• Mortalité infantile : la France dégringole
    https://www.lequotidiendumedecin.fr/specialites/pediatrie/mortalite-infantile-la-france-degringole

    En passant de la 3e à la 20e place en Europe pour ce qui est de la mortalité néonatale, la France se déclasse. En cause, une offre inadaptée dans le bas risque et des manques de moyens en réanimation néonatale.

    La situation périnatale ne s’est guère améliorée en France : elle a même continué à se dégrader par rapport à l’an dernier, ce qui place la France dans une mauvaise direction par rapport au reste de l’Europe – notamment de l’Europe du Nord –, où la mortalité infantile continue à baisser.

    • La publication de l’Insee, à partir des données de l’état-civil (14/06/2023)
      avec tous les chiffres, téléchargeables

      Depuis 2015, la mortalité infantile en France est supérieure à la moyenne européenne - Insee Focus - 301
      https://www.insee.fr/fr/statistiques/7627069#graphique-figureencadre

      En 2021, 2 700 enfants de moins d’un an sont décédés en France, soit 3,7 décès pour 1 000 naissances vivantes. Bien qu’historiquement bas, ce taux ne baisse plus depuis 2005. Il a même légèrement augmenté entre 2014 et 2017, en particulier en ce qui concerne la mortalité dans les premiers jours de la vie. La moitié des enfants décédés avant leur premier anniversaire en 2021 ont vécu moins d’une semaine.
      Depuis 2015, la mortalité infantile en France est supérieure à la moyenne européenne, alors qu’elle était l’une des plus basses d’Europe à la fin du XXe siècle. En effet, contrairement à la France, la mortalité infantile en Europe continue de diminuer en moyenne, bien que modérément ces dernières années. La baisse de la mortalité néonatale (avant 28 jours) est particulièrement ralentie en France depuis 20 ans ; c’est aussi le cas en Allemagne.

    • la lecture et l’interprétation de ces chiffres par l’INED (août 2024)
      (on notera les hypothèses émises - et leur ordre ? – toutes basées sur des éléments factuels (il y a des données…) : 2 démographiques et 2 sociales)

      Est-il vrai que la mortalité infantile est en hausse en France ? - La question du jour - Les mémos de la démo - Ined - Institut national d’études démographiques
      https://www.ined.fr/fr/tout-savoir-population/memos-demo/faq/est-il-vrai-que-la-mortalite-infantile-est-en-hausse-en-france

      Après une baisse continue durant le XXe siècle, le taux de mortalité infantile atteint désormais un très faible niveau mais ce taux stagne. Il a même légèrement augmenté entre 2014 et 2017 en France, alors qu’il tend à baisser dans quasiment tous les pays de l’UE27. En 2022, il s’établit à 3,9 pour 1000 naissances vivantes (3,7 en métropole), ce qui place la France au-dessus de la moyenne européenne. La hausse du taux de mortalité infantile est particulièrement marquée lors de la première semaine de vie qui concentre 47,8 % des décès.

      Les données d’état civil ne permettant pas de disposer d’informations d’ordre médical, seules des hypothèses visant à expliquer cette augmentation sont émises, telles que la hausse de l’âge des mères au moment de l’accouchement, l’accroissement des grossesses multiples, les situations de précarité ou encore une dégradation du circuit de soins.

    •  :-)

      conséquence du surcroît de maltraitance sur le nouveau-né (port du masque…)

      Alors qu’un troisième confinement est en discussion en France, les pédiatres, pédopsychiatres et services d’urgences pédiatriques de tout le pays observent depuis quelques semaines une augmentation sans précédent des consultations ambulatoires et hospitalières, admissions aux urgences et hospitalisations pour motifs psychiatriques tels qu’anxiété, idées noires ou gestes suicidaires, souvent dans un contexte de maltraitance. Les services d’hospitalisation habituellement surchargés à cette période d’enfants atteints de pathologies infectieuses (bronchiolites, gastro-entérite) le sont cette année encore mais d’enfants maltraités, déprimés, anxieux et suicidaires.

      dernier avis en date du 25/01/2021

    • Que diantre, vous n’y êtes pas du tout ! C’est la faute aux migrants, bien sûr ! Jordan l’a démontré, hôtel 5 étoiles à l’appui, l’autre vendredi sur RCI, c’est que des enfants de migrants nés illégalement sur nos fiers trottoirs de fRrance qui plombent notre beau classement de 3e meilleur européen.

      (je préfère ne pas sourcer, ça tâche)

  • Menacée de fermeture, la maternité des Lilas a un an pour présenter un projet viable Les Echos
    https://www.lesechos.fr/pme-regions/ile-de-france/menacee-de-fermeture-la-maternite-des-lilas-a-un-an-pour-presenter-un-proje

    Ils ont obtenu un an de sursis. Le Collectif de la Maternité des Lilas (Seine-Saint-Denis), composé de soignants et d’usagers, manifestait vendredi 29 avril devant le ministère de la Santé pour défendre cette emblématique clinique associative à but non lucratif, menacée de fermeture. Reçus au ministère, des représentants du syndicat ont obtenu une prolongation de son autorisation d’exercer jusqu’à juin 2023, sous condition de présenter un projet viable.

    En effet, l’autorisation d’exercer de cette maternité connue pour ses accouchements physiologiques, dans la position que choisissent les femmes, avec ou sans péridurale, ne courait que jusqu’au 2 juin 2022. « Elle était liée au projet d’adossement à la clinique Floréal, à Bagnolet. Mais le groupe Almaviva https://capitalfinance.lesechos.fr/deals/nos-exclus/almaviva-va-sallier-a-un-investisseur-du-koweit-1332446 , qui a repris cette dernière, a abandonné le projet en février, nous laissant sur le carreau », explique Myriam Budan, directrice de la maternité des Lilas. Aujourd’hui, un projet de fusion avec la clinique Vauban, à Livry-Gargan, est à l’étude.

    femmes #maternité #féminisme #santé #inégalités #sexisme #france #accouchement #enfants #discrimination #grossesse #Almaviv #mortalité_infantile

    • La mortalité infantile augmente en France #EnMarche Reporterre
      https://reporterre.net/La-mortalite-infantile-augmente-en-France

      Une étude montre que, pour la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale, la mortalité infantile a augmenté en France depuis 2012. Parmi les causes de ce phénomène, la pauvreté et le manque d’accès aux soins.

      C’est une annonce qui va à l’encontre du sens de l’histoire. Le 1ᵉʳ mars, une étude parue dans la revue scientifique The Lancet https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S2666776222000321 alertait sur une « augmentation historique de la mortalité infantile en France », soit la mortalité des nourrissons avant leur premier anniversaire.


      Cet indicateur, qui n’avait cessé de baisser depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, s’est tassé entre 2005 et 2012 avant de commencer à augmenter de 7 % entre 2012 et 2019. En recensant 3,56 décès pour mille naissances en 2017 contre 3,32 en 2012, la France descend à la 27ᵉ place dans le classement de l’OCDE https://data.oecd.org/fr/healthstat/taux-de-mortalite-infantile.htm , ex æquo avec la Pologne. En 1989, elle occupait la 9ᵉ position, juste derrière l’Allemagne.

      « Un point d’alerte sur la santé publique qui a vraiment du sens »
      Autant d’indices qui poussent les auteurs de l’étude à tirer la sonnette d’alarme. « La mortalité infantile est un point d’alerte sur la santé publique qui a vraiment du sens. Une baisse est le symbole d’un système sanitaire qui se porte bien. Au contraire, une hausse dénote d’un dysfonctionnement », dit à Reporterre Grégoire Rey, directeur du Centre d’épidémiologie sur les causes médicales de décès à l’Inserm et co-auteur de l’étude.

      En 1976, dans son ouvrage La Chute Finale (Robert Laffont), qui prédisait l’effondrement socioéconomique de l’URSS, l’anthropologue Emmanuel Todd, s’était appuyé sur cet indicateur, alors en berne, pour démontrer que le système soviétique était en bien plus grande difficulté que ne le laissaient paraître les autorités. Dans le cas français, les auteurs de l’étude se contentent de poser un constat sans en affirmer les causes — ce travail fait l’objet d’une recherche en ce moment même au sein de l’Inserm.

