• #Annie_Chemla et les années #MLAC : récit d’une #lutte oubliée

    Convoquer la presse pour assister à un avortement, au beau milieu d’un service de #gynécologie, organiser des départs de cars aux Pays-Bas, apprendre à s’avorter entre profanes, à se poser des stérilets, à observer son col de l’utérus, à reconnaitre une #MST, conquérir l’accouchement sans douleur, généraliser la pratique d’avortement par aspiration, dite méthode Karman…. Voici ce qu’a été le MLAC, le #Mouvement_pour_la_Liberté_de_l’Avortement_et_de_la_Contraception, fondé le 8 avril 1973, il y a presque 50 ans.

    https://www.auposte.fr/annie-chemla-et-les-annees-mlac-recit-dune-lutte-oubliee
    #avortement #IVG #histoire #luttes

  • Pour Laurent Kaiser (chef du Département de médecine des Hôpitaux Universitaires de Genève) , le vaccin n’éviterait pas forcément la transmission de la variole du singe Thibaut Schaller - Antoine Michel - RTS.CH
    https://www.rts.ch/info/suisse/13265129-pour-laurent-kaiser-le-vaccin-neviterait-pas-forcement-la-transmission-

    En Suisse, la demande pour le vaccin contre la variole du singe est forte. Mais il n’est pas certain que le sérum stoppe la transmission du virus, tempère dans Forum le professeur Laurent Kaiser, chef du Département de médecine des Hôpitaux Universitaires de Genève.

    L’Organisation mondiale de la santé a annoncé samedi un niveau d’alerte maximal face à cette maladie infectieuse. « Il y a un consensus, de la part des autorités mondiales de santé, pour dire que c’est une maladie extrêmement sérieuse et qu’il faut favoriser le développement de stratégies de santé publique et également la mise en place de stratégies de contrôle », souligne le médecin-chef.


    Variole du singe : où en est la vaccination en Suisse ? Interview de Laurent Kaiser / Forum / 5 min. / hier à 19:53

    On pense alors automatiquement à une campagne de vaccination. Les stocks du sérum anti-variolique actuellement prescrit contre l’"orthopoxvirose simienne" sont peu garnis (quelques dizaines de doses en Suisse), explique Laurent Kaiser, car il n’était pas considéré comme prioritaire ces dernières années. Se pose aussi la question de savoir si le fabricant (la société danoise Bavarian Nordic, ndlr) arrivera à contenter tout le monde, sachant que la Suisse « n’est pas en tête de liste de ceux qui ont demandé des vaccins. »

    Pas la panacée
    Le corps médical n’a pour l’heure pas de certitude sur la capacité de ce vaccin à prévenir la contamination. Car celui-ci est dérivé du virus Vaccinia et est destiné à « prévenir une résurgence de variole », crainte comme agent bioterroriste. Or, « ici, c’est un cousin qui revient, qui n’est pas très virulent, mais qui fait partie d’une famille de virus qu’on n’a pas envie de voir circuler à travers le monde », explique Laurent Kaiser.

    « Si vous faites le parallèle avec le Covid, vous voyez qu’on a un vaccin qui est (basé sur, ndlr) un cousin de l’Omicron. Il prévient de la maladie, mais pas forcément de la transmission. On pourrait être dans la même situation », prévient-il. Vu le manque d’expérience avec ce vaccin, « il faut aussi l’utiliser avec parcimonie », estime le docteur.

    Agir sur les comportements
    Selon le spécialiste des maladies infectieuses, il faut d’abord « rompre les chaînes de transmission », en évitant notamment les rapports sexuels sans protection ou avec des individus inconnus.

    Pour l’instant, l’épidémie est en grande majorité restreinte à un groupe particulier, les hommes qui ont des rapports sexuels avec d’autres hommes. « Mais je suis certain que si on laisse circuler ce virus, il y aura un risque d’adaptation et de transmission peut-être amélioré, comme on l’a vu des fois avec le Covid. Peut-être que cela peut prendre un mois, une année, dix ans. Donc, il est très important d’agir dès qu’on peut, avant que la transmission ne soit trop importante », soutient Laurent Kaiser.

    #MST #épidémies #Santé #Sante #pandémie #vaccination #vaccins #vaccin #santé_publique #variole_du_singe #variole #bill_gates #oms
     

  • Couvre-feu : serait-il possible d’avoir un débat collectif sur la manière d’endiguer l’épidémie ?
    https://www.anti-k.org/2020/10/28/couvre-feu-serait-il-possible-davoir-un-debat-collectif-sur-la-maniere-dendi

    2020-10-28 06:00:00 Source Basta ! : Si l’on compare l’épidémie de Covid à celle du #VIH, en quoi diffèrent-elles ? Gabriel Girard [1] : [...] Lire la …

    #MST

  • « Les hommes ont plus besoin de savoir où est le clitoris qu’ils n’ont besoin d’allonger leur pénis. » - Entrevue des Towanda Rebels, deux vidéastes féministes espagnoles
    http://tradfem.wordpress.com/2019/04/07/les-hommes-ont-plus-besoin-de-savoir-ou-est-le-clitoris-quils-non

    En ce sens, comment incluriez-vous l’éducation sexuelle dans les écoles, comment intervenir pour atténuer le drame de ceux qui n’ont eu que la pornographie comme éducation sexuelle et de la conception que les jeunes ont du sexe ?

    Teresa : C’est incroyable. On parle peu de cela, mais une éducation sexo-affective serait ce qu’il convient de faire, et ce n’est pas seulement une question de sexe. Quand on est tout·e petit·e, il est très important qu’on nous dise que notre corps nous appartient et que personne n’a le droit de le toucher, en particulier nos parties intimes, etc. C’est cela, éduquer à la sexualité. Et c’est un moyen de prévenir les agressions sexuelles. Et aussi, avant la puberté, il faut parler d’autres choses (parce qu’alors les jeunes s’éloignent de toi, en commençant à consommer du porno, dès l’âge de 10 ans). Il faut leur dire : la pornographie existe. Et analyser la pornographie. Il ne s’agit pas d’interdire, interdire « parce que, c’est comme ça », mais de leur faire comprendre ce qu’est réellement le sexe pour que lorsque les jeunes arrivent à cette pornographie, ils la voient d’un autre œil. Surtout parce qu’ils y ont maintenant accès avant même leur premier baiser.

    Zua : Je pense qu’il est essentiel d’enseigner le sexe autrement qu’à partir d’une vision de danger. Pas seulement « Ne tombez pas enceinte, ne contractez pas de maladies sexuellement transmissibles… ». L’éducation ne peut pas en rester là. Le sexe fait partie de la communication entre les gens. Tout comme nous leur enseignons les règles de base de la coexistence, des limites, de l’empathie… nous devons parler de sexe aux jeunes. Si on demande un café avec empathie, comment ne pas baiser avec empathie ? Il y a aussi la question de l’anatomie. C’est une honte que dans nos livres de biologie, l’organe sexuel féminin n’apparaisse pas. Celui-ci n’est pas notre appareil reproducteur. Chez les femmes, le sexe et la reproduction passent par des organes différents, pas comme chez les hommes. Je parle du clitoris. Nous allons dans des lycées et les jeunes ne savent pas ce que c’est, ni où c’est. Ils et elles ne s’attendent même pas à ce qu’il existe. Notre anatomie est invisibilisée.

