• #Suceso_Portales_Casamar (1904-1999)
    https://www.partage-noir.fr/suceso-portales-casamar-1904-1999


    ❝J’aime cette photo de Suceso parce qu’on y voit la douceur, l’espièglerie de son regard, la tendresse et la sérénité de son visage de vieille lutteuse apaisée. J’ai connu Suceso à Londres, pendant l’été 1952. Elle avait 48 ans, j’en avais 18. Ce fut un de ces étés pluvieux, comme il y en a tant et tant à Londres. Elle vivait au 5 Fairfax Road, dans un grand appartement, avec son compagnon Acracio Ruiz, et leur fille Hortensia. Pour moi qui vivais en hôtel meublé, avec mes parents, rue (...) Partages

    / #Suceso Portales Casamar #Espagne, Révolution espagnole (1936-1939), Mujeres Libres , #CIRA_Marseille
    #Révolution_espagnole_1936-1939 #Mujeres_Libres

  • ★ ANARCHISME ET FÉMINISME - Socialisme libertaire

    À Madrid, en 1934, paraît « Mujeres Libres », revue éditée par 4 femmes, écrivains, qui discutait des problèmes d’émancipation et de la conquête d’avantages en tant qu’ouvrières ou mères.
    En 1936 le groupe de Madrid et le « Groupe Culturel Féminin » de Barcelone décident de créer le groupe « Mujeres Libres » qui, deux ans plus tard, comptait 28 000 adhérentes. Pendant trois ans cette organisation lutta pour la formation de la femme pour un travail en commun, plus efficace aussi bien dans la Révolution que dans la guerre. Formation professionnelle non seulement pour remplacer les hommes pendant la guerre, mais surtout le désir de susciter un intérêt actif et conscient de la part des femmes dans la vie politique et sociale de l’Espagne (...)

    #féminisme #anarchisme #MujeresLibres #Espagne #histoire

    https://www.socialisme-libertaire.fr/2023/11/anarchisme-et-feminisme.html

  • Lucía Sánchez Saornil, 1895-1970. De la militance anarchiste au féminisme, de l’exil à la clandestinité - PARTAGE NOIR
    https://www.partage-noir.fr/lucia-sanchez-saornil-1895-1970-de-la-militance-anarchiste-au

    D’après Guillaume Goutte, Lucia Sanchez Saornil. Poétesse, anarchiste et féministe, Paris, Éditions du Monde libertaire, 2011, pp. 3-35

    Lucía Sánchez Saornil naît à Madrid le 13 décembre 1895. Son père, Eugenio, est téléphoniste et sa mère, Gabriela, n’a pas d’activité rémunérée. Comme si la pauvreté n’était pas déjà assez accablante, Lucia perd jeune sa mère et son frère, et se retrouve seule avec son père et une petite sœur qu’elle a en charge d’éduquer.

    À 21 ans, en 1916, elle entre à la Téléfonica comme téléphoniste. Ce métier ne la passionne guère et, en dehors de ses heures de travail, elle suit un cursus d’études artistiques à l’Académie des Beaux-Arts de San Fernando. Avec la peinture elle s’adonne aussi à la poésie. Elle aborde régulièrement un thème alors presque jamais exploré par les poètes espagnols : l’homosexualité. Elle-même lesbienne, Lucía écrit un certain nombre de poèmes érotiques dans lesquels elle fait l’apologie de l’amour lesbien.

    C’est dans les années 1920 que Lucía entre dans la militance anarchiste et anarcho-syndicaliste. Son activisme au sein de la Confédération nationale du travail (CNT) est alors tel que la direction de la Téléfonica décide, en 1927, de la muter à Valence. Mais deux ans après elle revient dans sa ville natale et, lorsqu’une grève nationale éclate en juillet 1931, la direction la licencie d’emblée.

    Dans le mouvement anarchiste et anarcho-syndicaliste espagnol, les femmes sont bel et bien présentes, certaines y ont des responsabilités. Pour autant, les militantes ne sont pas toujours reconnues à leur juste valeur et le mouvement n’échappe pas à certains préjugés sur les femmes. Face au machisme ambiant, Lucía se fait l’avocate des femmes, notamment dans les journaux anarchistes pour lesquels elle rédige de nombreux articles. Le point culminant de cette campagne est en 1935 lorsqu’elle publie, dans le journal Solidaridad Obrera, une série de cinq articles regroupés sous le titre de La question des femmes dans nos milieux.

    Le 20 mai 1936, en compagnie de Mercedes Comaposada et d’Amparo Poch y Gascón, elle fonde la revue Mujeres Libres (« femmes libres »), qui deviendra ensuite une organisation. Ses objectifs sont clairement définis et exposés : « permettre à la femme de s’émanciper du triple esclavage [condition d’ignorance, de femme et de travailleuse] », mettre sur pied « une force féminine consciente et responsable, agissant comme avant-garde de la révolution » et « arriver à ce que les camarades, hommes et femmes […] parviennent à vivre ensemble et à collaborer sans s’exclure ».

