• Face aux ravages de la mondialisation capitaliste, l’impasse du souverainisme. Deux textes :

    La « #démondialisation » et le protectionnisme, entre #démagogie cocardière et ineptie économique | #archiveLO (10  janvier 2012)

    https://mensuel.lutte-ouvriere.org/documents/archives/la-revue-lutte-de-classe/serie-actuelle-1993/article/la-demondialisation-et-le

    – La #mondialisation, un phénomène ancien et irréversible
    #Protectionnisme et surenchère patriotarde
    – Le #mouvement_ouvrier contre le protectionnisme

    Face aux ravages de la mondialisation capitaliste, l’impasse du souverainisme | #archiveLO (2 juin 2016)

    https://www.lutte-ouvriere.org/publications/brochures/face-aux-ravages-de-la-mondialisation-capitaliste-limpasse-du-souver

    – La mondialisation consubstantielle au capitalisme
    – Une mondialisation précoce
    – Une #exploitation mondialisée
    – La formation du #prolétariat international
    – Des États nationaux au service de la bourgeoisie
    – L’impérialisme, un stade « suprême » en décomposition…
    – D’une #guerre mondiale à l’autre
    – L’intervention des États au service de la bourgeoisie
    – La dérégulation financière, conséquence de la crise
    – Les multinationales et le #libre-échange généralisé
    – Les États, instruments privilégiés de leurs firmes
    – Le #Tafta et autres accords de libre échange
    – Les #délocalisations… et leurs limites
    – La mondialisation de l’exploitation
    – Une socialisation toujours plus grande de la production
    – L’impasse des idées souverainistes et protectionnistes
    – L’#Union_européenne, bouc-émissaire de tous les souverainistes
    – Renouer avec les perspectives communistes et l’#internationalisme_prolétarien

    #marxisme #nationalisme #obscurantisme #souverainisme #PCF #stalinisme #LFI #Mélenchon #internationalisme #communisme

    • Vous dites n’importe quoi, et avec un aplomb malfaisant qui sidère.

      LO est une organisation ouvrière. Sur ses 9000 membres militants, un petit pourcentage de travailleurs de l’éducation nationale et une énorme majorité de travailleurs d’industrie, d’administration, des hôpitaux, des transports publics, etc.

      Amusez-vous (si vous pouvez dédier un moment à l’honnêteté intellectuelle) à éplucher nos listes électorales aux législatives, aux régionales et aux municipales.

      Tout ceci, naturellement, n’ayant aucun rapport avec l’objet du post d’origine…

    • Je ne dis pas n’importe quoi.

      Lors de ta prochaine réunion en comité restreint étant donné votre audience, tu pourras te vanter de m’avoir mis en cause.

      Pour ton information, je suis l’immonde nationiste qui :
      – A interviewé la caissière d’auchan Tourcoing qui avait fait une fausse couche sur son lieu de travail, suite aux ordres de son management.
      – A diffusé cet interview à toute la presse, ce qui lui a pris la journée de la veille de noël, ainsi que sa soirée de cette journée.
      Ce fait divers a ainsi pu avoir une audience nationale pour ne pas dire plus.
      Tout cela en étant salarié chez les mulliez avec le risque de valser à la porte, mais ce que ces milliardaires avaient fait dépassait l’acceptable.
      Ca leur a couté des millions d’euros en contre publicité.

      C’est pas tous les jours que des blogueurs attitrés sur seenthis, puisque tes publications ont le rare privilège d’être en page d’accueil, peuvent se vanter de truc pareils.
      Tu comprendras donc que tu ne m’impressionnes aucunement.

      Au fait, pour ce qui est de la mondialisation, les idées que tu prônes ressemblent étrangement à celles de Monsieur Gérard Mulliez mon ancien patron et de sa famille, une des plus riche de France grâce à la mondialisation.

      Point à aborder aussi lors de ta prochaine réunion en comité restreint.

      Un peu de lecture afin d’élargir ton horizon : https://www.solidaire.org

      Eux, c’est des vrais !

      Le malfaisant, c’est toi @recriweb .
      J’avais oublié de préciser. Ceci n’est pas une insulte, mais une réponse

    • « Les idées que tu prônes ressemblent étrangement à celles de Monsieur Gérard Mulliez. » Oui, car comme chacun sait, Gérard Mulliez est communiste révolutionnaire (marxiste, léniniste et trotskiste) et a dédié sa vie à la révolution mondiale qui abattra le capitalisme…

      Quant au PTB, nourri au maoïsme et au stalinisme, c’est aujourd’hui un « vrai » parti de gouvernement. Je comprends mieux vos aspirations nationalistes…

      Merci pour votre réponse, qui est très éloquente.

  • Aux Etats-Unis, les grèves se multiplient : l’espoir renaît ? (1/2)
    https://www.frustrationmagazine.fr/greves-etats-unis

    Avec leur droit du travail en lambeaux et leur protection sociale quasi inexistante, les États-Unis d’Amérique semblent fournir l’exemple parfait d’un pays où les capitalistes ont gagné la guerre des classes depuis longtemps. Et tant pis si cela accouche d’un président aussi grotesque et putschiste que Donald Trump, ou un papy bafouillant à la Biden. […]

    • Les militants de The Spark (États-Unis) au Congrès annuel de LO en décembre dernier :
      https://mensuel.lutte-ouvriere.org//2022/12/10/interventions-des-groupes-invites_450524.html

      Symptômes de colère ouvrière

      En surface, il semble que le malaise social que nous avons vécu ces dernières années est toujours là cette année. Il n’y a pas eu à ce jour de grèves majeures comme dans d’autres pays.

      Mais dans ce pays, le plus capitaliste de tous, des lois envoient les #mouvements_sociaux dans l’industrie sur des voies de garage bureaucratiques. Il y a eu néanmoins des petits aperçus de colère ouvrière. Sur six syndicats du rail, les travailleurs de deux d’entre eux ont voté contre un contrat plus ou moins imposé par #Biden, et des grèves sont prévues en décembre – même si Biden pourrait les repousser encore une fois d’un trait de plume. Il y a eu des #grèves locales isolées – les travailleurs du papier, des journaux, les enseignants, les mineurs, les concierges des cités. À la fin du mois d’octobre, 6 000 travailleurs de 234 magasins #Starbucks ont suivi jusqu’au bout le processus juridique tortueux nécessaire pour que le gouvernement organise un vote afin de décider s’ils pouvaient se syndiquer. Ce n’est qu’une goutte d’eau dans une entreprise qui compte près de 16 000 magasins et 350 000 travailleurs. Mais c’est tout de même une goutte. Tout comme le vote de l’an dernier dans le seul établissement d’#Amazon qui a réussi le parcours du combattant pour voter la reconnaissance légale de son syndicat.

      Cette année, alors que la police a déjà tué près de 900 personnes, il n’y a pas eu d’explosion comme celle qui avait suivi le meurtre de George Floyd. Mais il y a eu des manifestations locales contre la violence qui ont parfois permis d’inculper un policier ou de faire libérer de prison quelqu’un accusé à tort. Cela paraît minime, mais ça témoigne de la colère qui couve juste sous la surface de ce prétendu phare de la démocratie.

      Il y a du mécontentement et du ressentiment à de nombreux niveaux. Nous avons pu le constater à notre petite échelle au travers de nos activités, notamment les campagnes électorales dans trois des quatre États où nous sommes présents. Cela a constitué notre principal travail de l’année, même si tout le reste – les bulletins d’entreprise, les ventes publiques, les efforts de recrutement, l’activité syndicale, notre fête, les pique-niques, etc. – a continué comme avant.

  • État de droit vs état de "droite" : dérives d’un #maintien_de_l'ordre assujetti à l’idéologie du #trouble_à_l'ordre_public, tout est configuré pour que soient acceptées les #violences_policières

    Sebastian Roché : « Un certain degré de brutalité est accepté au prétexte du maintien de l’ordre » - Basta !
    https://basta.media/sebastien-roche-un-certain-degre-de-brutalite-est-accepte-au-pretexte-du-ma

    Une autre particularité du maintien de l’ordre en France est d’envoyer face aux mouvements sociaux des unités non ou très peu formées… Comment cela a-t-il pu se produire ?

    Ces unités sont clairement constituées pour faire peur, pour sidérer les gens. C’est leur but. Pendant les gilets jaunes, les DAR (détachements d’action rapide), les blindés à roues de la gendarmerie nationale, les hélicoptères, les drones, sont destinés à montrer la supériorité matérielle de la police. Tout comme les policiers en civil, équipés de casques de motos et de leurs propres matraques – cela fait penser à la police sud-américaine peu sous contrôle de la loi. Ce qui a provoqué cela, c’est probablement le sentiment qu’a eu Emmanuel Macron d’être submergé lors du mouvement des Gilets jaunes.
    Le pouvoir a alors confondu une série d’incidents – quand par exemple des Gilets jaunes ont tenté de forcer la porte d’un ministère avec un engin de chantier trouvé par hasard à proximité – avec une tentative planifiée de renversement de régime. Le mouvement des Gilets jaunes, ce n’est pas la préparation par les Soviets de la prise du pouvoir en Russie en 1917 ! Quand on qualifie d’« extrêmement violent » des groupes dont la principale revendication est d’introduire un référendum d’initiative populaire, c’est que l’on n’a pas compris le désespoir des citoyens.

    • #mouarf Le comportement de la police peut varier d’une période à une autre, parce qu’il est en large partie déterminé par la violence des rapports sociaux eux-mêmes. Mais il n’y a pas, et il n’y aura jamais de «  bonne police  » tant que la société sera construite sur les bases de l’exploitation (État de droit ou pas). Pour que les violences policières cessent, il faudra que cessent les violences de classe.

    • Je ne vois pas où l’article parle de « bonne police » (sauf à citer Sarkozy, ce qui, tu en conviens, n’est pas contreproductif). L’article est intéressant dans le sens où il compare des situations de violences de classes différentes suivant les états de l’UE et met en évidence le contexte social lié aux actions répressives de la police. Bon, bref : je ne vais pas paraphraser ce qui est dit dans l’article, je t’invite juste à le relire.

      Pour que les violences policières cessent, il faudra que cessent les violences de classe.

      ... et réciproquement.
      Continuons à nous payer de mots et à enfoncer des portes ouvertes. Pendant ce temps, les crapules fascistoïdes arment leurs « polices ».

    • Le chercheur interviewé ne pose jamais fondamentalement la question du pouvoir, il déplore seulement que celui-ci « ne regarde plus la manifestation comme une colère collective, mais uniquement comme un trouble potentiel à l’ordre public ». Partant, il ne propose aucune solution d’ordre social, mais, en chercheur partisan de l’ordre existant, proposent que ce pouvoir bonifie sa « culture politique » (sa vision des choses) et prenne d’autres « décisions politiques » – des décisions plus « protectrice des droits individuels » comme, par exemple, l’institution de « mécanisme de contrôle ». C’est peut-être enfoncer une porte ouverte que de rappeler que la police (à l’instar de l’État) est une arme de classe contre les travailleurs, il ne me semble pas que l’auteur fasse beaucoup mieux en faisant mine de croire que la lutte contre les violences et les exactions policières passerait par une réforme de la police ou du ministère de l’Intérieur. Cette lutte, elle se fera sur le terrain des masses en lutte, et nulle par ailleurs. C’est par leur nombre, par leur force collective, par leur organisation, que ces masses en lutte devront trouver les moyens de s’opposer à la police, de contre-attaquer face à ses attaques, voire de la vaincre – et certainement pas du côté de l’État et de ses administrateurs. Car quoi qu’il soit décidé aujourd’hui pour encadrer et contrôler la police, le jour où, dans une période révolutionnaire, celle-ci sera lâchée sur les manifestants, les grévistes, les militants, elle ne fera aucun détail, quitte à massacrer et à assassiner en masse. Et alors il n’y aura aucune vision ni aucun texte de loi pour les rappeler à l’ordre – si je puis dire.

    • https://www.liberation.fr/france/2019/08/27/l-ecole-des-commissaires-evince-un-sociologue-critique-a-l-egard-de-la-po

      Directeur de recherche au CNRS et spécialiste des relations entre police et population, le chercheur avait dénoncé plusieurs fois, pendant le mouvement des gilets jaunes, un usage disproportionné de la force, ainsi que la faiblesse du contrôle des agents. « L’école reste dans un système dirigé par le ministre de l’Intérieur, je pense que j’ai déplu au prince et que c’est une décision politique », estime-t-il.

  • Les combats pour l’émancipation des femmes et le mouvement ouvrier | #conferenceLO #archiveLO (13 février 2016)

    https://www.lutte-ouvriere.org/publications/brochures/les-combats-pour-lemancipation-des-femmes-et-le-mouvement-ouvrier-65

    Sommaire :

    – L’oppression des femmes  une conséquence de l’apparition de la #propriété_privée
    – La participation des femmes du peuple à la #Révolution_française
    – Le #Code_civil_de_Napoléon  : un arsenal contre les femmes
    – La réaction n’étouffe pas la voix de celles et ceux qui veulent l’égalité
    – Pendant la #révolution_de_1830, des prolétaires hommes et femmes se battent pour le droit au travail
    – Pour les héritières du #saint-simonisme, la lutte des femmes est jumelle de celle des prolétaires
    – Le #Manifeste_du_Parti_communiste de #Marx et #Engels contre la propriété des femmes
    – Pendant la #révolution_de_1848, les femmes luttent pour le droit au travail et élisent leurs délégués à la Commission du Luxembourg
    – Le mouvement ouvrier face à la revendication du droit au travail pour les femmes
    – La #Commune_de_Paris, premier État dirigé par des ouvriers et des ouvrières
    – L’Union des femmes crée un embryon d’organisation ouvrière de la production
    – Le mouvement socialiste marxiste : un contre-pouvoir qui se construit en intégrant des militantes dans ses rangs
    – La jeunesse d’une ouvrière devenue dirigeante socialiste  : #Adelheid_Popp
    – Les #préjugés sexistes ou corporatistes divisent les forces de la classe ouvrière
    – L’exemple d’une grève à Nancy...
    – ... Un contre-exemple, à Méru, quand la classe ouvrière surmonte les divisions
    – Les organisations féministes bourgeoises... pour les droits des femmes, mais dans le cadre limité de la société capitaliste
    – En #Grande-Bretagne, les #suffragettes utilisent la violence pour briser l’étau qui réprime leurs revendications
    – La #Révolution_russe débute lors de la #Journée_internationale_des_femmes le 8 mars 1917
    – Le pouvoir bolchevique réalise ce pour quoi se battent les #féministes en Europe et aux États-Unis
    – L’échec de la #révolution_mondiale et la stalinisation de l’Internationale  : les idées de la bourgeoisie pénètrent les partis ouvriers | #stalinisme
    – Le #PCF et sa volonté d’intégrer la société bourgeoise
    – La renaissance du #mouvement_féministe dans les années 1960-1970  : en dehors des organisations réformistes du mouvement ouvrier
    – La situation des #femmes à l’heure où les forces réactionnaires sont à l’offensive
    – Dans les pays riches aussi, la #condition_des_femmes paie son tribut à la réaction
    – Pour la fin de l’#oppression_des_femmes, comme pour la libération de l’ensemble de la société, il est vital que renaisse le #mouvement_ouvrier

    #capitalisme #marxisme #sexisme

  • Da Mentone a Ventimiglia, la commemorazione per i migranti morti sulla frontiera: “42 vittime dal 2015. Per loro c’è totale indifferenza”

    “Basta morti di frontiera, chiediamo giustizia e risarcimenti per i parenti delle vittime e il ritorno alla libera circolazione tra Italia e Francia”. Un centinaio di persone, italiane e francesi, ha marciato dalla stazione di Mentone alla frontiera di ponte San Ludovico, a Ventimiglia. Ieri, lunedì 6 febbraio, ricorreva la Giornata internazionale dedicata alle vittime delle frontiere, nata tre anni fa per volontà dei parenti delle 15 persone uccise dalla polizia di confine spagnola mentre tentavano di attraversare il confine con l’enclave spagnola di Ceuta il 6 febbraio 2014. A Ventimiglia, a pochi metri dagli scogli dove migranti e solidali si erano accampati nel 2015 per protestare contro la chiusura della frontiera francese, i manifestanti si sono fermati per un momento di commemorazione, nel quale sono state lette storie, messaggi di parenti delle vittime oltre al lungo elenco dei nomi (spesso non identificati) delle persone morte nel tentativo di passare la frontiera.

