• DÉCÈS D’UN JEUNE CONGOLAIS APRÈS SA GARDE À VUE
    Par NegroNews - 12 Heures
    http://negronews.fr/deces-dun-jeune-congolais-apres-sa-garde-a-vue
    https://i1.wp.com/negronews.fr/wp-content/uploads/2019/03/screenshot_20190331_000036.jpg?fit=1080%2C846

    Nous venons d’apprendre le décès du jeune congolais Ange Dibenesha Marifa. Après avoir été arrêté par la police, suite à un contrôle ce mercredi 27 mars 2019. Ange a été gardé à vue pendant plus de 48 heures sans qu’aucun membre de sa famille ne soit contacté. C’est seulement vendredi 29 mars 2019 que l’hôpitalPitié Salpêtrière (Paris 13ème), et non la police, contacte les membres de la famille et les informe qu’il aurait fait un arrêt cardiaque. Aujourd’hui à 17h, Ange se trouvait encore dans un état grave avec des marques de violences sur le corps. L’hôpital vient de confirmer son décès, il y a quelques minutes.

    #violences_policières

    • Mathilde Larrere
      https://twitter.com/LarrereMathilde/status/1112276640439115776
      06:53 - 31 mars 2019

      il y a trois jours la police demande à un homme de 32 ans qui roulait sur le périph de s’arrêter sa famille n’a pas de nouvelle pendant deux jours vendredi le commissariat du 13e dit à sa famille qu’il est à l’hopital, sans plus d’information

      Arrivée à l’hopital, la famille découvre le jeune homme sous respirateur artificiel. il a subi plusieurs arret cardiaques personne ne leur dit ce qui s’est passé, pourquoi il est dans cet état

      ce matin à 00h 30 Ange a été débranché... qu’est-ce qu’il sait passé ?
      #AngeDibeneshaMarifa

    • Mort d’Ange Dibenesha : la police explique les circonstances de son arrestation
      http://www.francesoir.fr/societe-faits-divers/mort-dange-dibenesha-la-police-explique-les-circonstances-de-son-arrestat

      Le trentenaire a donc subi un contrôle routier porte d’Italie, jeudi, à 1h50 du matin. Il circulait à bord d’une voiture BMW, était « en situation d’annulation de son permis de conduire » et a été « dépisté positif au test de l’imprégnation alcoolique », explique la Préfecture de police.

      « A 2h10, alors que les fonctionnaires interpellateurs étaient en attente d’un véhicule de transport de l’interpellé, ce dernier a ingéré une substance non identifiée. Il a alors été pris de convulsions », poursuit le communiqué.

      Les pompiers sont ensuite intervenus sur place et lui ont prodigué un massage cardiaque. Puis le Samu l’a transporté à l’hôpital de la Pitié Salpêtrière.

    • La seule certitude aujourd’hui c’est que la famille a été prévenue deux jours après l’hospitalisation, donc il y a de quoi se poser des questions. Chaque affaire est unique, c’est la contestation et la vérification des circonstances alléguées par les flics qui peut permettre d’établir la vérité. Respecter la mémoire d’Ange c’est faire en sorte que la justice fasse son travail, « comme il le faut ». Les conclusions hâtives quelles qu’elles soient c’est s’avouer vaincu.

      #justice_et_vérité

    • ANGE DIBENESHA : SA MORT SERAIT D’ORIGINE TOXIQUE RÉVÈLE L’AUTOPSIE
      Par Sonia KALET - 2 avril 2019
      http://negronews.fr/ange-dibenesha-mort-serait-dorigine-toxique-revele-lautopsie

      Les premiers résultats de l’autopsie du corps d’Ange Dibenesha ont révélé que la mort du jeune homme de 31 ans serait liée à une défaillance cardio-vasculaire probablement « d’origine toxique », selon le médecin légiste.