      Un lien entre lieu de naissance et surmortalité
      D’autres démographes se risquent pourtant à corréler la hausse de la mortalité infantile avec l’augmentation de la précarité. Outre les cas particuliers de la Guyane et de Mayotte, où les chiffres sont gonflés par les nombreuses femmes surinamiennes et comoriennes qui viennent accoucher après un voyage souvent périlleux, c’est dans les Antilles, à la Réunion et en Seine-Saint-Denis que l’on retrouve les taux les plus élevés de mortalité infantile.

      Selon les données les plus récentes de l’Insee https://www.insee.fr/fr/statistiques/2012741 [1], dans ce dernier département, très pauvre, le taux de mortalité infantile est de 5,3, soit près de deux points au-dessus de la moyenne métropolitaine. En Martinique et en Guadeloupe, il est même deux fois plus élevé que dans le reste du pays. « Aujourd’hui, même si on manque de données socioéconomiques [2], on peut affirmer que le lieu de naissance a une influence sur la mortalité infantile », dit à Reporterre Magali Barbieri, démographe à l’Institut national des études démographiques (Ined).
      https://www.francetvinfo.fr/pictures/1OvN-1YpJ-BAfaqNp2K-lfG6A9U/908x510/2017/01/17/phpfbzhdV_1.jpg
      Pauvreté et disparition des maternités
      « Les femmes migrantes sont surexposées aux situations sociales très difficiles comme l’isolement ou les violences domestiques. À cela s’ajoute des problèmes de communication et un manque de familiarité avec les institutions médicales, explique la chercheuse. Pendant leur grossesse, elles n’ont donc pas les capacités de bien s’insérer dans un parcours de soin adéquat. » La hausse de la mortalité infantile semble ainsi traduire un déficit de moyens de l’action sociale et de la prévention médicale.

      Si en France, il reste encore à l’état d’hypothèses parmi d’autres, le lien entre la pauvreté et la recrudescence de la mortalité infantile a clairement été établi en Grande-Bretagne, confronté à une situation similaire. Une étude publiée en 2019 https://bmjopen.bmj.com/content/bmjopen/9/10/e029424.full.pdf dans la revue médicale BMJ Open conclut par exemple que « l’augmentation sans précédent de la mortalité infantile entre 2014 et 2017 a touché de manière disproportionnée les régions les plus pauvres du pays, laissant les régions les plus riches intactes ». En tout, un tiers de l’augmentation de la mortalité infantile pourrait être imputée à l’augmentation de la pauvreté des enfants. Concrètement, cela s’expliquerait par les « réductions durables des prestations sociales accordées aux familles avec enfants depuis 2010 ».

      Si la hausse de la mortalité infantile apparaît comme un symptôme d’une pauvreté plus large, certaines décisions en matière de pure politique de santé ont aussi pu jouer dans le regain de la mortalité néonatale [3]. « Il est encore trop tôt pour avoir un chiffrage précis mais on peut estimer que la fermeture de nombreuses petites maternités explique en partie la stagnation et peut être aujourd’hui, la reprise de la mortalité infantile », assure Gérard-François Dumont, démographe et enseignant chercheur à la Sorbonne.

      40 % de maternités en moins en 20 ans
      Selon une étude du géographe Emmanuel Vigneron https://reporterre.net/La-fermeture-des-maternites-symbole-de-l-abandon-des-petites-villes , la logique de réduction des coûts aurait entraîné la disparition de 338 maternités sur 835 entre 1997 et 2019. Une situation qui, conjuguée au manque croissant de pédiatres, mettrait en danger la vie des enfants à naître, mais aussi des femmes qui accouchent. « Éloigner les maternités du domicile, c’est prendre le risque d’avoir des accouchements en urgence, ce qui peut se traduire malheureusement par la mort de bébés qui n’aurait pas eu lieu dans une situation normale », précise Gérard-François Dumont.

      Si les politiques sociales et de santé et de ces dernières décennies expliquent assurément une partie du problème, la communauté scientifique invite néanmoins à la prudence. Le phénomène étant inédit dans un pays développé, il reste peu étudié et pâtit d’un manque de données. D’autres facteurs sur lesquels nous avons moins de prise peuvent aussi entrer en jeu. Les auteurs de l’étude parue dans The Lancet estiment par exemple que les changements de définition de ce qu’est un « enfant viable à la naissance » qui ont eu lieu sur la période d’étude ont pu gonfler artificiellement les chiffres.

      Magali Barbieri, de son côté, évoque « l’augmentation du nombre de naissances multiples » liée aux stimulations hormonales auxquelles ont recours de plus en plus de femmes ou celle du nombre « d’accouchements de femmes âgées de plus de quarante ans ». En effet, ces deux derniers types de naissance sont plus difficiles pour des raisons strictement médicales. Les risques de mortalité infantile sont donc accrus.

      « On ne peut pas satisfaire de cette situation »
      Quoi qu’il en soit, le message des chercheurs est unanime. « Nous n’étions déjà pas satisfaits du taux de mortalité infantile, plus élevé que chez certains de nos voisins, notamment scandinaves où le taux de mortalité infantile oscille autour de deux enfants pour mille. On ne peut pas satisfaire de cette situation », insiste Grégoire Rey, qui appelle l’État à prendre conscience du problème et à investir dans la recherche pour répondre à ce nouveau défi.

      « L’urgence est d’obtenir des statistiques locales sur les causes, notamment celles relevant d’un problème socioéconomique, afin de pouvoir mener des politiques différenciées selon les territoires », estime de son côté Gérard François Dumont. À ce jour, si elle a fait grand bruit dans le petit monde des démographes, cette étude n’a entraîné aucune réaction des services de l’État.

      #naissance #femmes #mortalité #France #emmanuel_macron #macron #mortalité #Emmanuel_Todd #Todd #néolibéralisme #capitalisme

  • Augmentation significative de la #mortalité_infantile en #France | Salle de presse | Inserm
    https://presse.inserm.fr/augmentation-du-taux-de-mortalite-infantile-en-france-depuis-2012/44892

    Le taux de mortalité infantile est un indicateur clé de la #santé d’une population. En l’absence de données actualisées sur les tendances statistiques de cet indicateur en France, des chercheurs et chercheuses de l’Inserm, d’Université de Paris, de l’AP-HP et du CHU de Nantes, en collaboration avec des équipes de l’Université de Californie, ont analysé les données d’état civil de l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) entre 2001 et 2019. Ils ont pu identifier une augmentation significative du taux de mortalité infantile depuis l’année 2012, la France s’éloignant ainsi de la situation d’autres pays avec des économies développées. Les résultats sont publiés dans le journal The Lancet Regional Health Europe et témoignent de l’importance d’approfondir la recherche des causes précises de ces 1200 décès par excès observés chaque année en France avant l’âge d’un an.

    Recent historic increase of infant mortality in France: A time-series analysis, 2001 to 2019 - ScienceDirect
    https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S2666776222000321

  • La mortalité infantile augmente en France – Factsory
    https://factsory.org/2021/mortalite-infantile-augmente-en-france

    C’est évidemment la question majeure : quelles sont les raisons pouvant expliquer une telle évolution ? Puisqu’il s’agit d’une spécificité française, on peut formuler l’hypothèse que la politique de santé publique française puisse avoir un rôle. On sait par exemple qu’il existe de plus en plus de déserts médicaux ou qu’il y a de plus en plus de femmes se trouvant à plus de 45 minutes d’une maternité. Ce ne sont probablement pas des mesures qui vont améliorer la santé, ni la mortalité infantile. Lors des mesures imposées par le FMI et l’UE, la Grèce avait d’ailleurs connu une augmentation de sa mortalité infantile dans des proportions semblables à celles que nous connaissons. Est-ce que les politiques de santé publique dans notre pays, visant à réduire les coûts à tout prix, suffit pour autant à expliquer les évolutions constatées ? N’existe-t-il pas des évolutions similaires dans l’accès aux soins dans d’autres pays ? Comment enrayer cette évolution de la mortalité infantile ? Ce sont autant de questions auxquelles je n’ai pas les moyens de répondre. Il est plus que temps que des enquêtes sérieuses soient conduites, que le sujet fasse enfin irruption dans le débat public. Ne laissons par mourir ces enfants dans l’indifférence.