    Fondamentalement anarchiste, Mujeres libres aspire à être reconnue comme le quatrième pilier du mouvement libertaire espagnol, à côté de la CNT, de la Fédération anarchiste ibérique (FAI) et de la Fédération ibériques des jeunesses libertaires (FIJL). Mais, une partie du mouvement s’opposant à l’organisation des femmes en structure spécifiquement féminine, la non-mixité étant considérée comme contraire aux idéaux anarchistes, le groupe n’obtiendra jamais de reconnaissance formelle. Pourtant, elle constitue la seule organisation féminine de l’époque totalement indépendante et rassemble, en 1938, plus de 20 000 cotisantes en 170 groupes.

    En 1939 Lucia, en tant que secrétaire générale de Solidarité internationale antifasciste (SIA), lance un appel à la France pour accueillir les réfugiés espagnols. Franco victorieux, elle s’exile à son tour dans l’hexagone où elle reste jusqu’en 1942, date à laquelle elle regagne secrètement l’Espagne pour échapper aux déportations nazies. Recherchée par les franquistes en raison de la loi sur les responsabilités politiques de 1939, elle est contrainte de vivre cachée à Valence jusqu’en 1954.

    Le 2 juin 1970, elle décède d’un cancer.

    Groupe de lectures du CIRA, décembre 2021

    #Cira #Mujeres_libres #SIA #CNT #Lucía_Sánchez_Saornil #Feministe #Anarchiste #Poétesse

  • Las estatuas más incómodas de América

    En años recientes, conquistadores, militares y caudillos han sido bajados de sus pedestales por manifestantes o por los mismos gobiernos, que enfrentan un debate creciente sobre los símbolos y deben definir qué hacer con los monumentos antiguos, qué representan y qué lugar les corresponde

    En marzo de 2011, durante una visita oficial a la Argentina, el entonces presidente Hugo Chávez vio la estatua que se levantaba detrás de la Casa Rosada y preguntó: “¿Qué hace ahí ese genocida?”. Era una escultura de Cristóbal Colón de unos seis metros de alto y 38 toneladas, hecha en mármol de Carrara, ubicada allí desde hacía casi un siglo. “Colón fue el jefe de una invasión que produjo no una matanza, sino un genocidio. Ahí hay que poner un indio”, dijo Chávez. Para los funcionarios que lo acompañaban, ciudadanos de un país donde aún se repite que los argentinos descienden de los barcos, aquella figura tal vez nunca había resultado incómoda hasta ese momento. Pero tomaron nota de sus palabras.

    El comentario de Chávez no solo fue disparador de la remoción del monumento dedicado al marino genovés en Buenos Aires —una medida que tomó el Gobierno de Cristina Kirchner en 2013 y desató una larga polémica y una batalla judicial con la comunidad italiana—, sino también el síntoma de una época en que las sociedades de América, y algunos de sus dirigentes, empezaban a poner en discusión de forma más o menos central los símbolos que han dominado los espacios urbanos durante décadas. A veces manifestación de impotencia, a veces demagogia, a veces el descubrimiento repentino de una forma de mostrar la historia y de una resistencia que ya estaban allí desde hacía bastante tiempo, pero en los márgenes.

    “Las estatuas hablan siempre de quien las colocó”, escribió en 2020 el autor peruano Marco Avilés, columnista del Washington Post, después de una serie de ataques a monumentos confederados y a figuras de Cristóbal Colón durante las protestas antirracistas en Estados Unidos. En su texto, Avilés cuenta sobre el derribo a martillazos de una escultura del conquistador Diego de Mazariegos en San Cristóbal de las Casas, México, en octubre de 1992. Aquella estatua había sido emplazada 14 años antes frente a la Casa Indígena por orden del alcalde, para celebrar un aniversario de fundación de la ciudad. “Consultar a las personas indígenas o negras no es una costumbre muy extendida entre las élites que ahora gobiernan América Latina, y era peor hace cuatro décadas”, escribe Avilés.

    Bajar o dañar monumentos no es algo nuevo, pero desde finales de 2019, cuando las protestas en Chile marcaron el inicio de una ola de estallidos sociales en todo el continente, dejó de ser un gesto extremo, marginal, y pasó a ser una especie de corriente revisionista febril que recorría la región a martillazos. Y un desafío esperado. En Santiago, la escultura del general Baquedano —militar que participó en las campañas contra los mapuche y es considerado un héroe de la Guerra del Pacífico— se convirtió en ícono de la revuelta ciudadana. Fue pintada y repintada, embanderada, convertida en blanco y en proclama: la más notable de los más de mil monumentos dañados esos meses. En Ciudad de México, la estatua de Cristóbal Colón que estaba en el Paseo de la Reforma —la avenida más importante de la ciudad— fue retirada con rapidez la noche del 10 de octubre de 2020, ante el rumor de que algunos grupos planeaban destruirla el 12 de octubre. Ese mismo año comenzó en Colombia una serie de derribos de estatuas que llegó a su punto máximo durante el Paro Nacional de 2021, cuando bajaron la escultura del conquistador Sebastián de Belalcázar en Cali y siguieron con Gonzalo Jiménez de Quesada en Bogotá —fundador de la ciudad—, Cristóbal Colón, Isabel la Católica y hasta Simón Bolívar.