      Alors que la famille d’Ange Dibenesha attend toujours de comprendre ce qui est arrivé entre le contrôle de police du jeune homme, dans la nuit de mercredi à jeudi à Paris, et le coup de téléphone qu’ils ont reçu vendredi pour leur signaler qu’il était en état de mort cérébrale (avant qu’il ne soit finalement débranché samedi), l’autopsie a livré ses premiers résultats.

      Selon 20 Minutes, le trentenaire serai mort d’une défaillance cardio-vasculaire probablement « d’origine toxique » samedi, à l’hôpital de la Salpêtrière.

      Mais pour l’heure, aucun élément n’a été communiqué sur la substance qui a mené à cette réaction.

      Les investigations se poursuivent pour faire toute la lumière sur les circonstances et les causes exactes de la mort d’Ange Dibenesha.

      Le jeune homme avait fait l’objet d’un contrôle routier jeudi, vers 1h50 du matin au niveau de la porte d’Italie (13e arrondissement de Paris) alors qu’il téléphonait. « En situation d’annulation de son permis de conduire » et était également sous l’emprise de l’alcool, a indiqué dans un communiqué la préfecture de police. Selon nos informations, les policiers ont également découvert dans le véhicule un pochon contenant une quantité assez importante de cocaïne.

  • Suicides et morts suspectes connus pour 2017

    Derniers #suicides connus
    17-05 M.A. Lille Sequedin Suicide d’un homme en détention provisoire, âgé de 38 ans, par pendaison 15-05 M.A. Niort Suicide d’un homme de 36 ans 14-05 C.P. Nantes (ouvert depuis juin 2012) Suicide d’un homme, 40 ans 07-05 M.A. Nice Suicide d’un homme de 21 ans, par pendaison 28-04 M.A. Villepinte Suicide d’un homme par pendaison, au quartier arrivant 25-03 M.A. Bois d’Arcy Suicide d’un homme d’une vingtaine d’année, par pendaison 13-03 M.A. Villefranche sur Saône Suicide d’un homme par pendaison, 34 ans 12-03 M.A. Nice Suicide d’un homme, âge inconnu, en préventive 03-03 C.P. Perpignan Suicide d’un homme de 36 ans 20-02 C.P. Rennes Suicide d’une femme, d’une quarantaine d’année

    http://prison.eu.org/spip.php?rubrique69
    http://prison.eu.org/spip.php?article15848
    #prison #mort_suspectes #dessin #Berth

  • Suicides et morts suspectes connus pour 2016.

    60ème #suicide ou #mort_suspecte connu(e) en détention en 2016
    Le nombre de suicides ou de morts suspectes en prison ne diminue pas. Un suicide ou mort suspecte tous les trois jours en prison, 10 fois plus qu’en milieu libre.
    Observatoire des suicides et des morts suspectes
    http://prison.eu.org/spip.php?rubrique69

    Manquement grave de l’administration pénitentiaire. L’omerta [1] continue sur la réalité des chiffres quant aux conditions et lieu réel du décès.
    Nous exigeons, les familles et proches exigent la vérité de la part de l’administration pénitentiaire et des #autorités_judiciaires afin que toute la lumière soit faite sur ces nouveaux décès.
    Les familles et proches souhaitent une vraie prise en compte de leurs souffrances et une aide directe de la part de l’administration pénitentiaire.
    Les autorités judiciaires doivent assumer toutes leurs responsabilités sur ces nouveaux décès.
    Déjà 60 suicides et morts suspectes connus entre le 1er janvier et le 21 août 2016
    Nous savons que ces chiffres ne reflètent pas la réalité. La création de l’Observatoire des suicides et des morts suspectes sur le site banpublic.org a permis d’interpeller l’opinion publique.
    « L’ensemble des études pointent comme des périodes de particulière vulnérabilité, outre l’entrée en #détention, certains moments particuliers : la période correspondant au jugement ; le placement au #quartier_disciplinaire ; la période postérieure à une tentative de suicide ou à une automutilation. ». Circulaire du 26 avril 2002 NOR JUSE0240075C sur la Prévention des suicides dans les établissements pénitentiaires.
    « Le droit à la vie : il est nécessaire de montrer que l’administration pénitentiaire doit tenir compte de cette obligation dans la mise en place de certaines procédures (quartier disciplinaire, isolement...). ». Conclusion du 20 octobre 2003 du Rapport de la CNCDH sur les droits de l’homme en prison.

