• Apple develops alternative to Google search | Ars Technica
    https://arstechnica.com/gadgets/2020/10/apple-develops-alternative-to-google-search

    Apple is stepping up efforts to develop its own search technology as US antitrust authorities threaten multibillion-dollar payments that Google makes to secure prime placement of its engine on the iPhone.

    In a little-noticed change to the latest version of the iPhone operating system, iOS 14, Apple has begun to show its own search results and link directly to websites when users type queries from its home screen.

    That web search capability marks an important advance in Apple’s in-house development and could form the foundation of a fuller attack on Google, according to several people in the industry.

    The Silicon Valley company is notoriously secretive about its internal projects, but the move adds to growing evidence that it is working to build a rival to Google’s search engine.

    Two and a half years ago, Apple poached Google’s head of search, John Giannandrea. The hire was ostensibly to boost its artificial intelligence capabilities and its Siri virtual assistant, but also brought eight years of experience running the world’s most popular search engine.

    The company’s growing in-house search capability gives it an alternative if regulators block its lucrative partnership with Google. When the US Department of Justice launched a case last week, over payments that Google makes to Apple to be the iPhone’s default search tool, urgency was added to the initiative.

    “They [Apple] have a credible team that I think has the experience and the depth, if they wanted to, to build a more general search engine,” said Bill Coughran, Google’s former engineering chief, who is now a partner at Silicon Valley investor Sequoia Capital.

    Apple’s frequent job advertisements for search engineers are not short on ambition, inviting candidates to “define and implement the architecture of Apple’s groundbreaking search technology.”

    Search marketing experts also point to increased activity from Applebot, the iPhone maker’s once-obscure web crawler, which is used to build the vast database of online material that forms the foundation of any search engine.

    #Moteur_recherche #Apple #Google

  • Qwant : l’impasse du moteur de recherche européen - Science & Vie
    https://www.science-et-vie.com/technos-et-futur/qwant-l-impasse-du-moteur-de-recherche-europeen-54859

    En fait, si l’opacité entourant Qwant intrigue, le retard à l’allumage, lui, était largement prévisible, d’après les experts du secteur. « Le web est constitué de plusieurs milliers de milliards de pages qu’il faut explorer en permanence à l’aide de programmes appelés crawlers. Il faut ensuite une capacité de stockage immense pour tenir l’index, sorte de sommaire de l’ensemble. Il faut enfin procéder au ranking, qui consiste à classer les pages en fonction de leur intérêt en s’appuyant, par exemple, sur l’occurrence de certains mots-clés. Une tâche qui demande des algorithmes performants et d’énormes ressources de calcul » , détaille Marc Longo.

    Google, lui, a acquis, en vingt ans de domination, une avance technique monumentale. Dès sa création, en 1998, le moteur s’est démarqué de la concurrence par la pertinence de ses algorithmes qui analysaient non seulement les critères internes à la page, comme l’occurrence des mots et leur place dans le texte, mais aussi (et ils étaient les premiers à le faire) des critères externes, comme le nombre de liens renvoyant vers cette page. « Les créateurs de Google ont en quelque sorte appliqué lalogique de la publication scientifique qui veut que plus un chercheur est cité dans d’autres papiers, plus sa crédibilité est grande » , illustre Olivier Andrieu.

    Depuis cet algorithme originel baptisé PageRank, les procédures de Google se sont largement complexifiées et prennent à présent en compte plus de 200 paramètres (là où Qwant déclare en utiliser 90).

    Ce n’est pas tout. Les algorithmes de Google ont aussi pu s’appuyer sur des moyens de stockage et de calcul sans commune mesure. Le géant de Moun-tain View revendique ainsi un index en centaines de milliards de pages, dont la taille est supérieure à 100 000 000 gigaoctets. Pour rafraîchir cet index, 20 milliards de sites sont crawlés chaque jour.

    Quand bien même un concurrent pourrait aligner une force de frappe comparable, comme Microsoft avec Bing, Google possède un atout supplémentaire : « Sa connaissance unique des habitudes et des goûts des utilisateurs » , explique Jérôme Bondu. Une expérience qui lui permet de proposer des résultats plus pertinents sur les requêtes complexes.

    #Google #Qwant #Moteur_recherche

  • Google : la tendance « Zéro clic » se confirme, 49% des recherches s’arrêtent à la lecture des résultats - BDM
    https://www.blogdumoderateur.com/google-zero-clic-2019

    Les internautes considèrent qu’ils n’ont plus besoin de cliquer sur Google

    Cette étude montre qu’une partie non-négligeable du trafic est transmise aux sites Google (6%). Mais elle prouve surtout une tendance de fond, problématique pour les éditeurs de sites internet : près d’un internaute sur deux s’arrête à la page de résultats Google et n’accède pas aux sites web référencés sur cette page.

    On peut identifier au moins deux raisons : dans certains cas, les résultats proposés à l’internaute ne correspondent pas à son intention. Il n’a pas besoin de cliquer sur les résultats : les titres des pages référencées suffisent, il comprend qu’il doit procéder à un nouvelle requête. L’algorithme de Google n’est pas parfait, il n’est pas toujours en mesure de comprendre précisément les souhaits des internautes.

    L’autre raison est évidente et beaucoup plus gênante pour les éditeurs : Google, via le knowledge graph, les featured snippets et d’autres données structurées, devient de plus en plus un moteur de réponse. L’objectif de Google n’est pas de diriger le trafic vers les sites les plus pertinents, son but est de servir directement la réponse à l’internaute.

    C’est un vrai risque pour les éditeurs de sites internet, mais aussi pour la culture des internautes, qui ne vont plus sur les sites web pour s’informer précisément sur les sujets. Ils ont une confiance aveugle en Google : le moteur de recherche leur délivre forcément la bonne réponse, la seule vérité qui compte, il devient inutile d’aller plus loin.
    Sur mobile, 61% des requêtes Google s’arrêtent à la page de résultats

    La situation est moins marquée sur PC que sur mobile :

    3,88 % des internautes cliquent sur un résultat payant
    61,4 % cliquent sur un résultat naturel
    34,7% ne font aucun clic

    #Google #Moteur_recherche #Culture_numérique #Recherche_information

  • A-t-on besoin de plusieurs moteurs de recherche ? | Économie du document
    http://archinfo24.hypotheses.org/2904

    Le moteur de recherche Google fêtait le 27 septembre dernier ses 17 années d’existence. La firme de Mountain View en a profité pour souligner la hausse de 12% de ses revenus pour l’année 2015. Sans surprise, le géant s’impose encore mondialement sur le marché des instruments de recherche de pages web publiques, tant et si bien que dans l’esprit de bon nombre d’Occidentaux, moteur de recherche est synonyme de Google. Les dirigeants de l’entreprise doivent en être fort satisfaits. Et les clients aussi. Après tout, la qualité de l’instrument est indéniable. Il est facile à utiliser et il est très efficace. Il est à même de combler amplement les besoins en recherche d’information.

    Toutefois, la réalité est plus nuancée.

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    #moteur_recherche