  • Comment l’URSS aurait fait « imploser » le système social US
    https://fr.sputniknews.com/20211020/grandeur-decadence-todd-urss-us-1052249180.html

    Et si le déclin de l’Empire américain était avant tout social ? Et si c’était feu l’URSS qui avait précipité cet affaiblissement, remportant une victoire posthume sur son adversaire de la Guerre froide ? C’est la thèse, paradoxale en apparence, qu’a développé Emmanuel Todd lors d’une conférence qu’il a animée le 14 octobre à Paris pour le Dialogue franco-russe.

    https://www.youtube.com/watch?v=DgCZj_jHUOs

    Alors que les États-Unis semblaient être sortis grands vainqueurs de leur confrontation avec l’Union soviétique au début des années 1990, ils portaient déjà en eux le germe de leur effondrement social. Pour en arriver à de telles conclusions, l’anthropologue et historien s’est penché sur des « indicateurs très simples » de la santé de la société étasunienne. Les mêmes que ceux qui lui permirent de prédire l’implosion de l’URSS dans son premier ouvrage, La chute finale (Éd. Robert Laffont, 1976) quinze ans avant qu’elle n’advienne.

    Mortalité infantile élevée (5,6pour 1.000 aux États-Unis, contre 4,9 en Russie), recul de l’espérance de vie aux États-Unis alors qu’elle progresse en Russie. Un recul dopé par la progression du taux de suicide tout au long des années 2000 outre-Atlantique (14,5 pour 1.000 habitants contre 11,5 en Russie), ainsi que par l’envolée des overdoses d’opioïdes et de l’alcoolisme.

    Évolution « négative » aux USA Vs « stabilité » du système social russe
    « Des morts qui, en fait, reflètent la destruction de la classe ouvrière américaine », estime Emmanuel Todd, qui oppose à cette évolution « frappante » et « négative » au pays de l’Oncle Sam… la « stabilité » du système social russe.

    « La persistance d’un discours négatif sur la Russie est étonnante, alors qu’il est si facile de sortir des évolutions positives spectaculaires », lance l’anthropologue. Et pour cause, le constat chiffré qu’il pose prend le contrepied du portrait régulièrement dépeint d’une société russe où le niveau de vie ne cesserait de se dégrader https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/10/13/russie-riche-russes-pauvres_6098099_3234.html .

    Ces chiffres sont d’autant plus honteux pour les États-Unis que les dépenses sociales y sont proportionnellement plus élevées : 16,5% du PIB, contre 10 à 15% dans les pays ayant un niveau de développement comparable. Autre statistique que brandit l’anthropologue : celle de la population carcérale, qui bat tous les records en Amérique. Une situation, là encore inverse à la tendance en Russie, où le nombre de personnes incarcérées a été divisé par deux en vingt ans https://blogs.mediapart.fr/daniel-ac-mathieu/blog/230520/baisse-du-nombre-des-detenus-en-russie . « En 2016, nous avons 655 incarcérés pour 100.000 habitants aux États-Unis et 328 seulement en Russie. C’est le taux le plus élevé du monde, ce n’est pas une société normale ! », juge Emmanuel Todd.

    Lutte contre l’URSS : âge d’or et effondrement du modèle US
    . . . . .
    "Il faut être capable de voir que le système social américain n’est plus le même. Cette transformation n’a pas été aussi violente que l’implosion du communisme, qui a créé des niveaux de souffrance instantanée beaucoup plus élevés. Mais quand même, obtenir dans le pays qui à la fin des années 1920 pesait 44,8% de la production industrielle mondiale une mortalité infantile absolument minable, une baisse de l’espérance de vie, c’est bien qu’il y a eu destruction de quelque chose.
    . . . . .

    #emmanuel_todd #démocratie #inégalités #Santé #racisme #politique #todd #usa #Russie #état #histoire #Démocratie #mortalité #mortalité_infantile #russophobie

  • #Développement_humain (2020)

    - L´#indice_de_développement_humain et ses composantes
    – L´évolution de l´indice de développement humain
    – L´indice de développement humain ajusté aux #inégalités
    – L´indice de développement de #genre
    – L´indice d´#inégalités_de_genre
    – Indice de #pauvreté multidimensionnelle : pays en développement
    – Tendances démographiques
    #Santé
    – Niveaux d´#instruction
    #Revenu_national et composition des ressources
    #Travail et #emploi
    #Sécurité_humaine
    #Mobilité humaine et flux de capitaux
    – Qualité du développement humain
    – Inégalités femmes-hommes sur le cycle de vie
    – Autonomisation des #femmes
    #Durabilité_environnementale
    – Viabilité socio-économique

    http://www.cartostat.eu/dr=2020_developpement_humain/F/TABLEAU.html

    #cartothèque #cartes #visualisations #développement_humain
    #ressources_pédagogiques #statistiques #chiffres #monde
    #inégalités #démographie #éducation #mobilité_humaine #dette #tourisme #migrations #téléphone #téléphone_mobile #mortalité_infantile #paludisme #tuberculeuse #VIH #HIV #scolarisation #alphabétisation #PIB #chômage #réfugiés #IDPs #déplacés_internes #suicide #suicides #violence_domestique #violence_conjugale #alimentation #déficit_alimentaire #espérance_de_vie #lits_d'hôpitaux #soins #médecin #PISA #électricité #eau_potable #assainissement #travail_domestique #accouchement #contraception #congé_maternité #combustibles_fossiles #CO2 #émissions_de_CO2 #forêt #engrais #industrie_agro-alimentaire #pollution #pollution_atmosphérique #hygiène #dépenses_militaires #armée #pauvreté

    ping @reka

  • Infants born in the U.S. Delta region had the highest infant mortality rate - The Washington Post
    https://www.washingtonpost.com/health/2019/09/25/closer-look-infant-mortality-two-most-impoverished-us-regions

    “The most dangerous of wealthy nations for a child to be born into.” That’s how global health researchers characterized the United States in a January 2018 report published in Health Affairs that sounded alarm bells about the country’s high infant mortality rate.

    #etats-unis #mortalité_infantile #ocde #inégalités #santé #enfants

  • Pauvreté: la misère des indicateurs

    Alors que l’#ONU s’était félicitée de la diminution de l’#extrême_pauvreté de moitié, la pauvreté, elle, aurait au contraire augmenté depuis 1990. Tout dépend des critères retenus.

    Eradiquer l’extrême pauvreté et réduire de moitié la pauvreté dans le monde. Tels sont les deux premiers buts que se sont fixés les Nations Unies d’ici à 2030 dans le cadre des Objectifs du développement durable (#Agenda_2030). Est-ce réaliste ? Tout dépend de la façon dont seront calculés les résultats !

    En 2015, l’ONU avait annoncé avoir atteint sa cible fixée en l’an 2000 : l’extrême pauvreté avait été réduite de moitié. Pourtant, son mode de calcul est largement contesté aujourd’hui. Non seulement, il n’est pas aisé de mesurer la pauvreté, mais la méthode choisie peut répondre avant tout à des considérations idéologiques et politiques.

    Selon le multimilliardaire #Bill_Gates, s’appuyant sur les chiffres de l’ONU, le monde n’a jamais été meilleur qu’aujourd’hui. Selon d’autres voix critiques, la pauvreté a en réalité progressé depuis les années 1980. Où est la vérité ?

    Le Courrier a voulu en savoir davantage en interrogeant #Sabin_Bieri, chercheuse au Centre pour le développement et l’environnement de l’université de Berne. La spécialiste était invitée récemment à Genève dans le cadre d’une table ronde consacrée à la lutte contre la pauvreté, organisée par la Fédération genevoise de coopération.