    Presenti i solidali che avevano animato il Presidio permanente No border del 2015 assieme a diverse associazioni e collettivi italiani e francesi, tra cui la Caritas e gli attivisti del Progetto 20k, insieme nella rete che sostiene le persone migranti che vengono quotidianamente respinte a causa del trattato di Dublino che regola l’immigrazione in Unione Europea.
    “Per noi che viviamo in Francia è imbarazzante ogni giorno dove assistere i migranti che arrivano da noi o sono bloccati a Ventimiglia – dice Suzel Prio di Roya Citoyenne – la cosa più triste è vedere l’indifferenza e la totale assenza di interesse rispetto alla sorte delle persone respinte, che spesso trovano la morte tra le nostre montagne”. “Dal 2015, lo Stato francese usa la lotta al terrorismo come pretesto per ristabilire una frontiera interna all’Unione Europea, che è diventata una frontiera della vergogna – si legge in uno dei volantini distribuiti dalle associazioni francesi presenti – Detenzione in condizioni indecorose, deportazione illegale in Italia, vessazioni della polizia, violenze: agli esuli che vogliono chiedere asilo in Francia viene impedito di farlo con ogni mezzo, in barba alla legge francese, ai pareri del Consiglio di Stato, alle normative europee e agli impegni internazionali del nostro Paese. Nonostante i numerosi appelli pubblici di associazioni, parlamentari, intellettuali e politici, nonostante le decisioni dei tribunali amministrativi e una sentenza del Consiglio di Stato, questa situazione di illegalità continua”.

    Nel 2017, l’artista Michelangelo Pistoletto volle alla frontiera franco-italiana una delle sue installazioni del progetto Terzo Paradiso: cinquanta massi disposti su tre cerchi a simboleggiare l’infinito e il superamento di ogni confine.
    In un’interazione con quello che simboleggia l’opera, da ieri al centro del cerchio di massi centrale sorge un memoriale in ricordo delle 42 persone morte negli ultimi otto anni nel tentativo di passare la frontiera, folgorati sui treni o investiti in autostrada come lungo i binari, precipitati tra i sentieri di montagna, annegati e alcuni che, esasperati, proprio alla frontiera hanno deciso di togliersi la vita. I promotori della giornata di mobilitazione chiedono anche alle autorità competenti che venga fatta attenzione e tenuta traccia di oggetti personali e qualsiasi elemento utile alle famiglie, che sempre più spesso arrivano a Ventimiglia per rintracciare parenti scomparsi nella zona di frontiera.

    https://www.ilfattoquotidiano.it/2023/02/07/da-mentone-a-ventimiglia-la-commemorazione-per-i-migranti-morti-sulla-frontiera-42-vittime-dal-2015-per-loro-ce-totale-indifferenza/7031821
    #commémoration #commémoraction #frontière_sud-alpine #asile #migrations #réfugiés #mourir_aux_frontières #frontières #morts #décès #mémoire #Menton #Vintimille
    #vidéo #Ponte_San_Ludovico

  • Krieg und Frieden : In einer kleinen Stadt
    https://www.telepolis.de/features/Krieg-und-Frieden-In-einer-kleinen-Stadt-7491994.html

    Un reportage sur une manifestation locale de nouveaux pacifistes à Fribourg-en-Brisgau, l’agonie du vieux mouvement pacifiste et l’isolement « woke » des milieux de gauche.

    Après avoir lu ce reportage j’arrive toute somme faite à la conclusion que beaucoup de mes contemporains allemands sont dans le même état d’esprit comme mes grand parents en 1939. Après avoir été exposés à la propagande nationale unanime pendant six ans et demi il s’identifient avec l’état et sa mythologie au point d’accepter l’idée d’une guerre juste. J’ai l’impression que leur individuel succès économique relatif les a fait oublier qu’ils feront tous parti des victimes de l’escalade violente imminente. Il se peut même que cette idée ne leur soit encore jamais venue à l’esprit.

    Vu l’absence d’une alternative politique évidente la dissonance cognitive bat son plein et pousse ces esprits peu analytiques vers les convictions faciles qui leurs permettent de ne pas mettre en question leur propre existence.

    11.2.2023 von Gerhard Hanloser - Freiburg im Breisgau, am Samstag, dem 4. Februar. Kleine Aufkleber mit Friedenstauben hatten im Innenstadtbereich auf die Demonstration aufmerksam gemacht. „Es reicht! Friedensverhandlungen jetzt!“ steht auf ihnen. Am Platz der Alten Synagoge will man sich versammeln.

    Auf den ersten Blick könnte man meinen, dass die alte traditionsreiche Friedensbewegung mobil macht. Sie hat in Freiburg und Umgebung eine lange Tradition. Hier gibt es das 1995 gegründete Freiburger Friedensforum, das vor allem nach dem 11. September 2001 und den daraus folgenden US-"Kriegen gegen den Terror" mobilisierte und gut besuchte Veranstaltungen ausrichtete.

    Das Rüstungsinformationsbüro müsste genannt werden, aktivistische GEW-Gruppen und auch einige wichtige prominente Einzelstimmen wie der im Dezember letzten Jahres verstorbene Manfred Messerschmidt vom Militärhistorischen Institut als Begründer der kritischen Militärgeschichte. Wie er gilt auch der Historiker und Friedensforscher Wolfram Wette als eine wichtige militärkritische Stimme der Region.

    Doch bei einem genaueren Blick fällt schon die militante Diktion des Aufklebers auf, die Friedenstauben sind eine etwas dynamischere Variation der alten klassischen Friedenstaube der 1980er-Jahre – und vor allem: als Aufrufer fungiert eine Organisation namens FreiSein Freiburg. Vor zwei Jahren schaffte es diese Gruppe bis zu 7.500 Teilnehmer auf Demos gegen die Corona-Maßnahmen zusammenzutrommeln. In der Badischen Zeitung wurde dieser Gruppe „wilde Demokonzepte“, „Eskalationen“ und „Konfrontationen mit den Behörden“ beschieden.

    Das kennt man eher aus der Zeit der Häuserkämpfe oder der Bewegungen für ein Autonomes Jugendzentrum in den 1980er- und 90er-Jahren. Und wie die damalige linke Szene skandierte und es mit Sprühdosen kundtat, ist man sich heute in der politisch diffusen maßnahmenkritischen Bewegung sicher: „BZ lügt!“

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    Bild 1 von 5
    Friedensdemonstration in Freiburg am 4.2.2023
    In einer kleinen Stadt

    Bild: Gerhard Hanloser

    In diesem Geiste und mit dieser Massage fand vor zwei Jahren auch eine kleine Kundgebung vor dem traditionsreichen Lokalblatt statt, um die „einseitige“ und „diffamierende“ Coronaberichterstattung zu kritisieren. Diese damaligen Demonstrationen zu Corona seien allerdings schnell auf einen harten Kern von 600 Leuten zusammengeschrumpft, erklärte mir ein Vertreter der örtlichen antifaschistischen Szene. Allerdings wären unterschiedliche Aktionsformen gewählt worden, wie Autokorsos oder beständige Wochenendspaziergänge durch die Innenstadt.

    Linke Einzelpersonen aus politischen Wohnprojekten, Antifas, der antifaschistische Motorradclub „Kuhle Wampe“ und andere hatten gegen diese Demonstrationen mobilisiert.

    Nun also Frieden, nicht mehr Corona. Auf dem Platz der alten Synagoge sind Schilder ausgebreitet. Auf ihnen steht „Blind gehorchen? Nie wieder!“, „Wer schweigt, macht mit!“, „Aufklärung statt Kriegspropaganda“, „Protestieren statt frieren“, „Wir zusammen ohne Lügen, ohne Lobby, ohne Korruption!“ und auch der schlichte Hinweis „reitschuster.de“ auf ein unter Gegnern der Corona-Maßnahmen beliebtes online-Medium.

    In einem großen Zelt liegen hohe Stapel des „Demokratischen Widerstand“, der in Berlin beheimateten Zeitung der gegen die Corona-Maßnahmen gerichteten Bewegung rund um Anselm Lenz, die sich zur „Freiheitsbewegung“ stilisiert, einen inflationären Faschismusbegriff nutzt und sich gleichzeitig nicht scheut, Rechtsradikalen ein Forum zu bieten.

    Ich spreche ein paar Sätze in mein Smartphone, um mich besser erinnern zu können, und filme einige Szenen der Demonstration auf dem Platz der Alten Synagoge ab. Prompt werde ich als Vertreter des örtlichen alternativen Senders Radio Dreyeckland ausgemacht, der erst vor kurzem Besuch vom Staatsschutz bekam.

    Ein großer, recht forsch auftretender Demoverantwortlicher spricht mich an, sucht die konfrontative Diskussion. Woher ich käme, politisch. Aha, ein Linker. In schnellen Wendungen landet er bei einer Diskussion über den Faschismus- und Nazi-Begriff.

    Faschismus sei eine Methode der Propaganda, die Maßnahmen, er meint jene gegen Corona, seien faschistisch gewesen. Wer jedoch bei Demonstrationen beispielsweise im August 2020 Nazis auf der Straße gesehen hätte, irre sich. Reichsfahnen dürfe man nicht überbewerten, sie stünden nur für ein paar Leute, die ihren Wilhelm wieder haben wollten. Eine Diskussion mit dem Mann ist schwer, er unterbricht ständig, hat eine durchgehend arrogant-belehrende Haltung, ist im Grunde desinteressiert am Gegenüber und unterstellt Dinge, die gar nicht im Gespräch gesagt wurden.

    Er kommt mir vor wie der Prototyp des von Carolin Amlinger und Oliver Nachtwey diagnostizierten autoritären Libertären, hart am Rande des Typus des „Spinners“, wie die beiden unter Rückgriff auf Adornos Persönlichkeitsanalysen des autoritären Charakters eine Unterform der aktuellen autoritären Rebellen, die voller projektiver und ressentimentgeladener Wut sind, nennen. Beim wenig freundlichen Verabschieden erklärt er noch, er wäre ein Vertreter der Partei DieBasis.

    Eine Frau meines Alters hat unseren Schlagabtausch interessiert verfolgt, wendet sich an mich: „Ja, der wollte dich nur platt machen und an die Wand reden.“ Sie komme aus Hamburg, sei dort jahrelang in der Linken gewesen, die Rechten hier wären ihr auch ein Graus, sie fände aber keinen Anschluss, ob ich ihr nicht helfen könne, mit Gruppen, Namen oder Adressen. Leider nein, schließlich wohne und leben ich seit zehn Jahren in Berlin.

    Ich laufe weiter über den Platz, der sich so langsam füllt. Zwei junge Männer haben sich Fahnen über den Rücken gezogen: „Freiburg – Studenten stehen auf“ steht auf der einen, auf der anderen ist nur ein lila Fischsymbol, wie man es aus der protestantischen Szene kennt. Eine sympathische mittelalte Frau zeigt mir lachend das Schild „Diplomaten statt Granaten!“.

    Eine etwa 60-jährige Frau am Rande des Platzes trägt ein riesiges selbstgebasteltes Körperschild. Neben Kriegsbildern und einem Bild von Michail Gorbatschow steht „Wir 24 Mio russl. Deutsche: nein“. Wenn man genau hinschaut, steht neben Gorbatschow die Jahreszahl „1990“ und die Anklage „Zerstörer“. Ein Bild des Rotarmisten, der die rote Fahne auf dem Reichstag hisst, ist mit der Aufforderung „Nie vergessen“ versehen.

    Die Jahreszahlen 2014 bis 2023 stehen neben dem Kurzkommentar SOS. Bilder von Leichen. Man braucht keine große Phantasie zu haben, nur etwas Vorwissen, um anzunehmen, dass dies Bilder aus der Ostukraine sind, wo seit 2014 ein im Westen gerne übersehener lokaler Krieg tobte. Die Frau klagt, man zerstöre ihre Heimat, die Nato betreibe dies.

    Es ist ein Leichtes, sich über diese Person und ihre demonstrative Agitation lustig zu machen. Besonders geübt sind darin Spiegel-Reporter, für die diese Frau ein gefundenes Fressen wäre. In einer Gesellschaft, die viel auf „Empathie“ hält, wäre es interessanter und müsste doch ebenfalls leicht sein, sich über diese fremd und unanständig anmutende Perzeption des Ukraine-Krieges Gedanken zu machen.

    Dafür müsste man es allerdings wagen, von der eigenen, sehr westlichen Narration der Genese des Krieges wenigstens mal kurz abzurücken; eine Narration, die überall, beispielsweise auch im Freiburger Thalia-Büchertempelpräsent ist, wo eine ganze Wand dem autoritär-totalitären Putin-Russland in Form von Publikationen gewidmet ist.

    Das zentrale Fronttransparent fordert Friedensverhandlungen und schlägt hippieske Töne an: „Wir sind eine Menschheitsfamilie“. Eine Rollstuhlfahrerin mit großem Trommelgefährt rückt an, eine gigantische Friedenstaubenfahne schwenkend. Sie ist offensichtlich hier gut bekannt, wird freudig begrüßt. Wer Toleranz und Achtsamkeit schätzt: im Umgang mit dieser Frau ist sie von Seiten der Demonstranten mehr als vorhanden.

    Die akademische Linke beklagt gerne im Geiste der moralischen Identitätspolitik einen gesellschaftlichen „Ableismus“, diese Frau scheint hier als Mitstreiterin für die gerechte Sache gewürdigt und geschätzt und keinesfalls nur auf ihre Behinderung reduziert zu werden.

    Diese Demonstration, so schießt es mir durch den Kopf, scheint offener und integrativer zu sein als so manche linke Szenekundgebung. Recht weiblich ist die Demo auch zusammengesetzt, allerdings liegt das Durchschnittsalter deutlich über jenem der anderen Demonstrationen in Freiburg, seien es jene für die Verkehrswende oder die jüngste gegen die staatliche Repression gegen Radio Dreyeckland.

    Zwei Frauen in quietschbunten Mänteln haben eigene Plakate mitgebracht „Hinterfrage alles“ steht auf dem einen „Raus aus der Nato. Frieden mit Russland“ auf dem anderen. Ein Mitte 50-Jähriger ist mit einer Russlandfahne angerückt, ich spreche ihn an, warum er diese trage. Er wolle nur im Geiste der Ostpolitik Verhandlungen und Wandel durch Annäherung, sagt er. Seine Antwort ist sehr glatt. In seiner freien Hand hat er mehrere Prospekte und Flyer des rechtsradikalen Magazins Compact von Jürgen Elsässer.

    Ich konfrontiere ihn damit, dass er ja offensichtlich rechte Propaganda verteilt, die mit der Ostpolitik der SPD wenig gemein haben dürfte. Er wiegelt ab, Elsässer werde in die rechte Ecke gedrängt, es gehe doch nur um Verhandlungen. Eine Deutschlandfahne taucht auf, eine andere ist in Himmelblau gehalten und trägt die Parole „Unser Land zuerst“. Parteifahnen sind nicht zu sehen.

    Ich entdecke am Rand alte Bekannte und Freunde meiner Eltern, es sind Vertreter der 80er Jahre Friedensbewegung, die urgrün, linkssozialdemokratisch oder parteikommunistisch geprägt war. Wir freuen uns, uns zu begegnen. Schnell bin ich mir mit den alten Friedensfreunden einig: Diese Veranstaltung ist mindestens obskurantistisch, die eigenen friedenspolitischen und pazifistischen Parolen wie „Frieden schaffen ohne Waffen“ seien offensichtlich einem anderen Milieu zugefallen.

    Ein Hauch von Niedergeschlagenheit hängt über unserem kurzen Gespräch. Wie ich seien sie auch bloß teilnehmende Beobachter. Wenn das Friedensforum Freiburg oder eine andere klar links positionierte Gruppierung zu einer Friedensdemonstration aufrufen würde, kämen nur eine Handvoll Leute, wird mir erklärt. Es sei verheerend, dass bundesweit jede Friedenskundgebung schnell in den Ruf gerate, „rechtsoffen“ zu sein.

    Auch wenn böse Zungen der Friedensbewegung 1980er-Jahre bereits damals „Antiamerikanismus“ unterstellten und die haltlose Diagnose des Polemikers Wolfgang Pohrt, die Friedensbewegung sei eine „deutsch-nationale Erweckungsbewegung“ besonders bei Nato-Apologeten und Atlantikern gut ankam und bis heute kolportiert wird, müsste man doch daran erinnern, dass die alte Friedensbewegung hegemonial links war.

    Sie folgte einem konkreten Humanismus, kombinierte Friedenssehnsucht mit der Forderung nach einer gerechten Weltwirtschaftsordnung, reaktivierte die im NS-Faschismus als undeutsch markierten Tugenden des Pazifismus und Antimilitarismus.