    Teresa : Presque toutes les filles savent parfaitement comment faire une branlette dès le premier instant, dès que nous abordons la sexualité. Parce que tout tourne autour du phallus ; c’est l’héritage de la pornographie. Mais très peu de filles savent se masturber, se donner du plaisir, en demander. Il faut savoir demander, et pour cela il faut savoir ce que l’on aime. Mais on nous dit « vous devez aimer cela ». C’est pourquoi quand des gens disent que la pornographie est une liberté, je rigole. Quelle liberté, si elle répond à une partition imposée ? On ne peut pas en sortir.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : https://www.elespanol.com/cultura/20190324/towanda-rebels-hombres-necesitan-saber-clitoris-alargarse/385212709_0.html
    #éducation_sexuelle #pornographie #prostitution #égalité #sexe #MST #féminisme

  • Très forte hausse des infections sexuellement transmissibles en France, Pascale Santi
    https://www.lemonde.fr/medecine/article/2018/07/18/tres-forte-hausse-des-infections-sexuellement-transmissibles-en-france_53333

    Mal protégés et multipartenaires, les 15-24 ans sont les principales victimes des infections à Chlamydia et à gonocoque, qui peuvent entraîner de graves complications.

    Au début des vacances estivales, propices aux rencontres, Santé publique France a publié, mercredi 18 juillet, des chiffres montrant la recrudescence des infections sexuellement transmissibles (IST), qui se transmettent principalement lors de rapports sexuels non protégés. Fréquentes et très contagieuses, les infections à chlamydia trachomatis et à gonocoque ont l’une et l’autre triplé en 2016 par rapport à 2012. Des chiffres élevés par rapport à d’autres pays européens.

    Ainsi, selon cette enquête menée auprès des laboratoires de biologie médicale publics et privés volontaires, une infection à chlamydia a été diagnostiquée en France chez 267 097 personnes en 2016, soit 491 cas pour 100 000 habitants, ainsi que 49 628 infections à gonocoque, encore appelées blennorragie ou « chaude-pisse » par Rabelais. Pour mémoire, en 2012, le nombre de diagnostics de ces IST se chiffrait respectivement à 77 000 et à 15 000 cas.

    Pour la première fois, précise l’agence, ces estimations renseignent sur le sexe, l’âge et la région. Les jeunes femmes de 15-24 ans sont les plus touchées par les infections à chlamydia, elles représentent 38 % de l’ensemble des diagnostics. Les régions les plus affectées sont l’Ile-de-France et la Guadeloupe.

    Infections très souvent « silencieuses »

    « C’est en réalité beaucoup plus. Il ne s’agit là que de nouveaux diagnostics, qui ne prennent évidemment pas en compte les personnes qui n’ont pas consulté », explique Florence Lot, responsable de l’unité VIH-Sida IST à Santé publique France.

    Car ces infections sont très souvent « silencieuses », ne donnant pas lieu à des symptômes, notamment chez les femmes. Toute personne peut ainsi sans le savoir être porteuse d’une IST et contaminer sa ou son partenaire. Et une IST non diagnostiquée peut, à la longue, entraîner d’importantes complications : risques de salpingite, de stérilité, de grossesse extra-utérine, de douleurs pelviennes chroniques…

    Dans les pays industrialisés, l’infection à chlamydia trachomatis est la principale cause d’infertilité, du fait de l’inflammation des trompes utérines, précise le site Info-ist.fr. Les risques de complication concernent surtout les femmes, mais les hommes sont aussi touchés et peuvent transmettre les chlamydia à leur partenaire.

    Quant aux infections à gonocoques, les hommes, majoritaires, représentent près des trois quarts des diagnostics (73 %), sauf dans les départements d’outre-mer où les femmes prédominent. De plus, les personnes qui consultent en médecine générale ne sont pas forcément prises en compte dans les statistiques de Santé publique France.

    « Recours non systématique au préservatif »

    Comment expliquer une telle hausse ? Pour l’agence sanitaire, elle est sans doute due à une sous-estimation du nombre de cas en 2012 et à une amélioration de la sensibilité des tests utilisés, mais pas seulement. « La prévalence élevée de ces infections chez les moins de 25 ans s’explique par un nombre de partenaires important, et un recours non systématique au préservatif », souligne Florence Lot.

    Si la plupart des jeunes utilisent un préservatif lors du premier rapport sexuel, 48 % des étudiants et 20 % des lycéens déclarent ne pas en utiliser à chaque rapport sexuel, selon l’enquête de la mutuelle Smerep sur la santé des étudiants, fin juin.

    De plus, 71 % des étudiants et 80 % des lycéens ne se font pas systématiquement dépister lors d’un changement de partenaire, et même jamais pour respectivement 41 % et 62 % d’entre eux, selon cette même enquête.

    Or, en cas de dépistage positif, un traitement antibiotique permet de guérir rapidement l’infection. Ce traitement doit concerner la personne diagnostiquée et ses partenaires. Le dépistage peut être effectué à l’issue d’une consultation chez un médecin, mais aussi dans les centres gratuits d’information, de dépistage et de diagnostic (CeGIDD).

    Le préservatif reste le moyen le plus efficace pour lutter contre les IST, insiste Santé publique France, qui vient de lancer, jusqu’au 17 août, une campagne de prévention visant à en faire « l’accessoire indispensable du quotidien ». La campagne renvoie aussi sur le site spécialisé dans la sexualité des jeunes Onsexprime.fr.

    « Tout rapport sexuel doit être protégé, qu’il soit vaginal, anal ou buccal (fellation) », insistent les médecins qui suivent les IST. « C’est un problème de santé publique, alerte Florence Lot, car ces infections sont très contagieuses, très fréquentes, et leurs complications nombreuses. » La Haute Autorité de santé (HAS) a travaillé sur une nouvelle évaluation de la stratégie de dépistage des infections à chlamydia, les précédentes recommandations datant de 2003.

    Hausse des IST aussi au Royaume-Uni

    Le phénomène n’est pas nouveau. Mais cette augmentation s’amplifie. De plus, les cas de syphilis, une maladie qui avait disparu, sont progressivement réapparus au début des années 2000. L’infection par le virus du sida (VIH) se maintient, elle, à un niveau élevé dans l’Hexagone, avec environ 6 000 personnes qui ont découvert leur séropositivité en 2016, selon Santé publique France.

    Le nombre de cas d’hépatite B déclarés est stable ces dernières années. Les cas de lymphogranulomatose vénérienne rectale (LGV), dus eux aussi à chlamydia trachomatis, sont en hausse. Les co-infections sont en outre fréquentes, d’où l’importance que ces infections soient bien dépistées.

