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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 26/01/2021
    @olaf @isskein @karine4

    #Damien_Carême dans « à l’air libre » sur la #politique_migratoire européenne et française
    ▻https://www.youtube.com/watch?v=KU1TpPLjRzI&feature=youtu.be

    –—

    Quelques citations :

    Damien Carême :

    « On est reparti [au parlement européen] sur les discussion sur le #pacte asile migration pour voir dans quelles conditions celui qui nous est proposé maintenant est pire que le précédent, parce qu’on nivelle par le bas les exigences. On l’appelait la directive #Dublin il y encore quelque temps, aujourd’hui moi je dis que c’est la #Directive_Budapest parce qu’on s’est aligné sur les désirs de #Orban vis-à-vis de la politique de migration, et c’est pas possible qu’on laisse faire cette politique-là. [Aujourd’hui] C’est laisser les camps en #Grèce, laisser les gens s’accumuler, laisser les pays de première entrée en Europe s’occuper de la demande d’asile et permettre maintenant aux Etats qui sont à l’extérieur (la Suède, la France, l’Allemagne ou ailleurs) organiser le retour, depuis la Grèce, depuis l’Italie, depuis l’Espagne en se lavant les mains. »

    –—

    Sur le manque chronique de #logement pour les exilés en France... et la demande de #réquisition de #logements_vacants de la part des associations...
    Question du journaliste : pourquoi les mairies, et notamment les mairies de gauche et écologistes ne le font pas ?

    Damien Carême :

    « C’est à eux qu’il faut poser la question, moi je ne le comprends pas, moi, je l’ai fait chez moi. Je ne souhaite pas faire des camps, c’est pas l’idée de faire des #camps partout, mais parce que j’avais pas d’école vide, j’avais pas d’ancien hôpital, d’ancienne caserne, de vieux bâtiments pour héberger ces personnes. Donc on peut accueillir ces personnes-là, je ne comprends pas pourquoi ils ne le font pas. Je milite en tant que président de l’association #ANVITA pour l’#accueil_inconditionnel »

    Journaliste : Qu’est-ce que vous diriez à #Anne_Hidalgo ?

    « On travaille ensemble... on ne peut pas laisser ces personnes là... il faut les rendre visibles. Il a raison #Yann_Manzi d’#Utopia_56 dans le reportage. Il ne faut surtout pas jouer la politique du gouvernement qui joue l’#invisibilité. Et le ras-le-bol des #bénévoles... moi je connais des bénévoles à Grande-Synthe, ça fait 20 ans qu’ils sont là pour aider des exilés qui arrivent sur le territoire... ils sont épuisés, et c’est l’#épuisement que joue le gouvernement. Il ne faut pas céder à cela et il faut en arriver de temps en temps à un #rapport_de_force pour faire en sorte qu’on ouvre [des bâtiments vides] pour que ces gens ne soient pas à la rue. »

    Journaliste : un mot pour qualifier la politique migratoire du gouvernement

    « C’est la #politique_du_refus. C’est une politique d’#extrême_droite. D’ailleurs l’extrême droite applaudit des 4 mains ce que fait aujourd’hui le gouvernement. »

    Sur la situation à #Briançon :
    Damien Carême :

    « C’est du #harcèlement organisé par l’Etat pour jouer l’épuisement sur les bénévoles mais aussi chez les exilés qui arrivent. Et on voit bien que ça ne sert à rien. Macron, à grand renfort de pub a annoncé qu’il doublait les forces de l’ordre à la frontière italienne pour éviter les entrées, y a jamais eu autant d’entrée à la #frontière franco-italienne... »

    Journaliste : "Il y a quasiment autant d’exilés que de policiers qui dorment dans les hôtels de la ville..."
    Damien Carême :

    « Mais bien sûr ! Le budget de #Frontex est passé de 50 millions à l’origine à 476 millions aujourd’hui, ça ne change rien. La seule chose que ça change, c’est qu’aujourd’hui, à Calais, pour passer de l’autre côté en Angleterre, il y a des gens qui prennent des #small_boats et il y a des gens qui meurent en traversant le détroit de la Manche. Et c’est ça qui est grave. Et c’est ça que font ces politiques ! Que le #trafic_d'êtres_humains est le troisième trafic international après les armes et la drogue, parce que le coût du passage a énormément augmenté. A Grande-Synthe en 2015, on me disait que c’était 800 euros le passage garanti, aujourd’hui c’est entre 10 et 14’000 euros. C’est toute l’#efficacité de cette politique-là. Donc changeons de politique : dépensons beaucoup moins d’argent à faire de la #répression [utilisons-le] en organisant l’accueil »

    Commentaire à partir de cette photo, prise à Grande-Synthe :

    https://i.imgur.com/tZZJv5x.png

    Journaliste : Pourquoi ça se passe comment ça, sachant que c’est votre ancien adjoint, un socialiste, #Martial_Beyaert, qui est maire maintenant ?
    Damien Carême :

    "Il avait toujours été d’accord avec notre politique d’accueil. A partir du moment dans lequel il a assumé la responsabilité, il s’est réfugié derrière la volonté du préfet. Et aujourd’hui il dit qu’il est prêt à ouvrir le gymnase, « mais il faut que l’Etat soit d’accord pour le faire, et l’Etat n’est pas d’accord ». Mais l’Etat ne sera jamais d’accord, donc c’est du #cynisme de tenir ces propos aujourd’hui".

    Sur l’ANVITA :
    Damien Carême :

    « C’est un réseau de soutien, c’est un réseau de pression, il y a 44 communes, 3 régions et 2 départements. »

    Journaliste : c’est facile d’être solidaire en ce moment ?

    Damien Carême : « Oui c’est facile. En fait, tout repose sur l’#imaginaire, sur les #récits qu’on peut faire. Nous, ce qu’on a fait quand on était à Grande-Synthe, et c’est ce qui se passe dans plein de villes... quand on accueille réellement, quand on met en relation les populations accueillies et les populations accueillantes, tout se passe merveilleusement bien. »

    Carême parle de #Lyon comme prochaine ville qui intégrera le réseau... et il rapporte les mots de #Gérard_Collomb :
    Damien Carême :

    "Lyon c’est quand même symbolique, parce que Gérard Collomb... qui avait été, pour moi, le ministre de l’intérieur le plus cynique, lui aussi, puisqu’il m’avait dit quand je l’avais vu en entretien en septembre 2017, ouvert les guillemets : « On va leur faire passer l’envie de venir chez nous », fermées les guillemets. C’était les propos d’un ministre de l’intérieur sur la politique migratoire qui allait été mise en ville"

    L’ANVITA....

    « c’est mettre en réseau ces collectivités, c’est montrer qu’on peut faire, qu’on peut faire de l’accueil sans soulèvement de population... Et c’est bientôt créer un réseau européen, car il y a des réseaux comme ça en Allemagne, en Belgique, en Italie, et fédérer ces réseaux »

    Damien Carême :

    « Dans la #crise_écologique, dans la #crise_climatique qu’on vit, il y a la crise migratoire, enfin... c’est pas une #crise_migratoire, c’est structurel, c’est pas conjoncturel la migration : c’est depuis toujours et ça durera toujours. C’est quelque chose à intégrer. Et donc intégrons-le dans nos politiques publiques. C’est pas une calamité, c’est une #chance parfois d’avoir cet apport extérieur. Et toute l’histoire de l’humanité nous le raconte parfaitement »

    #asile #migrations #réfugiés #interview #Calais #France #Grande-Synthe #camp_humanitaire #camps_de_réfugiés #accueil #rhétorique #appel_d'air #solidarité #mouvements_citoyens #associations #sauvetage #mer #secours_en_mer #Frontex #Fabrice_Leggeri #refus #harcèlement_policier #passeurs #militarisation_des_frontières #efficacité

    signalé par @olaf : ▻https://seenthis.net/messages/898383

    ping @isskein @karine4

    CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 26/01/2021

      A mettre en lien avec l’interview de #Yann_Manzi :

      ►https://seenthis.net/messages/896642

      CDB_77 @cdb_77
    • @olaf
      Olaf @olaf 26/01/2021

      sur la capacité d’accueil et les flux migratoires :

      (2’46)

      « y a qu’à voir les chiffres, c’est vraiment pas un problème, y a très peu de réfugiés, on accueille très peu de réfugiés sur notre continent européen, mais on en parle toujours comme un problème, comme quelque-chose de lourd [...] en face duquel on ne sait pas quoi faire ; or on a des solutions, on peut les accueillir aisément sur notre continent et dans notre pays ».

      en comparaison : 20k morts en Méditerranée en depuis 2014.

      Olaf @olaf
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 27/01/2021
      @olaf

      @olaf sur les morts dans la « Forteresse Europe », un travail minutieux de l’association UNITED :

      In the period 1993-2020 at least 40.555 documented refugee deaths can be attributed to the ‘Fatal Policies of Fortress Europe’.

