur les îles Canaries, les arrivées massives de migrants africains font craindre l’apparition d’une « nouvelle Lesbos »
    https://www.lemonde.fr/international/article/2020/11/20/les-arrivees-massives-de-migrants-africains-font-craindre-l-apparition-d-une

    La brusque accélération du nombre de traversées est « plus ou moins » équivalente à celle de l’année 2006, quand 30 000 migrants étaient arrivés aux Canaries en quelques mois, selon l’estimation d’un porte-parole de la Croix-Rouge à l’Agence France-Presse (AFP). « Beaucoup fuient les persécutions et la violence dans la région du Sahel ou en Côte-d’Ivoire, tandis que d’autres partent en raison de l’extrême pauvreté, ont estimé l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et le Haut-Commissariat aux réfugiés (HCR) dans un communiqué commun, le 16 novembre. Les conséquences de la pandémie de Covid-19, l’insécurité alimentaire et le changement climatique sont parmi les autres facteurs à l’origine de cet exode. » Depuis plusieurs mois, les migrants africains ont aussi préféré la route des Canaries à celles de la Méditerranée, à la suite du renforcement des contrôles frontaliers permis par les accords conclus entre l’Union européenne (UE) avec la Libye, ainsi que la Turquie. La coopération entre l’Espagne et le Maroc sur la surveillance du détroit de Gibraltar a aussi été renforcée en 2019, poussant les réseaux de passeurs à proposer des traversées depuis le littoral du sud du pays, directement orienté vers l’archipel des îles Canaries. « Quand vous fermez une route [migratoire], une autre s’ouvre, plus chère et plus dangereuse », a commenté Judith Sunderland, vice-directrice pour l’Europe de l’organisation Human Rights Watch (HRW).
    La route des Canaries « est la plus dangereuse, c’est celle où [les migrants] prennent le plus de risques, et il y a donc plus de morts », a déclaré à l’AFP le préfet de l’archipel, Anselmo Pestana. « Ils peuvent mettre quarante-huit heures ou plus d’une semaine, avec une mer traîtresse, des vents qui tournent et peuvent transformer les nuits en un véritable enfer », précise à l’agence Txema Santana, membre de la Commission espagnole d’aide aux réfugiés, une organisation non gouvernementale (ONG) locale.Les moyens de transports gérés par les réseaux de passeurs consistent en de longues pirogues en bois, fragiles et surchargées pour de tels trajets : une vingtaine d’opérations de secours menées en seulement vingt-quatre heures, entre le 18 et 19 novembre, ont permis de sauver 630 migrants, selon les chiffres de Salvamento Maritimo, une organisation de secours en mer.
    Les nombreuses arrivées d’embarcations sur l’archipel des Canaries, au début de novembre, ont contraint les secouristes à en abandonner certaines en mer une fois les migrants transférés, par manque de temps de les remorquer vers la côte. Depuis la fin de l’été, les naufrages se multiplient : deux embarcations transportant près de trois cents migrants ont notamment été secourues de justesse, le 26 octobre, après une panne de moteur au large de la Mauritanie. Quelques jours plus tôt, un incendie s’était déclaré à bord d’une pirogue au large de Mbour, à plus de 80 kilomètres au sud-est de Dakar, provoqué par « une explosion du moteur et des fûts de carburant à bord ». L’estimation officielle du nombre de morts est depuis contestée par les familles de disparus dont les corps n’ont pas été retrouvés.
    Quelle est la réponse des autorités ?
    « Nous n’allons pas transformer les Canaries en une nouvelle Lesbos », a assuré lundi le ministre de l’intérieur espagnol, Fernando Grande-Marlaska, en référence à l’emblématique île grecque, porte de l’Union européenne (UE) dont les camps sont submergés et avec des conditions de vie dénoncées par de nombreuses organisations internationales. Vendredi, celui-ci doit se rendre en visite à Rabat et rencontrer les autorités « pour renforcer la collaboration et travailler de manière conjointe (…) pour éviter ces départs » de migrants, a détaillé la ministre de la politique territoriale espagnole, Carolina Darias.Pour Madrid, empêcher une saturation des capacités d’accueil de l’archipel passe par l’accentuation d’une « politique de retour » déjà engagée depuis plusieurs années : à peine arrivés sur l’île, les migrants auxquels il est adressé un ordre d’expulsion sont le plus rapidement raccompagnés en avion vers leur pays d’origine. Une stratégie soutenue par la Commission européenne, qui plaide pour « augmenter les retours » des migrants « qui n’ont pas besoin de protection internationale », a expliqué sa commissaire aux affaires intérieures, la Suédoise Ylva Johansson, en visite la semaine dernière dans les Canaries. L’une des responsables de l’ONG Amnesty International en Espagne, Virginia Alvarez, a déploré, mercredi 18 novembre, des mesures prises trop tardivement alors que les premières alertes avaient été lancées « dès septembre ». L’organisation humanitaire a également demandé que le droit d’asile soit garanti aux migrants remplissant les conditions et qu’une aide juridique soit proposée à ceux risquant l’expulsion. Mme Carolina Darias a, de son côté, annoncé vouloir renforcer les moyens de surveillance maritimes et aériens, en détachant plusieurs navires, un sous-marin, un avion et un hélicoptère entre les Canaries et l’Afrique