    Durante los últimos dos años, la pandemia permitió mitigar por momentos el fuego de la protesta social en el continente y ofreció un respiro a los monumentos, pero la crisis sanitaria ha dejado de ocupar un lugar central en la vida pública y los asuntos pendientes vuelven a salir a flote. Este mes, la alcaldía de Cali ha decidido restituir —y resignificar— la estatua de Belalcázar, y Chile ha reinstalado la estatua de Manuel Baquedano, ya restaurada, en el Museo Histórico Militar, aunque no está claro su destino final. Mientras el aumento en el costo de vida vuelve a caldear los ánimos en las calles de la región, y un nuevo 12 de octubre se acerca, la discusión sobre cómo y con qué símbolos se recuerda la historia propia en las ciudades de América sigue abierta.

    México y Argentina: un Colón en el armario

    En 2013, dos años después de la visita de Hugo Chávez a la capital argentina, el Gobierno de Cristina Kirchner finalmente retiró la estatua de Cristóbal Colón de su sitio y la reemplazó por una de Juana Azurduy, heroína de la independencia que luchó contra la monarquía española por la emancipación del Virreinato del Río de la Plata.

    El cambio levantó ampollas en la colectividad italiana en el país. Sus miembros recordaron que habían sido ellos los donantes de la estatua de Colón hacía más de un siglo y exigieron un nuevo emplazamiento a la altura del personaje. El proceso no fue sencillo. Colón estuvo a la intemperie durante más de dos años, repartido en múltiples fragmentos y preso de un arduo debate político. La oposición criticaba lo que consideraba una decisión desafectada de la historia; el Gobierno se escudaba en el revisionismo histórico y en la necesidad de respetar la memoria de los pueblos originarios.

    El Colón de mármol terminó de encontrar un sitio en 2017. El Gobierno levantó un pedestal en la costanera norte del Río de la Plata, entre pescadores, caminantes y puestos de comida que los fines de semana se llenan de gente. La estatua mira desde entonces hacia Europa, como lo hacía antes del traslado, con el rostro atento a las olas y abierto a las tormentas. Un sitio solo apto para marinos.

    Fue también un gobierno progresista el responsable de remover la estatua de Cristóbal Colón instalada en el Paseo de la Reforma de Ciudad de México, pero la medida no fue convertida en un gesto épico, sino en uno de evasión; una forma de evitar un problema: el 10 de octubre de 2020, dos días antes de la conmemoración de la llegada del genovés a América, las autoridades de la ciudad hicieron quitar la escultura de bronce. La versión extraoficial es que lo hicieron para que el Colón no fuera destruido por manifestantes el 12 de octubre. Sin embargo, semanas después, se anunció que la figura estaba resguardada en una bodega donde iban a intervenirla para su conservación, y que después de estos trabajos sería reubicada en otro sitio.

    Estas decisiones abrieron el debate sobre la pertinencia de la estatua en el siglo XXI. Los grupos que protestaban contra Colón aseguraban que se trataba de “un homenaje al colonialismo” y que su relevancia debía ser revisada. Su retiro coincidió con la conmemoración de los 500 años de la caída de Tenochtitlan ante los conquistadores españoles. A diferencia de lo que ocurrió en Argentina, no existieron reclamos a favor de conservar la estatua en la principal avenida de la capital mexicana, pero su destino siguió siendo una incógnita.

    El próximo mes se cumplirán dos años desde que la figura de Colón — que fue instalada en 1875— fuera retirada de las calles. “Se le dará un lugar, no se trata de esconder la escultura”, dijo el año pasado la jefa de Gobierno de la ciudad, Claudia Sheinbaum, sobre su reubicación. La glorieta que Colón ocupaba ahora alberga el Monumento de las Mujeres que Luchan, una improvisada manifestación de diversos grupos feministas que se han apropiado del sitio para protestar contra la violencia machista. El Gobierno tenía planes de instalar otro tipo de escultura, pero los planes permanecen frustrados hasta ahora.
    Chile y Colombia, de las calles a los museos

    En septiembre de 2020 en Popayán, capital del departamento colombiano del Cauca y una de las ciudades más poderosas del virreinato de la Nueva Granada, un grupo de indígenas de la comunidad misak derribó una estatua ecuestre del conquistador español Sebastián de Belalcázar que había sido ubicada en el lugar de un cementerio precolombino, por lo que era vista como una humillación. Lo hicieron tres meses después de que el Movimiento de Autoridades Indígenas del Sur Occidente difundiera un comunicado en el que los llamados Hijos del Agua o descendientes del Cacique Puben escenificaron un “juicio” a Belalcázar.