    L’ONU s’était félicitée de la réduction de l’extrême pauvreté de moitié (Objectifs du millénaire). Est- ce que cela correspond à la réalité des faits ?

    Sabin Bieri : Si l’on prend le critère qu’elle a choisi pour l’évaluer (élaboré par la #Banque_mondiale), à savoir un revenu de 1,25 dollar par jour pour vivre (1,9 à partir de 2005), c’est effectivement le cas, en pourcentage de la population mondiale. Mais pour arriver à ce résultat, la Banque mondiale a dû modifier quelques critères, comme considérer la situation à partir de 1990 et pas de 2000.

    Ce critère de 1,9 dollar par jour pour évaluer l’extrême pauvreté est-il pertinent justement ?

    Ce chiffre est trop bas. Il a été choisi en fonction de quinze pays parmi les plus pauvres du monde, tout en étant pondéré dans une certaine mesure par le pouvoir d’achat dans chaque pays. Ce seuil n’est vraiment pas adapté à tous les pays.

    Et si une personne passe à trois dollars par jour, cela ne signifie pas que sa qualité de vie se soit vraiment améliorée. De surcroît, la majeure partie de cette réduction de l’extrême pauvreté a été réalisée en #Chine, surtout dans les années 1990. Si on enlève la Chine de l’équation, la réduction de l’extrême pauvreté a été beaucoup plus modeste, et très inégale selon les continents et les pays. On ne peut donc plus s’en prévaloir comme un succès de la politique internationale ! L’extrême pauvreté a beaucoup augmenté en #Afrique_sub-saharienne en particulier.

    Tout cela est-il vraiment utile alors ?

    Il est pertinent de parvenir à une comparaison globale de la pauvreté. Je vois surtout comme un progrès le discours public qui a émergé dans le cadre de ces Objectifs du millénaire. La réduction de l’extrême pauvreté est devenue une préoccupation centrale. La communauté internationale ne l’accepte plus. Un débat s’en est suivi. Accepte-t-on de calculer l’extrême pauvreté de cette manière ? Comment faire autrement ? C’est là que j’y vois un succès.

    Dans ses travaux, le chercheur britannique #Jason_Hickel considère que la Banque mondiale et l’ONU ont choisi ces chiffres à des fins idéologiques et politiques pour justifier les politiques néolibérales imposées aux pays du Sud depuis la fin des années 1980. Qu’en pensez-vous ?

    Ce n’est pas loin de la réalité. Ce sont des #choix_politiques qui ont présidé à la construction de cet #indice, et son évolution dans le temps. La Banque mondiale et le #Fonds_monétaire_international ont mené des politiques d’#austérité très dures qui ont été vertement critiquées. Si on avait montré que la pauvreté avait augmenté dans le même temps, cela aurait questionné l’efficacité de ces mesures. Au-delà, ces #chiffres sur l’extrême pauvreté sont utilisés par nombre de personnalités, comme le professeur de l’université d’Harvard #Steven_Pinker pour justifier l’#ordre_mondial actuel.

    Certains experts en #développement considèrent qu’il faudrait retenir le seuil de 7,4 dollars par jour pour mesurer la pauvreté. A cette aune, si l’on retire les performances de la Chine, non seulement la pauvreté aurait augmenté en chiffres absolus depuis 1981, mais elle serait restée stable en proportion de la population mondiale, à environ 60%, est-ce exact ?

    Oui, c’est juste. Nombre de pays ont fait en sorte que leurs citoyens puissent vivre avec un peu plus de 2 dollars par jour, mais cela ne signifie pas qu’ils aient vraiment augmenté leur #standard_de_vie. Et le plus grand souci est que les #inégalités ont augmenté depuis les années 1990.

    Une mesure plus correcte de la pauvreté existe : l’#Indice_de_la_pauvreté_multidimensionnelle (#IPM). Qui l’a développé et comment est-il utilisé aujourd’hui dans le monde ?

    Cet indice a été créé à l’université d’Oxford. Adapté par l’ONU en 2012, il est composé de trois dimensions, #santé, #éducation et #standard_de_vie, chacune représentée par plusieurs indicateurs : le niveau de #nutrition, la #mortalité_infantile, années d’#école et présence à l’école, et le #niveau_de_vie (qui prend en compte l’état du #logement, l’existence de #sanitaires, l’accès à l’#électricité, à l’#eau_potable, etc.). L’indice reste suffisamment simple pour permettre une #comparaison au niveau mondial et évaluer l’évolution dans le temps. Cela nous donne une meilleure idée de la réalité, notamment pour les pays les moins avancés. Cela permet en théorie de mieux orienter les politiques.

    https://lecourrier.ch/2019/06/13/pauvrete-la-misere-des-indicateurs
    #indicateurs #pauvreté #statistiques #chiffres #ressources_pédagogiques #dynamiques_des_suds

    ping @reka @simplicissimus

    • J’explique régulièrement que l’argument monétaire est globalement de la grosse merde pour évaluer la pauvreté. Ce qu’on évalue, en réalité, c’est la marchandisation de populations qui étaient jusqu’à présent épargnées et donc une réelle augmentation de la pauvreté inhérente au fonctionnement du capitalisme.

      Un exemple simple pour comprendre : une famille de petits paysans qui vivent plus ou moins en autosuffisance.

      Ils ont un toit sur la tête (mais pas forcément l’eau courante et l’électricité) et ils cultivent et élèvent une grande part de leur alimentation. Les excédents ou produits d’artisanat permettent éventuellement d’acquérir des merdes modernes sur le marché monétarisé, mais majoritairement, ils échangent avec des gens comme eux.
      Ils sont classés extrêmement pauvres par la BM, parce qu’ils n’ont pas 2$/jour.

      Maintenant, ils sont dépossédés de leur lopin de terre, expulsés par le proprio ou à la recherche d’une vie plus moderne en ville.
      En ville, ils n’ont plus de toit sur la tête et tous leurs besoins fondamentaux sont soumis à la nécessité d’avoir de l’argent. S’ils se prostituent ou louent leur bras pour les jobs pourris et dangereux que personne ne veut, ils pourront éventuellement gagner assez pour manger un jour de plus (pas pour se loger ou subvenir à leurs besoins vitaux), ils n’auront jamais été aussi démunis et proches de la mort, mais du point de vue de la BM, ils sont sortis de la grande pauvreté parce qu’ils se vendent pour plus de 2$/jour.

      L’IPM est mieux adapté, mais je doute qu’on l’utilise beaucoup pour se vanter du soit-disant recul de la pauvreté dans le monde !

    • En fait, si, en France, être pauvre prive de l’accès à beaucoup de choses.
      Prenons le RSA 559,74€ pour une personne seule, moins le forfait logement de 67,17 (en gros 12% du montant), soit, royalement 492,57€ → 16,42€/jour pour les mois à 30 jours.

      Ceci n’est pas de l’argent de poche. En admettant que l’on touche l’APL au taquet, ce qui n’est jamais évident, on peut ajouter 295,05€ max d’APL à Paris et 241,00 pour un bled quelconque de province. Comparez avec le montant des loyers pratiqués, le prix des factures (eau, énergie, au même prix pour tout le monde) et demandez-vous comment fait la personne pour seulement se nourrir correctement.

    • Être pauvre monétairement est surtout du au fait que seules les banques sont autorisées a créer la monnaie (€)
      Mais rien nous empêche de créer notre propre monnaie (sans banque ni état), une monnaie créée à égalité par les citoyens pour les citoyens. Un vrai Revenu Universel n’est pas compliqué a mettre en place, ce sont seulement des chiffres dans des ordinateurs (comme pour l’€).
      Une nouvelle monnaie pour un nouveau monde ;)
      https://www.youtube.com/watch?v=SjoYIz_3JLI

  • Concern at rising infant mortality rate in England and Wales | Society | The Guardian
    https://www.theguardian.com/society/2018/mar/15/concern-at-rising-infant-mortality-rate-in-england-and-wales

    More babies are dying within a year of being born, in a “disturbing reversal” of several decades of the NHS’s success in reducing infant mortality. Health professionals, charities and midwives voiced serious concern at the trend in England and Wales, which was confirmed in data published by the Office for National Statistics.