      ►http://unitedagainstrefugeedeaths.eu/about-the-campaign/about-the-united-list-of-deaths

      CDB_77 @cdb_77
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  • @reka
    Reka @reka CC BY-NC-SA 1/01/2021

    “Le rêve de la sardine” vous invite à la dérive sur des rives d’un non récit spectaculaire intitulé :

    Reçu via le site visionscarto.net :

    “7963 e-PSYCHOGEOGRAPHIE DE L’EXIL”

    en cliquant sur le lien du ebook suivant
    ▻https://www.calameo.com/accounts/6552472

    Documentaire :
    ▻https://www.youtube.com/watch?v=nqck20-rpHA&feature=youtu.be

    https://dl.dropbox.com/s/0oyokxojep9aqci/r%C3%AAve%20de%20la%20sardine.png?dl=0

    #exil #réfugiés #circulation #mouvement #cartoexperiment #cartographie_radicale #cartographie_expérimentale

    Reka @reka CC BY-NC-SA
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  • @tintin
    gwyneth bison @tintin 18/12/2020
    3
    @gastlag
    @mad_meg
    @reka
    3

    Amelia veut révéler l’envers du porno en France - Page 1 | Mediapart
    ▻https://www.mediapart.fr/journal/france/171220/amelia-veut-reveler-l-envers-du-porno-en-france?onglet=full

    https://static.mediapart.fr/etmagine/default/files/maxresdefault_11.jpg

    Aux États-Unis, une polémique immense fait vaciller le géant du porno en ligne Pornhub. En France, une information judiciaire a été ouverte pour viols, proxénétisme aggravé et traite des êtres humains visant deux producteurs. Mediapart a rencontré une des plaignantes. Elle témoigne de ce qu’elle a vécu pour la première fois.

    #paywall

    gwyneth bison @tintin
    • @tintin
      gwyneth bison @tintin 18/12/2020

      ►https://seenthis.net/messages/887841

      ►https://seenthis.net/messages/890471

      ▻https://seenthis.net/messages/891714

      gwyneth bison @tintin
    • @tintin
      gwyneth bison @tintin 18/12/2020

      #pornographie #industrie_pornographique #porno #pascalop

      gwyneth bison @tintin
    • @colporteur
      colporteur @colporteur CC BY-NC-SA 18/12/2020

      Elle veut parler pour que personne ne le fasse « à [sa] place ». Amelia* est une des plaignantes au cœur de l’enquête judiciaire pour « traite des êtres humains aggravée », « viols », « #proxénétisme_aggravé » qui secoue l’industrie française du porno (lire notre enquête). À 28 ans, elle se raconte avec, pour seul signe de nervosité apparent, quelques cheveux qu’elle triture entre ses doigts.

      Elle se vit comme une lanceuse d’alerte. « Des choses avancent que parce que des gens osent prendre la parole. Aujourd’hui, je suis là pour ça, je n’ai pas la prétention de dire que je vais changer le monde. Mais je sais de quoi je parle », dit-elle ce soir de novembre, dans un bureau parisien.

      Amelia espère que sa « parole peut compter ». Mais elle ne sait pas si la société l’accueillera. Elle a renoncé à témoigner à visage découvert – quelque temps après notre premier rendez-vous, elle a simplement accepté qu’on l’enregistre, et qu’on en diffuse des extraits, avec une voix modifiée. Elle craint des « représailles ». « Je pense que la société n’est pas prête à entendre ce qui s’est passé », tant l’industrie du porno a façonné les désirs et les discours. « Les gens ne veulent pas voir. »

      Ce que raconte Amelia est pourtant arrivé à plusieurs autres jeunes femmes – elles sont cinq plaignantes dans la procédure – et fait écho aux révélations récentes du New York Times sur la plate-forme Pornhub, le plus gros site porno du monde, qui l’ont conduit à retirer des millions de vidéos. Son témoignage est parfois difficile à entendre.

      [vidéo]

      Son histoire commence en 2015. Enfin « vers 2015 » : Amelia oublie souvent les dates. « En terme de chronologie, il y a des choses que j’ai voulu oublier. Pour moi, encore aujourd’hui, c’est comme si ça s’était passé hier. »

      Amelia habite une ville moyenne de Seine-Saint-Denis, elle ne sait pas trop quoi faire de sa vie. Française d’origine marocaine, avec des parents « très cultivés », elle a interrompu une scolarité brillante. Elle travaille comme éducatrice sportive. Mais elle s’ennuie. « J’avais envie d’évoluer, j’avais envie de faire quelque chose de ma vie. » Elle manque aussi sacrément de confiance en elle. « J’ai des failles », dit-elle.

      « J’en étais arrivée à un point où je voulais complètement changer physiquement. Je pensais que la seule solution dans ma vie était d’être comme ce que la société veut que les femmes soient. J’ai pensé à la case chirurgie [esthétique – ndlr] », glisse Amelia.

      À chaque fois qu’elle le dit, elle peine à se départir d’un sentiment de honte, du moins de gêne. Amelia ressemble pourtant à des millions de jeunes femmes de son âge, adolescentes ou adultes en devenir, à un moment de leur vie où elles sont particulièrement vulnérables.

      Elle entend parler pour la première fois « d’escorting » par une de ses amies. Elle finit par accepter d’être mise en relation avec un « profil Facebook », celui d’une femme, qui va tisser avec Amelia une relation virtuelle « pendant des mois, tous les jours ».

      « Elle discutait tout le temps avec moi. Elle ne choisit pas ses victimes par hasard. C’est comme si elle comblait un manque. Elle est devenue une confidente », dit la plaignante, qui se raconte d’une traite, pendant deux heures et demie. Le profil Facebook lui parle de ses prestations d’escort, de l’argent qu’elle gagne, elle lui montre des billets, lui fait miroiter des sommes de plusieurs milliers d’euros. « Elle banalise, elle rend la chose amusante. »

      Alors, au fil des mois, Amelia glisse : « Au début, j’étais réticente, puis curieuse, et on finit par dire “pourquoi pas”. » Ce « pourquoi pas » se matérialise un soir, dans un hôtel de province. Après des mois d’échanges quotidiens sur Facebook, elle a accepté de coucher avec un inconnu, puis avec lui et un ami, contre rémunération.

      Elle a accepté « le minimum » – elle refuse la zoophilie et la sodomie, qu’on lui aurait proposées et qui lui auraient rapporté plus d’argent. La consigne donnée par l’organisateur du rendez-vous, selon Amelia : dès qu’elle arrive devant l’hôtel, elle doit embrasser celui qui l’attend, pour ne pas attirer les soupçons.

      Une nouvelle digue est brisée. « Je n’ai jamais embrassé un homme avec qui je n’ai jamais parlé. Cela fait sauter une barrière en nous. Tu as franchi quelque chose. Tu ne peux plus reculer. C’est le début. »

      À ce sentiment de ne plus tout à fait s’appartenir s’ajoute celui de la peur : la conscience de l’interdit, la crainte de l’illégal.

      Après avoir eu un rapport sexuel avec l’homme qui l’attendait – qui est, selon Amelia, la même personne que le profil Facebook féminin –, elle aurait reçu un message : elle doit quitter les lieux au plus vite, la police serait en route et le coursier qui devait lui remettre sa paie ne pourra pas venir.

      Amelia rentre en région parisienne. « Je faisais les choses mécaniquement. On pense encore qu’on va gérer, qu’on va être assez forte. » Mais cette nuit-là, « c’est le premier acte qui détruit tes fondations – déjà qu’elles n’étaient pas très solides ». « Tu te sens souillée », dit Amelia.

      À la maison, c’est encore le profil Facebook qui la rassure, dit-elle. Et lui propose une solution : tourner des « vidéos intimes », comme « entre potes », pour des plates-formes exclusivement accessibles « au Canada ». Il « n’utilise jamais le terme de pornographie. Il parle d’échangisme, de libertinage. Mais filmé ».

      Là encore, « tout est banal, tout est normal. Il n’y a pas de profondeur. Tu n’as même pas dit “oui” qu’il te propose. Et si tu dis “non”, on te propose quand même ».

      Un mois après environ, dit Amelia, elle fait son premier tournage. Il y en aura cinq au total, sur trois jours, dans un intervalle d’environ un mois et demi. À chaque fois, c’est le producteur connu sous le nom de « Pascal OP » qui est accusé d’être à la manœuvre. Deux fois avec, à ses côtés, un autre producteur connu, surnommé « Matt Hadix ». Amelia, elle, les nomme par leur état civil, respectivement « Pascal Ollitrault » et « Mathieu Lauret ».

      La nuit est tombée depuis longtemps et Amelia raconte d’une voix cristalline des scènes d’une très grande brutalité. Les mots sont précis, sans pathos. Elle s’en excuse devant nous – « Je ne sais pas ce que ça fait d’entendre une histoire comme ça » – et, d’elle-même, s’en explique.