    Medio año después, cuando el país se sacudía por las protestas sociales en medio de un paro nacional, de nuevo un grupo misak del movimiento de Autoridades Indígenas del Sur Occidente derribó la estatua de Belalcázar en Cali, la tercera ciudad del país, cerca de Popayán. “Tumbamos a Sebastián de Belalcázar en memoria de nuestro cacique Petecuy, quien luchó contra la corona española, para que hoy sus nietos y nietas sigamos luchando para cambiar este sistema de gobierno criminal que no respeta los derechos de la madre tierra”, explicaron entonces. Diez días después, tras llegar a Bogotá, derribaron la estatua del fundador de la ciudad, Gonzalo Jiménez de Quesada. Y, de forma menos debatida y visible, cayeron también un conjunto de estatuas de Cristóbal Colón e Isabel la Católica, y una estatua ecuestre de Simón Bolívar.

    Esos monumentos y acciones han dejado tras sí una estela de reflexiones y unos dilemas de política pública que se han resuelto de manera diferente, como parte de un proceso de discusión del significado de la conquista en un país mayoritariamente mestizo. En Cali, un decreto ordenó reinstalar la estatua con una placa que debe reconocer a “las víctimas de la conquista española”. Bogotá ha optado por llevar las figuras derribadas a los museos, dejando visible los efectos de las caídas, para así dejar abierto el debate.

    Preservar las marcas de guerra en las esculturas parece una forma hábil de conciliar los significados múltiples que adquiere un monumento intervenido o derribado durante una protesta social, pero no es aplicable a cualquier escala. En Chile, en los cuatro meses siguientes a octubre de 2019, 1.353 bienes patrimoniales sufrieron algún tipo de daño a lo largo del país, según un catastro del Consejo de Monumentos Nacionales. Decenas de ellos se perdieron por completo, se retiraron o se reemplazaron.

    La extracción más simbólica debido a su ubicación en el epicentro de las revueltas fue la escultura del General Manuel Baquedano. La obra de bronce erigida hace casi un siglo en la Plaza Italia de Santiago fue removida de su sitio en marzo de 2021 después de que un grupo intentase cortar las patas del caballo sobre el que posa el militar. Tras una exhaustiva labor de restauración, la escultura ha sido reinstalada esta semana en el Museo Histórico y Militar (MHN) por solicitud del Ejército. Las otras seis piezas que conforman el conjunto escultórico, también seriamente dañadas, están almacenadas en el museo a la espera de ser restauradas.

    Atacar esculturas fue una práctica habitual durante las manifestaciones. En la mayoría de los casos fueron rayadas con proclamas, pero en los más extremos llegaron a destruir monumentos, principalmente de figuras de la colonización europea o militares chilenos. En el centro de la ciudad norteña de Arica, por ejemplo, destruyeron un busto de Cristóbal Colón elaborado con mármol, donado por la Sociedad Concordia Itálica en 1910, en el centenario de la independencia chilena. El municipio se encargó de resguardar los pedazos. En La Serena, 400 kilómetros al norte de Santiago, derribaron y quemaron una estatua del conquistador español Fracnisco de Aguirre, que luego fue reemplazada por la de una mujer diaguita amamantando a un bebé.
    Estados Unidos: contra confederados y colonialistas

    Las estatuas que se consideran símbolos del esclavismo y el racismo llevan décadas provocando polémica en Estados Unidos, pero en los últimos años la batalla sobre los símbolos se ha recrudecido. En 2017, la decisión de Charlottesville de retirar la estatua del general confederado Robert E. Lee llevó a movilizarse hasta allí a cientos de neonazis y supremacistas blancos con antorchas, y generó a su vez una contraprotesta de los habitantes de la ciudad. Una mujer de 32 años murió arrollada por el coche de un neonazi. Tras los disturbios, y la respuesta equidistante de Trump, decenas de placas y estatuas en homenaje al general Lee y otros destacados miembros del bando confederado, que defendía la esclavitud en la Guerra Civil, fueron derribadas, dañadas o retiradas. La de Charlottesville fue retirada cuatro años después de la revuelta supremacista.

    Esa llama reivindicativa contra el racismo institucionalizado se reavivó en la primavera de 2020 tras la muerte de George Floyd en Mineápolis a manos de la policía. Una estatua del presidente confederado Jefferson Davis fue derribada en Richmond (Virginia), y también en esa ciudad, que fue capital confederada durante la guerra, fueron atacadas estatuas de los generales J. E. B. Stuart, Stonewall Jackson y el propio Lee. Monumentos confederados en Alabama, Luisiana, Carolina del Norte y Carolina del Sur, entre otros, fueron derribados o pintados también.