    Und auch wenn sich einige rechte oder deutschtümelnde Kräfte unter die Hunderttausende umfassende Bewegung gemischt hatten, sie wurden von Linkssozialdemokraten, Kommunisten, engagierten, weltoffenen Christen – sprich einem breiten humanistischen Spektrum von linken Citoyens –schlicht an den Rand gedrückt. Das ist jetzt anders. War die alte Friedensbewegung klassenmäßig von Bildungsbürgertum dominiert, so ist die „neue Friedensbewegung“ kleinbürgerlich mit deutlichen Ausfransungen in ein prekäres, dank Hartz-IV armes und sozial randständiges Milieu.

    Ein Bekannter, dem ich den Charakter der Demo und diese Begegnung mit den gemeinsamen linken, etwas verzweifelten Friedensfreunden per Telegram-Nachricht schildere, schreibt mir prompt zurück: „Die Anti-Kriegsparolen bleiben unsere Parolen. Anders als nach 1918 fordern Rechte heute nicht zum Krieg auf. Das haben Liberale und ehemalige Linke und halbe Sozialdemokraten von SPD-FDP-Grünen einvernehmlich übernommen. Und nur deshalb wird es schwer. Nur deshalb!“

    Die (historische) Linke, zu der man Grüne und SPD wohl noch zählen muss, ebenso wie den DGB, hat sich mehrheitlich und zuweilen mit wehenden Fahnen ins bellizistische und ungebrochen pro-westliche Lager verabschiedet. So muss man sich kaum wundern, dass die „Spinner“ zurückbleiben und wie hässlicher Strandmüll nach der Bewegungsflut in der Ebbe sichtbar werden. Auch die linksradikale Szene, die beispielsweise noch in den 80er Jahren zu Reagan-Besuch und Rekrutenvereinigung antiimperialistisch und antimilitaristisch agierte – und immer am Rande der Friedensbewegung, nie ohne Spannungen, anzutreffen war, hat sich transformiert.

    Vornehmlich sucht man in diesem Milieu nach dem Bösen und dem Nazi, wie bereits zu Zeiten der Coronademonstrationen. Ich blicke mich um, Gegendemonstranten wie noch zu Coronazeiten sind nicht zu erblicken. Medienvertreter sind nur wenige anwesend.

    Der SWR wird einen kleinen Bericht bringen, der überschrieben ist mit „Solidarität mit Russland bei ’Friedensdemonstration’ in Freiburg“, am Montag sucht man vergeblich in der Badischen Zeitung einen Bericht über die Demonstration, die immerhin 500 Leute auf die Straße brachte. Von Radio Dreyeckland ist auch kein rasender Reporter, besser: keine rasende Reporter:in anwesend. Stattdessen werde ich von einigen Demonstranten für einen solchen gehalten.

    Ich laufe auf eine Kleingruppe von mittelalten Männern mit Bärten und Tarnjacken zu – und wiederhole die Frage, die ich etlichen hier stelle: „Die klassische Friedensbewegung – gerade hier in Freiburg – war mehrheitlich links. Wo würden Sie sich auf dem politischen Spektrum verorten?“ Als Antwort kriege ich nur zu hören: „Die Freiheit! Wir sind für die Freiheit!“ Rechts? AfD? Nein, damit habe man nichts zu tun.

    Merkwürdig nur, dass just während des Gesprächs ein anderer aus der Gruppe hektisch versucht, einen eindeutig rechts-souveränistischen Spruch, wonach wir nur Vasallen der USA seien, mit einem Pappschild abzudecken.

    Ein kleiner Mann mit Zylinder und Daunenjacke, der das Schild „Heute Waffen – morgen Panzer – übermorgen Deine Söhne“ trägt, eilt dazu, deutet mit dem Daumen auf mich und erklärt im breitesten Badisch: „Radio Dre’ckland. De’ isch vo’ Radio Dre’ckland“. Höflich und wahrheitsgemäß erkläre ich, dass ich vor zehn Jahren aufgehört habe, für Dreyeckland zu senden. Die Männer nehmen es auch achselzuckend hin, bedrängt werde ich nicht, die Stimmung aggressiv zu nennen, wäre lächerlich.

    Als ich vor knapp dreißig Jahren als Redakteur im sogenannten Tagesinfo von Radio Dreyeckland anfing, dezidiert von links unten Nachrichten zu produzieren und wir dem Konzept der „Gegenöffentlichkeit“ verpflichtet waren, wurde mir von dem schon länger verstorbenen älteren Radio-Redakteur Martin Höxtermann aufgetragen: „Wir haben Aufnahmegeräte – geh auf die Straße und fang Stimmen ein!“

    Das war damals eine leichte Übung, die Straße und der Protest waren links, antifaschistisch, subkulturell. Die Stimmung wie die bei Demonstrationen einzusammelnden Stimmen passten zu der Weltanschauung, die das Radio pflegte. Radio Dreyeckland hatte sich aus dem illegalen Anti-Atom-Radio „Verte Fessenheim“ entwickelt, das sich 1977 gegründet hatte.

    Bis 1988 war Radio Dreyeckland (RDL) ein linker bis linksradikaler Piratensender, stark verbunden mit den damaligen sozialen Bewegungen wie dem Häuserkampf. Dann konnte es sich als nichtkommerzielles Radio legalisieren. Noch in meiner aktiven Radiozeit Anfang der 1990er-Jahre war man von einem prinzipiellen Gegenöffentlichkeits-Optimismus geprägt, dass „die Straße“ die Wahrheit sage. Ein alter Radiojingle aus den 1980er-Jahren verkündete in breitem Badisch: „Määnschen spräächen machen...“

    Darin folgte RDL auch anderen Freien-Radios und alternativen Radiokonzepten, wie sie beispielsweise in Italien in operaistischen und mit der Autonomia-Bewegung verbundenen Sendern praktiziert wurden. Linke und marxistische Fabrikaktivisten versuchten mit Fragebögen im Gespräch mit ihren Arbeitskollegen hinter den Fabrikalltag zu blicken, um die Struktur der Ausbeutung zu verstehen und im kommunikativen Prozess von Angesicht zu Angesicht zu kämpferischen „Arbeitergenossen“ zu werden.

    Denn das Gespräch über den Arbeitsalltag sollte bewusstseinsfördernd und ideologiehemmend oder -abstreifend wirken. Analog zu dieser Vorstellung sollte auch das gemeinsame Erstellen von Sendungen, die freie Rede ins Mikrophon, das offene Gespräch ohne Hierarchie kritische Erkenntnisprozesse fördern.

    Mit dem ersten Antisemitismusstreit 1991 anlässlich des Golfkriegs, als intern und von außen antiimperialistische Redakteure unter starken Beschuss kamen, setzte sich im Radio immer mehr eine Skepsis gegenüber diesen populären linken Strategien durch. An der ein oder anderen Stelle tauchten elitär-ideologiekritische Sendungen und Formate auf. In den letzten Jahren unterscheidet sich das freie Radio weder handwerklich, also in der Form, noch inhaltlich von anderen Sendern. Es geht nur etwas dilettantischer zu.

    Radio Dreyeckland ist unter den Coronademonstranten und der maßnahmenkritischen Szene ein rotes Tuch. Mit gutem Grund. Als „Schwurbler“, Verschwörungstheoretiker und Nazis tauchen sie schließlich in Sendungen des ältesten freien Radios Deutschlands auf. Und in diesen Markierungen unterscheidet sich RDL auch nicht von den lange Jahre viel gescholtenen „Mainstreammedien“.

    Im Radioarchiv gibt es auch kein Feature, keine Reportage, die Stimmen von den Demonstrationen hätten präsentieren können. Kritik an den in Baden-Württemberg besonders harschen Lockdownmaßnahmen, die bis zu einer Ausgangssperre führten, konnte man beim linken Sender vergeblich suchen. Man habe erst vor kurzem, so erklärt mir ein Freund, der eine Musiksendung bei RDL macht, den Kanon der „Antis“, also das Sendungsstatut, das eine Art der inhaltlich-politischen Selbstverpflichtung darstellt, um das „Antiverschwörungsideologisch“ erweitert.

    Ein anderes Anti dahingegen drohe immer weiter aufgeweicht zu werden: der Antimilitarismus. So sorgte ein recht aufschlussreiches Interview mit dem pazifistischen Sprecher des Rüstungsinformationsbüros und Sprecher der Deutschen Friedensgesellschaft – Vereinigte Kriegsdienstgegner:innen (DFG-VK) Jürgen Grässlin für Kontroversen und einige Aufregung. Der das Gespräch moderierende Redakteur, der seit einigen Jahren eine bezahlte Stelle beim meist auf Ehrenamt beruhenden Radio inne hat, hat eine klare Agenda. Nichts neues für einen linken Sender.

    Zu Coronazeiten hatte er sich für harte Seuchenbekämpfung und eine ZeroCovid-Strategie ausgesprochen, gleichzeitig war er recht schnell dabei, Maßnahmengegner unisono zu „Rechten“ zu erklären. Er führte mit Grässlin eine Art Gespräch, wozu auch wir uns damals als aktive RedakteurInnen immer gegenseitig anhielten: bitte kein Gefälligkeitsinterview! Kritik auch an Gesinnungsgenoss:innen! Allerdings unterstellte der Interviewende dem konzise und geduldig antwortenden Grässlin, seine antimilitaristische Position toleriere eine russische Politik, die Menschen töte und in Lager sperre.

    Der Redakteur ließ keinen Zweifel aufkommen, dass Waffen zu liefern nicht nur politisch geboten, sondern die einzig richtige moralische Haltung sei.

    Mit einiger Verwunderung nehmen so auch ältere politische Akteure aus Freiburg die jüngsten Staatsschutzdurchsuchungen vom 17. Januar diesen Jahres bei dem alternativen Sender wahr, wie ich die nächsten Tage erfahren sollte. Einige Tage später erzählt mir ein im Musikbereich aktiver Radioaktiver, dass einflussreiche Redakteure im Sender für Waffenlieferungen optieren, der Grässlin interviewende Redakteur also kein Ausnahme darstelle.

    Die Staatsfeinde von einst seien doch bereits während der Coronapandemie mehr als angepasst gewesen. Tatsächlich stoße ich bei einem Spontanbesuch des Radios auf durchgehend masketragende Redakteurinnen. Dass es um mehr als um Gesundheitsschutz am Arbeitsplatz geht, ist schnell zu merken. Der Ton zur Begrüßung ist spitz, obwohl ich mir schnell und artig eine Maske überziehe: Die Maske ist hier ein Zeichen, auf der guten und solidarischen Seite zu stehen.

    Dies bezieht sich offensichtlich nicht nur auf Pandemie-Maßnahmen und Waffenlieferungen. Ein anderer alter Freund, der unlängst einen Moderations-Workshop bei RDL besuchte, sollte sich in der Vorstellungsrunde mit Pronomen vorstellen, erzählte er mir beim Bier. Als Naturwissenschaftler wusste er gar nicht, was das soll. Das Radio, so könnte man meinen, ist „woke“ geworden, wie viele der übriggebliebenen linken Strukturen in der Stadt.

    Kritische politische Analyse, Konfrontationsbereitschaft mit den Herrschenden und Lust an Debatte und politischem Streit wurde ersetzt durch die vermeintlich richtige Moral. Was ist an Radio Dreyeckland denn noch so gefährlich, fragen sich hinter vorgehaltener Hand einige ältere Semester aus der früher recht agilen linken Szene. Dennoch müsse man gegen diesen repressiven Akt der Staatsanwaltschaft aus Karlsruhe solidarisch sein.

    Das Ermittlungsverfahren, das zur Hausdurchsuchung geführt habe, sei von einer wahnhaften anti-linken Haltung geprägt, das Kopieren von Adressen von RDL-Mitgliedern und -Hörerinnen ein eklatanter Verstoß gegen den Datenschutz. Trotzdem: RDL müsse an seine linke und subversive Geschichte erinnert werden.

    Als ich die Kundgebung verlasse, höre ich im Hintergrund eine live dargebotene Version eines bekannten Bob Dylan-Stücks. Man könnte es sich einfach machen und die Demonstration als Querfrontveranstaltung der rechtsoffenen „Schwurbler“ etikettieren. RDL würde das senden, die Badische Zeitung ebenso wie SWR.

    Tatsächlich ist ja auch hier und an diesem Tag die Friedensforderung von Rechten, Verwirrten und Obskurantisten gehijackt worden. Verzweifelte und Suchende gesellten sich dazu. Doch dies ist nur ein Teil des viel größeren Dramas, das zu analysieren und abzuwenden der Mehrheit einer selbstzufriedenen und angepassten Milieu-Linken offensichtlich nicht gelingt.

    #Allemagne #Fribourg #politique #mouvement_pour_la_paix

  • Les religions et les femmes

    Conférence du Cercle Léon Trotsky du 4 février 2005
    https://www.lutte-ouvriere.org/documents/archives/cercle-leon-trotsky/article/les-religions-et-les-femmes-6394

    Propriété privée et assujettissement des femmes
    – L’évolution vers le monothéisme
    – Naissance du #christianisme
    – Naissance de l’#islam
    – Les religions contre les femmes

    La révolution bourgeoise recule devant l’égalité des sexes
    – L’ordre moral de la bourgeoisie contre les femmes

    #Mouvement_communiste et #mouvement_féministe
    – La révolution ouvrière en Russie : des répercussions pour les femmes en pays musulmans

    Les luttes des femmes des années 1960-1970
    – L’intégrisme islamiste et les #femmes
    – Les religieux intégristes à l’offensive
    – En Israël...
    – En Europe occidentale...
    – Aux États-Unis

    L’#intégrisme_islamiste en France
    – Une politique délibérée des dirigeants politiques
    – Les intégristes musulmans mènent une politique militante
    – Complicités et complaisances
    – La dignité des femmes ne se divise pas !

    À bas l’#oppression_des_femmes, Vive l’égalité de l’humanité entière !

    ANNEXES
    – La complicité de l’État français
    – D’autres pratiques barbares

    #féminisme #révolution_russe

  • Le mouvement communiste et la question nationale

    Conférence du Cercle Léon Trotsky du 4 février 2018
    https://www.lutte-ouvriere.org/publications/brochures/le-mouvement-communiste-et-la-question-nationale-103360.html

    Le mouvement communiste et la #question_nationale
    – Le mouvement démocratique et le mouvement communiste au 19e siècle
    – L’#oppression_nationale au début du 20e siècle
    – 1905, le réveil des nationalités dans la #Russie tsariste
    – Le droit des nations à disposer d’elles-mêmes

    La #Révolution_russe et la question nationale
    – La question nationale en #Ukraine
    – L’exemple bachkir
    – La #fédération, une politique volontariste
    – La #Troisième_internationale et les mouvements nationaux
    – Le #stalinisme et l’abandon de l’#internationalisme_prolétarien

    Les luttes nationales après la Seconde Guerre mondiale
    – La lutte des Palestiniens
    – La crise de la direction révolutionnaire
    – Le #mouvement_noir

    Conclusion

    #question_palestinienne #nationalisme #impérialisme #lutte_de_classe

  • Dans le fond, toujours actuel, ce tract #LO diffusé lors de la grande manifestation nationale du 4 février 2021 :

    https://www.lutte-ouvriere.org/documents/tract-pour-la-manifestation-du-4-fevrier-2021-154423.html

    pdf https://www.lutte-ouvriere.org/sites/default/files/documents/20210204-tract.pdf

    Travailleuses, travailleurs,
    Militantes, militants de la classe ouvrière,
    Camarades,

    Ce qui nous réunit dans cette manifestation, c’est la volonté de pousser un cri de protestation contre l’aggravation des conditions d’existence du monde du travail.

    On nous saoule de discours sur la responsabilité du coronavirus dans cette situation. Mais si la #pandémie est une réalité avec laquelle il faudra vivre le temps de la vaincre, ce dont l’humanité crève littéralement, c’est de l’organisation capitaliste de la société et de la domination de la grande bourgeoisie.

    Derrière la pandémie, l’oppression de classe

    La découverte rapide du vaccin, un succès pour les capacités de l’homme, se traduit en même temps par une exacerbation de la concurrence entre gros requins des trusts pharmaceutiques, par l’intensification de la rivalité entre nations capitalistes, avant même que la vaccination massive ait sérieusement commencée. Quant aux pays pauvres qui ne peuvent pas payer, le système les laissera sans défense face au coronavirus, comme il les laisse déjà face à tant de maladie que l’on sait guérir depuis longtemps.

    Cette crise sanitaire nous renforce, nous militants de #Lutte_ouvrière, dans la conviction que, sans renverser le pouvoir de cette classe privilégiée, sans détruire le capitalisme, il n’y a pas d’avenir vivable pour l’humanité . Nous faisons nôtre la perspective, défendue par les éléments les plus conscients du mouvement ouvrier depuis ses origines, que c’est aux travailleurs de diriger la société, pas à la minorité de parasites capitalistes. L’émancipation des travailleurs, et par là-même l’émancipation de la société, sera l’œuvre des travailleurs eux-mêmes !

