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#motion_de_censure

  • @colporteur
    colporteur @colporteur CC BY-NC-SA 13/01/2021

    « La mise en cause de la responsabilité politique des ministres est devenue un exercice improbable sous la Ve République », Jean-Baptiste Jacquin, 22 décembre 2020
    ▻https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/12/22/la-judiciarisation-de-la-vie-politique-poison-pour-la-democratie_6064174_323

    Depuis mars, 150 plaintes ont été déposées devant la Cour de justice de la République, juridiction d’exception, contre la gestion de la crise due au Covid-19 par le gouvernement.

    Analyse. C’est un des paradoxes de cette année 2020, rarement institution promise à la disparition n’aura été autant sollicitée. La Cour de #justice de la République (#CJR) a été saisie, depuis mars, de 150 plaintes contre la gestion de la #crise_sanitaire par le #gouvernement, selon un pointage au 14 décembre. Sans compter la vingtaine de plaintes récemment adressées, toutes sur le même modèle, invoquant le crime de génocide et rapidement classées sans suite.

    Les personnalités ciblées sont l’ex-premier ministre Edouard Philippe, l’ex-ministre de la santé Agnès Buzyn et son successeur, Olivier Véran. L’actuel chef du gouvernement, Jean Castex, vient loin derrière dans ce hit-parade des personnes mises en cause par des citoyens ou associations professionnelles devant la juridiction spéciale chargée de juger les ministres pour les infractions commises dans l’exercice de leurs fonctions.

    Le défi de la CJR sera de démêler la responsabilité pénale de la responsabilité politique. Une véritable gageure pour cette institution née en 1993 sur les décombres de la Haute Cour de justice, discréditée lors du scandale du sang contaminé. Elle est investie de pouvoirs juridiques et judiciaires particulièrement délicats – qualifier ici pénalement des actions ou des inactions de membres du gouvernement – mais sa composition est très politique : six députés, six sénateurs et trois magistrats du siège de la Cour de cassation.

    Décisions déconcertantes voire choquantes

    Le résultat de cette étonnante construction a été une série de décisions déconcertantes voire choquantes (affaires Christine Lagarde, Charles Pasqua, etc.). Seule décision à n’avoir pas subi les foudres des juristes ou commentateurs, la condamnation de l’ancien garde des sceaux Jean-Jacques Urvoas, en 2019, dans un dossier factuellement simple et politiquement peu sensible.

    Incomprise, bancale, décriée, voire discréditée, cette justice d’exception doit disparaître, ont promis successivement les présidents de la République François Hollande et Emmanuel Macron. Mais, aucun projet de révision constitutionnelle n’a abouti depuis 2008, il faut donc faire avec cette CJR.

    Dès le 7 juillet, François Molins, le procureur général de la Cour de cassation, a saisi la commission d’instruction de la CJR d’une information judiciaire pour « abstention de combat­tre un sinistre » sur la base de neuf plaintes auxquelles il en a joint quatre autres depuis. Restent une soixantaine de plaintes dont la recevabilité n’a pas encore été examinée, les autres ayant été classées sans suite.

    Le constitutionnaliste et politologue Olivier Duhamel voit dans la multiplication des mises en cause de ministres devant cette cour le signe de « la défiance à l’égard des élites en général, des responsables politiques en particulier, et l’essor de la victimisation ». Mais quelles sont les alternatives ?

    La mise en cause de la responsabilité politique des ministres est devenue un exercice improbable sous la Ve République sous l’effet conjugué du présidentialisme avec des membres du gouvernement rendant compte au président, lui-même irresponsable juridiquement, un Parlement aux prérogatives écornées, et un fait majoritaire synonyme d’étouffoir. Une seule #motion_de_censure a été votée depuis 1958 contre un gouvernement, en 1962.