    Especialmente en esa última oleada, las protestas han puesto en el punto de mira las estatuas en memoria de quienes consideran artífices del colonialismo. Una manifestación contra el racismo derribó en junio de 2020 en San Francisco una estatua de Fray Junípero Serra, fundador de las primeras misiones de California. También la de Los Ángeles fue derribada por activistas indígenas. Pero el más señalado por esa reivindicación contra el colonialismo fue y sigue siendo Cristóbal Colón, pese a que no pisó Norteamérica. También en junio de 2020, la estatua de Colón en Boston fue decapitada; la de Richmond (Virginia), fue arrancada y arrojada a un lago; la de Saint Paul (capital de Minnesota), fue derribada y la de Miami, llena de pintadas de protesta por parte del movimiento Black Lives Matter.
    Un nuevo sujeto social: los realistas peruanos

    En el Perú, Cristóbal Colón aún conserva su cabeza. No ha sido tumbado por sogas ni ha ido a parar a algún depósito. Pero cada 12 de octubre se discute si su estatua de mármol, inaugurada hace dos siglos, debe permanecer oronda en el Centro de Lima, con una mujer indígena a sus pies.

    Vladimir Velásquez, director del proyecto cultural Lima antigua, sostiene que el descontento ciudadano hacia el navegante genovés se ha manifestado en un ataque simbólico. “La escultura más vandalizada del Centro Histórico es la de Colón. No la han destruido de un combazo, pero en varias ocasiones le han rociado de pintura roja, aludiendo a los charcos de sangre que se desataron en la época colonial”, dice.

    En octubre de 2020, cincuenta activistas enviaron un pedido formal a la Municipalidad de Lima para que la estatua de Cristóbal Colón sea retirada y llevada a un museo. “No estamos a favor que se destruya, pero sí que se le dé una dimensión histórica. Debería construirse un lugar de la memoria sobre el coloniaje”, dice el abogado Abel Aliaga, impulsor de la moción. La respuesta municipal le llegó por correo electrónico el 4 de mayo de este año. Fue breve y contundente: es intocable por ser considerada Patrimonio Cultural de la Nación.

    En octubre del año pasado, sin embargo, sucedió un hecho inédito: al pie del monumento se plantó un grupo de manifestantes, autodenominados realistas, con escudos de madera pintados con el Aspa de Borgoña, símbolo de la monarquía española. El grupo llamado Sociedad Patriotas del Perú, que ha defendido el supuesto fraude a la candidata Keiko Fujimori en las últimas elecciones presidenciales, se enfrentó a los activistas decoloniales. No pasó a mayores, pero hubo tensión. Hay un debate ideológico debajo de la alfombra que amenaza con salir a la luz el próximo 12 de octubre.

    https://elpais.com/internacional/2022-09-25/las-estatuas-mas-incomodas-de-america.html

    #monuments #statue #colonialisme #toponymie #toponymie_politique #Amérique_latine #Christophe_Colomb #Colomb #Mexique #Chili #Manuel_Baquedano #Argentine #Colombie #Popayán #Sebastián_de_Belalcázar #Belalcázar #Cali #Gonzalo_Jiménez_de_Quesada #Simón_Bolívar #Isabelle_la_catholique #Mujeres_Creando #résistance #Arica #USA #Etats-Unis #Charlottesville #Robert_Lee #Jefferson_Davis #Richmond #Stonewall_Jackson #Stuart #Boston #Miami #Black_Lives_Matter (#BLM) #Lima #Pérou

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  • Amparo Poch, femme libre
    http://anarlivres.free.fr/pages/nouveau.html#Poch

    En 2018, le gouvernement de la Generalitat de Catalogne a commémoré les cinquante ans du décès à Toulouse d’Amparo Poch y Gascón (1902-1968) avec un court documentaire (10 min, VOSTF). Réalisé par Jordi Algué, il retrace la vie de cette doctoresse espagnole, militante féministe libertaire, pacifiste et anarchiste. Cofondatrice, avec Lucía Sánchez Saornil et Mercedes Comaposada Guillén, de l’organisation Mujeres Libres, elle participa à la révolution sociale espagnole de 1936. On peut trouver cette vidéo, avec d’autres tout aussi intéressantes (Pinelli, Durruti, presse libertaire...), sur la chaîne YouTube d’Alba Lateral. Anarlivres lui a consacré un « tableau bibliographique » : cliquez sur le tableau pour l’agrandir et passez le curseur sur les illustrations pour afficher les légendes.