    #Covid-19#migration#migrant#canaries#UE#afrique#sahel#senegal#sante#politiquemigratoire#crise#precarite#sante#morbidite

  • Covid-19 death rate among African Americans and Latinos rising sharply | World news | The Guardian
    https://www.theguardian.com/world/2020/sep/08/covid-19-death-rate-african-americans-and-latinos-rising-sharply
    https://i.guim.co.uk/img/media/c88b9398ca57aa1814aa95fe9314e886204fccb2/0_98_5040_3024/master/5040.jpg?width=1200&height=630&quality=85&auto=format&fit=crop&overlay-ali

    The death rate in the US from Covid-19 among African Americans and Latinos is rising sharply, exacerbating the already staggering racial divide in the impact of the pandemic which has particularly devastated communities of color.New figures compiled by the Color of Coronavirus project shared with the Guardian show that both total numbers of deaths and per capita death rates have increased dramatically in August for black and brown Americans. Though fatalities have also increased for white Americans, the impact on this group has been notably less severe.
    The latest figures record that in the two weeks from 4 to 18 August the death rate of African Americans shot up from 80 to 88 per 100,000 population – an increase of 8 per 100,000. By contrast the white population suffered half that increase, from 36 to 40 per 100,000, an increase of 4 per 100,000. For Latino Americans the increase was even more stark, rising from 46 to 54 per 100,000 – an increase of 9 per 100,000.The new batch of statistics is a cause for concern on a number of levels. The death rate for all racial and ethnic groups had been falling through the summer but after the virus began surging through the south and midwest in July it produced a time-lagged spike in deaths in August that has driven the human suffering back up to previous grim heights.
    “We are seeing more deaths among African Americans and Latinos than at any time this summer. So as we go into the fall, with schools and colleges reopening and other new avenues for exposure, it portends a very frightening future,” said Andi Egbert, senior researcher with APM Research Lab, the non-partisan research arm of American Public Media that compiles the data.On 18 August, the latest date on which the researchers have crunched the numbers, almost 36,000 African Americans had died from Covid-19. The new uptick means that 1 in 1,125 black Americans have died from the disease, compared with 1 in 2,450 white Americans – half the rate.
    That striking disparity underlines a major failing at the heart of the US response to Covid. It has been known now for several months that the virus is extracting an especially punishing toll among communities of color, yet federal and state governments have not taken steps effectively to ameliorate the disaster. “It’s not breaking news that black and Latino communities are suffering and dying from Covid-19 in much higher rates than white Americans. But as the months drag on we see the death rates continuing to be much higher and even accelerating for vulnerable groups,” Egbert said.

    #covid-19#migrant#migration#etatsunis#minorite#inegalité#mortalite#morbidite#sante#diaspora#vulnerabilite#communaute

  • Stress et maladies cardio-vasculaires : comment les nuisances sonores touchent la santé
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/07/11/stress-et-maladies-cardio-vasculaires-comment-les-nuisances-sonores-touchent

    Le bruit environnemental cause au moins 12 000 morts prématurées par an en Europe. Une forte exposition peut favoriser l’apparition de pathologies. Par Ulysse Bellier

    En Ile-de-France, les habitants des zones densément peuplées perdent en moyenne dix mois de vie en bonne santé en raison du bruit. Ces données sont connues depuis longtemps, mais le confinement, marqué par une baisse du volume sonore inédite pour beaucoup de Français, a fait prendre conscience de l’impact de ce type de nuisances sur la qualité de vie.

    L’Organisation mondiale de la santé identifie ces nuisances sonores comme la deuxième cause de morbidité parmi les facteurs de risque environnemental, derrière la pollution de l’air. Il ne s’agit pas là d’effets directs sur l’audition, comme pourraient le subir un ouvrier travaillant dans le bâtiment ou une personne qui écoute de la musique trop fort. « Ce qui menace la santé dans les bruits qui nous préoccupent, c’est la gêne occasionnée, qui entraîne des difficultés à de nombreux niveaux », note le médecin spécialiste Paul Avan, enseignant-chercheur à l’université Clermont-Auvergne.

