#morue

  • Cassoulet de morue
    https://www.cuisine-libre.org/cassoulet-de-morue

    La veille, faites tremper séparément, dans de grandes quantités d’eau, les haricots et la #Morue pendant 12h, en changeant l’eau plusieurs fois. Le lendemain, égouttez les haricots et plongez-les avec le bouquet garni dans un faitout d’eau froide et faites cuire à petits frémissements pendant 1h30. Goûtez pour vérifier la cuisson. Préchauffez le four à 180°C. Rincez la morue, essuyez-la et coupez-la en tronçons.

    Pelez et hachez les oignons et l’ail. Dans une cocotte, faites fondre l’ail et les oignons avec… #Cassoulets, #Haricot_blanc, Morue, #Occitanie, #Tomate_en conserve / #Sans œuf, #Sans gluten, #Sans lactose, #Sans viande, (...)

    #Mijoté

  • Salade de haricots tarbais à la morue
    https://www.cuisine-libre.org/salade-de-haricots-tarbais-a-la-morue

    La veille : Faire dessaler la #Morue dans un grand volume d’eau pendant au moins 24 heures.

    Réhydrater les haricots tarbais dans 3 fois leur volume d’eau pendant 12 heures. Le lendemain : Égoutter les haricots tarbais, les faire cuire à l’eau pendant 1 heure à feu doux, saler en fin de cuisson puis les égoutter. Réserver.

    Faire pocher la morue pendant 5 minutes dans une casserole avec de l’eau déjà portée à ébullition, avec une gousse d’ail pelée, le persil et le thym. Réserver. Faire cuire les haricots… #Haricot_blanc, Morue, #Salades_de haricots / #Sans gluten, #Sans lactose, #Sans œuf, #Sans viande

  • Soupe de morue aux pois chiches (potaje de vigilia)
    https://www.cuisine-libre.org/soupe-de-morue-aux-pois-chiches
    https://www.instagram.com/p/CNFuT-KhT51

    Savoureuse soupe de pois chiches à la morue, typique de la semaine sainte espagnole. La veille Mettre les pois chiches secs à tremper. Dessaler la morue en la trempant successivement dans plusieurs eaux. Cuire les œufs durs. Le jour même Égoutter les pois chiches. Égoutter et couper la morue en morceaux. Hacher la carotte, le poivron, l’oignon et l’ail. Dans une poêle, faire dorer le pain en morceaux. Faire ensuite revenir les légumes hachés, jusqu’à ce qu’ils soient tendres. Broyer ensemble (au…

    #Pois_chiche, #Épinard, #Minestrones_et hariras, #Morue, #Espagne #SemaineSainte / #Sans viande, #Sans lactose, #Bouilli

  • Acras de morue
    https://cuisine-libre.fr/acras-de-morue

    La veille de la préparation, faire tremper la #Morue dans de l’eau froide en renouvelant celle-ci plusieurs fois. La peau doit être située au-dessus. 1 heure environ avant de servir, tamiser la farine avec la levure dans une terrine, ajouter 2 cuillerées à soupe d’huile et 2 pincées de sel, puis suffisamment d’eau pour obtenir une pâte assez fluide. Laisser reposer cette pâte pendant le reste de la préparation. Égoutter la morue, puis la mettre dans une casserole avec 1 feuille de laurier et 1 brin de… #Croquettes_et_boulettes, Morue / #Sans_viande, #Friture

  • Le vieil homme et la mer Isabelle Paré - 2 Aout 2019 - Le devoir

    Depuis 50 ans, il observe les mers se vider et combat l’océan de mensonges servi par une industrie des pêches toujours plus gourmande. Les requins qu’il décrie n’ont pas d’ailerons, mais pourchassent les derniers poissons jusqu’en Antarctique. Lanceur d’alertes, Daniel Pauly se bat contre la mer de notre indifférence.

Il est peu connu du grand public, mais ce Jacques Cousteau de l’ombre a érigé des systèmes qui permettent aujourd’hui de mesurer le piteux état de santé des océans, siphonnés jusque dans leurs plus profonds abysses.