    Manifester, brandir le drapeau des intérêts ouvriers, même par dizaines de milliers, n’a jamais suffi pour inverser le rapport de forces, et les militants présents le savent bien . Pour être en mesure de stopper l’offensive patronale et gouvernementale, il faut qu’une partie significative des travailleurs entre dans l’action et soit prête à se battre de façon assez déterminée pour entraîner le reste de la classe ouvrière, au point de se faire craindre de la classe privilégiée et de son #État.

    Ce n’est pas le cas aujourd’hui. Cela peut le devenir demain, tant la société capitaliste est rongée par sa propre pourriture, sur le plan matériel comme sur le plan politique et même simplement humain.

    Contre le #capitalisme en faillite, défendre nos exigences d’exploités

    Coronavirus ou pas, il n’y a aucune raison de se résigner à la politique anti-ouvrière du gouvernement et du #patronat. Il n’y a aucune raison de se taire face au refus du gouvernement d’embaucher dans les hôpitaux et dans les écoles. Aucune raison de se résigner aux licenciements et aux attaques patronales. Aucune raison d’accepter que les classes populaires soient poussées vers la misère pendant que la plupart des grandes entreprises capitalistes réalisent des profits exceptionnels et que leurs actionnaires empochent plus de dividendes que jamais.

    Mettre en avant des objectifs qui correspondent aux intérêts de la classe ouvrière et des classes exploitées est une nécessité lorsque les travailleurs, surmontant leurs inquiétudes et leur désorientation actuelles, reprendront confiance en eux-mêmes et se lanceront dans la lutte .

    Il faut stopper les #licenciements de la seule façon possible : en répartissant le travail entre tous avec maintien du salaire.

    Les actionnaires n’ont pas besoin de plus de dividendes pour vivre. Un travailleur, lui, n’a que son #salaire ou sa pension de retraite pour joindre les deux bouts : il faut les augmenter en prenant sur les profits !

    Si l’on ne veut pas que les 100 milliards du plan de relance atterrissent dans les profits, puis dans la spéculation, il faut que les salariés puissent contrôler ce que le grand patronat va encaisser, car cet argent doit servir aux salaires et aux emplois !

    Une #manifestation comme celle d’aujourd’hui permet de mettre en avant les intérêts généraux de la classe ouvrière, alors même que le réflexe des #bureaucraties_syndicales est de se replier sur des causes locales . L’illusion qu’il sera plus facile de se battre entreprise par entreprise, corporation par corporation, voire service par service, et qu’il est ainsi possible d’obtenir ne serait-ce que des avancées minimes, est toujours vive dans les périodes de recul du mouvement ouvrier. Cela va de pair avec la résignation. Mais, dans cette période de #crise, on ne peut se faire respecter par le grand patronat et le gouvernement qu’en étant unis et déterminés à mener un bras de fer long et difficile .

    Relever la tête

    Nous sommes conscients que notre conviction que la classe ouvrière sera amenée à reprendre le combat n’est pas partagée par une grande partie des militants ouvriers. Même parmi ceux qui ne sont pas démoralisés au point d’abandonner le combat, nombreux sont ceux qui s’accrochent au vain espoir des améliorations à petits pas, aux négociations avec le patronat et le gouvernement. Et combien d’entre eux s’alignent sur ces derniers au nom de « la solidarité nationale » face à la pandémie ?

    C’est une supercherie propagée par les porte-paroles, conscients ou inconscients de la classe privilégiée ! Il n’y a pas plus de solidarité entre exploiteurs et exploités par temps de coronavirus qu’en dehors. Pour une minorité capitaliste, c’est une occasion de bâtir des fortunes. Pour la majorité des classes populaires, c’est ajouter les mesures de contraintes sanitaires aux conséquences bien plus graves de la crise économique.

    Pour difficile que soit la période, la classe ouvrière relèvera la tête. La principale responsabilité d’un militant ouvrier par les temps qui courent est de ne pas perdre le moral, de garder la tête haute et, surtout, de ne pas perdre confiance en sa classe !

    Il leur faut retrouver le langage et la pratique de la #lutte_de_classe. Aussi morose que puisse paraître aujourd’hui le climat, la lutte de classe continue et la force de la classe ouvrière reste intacte.

    Les forces vives de la société, ce ne sont certainement pas les actionnaires spéculateurs, ni les milliardaires qui vivent de la sueur et du sang des exploités. Ce sont les travailleurs qui font tourner l’économie et qui font vivre la société .

    Plus la crise de l’économie capitaliste s’aggravera, plus la classe dominante et ses serviteurs politiques au gouvernement se battront bec et ongles pour conserver leurs privilèges. Il n’y a à en attendre ni compréhension ni compassion.

    Face à la guerre que mène la grande bourgeoisie aux travailleurs, ceux-ci seront amenés à reprendre leur propre guerre. Comme ils y ont été contraints tout au long de l’histoire du #mouvement_ouvrier . Ils ont leur nombre et le fait d’être irremplaçables à opposer à l’argent de la grande bourgeoisie. Il faut que la multitude d’individus, qui constituent le monde du travail dans toute sa diversité, prennent conscience de l’identité de leurs intérêts fondamentaux contre la #grande_bourgeoisie. Il faut qu’ils retrouvent leur conscience de classe et la confiance en leurs propres forces. Ils deviendront alors cette armée de #prolétaires, capables non seulement de se défendre, mais de reprendre son combat séculaire pour objectif, de prendre en main les destinées de la société.

    Lutte ouvrière

    #conscience_de_classe #contrôle_ouvrier #augmentation_des_salaire #partage_du_travail

  • Histoire d’un (non)militant
    http://anarlivres.free.fr/pages/nouveau.html#HenriSimon

    A la croisée des chemins du marxisme et de l’anarchisme, Henri Simon (notice Maitron), né le 25 novembre 1922 à Rozay-en-Brie (Seine-et-Marne), est depuis plus de cinquante ans un observateur et un analyste attentifs des mouvements sociaux dans le monde. Adhérent de Socialisme ou Barbarie en 1953, puis fondateur avec Claude Lefort d’Informations Liaisons ouvrières (ILO) qui se transforma en Informations et correspondances ouvrières (ICO), il a toujours privilégié l’autonomie de la classe ouvrière, combattant la mainmise d’un quelconque parti sur celle-ci. Se reconnaissant dans le communisme de conseil, il se demande malgré tout si cette forme d’organisation révolutionnaire est encore compatible avec l’évolution du capitalisme, morcelé et mondialisé. Depuis 1975, il participe aux activités (...)

    https://kanalb.net/media/labournet/filmonline_1.mp4

    #anarchisme #conseillisme #HenriSimon #militantsime #MouvementsSociaux

  • Entre la #Grèce et la #Turquie, une frontière de plus en plus meurtrière

    Athènes continue de renforcer la surveillance de la région de l’Evros, qui sépare le pays de son voisin. Les exilés passant par les terres militarisées de la région sont instrumentalisés, au détriment de leur droit d’asile, comme le montrent les dérives et les drames rapportés en 2022.

    AlexandroupoliAlexandroupoli, Orestiada, Poros (Grèce).– Dans le ciel plombé de ce matin de décembre, le vent frappe le drapeau grec à l’entrée de Poros. Un chien errant détale sur la route abîmée qui longe l’église orthodoxe. Il laisse filer les voitures de police, rares véhicules à traverser ce village des confins de l’Evros, un nome (division administrative) du nord-est de la Grèce. Au nord, au loin, s’élèvent les collines de la Bulgarie ; à l’est s’étend la campagne turque.

    Les patrouilles s’avancent jusqu’à un long mur. Séparant la Grèce de la Turquie, ce serpent d’acier tranche des plaines vides sur 27 kilomètres. Ses poteaux de cinq mètres de haut épousent les courbes de l’Evros. Le fleuve, appelé Meriç en turc et Maritsa en bulgare, délimite la frontière gréco-turque, d’une longueur totale d’environ 200 kilomètres.

    Objectif de ce mur, « obstacle technique » comme le nomment les autorités grecques : « Dissuader les migrants de venir et affecter le commerce des passeurs. » Il bouche les points d’accès fréquentés de cette rivière boueuse au lit étroit que les personnes exilées franchissent à la rame. Athènes a investi 63 millions d’euros, selon la presse locale, pour construire cet édifice en 2021.

    Depuis plus de trente ans, les migrants d’Afrique ou d’Asie qui veulent trouver refuge dans l’Union européenne traversent cette frontière entre la Turquie et la Grèce, deux pays membres de l’Otan en désaccord sur la délimitation de leurs frontières maritimes. En 2022, 5 000 personnes sont officiellement parvenues à traverser le fleuve, majoritairement venues de Turquie, de Syrie ou d’Afghanistan, fuyant des conflits ou des tensions politiques. À l’ombre des regards, car personne ne pénètre ce coin de nature : c’est une zone militaire grecque inaccessible sans l’autorisation d’Athènes. Seuls les drones, les caméras thermiques, l’armée et la police ont un œil sur cette frontière.

    Tout est fait pour la rendre hermétique. « Il est illégal de venir sur le territoire grec clandestinement, nous faisons en sorte que les migrants ne rentrent pas, c’est notre travail », précise Giorgos Tournakis, le major de police du département du nord de l’Evros. « Nous détectons les migrants de l’autre côté, grâce à notre matériel, explique un autre agent de police anonyme, en désignant, à quelques mètres, la rive turque hérissée de roseaux. Nous montrons notre présence. Nous utilisons les sirènes, les haut-parleurs, etc. Souvent cela fonctionne, les migrants rebroussent chemin. »

    Il n’existe pourtant aucune entrée pour les exilé·es voulant requérir l’asile en Grèce. « Pour cela, ils doivent aller formuler cette demande à l’ambassade d’Athènes en Turquie », répond le ministère grec de l’immigration.

    Ce mur en pleine nature n’est qu’un aperçu de la frontière gréco-turque que les forces de l’ordre grecques quadrillent. La police et l’armée sont les recruteuses principales du secteur, confirment les habitant·es, même si les autorités ne donnent aucun chiffre global. 400 renforts de police sont arrivés en 2022, 250 arriveront en 2023, selon le major Tournakis.

    Les villages isolés qui constellent les collines rousses et les sous-bois d’arbres nus sont fantomatiques, loin de l’image des îles grecques touristiques. Ici, les grappes d’oiseaux survolent les maisons trapues, boulangeries ou stations d’essence à l’abandon. En dix ans, 8 % de la population a déserté les champs de tournesol, de blé, de coton, principale activité devenue peu rentable, pour se diriger vers des villes grecques ou européennes. Nombre de celles et ceux qui restent s’engagent pour ou avec l’État.

    Le gouvernement grec de droite de la Nouvelle Démocratie justifie cette surveillance accrue de la frontière par l’épisode de mars 2020. Le président turc, Recep Tayyip Erdoğan, avait annoncé son ouverture, provoquant l’afflux de milliers de réfugié·es. En alerte, Athènes avait bloqué leur venue et massé ses soldats.

    La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, déclarait alors que la Grèce était le « bouclier de l’Europe ». L’expression est toujours appréciée par Manos Logothetis, le secrétaire d’État grec à l’immigration, qui nous reçoit dans son bureau à Athènes. « Nous préférons être le bouclier plutôt que l’idiot de l’Europe ! », s’emballe ce politicien volubile, entre deux bouffées de cigarette et gorgées de café froid. Ce langage martial utilisé par l’UE pour contrer la migration semble aussi avoir fait office de blanc-seing à Athènes pour la fortification de sa frontière.

    « Nous construisons des barrières à nos frais pour arrêter les traversées illégales de migrants. Mais l’UE ne paie pas, car sinon d’autres pays, comme la Pologne, par exemple, pourraient aussi demander à ce que l’on paye leurs murs frontaliers », précise Manos Logothetis. Le gouvernement grec va d’ailleurs prolonger en 2023 les murs antimigrants dans l’Evros jusqu’à 80 kilomètres, annonce-t-il. L’UE octroie à Athènes d’autres aides parallèles pour la gestion de l’immigration. Depuis 2018, environ 1,9 milliard d’euros ont été alloués à la Grèce. Quatre-vingt-six agents et experts de l’agence européenne Frontex sont ainsi présents dans l’Evros.

    À entendre Manos Logothetis, la politique migratoire grecque semble parfois se confondre avec sa politique de défense, elle-même liée à la Turquie. « La migration est politique, dix fois plus qu’il y a vingt ans, l’instrumentalisation des migrants [par Ankara – ndlr] est incomparable aujourd’hui, s’exclame le secrétaire d’État grec. En mars 2020, la Turquie a manipulé les réfugiés pour nous mettre sous pression. Elle pourrait très bien recommencer en 2023, par exemple. Car cette année est importante politiquement. Nous avons des élections législatives et la Turquie a une élection présidentielle. » Dans les deux pays, les scrutins devraient se tenir au printemps. Malgré nos sollicitations, Ankara n’a pas répondu à nos demandes d’interview.

    Les réfugié·es en quête d’Europe se retrouvent au cœur de ce conflit larvé entre les deux pays. Au fur et à mesure que les tensions entre Athènes et Ankara s’accentuent, ces migrant·es sont perçu·es comme des « armes », au détriment de leur droit d’asile, estiment plusieurs organisations des droits humains.

    Alarm Phone, une ONG basée à l’étranger, reçoit des appels d’exilé·es en détresse, bloqué·es aux frontières. « Nous avons de plus en plus d’appels à l’aide de l’Evros depuis 2020, relate son directeur, qui reste anonyme. Des gouvernements comme ceux de la Grèce, de la Turquie ou d’autres “militarisent” la migration et présentent les personnes en déplacement comme une menace militaire. Nous condamnons ce discours déshumanisant. Nous exigeons la liberté de circulation pour tous et le droit de demander l’asile. »

    De son côté, Styliani Nanou, représentante du Haut-Commissariat aux réfugiés des Nations unies (HCR), se dit « profondément préoccupée par le nombre croissant de signalements d’incidents de retours forcés, qui s’apparentent dans certains cas à des refoulements [soit des push back, démentis par Athènes – ndlr]. Nous en avons compté 540 en Grèce en 2020 et 2021. Ils sont souvent accompagnés de violences et de violations des droits de l’homme à diverses frontières européennes ».
    Des drames à huis clos

    Le HCR a des équipes dans la ville d’Orestiada, commune érigée il y a cent ans par des Grecs chassés de Turquie, dans le nord-est de l’Evros. Peu d’associations et organisations de défense des réfugié·es sont toutefois présentes dans cette ville de 25 000 habitant·es. Outre le HCR, une poignée de personnes d’organisations comme Human Rights 360, Greek Council for Refugees et Arsis sont présentes dans l’Evros. « Il est difficile pour les ONG de travailler. Nous manquons d’autorisations d’accès à la frontière », explique un responsable humanitaire à Athènes.

    Les drames se déroulent à huis clos. De fait, outre les « push back », la liste des dérives inhumaines rapportées par la presse ou les associations dans l’Evros en 2022 est longue. En février, 12 migrants ont été retrouvés morts de froid côté turc. Athènes et Ankara se rejettent fréquemment la responsabilité de nombreux sauvetages d’exilé·es bloqué·es sur les îlots de la rivière Evros, entourés d’un flou juridique.

    Trente-huit personnes, majoritairement syriennes, sont ainsi restées coincées des jours en août, pendant que les pays voisins se renvoyaient la balle pour leur venir en aide. Une fillette est morte, selon sa famille, piquée par un scorpion, et a été enterrée sur l’île. Pour le secrétaire d’État grec à la migration, « il n’y a pas de petite fille morte : les autorités ne trouvent pas de corps ». Une enquête grecque et une de la Cour européenne des droits de l’homme sont en cours.

    Certains drames deviennent l’argument des joutes verbales entre Grèce et Turquie. Mi-octobre, 92 migrants ont été retrouvés nus, en pleine nature, à la frontière côté grec. Le ministre grec de l’immigration, Nótis Mitarákis, a rapidement publié un tweet contre la Turquie, en diffusant la photo de ces hommes humiliés. « Le comportement de la Turquie envers ses 92 migrants que nous [la Grèce] avons sauvés à cette frontière est une honte pour la civilisation », s’est indigné le ministre. La Turquie a réfuté ces accusations.