    « Dysfonctionnement »

    « Le mouvement de #judiciarisation que l’on observe depuis une trentaine d’années résulte du dysfonctionnement des mécanismes classiques de la responsabilité politique, analyse Cécile Guérin-Bargues, professeure de droit public à l’université Paris-II. Les prétoires sont vus comme des forums plus légitimes que le Parlement. »

    Dans le cas de la gestion de l’épidémie de SARS-CoV-2, le recours à une #procédure_pénale ne sera pas sans poser des difficultés. « La négligence d’un ministre ou son incompétence, bref un ministre qui n’est pas bon face à une situation de crise, cela ne devrait pas être pris sous l’angle pénal », estime Mme Guérin-Bargues. La qualification retenue pour l’information judiciaire peut surprendre. L’infraction d’ « abstention de combattre un sinistre » est un délit volontaire, et non une négligence. « On distord le droit pénal pour y faire entrer une action qui relève du politique », craint cette universitaire. La commission d’instruction de la Cour peut néanmoins librement requalifier les faits.

    Le recours à la CJR serait-il un remède pire que le mal ? Le temps judiciaire n’est pas le temps politique. L’instruction devrait au minimum durer dix-huit mois et si une ou plusieurs des personnalités mises en cause étaient renvoyées devant la Cour, le procès ne se tiendra pas avant la mi-2022, voire 2023. Une éventuelle condamnation tomberait bien tard pour se dire que l’équipe en place n’aurait pas dû rester jusqu’en 2022.

    Dans le cas contraire, avec un non-lieu ou une relaxe comme épilogue pour des raisons de qualification pénale ou faute d’élément probant, les faux espoirs entretenus dans l’opinion auront été tout aussi dévastateurs. Au risque d’alimenter le populisme sur le thème de l’impunité et de la connivence entre les puissants.

    La multiplication de ces procédures des investigations qui les accompagnent pourrait en outre distiller un poison dans le processus de décision politique. Comment arbitrer en fonction d’intérêts contradictoires, ce que l’on demande aux gouvernants, ou fixer des priorités (la santé contre l’économie, les soignants contre les soignés, les écoles contre les restaurants, etc.) avec une épée de Damoclès pénale en permanence au-dessus de la tête ?

    Olivier Duhamel y voit un « double effet pervers, avec un excès de prudence des ministres au risque de l’immobilisme, et une inflation des décisions prises par le président, seul irresponsable ». La responsabilité politique des gouvernants n’y aura rien gagné. Les citoyens non plus.

    Zut, il va falloir remplacer le féodal expert du droit public de la Véme. Sinon, l’article dit bien qu’espère quelque chose des procédures pénales contre le gouvernement est illusoire (sauf, parfois, contre tel ou tel de ses membres, tant ils sont nombreux à avoir des casseroles "personnelles").

    #Covid-19

    colporteur @colporteur CC BY-NC-SA
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  • @davidzentao
    davidzentao @davidzentao 1/08/2018
    1
    @marielle
    1

    Motion de censure : nous voulons l’Etat de droit, LREM l’état des passe-droit
    ▻https://www.youtube.com/watch?v=fkH-D4-m7rU

    • #EMMANUEL MACRON
    davidzentao @davidzentao
    • @marielle
      marielle @marielle 1/08/2018

      ▻https://www.youtube.com/watch?v=vDxPymVlsT0

      marielle @marielle
    • @marielle
      marielle @marielle 1/08/2018

      ▻https://www.youtube.com/watch?v=GIvSREvFjwE

      marielle @marielle
    • @vanderling
      Vanderling @vanderling 1/08/2018

      Séduits par le candidat Macron en mars, les écoliers ont profité de la venue du Premier ministre pour lui demander de téléphoner à celui qui est désormais président de la République. #Edouard_Philippe a joué le jeu, laissant un message sur le répondeur du chef de l’Etat, qui a rapidement rappelé. Sur haut parleur, Emmanuel Macron leur a demandé si « le cours fait par le Premier ministre se passait bien ». « Ah si ils étaient comme ça à l’Assemblée nationale, ça serait plus facile », a plaisanté Edouard Philippe, après un oui unanime. Une fillette n’a pas manqué de rappeler à Emmanuel Macron une de ses promesses : les inviter à l’Elysée s’il était élu. « Banco », a répondu Macron les conviant à un goûter au palais présidentiel. « Je m’en occupe », a assuré son Premier ministre.
      ▻https://parcequecestnotreprojeeeet.tumblr.com/post/167168961359/hahaha-such-a-cute-moment-the-kids-looked-so
      #motion_de_censure #au_tableau