    La tendance à la hausse des IST sévit également dans d’autres pays, comme le Royaume-Uni. Public Health England a récemment publié des chiffres montrant leur forte augmentation outre-Manche. De même, elles ont atteint un niveau record aux Etats-Unis, avec plus de deux millions de cas de chlamydiose, de gonorrhée et de syphilis recensés en 2016, « le chiffre le plus élevé jamais atteint », indique le rapport annuel sur la surveillance des maladies sexuellement transmissibles, publié par les Centres américains pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC). Selon l’Organisation mondiale de la santé, plus d’un million de personnes contractent chaque jour une IST.

    Des lacunes dans l’éducation sexuelle sont souvent pointées avec un manque d’information. Dans ce contexte, il est nécessaire de repenser la prévention.

    #santé #sexe #école #obscurantisme #MST #IST

    • (Au delà de l’article, je découvre, ce que je ne savais pas, que le strass est issu avant tout, de deux mecs gays… Quand cette activité, pour ne pas dire ce fléau, touche immensément plus les femmes, et a des conséquences avant tout sur les femmes, y compris toutes celles qui n’en sont pas comme déjà expliqué plusieurs fois par ici.)

      (Aussi ce commentaire effarant d’une connaissance de l’auteur, apparemment aussi gay, où on voit vraiment la haine parfois entre les différents mouvements qui s’opposent : « Cette loi est un desastre mais elle a finalement atteint son but réel :

      1°) Penaliser des hommes.
      2°) Engraisser les assoc comme le nid qui l’avait portée via les stages de re-éducation à la crédibilité scientifique plus que douteuse.

      Mais pour continuer a contenter les assoc et les femino-misandres il faut imperativement que la prostitution perdure, et qu’elle s’exerce dans les pires conditions possibles pour satisfaire aux schémas des Lesbos-misandres. »)

    • Il y a pourtant bien deux points ouvrez les guillemets, ce qui signifie que c’est une citation. Une citation de quoi ? Je le dis juste avant les deux points, une citation d’un commentaire de l’article, suffit d’aller voir, tu le retrouveras dessous, comme tous les commentaires. Je n’arrive pas à faire de lien direct dessus.

      Commentaire que je décris donc comme effarant. Il semblerait de ce que je comprends, que ce soit un gay qui crache sur les lesbo-misandres anti-prostitution.

    • C’est fantastique cette maniere de faire porter les actes des prostitueurs aux feministes abolitionnistes. Des mecs qui exigent des pénétrations sans capotes il y en a lorsque le proxénétisme est légal. Ici pas c’est les feministes qui sont pointés du doigts êt absolument pas ces hommes qui utilisent leur pouvoir economique pour donner le sida aux prostituees êt à leurs compagnes (en Angleterre 62% des prostitueurs sont en couple) En Allemagne seul 4% des prostitué.es sont déclarées ca veut dire que 96% des prostituees sont à la mercie des clients, proxos qui multiplient les pubs pour de la prostitution sans capotes.
      #misogynie #proxenetisme #culture_du_viol #feminicide #domination_masculine

    • Pas plus tard qu’hier matin, j’ai une connaissance qui m’explique, sans lien avec cet article, que la loi de pénalisation des clients est hypocrite : « on autorise la prostitution, mais on interdit aux clients d’aller les voir, c’est absurde ».

      Bon, là, ce que l’on voit, c’est qu’il y a toujours autant de personnes qui ont besoin de la prostitution pour survivre, et qu’il y a moins de clients... Mécaniquement, l’offre devrait décroitre, dans la mesure où il n’y a plus de marché. Ce qui n’empêche pas que les clients qui restent, et qui étaient déjà là avant, sont les plus accros et les plus au fait de ce qu’est ce rapport d’argent et de pouvoir.

      Le VIH n’a pas eu besoin d’attendre la pénalisation des clients pour se propager.

    • Le Strass dit pas que c’est un viol. Il dit pas que ces hommes qui profitent de la loi libéral de l’offre et de la demande sont des violeurs. Lè strass a des moyens médiatique, il les utilisent pour combattre les feministes pas pour combattre les violeur-contamineurs de prostituees. Ces hommes qui violent les prostituees Lè strass pourrait menacer de publié leurs noms et leur photos pour les empêcher de nuire, lè strass pourrait menacer de porter pleinte contre ces violeurs. Mais non lè strass il veux pas que les viols sans capotes des prostituees s’arrêtent, il veut la légalisation du proxenetisme. En Allemagne ou le proxenetisme est legal, le sexe sans capotes est un produit d’appel très prisé des bordels.

    • Je pense souvent au commerce d’organe par rapport à la prostitution. La plus part des gens pourraient vendre un rein, leur sang, leurs gamètes sans que ca les tuent. J’ai pas de reproches à faire à des gens qui voudraient vendre un de leur rein, leur sang ou leurs gamètes. Par contre j’ai un problème avec celles et ceux qui achetent des reins, du sang et des gamètes et aussi un problème avec celleux qui veulent organisé ces commerces. Les organes, le sang, les gamètes ca se donne parce que leur vente implique trafique et exploitation dans la très large majorité des cas. Comme je suis privilégiée je pourrait vendre mes organes, mon sang et mes gamètes probablement dans de bonnes conditions, mais je sais que lorsque ces conditions ne sont pas réunis ce commerce prive des personnes vulnérables (mineurs, sans papiers, personnes racisées, en situation de handicape, trans, intersexe, victimes revictimisées, toxico, jeunes rejetés par leurs familles...) de leur intégrité physique et psychique. Je sais que cette comparaison a des limites, comme toute comparaison mais je trouve qu’elle permet de bien voire la différence entre les personnes qui vendent et celles qui l’achètent et favorisent le commerce des personnes.
      Par rapport à la prostitution on est quant même face à un commerce dans lequel les acheteurs exigent le droit de transmettre des MST et parfois avec une grossesse forcée à d’autres personnes contre de l’argent.

    • Le sujet de l’article ce n’est pas de savoir ce qu’on pense de la prostitution mais de mettre en valeur ce qui arrive une fois de plus à cause des lois répressives. La loi est présentée comme un moyen « d’aider les prostitué·e·s » et elle a pour effet de les mettre encore plus en danger, de les obliger à avoir des conduites à risque pour leur intégrité physique, d’accentuer les risques de contracter des I.S.T. Il est toujours important de rappeler qu’on ne sort jamais les gens en situation d’aliénation (pour ceux et celles qui sont dans ce cas de figure) en les réprimant ou en les précarisant encore plus. Ça semble évident mais toutes les lois concernant la prostitution ont toujours ce schéma.

    • Il y a moins de clients, car les clients sont pénalisés, mais les prostitué·e·s conservent le droit de se prostituer. Par contre, il y a moins de clients, donc excédent d’offre de prostitution... Loi de l’offre et de la demande, les prix baissent. C’est là qu’on pourrait argumenter « en supprimant les clients, on précarise la prostitution ». Ok. Ça tient debout. Par contre, dire qu’on réprime la prostitution, je vois pas. La loi sur le racolage, qui est une vraie saloperie sans nom, pour le coup vraiment hypocrite, est encore appliquée ?
      Y-a plus qu’à changer de métier.
      Les alternatives ne sont pas réjouissantes, mais elles sont pour un certain nombre de raisons plus... euh... moins... euh... moins traumatisantes, à priori.