    Dans ce système, les migrants finissent par être criminalisés. Christiana Kavvadia, avocate pour l’organisation Greek Council for Refugees dans l’Evros, compte parmi ses clients des personnes poursuivies par la justice pour « entrée illégale » sur le territoire. Ils risquent jusqu’à cinq ans de prison et une amende de 1 500 euros. « Du 1er au 31 mars 2020, un texte législatif interdisant la demande d’asile est entré en vigueur pour cette période, l’ensemble des migrants arrivés à ces dates ont été accusés d’entrée illégale et nombre d’entre eux ont été envoyés en prison pour une longue période. Depuis, cette pratique consistant à sanctionner l’entrée illégale existe toujours mais avec des peines moins sévères, explique-t-elle. La pénalisation des demandeurs d’asile n’est pas conforme à la convention de Genève et vise à être une mesure dissuasive. »
    Record de décès en 2022

    Dans l’Evros, il est aussi rare d’assister à des situations dramatiques que d’entendre des voix locales qui les commentent. « Nous sommes peu nombreux à défendre les droits des réfugiés dans le coin… C’est un système contre lequel on ne peut pas lutter : 90 % des gens à Orestiada travaillent avec la police », regrette Dimitrios Zeferiades, le gérant d’un bar alternatif de cette ville. « Il y a cent ans, nos ancêtres (grecs) sont passés par cette frontière par milliers, ils étaient réfugiés. Maintenant, il existe des milices dans les villages pour faire fuir les migrants : les habitants ont oublié leurs racines », dénonce-t-il.

    En 2020, des villageois de la frontière avaient exhibé leur « chasse » aux migrants face à la presse. Pour Dimitrios Zeferiades, plus que des outils « politiques », « les migrants sont devenus des produits sur lesquels la Grèce se fait de l’argent. Les autorités demandent des financements pour acheter tout un arsenal [drones, caméras – ndlr] qui ne sert à rien : personne ne peut surveiller cette rivière de 200 kilomètres ».

    Entre les murs saumon de la morgue de l’hôpital de la ville d’Alexandroupoli, la plus grande ville de l’Evros, Pavlos Pavlidis approuve. « Les murs n’empêchent rien », déclare, grave, ce médecin légiste. Il montre sur son téléphone la photo d’un homme inerte. Le froid de décembre a emporté dans son sommeil ce jeune adulte d’une vingtaine d’années, dans un cabanon au pied d’une montagne enneigée de l’Evros. « Hypothermie. Il y a environ deux jours, le 10 décembre », a conclu Pavlos Pavlidis. Dans son bureau au sous-sol, où règne une odeur de cigarette, le médecin méticuleux expose deux cartes bleues et deux bagues ayant appartenu à la victime, « probablement d’Afrique du Nord ». Ces indices permettront peut-être de l’identifier, espère-t-il.

    « 2022 constitue un record, je n’avais jamais autopsié autant de personnes [exilées] », annonce Pavlos Pavlidis. En poste depuis 2000, l’expert a vu plus de 660 cadavres d’étrangers, dont 63 cette année. Derrière sa fenêtre s’élèvent deux conteneurs renfermant depuis des mois 30 corps d’exilés : « Je n’ai plus de place dans les frigos. »

    Le fleuve est le premier à faucher les réfugiés. L’hypothermie est la deuxième cause de mortalité. Les réfugiés se perdent, trempés, dans la nature. « Ils évitent les villages. Ils savent que les habitants ne les aident plus comme avant », explique Pavlos Pavlidis. Les accidents de la route sont enfin la troisième cause des décès de migrants. « Certains s’entassent dans des véhicules et tentent de fuir les autorités », dit-il.

    Le portable de Pavlos Pavlidis vibre pendant qu’il parle : « Mon numéro a fuité. » Il reçoit des messages de détresse d’inconnu·es : des mères, des frères, à la recherche de leurs proches. Si 5 000 migrants sont officiellement arrivés dans l’Evros en 2022, combien sont-ils à s’être égarés dans ses collines ?

    https://www.mediapart.fr/journal/international/200123/entre-la-grece-et-la-turquie-une-frontiere-de-plus-en-plus-meurtriere

    Dans cet article, l’annonce d’une ultérieure #extension du mur :

    Le gouvernement grec va d’ailleurs prolonger en 2023 les murs antimigrants dans l’Evros jusqu’à 80 kilomètres, annonce-t-il.

    Première extension (passage de 12,5 km en 2012 à 12,5 km + 35 km en 2020/2021) :
    https://seenthis.net/messages/830355
    https://seenthis.net/messages/935658

    #frontières #migrations #réfugiés #barrières_frontalières #murs #barrières_frontalières #mourir_aux_frontières #morts_aux_frontières #Evros #Thrace #obstacle_technique #dissuasion #surveillance #instrumentalisation_de_la_migration #refoulements #push-backs #retours_forcés #violence #décès #milices #chasse_aux_migrants

    • Some updates on the #Evros wall from earlier this week. N. Mitarakis, now Minister of Citizen Protection, stated that a further extension of the wall will be tendered in 2024, to be completed in 2027.

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      Φράχτης στον Έβρο : Πότε ολοκληρώνεται το έργο (vid)

      Προτεραιότητα για τη νέα κυβέρνηση χαρακτήρισε την ολοκλήρωση του φράχτη στον Έβρο ο Υπουργός Προστασίας του Πολίτη, Νότης Μηταράκης.

      Αναλυτικότερα, μιλώντας στην ΕΡΤ και την εκπομπή « Συνδέσεις », ο κ. Μηταράκης επεσήμανε ότι ο φράχτης του Έβρου αποτελεί πρώτη προτεραιότητα τόσο για την κυβέρνηση όσο και προσωπικά για τον ίδιο και το Υπουργείο Προστασίας του Πολίτη.

      « Η Ελλάδα θα εξακολουθήσει να εφαρμόζει την ίδια αυστηρή αλλά δίκαιη πολιτική », τόνισε.

      Μάλιστα, όπως τόνισε, ο φράχτης του Έβρου συνεχίζει να προχωρά με γρήγορα βήματα προς την ολοκλήρωσή του, η οποία αναμένεται στα μέσα του 2027.

      « Έχουμε εξασφαλίσει 100 εκατομμύρια ευρώ – απ΄όταν ήμουν στο προηγούμενο χαρτοφυλάκιο της Μετανάστευσης από την Ε.Ε – γι΄αυτό που ονομάζουμε συνοδά έργα του Φράχτη (έργα υποδομής και τεχνολογίας που συνδυάζονται με τον Φράχτη (π.χ τα φυλάκια χρηματοδοτούνται από τα ευρωπαϊκά κονδύλια).

      Από τα 72 χιλιόμετρα του Φράχτη σήμερα μελετάμε την τελική του φάση επέκτασης. Δεν θα χρειαστεί να καλύψουμε όλα τα 200 χιλιόμετρα.

      Προχωράμε στην τελική φάση επέκτασης με το μεικτό σύστημα χρηματοδότησης με κρατικά και ευρωπαϊκά κονδύλια. Ο καινούριος Φράχτης θα προκηρυχθεί για να κατασκευαστεί μέσα στο 2024, ώστε να είναι έτοιμος μέσα στο 2027 », σχολίασε.

      « Χρήση καμερών από τους αστυνομικούς »

      Κληθείς να σχολιάσει το πρόσφατο περιστατικό στη Λάρισα, που στοίχισε τη ζωή σε έναν 20χρονο, ο κ. Μηταράκης επεσήμανε ότι θα προχωρήσει η χρήση καμερών στους αστυνομικούς.

      « Για να αποφευχθούν φαινόμενα αστυνομικής αυθαιρεσίας θα προχωρήσουν οι κάμερες στους αστυνομικούς. […]

      « Θέλουμε και την συνεργασία των ανεξάρτητων αρχών, να μην τεθούν εμπόδια στη χρήση αυτών των καμερών.

      Αυτές είναι εκεί για να προστατεύσουν τον πολίτη, στην όποια περίπτωση κρατικής αυθαιρεσίας, αλλά και για να καταγράφουν με κάποιον ισχυρά αποτρεπτικό τρόπο το οποιοδήποτε αδίκημα μπορεί να τελείται, για να μην υπάρχουν αμφιβολίες για το εάν κάποιος συμμετείχε ή όχι σε μια παράνομη δράση.

      Είτε είναι αστυνομικός που δεν έκανε σωστά τη δουλειά του και δεν ακολούθησε το πρωτόκολλο εμπλοκής, είτε είναι ένας πολίτης ο οποίος παρανόμησε », υποστήριξε.

      https://twitter.com/lk2015r/status/1680548700077129729

      https://www.mynews.gr/frachtis-ston-evro-pote-oloklironetai-to-ergo-vid

  • Une personne retrouvée morte sur le toit d’un train à #Menton, le trafic ferroviaire interrompu

    Une personne a été retrouvée morte sur le toit d’un train ce lundi soir, au niveau de la gare de #Menton-Garavan. Le trafic ferroviaire a été interrompu et ne devrait pas reprendre avant 21h.

    Ce sont les pompiers qui ont fait la macabre découverte après avoir été alertés pour "un incendie au niveau du pantographe (appareil monté sur le toit d’un train pour capter l’énergie électrique, ndlr) de la rame causée par la présence d’une personne sur le toit du train", sur la ligne Nice-Vintimille, en gare de Menton-Garavan.

    La personne était morte au moment de l’intervention des pompiers, qui a permis d’éteindre les flammes.

    Le trafic ferroviaire a été interrompu sur les TER entre Monaco et Vintimille dans les deux sens de circulation afin de permettre l’intervention des secours sur place.

    https://www.nicematin.com/faits-divers/une-personne-retrouvee-morte-sur-le-toit-dun-train-a-menton-le-trafic-fer

    #Italie #France #frontière_sud-alpine #migrations #réfugiés #frontières #décès #mort #mourir_aux_frontières #Vintimille
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    ajouté au fil de discussion sur les morts à la frontière de Vintimille :
    https://seenthis.net/messages/784767

    lui-même ajouté à la métaliste sur les morts aux frontières alpines :
    https://seenthis.net/messages/758646

    • 09.01.2023, Un migrant meurt électrocuté sur le toit d’un train à Menton

      Un homme est mort électrocuté sur le toit d’un train, lundi. Un incendie s’est déclaré sur le toit de la rame en raison de la présence de cette personne, « très vraisemblablement un migrant », selon la préfecture. Un tel drame s’est déjà produit plusieurs fois par le passé.

      « La fermeture des frontières a encore tué à Menton », a déclaré l’association Roya-citoyenne, lundi 9 janvier, interrogée par le journal Nice matin. Ce jour-là, un homme d’une trentaine d’années, « très vraisemblablement migrant », selon la préfecture, est mort électrocuté sur le toit d’un train dans cette gare du sud-est de la France. La victime n’a pas encore été identifiée.

      Une enquête a été ouverte et confiée à la sûreté départementale, a indiqué à Nice matin la Direction départementale de la sécurité publique (DDSP).

      Les pompiers sont intervenus dans la soirée après que l’alerte a été donnée « aux alentours de 18h10 », rapporte le site d’information 20 minutes. La circulation a été interrompue et les secouristes « ont découvert un début d’incendie au niveau du pantographe de la rame, [qui établit le contact électrique avec la caténaire], suite à la présence de [cette] personne », a précisé le Service départemental d’incendie et de secours (Sdis) des Alpes-Maritimes, interrogé par 20 minutes.

      « Sur le toit d’un train, un homme qui cherchait seulement une vie meilleure a été atrocement électrocuté, et porte ainsi à plus de 50 les décès à cette frontière meurtrière », a déclaré Roya citoyenne.
      Au moins trois morts

      Le TER, parti de Vintimille, en Italie, devait relier la ville de Nice. Des drames similaires à celui de lundi ont déjà eu lieu sur cet itinéraire fréquenté par les exilés qui cherchent à entrer en France. Au moins trois migrants sont déjà morts électrocutés en tentant de franchir la frontière franco-italienne.

      En septembre 2021, un jeune homme originaire du Bangladesh est mort électrocuté près de Vintimille. En novembre 2021, un Ivoirien de 31 ans avait été gravement brûlé par une électrocution alors qu’il se trouvait sur le toit d’un train en gare de Menton Garavan. Le jeune homme avait cherché à échapper à un contrôle policier. En février 2022 encore, le corps d’un jeune homme était retrouvé sur le toit d’un train reliant Vintimille à la France.

      Selon la presse italienne, il était caché dans le creux du pantographe – le dispositif qui abrite les fils à haute tension – situé sur le toit des wagons. Il serait entré en contact avec des câbles de 25 000 volts et serait mort sur le coup.

      https://www.infomigrants.net/fr/post/45999/un-migrant-meurt-electrocute-sur-le-toit-dun-train-a-menton

    • A #Menton, un migrant retrouvé mort sur le toit d’un train venant d’Italie

      Ce lundi 9 janvier en fin d’après-midi, les sapeurs-pompiers ont été appelés pour un début de feu dans sur le toit d’un wagon d’un train reliant Nice à Vintimille (Italie) en gare de #Menton-Garavan. Ils ont découvert le corps d’un homme sans vie. Il s’agit « très vraisemblablement d’un migrant ».

      Un homme d’une trentaine d’année a été retrouvé mort hier à l’arrivée des secours sur la rame d’un train régional reliant Vintimille en Italie à la France, dans la première gare, côté français, Menton-Garavan.

      Dans un premier temps, les services de secours avaient été alertés par un début de feu au niveau du pantographe de la rame du train, un système qui permet de fournir l’électricité au train.

      Le trafic a dû être interrompu le temps de l’intervention des secours.

      Selon l’Agence France Presse, il pourrait s’agir d’un migrant « africain » expliquant que de nombreux migrants tentent par tous les moyens de passer de l’Italie vers la France, citant la préfecture des Alpes-Maritimes.

      Une enquête de police a été ouverte pour déterminer les causes du drame. Elle est diligentée par la direction de la sécurité publique de Menton. En pareil cas, nous a-t-on confié, la priorité va consister à réaliser des empreintes pour tenter d’identifier la personne puis une autopsie.

      « C’est le premier mort de l’année dans de telles circonstances », reconnaît attristé Christian Papini de l’association Caritas à Vintimille.

      « Pour moi, c’est l’énergie du désespoir, ils essaient tous les jours de passer la frontière et de façon de plus en plus dangereuse. » (Christian Papini de l’association Caritas à Vintimille.)

      L’association qui longe la voie-ferrée à deux pas de la gare de Vintimille accueille les migrants. « Nous en avons peu en ce moment, 70 », explique Christian Papini, « mais cela varie de jours en jours, on s’attend à en voir arriver beaucoup dans les prochaines semaines ».
      33 personnes sont mortes en cherchant à passer

      Les morts sur les trains sont hélas devenus la norme. « Depuis 2015, 33 personnes sont mortes en cherchant à passer » martèle le responsable de Caritas. Alors ce matin, ici, chez les personnes migrantes de Vintimille, pas de réaction particulière.

      Le paradoxe, si l’on peut dire, c’est que beaucoup de ceux qui sont ici, pour ne pas dire tous, ont pris tous les risques depuis leur pays pour voyager et pour certains mourir de façon tragique.
      Voyage suicidaire

      Selon nos informations, si certains tentent d’eux-mêmes ce voyage suicidaire, en montant sur le toit du train, d’autres le font après avoir payé auprès de passeurs qui leur enseignent la technique.

      Le plus souvent pourtant, les passeurs organisent les « voyages » plutôt à bord de camions via l’autoroute A8, précise Mireille Damiano, avocate au barreau de Nice, qui vient en aide aux migrants. La juriste donne le décompte du nombre de morts depuis 2015 qui selon elle approche la cinquantaine. Des chiffres non-officiels.

      Comment en arrive-t-on à de tels drames ?

      Pour Me Mireille Damiano cela est en lien direct avec le dispositif pris en 2015 précisément. « Depuis cette date, pour des raisons justifiées par l’Etat, par la crainte du terrorisme, le contrôle systématique aux frontières a été rétabli. Je pense que c’est abusif », estime l’avocate.

      « 
      De plus, cela s’accompagne de dysfonctionnements majeurs, notamment vis-à-vis des migrants mineurs qui sont refoulés sans d’évaluation légale de leur demande d’asile. Tout cela a été dénoncé auprès du Conseil de l’Europe » (Maître Mireille Damiano.)

      La juriste qui précise que du 1er au 30 avril prochain aura lieu le Printemps de l’immigration.

      De son côté, la préfecture des Alpes-Maritimes nous a précisé que, sur les 18 000 personnes interpelées sur le vecteur ferroviaire en 2022, ont été dénombrés deux blessés graves suite à électrocution, mais aucun décès pour cette période-là.

      https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/alpes-maritimes/menton/a-menton-un-homme-retrouve-mort-sur-le-toit-d-un-train-

  • #6_février 2023 - MIGRER EST UN DROIT !