    Après avoir sillonné les mers de la planète, Daniel Pauly, expert mondial des ressources marines, a aujourd’hui jeté l’ancre à Vancouver, où il dirige le Fisheries Center de l’Université de la Colombie-Britannique. Arête dans la gorge, ce vigile des milieux marins peine à penser que l’humanité n’aura bientôt plus que du plancton à se mettre sous la dent si elle continue de raboter les fonds océaniques.

    Ses combats répétés contre de nobles instituts maritimes ont de quoi laisser muet comme une carpe. Si le fléau de la surpêche est maintenant sur l’écran radar, c’est parce que Daniel Pauly y a attaché un grelot il y a déjà plus de 30 ans. Ses travaux ont démontré que l’industrie noyait le poisson avec de faux chiffres sur ses captures et prouvé que les stocks de poissons étaient en chute libre depuis le tournant du XIXe siècle.

    « Il ne reste que 1 % de l’état des stocks de #morue par rapport au milieu du XXe siècle, et 2 à 3 % des stocks de #thon. En gros, 90 % de la biomasse des grands poissons a disparu en 100 ans », affirme d’une douce voix à la Henri Salvador celui qui fait rager les plus grands armateurs de la planète.

    Toujours plus loin
    La surpêche n’est pas née d’hier, raconte Daniel Pauly. Depuis l’ère des bateaux à vapeur, la course vers les mers plus lointaines, partie en vrille depuis, n’a jamais cessé. On a longtemps perçu chaque effondrement des stocks de façon isolée. Au cas par cas, les experts ont observé l’affaire, sans longue-vue pour venir voir l’incendie. « C’est comme tenter de prédire le temps en regardant les nuages au-dessus de votre tête. Pour prévoir le temps, il faut analyser sur de longues périodes l’évolution des systèmes partout dans le monde. C’est pareil pour les poissons », affirme-t-il.

    Pauly a mis une paire de lunettes sur la cécité et le #déni généralisés qui aveuglaient l’industrie de la pêche jusqu’au début des années 1980.

    En créant d’abord #FishBase, puis #Sea_Around_Us, la première banque mondiale colligeant des millions de données récoltées par des scientifiques pour quantifier l’état et l’évolution des stocks de poissons et autres animaux marins. En 1996, son premier brûlot publié dans Science a fracassé le mythe de l’océan inépuisable.

    L’anguille sous la roche
    Alors que l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) évalue à 86 millions de tonnes la totalité des poissons pêchés dans les océans, l’équipe de Pauly l’établit plutôt à 130 millions de tonnes, si on tient compte des prises accidentelles, des rejets et des pêches illégales et artisanales, occultées par l’ONU. Du nombre, 10 millions de tonnes de crustacés rejetées en pure perte à l’échelle de la planète. L’industrie hurle, et Pauly la compare à un malade suicidaire courant à sa propre perte en réclamant sans cesse plus de corde.

    Jeune scientifique embarqué à bord d’un #navire-usine, c’est à Terre-Neuve qu’il a constaté de visu les ravages causés par la pêche industrielle. « Les chalutiers raclaient les fonds à 200 mètres, arrachant poissons et cailloux. Des blocs erratiques aussi gros que des Volkswagen atterrissaient sur le pont », rappelle-t-il dans la biographie que lui consacre l’océanologue David Grémillet.

    Vidées, les côtes ont été délaissées au profit de mers toujours plus lointaines. Armés comme des engins militaires, les chalutiers vont traquer les poissons jusqu’en Antarctique, à plus de 600 mètres de profondeur. « La pêche locale n’existe pratiquement plus », dit encore Daniel Pauly. Dans l’insouciance généralisée, le chalutage ratisse 150 fois l’équivalent de la surface déforestée chaque année sur la planète. Une coupe à blanc sous-marine et invisible de la taille de la superficie des États-Unis, où plusieurs zones sont ratiboisées jusqu’à huit fois l’an.

    Daniel Pauly dénonce cette #razzia. « Et dans bien des cas, les pays riches bouffent les poissons des pays pauvres », affirme le Franco-Canadien, né après la guerre d’une mère française et d’un G.I. afro-américain, révolté du pillage éhonté des mers de l’Afrique de l’Ouest par des bateaux occidentaux et asiatiques. Sa solution : interdire la pêche en haute mer, protéger 20 % des océans et abolir les subventions aux industries qui encouragent la sur pêche. Car c’est le bacon qui fait le poisson, affirme ce chercheur. Grâce aux subventions allant jusqu’à 30 % en Chine, pêcher demeure rentable là où les ressources sont déjà anémiées, martèle-t-il.