      « Je pense encore maintenant que j’ai une distanciation, je n’arrive pas à rentrer vraiment dans ce que j’ai pu être et ce que je peux vivre. L’oubli des dates et la distanciation, ce sont encore les séquelles aujourd’hui. Mais ce n’est pas fait exprès. »

      La première scène racontée par Amelia dit déjà tout : elle se sent ballottée, d’un endroit à un autre, elle ne sait rien à l’avance, découvre au fur et à mesure qui est là, ce qu’elle doit faire. Elle demande une perruque, on la lui aurait refusée. Les hommes, eux, sont tous cagoulés, raconte Amelia. Elle dit qu’elle refuse la pénétration anale, elle en subit. « Tu dis non, mais ils s’en fichent, tout le monde s’en fiche. »

      « Je suis une loque, je me laisse guider, je n’ai envie de rien mais ça doit être fait. Je suis toutes les instructions. On ne m’a pas demandé avant. Et de toute façon, quand je demande avant, ils ne répondent pas… »

      Au beau milieu d’une scène, celui qui tient la caméra passe de l’autre côté. « Il ne se présente pas, il ne dit pas ce qu’il fait », dit-elle. Un autre homme – le propriétaire de l’appartement où elle tourne, se souvient-elle – se masturbe devant elle ; les « commentaires sexistes » fusent. « On te choque un bon coup pour que tout passe mieux, de plus en plus. »

      Amelia décrit un double mécanisme : « Dans tout le processus, à chaque étape, on se dit qu’on ne peut plus revenir en arrière. C’est un puits : petit à petit, tu descends un étage, et on éteint la lumière. »

      Amelia a tourné un « gang-bang », une pratique mettant en scène une femme avec au moins trois hommes. Là, ils étaient quatre, dit-elle. « Je ne sais pas qui sont les hommes qui vont me violer. Qui va faire quoi. À chaque fois, ils ont tous une cagoule. »

      Elle a aussi tourné un « bukkake », une pratique extrême désignant l’éjaculation de plusieurs hommes sur le visage d’une femme. « On ne sait pas combien de mecs vont arriver, 20, 30, 60… Je me souviens avoir demandé, on ne m’a jamais répondu. On est à l’étage, on ne descend que quand ils sont tous en rond. Quand on descend l’escalier, la vidéo tourne. Alors t’es obligée de continuer… tu ne peux pas revenir en arrière. »

      À chaque fois, Amelia a signé un contrat, après les scènes. Elle a été payée quelques centaines d’euros. Des contrats qui, a-t-elle appris depuis, ne vaudraient rien. Mais ils « te lient », dit la jeune femme. « C’est psychologique. »

      « Un mois, un mois et demi » après la première scène, elle découvre que les vidéos sont diffusées sur Internet ; sa vie bascule encore d’un cran. Elle n’ose plus sortir de chez elle, faire ses courses. Des hommes la reconnaissent dans la rue. Par deux d’entre eux, elle est interpellée dans la rue. Elle doit déménager. Elle coupe les ponts avec ses amis. Son compagnon reçoit des appels anonymes. Elle n’arrive plus à travailler. Elle perd l’estime d’elle-même et de son corps. Elle s’habille avec des « vêtements amples », elle fuit les rapports sexuels.

      « Ma vie s’est arrêtée. Pendant des années, j’ai perdu confiance en moi. Tout ce que j’avais de bon en moi, on l’a utilisé. On l’a détruit. »

      Régulièrement, ces dernières années, elle doit aller demander la suppression des vidéos sur les plates-formes de porno sur lesquelles elle réapparaît à intervalles réguliers. Elle s’en rend compte en croisant certains regards dans la rue, dit-elle.

      Passé l’effroi, le combat d’Amelia commence. Un « combat » de quatre ans, où elle va peu à peu dénouer le « stratagème » dont elle se dit la victime, à nommer ce qu’elle a vécu – « J’ai mis quatre ans à mettre le mot #viol. » « Quatre ans » au cours desquels elle va se heurter à des portes closes, et à une justice longtemps silencieuse.

      C’est en allant à un point d’accès au droit qu’elle a l’idée d’écrire au #procureur de la République de Bobigny (Seine-Saint-Denis). « Je me suis dit : je ne vais pas aller voir la #police, je pensais qu’ils n’allaient rien comprendre et je n’avais pas envie qu’on me regarde mal. »

      Elle n’obtient pas de réponse. Elle continue – c’est sa vie qui se joue. Amelia se rend à l’accueil du tribunal. Plusieurs fois, elle demande des nouvelles. On la renvoie vers l’ordre des avocats. Celle qui la reçoit ce jour-là lui aurait lancé : « Madame, c’est un contrat, il n’y a rien à faire, fallait y réfléchir avant. »

      Puis le commissariat de sa ville l’appelle : elle a rendez-vous avec un policier pour un entretien – aucune trace n’en sera trouvée par l’avocate d’Amelia ; tout semble hors procédure. La jeune femme raconte qu’elle s’entend une nouvelle fois dire que la justice ne peut rien pour elle. « Il n’y a pas de délit » , lui aurait dit le policier.
      C’est finalement en contactant le #Mouvement_du_Nid, connu pour son combat contre la prostitution, qu’Amelia sera finalement accompagnée, juridiquement et psychologiquement.

      « Je me sens pour la première fois écoutée. » Elle est intégrée à la procédure que les gendarmes parisiens ont lancée en mars dernier. Celle-ci a finalement conduit à l’ouverture d’une information judiciaire.

      Mi-octobre, le profil Facebook, également accusé d’être le faux client, J. D., et le producteur Pascal OP sont placés en détention provisoire. Ils sont accusés notamment de « viols », « proxénétisme aggravé » et « traite d’êtres humains aggravée ». Le site de Pascal OP – frenchbukkake.fr – est désormais inaccessible.

      Le producteur surnommé « Mat Hadix » ainsi que N.T.T., un assistant de Pascal OP, ont également été mis en examen et placés sous contrôle judiciaire, pour les mêmes chefs d’accusation. Tous bénéficient de la présomption d’innocence et, pour la plupart, nient les faits qui leur sont reprochés.

      Contactés par Mediapart, trois des avocats n’ont pas répondu (voir notre Boîte noire). Seul celui de Mathieu Lauret, Me Wilner, a tenu à rappeler que si son client « mutualisait les dépenses » avec Pascal OP, « il ne tournait pas les mêmes scènes » et se serait contenté de « porno à la papa-maman ». Il n’aurait par ailleurs pas été présent lors des scènes, précise son conseil.

      Amelia a fini par lâcher sa mèche de cheveux d’entre ses doigts. Sa voix n’a pas tremblé. Ou si peu. Sa parole fait le silence d’autour d’elle. Elle dit : « J’ai eu la triple peine. Déjà avec l’arnaque, des gens qui nous mentent. Se faire violer. Et après, une vie qui est détruite. » À 28 ans, elle s’en crée une nouvelle.

      #violences_sexuelles #justice

      colporteur @colporteur CC BY-NC-SA
    • @tintin
      gwyneth bison @tintin 22/12/2020
      @colporteur

      big up @colporteur

      gwyneth bison @tintin
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  • @aurelie1
    CETRI - Centre tricontinental @aurelie1 via RSS 17/12/2020

    Afrique : les activistes dénoncent les autocrates
    ▻https://www.cetri.be/Afrique-les-activistes-denoncent

    Les analyses de François Polet, chercheur au CETRI, reprises par la Deutsche Welle. Des mouvements de jeunes constatent la multiplication des troisièmes mandats. Pourtant, pour eux, il va falloir aussi s’adapter. Réécouter l’intervention de François Polet sur la Deutsche Welle dans Info Matin, le 15.12.2020 : L’article du 14.12.2020 : La deuxième édition de l’Université Populaire de l’Engagement Citoyen (UPEC) se tient du 14 au 16 décembre à Dakar, au Sénégal. Deux ans après la première édition, (...) #Le_regard_du_CETRI

    / #Le_Sud_en_mouvement, #Le_regard_du_CETRI, #Autoritarisme, #Mouvements_sociaux, Relations entre mouvements sociaux & gouvernements, #Afrique_subsaharienne, Moyen-Orient & Afrique du (...)

    #Relations_entre_mouvements_sociaux_&_gouvernements #Moyen-Orient_&_Afrique_du_Nord
    ▻https://www.cetri.be/IMG/mp3/2020.12.16_fp.mp3

    CETRI - Centre tricontinental @aurelie1 via RSS
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  • @rezo
    Rezo @rezo via RSS 14/12/2020
    9
    @rastapopoulos
    @touti
    @cy_altern
    @marielle
    @7h36
    @vanderling
    @colporteur
    @die_brucke
    @gastlag
    9

    « Marianne pleure » : la gigantesque fresque d’Obey à Paris détournée
    ▻https://www.franceinter.fr/politique/marianne-pleure-la-gigantesque-fresque-d-obey-a-paris-detournee

    Rezo @rezo via RSS
    • @rastapopoulos
      RastaPopoulos @rastapopoulos CC BY-NC 14/12/2020

      ►https://hiya.fr/2020/12/14/inedit-un-crew-anonyme-fait-pleurer-la-plus-grande-marianne-de-france-mariannep

      https://hiya.fr/wp-content/uploads/2020/12/IMG_3532.jpeg

      Fait à la suite de l’appel :
      ▻https://mvtconcorde.fr

      #détournement #graffiti #graff #politique #Marianne #Obey #violences_policières #Mouvement_Concorde #art

      RastaPopoulos @rastapopoulos CC BY-NC
    • @touti
      touti @touti 14/12/2020
      @ramses

      @ramses

      touti @touti
    • @colporteur
      colporteur @colporteur CC BY-NC-SA 15/12/2020

      #MARIANNEPLEURE - L’ÉQUIPE DE GRAFFEURS REVIENT SUR SA PERFORMANCE AVEC UNE VIDÉO (...) (ET LE TEXTE INTÉGRAL DE LEUR REVENDICATION) !
      ►https://hiya.fr/2020/12/15/exclusif-lequipe-de-graffeurs-revient-sur-sa-performance-avec-une-video-spectac

      Après leur opération remarquée et maintenant adoubés par Shepard Fairey himself, les graffeurs ont partagé aujourd’hui une #vidéo. Elle mêle images de leur action et d’actualité, sur une bande son entêtante accompagnée de la lecture d’extraits de leur texte de revendication. Nous partageons aussi ce manifeste, reproduit tel que nous l’avons reçu (...)