    #Journée_mondiale_de_lutte_contre_le_régime_de_mort_aux_frontières et pour exiger la vérité, la justice et la réparation pour les victimes de la migration et leurs familles

    Nous sommes parents, amis et amies de personnes décédées, portées disparues et/ou victimes de disparitions forcées le long des frontières terrestres ou maritimes, en Europe, en Afrique, en Amérique.
    Nous sommes des personnes qui ont survécu à la tentative de traverser les frontières à la recherche d’un avenir meilleur.

    Nous sommes des citoyen.e.s solidaires qui aident les immigré.e.s durant leur voyage en fournissant une aide médicale, de la nourriture, des vêtements et un soutien lorsqu’ils se trouvent dans des situations dangereuses pour que leur voyage ait une bonne fin.
    Nous sommes des activistes qui ont recueilli les voix de ces immigrés et de ces immigrées avant leur disparition, qui s’efforcent d’identifier les corps anonymes dans les zones frontalières et qui leur donnent une sépulture digne.

    Nous sommes une grande famille qui n’a ni frontières ni nationalité, une grande famille qui lutte contre les régimes de mort imposés à toutes les frontières du monde et qui se bat pour affirmer le droit de migrer, la liberté de circulation et la justice globale pour tous et toutes.
    Année après année, nous assistons aux massacres en cours aux frontières et dans les lieux de détention conçus pour décourager les départs des personnes migrantes. Nous ne pouvons pas oublier ces victimes ! Nous ne voulons pas rester silencieux face à ce qui se passe !
    En février 2020, familles et militants se sont réunis à Oujda pour organiser le premier Grand CommémorAction. A cette occasion, nous avons choisi la date du 6 février, jour du massacre de Tarajal, comme date symbolique pour organiser des événements décentralisés dans tous les pays du monde contre la militarisation des frontières et pour la liberté de circulation.

    En septembre 2022, nous nous sommes réunis à Zarzis en Tunisie pour la deuxième Grand CommémorAction et à cette occasion nous avons réaffirmé notre volonté de continuer à construire la date du 6 février comme une journée pour unifier toutes les luttes que de nombreuses organisations mènent chaque jour pour dénoncer la violence mortelle des régimes frontaliers du monde et pour exiger vérité, justice et réparation pour les victimes de la migration et leurs familles.

    Nous demandons à toutes les organisations sociales et politiques, laïques et religieuses, aux groupes et collectifs des familles des victimes de la migration, aux citoyens et citoyennes de tous les pays du monde d’organiser des actions de protestation et de sensibilisation à cette situation le 6 février 2023.

    Nous vous invitons à utiliser le logo ci-dessus, ainsi que vos propres logos, comme élément pour souligner le lien entre toutes les différentes initiatives. Tous les événements qui auront lieu seront publiés sur la page Facebook Commemor-Action.

    Migrer pour vivre, pas pour mourir !
    Ce sont des personnes, pas des chiffres !
    Liberté de mouvement pour tous et toutes !

    Pour adhérer à l’appel, vous pouvez écrire à : globalcommemoraction@gmail.com

    https://migreurop.org/article3150.html?lang_article=fr

    #commémoraction #commémoration #migrations #asile #réfugiés #mourir_aux_frontières #décès

    • #CommemorAction

      Introduction

      On 6 February 2014, at least 15 people were killed when the Spanish Guardia Civil opened fire on a group attempting to reach Europe by swimming around the border fence at Ceuta. The killing became known as the Tarajal massacre. It was not the first mass killing by the authorities in an attempt to prevent people from moving across borders without permission from above. It was also far from the last. We, along with the affected communities, are still reeling from the mass killing on 24 June last year when Moroccan and Spanish forces murdered at least 37 people at the border fence of the Spanish enclave Melilla. Hundreds of people are missing, and an unknown number of bodies were buried anonymously by Moroccan state authorities. Instead of investigating and prosecuting those responsible for the killing or even just rethinking their inhumane border policies, the authorities have instead chosen to railroad 87 of the victims into prison on the pretence that they were responsible for the deaths.

      These high-profile mass killings are just some of the more notorious deaths at the border. They are by no means an aberration. The European Union has militarised and externalised its borders in an attempt to prevent those they consider unworthy of the right to free movement from coming to Europe. The people targeted are those deemed ‘the other’ in the imagination of Europe’s rulers. It is nothing but racism in its crudest form. Borders kill every day. Every time somebody chooses to embark for the Canaries in an overloaded, unsuitable boat in the hope of making a life for herself in Europe, a life is put at risk. It is put at risk because of the Spanish State and the European Union’s border policies. For European ‘leaders’, wealth can be and is extracted from your community, but you have no right to follow that wealth and build a life for yourself among the wealth plundered from your community and the communities of countless other people.

      The journey across the Atlantic is, perhaps, the most deadly route to Europe, but there are no safe routes for those who are systematically denied visas. These reports are now an ever-growing litany of death. Because of the Tarajal massacre, 6 February has become an international day of commemoration and action, commemorAction, for those who have been killed by the rich world’s border policies.

      CommemorAction is a ‘weapon of the weak’. It is a way of saying that these lives matter, these futures matter, each and every individual matters, and when she dies, we grieve. It is an attempt to intervene in the public space, to make the border and its murderous reality visible. Every time another life, another friend, is lost because of the border regime, people gather to commemorate that loss. Marking that death is important. This is also CommemorAction. Inspired in part by Chamseddine and the Cemetery of the Unknown in Zarzis, when an unknown body is washed up or is taken to the morgue, activists go to identify the body. If the person can be recognised, they notify the family. When that is not possible, the body is given a dignified burial. It is a practice that happens all around the region on both the European and African sides. This too is commemorAction.

      Though the core of our work is running a 24-hour hotline to bear witness to the sea border and to support people to insist that their rights are respected, our project itself is a piece of commemorAction. As the European authorities harden their hearts and ignore people’s cry for help, we become more and more a project that is documenting and commemorating each and every death. We do it so that when this border regime is over, no one can say that they did not know. More importantly, we do it because we already know. When confronted with injustice, you have to act. The bare minimum must be to commemorate the dead, demand that the perpetrators are held to account and action be taken to prevent the injustice from being repeated.

      The violence perpetrated by the border regime is a crime on a grand scale. We do not have the power to order the killing stopped. We do have the power to make it visible. Borders, as is well-known, are everywhere, but their effects are hidden. Borders are hidden not because they cannot be seen, but because there is a wilful refusal to engage with what is right in front of us. On 6 February, people gathered to bring the violence of the border into focus and commemorate the dead.

      In this report, we document what happened at some of the commemorActions across the Western Mediterranean and Atlantic region. We have also made space in the report for the voices of those who have seen their loved ones killed by the border. In this way, we hope to make this report a commemorAction. For now the pain is too often solely a private one; for things to change it must become a public one. May the memory of those who have died be for a blessing.

      A note on focus and terminology

      Alarm Phone is a network of volunteer activists. The bulk of Alarm Phone members in the Western Med and Atlantic region are West African or European in origin. As a consequence, we are much more embedded within the communities of people on the move from West African countries than we are from the Harraga communities of the Maghreb. This inevitably leads to the underrepresentation of the experiences of the latter group. The only way to rectify this problem is to expand what we do and work to build a truly transnational community of resistance. This is slow and laborious work, but we are committed to doing it.

      The language that we use is important. The words that we use also carry the weight of their history, and that is a history of power. We constantly struggle to view the world correctly and to find the right descripition of what we see. There is no single viewpoint that will encompass everything. To see the world correctly, we need a kaleidoscopic view. This report is a collective endeavour. Many of the authors are not writing in their first language, and most of the witness testimony is also given in a second or third language. We consider this a strength. We do not wish to regiment the language used in our descriptions of people and their backgrounds. Where someone might baulk at ‘sub-Saharan’ as implying inferiority and prefer ‘Black’ or ‘black African’, another might reject the racialisation implicit in the latter terms. Equally, some of us avoid talking of ‘migrants’ and prefer to emphasize personhood with ‘people on the move’, but for others of us this language is fussy and unnatural and we are proud to be migrants. We have left, as much as possible, the authors’ different choices of description, especially where the author is herself a person on the move.
      2 Commemoractions

      “6 February 2014 was truly a landmark day. Many people lost their lives, many families lost their children, many women lost their husbands, many children lost their fathers. This day was very important for all the migrants and all the people who make the crossing in very difficult circumstances, whether it is in the context of land borders, the fences, or the sea, be it the Mediterranean or the Atlantic. This day of 6 February has compelled people, migrants and activists all over the world, to make this day a historical monument for all missing migrants. We honor those who lost their lives. It is also important for all those who have lost brothers and sisters to remain strong, encouraged and motivated. Let’s continue in the same way, in the same struggles, hoping that one day, maybe things will change.” (local AP activist)

      The number of commemoractions that took place this year is really impressive, with more than 40 actions around the same date. To spread the idea, Alarm Phone released a powerful video that captures moments of previous commemoractions and is available with English, French or Spanish subtitles.
      2.1 CommemorActions on the Atlantic Route

      The Atlantic route is known as one of the most deadly routes for migration in the whole world. According to the official statistics of the IOM Missing Migrants Project, 559 people died or went missing on the Atlantic route in 2022, which amounts to 8% of all of the deaths recorded by the project worldwide . Yet, the Missing Migrant project reckons that the number of unreported deaths must be much higher. The NGO Caminando Fronteras counted 1,784 people dead or missing on the Atlantic route in 2022. In the second week of February 2023 alone, around 100 people lost their lives (see section 6: Dead and missing). Several boats that Alarm Phone supported in the last months resulted in horrific shipwrecks, for example a boat on 7 December 2022 and one on 7 February 2023. We commemorate all of these people; people whom we may have spoken to on the phone, or whom we may have passed once in a street, whom we did or did not know, whose faces we saw smiling in the pictures we received from their families. You are still with us. You will not be forgotten.

      In collaboration with two other associations, ADIPROS and ARSEREM, the Laayoune Alarm Phone team organised two commemorAction days on 4 and 5 February at the Caritas centre in the town. Many members of different communities came together to commemorate, pray and pay tribute to the many people missing and dead at sea on the Atlantic route and elsewhere. Family members were also present and gave testimony of their experiences and their pain. One person, for example, mourned for his wife whilst another person spoke of their five-year-old daughter lost en route to the Canaries.

      There were also political discussions about the lethal character of the Atlantic route, and a working group was put in place for research and identification of the missing and dead. Further debates were organised around the topic of safety at sea and how important it is to always check the weather forecast before travelling. The representives of the different communities once again highlighted how human rights are violated in the region. The commemorAction was a powerful call for human dignity and the need to stand together, to support one another in our grief and our fight.

      On the Canaries, for years now, some activists have made a practice of commemorAction and have been trying to support the families of the disappeared and the dead. On Fuerteventura, the association EntreMares organises a small commemorAction in a public square in Puerto del Rosario whenever there is a shipwreck on the Atlantic route. On Gran Canaria, there is a commemorative plaque that people sometimes gather around after a shipwreck. On Lanzarote, the Red de Solidaridad helps bury the dead in the small Muslim section of the Teguise cemetery. Activists and local people try to keep the inscriptions on the improvised tombstones visible and sometimes come to place flowers on the graves. Many of the dead could not be identified, their tombstones carry names like “Undocumented Number 3”. Other bodies were identified and buried under their names, notably the victims of three shipwrecks, one on 6 November 2019 (Caleta Caballo), one on 24 November 2020 and one on 17 June 2021 (Órzola).

      2.2 “Migrate to live not to die”: Dakar, Senegal

      On 6 February 2023, nearly 200 people gathered in the ocean-facing town of Thiaroye-sur-Mer, Senegal, to honour those who have gone missing or died along the migration routes, and to educate one another about the political actors who are responsible for the deaths.

      The event was organised by Boza Fii, an association of people who have returned to Senegal, and Alarm Phone Dakar in collaboration with Association des Jeunes Rapatriés de Thiaroye-sur-Mer (AJRAP) and Association Ben Thiaroye-sur-Mer. Among other associations, Migration Control, Énergie de Droits Humaine Senegal, Sama Chance, Village du Migrant, the Municipality of Thiaroye, Alarm Phone Marseille, the president of the Resau des Femmes de Thiaroye and journalists from CQFD Marseille attended and contributed in a spirit of building alliances against a lethal border regime.

      “It is important to expand these initiatives to make the population understand exactly what is happening” a participant stood up to say, saluting the work of Boza Fii and the fact that Senegalese youth are organising themselves to change the situation.

      “Many people in Senegal do not really understand what happens in the border regions”, Saliou, the President of Boza Fii, later explained. “It was really important to show the video reconstruction of what happened at the massacre at Melilla in June 2022”, noted Ibrahim, a core Boza Fii organiser.

      “It’s forced death. It’s organised”, the Boza Fii team explained. “It was emotional. They finally understood”, recounted Ibrahim. “It’s truly a massacre.”

      “Lots of people think, oh, it’s just that people take risks, it’s clandestine migration, it’s irregular migration, they should just stay in their countries”, explained Saliou. “That’s what many politicians say. But it’s that ideology we want to challenge.”

      The team showed statements issued by the Spanish president immediately after the massacre and videos of subsequent public interventions made by certain African ambassadors, including the ambassadors of Chad and Cameroon in Morocco, who exonerated the Moroccan and Spanish authorities and placed the blame on the people who attempted the crossing. “We need to understand in our country how we are being represented abroad,” Saliou said. “It’s true we cannot do the work of the government. But we can denounce what they do so that in the future it will be better.”

      After lunch, the participants walked to the nearby beach. Aïda Thiam from Boza Fii read out the call for justice, truth and reparations issued in advance of a series of commemorAction events.

      Awa Ba, who lost her son Mamadou Ndiaye after he tried to make it to EUrope, explained how she went to the responsible authorities asking about what happened to her son. She called for the authorities to look for her son. Up to now the authorities have not found anything. She explained that she still goes to meetings to ask for information and to demand action. After that, everyone prayed in silence according to their own beliefs; then the participants threw flowers into the ocean together and watched the waves wash them away.

      “It wasn’t easy, the event”, reflected Ciré. “But we are already engaged. We cannot just drop it.” He summarised the sentiment of the closing discussion with the words: “We are already here. The struggle goes on.”

      2.3 Tangier, Morocco: Public Debate, Private Memorial

      On 5 February, the Tangier Alarm Phone team organised a public debate on the theme of CommemorAction in collaboration with the Moroccan association Chabaka and with the support of Conseil des Migrants Subsahariens au Maroc (CMSM), Pateras de la Vida Larache, and Association Marocaine des Droits Humains (AMDH) Nord.

      In opening the event, members of Alarm Phone and Chabaka highlighted how, in commemorating and seeking justice for the terrible events of 6 February 2014, we also have an opportunity to discuss border violence more generally, remember those we have lost, and debate how to respond. “The day has become a symbol”, a Moroccan comrade in the audience emphasised. “It was a day when the violence of border controls, often more hidden, was out in the open for all to see.”

      “Each day there is a tragedy”, noted a Cameroonian activist. “It is a very important day for me. I cannot forget”, added a participant visiting from Nador.

      Though the practice of marking 6 February 2014 only began as an international practice of CommemorAction in 2018, Boubker, a celebrated Moroccan activist and founder of Chabaka, situated it in a long history. He described earlier rounds of border violence and resistance, including the caravans Chabaka organised every year for nine years following the massacre of 2005 in Ceuta. “Today we [migrant solidarity movements] are very weak compared to then.”

      The conversation turned from honouring those we have already lost to a forward-facing struggle for justice, truth and reparations. “We need to work together”, Senegalese, Cameroonian and Moroccan comrades each repeated. They underlined how informal solidarity networks and officially registered organisations might usefully cooperate, to interface between mobile communities and state institutions.

      Families of the missing and dead were wary to participate in this public event – just as many are wary to submit official requests for information – out of fear of political recrimination, the emotional pain involved, or both. “It’s so important families know their rights”, insisted Hassane, the president of the Association Aides des Migrants en Situation Vulnérable AMSV Oujda Maroc. “Before, they didn’t have the right to make these demands, but now they do. So they must know.” He explained how his organisation also creates supportive spaces where families can simply socialise with one another and come to understand that they are not alone. Members of different sub-Saharan community associations reflected on how they do something similar.

      “Do you check the prisons from time to time?” a participant from Senegal raised her hand to ask. “Because when there’s someone in Tangier whom we no longer see, we often say they’re lost at sea. But they’re not in the water; they’re in prison.” An ex-detainee in the audience confirmed: “There are people [in prison] who live with… [a] false name – for one year, or ten years.” He reported how people were taken in straight from the boat, with no one to visit them. Only family members have the right to visit someone incarcerated by the Kingdom of Morocco, it was explained. This makes it difficult for people from other African countries imprisioned in Morocco, as there family members are unlikely to be able to obtain a visa for the country.