    Durant le sommeil, l’oreille est le principal système d’alarme encore actif. Dans ce temps de repos indispensable, l’audition est alors un « gage de survie », explique la responsable du bruit routier à l’Office fédéral de l’environnement suisse, Sophie Hoehn. Un bruit qui se distingue dans la nuit provoque une poussée d’hormones, similaire à l’adrénaline. « Si pendant la nuit, vous avez 50 fois un véhicule bruyant qui passe, détaille cette docteure en biologie, ce n’est pas forcément suffisant pour vous réveiller, mais ça provoque cinquante pics d’hormones de stress. » Ce qui, en cascade, va augmenter le rythme cardiaque et la tension.

    Troubles du sommeil

    Ces poussées de stress « peuvent diminuer la durée du sommeil, mais aussi sa qualité en touchant aux phases les plus profondes », qui sont aussi les plus réparatrices, explique Jean-Claude Normand, maître de conférences en médecine et santé au travail à l’université Claude-Bernard Lyon-I. Ces troubles du sommeil augmentent la survenue de certaines pathologies, au premier rang desquelles les maladies cardio-vasculaires, jusqu’à l’infarctus. Des liens plus faibles ont été établis entre exposition à des nuisances sonores et affaiblissements du système immunitaire ou apparition de diabètes.

    Selon une publication, au début de l’année, de l’Agence européenne de l’environnement, le bruit environnemental provoque environ 12 000 morts prématurées et 48 000 nouvelles maladies cardio-vasculaires par an dans l’Union européenne. A cela s’ajoutent 6,5 millions de personnes soumises à des troubles du sommeil chronique – et l’agence juge ces chiffres « très probablement sous-estimés ».
    Ces troubles du sommeil ne s’estompent pas avec le temps, car les alertes hormonales sont produites « de manière réflexe », note le docteur Paul Avan. L’idée selon laquelle on s’habituerait au bruit est « un mythe », confirme Sophie Hoehn.
    « Si vous arrivez dans une nouvelle maison où il y a du bruit, les premières nuits on se réveille, mais plus au bout d’un moment. Le phénomène physiologique, lui, ne s’arrête jamais. »

    Et le bruit ne nuit pas uniquement au sommeil. En plus des nuisances fortes au travail – 558 cas de surdité ont été reconnus comme maladies professionnelles par la sécurité sociale en 2018 –, « il y a la gêne pour se concentrer », poursuit Jean-Claude Normand. Dans un open space, un centre d’appel, à l’école, la gène par les nuisances sonores « est un modificateur de la vigilance, qui modifie les réactions psychiques et les opérations mentales ». Ainsi ont été prouvés à de multiples reprises (ici ou là) les effets négatifs du bruit sur les apprentissages de l’enfant.

    « L’oreille mesure en permanence »

    « Il ne s’agit pas d’un retentissement pur et dur sur la santé », nuance Jean-Claude Normand. Mais faire répéter dans un open space bruyant, devoir parler plus fort en classe ou refaire des calculs en raison du bruit est pénible. Ce qui peut, en cascade, « avoir un effet indirect sur la santé, par des facteurs de stress ».

    « On ne peut pas séparer la dimension physique du bruit de sa dimension psychique, répète ce médecin, car l’oreille mesure en permanence, mais le traitement est fait au niveau cérébral. » Autrement dit, les mécanismes de déclenchement d’alerte ne se font pas au niveau de l’oreille interne, mais bien du cerveau – ce qui laisse la place à de plus grandes différences entre les individus.

    « On n’est pas égaux face au bruit », estime Valérie Rozec, docteur en psychologie de l’environnement et responsable de projet au centre d’information sur le bruit. Plusieurs facteurs influent ainsi sur la manière dont l’environnement sonore affecte les individus :
    « L’acoustique ne représente que 30 à 40 % de la gêne exprimée, le reste correspond à des facteurs individuels – âge, éducation, etc. – et contextuels : occurrence du bruit, activité en cours, le fait de pouvoir contrôler la source de bruit notamment. »

    S’ajoute enfin une composante sociale : les personnes les plus exposées aux bruits dans leur environnement résidentiel – autoroute, aéroport – ont davantage tendance à être les travailleurs contraints à travailler dans des espaces de travail les plus pénibles, les plus bruyants, note Jean-Claude Normand. « En ce sens, le bruit est un marqueur d’inégalités sociales. »

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    • Après 12 ans avec 50 000 véhicules/jour sous mes fenêtres (supérieur à 70dB en moyenne) je confirme les stress, l’impact sur la vie sociale,etc. Je suis parti avant de devenir fou (enfin j’espère...)