      Au passage, merci @mad_meg pour la mise en mots de tout cela.

    • @ninachani ok, il y a l’aspect hypocrite non seulement des lois qui évitent les vrais questions, aux vraies personnes :
      – quels sont les moyens pour éviter l’entrée en prostitution
      – comment faciliter la sortie
      parce que c’est un problème social et pas seulement une histoire de viol contre de l’argent ou d’un commerce quelconque
      Plus le marché du travail se dérégularise plus la pauvreté s’étend avec en corolaire la prostitution

      mais tout de même, tu ne vois pas l’hypocrisie du strass, qui fait ici la démonstration de ses moyens médiatiques pour légitimer la prostitution en donnant en pature les féministes abolitionnistes. On sait que le strass est #réglementariste,
      https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9glementarisme
      et c’est difficile d’entendre autre chose que sa volonté de légaliser la prostitution et d’en faire un métier ordinaire quand il n’a comme argument que de pointer la soit disant responsabilité de telle ou telle association abolitionniste.

      Ce serait pas mal d’avancer une bonne fois sur cette question pour se consacrer à un changement social. Et merci aussi @mad_meg pour tes mots et les chiffres que tu donnes qui sont clairs. Un peu marre des systèmes idéologiques qui imposent la violence comme un choix de vie.

    • @ninachani Je suis d’accord pour dire que les moyens n’ont pas été mis pour aidé les prostitué·es à quitter ce milieu. Je proposerais bien un impôt de 15% des revenus, prélévés chez tous les hommes pour financé l’aide à la sortie de la prostitution et d’autres choses profitables aux femmes, mais c’est pas moi qui décide.

      Plutôt que de taper sans cesse sur les féministes abolitionnistes, le Strass devrait appeler ses aficionados les prostitueurs pour qu’ils pallient aux lacunes gouvernementales. Les prostitueurs sont riches, ils ont les moyens pour acheter de la prostitution. Si les fonds manquent pour aider à sortir de la prostitution, c’est qu’il y a de nombreuses personnes candidates à la sortie de ce milieu dans lequel « on » demande des pénétrations sans préservatifs. Le Strass pourrait au moins faire que les prostitueurs qui demandent des pénétrations sans préservatifs aient des problèmes. Il s’agit de tentative d’homicide, faut le faire savoir aux prostitueurs, que le Strass leur dise. Mais non, toute l’énergie, le fric, le réseau, du Strass est utilisé à faire taire des féministes et soutenir un lobby qui est à l’intersection du pire du capitalisme, du sexisme et du racisme.

      Si c’est légal la prostitution, ca changera quoi pour les prostituées illégales, les sans papiers, victimes de violences sexuelles par leur mec-mac, les mineurs et toutes les personnes trafiquées ? C’est pas parce que la prostitution est légale que la prostitution illégale disparaît, au contraire, c’est un appel d’air comme on l’a vu en Allemagne. Nous faire croire qu’en France la légalisation sera moins nocive qu’en Allemagne j’y croie pas une seconde, les français sont encore plus misogynes que les allemands. Le légalisation ca fait les affaires des proxenètes.

  • Leur paix c’est la guerre... - Ta voisine est féministe - RADIORAGEUSES
    http://www.radiorageuses.net/spip.php?article810

    http://www.mediafire.com/file/hohh7sglrlyqw51/lapaixclaguerre.mp3

    Aujourd’hui, on parle de Jules Falquet et de son concept de guerre de basse intensité contre les femmes, de Virginia Woolf avec Trois Guinées, d’homonationalisme, entre autres.
    Puis on parle au téléphone avec deux camarades, avec l’une sur un exposé sur les frontières, avec l’autre à propos du film documentaire « Baska Bir dag / Une Autre Montagne », sur la rencontre et les chemins politiques de trois femmes kurdes et turque en Turquie.

    #radio #féminisme #MST #IST #chlamydia

    _____
    Qui m’a filé la chlamydia ?
    http://www.nouvellesecoutes.fr/qui-ma-file-la-chlamydia

    En janvier 2017, Anouk reçoit un sms d’un amour de vacances qui lui annonce qu’il a la chlamydia et qu’elle ferait bien de se faire dépister. Quelques jours après cette annonce, le verdict tombe. Déterminée, elle décide de mener l’enquête : qui a donc bien pu lui refiler cette saleté d’IST ?

    (IST = infection sexuellement transmissible. Comment ? Vous l’apprendrez, notamment, en écoutant l’émission.)

  • #Brésil : des paysans occupent des propriétés de personnalités - Le Point
    http://www.lepoint.fr/monde/bresil-des-paysans-occupent-des-proprietes-de-personnalites-26-07-2017-21458

    Quelque 15.000 membres du Mouvement des paysans #sans-terre (#MST) ont commencé mardi à occuper des propriétés appartenant aux familles du ministre de l’#Agriculture et d’un sénateur, dans le cadre d’une journée nationale d’action pour une réforme de la politique agraire au Brésil.

    Le MST, mouvement de gauche, a également indiqué que ses militants occupaient une propriété à Rio de Janeiro qui, selon la Police militaire, appartient à l’ex-président de la Confédération brésilienne de football, Ricardo Teixeira. A la tête de cette puissante confédération jusqu’en 2012, il a été impliqué dans le scandale de corruption de la Fifa.

    Les sans-terre ont fait de même à Sao Paulo, où ils ont commencé à occuper la ferme d’un cabinet d’architecture qui compte parmi ses associés João Batista Lima, ancien conseiller et ami du président brésilien Michel Temer.

    Le mouvement a indiqué que ses partisans étaient en train d’installer des baraquements sur les propriétés occupées et que de nouvelles occupations étaient prévues dans les heures qui viennent.

    « Nous allons poursuivre cette #occupation jusqu’à nouvel ordre (...). Nous dénonçons le recul de la #réforme_agraire et la #corruption et le #blanchiment_d'argent avec des #terres », a déclaré à l’AFP Joao Paulo Rodrigues, porte-parole du MST, regrettant que ces mêmes terres ne soient pas allouées aux #paysans.

  • Au Brésil, la police ouvre le feu sur des militants du Mouvement des sans-terres - Basta !
    http://www.bastamag.net/Au-Bresil-la-police-s-en-prend-aux-Sans-terres

    Ce 4 novembre au matin, la police brésilienne a envahi un centre de formation du mouvement des travailleurs sans-terres (MST) dans l’État de São Paulo. Les policiers ont agi sans mandat judiciaire, dénonce le mouvement. Ils ont même fait usage de leurs armes, blessant au passage deux personnes présentes dans l’école [1]. Le #MST est l’un des principaux mouvements sociaux brésiliens. Créé en 1984, à la fin de la dictature, il fédère des centaines de milliers de petits paysans et revendiquent notamment une véritable réforme agraire face à la concentration de terres entre les mains de gros propriétaires. Le MST a également contribué à la naissance des Forums sociaux mondiaux.