    The rate rose from 2.6 neonatal deaths per 1,000 births in 2015 to 2.7 for every 1,000 births in 2016. Smoking among mothers, maternal obesity, poverty and the England-wide shortage of midwives were all cited as potential explanations for the rise.

    The infant mortality rate, showing deaths within the first year of a child’s life, also rose, from 3.7 to 3.8 per 1,000 live births over the same period. There is particular concern that both have risen for the second year in a row after years of steady improvement.

    #Angleterre #mortalité_infantile #pauvreté #austérité #précarité #néolibéralisme

  • Child Mortality In The US And 19 OECD Comparator Nations: A 50-Year Time-Trend Analysis | Health Affairs

    https://www.healthaffairs.org/doi/10.1377/hlthaff.2017.0767

    The United States has poorer child health outcomes than other wealthy nations despite greater per capita spending on health care for children. To better understand this phenomenon, we examined mortality trends for the US and nineteen comparator nations in the Organization for Economic Cooperation and Development for children ages 0–19 from 1961 to 2010 using publicly available data. While child mortality progressively declined across all countries, mortality in the US has been higher than in peer nations since the 1980s. From 2001 to 2010 the risk of death in the US was 76 percent greater for infants and 57 percent greater for children ages 1–19. During this decade, children ages 15–19 were eighty-two times more likely to die from gun homicide in the US. Over the fifty-year study period, the lagging US performance amounted to over 600,000 excess deaths. Policy interventions should focus on infants and on children ages 15–19, the two age groups with the greatest disparities, by addressing perinatal causes of death, automobile accidents, and assaults by firearm.

    #démographie #santé #états-unis #mortalité #mortalité_infantile attntion #pay_wall peut-être @simplicissimus ou @seenthis a un solution.

  • Mortalité infantile en Norvège comparée à celle de Centrafrique : une illustration de l’énormité des écarts de développement (géographie du vide, géographie du plein aussi dans une certaine mesure)

    La mortalité infantile (enfants de moins de un an) au Tchad, Centrafrique, Sierra Leone, Centrafrique, Lesotho et RDC est en 2017 (environ 80 pour 1 000) au même niveau que celui de la Norvège en 1900

    Source : https://www.ssb.no/helse/artikler-og-publikasjoner/100-aar-med-redusert-spedbarnsdodelighet - 100 år med redusert spedbarnsdødelighet (Un siècle de réduction de la mortalité infantile)

    #santé #démographie #mortalité_infantile #inégalité

  • Levels and Trends in Child Mortality 2017 - UNICEF DATA
    https://data.unicef.org/resources/levels-trends-child-mortality

    Of all society’s injustices, this is perhaps the greatest: Children in the poorest households are nearly twice as likely to die before the age of five than those from the richest. These deaths are also concentrated geographically, the majority taking place in just two regions: southern Asia and sub-Saharan Africa.

    #mortalité_infantile #inégalités #pauvreté

  • « Une alliance contre la haine »
    http://www.taurillon.org/une-alliance-contre-la-haine

    Anne Brasseur, présidente de l’Assemblée parlementaire du #Conseil_de_l'Europe, ancienne ministre libérale au Luxembourg du gouvernement de Jean-Claude Juncker de 1999 à 2004, répond à nos questions, tout comme Jari Vilén, ambassadeur de l’Union européenne auprès du Conseil de l’Europe, qui réside à Strasbourg. Regards croisés sur les relations entre le Conseil de l’Europe et l’Union européenne en cette année 2015, rythmée par les crises et les défis.

    Actualités

    / Conseil de l’Europe

    • Tout va bien, belle description l’entre soi de la caste européenne !

      Les statistiques européennes 2015 ne vont pas tarder à être publiées.

      En 2014, d’aprés Médecin du monde : Le taux de mortalité infantile avait progressé en Grèce, depuis le début de la crise, de 43 %.
      Combien pour 2015 ?

      C’est à ce taux que l’on reconnaît le niveau de développement de la HAINE du Conseil de l’Europe et de l’Union européenne pour sa population.

      L’Entre Soi, l’Arrogance, le Mépris total, la Finance, le Lobying, La Faillite permanente garantie, c’est ça le logiciel l’union européenne.
      Combien de nouvelles guerres cette année pour les pays européens ?
      Combien de nouveaux milliardaires en euro ?
      Combien de nouvelles crises.

      On peut rêver qu’une des centrales nucléaires épaves belges saute afin de nous débarrasser de cela, mais c’est pas certain.
      https://vimeo.com/123941637

      #mortalité_infantile #Arrogance #Mépris #Finance #Lobbying #nucléaire #crise #guerre #faillite

  • Surmortalité infantile en Seine-Saint-Denis : la précarité n’explique pas tout
    http://www.lemonde.fr/sante/article/2015/10/20/surmortalite-infantile-en-seine-saint-denis-la-precarite-n-explique-pas-tout

    Comment améliorer le système de santé en Seine-Saint-Denis pour réduire une mortalité périnatale et infantile de 40 % à 50 % plus élevée que la moyenne française depuis le début des années 2000 ? Pour identifier les « leviers d’actions » à mettre en œuvre, deux études épidémiologiques et ethnographiques publiées mardi 20 octobre par l’Agence régionale de santé (ARS) d’Ile-de-France distinguent ce qui est imputable à des facteurs sociaux « très défavorables sur ce territoire » et ce qui relève d’une « insuffisante prise en compte » des conditions de vie des patientes précaires par les professionnels de santé.

    #paywall #mortalité_infantile #précarité #maltraitance_médical #racisme #classisme #sexisme

  • Why is Infant Mortality Higher in the U.S. Than in Europe?
    http://www.nber.org/aginghealth/2015no1/w20525.html

    There are numerous theories as to why the IMR is higher in the U.S. than in other countries. There may be reporting differences for infants born near the threshold of viability, with the U.S. more likely to count them as live births while other countries are more likely to count them as miscarriages or stillbirths. Babies in the U.S. also may have lower birth weight or a lower gestational age at birth, predisposing them to worse outcomes. Finally, U.S. babies may experience a higher neonatal mortality rate (deaths within the first month of life) or higher post-neonatal mortality rate (deaths in months one through twelve) than do babies of similar birth weight and gestational age in other countries.

    To quantify the importance of these potential sources of the U.S. IMR disadvantage, the authors combine natality micro-data from the U.S. with similar data from Finland and Austria. These countries provide a useful comparison because Finland has one of the lowest IMRs in the world and Austria has an IMR similar to much of continental Europe.

    #santé #Etats-Unis #mortalité_infantile #inégalités

  • « La #Tourmente_grecque » : mortalité infantile + 43 %
    http://blogs.mediapart.fr/blog/yves-faucoup/310715/la-tourmente-grecque-mortalite-infantile-43

    Le taux de mortalité infantile a progressé en Grèce, depuis le début de la crise, de 43 %. C’est à ce taux que l’on reconnaît le niveau de développement d’un pays. La Tourmente grecque, film de Philippe Menut, rappelle cette triste réalité, et bien d’autres, qui montrent que la Grèce sert de « cobaye » aux spéculateurs.

    Le réalisateur, Philippe Menut, a été journaliste à France 2 et à France 3. Ce film, débuté en 2012, est régulièrement actualisé. Il décrit la crise humanitaire, véritable « guerre économique et sociale » : 30 000 sans-abri à Athènes, retraites réduites de 25 %, budget de la santé amputé du tiers, chômage multiplié par 3, services publics sinistrés. Alors que les prix sont ceux de Paris ou de Londres, les salaires sont ceux de Bulgarie. Le salaire minimum est à 480 €, 40 % des Athéniens ont passé le dernier hiver sans chauffage.