      #manifeste #graph #extincteur

      colporteur @colporteur CC BY-NC-SA
    • @rastapopoulos
      RastaPopoulos @rastapopoulos CC BY-NC 15/12/2020

      ▻https://www.youtube.com/watch?v=W5Tp-poy8ss

      RastaPopoulos @rastapopoulos CC BY-NC
    • @fil
      Fil @fil 16/12/2020

      Shepard Fairey a.k.a OBEY : « Je suis aux côtés de tous ceux qui protestent contre l’injustice »
      ►https://hiya.fr/2020/12/15/breaking-news-shepard-fairey-aka-obey-giant-je-suis-aux-cotes-de-tous-ceux-qui-

      [l’artiste] soutient la démarche de ses cadets venus actualiser sa création ! « Je suis aux côtés de tou.te.s celles et ceux qui protestent contre l’injustice, si c’est ce que cette action voulait être, je la comprends », écrit-il en ouverture de son message.

      Fil @fil
    • @touti
      touti @touti 16/12/2020

      Ah tiens, ce n’est pas signalé sur la page WP de Shepard Fairey …

      touti @touti
    • @touti
      touti @touti 16/12/2020

      Dans le bureau du Monarc

      https://i.imgur.com/yg0lXAn.jpg

      touti @touti
    • @jacotte
      Jacotte @jacotte 16/12/2020
      @touti

      Je fais le lien avec cette chanson « je cherche un mur pour pleurer » de Anne Sylvestre, que j’ai découverte grace @touti
      ►https://www.youtube.com/watch?v=0wwB-qCEtXI

      Jacotte @jacotte
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 8/12/2020
    1
    @reka
    1
    @isskein @karine4

    Face à la haine et aux amalgames : « Redonner ses lettres de noblesse à la solidarité et à l’#hospitalité française »

    Elle appelle cela « l’#hospitalité_citoyenne ». #Julia_Montfort, journaliste et réalisatrice, a accueilli, comme beaucoup d’autres Français, un « migrant », Abdelhaq, originaire du Tchad. Elle raconte cette rencontre à Basta !, rencontre dont elle a tiré une web-série, #Carnets_de_solidarité. Son histoire nous rappelle que, loin des scènes indignes de harcèlement policier ou de commentaires racistes, des dizaines de milliers de citoyens font preuve de solidarité.

    https://www.bastamag.net/IMG/png/capture_d_e_cran_2020-11-27_a_18.05.52.png

    Julia Montfort appelle cela « l’hospitalité citoyenne ». Comme beaucoup d’autres personnes en France, elle a ouvert sa porte pour accueillir un « migrant », Abdelhaq. Il avait alors 21 ans et ne devait rester que quelques jours. Il aura finalement vécu un an et demi chez Julia et Cédric, son mari. De cette expérience personnelle est alors née l’envie de raconter ce mouvement de #solidarité qui a gagné de nombreux foyers français – une réalité trop souvent invisibilisée – pendant que les politiques en œuvre choisissent trop souvent de harceler, humilier, reléguer dans la rue les exilés en quête d’accueil, ne serait-ce que temporaire. Réalisatrice, elle en a tiré une web-série passionnante, Carnets de Solidarité, qui offre la meilleure des réponses, en actes, à tous les préjugés, tous les cynismes ou toutes les haines qui s’accumulent sur ce sujet.

    Basta ! : Le point de départ de votre travail, c’est le #récit_intime de l’accueil d’Abdelhaq, chez vous, dans votre appartement. Avec le recul, qu’avez-vous appris de cette expérience d’hospitalité ?

    Julia Montfort [1] : Beaucoup de choses. Nous n’avons pas accueilli un citoyen français avec des références culturelles partagées : Abdelhaq est le fils d’un berger nomade, dans le sud du Tchad, qui parle un dialecte dérivé de l’arabe – le kebet – dont la vie consistait à garder les chèvres de son père ou à aller récolter du miel, autant dire une vie diamétralement opposée à la mienne. Tout nous séparait, et nous avons appris à trouver des #liens, à construire des ponts entre nos deux cultures.

    J’ai réalisé la portée de ce geste dès que j’ai ouvert ma porte devant ce grand gaillard de plus d’1 m 90, et que j’ai compris que le #langage ne nous permettrait pas de communiquer. Il apprenait les rudiments du français, mais il ne faisait pas de phrases, je ne parvenais même pas à savoir s’il aimait les pâtes. De fait, ce genre de situation permet aussi d’en apprendre beaucoup sur soi-même et sur notre rapport à l’autre. Cela m’offre aujourd’hui un ancrage très différent dans le présent.

    Il y a cette anecdote significative, lorsque vous racontez que vous hésitez plusieurs jours avant de lui signaler qu’il ne priait pas dans la bonne direction…

    Il se tournait exactement à l’opposé de la Mecque, nous ne savions pas comment lui annoncer, cela nous pesait, alors qu’au final, Abdelhaq a juste explosé de rire lorsque nous lui avons montré la boussole ! Une partie de notre complicité est née ce jour-là… Abdelhaq a une pratique très ouverte de sa religion, c’est notamment une façon de maintenir un lien avec son pays. Quand il est arrivé à Paris, son premier réflexe a été d’aller dans une mosquée, où il a pu être hébergé. C’est un peu son repère, son cadre. Mais depuis, on a constaté qu’il s’intéressait beaucoup aux autres religions.
    De notre côté, nous sommes parfaitement athées, et c’est probablement la première fois que j’ai côtoyé quelqu’un de religieux aussi longtemps, et aussi intimement. La probabilité que je puisse, à Paris, me retrouver directement confrontée à la réalité de la vie d’Abdelhaq était tout de même très faible, jusqu’à présent. Cela cultive une certaine #ouverture_d’esprit, et cela a généré aussi beaucoup de #respect entre nous.

    Pour autant, vous ne faites pas l’impasse sur les difficultés qui se présentent, aussi, à travers cette expérience. « L’hospitalité n’est pas un geste naturel, c’est une #épreuve », dites-vous.

    Il ne faut pas enjoliver cette expérience par principe, cela n’a rien de simple d’accueillir un étranger chez soi. Il faut s’ouvrir à lui, accepter qu’il entre dans notre #intimité, c’est une relation qui demande beaucoup d’énergie. Faire entrer l’exil à la maison, c’est aussi faire entrer des vies brisées et tous les problèmes qui accompagnent ces parcours du combattant… Et c’est compliqué quand, au petit-déjeuner, vous devez affronter son regard dans le vide, que vous voyez qu’il n’est pas bien. Tout paraît assez futile. J’ai parfois eu l’impression de plonger avec Abdelhaq. C’est le principe même de l’empathie, partager l’#émotion de l’autre. Mais quand c’est sous votre toit, il n’y a pas d’échappatoire, c’est au quotidien face à vous.

    Dans votre récit, vous utilisez très souvent les termes de « #générosité », de « #bienveillance », d’ « #humanité », comme si vous cherchiez à leur redonner une importance qu’ils ne semblent plus vraiment avoir, dans la société. Faut-il travailler à repolitiser ces valeurs, selon vous ?

    On pense toujours que la solidarité, l’#altruisme, l’#entraide, tout ça n’est que l’apanage des faibles. Ce seraient des vertus désuètes, bonnes pour les « bisounours ». Il a en effet fallu que j’assume, à l’écriture, de redonner des lettres de noblesse à ces mots-là. Car on a bien vu que tous ces petits #gestes, cette empathie, ces regards, ce n’était pas anodin pour Abdelhaq. On a vu comment cette solidarité qui s’est organisée avec les voisins l’a porté, lui a permis de se regarder autrement, de retrouver des prises sur le réel. Petit à petit, on l’a vu changer, reprendre pied. Et ça, c’est considérable.
    Et partant de là, on peut aussi se demander ce qui nous empêche d’appliquer cela à toutes nos relations – personnellement, j’essaye désormais d’être plus attentive à cette forme de #bienveillance dans mes échanges avec mes voisins ou mes amis, au travail. Cela semble toujours une évidence un peu simple à rappeler, mais c’est vertueux. C’est même l’un des principaux enseignements que nous avons tiré de notre expérience, à notre échelle : au-delà des difficultés, cela fait du bien de faire du bien. Diverses études documentent les bienfaits pour la santé de ces #émotions positives ressenties, cela porte même un nom – le « #helper’s_high », l’euphorie de celui qui aide. Donc oui, la solidarité fait du bien, et il faut en parler.

    De fait, votre initiative a rapidement fait la preuve de son effet multiplicateur auprès du voisinage, c’est ce que vous appelez la « #contagion_solidaire ».