    D’autres opérations contre le Mouvement des #sans-terres se sont déroulés cette semaine dans deux autres États brésiliens, au Paraná et dans le Mato Grosso do Sul, deux régions agricoles du centre. Lors de ces descentes de police, une douzaine de militants de ce mouvement historiquement proche du Parti des travailleurs (PT, parti de la présidente Dilma Roussef destituée en août) ont été arrêtés, ainsi qu’un conseiller municipal du PT.

    #Brésil #violences_policières

  • Two peasants shot and killed in Brazil. Interview with MST leader in the region
    Radio Mundo Real
    http://www.radiomundoreal.fm/8998-two-peasants-shot-and-killed-in

    10 days before the 20th anniversary of El Dorado dos Carajas massacre in Brazil, where 19 landless peasants of the Landless Rural Workers Movement (MST) were murdered, this movement has to mourn again the death of two of its members, who were shot by the Military Police and private security guards of a timber company. On Thursday, April 7, two peasants of Dom Tomas Balduino settlement, in Quedas de Iguacu city, Parana State, were suddenly attacked with firearms, and four other people were injured.

    #Brésil #mst #meurtres #agriculture

  • J’ai envie d’avoir un enfant, en vrai. Mais c’est les autres qui m’en empêchent. Familles, collègues, entourage proche, medias, passants.
    J’ai pas envie de que mon gamin ait une dînette et une robe de princesse, parce qu’elle a une nénette ou un chapeau de cow-boy et un arc parce qu’il a un zizi. J’ai pas envie qu’on lui demande si ça va avec sa copine, et pas avec son copain, qu’on lui dise « tu verras quand t’auras des enfants à ton tour », de pas sortir avec cette jupe, ou ce maquillage « de pute ». Qu’il ou elle comprend rien à la politique des grands, que « c’est comme ça ». J’ai pas envie qu’on lui fasse manger du poulet aux hormones, qu’on lui achète un poisson rouge et qu’on lui fasse avaler du colin d’Alaska, qu’on lui dise que ça lui va pas ce qu’elle porte, qu’elle devrait mettre des choses qui lui vont, qui la mette en valeur. Qu’elle a des petits nénés, ou des grosses fesses. Qu’il doit pas pleurer, pleurer c’est pour les filles. Qu’il faut qu’il soit un homme et qu’il protège sa gonzesse. Et quand est-ce qu’elle aura des enfants ? Et le mariage ? Et que c’est une salope d’avoir trompée son mec, et qu’il est bobo parce que la guerre ça le fait pleurer ou qu’il veut plus manger de viande. Que les flexi machin les bi trucs, les pans chose, c’est encore une mode, que les gesn savent plus quoi inventer. De faire attention à qui elle parle. De respecter sa mère, qu’elle a pas l’instinct maternel et puis c’est tout.

    C’est à cause de ça que je veux pas de gamin. Ou plutôt que je veux un gamin, mais que je veux le garder enfermé dans une petite boîte, protégée de tout ce qui fait que j’ai plus trop envie de montrer cette vie à qui que ce soit en disant « mais si tu vas voir ça va être chouette ». Faire des gamins, c’est devenu égoïste, parce que moi, je suis contente d’être là, mais encore plus emmerdée par tout ça. Et que je veux pas avoir la responsabilité d’un petit machin qui n’a rien demandé et qui va devoir tout affronter, se sentir démuni sans arrêt, obligé de faire ce qu’on lui dit de faire, avec l’illusion rassurante d’avoir encore un peu de liberté, au moins de penser. Mais en fait, non, parce que qui dit que j’ai vraiment envie de ce gamin ? Qui dit que c’est pas parce que j’ai passé le quart de siècle, que je suis en couple depuis longtemps, et que je suis une femme que j’ai tout à fait intégrer mon rôle ici bas ? Qui dit que je saurais distinguer la part d’inné et la part de pression sociale ? Personne. Je sais même pas qui je suis. Je suis pourrie par l’extérieur, par des idées qui se diffusent et s’infusent et nous enlèvent nos identités.
    Sans l’amour, je crois que je détesterais tout bêtement cette vie. J’aurais pas le courage de me lever, de discuter, de rigoler. Parce que ça sous-entend trop de concessions et que j’ai du mal à me regarder dans le miroir.
    Alors, non, infliger ça un être vivant qui n’avait rien demandé, partant du principe que j’ai quelque chose à lui apporter et une trace à laisser sur cette planète, tu vois, ça me fait chier. Et pourtant ça me sauverait.

  • Les meilleures terres se trouvent aux mains des firmes au Brésil
    http://www.lecourrier.ch/129236/les_meilleures_terres_se_trouvent_aux_mains_des_firmes_au_bresil

    Quels problèmes posent à vos yeux la multinationale brésilienne Vale dans l’Etat de Bahia ?
    Edi Carlos Da Silva : Les meilleures #terres du #Brésil sont aux mains de grandes entreprises, dont Vale. Alors qu’au #MST nous pensons que ces terres devraient appartenir à ceux qui produisent les aliments, c’est-à-dire aux paysans. La concentration des terres au Brésil porte non seulement préjudice aux travailleurs du Brésil mais également à la population dont l’accès aux denrées alimentaires est limité. De surcroît, les groupes miniers comme Vale extraient les matières premières sans considération pour l’#environnement et les êtres humains. De nombreuses communautés ont été expulsées pour que Vale et d’autres puissent exploiter les minerais.

    Qu’a fait le MST face
    à cette situation ?
    Nous menons différentes luttes contre ces entreprises et les politiques du gouvernement qui les favorisent et les subventionnent. Ces firmes promettent en général des millions de reals, de l’emploi, de meilleures conditions de vie pour les populations environnantes... Puis elles oublient leurs bonnes intentions.
    Par notre mobilisation sur le terrain, nous avons obtenu certains résultats. A Bahia, le MST a soutenu de nombreuses familles qui étaient menacées d’être expulsées par Vale car elles n’avaient pas de #titres_de_propriété. Or, comme elles occupaient ces terres depuis longtemps, elles avaient le droit de bénéficier du programme de #réforme_agraire du gouvernement brésilien. Nous nous sommes battus pour qu’elles y aient accès et nous avons obtenu leur régularisation.
    Nous exigeons aussi que l’Etat de Bahia abandonne le projet de voie ferroviaire conçue sur mesure pour que les multinationales des mines et de l’#agronégoce puissent exporter leurs produits plus facilement. Et donc étendre encore davantage leur emprise sur le territoire. Plusieurs de nos campements du MST se trouvent très proches de l’itinéraire prévu.