    L’or blanc
    « En Antarctique, ceux qui pêchent la #légine de façon illégale peuvent perdre un bateau sur cinq tellement ils gagnent de #fric. Pour ne pas être attrapés, des capitaines coulent eux-mêmes leurs bateaux. Et ça reste rentable ! » décrie l’écologiste, considéré parmi les 50 scientifiques les plus influents de la planète par le magazine Scientific American en 2003. La légine, cet or blanc recherché des gourmets occidentaux, se vend jusqu’à 40 $ la livre.

    « Après avoir vidé les plaines marines, les bateaux vident les canyons des océans où se terrent les derniers poissons », relance Pauly. À elle seule, la Chine déploie 3400 navires-usines qui pompent 4 millions de tonnes de poissons dans les eaux de 93 États, dont 75 % dans les eaux africaines.

    Noyer le poisson
    Daniel Pauly rage aussi contre l’autre grand « mensonge » du siècle : l’#aquaculture, parfois présentée comme un remède à la faim dans le monde. Or, selon lui, l’aquaculture de poissons carnivores accélère le sac des océans. « En Mauritanie et au Sénégal, 40 usines sont plantées sur les côtes pour faire de la farine de sardinelles, qui étaient avant pêchées, fumées et mangées en Afrique. Là, on produit de la farine pour engraisser des cochons ou du saumon. C’est un truc innommable ! »

    Le maître de la #biomasse parle en connaissance de cause. Produire une seule livre de saumon dépouille l’océan de trois ou quatre livres de petits poissons. « C’est une perte sèche de protéines, c’est révoltant ! Dire que ça nourrit le monde, c’est une fraude intellectuelle. Ceux qui s’alimentaient de sardinelles n’ont pas l’argent pour acheter ce saumon. C’est un vol global. J’appelle ça l’aquaculture B, pour bad. Cette aquaculture ne produit pas de poissons, elle bouffe du poisson ! »

    Médusé par la surpêche
    Un jour, un étudiant de Daniel Pauly a mesuré l’explosion des populations de #méduses partout dans le monde. En mer de Namibie, ces invertébrés ont complètement remplacé les poissons : 14 millions de tonnes de méduses ont évincé 10 millions de tonnes de poissons. « Les poissons qui mangeaient les larves de méduses ont disparu, laissant leurs proies sans prédateurs », explique Daniel Pauly.

    Des océans « gélifiés », c’est la vision d’horreur qui hante le biologiste, qui a signé en 2013 Manges tes méduses. Ces masses gélatineuses sont, en effet, faites sur mesure pour survivre aux zones lessivées de poissons que laisse la surpêche dans son sinistre sillage, explique le scientifique couronné en 2005 du prix Cosmos, l’équivalent du Nobel en écologie.

    « Pour que les poissons puissent se repeupler en haute mer et revenir ensuite vers les côtes, il faut dès maintenant créer des zones protégées. Avant, on n’avait pas les moyens techniques de pêcher jusqu’au dernier poisson. Aujourd’hui, plus rien n’est impossible », déplore-t-il.

    Cet éternel indigné, rescapé d’une enfance douloureuse vécue au sein d’une famille adoptive abusive, Pauly en connaît long sur la capacité de résilience des hommes, comme des autres espèces. « C’est toujours possible de renverser la vapeur, assure-t-il, si l’on réagit à temps. »

    Source : https://www.ledevoir.com/societe/environnement/559908/le-vieil-homme-et-la-mer
    Tiré de la revue de Presse : https://www.les-crises.fr/revue-de-presse-du-06-08-2019

    #surpêche #mer #alimentation #poissons #pêche_industrielle #pêche_illégale #aquaculture #Daniel_Pauly #ressources_marines

    • « Il ne reste que 1 % de l’état des stocks de morue par rapport au milieu du XXe siècle, et 2 à 3 % des stocks de thon. En gros, 90 % de la biomasse des grands poissons a disparu en 100 ans »

  • DNA from Viking cod bones suggests 1,000 years of European fish trade | University of Cambridge
    https://www.cam.ac.uk/research/news/dna-from-viking-cod-bones-suggests-1000-years-of-european-fish-trade

    Norway is famed for its cod. Catches from the Arctic stock that spawn each year off its northern coast are exported across Europe for staple dishes from British fish and chips to Spanish bacalao stew.