    [1] - #Omerta : Par extens. Loi du silence imposée par un groupe. (Le nouveau Littré, 2006) Le véritable problème posé par ces statistiques est qu’elles sont globales : l’administration pénitentiaire se garde bien de communiquer le détail de son décompte macabre. Elle « omet » de publier la date, l’âge, le lieu dans la détention (quartier disciplinaire, quartier d’isolement cellule d’arrivant etc...), et cultive l’opacité la plus absolue lorsqu’il s’agit d’obtenir des explications précises quant aux conditions dans lesquelles ces femmes, ces enfants, ces hommes sont décédés. Ces statistiques, transmises par l’Administration Pénitentiaire, ne disent rien sur les souffrances des proches, leur prise en charge psychologique, leur prise en charge financière, et sur la manière dont l’information leur est transmise ou pas.


    #UHSA

  • >Ban Public - Le portail d’information sur les prisons
    http://prison.eu.org/spip.php?rubrique69

    50ème #suicide ou #mort_suspecte connu(e) en #détention en 2016

    Manquement grave de l’administration pénitentiaire. L’omerta [1] continue sur la réalité des chiffres quant aux conditions et lieu réel du décès.
    Nous exigeons, les familles et proches exigent la vérité de la part de l’#administration_pénitentiaire et des autorités judiciaires afin que toute la lumière soit faite sur ces nouveaux décès.
    Les familles et proches souhaitent une vraie prise en compte de leurs souffrances et une aide directe de la part de l’administration pénitentiaire.
    Les autorités judiciaires doivent assumer toutes leurs responsabilités sur ces nouveaux décès.
    Déjà 50 suicides et morts suspectes connus entre le 1er janvier et le 1er juin 2016
    Nous savons que ces chiffres ne reflètent pas la réalité. La création de l’Observatoire des suicides et des morts suspectes sur le site banpublic.org a permis d’interpeller l’opinion publique.
    « L’ensemble des études pointent comme des périodes de particulière vulnérabilité, outre l’entrée en détention, certains moments particuliers : la période correspondant au jugement ; le placement au quartier disciplinaire ; la période postérieure à une tentative de suicide ou à une automutilation. ». Circulaire du 26 avril 2002 sur la Prévention des suicides dans les établissements pénitentiaires.
    « Le droit à la vie : il est nécessaire de montrer que l’administration pénitentiaire doit tenir compte de cette obligation dans la mise en place de certaines procédures (quartier disciplinaire, isolement...). ». Conclusion du 20 octobre 2003 du Rapport de la CNCDH sur les droits de l’homme en #prison.

    [1] Omerta : Par extens. Loi du silence imposée par un groupe. (Le nouveau Littré, 2006) Le véritable problème posé par ces statistiques est qu’elles sont globales : l’administration pénitentiaire se garde bien de communiquer le détail de son décompte macabre. Elle "omet" de publier la date, l’âge, le lieu dans la détention (quartier disciplinaire, quartier d’isolement cellule d’arrivant etc...), et cultive l’opacité la plus absolue lorsqu’il s’agit d’obtenir des explications précises quant aux conditions dans lesquelles ces femmes, ces enfants, ces hommes sont décédés. Ces statistiques, transmises par l’Administration Pénitentiaire, ne disent rien sur les souffrances des proches, leur prise en charge psychologique, leur prise en charge financière, et sur la manière dont l’information leur est transmise ou pas .
    Contact Presse : redaction@banpublic.org
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    BAN PUBLIC
    Association pour la communication sur les prisons
    et l’incarcération en Europe http://www.banpublic.org
    http://www.lenvolee.net/wp-content/uploads/2016/04/lenvolee-16-04-29.mp3