    #Grèce #austérité

    • Alors que les prix sont ceux de Paris ou de Londres, les salaires sont ceux de Bulgarie.

      c’est pas pour faire l’avocat du diable, mais les loyers Athéniens sont (très) loin de ceux de Paris ou de Londres... Je ne sais pas pour la Bulgarie, mais le Smic Serbe est à 150 euros, alors que le grec est de 500... Je sais pas s’il y a vraiment un intérêt à rendre la situation plus dramatique qu’elle n’est...

    • bon selon ce truc http://seenthis.net/messages/377073

      le salaire minimum en #Bulgarie est de 173 euros... (161 pour les serbes). Je ne connais pas Yves Faucoup, peut-être qu’il bosse sérieusement, mais du coup, j’aimerais bien savoir d’où ça vient ce truc de 43%... Il y a quand même un truc dégueulasse à renvoyer la crise grecque dans les cordes de l’imaginaire des balkaneux qui puent des pieds... (aux stéréotypes de merde sur les balkans pour le dire intelligiblement). Je suis franco-grec, j’ai grave les boules avec ce qui se passe en ce moment, mais Syriza a déjà assez merdé comme ça avec ce genre de propagande.

    • D’après Eurostat
      http://appsso.eurostat.ec.europa.eu/nui/show.do?dataset=demo_minfind&lang=fr

      +------------------------+------+------------+-------+
      | taux de mortalité infantile (‰)                    |
      +------------------------+------+------------+-------+
      | année                  | UE27 | EuroZone18 | Grèce |
      +------------------------+------+------------+-------+
      | 2004                   |  5,1 |        4,1 |   4,1 |
      | 2005                   |  4,9 |        4,0 |   3,8 |
      | 2006                   |  4,7 |        3,8 |   3,7 |
      | 2007                   |  4,5 |        3,7 |   3,5 |
      | 2008                   |  4,3 |        3,6 |   2,7 |
      | 2009                   |  4,2 |        3,6 |   3,1 |
      | 2010                   |  4,0 |        3,4 |   3,8 |
      | 2011                   |  3,9 |        3,4 |   3,4 |
      | 2012                   |  3,8 |        3,3 |   2,9 |
      | 2013                   |      |            |   3,7 |
      +------------------------+------+------------+-------+

      Mêmes données sur le site de l’Institut de statistiques grec (moins l’année 2013) - publication de mars 2015
      http://www.statistics.gr/portal/page/portal/ESYE/BUCKET/General/LivingConditionsInGreece_0315.pdf

      Graphiquement

      soit une évolution similaire à celle de l’Eurozone
      (les fluctuations sont importantes car les effectifs sont plus faibles - 300-350 décès infantiles par an en Grèce)

      En revanche, d’après les mêmes sources, les naissances (2013) ont baissé de 20% depuis 2008.
      Après une hausse de 14% depuis 2002, il est vrai.

    • pfff je dis merci mais je comprends rien à ces tableaux... Juste la Bulgarie a l’air bien plus loin (7,3 en 2015 (7,3% des enfants qui meurent ?), et la comparaison est conne et blessante pour tout le monde... Bon je veux pas troller non plus... fuck it

    • La vache, merci @intempestive je sais pas comment tu fait pour retrouver tout ça aussi vite...

      #les_chiffres_c'est_complexe (duh) on pourrait dire... Sais pas quoi penser du dit-décryptage... Sûr que le système de santé s’est pris une béquille, pas besoin d’eurostat pour savoir ça, le reste...

      De toute façon, j’ai pas vu le film, à peine lu l’article, donc je ferais mieux de me taire.

      Voulais juste dire que c’est pas la peine de prendre la Bulgarie comme référence du pays de merde (y a Puerto Rico qui monte en ce moment).

      Et que les loyers ne sont pas les même à Paris et à Athènes (les clopes et tout un tas d’autres trucs, d’accord, c’est plus cher ou équivalent en Grèce, ce qui est scandaleux ok ok).

      Aussi dire qu’il y a un drama biz journalo-critique que je sais pas si ce bulgarophobe (eh) en fait parti... mais ça y ressemble quand même un chouia... En tout cas, ça me saoule. Donc ce truc à peut-être pris pour les autres, j’en sais rien, j’ai pas vu le film (bis)...

      En fait peut-être juste qu’ils pensent rééquilibrer le rapport de force en tordant les choses à leur tour, mais ça ne me paraît pas du tout une bonne tactique de combat (en tout cas, c’est fourbe et malhonnête (comme quand Syriza se sert de la ERT pour faire sa propagande). D’autant plus que c’est pas les saloperies qui manquent...

    • Les « chiffres de l’OMS » sont ceux d’Eurostat qui, eux-mêmes, sont ceux de l’Institut statistique de Grèce (il n’y a pas 3 sources différentes pour ce type de statistiques). Et sont ceux reproduits dans le tableau ci-dessus.

      De fait, si on prend 2008-2010, on a bien +41% (différence dues aux arrondis), mais si on prend 2010-2012, on a -24%

      Si on prend du recul (graphique), on a bien un retournement en 2008 avec remontée de la mortalité infantile, mais avec des fluctuations importantes.

    • « Trollation » c’est pas mieux que « trollage » a mon avis @tintin mais c’est aussi rigolo. Sinon essay « Trollisme » peut être, les ismes Ca s’accorde avec tout. Sinon j’ai déjà entendu l’expression avec « troll » sans modification. Ça donnerait "En ce qui me concerne ton « troll » etait bienvenu..."

    • tiens tiens, il semblerait que la comparaison Bulgare ait une plus longue histoire que ce que je croyais :

      Lorsque nous avons réagi devant leur exigence de réduire nos salaires pratiqués chez nous, et lorsque nous avons voulu les comparer avec les salaires des autres pays européens correspondants, vous savez ce que M. Thomsen avait-il dit ? ‘Vous faites une grosse erreur. Regardez les salaires en Europe du Sud-est et dans les Balkans, parce que vous y appartenez.’ Lorsque je lui ai demandé, ce qu’il en pensait, et ce que devrait être alors le salaire grec, il m’a dit, ‘300 €, c’est bon". “Quand je leur ai dit, ’tombons d’accord pour comparer la Grèce à un pays européen sur cette question des salaires’, alors leur position fut aussitôt bien claire : ’Il faut pratiquer les salaires de la Bulgarie’ . Rien n’a été implicite de leur part, ils nous l’ont dit”, propos cités par la presse grecque

      via : http://seenthis.net/messages/396379

  • Pensionnats autochtones : « un #génocide culturel » | Hugo de Grandpré | National
    http://www.lapresse.ca/actualites/national/201506/02/01-4874707-pensionnats-autochtones-un-genocide-culturel.php

    Les pensionnats autochtones ont été actifs pendant plus d’un siècle, d’environ 1870 à 1970. Le dernier établissement financé par le gouvernement fédéral a fermé ses portes à la fin des années 90. Plus de 150 000 #enfants ont séjourné dans les 139 institutions qui ont vu le jour.

    Au moins 3200 des enfants envoyés en pensionnat y seraient décédés, un taux plusieurs fois supérieur au taux de #mortalité_infantile de l’époque, a noté le rapport.

    Le président Murray Sinclair a ajouté que, selon les commissaires, ces quelque 3000 décès pourraient n’être que la pointe de l’iceberg et s’élever plutôt à 6000. Le rapport contient des recommandations pour continuer à mener ce macabre décompte.

    #Génocide_culturel

    La Commission a dénoncé dès le premier paragraphe du rapport la politique du gouvernement fédéral à l’égard des peuples autochtones, dans le cadre de laquelle ces pensionnats ont été créés.

    « Cette politique était destinée à éliminer les peuples autochtones en tant qu’entités politiques et culturelles distinctes, peut-on lire dans le document. L’établissement et les activités de ces pensionnats autochtones étaient une partie centrale de cette politique, qui ne peut être décrite que comme un génocide culturel. »

    Pressé par les partis de l’opposition d’accepter les recommandations du rapport, dont celle de mettre en oeuvre la Déclaration des Nations unies sur les droits des peuples autochtones, le gouvernement #Harper s’est gardé de faire des promesses et de reconnaître l’existence d’une tentative de génocide culturel, mardi.