      Vanderling @vanderling
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  • @mediapart
    Mediapart @mediapart 12/05/2016

    #loi_sur_le_travail : deux débats pour une #motion_de_censure
    ▻https://www.mediapart.fr/journal/france/120516/loi-sur-le-travail-deux-debats-pour-une-motion-de-censure

    Le gouvernement a échappé à la motion de censure déposée par la droite, mais pas aux débats qui secouent sa majorité. Près de trente députés socialistes étaient prêts à demander la démission de l’exécutif, et leur initiative a alimenté les discussions à l’Assemblée, de façon plus intense que les jeux de rôle partisans en séance.

    #France #frondeurs #parlement #parti_socialiste #politique

    Mediapart @mediapart
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  • @mediapart
    Mediapart @mediapart 12/05/2016

    Après le recours au 49-3, quelle mobilisation sociale ?
    ▻https://www.mediapart.fr/journal/france/120516/apres-le-recours-au-49-3-quelle-mobilisation-sociale

    Vidéo accessible dans l’article. Avec Adrien Jeantet, membre de Sciences debout, Gaëlle Differ, Sud PTT, signataire de l’appel « On bloque tout ! » et Julien Boeldieu, secrétaire national du syndicat national travail, emploi, formation professionnelle CGT, inspecteur du travail.

    #France #loi_sur_le_travail #loi_travail #motion_de_censure

    Mediapart @mediapart
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  • @mediapart
    Mediapart @mediapart 12/05/2016

    « En direct de Mediapart ». Comment lutter contre le #harcèlement_sexuel ?
    ▻https://www.mediapart.fr/journal/france/120516/en-direct-de-mediapart-comment-lutter-contre-le-harcelement-sexuel

    Dès 18 heures, retrouvez en accès libre notre émission mensuelle « En direct de Mediapart ». Deux débats : sur les divergences entre socialistes et la mobilisation contre la #loi_travail après le recours au #49-3 ; sur le maintien de l’ordre dans les manifestations. Et à 20h30 une soirée spéciale sur le harcèlement sexuel avec de nombreux invités et invitées dont les femmes politiques Sandrine Rousseau, Isabelle Attard, Rama Yade, Cécile Duflot et Aurore Bergé.

    #France #Denis_Baupin #loi_sur_le_travail #motion_de_censure #violences_sexuelles

    Mediapart @mediapart
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  • @mediapart
    Mediapart @mediapart 12/05/2016

    « En direct de Mediapart ». Violences policières : quelle stratégie de maintien de l’ordre ?
    ▻https://www.mediapart.fr/journal/france/120516/en-direct-de-mediapart-violences-policieres-quelle-strategie-de-maintien-d

    Dès 18 heures, retrouvez en accès libre notre émission mensuelle « En direct de Mediapart ». Deux débats : sur les divergences entre socialistes et la mobilisation contre la #loi_travail après le recours au #49-3 ; sur le maintien de l’ordre dans les manifestations. Et à 20h30 une soirée spéciale sur le #harcèlement_sexuel avec de nombreux invités et invitées dont les femmes politiques Sandrine Rousseau, Isabelle Attard, Rama Yade, Cécile Duflot et Aurore Bergé.