    C’est à partir de ce moment-là que je me suis dit qu’il y avait quelque chose à raconter de cette expérience personnelle. Il ne faut pas oublier qu’à l’époque, le discours sur « l’invasion » battait son plein. En 2017-2018, on est en plein dans la séquence où l’on entend partout que les migrants sont trop nombreux, qu’ils sont dangereux, qu’ils vont nous voler notre pain, notre travail et notre identité. Or à mon échelle, à Bagnolet, au contact de différentes classes sociales, j’ai vu le regard des gens changer et ce mouvement de solidarité se mettre en place, autour de nous. Et c’était d’autant plus significatif que nous étions officiellement devenus « hors-la-loi » puisque nous n’avions pas le droit d’héberger un sans-papier… De fait, lorsqu’on a reçu une enveloppe avec de l’argent pour payer le pass Navigo d’Abdelhaq, nous avons compris que nous étions plusieurs à accepter de transgresser cette règle absurde. Et à entrer ensemble dans l’absurdité du « #délit_de_solidarité ».

    « La chronique des actions en faveur de l’accueil des migrants montre une évolution au sein des sociétés européennes. Par leur ampleur et l’engagement qui les sous-tend, les formes de solidarité et d’hospitalité que l’on y observe s’apparentent de plus en plus à un mouvement social » affirme l’anthropologue Michel Agier, que vous citez dans votre livre. De fait, à l’échelle de la France, votre enquête tend à montrer que les démarches d’#accueil sont bien plus nombreuses et conséquentes qu’on ne le laisse souvent croire, vous parlez même d’une « #révolution_silencieuse ». Peut-on dresser une sociologie de ce mouvement social émergent ?

    C’est encore un peu tôt, on n’a pas assez de recul, on manque de chiffres. De nombreux chercheurs travaillent là-dessus, mais c’est un mouvement encore difficile à évaluer et à analyser. La plupart des gens restent discrets, par crainte de l’illégalité mais aussi par humilité, souvent. Mais lorsque j’ai présenté la bande-annonce avec l’objet de mon travail, j’ai été submergé de messages en retour, sur internet. Et de toute la France. J’ai réalisé qu’il y avait un défaut de #narration, et un défaut de connexion les uns avec les autres. La plupart agisse, chacun de leur côté, sans s’organiser de manière collective. Des mouvements et des plateformes se sont créés, sur internet, mais cette solidarité reste encore très « électron libre ». Il n’y a pas véritablement de #réseau_citoyen, par exemple.

    Pour ma part, ce que j’ai vu, c’est une France particulièrement bigarrée. J’ai vu des gens de tous les milieux, pas nécessairement militants, et beaucoup de #familles. En général, ils racontent avoir eu un déclic fort, comme par exemple avec la photo du petit #Aylan. Ce sont des gens qui ressentent une #urgence de faire quelque chose, qui se disent qu’ils « ne-peuvent-pas-ne-rien-faire ». La certitude, c’est qu’il y a énormément de #femmes. L’impulsion est souvent féminine, ce sont souvent elles qui tendent en premier la main.

    Ce #mouvement_citoyen est aussi, malheureusement, le reflet de l’#inaction_politique sur le sujet. Cette dynamique peut-elle continuer longtemps à se substituer aux institutions ?

    Il y a un #burn-out qui guette, et qui est largement sous-estimé, chez ces citoyens accueillants. Ils s’épuisent à « l’attache ». À l’origine, cette solidarité a vraiment été bricolé, avec les moyens du bord, et dans la précipitation. Et même si elle remplit un rôle fondamental, ça reste du #bricolage. Or ce n’est pas aux citoyens de pallier à ce point les défaillances de l’#État, ce n’est pas normal que nous ayons à héberger un demandeur d’asile qui se retrouve à la rue… La réalité, c’est qu’aujourd’hui, très régulièrement en France, on ne notifie pas leurs droits aux gens qui arrivent. Or toute personne qui pose le pied en France a le droit de demander l’asile, c’est une liberté fondamentale. Commençons donc, déjà, par respecter le #droit_d’asile !

    Je crois qu’on ne se rend pas bien compte de ce qui se passe, parce que cela se joue dans des zones de frontières, loin de Paris, donc cela reste assez discret. Mais on est face à quelque chose d’assez considérable en termes de violations de #droits_humains, en France, actuellement : à la fois dans le fait de bafouer ces droits fondamentaux, mais aussi dans le fait de criminaliser les personnes qui leur viennent en aide… Et pendant ce temps-là, on remet la légion d’honneur à Nathalie Bouchart, la maire de Calais, qui avait interdit les distributions d’eau pour les exilés ? Il y a quand même quelque chose qui cloche, dans ce pays.

    Cela n’a pas toujours été comme ça, rappelez-vous, en évoquant notamment l’exemple des « #Boat_People » (en 1979, l’accueil de 120 000 réfugiés vietnamiens et cambodgiens avaient obtenu un large consensus national, ndlr). Qu’est-il arrivé à cette grande « tradition française d’hospitalité », depuis ?

    Le contexte est très différent, par rapport aux Boat people. À l’époque, cela semblait sûrement circonscrit, tant dans le nombre que dans le temps. Aujourd’hui, la multiplication des conflits, un peu partout dans le monde, alimente cette idée que c’est un puits sans fond, qu’on va être submergé si on commence à accueillir trop largement… Plus fondamentalement, on le sait bien, une certaine #rhétorique s’est imposée dans les discours, sur ces questions : on parle de « flux », de « pompe aspirante », et tout ce vocable n’est plus l’apanage de l’extrême droite, on le retrouve dans la bouche des gouvernants. Tout ça insinue et conforte l’horrible mythe de « l’#appel_d’air ». Je crois qu’on oublie parfois combien les #discours_politiques contribuent à forger un cadre de pensée. Et en face, il y a un véritable défaut de pédagogie, on ne traite jamais de ces sujets à l’école, on ne produit pas de #contre-discours. Donc effectivement, c’est important de le rappeler : on a su accueillir, en France.

    Après l’assassinat terroriste du professeur Samuel Paty, vendredi 16 octobre, le débat public a pris des airs de course aux amalgames, avec une tendance à peine cachée à essentialiser toute une catégorie de population (demandeur d’asile, mineurs isolés...) comme de potentiels terroristes. Qu’est-ce que cela vous inspire, en tant qu’accueillante ?

    La #peur légitime et le #danger, bien réel, du #terrorisme ne doivent pas nous faire plonger dans une grande #confusion, en bonne partie entretenue par ma propre profession. Les journalistes ont une part de #responsabilité en entretenant ce lien dangereux, insufflé par nos gouvernants, qui envisagent la migration sous le spectre uniquement sécuritaire depuis les attentats terroristes de 2015. Nous avons besoin de #recul, et de #nuances, pour ne pas tomber dans la #stigmatisation à tout-va de tout un pan de la population, et éviter les #amalgames simplistes du type "immigration = terrorisme". Ce pur discours d’extrême droite n’est basé sur aucune étude formelle, et pourtant il s’est installé dans les esprits au point que ces femmes et ces hommes sont victimes d’un changement de perception. Hier considérés comme des personnes en détresse, ils sont désormais vus dans leur ensemble comme de potentiels terroristes car un assassin – ayant commis un acte effroyable – a préalablement été demandeur d’asile et a obtenu son statut de réfugié... Il s’agit d’un itinéraire meurtrier individuel. Les demandeurs d’asile, les mineurs isolés, les réfugiés sont les premiers à pâtir de ces amalgames. Les entend-on ? Très rarement. Leur #parole est souvent confisquée, ou bien nous parlons à leur place.

    Alors, il faut le rappeler : ces personnes exilées et arrivées en France aspirent simplement à s’intégrer et à mener une vie « normale », si tant est qu’elle puisse vraiment l’être après tout ce qu’elles ont traversé, et avec la douleur du #déracinement. Et ces étrangers, nous les côtoyons au quotidien sans même le savoir : ils livrent nos repas à domicile, se forment à des métiers dans des secteurs en tension où la main d’œuvre manque, ils changent les draps dans les hôtels. Nombre de médecins réfugiés furent en première ligne pendant le confinement... Ce qui me préoccupe aujourd’hui, c’est justement de ramener de la mesure dans ce débat toxique et dangereux en humanisant ces destins individuels.

    ▻https://www.bastamag.net/Redonner-ses-lettres-de-noblesse-a-la-solidarite-et-a-l-hospitalite-franca

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    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 8/12/2020

      sur la websérie Carnets de solidarité :
      ►https://seenthis.net/messages/839600

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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 8/12/2020
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    Les possibilités de #fichage de la #police discrètement élargies par trois #décrets

    Trois décrets publiés vendredi au #Journal_Officiel, et passés quasiment inaperçus, créent la polémique et l’inquiétude des défenseurs des libertés. Ils vont permettre aux #forces_de_l'ordre et aux renseignements de collecter beaucoup plus d’#informations et des données très personnelles.