  • USA : The worst place in the developed world to be a mother
    http://www.digitaljournal.com/life/health/usa-the-worst-place-in-the-developed-world-to-be-a-mother/article/432510

    Les #Etats-Unis restent « l’endroit le plus #dangereux parmi les pays développés pour devenir une mère », les #pauvres et les #noirs étant toujours les plus mal lotis,

    #santé maternelle : 61 ieme,
    Le plus riche des pays riches mais avec le plus grand taux de #mortalité_infantile (décès avant l’âge de 5 ans- parmi ces pays riches)

    The U.S. is the most dangerous place in the developed world to become a mother, says a Save the Children report. In the world’s richest country, the chance of dying in childbirth and levels of child mortality are not far removed from the third world.

    Statistics from the Save the Children’s report shames the U.S. in its care of women and babies during childbirth and early childhood. The findings show that the U.S. is 61st in the world in terms of maternal health.

    The under-fives mortality rate in the US is 6.9 per 1,000 live births, almost on a par with Bosnia and Herzegovina, Macedonia, Serbia and Slovakia, says RT.

    With regard to maternal deaths during childbirth, the U.S. figure was one in 1,800 lifetime risk compared to one in 19,800 in Poland and one in 45,000 in Belarus, says the Independent. An American mother is ten times more likely to die during childbirth than women in Belarus, Poland or Greece.

    The US is strikingly absent from the list of the top 25 countries in the Mother’s index, as well.
    1 Norway
    2 Finland
    3 Iceland
    4 Denmark
    5 Sweden
    6 Netherlands
    7 Spain
    8 Germany
    9 Australia
    10 Belgium
    11 Austria
    12 Italy
    13 Switzerland
    14 Singapore
    15 Slovenia
    16 Portugal
    17 New Zealand
    18 Israel
    19 Greece
    20 Canada
    21 Luxembourg
    22 Ireland
    23 France
    24 United Kingdom
    = 25 Belarus
    = 25 Czech Republic
    In that ranking, the U.S. came in at 33rd in the world.

    With regards to infant mortality rates in the 25 richest capital cities in the world, the survey showed that Washington DC had the highest rate, at 6.6 deaths per 1,000 live births in 2013. Other U.S. cities were even worse. Cleveland and Detroit reported infant mortality rates of 14.1 and 12.4 per 1,000 live births respectively in 2011.

    The statistics also highlighted the terrible inequalities between rich and poor in the US, which were particular high among African-Americans. CNN cites the reports findings on Washington, which stated

    Babies in Ward 8, where over half of all children live in poverty, are about 10 times as likely as babies in Ward 3, the richest part of the city, to die before their first birthday.

    RT says that, “In San Francisco.. an African-American mother is six times as likely as a white mother to lose her baby before her child’s first birthday.”

    These inequalities are also evident for women’s life expectancy in general. Asian American women, for example, outlive African American women by more than 14 years.

    #inégalité #sociale #raciale #mortalité #enfants

  • #revue
    #Populations et territoires du #Brésil

    La population brésilienne se trouve actuellement à un stade avancé de la transition démographique, suivant en cela, mais avec un rythme accéléré le processus qu’ont connu les pays développés. La transition démographique au Brésil a commencé dans les années 1930 avec la baisse du taux de mortalité infantile et elle s’est traduite par une multiplication par six de la population entre 1930 et 2010. La baisse de la mortalité a été suivie, au milieu de la décennie 1960, par une réduction rapide des taux de fécondité combinée elle-même à un ralentissement de la croissance du nombre de femmes en âge de procréer, ce qui a eu pour effet une diminution progressive du taux de natalité. Petit à petit, la baisse du taux de natalité a compensé celle du taux de mortalité, amenuisant ainsi le taux de croissance de la population. Avec ce processus la population brésilienne devrait cesser de croître dans les années 2040, elle compterait alors environ 220 millions de personnes. La croissance plus faible du nombre de naissances à chaque nouvelle génération a aussi entrainé des changements dans la structure par âge, d’abord en réduisant la part relative des classes d’âge les plus jeunes et en augmentant celle des adultes, puis plus récemment, en augmentant rapidement les effectifs et la part des classes d’âge avancé. L’allongement de la vie a aussi accentué ces transformations de la structure par âge, les plus de 60 ans devraient ainsi, dès 2030, devenir plus nombreux que les moins de 15 ans. Les conséquences de ces changements démographiques ne se limitent pas à des variations d’effectifs et de poids des classes d’âge. La baisse du taux de fécondité et de mortalité a aussi eu des effets sur les familles et les ménages, avec une réduction du ratio de dépendance des jeunes des ménages (rapport entre le nombre des enfants et celui des adultes), une diminution de la taille moyenne de ces ménages et une augmentation du nombre des familles multigénérationnelles.

    http://eps.revues.org/5724

    Sommaire :
    Hervé Théry
    Les populations du Brésil, disparités et dynamiques [Texte intégral]
    Populations in Brazil, Disparities and Dynamics
    Sébastien Rozeaux
    Les horizons troubles de la politique de « #colonisation » au Brésil : réflexions sur l’#identité de la #nation brésilienne à travers le prisme de la question migratoire (1850-1889) [Texte intégral]
    The cloudy horizons of the colonization policy in Brazil in the nineteenth century – Reflections on the identity of the Brazilian nation through the prism of the migration issue (1850-1889)
    Bernard Bret
    Territoires de #servitude et territoires de #liberté au Brésil [Texte intégral]
    Territories of servitude and territories of freedom in Brazil
    Dominique Vidal
    #Urbanisation, contraintes de l’espace et défi démocratique au Brésil [Texte intégral]
    Urbanization, spatial constraints and democratic challenge in Brazil
    Alan P. Marcus
    Convenient Liaisons : Brazilian Immigration/Emigration and the Spatial-relationships of Religious Networks [Texte intégral]
    Des liaisons opportunes : migrations Brésil-#USA et contacts de #réseaux_religieux
    Jonas Simões das Neves Anderson et Sergio Schneider
    Brazilian Demographic Transition and the Strategic Role of Youth [Texte intégral]
    #Transition_démographique brésilienne et le rôle stratégique de la #jeunesse
    Yannick Sencébé et Ademir A Cazella
    Le paradoxe d’un pays rural qui s’ignore : urbanisation et place de l’#agriculture_familiale au Brésil [Texte intégral]
    The paradox of a rural country which ignores : urbanization and part of the family farming in Brazil
    Stéphanie Nasuti, Isabelle Tritsch et Ludivine Eloy
    #Régularisation_foncière et #mobilités rurales-urbaines en #Amazonie brésilienne [Texte intégral]
    Quels effets sur les dynamiques résidentielles et démographiques des populations forestières ?
    Land tenure regularization and rural-urban mobility in the Brazilian Amazon. What impacts on residential and population dynamics of forest people ?
    Alexandre Magno Alves Diniz et Elisângela Gonçalves Lacerda
    The colonization of Roraima State, Brazil : an analysis of its major migration flows (1970 to 2010) [Texte intégral]
    La colonisation du #Roraima au Brésil : analyse des principaux flux migratoires (de 1970 à 2010)
    Alberto Augusto Eichman Jakob
    International migration and segregation in the Brazilian Legal Amazonia [Texte intégral]
    #Migrations internationales et #ségrégation dans l’Amazonie Légale Brésilienne
    Michaël Chetry et Jean Legroux
    Rio de Janeiro dans le contexte des méga-événements : le rôle des pouvoirs publics dans la #ségrégation_urbaine [Texte intégral]
    Rio de Janeiro in a mega-event hosting context : the role of the public authorities on urban segregation
    Paul Cary, Armelle Giglio-Jacquemot, Tadeu Giglio et Ana Melo
    Vivre avec la pénurie d’#eau à #Recife [Texte intégral]
    Déni public et alternatives privées
    Facing water shortage in Recife. Between public denial and private alternatives
    Pamela Quiroga
    Quelles #mobilités quotidiennes des populations pauvres et vieillissantes à Recife ? [Texte intégral]
    Daily mobilities of poor and aging populations in Recife
    Octavie Paris
    Les populations des cortiços [Texte intégral]
    Le cas de Recife et São Paulo
    Cortiço’s populations : the case of Recife and São Paulo.
    Rivaldo Mauro de Faria et Paula Santana
    Regional inequalities in infant mortality and Primary Health Care in the State of Minas Gerais, Brazil [Texte intégral]
    Les #inégalités régionales de la #mortalité_infantile et des Soins de #Santé Primaires dans l’État du #Minas_Gerais, au Brésil
    François-Michel Le Tourneau
    En #marge ou à la marge ? [Texte intégral]
    Les populations amérindiennes du Brésil
    Marginalized or at the margin ? Indigenous peoples in today’s Brazil
    Luna Gámez
    Les « gardiens de la #forêt » : l’#extractivisme de #ressources_naturelles et la dépendance des politiques publiques en Amazonie brésilienne [Texte intégral]
    “Rain-forest guardians” : natural resources extractivism and dependence on public policies in Brazilian Amazon
    Brunna Crespi, Pauline Laval et Catherine Sabinot
    La communauté de pêcheurs de #Taperebá (Amapá- Brésil) face à la création du Parc national du Cabo Orange [Texte intégral]
    Fishing community of Taperebá (Amapá, Brazil) facing to the creation of the National park of Cabo Orange