    Now, a new study published today in the journal PNAS suggests that some form of this pan-European trade in Norwegian cod may have been taking place for 1,000 years.

    Latest research from the universities of Cambridge and Oslo, and the Centre for Baltic and Scandinavian Archaeology in Schleswig, used ancient DNA extracted from the remnants of Viking-age fish suppers.

    The study analysed five cod bones dating from between 800 and 1066 AD found in the mud of the former wharves of #Haithabu, an early medieval trading port on the Baltic. Haithabu is now a heritage site in modern Germany, but at the time was ruled by the King of the Danes. 

    The DNA from these cod bones contained genetic signatures seen in the Arctic stock that swim off the coast of Lofoten: the northern archipelago still a centre for Norway’s fishing industry. 

    Researchers say the findings show that supplies of ‘stockfish’ – an ancient dried cod dish popular to this day – were transported over a thousand miles from northern Norway to the Baltic Sea during the Viking era.

    Prior to the latest study, there was no archaeological or historical proof of a European stockfish trade before the 12th century.

    #Hedeby Commerce de la #morue #Vikings

    • Ancient DNA reveals the Arctic origin of Viking Age cod from Haithabu, Germany
      http://www.pnas.org/content/early/2017/08/01/1710186114

      Abstract
      Knowledge of the range and chronology of historic trade and long-distance transport of natural resources is essential for determining the impacts of past human activities on marine environments. However, the specific biological sources of imported fauna are often difficult to identify, in particular if species have a wide spatial distribution and lack clear osteological or isotopic differentiation between populations. Here, we report that ancient fish-bone remains, despite being porous, brittle, and light, provide an excellent source of endogenous DNA (15–46%) of sufficient quality for whole-genome reconstruction. By comparing ancient sequence data to that of modern specimens, we determine the biological origin of 15 Viking Age (800–1066 CE) and subsequent medieval (1066–1280 CE) Atlantic cod (Gadus morhua) specimens from excavation sites in Germany, Norway, and the United Kingdom. Archaeological context indicates that one of these sites was a fishing settlement for the procurement of local catches, whereas the other localities were centers of trade. Fish from the trade sites show a mixed ancestry and are statistically differentiated from local fish populations. Moreover, Viking Age samples from Haithabu, Germany, are traced back to the North East Arctic Atlantic cod population that has supported the Lofoten fisheries of Norway for centuries. Our results resolve a long-standing controversial hypothesis and indicate that the marine resources of the North Atlantic Ocean were used to sustain an international demand for protein as far back as the Viking Age.

  • Dans le golfe du Maine, le réchauffement a eu raison de la morue
    http://www.lemonde.fr/cop21/article/2015/10/29/dans-le-golfe-du-maine-le-rechauffement-a-eu-raison-de-la-morue_4799720_4527

    Ce constat n’étonne guère le biologiste Philippe Cury, chercheur à l’Institut de recherche pour le développement (IRD) et spécialiste de gestion des #écosystèmes marins. « Les changements environnementaux ne sont pas pris en compte dans la gestion des pêcheries, explique-t-il. Beaucoup de connaissances s’accumulent sur ces bouleversements mais les intégrer dans la gestion des ressources prend beaucoup de temps, beaucoup trop de temps par rapport à la vitesse à laquelle ces changements sont observés. »

    De fait, la fragilité de la #morue face au réchauffement de l’océan est documentée depuis de nombreuses années. Une équipe internationale conduite par le biologiste français Grégory Beaugrand (CNRS, université Lille-1) avait montré, en 2003 dans la revue Nature, qu’en mer du Nord, le réchauffement a induit un profond remaniement de l’écosystème défavorable à la survie des jeunes morues.

    #climat #pêche (#surpêche) #biodiversité