    Ficher les #opinions_politiques de certains Français, les #orientations_sexuelles, la #pratique_sportive, les #comportements_religieux, les activités sur les #réseaux_sociaux, c’est une nouvelle prérogative des forces de l’ordre, grâce à trois décrets parus vendredi en toute discrétion. Concrètement, avec ces décrets, l’exécutif élargit les possibilités de fichage de certains services de police et de #gendarmerie.

    Il ne s’agit pas, théoriquement, de collecter des données de tous les citoyens, mais, selon le décret, de personnes « susceptibles de porter atteinte aux #intérêts_fondamentaux_de_la_Nation, à l’#intégrité_du_territoire, ou des #institutions de la République. Ou encore de constituer une #menace_terroriste ».

    Données relatives aux #troubles_psychologiques, psychiatriques

    Ces nouvelles données, concernant de nouvelles personnes, viendront grossir trois fichiers : le fichier #Prévention_des_atteintes_à_la_sécurité_publique (#PASP), le fichier #Gestion_de_l’information_et_prévention_des_atteintes_à_la_sécurité_publique (#GIPASP) et le fichier #Enquêtes_administratives_liées_à_la_sécurité_publique (#EASP). Ce dernier fichier est utilisé pour réaliser les #enquêtes_administratives_préalables à certains recrutements dans la #fonction_publique.

    Des voix s’élèvent aujourd’hui pour s’inquiéter du périmètre - notamment - très large accordé au recueil des données, sachant que pour les terroristes potentiels, il existe d’autres fichiers. Il est question aussi de mieux surveiller les personnes morales et les groupements, autrement dit les #associations.

    Quant au contenu des données collectées : ce ne sont plus seulement les activités politiques, religieuses, syndicales, mais dorénavant également les #opinions_politiques, les #convictions_philosophiques, religieuses, ainsi que les comportements et habitudes de vie, les #pratiques_sportives... Autant de notions intrusives, sur lesquelles la CNIL a demandé des précisions. Avis non pris en compte.

    Le #renseignement_territorial pourra également enregistrer des données relatives aux troubles psychologiques ou psychiatriques qui peuvent être considérées comme des atteintes au #secret_médical.

    « Les fichiers de police dont on parle ne sont pas des #fichiers_judiciaires, ce sont des fichiers qui sont gérés par la police, seule, pour la police, explique Arthur Messaud, porte-parole de La Quadrature du Net. Ce ne sont pas non plus des fichiers de #contre-terrorisme. On est dans la lutte contre les sectes, la lutte contre les hooligans et la lutte contre les violences autour des trafics de drogue, mais aussi toutes les luttes, les #violences ou les #manifestations non déclarées autour des #mouvements_idéologiques. Il faut bien comprendre que là, quand je dis #violence, c’est tel qu’interprété par la police. »

    « Ce n’est pas un #juge qui va qualifier des #infractions_pénales. Non, c’est la police toute seule pour ces renseignements à elle, qui va surveiller des gens qu’elle considère comme dangereux pour le pouvoir en place » - Arthur Messaud

    Le décret comporte également un couplet sur les réseaux sociaux

    Surveillance actée des activités sur ces réseaux avec possibilité de recueil des #pseudonymes et #identifiant, pas les mots de passe, uniquement les informations mises en ligne volontairement en source ouverte. Mais il sera possible de capter les commentaires et surtout les #photos, #reconnaissance_faciale non exclue.

    La CNIL souligne que le résultat devra être recoupé et qu’il ne suffira en aucune manière à lui seul à fonder une décision à l’égard de la personne.

    Ces décrets apparaissent comme une nouvelle encoche dans nos #libertés. A minima une bombe à retardement si notre histoire démocratique venait à vaciller.

    Il y a 12 ans, le #fichier_Edwige prévoyait de collecter - déjà - des informations sur les opinions des personnes fichées. Des mobilisations citoyennes avaient permis de modifier la donne et le gouvernement avait autorisé le recueil de fichier uniquement sur les activités politiques des personnes et non plus leurs #opinions.

    ▻https://www.franceinter.fr/societe/les-possibilites-de-fichage-de-la-police-discretement-elargit-par-trois-
    #décret #France #données_personnelles

    ping @etraces

    CDB_77 @cdb_77
    • @marielle
      marielle @marielle 8/12/2020

      « Trois nouveaux décrets permettent le fichage massif des militants, de leur santé psy, de leurs activités en ligne.

      Ils sont l’autre versant de la #PPLSecuriteGlobale

      Nous les contesterons ce samedi, dans la rue, et en justice, devant le Conseil d’État. »

      ►https://www.laquadrature.net/2020/12/08/decrets-pasp-fichage-massif-des-militants-politiques

      https://www.laquadrature.net/wp-content/uploads/sites/8/2020/12/felix-prado-nbKaLT4cmRM-unsplash.jpg

      Après la loi sécurité globale et la loi séparatisme, le gouvernement poursuit son offensive généralisée visant à museler toute opposition politique. Mercredi dernier, les trois fichiers de « sécurité publique » (PASP, GIPASP et EASP) ont été largement étendus par trois décrets (ici, ici et là). Ils permettront le fichage massif de militantes et militants politiques, de leur entourage (notamment de leurs enfants mineurs), de leur santé ou de leurs activités sur les réseaux sociaux. Malgré ses moyens limités, La Quadrature du Net n’entend pas se faire prendre de vitesse par cette offensive généralisée. Elle contestera ces décrets non seulement dans la rue, chaque samedi au sein de la coordination contre la loi sécurité générale, mais aussi en justice, devant le Conseil d’État.

      marielle @marielle
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 9/12/2020

      Des fichiers vont désormais collecter les « opinions politiques » affichées sur les réseaux sociaux

      ►https://seenthis.net/messages/890261

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 9/12/2020

      Le Gouvernement autorise le fichage des « opinions politiques, philosophiques, religieuses ou syndicales »
      ►https://seenthis.net/messages/890389

      CDB_77 @cdb_77
    • @vanderling
      Vanderling @vanderling 17/12/2020

      ►https://seenthis.net/messages/891768

      Vanderling @vanderling
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 5/01/2021

      La police va pouvoir ficher les convictions politiques, religieuses et syndicales

      Le #Conseil_d'État a estimé que cela ne porte pas une atteinte disproportionnée à la liberté d’opinion, de conscience et de religion ou à la liberté syndicale.

      ▻https://seenthis.net/messages/894476

      CDB_77 @cdb_77
    • @vanderling
      Vanderling @vanderling 5/01/2021

      Dans le premier CQFD de l’année avec une superbe illustration de Clément Buée.
      ▻https://seenthis.net/messages/894604

      Vanderling @vanderling
    • @karacole
      karacole @karacole CC BY-NC-SA 16/01/2021

      de l’audio par ici : ►https://seenthis.net/messages/896426

      karacole @karacole CC BY-NC-SA
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 30/11/2020
    2
    @simplicissimus
    @mapper
    2

    #ICARUS – Tracking animals from space

    With the help of the ICARUS satellite system initiated by #Martin_Wikelski it will be possible to observe even small animals constantly and around the world, an improvement over the simple marking of birds with rings. ICARUS, which is short for #International_Cooperation_for_Animal_Research_Using_Space, consists of an on-board computer and a large antenna attached to the #ISS space station that receives data from the animal’s sensors and then sends it back to earth for analysis. This data is not only available to researchers in Konstanz but to the entire scientific community worldwide. It ushers in a new era in both animal research and animal protection.

    ICARUS will make it possible to track animal migrations across all continents - in real time and 3-D. Furthermore, researchers will be able to collect data on the environment (like wind strength and direction) as well as on the distribution of virus strains with the help of these tagged animals and the ICARUS system. ICARUS will thus not only give us a better understanding of the interplay between animal migration and the global ecosystem, but it will also help us to predict natural disasters.

    https://www.campus.uni-konstanz.de/en/science/icarus-tracking-animals-from-space#slide-1

    –-----
    Animal Tracker #App

    Mit den Miniatursendern können die Wissenschaftler die Position der besenderten Tiere auf wenige Meter genau bestimmen. Sie wissen aber nur selten, was die Tiere an diesen Positionen machen. Fressen sie und wenn ja, was? Oder ruhen sie sich aus? Sind sie alleine, oder mit vielen Artgenossen? Gibt es Interaktionen zwischen den Tieren? Solche Beobachtungen sind für die Interpretation der Bewegungsdaten sehr wichtig.

    https://www.icarus.mpg.de/36874/original-1597141771.png?t=eyJ3aWR0aCI6ODQ4LCJvYmpfaWQiOjM2ODc0fQ==--22e99007e68dbcc969db981b1dfeb3669dad443d#.jpg

    https://www.icarus.mpg.de/4331/animal-tracker-app

    –-> ielles cherchent des volontaires...
    https://www.campus.uni-konstanz.de/en/science/icarus-tracking-animals-from-space#slide-11

    #animaux #mobilité #mouvement #déplacement #base_de_données #satellite #migrations

    CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 30/11/2020

      C’est grâce à ce projet et technologie que les chercheur·es ont pu montrer l’exemple d’un #insecte qui est un #super_héro ! La « #libellule_globetrotter » (un nom, une garantie) :

      https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/a/ad/Pantala_flavescens_006_std.jpg/290px-Pantala_flavescens_006_std.jpg

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Pantala_flavescens

      Cette libellule parcourt 4000 km au-dessus de l’Océan indien pour aller de l’Inde aux Maldives et puis vers l’Afrique... Ce petit animal parcours 16’000 km en 4 générations pour faire le tour de l’Océan indien !!!!