    #AmparoPoch #libertaire #anarchisme #MujeresLibres #RévolutionEspagnole #Anarlivres #féminisme

  • #Algériennes

    La guerre d’Algérie, cette guerre qui n’était pas nommée comme telle, est un événement traumatisant des deux côtés de la Méditerranée. Ce récit raconte la
    guerre des femmes dans la grande guerre des hommes...
    Béatrice 50 ans, découvre qu’elle est une « enfant d’appelé » et comprend
    qu’elle a hérité d’un tabou inconsciemment enfoui : elle interroge sa mère et son père, ancien soldat français en Algérie, brisant un silence de cinquante ans. Elle se met alors en quête de ce passé au travers d’histoires de femmes pendant la guerre d’Algérie : Moudjahidates résistantes, Algériennes victimes d’attentat, Françaises pieds noirs ou à la métropole... Ces histoires, toutes issues de témoignages avérés, s’entrecroisent et se répondent. Elles nous présentent des femmes de tout horizon, portées par des sentiments variés : perte d’un proche, entraide, exil, amour…

    https://www.marabout.com/algeriennes-1954-1962-9782501121002
    #BD #bande_dessinée #livre

    #guerre_d'Algérie #appelés #Algérie #France #armée_française #tabou #silence #maquis #Harki #massacre #meurtres #FLN #camps #entraide #Bourg-Lastic #femmes #Cimade #La_Cimade #honte #rapatriés #mémoire #résistance #liberté #indépendance #napalm #viols #viols_collectifs #mujahidin #douars #guerre_de_la_mémoire #fellaga #genre #patriarcat #commandos_punitifs #pillages #pieds-noirs #organisation_clandestine_des_Français_contre_l'indépendance (#OAS)

    • Anne Sylvestre - Disparition d’une sorcière comme les autres
      #radio Zinzine http://www.zinzine.domainepublic.net/?ref=5399

      Anne Sylvestre nous a quitté ! Nous sommes le 1er décembre 2020 et en ce jour de deuil nous sommes des centaines de milliers de sorcières à nous envoler avec elle vers d’autres cieux retrouver toutes celles qui y sont déjà et qui nous ont ouvert les voies de la résistance au système patriarcal responsable de millions de féminicides !
      Tricoteuse de mots ; c’est avec la poésie et la musique que Anne Sylvestre a sensibilisé nos conscience et attisé nos désirs de libertés.
      Dans l’ombre des grands médias pendant des décennies, elle a refusé d’adapter son discours et ses poèmes révoltés et poétiques pour cédé aux appels des sirènes du show bisness. Aucune compromission n’était possible et c’est sans humilité qu’elle a revendiqué son statut d’autrice, de chanteuse, de poétesse féministe, même si le mot ne lui convenait pas toujours refusant obstinément d’être « encartée » sous quelques formes d’idéologies que ce soit « ce ne sont pas des idées que je cherche, ce sont des histoires, les histoires des gens... ». Voilà ce qui composaient la substance de c’est textes, de ses chansons de ses colères parfois.
      Des histoires singulières pour parler de la Grande Histoire, telles étaient les histoires que Anne racontait.
      En hommage à Anne Sylvestre, nous vous rediffusons un entretien réalisé aux villages des Magnans à Pierrerue dans les Alpes de hautes-Provence où elle est venue donner des ateliers d’écritures à des chansonnier.ères apprenti.es qui auront eu l’immense chance de partager ces moment intenses et riches d’exigences et de tendresse, de rires et de grognements.
      Cette émission est donc réalisée sur la base de cette entretien et des quelques émissions faites en direct de ces semaines de stage.

  • Le temps des ouvriers. Le temps de l’#usine (1/4)

    Du début du XVIIIe siècle à nos jours, Stan Neumann déroule sur plus de trois siècles l’histoire du monde ouvrier européen, rappelant en une synthèse éblouissante ce que nos sociétés doivent aux luttes des « damnés de la terre ».

    Dès le début du XVIIIe siècle, en Grande-Bretagne, une nouvelle économie « industrielle et commerciale », portée par le textile, chasse des campagnes les petits paysans et les tisserands indépendants. Pour survivre, ils doivent désormais travailler contre salaire dans des fabriques (factories) qui rassemblent plusieurs milliers d’ouvriers, sur des métiers appartenant à des marchands devenus industriels. C’est la naissance de la classe ouvrière anglaise. Le travail en usine, le Factory System, où seul compte le profit, impose aux déracinés une discipline et une conception du temps radicalement nouvelles. Avec la révolution industrielle de la fin du XVIIIe siècle, ils subissent un dressage plus violent encore, sous la loi de machines qui réduisent l’ouvrier à un simple rouage.
    Surexploitée et inorganisée, cette classe ouvrière primitive, qui oppose à la main de fer de l’industrie naissante des révoltes spontanées et sporadiques, va mettre plusieurs générations à inventer ses propres formes de lutte, dans une alliance parfois malaisée avec les républicains anglais, inspirés par la Révolution française de 1789. Ses revendications sont sociales et politiques : réglementation du travail des enfants, salaires, durée du temps de travail, liberté syndicale, droit de grève, suffrage universel... Dans les années 1820, après des décennies de combats perdus, une classe ouvrière anglaise puissante et combative semble en mesure de faire la révolution.