    #agro-industrie #firmes #multinationales merci @cdb_77

  • Au Brésil, des paysannes se sont attaqué aux arbres transgéniques
    http://www.reporterre.net/Au-Bresil-des-paysannes-se-sont

    Jeudi 5 mars, mille #femmes du Mouvement des travailleurs ruraux sans terre (#MST), munies de bâtons et de couteaux, ont détruit des milliers de plants d’#eucalyptus transgéniques dans l’État de Sao Paulo, au #Brésil. Des vidéo montrent leur action.

    Venues des États de São Paulo, Rio de Janeiro and Minas Gerais, elles ont envahi le site de FuturaGene technology Brazil, une filiale de Suzano Timber Corp, dans la municipalité de Itapetininga, à 170 km de São Paulo. On peut les voir, sur une vidéo diffusée sur le site du MST (ci-dessous), le visage masqué par un foulard, casser et détruire les boutures dans les serres de l’entreprise.

    https://www.youtube.com/watch?v=M7K-xJyvek8#t=118


    #pesticides

  • Le Truvada, « révolutionnaire » contre le VIH ? A quatre détails près - Rue89 - L’Obs
    http://rue89.nouvelobs.com/2015/02/27/truvada-revolutionnaire-contre-vih-a-quatre-details-pres-257929

    « Des résultats presque parfaits », écrit Libération, « un médicament révolutionnaire », titre iTélé, quand Ouest-France parle d’un « traitement préventif efficace contre le VIH ». Les médias sont emballés par les résultats définitifs de l’essai dit Ipergay, dévoilés le 24 février à Seattle aux Etats-Unis. Et on les comprend.

    Lancée en janvier 2012 en France par l’Agence nationale de recherche contre le sida (ANRS), l’étude Ipergay a été menée sur 414 hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH), très exposés au risque d’infection par le VIH par leurs pratiques sexuelles, et séronégatifs. Le but : tester le traitement anti-VIH pris par les séropositifs, mais cette fois-ci comme outil de prévention pour les séronégatifs.

    Les volontaires de cette expérimentation ont donc été divisés en deux groupes. Le premier devait absorber le médicament Truvada (qui associe ténofovir et emtricitabine) avant et après chaque rapport sexuel. Le second groupe, lui, se contentait du placebo.

    Après deux ans d’expérimentation, cette étude a montré [PDF] qu’il y avait 86% de réduction du risque de contamination par le VIH. Seize personnes ont été contaminées sur les 414 volontaires, mais seulement deux d’entre elles appartenaient au groupe Truvada et ont admis ne pas avoir pris le médicament avant leur rapport sexuel non protégé.

    Ces conclusions suscitent donc beaucoup d’enthousiasme dans la lutte contre le VIH. En prenant ce comprimé régulièrement, certains gays habitués aux rapports sexuels fréquents et non protégés pourraient échapper au VIH.

    Oui, mais l’ANRS et Aides qui soutient également cette étude et milite pour commercialiser le Truvada en France, n’ont pas vraiment insisté sur quelques détails... qui nuancent, pour certains, le résultat de cet essai.

    Avec notamment ce passage intéressant :

    « Ils ont eu beaucoup de mal à recruter des volontaires en France et ont même dû s’associer au Canada pour obtenir 414 personnes. Aujourd’hui, ils arrêtent de recruter. C’est quand même très étonnant pour une étude qui était censée s’achever en 2016. »

    Joint par Rue89, le Pr Jean-Michel Molina, qui a coordonné l’étude, met en avant l’« éthique » pour expliquer ce choix :

    « Le comité indépendant a recommandé l’arrêt du bras placebo [du groupe recevant un placebo, ndlr] et la mise à disposition du Truvada à la demande pour tous les participants.

    Cette recommandation a été rapidement mise en place après avis de l’ANRS et du conseil scientifique de l’essai. Il n’était en effet plus éthiquement acceptable d’inclure de nouveaux participants qui auraient pu recevoir un placebo et le recrutement dans l’étude s’est interrompu sans que nous n’ayons eu besoin d’inclure les 1 900 participants initialement prévus. »

    Mais si les associations liées à Ipergay vantent un très bon résultat, les études antérieures étaient beaucoup moins optimistes.

    #SIDA #prévention #médecine #éthique #placebo #MST

  • Pourquoi la #pilule contraceptive n’est-elle pas la bienvenue au Japon ? | DozoDomo
    http://dozodomo.com/bento/unagi/le-japon-pays-roi-de-lavortement-boude-la-pilule-contraceptive

    Pendant 40 ans, la Japan Medical Association a fait pression contre l’introduction de la pilule dans la société japonaise. Ce n’est qu’après 9 ans d’études, que le 2 juin 1999 le Conseil Central de Pharmacologie autorisa la mise sur le marché de la pilule (soit 32 ans après la France). Les raisons d’une telle attente avant cette autorisation sont multiples : méfiance à l’égard des conséquences sanitaires de la pilule, de son usage sur le long terme pour la #santé, crainte de l’augmentation des #MST, ainsi que la peur des répercussions sur les comportements sociaux et le développement d’une trop grande promiscuité. Depuis 15 ans, la pilule n’a pas eu grand succès auprès du public nippon, lui préférant largement le #préservatif. Vue de la France, où la pilule fut le premier pas pour une révolution #féministe, la suspicion des japonaises à l’égard de la #contraception est incompréhensible. Faisons le point.

  • 12月8日のツイート
    http://twilog.org/ChikuwaQ/date-141208

    RT @dmathches : « Planets on collision course ! » HERCULES AGAINST THE MOON MEN(1964). #mst3k via @CHANNINGPOSTERS posted at 14:18:40

    My Tweeted Times tweetedtimes.com/ChikuwaQ ?s=rgp - top stories by Kitri1, leblognoteur, PFRunner posted at 12:00:05

    Top story : Verbatim : le discours de réception du prix Nobel de Patrick Modiano www.lemonde.fr/prix-nobel/art…, see more tweetedtimes.com/ChikuwaQ ?s=tnp posted at 11:45:40

    RT @HistoriaDiceQue : Queen con Maradona, 1981. posted at 10:37:52

    Papier is out ! paper.li/ChikuwaQ/13277… Stories via @GreeGreece @TopAppleFan @Liege_Ardent posted at 09:16:52

    Top story : Revoyez le discours du prix Nobel de Patrick Modiano www.lemonde.fr/livres/video/2…, see more tweetedtimes.com/ChikuwaQ ?s=tnp posted at 08:49:44

    Top story : Miss France : des clones et du kitsch (...)

  • Faute de financements, le #dépistage de la #tuberculose et des #MST menacé en Seine-Saint-Denis - Libération
    http://www.liberation.fr/societe/2014/08/26/faute-de-financements-le-depistage-de-la-tuberculose-et-des-mst-menace-en

    La Seine-Saint-Denis n’a plus les moyens de dépister efficacement la tuberculose et les maladies sexuellement transmissibles (MST) après que l’État a supprimé des financements « indispensables », a affirmé mardi le président du conseil général, Stéphane Troussel.