    #France #Denis_Baupin #loi_sur_le_travail #motion_de_censure #violences_sexuelles

    Mediapart @mediapart
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  • @mediapart
    Mediapart @mediapart 12/05/2016

    « En direct de Mediapart ». Mouvement social : où en est la convergence des luttes » ?
    ▻https://www.mediapart.fr/journal/france/120516/en-direct-de-mediapart-mouvement-social-ou-en-est-la-convergence-des-lutte

    Dès 18 heures, retrouvez en accès libre notre émission mensuelle « En direct de Mediapart ». Deux débats : sur les divergences entre socialistes et la mobilisation contre la #loi_travail après le recours au #49-3 ; sur le maintien de l’ordre dans les manifestations. Et à 20h30 une soirée spéciale sur le #harcèlement_sexuel avec de nombreux invités et invitées dont les femmes politiques Sandrine Rousseau, Isabelle Attard, Rama Yade, Cécile Duflot et Aurore Bergé.

    #France #Denis_Baupin #loi_sur_le_travail #motion_de_censure #violences_sexuelles

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  • @mediapart
    Mediapart @mediapart 12/05/2016

    «En direct de Mediapart». Parti socialiste: la rupture finale?
    ▻https://www.mediapart.fr/journal/france/120516/en-direct-de-mediapart-parti-socialiste-la-rupture-finale

    Dès 18 heures, retrouvez en accès libre notre émission mensuelle « En direct de Mediapart ». Deux débats : sur les divergences entre socialistes et la mobilisation contre la #loi_travail après le recours au #49-3 ; sur le maintien de l’ordre dans les manifestations. Et à 20h30 une soirée spéciale sur le #harcèlement_sexuel avec de nombreux invités et invitées dont les femmes politiques Sandrine Rousseau, Isabelle Attard, Rama Yade, Cécile Duflot et Aurore Bergé.

    #France #Denis_Baupin #loi_sur_le_travail #motion_de_censure #violences_sexuelles

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  • @mediapart
    Mediapart @mediapart 12/05/2016

    « En direct de Mediapart » : #harcèlement_sexuel, mouvement social, #49-3
    ▻https://www.mediapart.fr/journal/france/120516/en-direct-de-mediapart-harcelement-sexuel-mouvement-social-49-3

    Dès 18 heures, retrouvez en accès libre notre émission mensuelle « En direct de Mediapart ». Deux débats : sur la mobilisation contre la #loi_sur_le_travail après le recours au 49-3 ; sur le maintien de l’ordre dans les manifestations. Et une soirée spéciale sur le harcèlement sexuel avec de nombreux invités et invitées dont les femmes politiques Sandrine Rousseau, Isabelle Attard, Rama Yade, Cécile Duflot et Aurore Bergé.

    #France #Denis_Baupin #loi_travail #motion_de_censure #violences_sexuelles

    Mediapart @mediapart
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  • @myeurop
    Myeurop.info @myeurop 23/09/2013
    2
    @monolecte
    @02myseenthis01
    2

    #Bulgarie : 100 jours de manifs, et alors ?
    ▻http://fr.myeurop.info/2013/09/23/bulgarie-100-jours-de-manifs-et-alors-12269

    http://cdn3.myeurop.info/sites/default/files/imagecache/third_thumbnail/media/images/bulgarie.jpg

    Christelle Granja

    « Démission ! » Après 100 jours de #manifestations anti-gouvernementales, rien ou presque ne semble avoir changé en Bulgarie. Retour sur une #révolte (presque) oubliée.

    C’est une révolte dont on a peu parlé : depuis près de quatre mois, des milliers de Bulgares manifestent dans les rues de Sofia et (...)

    #REVUE_DU_WEB #Société #INFO #Politique #Bulgaria #corruption #gouvernement #motion_de_censure

    • #Bulgarie
    • #Christelle Granja
    Myeurop.info @myeurop
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 26/09/2013

      Bulgaria’s pressure point

      A few kilometres from the Tukish border lies Golyam Dervent, the first Bulgarian village encountered by many Syrian refugees who illegally enter the EU, a phenomenon which is steadily increasing. The local population looks kindly on them, but the authorities are overwhelmed and fear the influx could spark a humanitarian crisis.

      ▻http://www.presseurop.eu/files/images/article/Goliam-Dervent-bulgaria.jpg?1380123999

      ►http://www.asile.ch/vivre-ensemble

      CDB_77 @cdb_77
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