    Temps complet
    La classe ouvrière a-t-elle disparu, ou simplement changé de forme, de nom, de rêve ? Conciliant l’audace et la rigueur historique, l’humour et l’émotion, le détail signifiant et le souffle épique, Stan Neumann (Austerlitz, Lénine, Gorki – La révolution à contre-temps) livre une éblouissante relecture de trois cents ans d’histoire. Faisant vibrer la mémoire des lieux et la beauté des archives, célébrissimes ou méconnues, il parvient à synthétiser avec fluidité une étonnante quantité d’informations. Les séquences d’animation, ludiques et inventives, et un commentaire dit par la voix à la fois présente et discrète de Bernard Lavilliers permettent de passer sans se perdre d’un temps à l’autre : celui du travail, compté hier comme aujourd’hui minute par minute, celui des grands événements historiques, et celui, enfin, des changements sociaux ou techniques étalés parfois sur plusieurs décennies, comme le processus de légalisation des syndicats ou du travail à la chaîne. En parallèle, le réalisateur donne la parole à des ouvriers et ouvrières d’aujourd’hui et à une douzaine d’historiens et philosophes, hommes et femmes, « personnages » à part entière dont la passion communicative rythme le récit. On peut citer Jacques Rancière, Marion Fontaine, Alessandro Portelli, Arthur McIvor, Stefan Berger, avec Xavier Vigna comme conseiller scientifique de l’ensemble des épisodes. Cette série documentaire virtuose, où l’expérience intime coexiste avec la mémoire collective, au risque parfois de la contredire, révèle ainsi combien nos sociétés contemporaines ont été façonnées par l’histoire des ouvriers.

    https://www.arte.tv/fr/videos/082189-001-A/le-temps-des-ouvriers-1-4

    #documentaire #film_documentaire #film
    #agriculture #cleasning #nettoyage #industrie #industrie_textile #industrialisation #expulsions_forcées #histoire #Ecosse #UK #exode_rural #déplacés_internes #IDPs #histoire #force_de_travail #classe_ouvrière #Highlands #désindustrialisation #compétition #factory_system #esclavage #Crowley #temps #contrôle_du_temps #salaires #profit #filatures #travail_d'enfants #enfants #femmes #New_Lanark #Robert_Owen #silent_monitor #école #Institut_pour_la_formation_du_caractère #paternalisme #contrôle #tyrannie #liberté_de_commerce #grève #émeute #insécurité_sociale #pauvreté #workhouse #criminalisation_de_la_pauvreté #résistance #Enoch #Great_Enoch #John_Ludd #général_Ludd #luddisme #luttes #insurrection #cadence #progrès_technique #accidents_de_travail #Angleterre #insurrection_luddite #massacre_de_Peterloo #odeur #intercheangeabilité #temps_des_ouvriers

    Sur le silent monitor :

    This small four-sided wooden block was known as a ’silent monitor’ and was used by Robert Owen as a means of imposing discipline at his #New_Lanark_Mills.

    Robert Owen was strongly opposed to the use of corporal punishment, so in order to keep discipline at the New Lanark Mills, he devised his own unique system. The ’silent monitors’ were hung next to each worker in the mills, with each side displaying a different colour. ’Bad’ behaviour was represented by the colour black; ’indifferent’ was represented by blue; ’good’ by yellow; and ’excellent’ by white. The superintendent was responsible for turning the monitors every day, according to how well or badly the worker had behaved. A daily note was then made of the conduct of the workers in the ’books of character’ which were provided for each department in the mills.


    https://www.peoplescollection.wales/items/10456

    New Lanark :

    • Le temps des ouvriers (4/4)Le temps de la destruction

      Stan Neumann déroule sur plus de trois siècles l’histoire du monde ouvrier européen. Dernier volet : dans les années 1930, la classe ouvrière semble plus puissante que jamais. Le succès, en 1936, du Front populaire en France témoigne de cette force. Pourtant, les ouvriers européens vont de défaite en défaite...

      En Espagne, la dictature franquiste, soutenue par Hitler et Mussolini, triomphe en 1939. Puis dans l’Europe asservie, l’Allemagne nazie fait des ouvriers des pays vaincus des « esclaves du XXe siècle » : « travail obligatoire » pour les ouvriers de l’ouest de l’Europe, « extermination par le travail » des juifs, des Tsiganes et des prisonniers de guerre soviétiques.
      Après 1945, la guerre froide génère de nouvelles fractures. En Occident, on achète la paix sociale en améliorant les conditions de vie et de travail dans la plus pure tradition fordiste. À l’Est, le pouvoir est confisqué par des partis uniques qui prétendent représenter les ouvriers tout en les privant des libertés syndicales avec le soutien de l’URSS et de ses tanks. L’espoir renaît dans les années 1970, qui voient fleurir les utopies révolutionnaires, des Lip à Solidarnosc. Mais c’est un chant du cygne. Avec son cortège de misère et de chômage, la désindustrialisation a commencé.