    Alors même que « tous les indicateurs de santé sont au rouge » dans l’un des départements les plus pauvres de France, avec des taux d’infection supérieurs et une espérance de vie plus courte, « on est dans la recherche d’économies forcenée », a lancé le patron PS du département, lors d’une visite dans un centre de Médecins du Monde à Saint-Denis.

    Une remise en cause du réseau de dépistage, mis sur pied en Seine-Saint-Denis pour des patients qui ne parlent pas français et n’ont pas accès aux soins, des mal-logés ou des sans-domicile ou encore des précaires sans couverture maladie « poserait un problème de santé publique avec un développement des formes multirésistantes » de tuberculose, a ajouté le Dr Jeanine Rocherfort, déléguée générale de Médecins du monde.

    #pauvreté #inégalités #santé

  • Le SIDA, un tabou algérien - Algérie Focus

    http://www.algerie-focus.com/blog/2013/08/le-sida-un-tabou-algerien-2

    « Le tabou, l’ignorance et les fausses perceptions continuent d’alimenter des réactions de rejet des personnes atteintes par le virus, qui vivent cette situation au quotidien » et la « stigmatisation explique la hausse de la contamination » affirme-t-il. La maladie est la cause de « licenciements, de divorces, elle entraîne toute une dislocation sociale ».

    #santé #Sida #MST #société #tabou

  • USA : comment #viols, #MST et exploitation du #gaz_de_schiste sont liés | American Miroir | Rue89 Les blogs
    http://blogs.rue89.com/americanmiroir/2013/11/02/bat-usa-comment-viols-mst-et-exploitation-du-gaz-de-schiste-sont-lies-2

    Le journaliste de Vice a titré son article : « Le fracking m’a filé une chaude-pisse ». Pas de quoi rire, ni crier à l’intox écolo. L’alerte est si sérieuse que les autorités dépensent des fortunes pour tenter de cerner le phénomène.

    Fracking Gave Me Gonorrhea
    http://www.vice.com/read/fracking-the-earth-gave-me-gonorrhea
    #travail #industrialisation

    • Certains opposants comparent le fracking à un viol de la Terre, mais là où sont passés les extracteurs de gaz de schiste, ce sont de vrais viols qui ont été commis.

      Les violences faites aux femmes dans les villes-champignons du Dakota du Nord et du Montana ont tellement augmenté que le ministère fédéral de la Justice a lancé une enquête à un demi-million de dollars pour étudier la corrélation “entre l’exploitation du gaz de schiste, la violence domestique, la violence dans les fréquentations homme-femme, les agressions et le harcèlement sexuels”.

      C’est encore plus fou que ce qu’on pouvait imaginer juste sous l’angle « écolo ». En même temps c’est normal, c’est une colonisation industrielle, comme pour l’appropriation de la forêt amazonienne en Amérique du sud.

    • « On compte ici 80 mecs pour une femme », raconte un briscard de l’exploitation, qui a vu les parcs de caravanes, les bars et les clubs de striptease envahir les prairies du Dakota du Nord ces dernières années.

      « Un de mes potes est venu ici avec son épouse. Quand ils sont au supermarché, s’il a le malheur de tourner le dos une minute, quand il se retourne, elle est cernée par une nuée de bonhommes qui veulent tous lui parler. »

      Pour compenser le manque de logements pour les ouvriers venus d’ailleurs, des unités préfabriquées – surnommées « camps d’hommes » – ont poussé partout autour de villes autrefois minuscules.

      Ces types ont une vie dure. Vous avez 7,6 fois plus de risques de mourir sur une plateforme de pétrole ou de gaz que dans n’importe quel autre secteur industriel. Ça explique pourquoi, quand la paye arrive, les gars ont envie de relâcher la pression. »

      #culture_du_viol

  • Brésil : #agrobusiness contre #agriculture paysanne | CNCD-11.11.11
    http://www.cncd.be/Bresil-agrobusiness-contre

    Le cas de l’État de Goiás, au centre du #Brésil, est représentatif. Le réseau des organisations paysannes Via Campesina, appuyé par l’ONG belge Entraide et Fraternité, dresse un sombre constat : la priorité est à l’agrobusiness, le changement structurel ne se réalise pas, 2011 fut l’une des pires années de la réforme agraire et, en 2012, seules 102 familles ont obtenu un accès à la terre suite à une désappropriation. Ce processus, qui dure des années, est le principal levier de la #réforme_agraire. Il consiste en l’achat par l’État – sous la pression des organisations paysannes –, de terres afin de les redistribuer aux familles mobilisées qui en avaient fait la demande. Cet achat se fait volontairement et au prix du marché. Or, le prix des terres augmente et fait l’objet de #spéculations – notamment du fait d’investissements de capitaux internationaux. Dès lors, les terres pour la réforme agraire sont en quantité moindre et de qualité inférieure, pour des familles pauvres, disposant de peu de moyens et d’appuis. Mais dans le même temps, l’agrobusiness – Goiás est le troisième plus grand producteur du pays de cannes à sucre, le deuxième d’éthanol et le quatrième de soja –, lui, est en pleine expansion, accaparant les meilleures terres et bénéficiant des politiques publiques. Ainsi, le gouvernement local investit dans la construction d’un aéroport de fret afin d’augmenter les exportations (principalement celles de l’agrobusiness), sur une surface de 626 hectares, soit plus de la moitié de la surface attribuée, en 2011, dans l’État à des familles dans le cadre de la réforme agraire !

    #MST #terres #droits_fonciers

  • Michael Douglas attribue son #cancer de la #gorge à la pratique du #cunnilingus | Un acteur à la #langue bien pendue
    http://www.sudouest.fr/2013/06/03/michael-douglas-attribue-son-cancer-de-la-gorge-a-la-pratique-du-cunnilingu

    « Sans entrer dans le détail, ce cancer très spécifique est causé par le virus du papillome humain (VPH) et provient (de la pratique) du cunnilingus », explique-t-il.

    « Je m’inquiétais pour savoir si les soucis causés par l’incarcération de mon fils n’auraient pas contribué à déclencher le cancer, mais non, en fait c’est dû à une maladie sexuellement transmissible », affirme-t-il. "Et si vous l’attrapez (le cancer), le cunnilingus est aussi le meilleur moyen de le soigner", a ajouté l’acteur dont le fils, Cameron purge une peine de 10 ans de prison pour possession de drogue et trafic.

  • Livre : un « enfant dans le dos » ou le droit de ne pas être père | Rue89
    http://www.rue89.com/2013/02/03/livre-pourquoi-ne-permet-pas-un-homme-de-ne-pas-etre-pere-239240

    D’où cette question déroutante posée par maître Plard : si l’on accepte que les femmes disposent de tous ces choix et, notamment, qu’elles aient la possibilité de ne pas s’occuper de l’enfant né ou à naître, donc de faire obstacle à l’établissement de la filiation maternelle, pourquoi l’homme n’aurait-il aucun choix, aucun droit ?

    Plus précisément encore, puisque l’on permet à une femme de ne pas être mère, pourquoi ne permet-on pas à un homme de ne pas être père ? En ce sens, écrit-elle, pourquoi ne pas envisager une « paternité sous x » ? Ne serait-ce pas une « équité digne de ce nom » ?