      Voir dans ce documentaire d’Arte (à partir de la minute 30 environ) :

      H2O : l’eau, la vie et nous (1/3)

      https://www.arte.tv/fr/videos/095157-001-A/h2o-l-eau-la-vie-et-nous-1-3

      –-> on parle de comment les animaux sont en synchronie avec le cycle de l’#eau et de comment les espèces se déplacent en fonction de l’eau.

      #Pantala_flavescens #libellule

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 30/11/2020

      voir aussi :
      La remontée des #hirondelles

      https://seenthis.net/local/cache-vignettes/L471xH700/DZM5FllXkAAn5997-d302a.jpg

      ►https://seenthis.net/messages/680402

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 30/11/2020

      voir aussi:
      Watch 118 bird species migrate across the Americas

      https://brilliantmaps.com/wp-content/uploads/118-bird-migration-map.gif

      ►https://seenthis.net/messages/564757
      #cartographie #visualisation #oiseaux

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 30/11/2020

      Interactive Map: See How Birds Migrate Throughout the Western Hemisphere

      https://seenthis.net/local/cache-vignettes/L600xH535/flyway_ogngsf6ae-2f3b9.jpg

      ►https://seenthis.net/messages/672755

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 17/01/2021

      How Far Does Wildlife Roam? Ask the ‘Internet of Animals’
      ▻https://seenthis.net/messages/896681

      #Sonia_Shah

      CDB_77 @cdb_77
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  • @aurelie1
    CETRI - Centre tricontinental @aurelie1 via RSS 27/11/2020

    #Soudan : divisions entre les acteurs du soulèvement de 2019
    ▻https://www.cetri.be/Soudan-divisions-entre-les-acteurs

    Apparus dans la foulée des manifestations de 2013, les comités de quartier ont joué un rôle clé dans la vaste mobilisation qui a conduit à la chute d’Omar el-Bashir en 2019. Mais la transition a fait apparaître des lignes de fracture politique, sociale et générationnelle entre ces comités, et entre eux et les nouveaux dirigeants. Marginalisée ou instrumentalisée, la voix des quartiers populaires de Khartoum peine toujours à se faire (...) #Alternatives_Sud_-_extraits

    / Soudan, #Mouvements_sociaux, Relations entre mouvements sociaux & gouvernements, #Contestation

    #Relations_entre_mouvements_sociaux_&_gouvernements

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  • @aurelie1
    CETRI - Centre tricontinental @aurelie1 via RSS 27/11/2020

    Haïti : mobilisations antisystème et impasse politique
    ▻https://www.cetri.be/Haiti-mobilisations-antisysteme-et

    Les mobilisations sociales qui secouent #Haïti depuis 2018 ont des spécificités, liées à son histoire, mais elles participent des soulèvements populaires ailleurs dans le monde. L’aggravation de la situation économique et le mépris du gouvernement ont contribué à radicaliser et à faire converger les protestations contre la vie chère et la corruption. Si les acteurs restent divisés, ils s’accordent sur la nécessité de sortir de l’emprise du (...) #Alternatives_Sud_-_extraits

    / Haïti, #Mouvements_sociaux, Relations entre mouvements sociaux & gouvernements, #Contestation

    #Relations_entre_mouvements_sociaux_&_gouvernements

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  • @aurelie1
    CETRI - Centre tricontinental @aurelie1 via RSS 27/11/2020

    #Chili : le soulèvement de 2019 au prisme d’un cycle de luttes et de déceptions
    ▻https://www.cetri.be/Chili-le-soulevement-de-2019-au

    Le soulèvement qui a secoué le Chili en octobre 2019 s’inscrit dans une succession de conflits sociaux. La mobilisation étudiante de 2011 a accouché d’une génération militante radicale, qui a dynamisé les luttes syndicales, féministes et écologistes. Elle a également engendré des tentatives de modifier l’ordre néolibéral par la voie institutionnelle, dont les limites ont approfondi la méfiance des classes populaires envers la (...) #Alternatives_Sud_-_extraits

    / Chili, #Mouvements_sociaux, Relations entre mouvements sociaux & gouvernements, #Contestation, #Néolibéralisme

    #Relations_entre_mouvements_sociaux_&_gouvernements

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  • @aurelie1
    CETRI - Centre tricontinental @aurelie1 via RSS 27/11/2020

    Amérique latine : l’année des « peuples en mouvement »
    ▻https://www.cetri.be/Amerique-latine-l-annee-des

    Les peuples latino-américains sont passés à l’offensive. Une vague de soulèvements inédits, au sein desquels les femmes, les indigènes et les Afro-descendants ont joué un rôle important, a traversé le continent en 2019, plus particulièrement l’Équateur et le Chili. C’est forts de cette expérience que les mouvements ont affronté la pandémie du covid-19, invitant au passage à revoir les concepts avec lesquels nous appréhendons l’action (...) #Alternatives_Sud_-_extraits

    / Amérique latine & Caraïbes, #Mouvements_sociaux, Relations entre mouvements sociaux & gouvernements, #Contestation

    #Amérique_latine_&_Caraïbes #Relations_entre_mouvements_sociaux_&_gouvernements

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  • @aurelie1
    CETRI - Centre tricontinental @aurelie1 via RSS 27/11/2020

    #Liban : la portée et les limites du « hirak »
    ▻https://www.cetri.be/Liban-la-portee-et-les-limites-du

    Le mouvement social qui a secoué le Liban à la fin de l’année 2019 traduit l’épuisement d’un système économique et politique. Divisé entre libéraux et tendances de gauche, le « hirak » est sujet à tout type de récupération, notamment par des forces confessionnelles ou des puissances étrangères. La probabilité est grande de voir la crise actuelle déboucher sur la renégociation du contrat communautaire plutôt que sur son (...) #Alternatives_Sud_-_extraits

    / Liban, #Mouvements_sociaux, Relations entre mouvements sociaux & gouvernements, #Contestation

    #Relations_entre_mouvements_sociaux_&_gouvernements

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  • @aurelie1
    CETRI - Centre tricontinental @aurelie1 via RSS 27/11/2020

    #Iran : révoltes populaires sans lendemain et fragmentation des mouvements
    ▻https://www.cetri.be/Iran-revoltes-populaires-sans

    Dix ans après le « mouvement vert », les soulèvements de 2017 et 2019 révèlent un glissement des bases de la #Contestation du régime vers la province et les classes populaires, autour d’enjeux socio-économiques. Le discrédit des dirigeants réformistes, l’absence de coordination entre #Mouvements_sociaux et la brutalité du régime nourrissent une désespérance politique qui se traduit par des explosions de colère spontanées et (...) #Alternatives_Sud_-_extraits

    / Iran, Mouvements sociaux, Relations entre mouvements sociaux & gouvernements, Contestation, #Crises

    #Relations_entre_mouvements_sociaux_&_gouvernements

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  • @aurelie1
    CETRI - Centre tricontinental @aurelie1 via RSS 27/11/2020

    Algérie : le « hirak », un soulèvement populaire et pacifique
    ▻https://www.cetri.be/Algerie-le-hirak-un-soulevement

    Le 22 février 2019, les Algérien·nes sortent dans les rues pour s’opposer au cinquième mandat du président Abdelaziz Bouteflika. Le hirak (le mouvement) est né. Depuis, tous les vendredis, des manifestations monstres ont lieu. Le caractère pacifique de ce soulèvement constitue une force fédératrice. Mais son avenir dépend largement de l’émergence de nouveaux acteurs, ainsi que des liens entre revendications socio-économiques et (...) #Alternatives_Sud_-_extraits

    / #Algérie, #Contestation, #Mouvements_sociaux, Relations entre mouvements sociaux & gouvernements

    #Relations_entre_mouvements_sociaux_&_gouvernements

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  • @aurelie1
    CETRI - Centre tricontinental @aurelie1 via RSS 27/11/2020

    #Irak : le civil et le populaire au cœur de la révolte
    ▻https://www.cetri.be/Irak-le-civil-et-le-populaire-au

    Le soulèvement irakien de l’automne 2019 a présenté une ampleur et une diversité sociale sans précédent. Au-delà des conditions de vie indignes et de la corruption, c’est le système politique lui-même que les manifestants ont rejeté. En se réappropriant l’espace public, en expérimentant un autre modèle d’État au cœur même de l’action collective, cette mobilisation témoigne du développement de modes d’expression politiques (...) #Alternatives_Sud_-_extraits

    / Irak, #Mouvements_sociaux, Relations entre mouvements sociaux & gouvernements, #Contestation

    #Relations_entre_mouvements_sociaux_&_gouvernements

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  • @aurelie1
    CETRI - Centre tricontinental @aurelie1 via RSS 27/11/2020

    Indonésie : évolution rhizomique d’une nouvelle résistance juvénile
    ▻https://www.cetri.be/Indonesie-evolution-rhizomique-d