      Recognising faces from the pictures of the missing or dead displayed on the wall, an attendee from Cameroon emphasised the importance of the event and that even more people need to come in the future.

      2.4 Ceuta, a Spanish enclave: The March for Dignity

      On Saturday, 4 February, 200 people from around the world met in the Spanish enclave of Ceuta and marched to Tarajal beach, the site where in 2014 Spanish border guards shot rubber bullets and threw gas canisters at a group of around 200 people in the water, killing at least 14. The organisers of the X Marcha por la Dignidad collected signatures from more than 252 organisations calling for justice, truth and reparations. At the university, geopolitical analyst Sani Ladan, lawyer Patricia Vicens, journalist Youssef M. Ouled and Ceuta-based activist Soda Niasse debated the meaning of the deaths, racism, the response from the authorities and the notion of incremental genocide. In the sunlight, members chanted “justice” as they walked in a steady line. At the beach, they formed a circle and lit a candle for each of the individuals who died.

      2.5 In the region of Nador: Repression continues

      AP Nador/Berkane commemorated together with the association Mouvement Uplift Africa at the beach at Cap de l’eau with speeches, banners and flowers. Unfortunately, in this region not surprisingly, the activists were observed by the police and were taken to the local police station, where they had to endure an investigation for a few hours. Fortunately, all were released at the end of the day.

      2.6 CommemorAction in Oujda

      For the ninth CommemorAction of the tragedy of Tarajal in Oujda, the local AP team organised several activities in the presence of families of the disappeared, human rights activists, journalists and other members of NGOs and local associations.

      The first activity took place on Saturday, 4 February at the centre of the Democratic Confederation of Labour in Oujda under the title “From the massacre of Tarajal to the massacre of Melilla”. There were three axes of discussion. The first focused on the psychological suffering of the families of the disappeared and addressed the psychological disorders which affect the parents and other family members as well as the lack of psychological support in these cases. The second axis was about the massacre of Melilla on “Black Friday” and the suffering of the migrants during the intervention of the Moroccan gendarmerie. There was also a discussion of the arrests of some of the people who could neither cross nor flee. Finally, the third axis dealt with the role of the media in migration issues. After the discussions, the participants lit 50 candles in memory of the victims of the massacres at both Tarajal and Melilla.

      The second activity on 5 February consisted of a mixed discussion group, made up of young Moroccans and migrants of all genders, who discussed the issues of migration together and shared their opinions on the massacres at Tarajal and Melilla. They also spoke about racism in the city of Oujda.

      Sea Crossings and statistics

      According to UNHCR statistics, 6,554 people arrived in Spain between 1 November 2022 and 28 February 2023. In the same period, Alarm Phone was involved in 51 cases, of which 29 calls came from the Atlantic region, 11 from the Alboran Sea and 11 from the Algerian route. According to the people who alerted us to them, the boats were carrying at least 2,036 men, 233 women and 67 children, adding up to a total of 2,336 people.

      22 of the boats Alarm Phone was contacted about were rescued by Salvamento Marítimo, nine were intercepted by Marine Royale, four boats returned by themselves and at least three boats completed the journey on their own. As a relatively new development, in at least four cases merchant vessels were involved in rescue operations. They did not always abide by international agreements. One such example is the case of 12 February, in which the merchant vessel Santa Isabel of the Maersk Group brought 47 people in distress back to Western Sahara, thereby ignoring the requirement to disembark shipwrecked mariners in a port of safety and violating the Refugee Convention’s principle of not returning an asylum seeker to a place where she may be in danger. It is vital that SAR authorities and merchant vessels take into account people’s rights as refugees when allocating a port of disembarkation. Unfortunately, many people’s fate remains unclear. For example, 53 people left Tan-Tan at the beginning of December. They were lost at sea for two weeks. Three survivors were found on the cliffs of Tantan. The other 50 are still missing.

      We are sad and angry about the three shipwrecks Alarm Phone had to witness. These led to at least 100 deaths and 101 people who are still missing.

      These shipwrecks are just a fraction of the tragedies that are a more or less daily occurrence on the Western Mediterranean and Atlantic routes. The Missing Migrants Project of the IOM reckons that the Western Med and Atlantic routes in 2022 are so lethal that they account for just under 20% of all the deaths of people on the move worldwide. Caminando Fronteras puts the number of people who died last year on their way to Spain at 2,390, which means more than 6 deaths each day. With 1,784 people dead on the Atlantic route alone, this route remains one of the deadliest in the world.

      Our thoughts and solidarity go to the families and friends of all the people who have died during their journey or are still missing. We commemorate the dead and disappeared. We commemorate Chahira, Boudjrada, Belkada, Ayoub, Abdou, Reda, Rasim, Daimi, Anayis, Lotfi, Djalal, Lilia, Ryad, Laoulou, Islam, Benachir, Mohamed, Aiman, Hamid, Hanan, Abderramin, Ismail and all those whose names we don’t yet know.
      4 Updates from different regions
      4.1 Atlantic route

      The last two months of 2022 did not see as many people crossing towards the Canary Islands as happened in November and December of previous years. Altogether, 15,682 people arrived via the Atlantic route in 2022, while numbers were around 22,000 in 2020 and 2021. 1,649 people had already come to the Canaries by 19 February this year. The first week of February was particularly busy. To all of them, we say welcome to Europe!

      Although there are generally fewer boats that come from countries further away like Senegal or Mauritania, some people still try. A boat carrying people from The Gambia shipwrecked in December, resulting in 12 deaths. A boat which had left Mauritania was intercepted right after departure by the Mauritanian authorities. However, a large boat carrying 162 people made it to El Hierro, the most western of the Canary Islands, in late November. Another noteworthy story was the arrival of three people who braved the long journey from Nigeria on the rudder of a cargo ship and survived.

      A worrisome development in the region is a possible resumption of deportations from the Canary Islands to Senegal. A deportation flight from mainland Spain made a stopover in the Canaries to pick up more than 15 inmates from the Gran Canaria detention centre. They were deported to Dakar on 14 February. This came after a meeting on 26 January between the Ministers for Foreign Affairs of Senegal and Spain.
      4.2 Nador – Melilla

      Raids of makeshift migrant camps, arrests and arbitrary expulsions to the south continue to be the brutal reality in and around Nador.

      On 24 June, at least 40 people were killed by Moroccan and Spanish border guards in the attempt to cross the border towards Melilla at Barrio Chino. For further details, see e.g. our last report, a BBC documentary, a report by Amnesty International and a report by Caminando Fronteras.

      The trials against several groups of people, mainly from Chad, Sudan and South Sudan, who are being scapegoated and prosecuted for these events are still ongoing. On 17 November, the sentence for a group of 14 people previously sentenced to 8 months in prison was increased to 3 years of imprisonment by the Court of Appeal in Nador. On 9 January, the Court of Appeal also increased the prison sentence against 13 others (2 Chadian and 11 Sudanese nationals) from two and a half years to 3 years. On 6 February, the last appeal verdict was issued in the Nador court, with 3 detainees being sentenced to 4 years of imprisonment. Meanwhile, on the other ‘side’, the Spanish prosecutor’s office investigation into the real culprits “found no evidence that any wrongdoing was committed in the behaviour of the Spanish security forces”. Spanish Minister of the Interior Grande-Marlaska likewise denied that there were any deaths or any neglect of the wounded​​​​​​​ on the Spanish side of the border. Nevertheless, a detailed, forensic investigation by Lighthouse Reports uncovered multiple abuses by the Guardia Civil and Spanish authorities.

      Sudanese families are still contacting the human rights association AMDH Nador to look for their children missing since the tragedy (79 people are reportedly missing). AMDH Nador continue to publish pictures of the missing on their Facebook page, trying to reach out to the migrant communities to find any information on their fate.

      At least the good news is that the much hated and much resisted illegal detention centre in Arekmane was finally closed. AMDH Nador fought a long fight for its closure as detainees were held under unlawful conditions. The centre will now again be used for its primary purpose, as a sports and leisure centre for youth.

      Sea crossings by the Black African communities in Nador seem to have resumed. We saw the arrivals of two boats on 13 January. The first carried 45 people, including, according to the classification opf Emergencias Frontera Sur Motril, three children and two minors. The second boat had twelve people. It was made up of five children, four women and three men, according Helena Maleno’s classification. Both groups embarked in Nador and arrived in Motril. On Christmas eve, 30 Black Africans (16 women and 14 men) arrived on the Spanish island of Chafarinas off the coast of Nador. They were transferred to Melilla two days later. This is amazing news: In the past, arrivals on the Spanish islets have tended to result in illegal pushbacks to Morocco. Also on 5 February a boat carrying 36 passengers (24 men, 10 children and 2 women) arrived on the uninhabited island of Alborán. Like those who arrived on Chafarinas, these travellers were also taken to an inhabited part of the Spanish state (Source and classification: AP Nador). Boza! [Boza is the (Bambara) word that is used across all communities of departure to celebrate a successful arrival to EUrope].

      Moroccan nationals continued to cross, both to mainland Spain and to Melilla. The vast majority of Moroccan citizens, like those from south of the Sahara, now have to cross by boat or jump the fence to get to Melilla, as the official border crossing has been closed to them. The response of the Moroccan authorities has been one of severe repression. After an attempt by a group of Moroccan harraga to jump the fence on New Year’s Eve was thwarted, the authorities of Nador arrested about 40 young people. They were placed in detention, despite a lack of judicial authorisation, before they were forcibly relocated by bus to the interior of Morocco.
      4.3 Oujda and the Algerian border zone

      New deaths have been reported by the Moroccan Association for Human Rights (AMDH) Nador in the Algerian-Moroccan border area. On 14 December 2022, six (or in some accounts seven) lifeless bodies were found in the area of Ras Asfour, on the Moroccan side. The bodies were buried in the cemetery of the town of Jeralda so quickly that they could not be identified. AMDH asks:

      “How is it possible that six migrants all die at the same time in a place where it is cold, but a short distance from a Moroccan residential area and checkpoints of the Moroccan army? What was the rush to bury the bodies without allowing representatives of the Guinean and Chadian embassies to identify the bodies?”

      On 25 January 2023, two more bodies were found and buried in the same cemetery. In a Facebook post, AMDH Nador talks of “serial deaths”: eight people in less than 35 days. The organisation blames the Moroccan deportation policies. The public prosecutor opened an investigation at the end of January 2023.

      The methods used to keep this border closed endanger the lives of people on the move. Local AP activist Driss Elaoula explains that the area is very hostile for people on the move: difficult climatic conditions, but especially a border made manifest by a high iron fence made to hurt people who try to climb it. On the Algerian side, a dangerous pit was dug with holes 8 m deep and 4 m wide. In winter, these pits are often filled with water and people who try to climb the fence may fall in and freeze to death or drown.

      In Oujda, the association Aides Aux Migrants en Situations Vulnérable (AMSV) works to identify the dead and arrange a funeral. The group has identified and buried 49 people in the last five years.

      Regarding the situation of people on the move in Oujda, local AP activists report numerous arrivals in the city, mainly via the Algerian border. They usually leave directly to Nador. We are told by the same source that in the last months a lot of minors from Guinea arrived in Oujda and were forced to beg in the streets. ​​​​​​​

      https://alarmphone.org/en/2023/05/30/commemoraction

  • Rêvons un peu ce matin : « Les Français ne se retournent pas pour l’instant contre le gouvernement sur la question de l’inflation », mais « Macron doit se méfier : il ne manque qu’une étincelle » (Bernard Sananès, président d’Elabe). « On a une France qui se sent résignée », mais « cet état de lassitude peut être un trompe-l’oeil » : « l’exécutif aurait tort de penser que, vue la lassitude de l’opinion, les réformes ne susciteront pas de mécontentement. » (Les Échos)
    #lutte_de_classe #révolte_sociale #mouvement_ouvrier

    • L’exécutif affaiblit une fois de plus le « dialogue social » dont il se revendique pourtant.

      #mouarf Au lieu de : « l’exécutif, fidèle à sa devise ‘servir le capital quoi qu’il en coûte‘, amplifie le saccage social et emmerde les « partenaires sociaux ». »

      Du reste, pourquoi se priverait-il ? Même en leur crachant dessus, même en témoignant à leur égard du cynisme le plus décomplexé, Il sait qu’il pourra toujours compter sur les directions syndicales pour ruiner toute riposte digne de ce nom.

  • Yemen, Afghanistan, Somalie… Comment lutter contre la famine qui s’étend ?
    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/l-invite-e-des-matins/yemen-afghanistan-somalie-comment-lutter-contre-la-famine-qui-s-etend-90

    Alors que la Somalie fait face à un risque de famine au cours de l’année 2023, la situation alimentaire dans le monde soulève des inquiétudes. Des personnes, victimes de la guerre ou du changement climatique, continuent de mourir de faim.
    Avec

    Roland Marchal Chercheur à Sciences Po Paris
    Jean-François Riffaud
    Olivier De Schutter Rapporteur spécial de l’ONU sur les droits de l’homme et l’extrême pauvreté

    https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/22076-20.12.2022-ITEMA_23232980-2022C16450S0354-21.mp3

  • La laine française termine au fumier
    https://reporterre.net/La-laine-francaise-termine-en-fumier

    Il faut ensuite traiter la laine, et là, la bonne volonté des producteurs se heurte à la déstructuration de toute une filière. « Très peu de filatures sont capables de filer de manière très fine. Même chose pour le feutrage, que peu de professionnels savent faire. Et il n’existe pas de machine qui permettrait que ce soit plus rentable, détaille Alexandrine Parmentier. Si on récoltait 2 tonnes de laine, ça bouchonnerait forcément à un endroit. Il n’y a pas la capacité à absorber une telle production. »

    La dernière usine de lavage de laine en France, située à Saugues, en Haute-Loire, utilise encore des machines datant du XIXe siècle. « Même si elle tournait en trois-huit, elle traiterait moins de 2 % de la laine française », assure Pascal Gautrand, délégué général du collectif Tricolor. Créée en 2018, cette association interprofessionnelle ambitionne de recréer un espace de dialogue et une synergie pour redévelopper « une filière laine à haute valeur ajoutée ».

    Quel gâchis. On importe des tonnes de pulls merdiques en synthétique quand on pourrait faire de la vraie qualité avec propres ressources en laine.

    • En Irlande dans les années 80, il y avait des concours de tonte de mouton au ciseau à main. Le ou la gagnante devait être la plus rapide, quelques minutes parfois. Un autre critère était de ne pas blesser le mouton et sortir une laine entière, comme si on avait ôté son manteau au mouton, donc surtout sans déchirer la laine. C’était des moments fascinants de rencontres et de joie pour les éleveuses et éleveurs, ça égayait les festivités de mai/juin, avec parfois aussi les courses d’ânes, de chevaux ou de lévriers, une foire paysanne comme il a du aussi en exister en france.

    • Et dans le genre gâchis, une fois qu’on a accepté de tuer un animal comme le mouton pour le manger, il reste la peau. Combien de tanneries abandonnées, de métiers perdus, de peau de moutons à l’équarissage ?

      Dans le Minervois, vers le gouffre de #Cabrespine, #Mazamet ou #Carcassonne, le long des rivières de la montagne noire des dizaines d’usines de tannage abandonnées s’écroulent. Et ce n’est pas qu’en Occitanie. Sur ces photos, c’est Bourgogne, Limousin, Normandie où l’on voit la transformation du cuir. (Certes pas écologique, mais le sky pollue-t-il moins ?)

      https://cuirschadefaux.com/cartes-postales-anciennes
      https://www.boreally.org/industrie-abandon/tanneries-graulhet

      L’industrie de la tannerie et mégisserie à Graulhet est un moteur de l’économie locale, la ville est ancrée autour des usines qui longent la rivière Dadou. Les mégissiers artisans ont tanné des peaux diverses pour procurer du cuir en matière première à l’industrie de l’habillement et du textile. Très tôt avant l’an mille, Graulhet est réputée de très loin pour sa qualité de tannerie des peaux produisant un cuir résistant à un prix abordable grâce à l’utilisation d’un tanin spécial le rusca de garric que l’on extrait de l’écorce de chêne.

      Malgré un déclin de l’activité, #Graulhet fait partie des villes leaders dans la production de tannage de petites peaux et notamment de la basane, une peau de mouton utilisée pour les chaussures. De nos jours après avoir été frappé par différentes crises économiques, la ville de Graulhet pratiquement mono industrie sur la tannerie a vu fermer la majorité des usines installées en bord de rivière. On recense plus d’une centaine de friches industrielles dans la ville , la municipalité arrivée en 2008 a pour projet de changer cette image par la reconversion des usines abandonnées aux travers de projets de développements.