    #paternité #filiation

    • La contraception n’est pas négligée dans l’article, bien que ce soit de manière allusive :

      Bien sûr, là où le bât blesse, et l’auteure en a conscience même si elle n’approfondit pas la question, c’est quand elle écrit : « L’homme ne choisit pas d’être père ou de ne pas l’être, à moins de choisir l’abstinence. » Sur ce point il est difficile de la suivre.

      et

      parce que rien n’empêche un homme de prendre ses dispositions pour écarter le risque de grossesse

    • Un argument intéressant - un homme n’a effectivement que le choix entre l’abstinence et la stérilisation chirurgicale d’un côté et d’assumer sa paternité éventuelle s’il veut coucher avec une femme, enfin, euh, plus ou moins ...

      On oublie qu’il y a plusieurs personnes impliquées dans l’histoire, qu’il est peut-être aussi question d’un truc qu’on appelle communément « amour », qu’il y a un contexte de société et que la sexualité est une drogue à consommer avec réflexion - si un homme se laisse aller à activer ce qu’on appelle chez nous « Schwanzsteuerung », qu’il assume qu’il na pas assez réfléchi avant de passer à l’acte.

      Ceci dit, je le trouve amusant d’user d’arguments réducteurs absurdes pour mener une discussion délirante autour d’un verre.

    • Si on doit s’en tenir à l’article, il est carrément racoleur ce bouquin !

      Les femmes (qui ne souhaitaient pas d’enfants) payaient le reste de leur vie le fait de ne pas avoir su s’abstenir de coucher, maintenant, il n’y a plus besoin de s’abstenir (chouette) et si les messieurs ne veulent pas d’enfant, un peu d’éducation sexuelle suffira !

      Combien y a-t-il de femmes qui supporteraient un mec comme père de leur enfant alors que celui-ci ne sait ni quand il éjacule ni comment et avec qui il baise. Franchement !

      D’accord avec @klaus, pour se questionner sur ce truc qui sert aussi à échanger sa reconnaissance de l’existence de l’autre.

    • Pour que le questionnement de l’avocate conserve un peu de son intérêt, il faudrait réunir les conditions suivantes :

      1/ Deux personnes ont une relation sexuelle,
      2/ Elle est mutuellement consentie (sinon, il y a viol),
      3/ C’est un coup d’un soir (bon, là, ça devient chaud parce que c’est complètement subjectif comme appréciation),
      4/ Il y a un homme et une femme (sinon, ça marche pas pour la suite),
      5/ Les rapports ne sont pas protégés,
      6/ L’homme ne se maîtrise pas, ou bien, la femme estime que ça n’arrivera pas (et je ne m’étendrai pas sur les statistiques de la probabilité d’un cas ou de l’autre) (de toute façon, ça revient toujours au fait que l’homme ne se maîtrise pas...),
      7/ ça arrive,
      8/ La femme ne prévient pas l’homme de sa grossesse,
      9/ La femme met l’enfant au monde,
      10/ Elle garde l’enfant,
      11/ Elle entame une procédure judiciaire de recherche en paternité,
      12/ Le mec se sent « piégé »,
      13/ Il cherche un recours.

      Tout ça.

      Donc, si tout cela arrive, il y a un « vide » juridique pour protéger l’homme qui ne veut pas être père et je ne sais pas combien de cas cela représente. Par rapport au nombre de gens qui ont une relation sexuelle, je veux dire...

      Je ne sais pas s’il faut combler le « vide » juridique, mais en tout état de cause, quand on arrive à ce stade-là, pour l’éducation sexuelle, c’est trop tard. Pour moi, c’est la mauvaise réponse à la question que pose un mauvais bouquin...

    • @james, excellent, ils ne doivent pas être si nombreux que ça à arriver jusqu’à 12/mais quand même.
      Ce « vide » juridique, pas sur qu’il existe vraiment, et qui est la victime, le père, l’enfant ou la mère ?
      Ce 12/ il faudrait l’expliciter hein ! Le mec se sent « piégé » si la paternité est prouvée mais comment ?
      Moralement, parce qu’il n’a pas donné son consentement et que l’enfant peut exister sans lui ? Ben voui, c’est trop tard là mon grand pour y penser, en adulte consentant et responsable, tu es censé assumer tes actes.

      Financièrement, le jugement demandera (ou non) au père de payer une pension (hi) et dans tous les cas l’enfant "non souhaité" héritera, les articles de loi ne sont pas vieux mais mettent à égalité tous ses enfants. (voir l’intervention de Taubira)

    • « si la paternité est prouvée », c’est le point 15. L’avocate semble dire que le point 14 est vide (pas de recours). Et moi j’en sais rien. D’une manière générale, je n’aime pas la judiciarisation de tous les moments de la vie. D’un autre coté, la loi est sensée protéger les plus faibles, et un homme naïf ou mal éduqué entre-t-il dans la case des plus faibles ?

      Qui est la victime ? je ne sais pas non plus : pourquoi n’y aurait-il qu’une seule victime ? est-ce que dans certains cas, le nombre de victimes ne dépassent pas le trio concerné au premier chef ?

  • La Brigade Dessalines, initiative de La Via Campesina et du Mouvement des Sans Terre du Brésil : « l´exploitation étrangère est la cause des difficultés de #Haïti ». par Luciana Taddeo
    http://www.legrandsoir.info/la-brigade-dessalines-initiative-de-la-via-campesina-et-du-mouvement-d

    “Vous êtes vraiment blancs ?”, se demandaient les Haïtiens, rassemblés en petits groupes pour les voir travailler et se salir les mains de terre. Les voir saisir la houe, se pencher sur la terre et travailler dans les plantations de la zone rurale, transporter des bottes de paille ou tirer l´eau d´un puits étonnaient les noirs qui s´arrêtaient pour contempler la scène, absorbés, immobiles durant 20 ou 30 minutes.

    Avec le temps, la vie en commun a fait place à la confiance, et a dépassé la tonalité de peau des membres du #MST (Mouvement des Travailleurs Sans Terre) en Haïti, une couleur traditionnellement associée à l´exploitation inhumaine, pendant des siècles, de la population du pays. C´est comme membres de l´organisation internationale Via Campesina, que les premiers Sans Terre brésiliens sont arrivés dans ce pays caraïbe en 2009 pour opérer une reconnaissance du territoire haïtien, réaliser un diagnostic des conditions du sol, de la production agricole et de la dynamique sociale.

    C´est ainsi que la “Brigade Dessalines” a initié le programme de coopération pour le renforcement de l´agriculture locale qui fournit 40% de la consommation alimentaire du pays. Dans cette interview pour Opera Mundi, le coordinateur de la brigade José Luis “Patrola”, l´agronome Dayana Mezzonato, l´agriculteur brésilien André Luis Guimarães et l´ingénieur agronome Rafael Aquino racontent les expériences vécues en Haïti.

    plus efficace que les dollars us

    #agriculture #solidarité