    #démographie #peuples_autochtones #pêche #énergie #foncier

    via @ville_en
    cc @odilon

  • Study Says Pregnant Women in India Are Gravely Underweight - NYTimes.com
    http://www.nytimes.com/2015/03/03/world/asia/-pregnant-women-india-dangerously-underweight-study.html?hp

    NEW DELHI — Her first child survived eight months before succumbing to pneumonia; her second was stillborn; her third, delivered in a rickshaw, gasped for an hour before dying.

    When she got pregnant for a fourth time, Juhi, a woman from a South Delhi slum who uses only one name, was spotted by a local health worker and taken to a mobile clinic. A doctor diagnosed severe anemia, gave her iron pills and begged her to eat more.

    Juhi listened, and gave birth to a boy, Muhammad Sultan, who has survived his first birthday — a huge milestone in a country with about one-sixth of the world’s population but one-third of all newborn deaths.

    #inde #démographie #mortalité_infantile #santé_maternelle #population

  • Pourquoi les Nations Unies échouent en matière de santé -

    Visionscarto

    http://visionscarto.net/pourquoi-les-nations-unies

    Nous publions aujourd’hui un texte important sur les objectifs de l’ONU en matière de santé publique. Les auteurs constatent qu’après quinze ans « d’efforts » les résultats sont plus que décevants, en particulier pour les pays d’Afrique sub-saharienne et d’Asie du Sud. L’originalité de cette contribution, c’est qu’elle regorge de propositions raisonnables et constructives...

    par Bruno Dujardin et Dominique Kerouedan

    respectivement professeur de santé publique à l’université libre de Bruxelles, et maître de conférences et conseillère scientifique des enseignements de santé mondiale à l’École des affaires internationales de Paris (Sciences Po)

    Les objectifs santé des OMD sont centrés sur le contrôle de trois maladies transmissibles spécifiques — VIH-Sida, tuberculose, paludisme — et sur l’amélioration de la santé de deux groupes particuliers : les femmes enceintes et les enfants de moins de 5 ans. Autrement dit, si vous vivez dans un pays pauvre et si vous souffrez d’une appendicite aigüe, d’une fièvre typhoïde, d’un traumatisme, d’un diabète décompensé, d’une hémorragie ou de blessures suite à une agression ou un conflit, d’un accident cardiovasculaire, d’un empoisonnement alimentaire ou d’une intoxication par des pesticides, de maladies chroniques ou d’un cancer ou d’une quelconque pathologie infectieuse autre que le sida, la tuberculose et le paludisme, ou encore, si vous êtes victime d’un accident de la route, votre problème ne sera pas considéré comme prioritaire.

    Si en plus vous êtes une femme, mais pas enceinte ou encore un homme de plus de 5 ans, vous n’avez aucune de chance que la communauté internationale s’intéresse à vous...

    La santé, l’éducation, la satisfaction des besoins vitaux (lutte contre la pauvreté et la faim) sont des droits humains fondamentaux inscrits dans la charte des Nations Unies, et concernent l’ensemble des êtres humains. Les OMD centrés sur la lutte contre la pauvreté et la faim (OMD 1) et la promotion de l’éducation (OMD 2) bénéficient à l’ensemble des populations, mais ce n’est pas le cas pour la santé.

    Pourquoi donc cette approche tellement réductrice des problèmes de santé ? Pour assurer une visibilité et « objectiver » des résultats quantifiables ?

    Il était possible de proposer un objectif santé plus équitable, comme par exemple un OMD plus global qui aurait pu être formulé de la façon suivante :

    Assurer pour tous l’accès à des soins de santé de qualité afin que les chances de salut soient les mêmes pour tous quelque soit soit l’âge ou le sexe.

    #Développement #Santé #OMD #ONU #Aide #Aide_au_développement #Dette #Sida #Paludisme #Démographie #Enfance #Enfants #Médecins #mortalité #inégalités #Mortalité_infantile #système_de_santé

  • Les Nations Unies et la Banque mondiale appuient un appel à l’action en faveur de la santé des femmes et de l’éducation des filles dans le Sahel

    http://www.banquemondiale.org/fr/news/press-release/2013/11/06/un-world-bank-call-to-action-women-health-girl-education-sahel?cid=E

    NIAMEY (Niger), le 6 novembre 2013 – Répondant à un « appel à l’action » lancé par le Niger en faveur de la santé reproductive des femmes et de l’éducation des filles, le secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon et le président de la Banque mondiale Jim Yong Kim se sont engagés aujourd’hui à appuyer résolument cette initiative et à consacrer 200 millions de dollars à la réalisation d’un nouveau projet régional conçu afin de mieux répondre aux besoins en santé maternelle et reproductive et aux problèmes des adolescentes.

    « Trop d’enfants meurent en bas âge, trop de mères meurent en donnant la vie et trop peu de filles ont accès à l’école secondaire, » déplore le président du Niger Mahamadou Issoufou. « Nous avons encore beaucoup de travail à accomplir ».

    #sahel #démographie #pauvreté #mortalité_infantile #mortalité_maternelle

  • “Iraqi Birth Defects and WHO” by mozhgan Savabieasfahani

    http://digitalcommons.fiu.edu/classracecorporatepower/vol1/iss1/6

    Since the U.S.-led invasion of Iraq in 2003, epidemics of birth defects and cancers are rising in many Iraqi cities. In 2012, the World Health Organization (WHO) and the Iraqi Ministry of Health (MoH) undertook a large-scale epidemiological study to determine the prevalence of birth defects in the Iraqi population. A report which appeared on the WHO website in September 2013, claims that “The rates for spontaneous abortion, stillbirths and congenital birth defects found in the [Iraq] study are consistent with or even lower than international estimates.” This article discusses the severe shortcomings of this report and questions its reliability .

    #santé #irak #mortalité_infantile

  • L’UNICEF prévient qu’il faut redoubler d’efforts pour réduire la #mortalité_infantile dans le monde
    http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=31035

    Selon un nouveau rapport publié vendredi par le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) l’Objectif du Millénaire pour le développement (OMD) sur la réduction de deux tiers le taux de mortalité des enfants de moins de cinq ans d’ici 2015, ne sera pas atteint si les tendances actuelles persistent. Ce constat est d’autant plus alarmant qu’en l’état actuel des choses, l’objectif ne sera atteint qu’en 2028.

    Malgré cette nouvelle inquiétante, le rapport confirme qu’il est possible d’améliorer considérablement les chances de survie des enfants. Le nombre de décès annuels d’enfants de moins de cinq ans dans le monde a chuté, passant de près de 12,6 millions en 1990 à environ 6,6 millions en 2012. Ce sont près de 90 millions d’enfants qui ont ainsi pu être sauvés ces 22 dernières années.

    via @reka #enfants #enfance #pauvreté