    Dans leur amplitude comme dans leur forme, les manifestations indonésiennes de 2019 contre plusieurs projets de loi jugés antidémocratiques traduisent l’émergence d’une nouvelle génération militante, dont la socialisation politique, les modes d’organisation et les registres d’expression sont tributaires des espaces numériques contemporains. La mobilisation sur la toile s’articule, davantage qu’elle ne se substitue, aux manifestations de (...) #Alternatives_Sud_-_extraits

    / #Indonésie, Relations entre #Mouvements_sociaux & gouvernements, Mouvements sociaux, #Contestation

    #Relations_entre_mouvements_sociaux_&_gouvernements

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  • @aurelie1
    CETRI - Centre tricontinental @aurelie1 via RSS 27/11/2020

    #Inde : les femmes de Shaheen Bagh au cœur de la contestation
    ▻https://www.cetri.be/Inde-les-femmes-de-Shaheen-Bagh-au

    Les protestations contre la réforme discriminante de la loi sur la citoyenneté ont été portées par des femmes, grands-mères et jeunes étudiantes, d’ordinaire marginalisées par le gouvernement nationaliste et viriliste de Modi. Après l’assaut contre l’Université de Jamia Millia, le quartier musulman délaissé de la capitale, Shaheen Bagh, est devenu l’épicentre d’une contestation d’ampleur (...) #Alternatives_Sud_-_extraits

    / Inde, #Mouvements_sociaux, Relations entre mouvements sociaux & gouvernements, #Mouvement_de_femmes, #Genre

    #Relations_entre_mouvements_sociaux_&_gouvernements

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  • @aurelie1
    CETRI - Centre tricontinental @aurelie1 via RSS 27/11/2020

    Soulèvements populaires
    ▻https://www.cetri.be/Soulevements-populaires

    La simultanéité, l’ampleur et la radicalité des soulèvements populaires de l’automne 2019 au #Chili, en Équateur et au #Liban surprennent. Elles obligent à réévaluer d’autres mouvements, débutés plus tôt et toujours en cours – en #Haïti, au #Soudan, en #Algérie, à Hongkong… –, et à porter un regard plus attentif sur la conflictualité sociale dans le monde. Au-delà des affinités relevées, la coïncidence dans le temps et la diffusion dans l’espace marquent-elles un nouveau « printemps des peuples » ? Si les (...) #Alternatives_Sud

    / #Alternatives_Sud, #Homepage_-_Publications_à_la_une, Homepage - Menu « Découvrez », #Publications_en_vente_-_> ;_Shop, #Mouvements_sociaux, Relations entre mouvements sociaux & gouvernements, #Inde, #Indonésie, Liban, #Irak, #Iran, Algérie, Soudan, Haïti, Chili, Amérique latine & (...)

    #Homepage_-_Menu_« Découvrez » #Relations_entre_mouvements_sociaux_&_gouvernements #Amérique_latine_&_Caraïbes
    ▻https://www.cetri.be/IMG/pdf/as_pdf_complet_ultime_as_soule_vements_populaires.pdf
    ▻https://www.cetri.be/IMG/epub/as_epub_as_soulpop.epub

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  • @aurelie1
    CETRI - Centre tricontinental @aurelie1 via RSS 27/11/2020

    Soulèvements populaires : « révoltes logiques » ?
    ▻https://www.cetri.be/Soulevements-populaires-revoltes

    La démultiplication et simultanéité des révoltes à l’automne 2019 ont mis au-devant de la scène les soulèvements populaires. Ces mouvements massifs de #Contestation posent nombre de questions quant à leur dynamique, leur temporalité, leur composition et leurs significations. Ancrés localement, tenant à distance les acteurs politiques institutionnels, ouvrent-ils la voie à des transformations en profondeur, voire à un changement de « système » ? En octobre 2019, à quelques jours d’intervalle, l’Équateur, (...) #Alternatives_Sud_-_extraits

    / #Le_Sud_en_mouvement, #Le_regard_du_CETRI, Relations entre #Mouvements_sociaux & gouvernements, Mouvements sociaux, Contestation, #Crises, #Coronavirus, #Inde, #Indonésie, #Liban, #Irak, #Iran, #Algérie, #Soudan, #Haïti, #Chili, Amérique latine & (...)

    #Relations_entre_mouvements_sociaux_&_gouvernements #Amérique_latine_&_Caraïbes

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  • @aurelie1
    CETRI - Centre tricontinental @aurelie1 via RSS 24/11/2020

    25 novembre 2020 : haro sur les violences à l’encontre des femmes
    ▻https://www.cetri.be/25-novembre-2020-haro-sur-les

    La violence faite aux femmes n’est pas un problème individuel ou accidentel, elle ne relève pas d’un coup de sang ou d’une dispute qui dégénère. Elle s’inscrit dans un continuum de violence, qui se déploie sans interruption, à toutes les étapes de la vie, dans tous les espaces et sous de multiples formes, au point de finir par apparaître « normale ». L’année 2020 nous situe dans une période marquée paradoxalement par de fortes mobilisations sociales et un confinement massif. La présence notable des femmes en (...) #Le_regard_du_CETRI

    / #Genre, #Mouvement_de_femmes, #Le_regard_du_CETRI, #Le_Sud_en_mouvement, Homepage - Actualités à la (...)

    #Homepage_-_Actualités_à_la_une

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  • @aurelie1
    CETRI - Centre tricontinental @aurelie1 via RSS 24/11/2020

    Haïti : le pouvoir entre massacres et impunité
    ▻https://www.cetri.be/Haiti-le-pouvoir-entre-massacres

    La tribune de Frédéric Thomas, chercheur au CETRI, publiée dans #Libération le 24 novembre 2020. Une campagne internationale a été lancée pour rompre le silence sur le massacre de La Saline perpétré il y a deux ans. Elle appelle à un changement de politique de l’Europe face à la dérive autoritaire du régime en place. Les 13 et 14 novembre 2018, était commis le massacre de La Saline. Deux ans plus tard, les Haïtiens réclament toujours justice, alors que la dérive autoritaire du pouvoir s’accélère. Une (...) #Le_regard_du_CETRI

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    #Relations_entre_mouvements_sociaux_&_gouvernements #Homepage_-_Actualités_à_la_une

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  • @aurelie1
    CETRI - Centre tricontinental @aurelie1 via RSS 23/11/2020

    Haïti : le peuple crève, la « communauté internationale » se tait
    ▻https://www.cetri.be/Haiti-le-peuple-creve-la

    L’entretien de Yannick Bovy (FGTB) avec Frédéric Thomas, chercheur au CETRI, sur #La_Première le 19 novembre, dans l’émission « Opinions » Réécouter l’émission : Retrouver l’appel : Stop silence #Haïti #Le_regard_du_CETRI

    / #Le_Sud_en_mouvement, #Le_regard_du_CETRI, Haïti, #Aide_au_développement, #Corruption, #Mouvements_sociaux, Relations entre mouvements sociaux & gouvernements, La Première, #Audio

    #Relations_entre_mouvements_sociaux_&_gouvernements
    ▻https://www.cetri.be/IMG/mp3/20201119_la_premiere_opinion_fgtb.mp3

    CETRI - Centre tricontinental @aurelie1 via RSS
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  • @etraces
    e-traces @etraces via RSS ART LIBRE 22/11/2020

    Video Analytics User Manuals Are a Guide to Dystopia
    ▻https://www.eff.org/deeplinks/2020/11/video-analytics-user-manuals-are-guide-dystopia

    A few years ago, when you saw a security camera, you may have thought that the video feed went to a VCR somewhere in a back office that could only be accessed when a crime occurs. Or maybe you imagined a sleepy guard who only paid half-attention, and only when they discovered a crime in progress. In the age of internet-connectivity, now it’s easy to imagine footage sitting on a server somewhere, with any image inaccessible except to someone willing to fast forward through hundreds of hours (...)

    #Briefcam #Genetec #Motorola #Vigilant #algorithme #CCTV #biométrie #criminalité #police #racisme #facial #reconnaissance #sexisme #vidéo-surveillance #discrimination #immatriculation #mouvement #surveillance #EFF (...)

    ##criminalité ##Avigilon

    https://www.eff.org/files/banner_library/briefcam_2.png

    e-traces @etraces via RSS ART LIBRE
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 21/11/2020
    2
    @gillesm
    @vanderling
    2

    Le #Choix

    https://www.lavillebrule.com/Lib/URL/vignette.php?src=/Themes/v1/media/livre_visuel_45.jpg&type=jpg&new_width=280&new_height=#.jpg

    Pourquoi ces voyages en train qui l’emmènent toujours ailleurs, avec pour seule compagnie une valise et une carte famille nombreuse ? Pourquoi ce sentiment de n’être jamais à sa place ? Pourquoi ce slogan réclamant le droit à l’avortement semble-t-il lui être adressé ? Pourquoi ce prénom si peu approprié ? Les réponses à ces questions se trouvent au fond d’un carton oublié dans le grenier de la maison familiale.

    ▻https://www.lavillebrule.com/catalogue/le-choix,44

    #BD #livre

    #avortement #contraception #Mouvement_pour_la_libération_de_l'avortement_et_la_contraception (#MLAC) #méthode_Karman #procès_de_Bobigny #planning_familial #France #Simon_Veil #loi_Veil #histoire #IVG #silence

    CDB_77 @cdb_77
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