      #métiers_disparus #cuir #tannerie #moutons

  • Marine Tondelier désignée samedi secrétaire nationale d’EELV. Pourquoi il faut s’en foutre :

    https://mensuel.lutte-ouvriere.org/documents/archives/la-revue-lutte-de-classe/serie-1986-1993-trilingue/france-l-ecologisme-d-une
    L’écologisme : d’une idéologie socialement réactionnaire à de (plus ou moins) nouveaux politiciens bourgeois

    https://mensuel.lutte-ouvriere.org/2021/10/24/la-catastrophe-ecologique-et-ceux-qui-sen-servent_183740.htm
    La catastrophe écologique et ceux qui s’en servent

    https://www.lutte-ouvriere.org/documents/archives/cercle-leon-trotsky/article/ecologie-nature-ravagee-planete-6363 Écologie : nature ravagée, planète menacée par le capitalisme !

    https://mensuel.lutte-ouvriere.org/2019/04/21/crise-climatique-renverser-le-capitalisme-pour-offrir-un-ave
    Crise climatique : renverser le capitalisme pour offrir un avenir à l’humanité

    https://www.lutte-ouvriere.org/documents/archives/cercle-leon-trotsky/article/le-communisme-l-ecologie-et-les
    Le communisme, l’écologie et les écologistes

    https://mensuel.lutte-ouvriere.org/documents/archives/la-revue-lutte-de-classe/serie-actuelle-1993/article/italie-allemagne-france-les-verts
    Italie, Allemagne, France : les Verts au gouvernement - La vraie nature des écologistes

    #écologie #écologiste #imposture #réformisme #capitalisme #mouvement_écologiste #nucléaire #environnement #crise_climatique #réchauffement_climatique #EELV #politicien #Marine_Tondelier

  • #Flee

    Le film raconte l’histoire vraie d’Amin Nawabi (pseudonyme), réfugié afghan. Il raconte son enfance heureuse à Kaboul, l’arrestation de son père sous le régime communiste, puis sa disparition. Lorsque la guerre s’installe en Afghanistan, le frère ainé d’Amin s’enfuit pour éviter la conscription. Le reste de la famille quitte l’Afghanistan pour la Russie lors du retrait des troupes soviétiques en 1989.

    En Russie, la famille, en situation irrégulière, est harcelée par la police, et ils souhaitent rejoindre le frère ainé qui vit en Suède. Il faut pour cela réunir une somme importante pour payer les passeurs. Les deux sœurs d’Amin rejoignent la Suède après une traversée traumatisante de la mer Baltique. Amin, sa mère et son autre frère échoue lors d’une première tentative pour traverser la Baltique. Leur bateau prend l’eau, et l’équipage d’un paquebot qu’ils croisent contacte la police estonienne qui les renvoie à Moscou.

    La famille décide ensuite qu’Amin fera une nouvelle tentative, avec un passeur capable de lui procurer un faux passeport et de le faire voyager en avion. Le passeur envoie Amin au Danemark et non en Suède, lui ordonne de détruire son faux passeport à l’arrivée et de prétendre que toute sa famille est morte. Il bénéficie du statut de mineur non accompagné, mais est séparé de sa famille et craint le renvoi si on découvre qu’il a menti.

    Amin est homosexuel, et craint de l’avouer à sa famille car l’homosexualité est taboue en Afghanistan. Sa famille finira néanmoins par l’accepter. Il fait une carrière scientifique qui l’oblige à sacrifier sa vie de couple avec un Danois. Amin décide finalement de se marier avec son concubin Kasper, et ils emménagent dans une jolie maison.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Flee_(film)

    #film #film_d'animation #réfugiés #migrations #Afghanistan #réfugiés_afghans #maison #LGBT #mourir_aux_frontières #parcours_migratoire #itinéraire_migratoire #passeurs

  • Une ONG allemande dépose une plainte contre des dirigeants européens pour #crimes_contre_l'humanité envers des migrants

    Le Centre européen pour les droits constitutionnels et humains a annoncé, mercredi, avoir déposé une plainte pour crimes contre l’humanité contre des dirigeants européens devant la Cour pénale internationale. L’ONG les accuse d’avoir collaboré avec la Libye pour l’interception de migrants en mer malgré les risques de sévices que les exilés encourent dans le pays.

    Le #Centre_européen_pour_les_droits constitutionnels_et_humains (#ECCHR) a déposé une plainte pour crimes contre l’humanité devant la #Cour_pénale_internationale (#CPI) visant plusieurs responsables européens, a annoncé, mercredi 30 novembre, cette ONG allemande, soutenue par l’ONG, Sea-Watch.

    Parmi les personnes visées par la plainte figurent l’ancien ministre de l’Intérieur italien #Matteo_Salvini, les ancien et actuel Premiers ministres maltais #Robert_Abela et #Joseph_Muscat, ou encore l’ancienne cheffe de la diplomatie européenne, #Federica_Mogherini.

    L’ECCHR estime que la politique européenne de soutien aux #garde-côtes_libyens chargés d’intercepter les exilés en #Méditerranée puis de les ramener en #Libye a rendu ces personnalités indirectement responsables des #violences et #exactions subies par les migrants dans le pays. Les exilés, qui sont interceptés en mer par les garde-côtes libyens, sont systématiquement envoyés dans des centres de détention, où ils subissent des violences physiques et sexuelles, des privations de nourriture et de la #torture.

    « Bien qu’ils aient eu connaissance de ces crimes, des fonctionnaires des agences de l’UE ainsi que de l’Italie et de Malte ont renforcé leur collaboration avec la Libye pour empêcher les réfugiés et les migrants de fuir la Libye par la mer », souligne l’ECCHR dans son communiqué, publié mercredi 30 novembre. « Ce soutien et cette #collaboration tendent à démontrer le rôle décisif que jouent les #hauts_fonctionnaires de l’UE dans la privation de liberté des migrants et des réfugiés fuyant la Libye », ajoute l’ONG.

    Enquête sur les faits de #collaboration

    L’ECCHR et #Sea-Watch appellent la CPI à enquêter sur ces faits de collaboration entre acteurs européens et libyens et à traduire en justice les responsables. Les deux ONG réclament également la fin du financement des programmes d’externalisation des frontières européennes qui s’appuient, entre autres, sur le soutien et la formation des garde-côtes libyens. Elles demandent enfin la création d’un programme civil de recherche et sauvetage européen qui serait financé par les États membres de l’Union européenne (UE).

    Environ 100 000 migrants ont été interceptés au large des côtes libyennes et renvoyés dans le pays depuis 2017, date de la signature d’un accord entre la Libye et l’Italie pour lutter contre l’immigration illégale. Outre l’Italie, l’UE a versé depuis 2015 plus de 500 millions d’euros au gouvernement de Tripoli pour l’aider à freiner les départs de migrants vers l’Europe.

    Malgré les preuves de plus en plus nombreuses des cas de maltraitance envers des migrants en Libye, l’UE n’a pas cessé son aide financière au pays. Pire, l’Union a elle-même reconnu dans un rapport confidentiel remis en début d’année que les autorités libyennes ont eu recours à un « usage excessif de la force » envers les migrants et que certaines interceptions en Méditerranée ont été menées à l’encontre de la règlementation internationale.

    En 2021, Amnesty international a accusé l’UE de « complicité » dans les atrocités commises sur le sol libyen à l’encontre des exilés. L’ONG, comme le fait l’ONU, exhorte régulièrement les États membres à « suspendre leur coopération sur les migrations et les contrôles des frontières avec la Libye ». En vain.

    https://www.infomigrants.net/fr/post/45141/une-ong-allemande-depose-une-plainte-contre-des-dirigeants-europeens-p

    #migrations #asile #réfugiés #justice #plainte #responsabilité #complicité #décès #mourir_en_mer #morts_en_mer

    –—

    juin 2019 :
    ICC submission calls for prosecution of EU over migrant deaths
    https://seenthis.net/messages/785050

  • Grève à la clinique Floréal de Bagnolet – Sortant du village
    https://sortantduvillage.info/2022/11/23/greve-a-la-clinique-fleoral-de-bagnolet

    Grève à la clinique Floréal de Bagnolet
    23 novembre 2022

    Mise à jour du jeudi 1er décembre
    Neuvième jour de grève.

    La stratégie définie par les grévistes consiste à limiter la négociation autour de la hausse de salaire, sachant que toutes les irrégularités repérées par la fédération CGT des hôpitaux privés sont dores et déjà traitées en amont, à l’échelle du groupe ALMAVIVA, voire de la branche professionnelle.

    La direction de la clinique Floréal joue en permanence la diversion. Lors des négociations locales, la revendication salariale des salarié·es de la clinique Floréal de Bagnolet est évacuée. ALMAVIVA ne propose que des mesures qui ne sont rien d’autre que des mises en conformité avec la loi qui n’étaient jusque-là pas appliquées : rectification des cotisations de la prévoyance au taux correct (alors qu’il y avait sur-cotation), payement des primes d’urgences (qui n’ont jamais été versées), avenant 32, etc.

    À la liste des contentieux qu’il faudra régulariser, les salarié·es ont repéré avec les représentants de la fédération CGT que les astreintes, qui doivent normalement être payée à 200 %, sont systématiquement dédommagées sous forme de récupération de temps de travail .
    Pour se donner la niaque nécessaire contre le patron et le froid, on met la sono à fond et on danse.

    Hier soir, jeudi 30 novembre, la délégation est montée pour une nouvelle négociation vers 17 heures. La durée des rencontres est désormais beaucoup plus courte. Moins d’une heure après, les délégué·es sont de retour pour restituer les nouvelles propositions de la direction : le montant de 40 €, correspondant à celui de la prime, est annoncé pour la première fois. Cette prime de flexibilité ne sera versée qu’aux salarié·es en CDI, présents dans l’entreprise depuis au moins 3 ans. De plus, la direction laisse filer l’information selon laquelle l’ARS aurait refusé une partie des réquisitions demandées et fait appel au professionnalisme – de façon culpabilisante – pour mettre en place un service minimum à partir du lendemain.

    La consternation est totale dans l’assemblée.

    Après un débat animé, la décision est prise de remonter immédiatement pour faire savoir que les grévistes reconduisent la grève jusqu’au lendemain matin et que les salarié·es prendront une décision en AG à ce moment-là.

    Ce matin, donc l’AG vote à l’unanimité le rejet de la mise en place du service minimum et la reconduction de la grève jusqu’au lendemain (vendredi 2 décembre), même heure, pour une nouvelle AG.

    À suivre !

    #revendications_salariales #grève #santé #hôpitaux #mouvement_social #Clinique_Floréal_Bagnolet #groupe_Almaviva_Santé #réquisitions

  • C’est parti pour un 4e jour de grève à la clinique Floréal de Bagnolet :

    Grève à la clinique Floréal de Bagnolet – Sortant du village
    https://sortantduvillage.info/2022/11/23/greve-a-la-clinique-fleoral-de-bagnolet

    Mise à jour du vendredi 25 novembre 2022

    Ce matin, ce sont pas moins de 40 salarié·es grévistes qui ont été réquisitionné·es sur 4 jours à la clinique Floréal de Bagnolet ! Après l’épisode de la contre offensive de l’État dans le secteur des carburants de cet automne, la stratégie pour s’opposer au droit de grève par la réquisition semble se généraliser.

    D’après ce qui a été recensé par les salarié·es, ces réquisitions ne sont pas du tout organisées pour répondre aux nécessités du maintien des urgences. Elles sont bien souvent incohérentes du point de vue de la logique de l’organisation classique du travail. Sur certains secteurs les agents sont en sureffectifs, dans d’autres cas, les effectifs ne permettent pas un fonctionnement normal. L’objectif est clairement de casser le mouvement de grève.

    Contrairement à ce qui avait été annoncé hier, il n’y aura pas de fermeture de la clinique ce week-end.

    Les grévistes ont obtenu un rendez-vous pour une négociation ce jour même à 15 heures.

    Suite au courrier envoyée par la fédération CGT des hôpitaux privés à la direction du groupe Almaviva, faisant état d’irrégularités constatées sur les fiches de paie (sur-cotisation sur la prévoyance et non versement de la prime d’urgence), la direction de la clinique Floréal de Bagnolet, a fait savoir aux salarié·es qu’un rectificatif serait effectué pour se mettre en conformité. Les salarié·es sont en droit d’obtenir un versement avec effet rétroactif sur 3 mois.

    Les médecins, qui ne sont pas salariés car la plupart exercent en libéral dans la clinique, ont affirmé leur solidarité avec les salarié·es grévistes.

    Après plus de trois heures de négociation, la délégation expose aux grévistes l’essentiel des propositions de la direction :

    Application de l’avenant 32 (qui est une obligation)
    Mise en place d’une prime de flexibilité
    Mise en place d’une prime de participation
    Mise en place d’une hypothétique révision de la grille des salaires

    Les primes, par définition, ne sont nullement pérennes.La participation est obligatoirement liée à un résultat positif sur le compte d’exploitation, or tout porte à penser qu’il ne le sera pas à la clinique Floréal, notamment en raison des nécessité d’investissements.

    La demande d’une revalorisation salariale de 200 € n’est absolument pas prise en compte. Les salarié·es présent·es votent à l’unanimité la poursuite de la grève. Les autres salarié·es seront contactés dans la soirée pour les consulter afin de confirme ou d’infirmer ce vote.

    A suivre !
    Tract_25_novembre_2022Télécharger

    #revendications_salariales #grève #santé #hôpitaux #mouvement_social #Clinique_Floréal_Bagnolet #groupe_Almaviva_Santé #réquisitions

  • Grève reconduite pour un 3e jour :

    Grève à la clinique Floréal de Bagnolet – Sortant du village
    https://sortantduvillage.info/2022/11/23/greve-a-la-clinique-fleoral-de-bagnolet

    Mise à jour du jeudi 24 novembre 2022
    À propos des réquisitions

    Rectificatif : ce sont 7 salarié·es (et non 4) qui ont été réquisitionné·es hier pour deux jours (hier et aujourd’hui).
    Ce matin, la direction a réquisitionné à nouveau 16 autres personnes, soit 25 grévistes obligés de reprendre le boulot aujourd’hui. Ces procédures, qui ont été validées par l’agence régional de santé (ARS) et la préfecture représentent une entrave au droit de grève. D’autre part, les réquisitions ont été envoyées par mail, au lieu d’être données en main propre, ce qui n’est pas la procédure réglementaire.

    #revendications-salariales #grève #santé #hôpitaux #mouvement-social #Clinique-Floréal-Bagnolet #groupe-Almaviva-Santé

  • Grève à la clinique Floréal de Bagnolet – Sortant du village
    https://sortantduvillage.info/2022/11/23/greve-a-la-clinique-fleoral-de-bagnolet

    Grève à la clinique Floréal de Bagnolet
    23 novembre 2022 ~ François ~ Modifier « Grève à la clinique Floréal de Bagnolet »

    Ce mercredi 23 novembre 2022 marque le début de la grève des salarié·es de la clinique Floréal, à Bagnolet (Seine-Saint-Denis).

    Il y a un mois, la négociation annuelle obligatoire (NAO) n’a eu comme seule proposition de la direction qu’une promesse méprisante de fournir des polaires et des crocs, alors que les salarié·es revendiquaient, pour l’essentiel, des augmentations de salaires.

    Ce matin, donc, dès 7heures, l’écrasante majorité des salarié·es en grève s’est rassemblée devant la clinique avec barnum et sono pour faire entendre dans le quartier leurs revendications.

    L’employeur a réquisitionné 4 agents grévistes pour assurer le suivi des opérations médicales et des urgences ; la plupart des rendez-vous ont été annulés. Les médecins et les chirurgiens ayant, pour l’essentiel, le statut de profession libérale ne sont pas salariés mais certains sont venus exprimer leur soutien au personnel en grève.

    Une délégation des grévistes a été reçue par la direction vers 10h30. Deux plus tard, ces salarié·es grévistes ont annoncé à leur camarades que la direction accepterait de reprendre la NAO dans l’après-midi, à condition que s’arrête la grève.

    La poursuite de la grève a été votée à l’unanimité.

    À suivre, dès demain !

    Qui vote pour arrêter de la grève ?

    Qui vote pour continuer la grève ?

    Informations complémentaires :

    À propos du groupe Almaviva, propriétaire de la clinique Floréal (Wikipédia)
    A Manosque, la grève continue dans la clinique d’Almaviva (Fédération Santé de la CGT)

    Ça continue demain !

    #revendications-salariales #grève #santé #hôpitaux #mouvement-social #Clinique-Floréal-Bagnolet #groupe-Almaviva-Santé