      Temps complet
      La classe ouvrière a-t-elle disparu, ou simplement changé de forme, de nom, de rêve ? Conciliant l’audace et la rigueur historique, l’humour et l’émotion, le détail signifiant et le souffle épique, Stan Neumann ("Austerlitz", « Lénine »", ""Gorki"" – ""La révolution à contre-temps") livre une éblouissante relecture de trois cents ans d’histoire. Faisant vibrer la mémoire des lieux et la beauté des archives, célébrissimes ou méconnues, il parvient à synthétiser avec fluidité une étonnante quantité d’information. Les séquences d’animation, ludiques et inventives, et un commentaire dit par la voix à la fois présente et discrète de Bernard Lavilliers permettent de passer sans se perdre d’un temps à l’autre : celui du travail, compté hier comme aujourd’hui minute par minute, celui des grands événements historiques, et celui, enfin, des changements sociaux ou techniques étalés parfois sur plusieurs décennies, comme le processus de légalisation des syndicats ou du travail à la chaîne. En parallèle, le réalisateur donne la parole à des ouvriers et ouvrières d’aujourd’hui et à une douzaine d’historiens et philosophes, hommes et femmes, « personnages » à part entière dont la passion communicative rythme le récit. On peut citer Jacques Rancière, Marion Fontaine, Alessandro Portelli, Arthur McIvor, Stefan Berger, avec Xavier Vigna comme conseiller scientifique de l’ensemble des épisodes. Cette série documentaire virtuose, où l’expérience intime coexiste avec la mémoire collective, au risque parfois de la contredire, révèle ainsi combien nos sociétés contemporaines ont été façonnées par l’histoire des ouvriers.

      https://www.arte.tv/fr/videos/082189-004-A/le-temps-des-ouvriers-4-4

      #poing_levé #Front_populaire #Espagne #Fígols #mujeres_libres #guerre_d'Espagne #mineurs #alcolisme #violence_domestique #expulsions_collectives #travailleurs_étrangers #Volkswagen #nazisme #extermination_par_le_travail #Berlin #Pologne #Hongrie #superflu #rock_and_roll #mai_68 #Sochaux #Lip #Solidarność #Solidarnosc #Anna_Walentynowicz #printemps_de_Prague #NUM #autonomie_ouvrière #Arthur_McIvor #Margareth_Thatcher #muséification #désindustrialisation #invisibilisation #uberisation

  • #Mujeres_por_la_Abolición : POUR UN FÉMINISME CRITIQUE ET ABOLITIONNISTE DU GENRE
    https://tradfem.wordpress.com/2019/07/12/pour-un-feminisme-abolitionniste-critique-et-base-sur-le-genre

    Compte tenu des événements survenus ces derniers jours après les XVIèmes Journées de l’École féministe Rosario de Acuña, et en réponse aux divers articles et manifestes non fondés qui circulent depuis, nous diffusons ce document pour les raisons suivantes :

    – les implications pratiques, politiques et juridiques de l’institutionnalisation des idées dérivées de la théorie queer ont récemment été exposées. Comme on le constate dans d’autres pays, la théorie queer, tente de nous convaincre que les hommes peuvent aussi être des femmes, rien qu’en le disant. Cela élimine la réalité des femmes et, par surcroît, nie le fait que nous sommes opprimées parce que nous sommes nées avec un sexe féminin, vendues, violées, enceintes sans le vouloir ou assassinées parce que nous sommes des femmes. Cela nous efface des lois qui nous protègent, envahit nos espaces sûrs et nous interdit même de parler de notre propre anatomie, alléguant qu’il s’agit d’un « crime de haine ». L’un de ces résultats est la mise en place de lois sur l’identité qui menacent les droits des femmes et leur sécurité juridique, une déclaration développée dans cette vidéo des compagnes de la collective « Somos la mitad » :
    https://youtu.be/LQdcluY1D98


    – On s’est demandé si les postulats de la théorie queer étaient féministes ou non. Les oratrices, se basant sur différents arguments, ont expliqué pourquoi elles ne considéraient pas la théorie queer comme une théorie féministe. Par cohérence idéologique et respect pour la généalogie féministe, le mouvement féministe a l’obligation de débattre et de conclure si les idées qui se prétendent féministes le sont réellement, et c’est ce qui a été fait lors de ces Journées. Comme le dit Ana de Miguel, l’une de nos grandes théoriciennes : « le féminisme ne peut pas être la seule théorie dans laquelle une affirmation vaut autant que son contraire. »

    Traduction : #Tradfem
    English version : http://tradfem.wordpress.com/2019/07/13/for-a-gender-critical-and-abolitionist-feminism
    Italian version : http://tradfem.wordpress.com/2019/07/13/per-un-femminismo-critico-e-abolizionista-di-genere
    Version originale : https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSdp9eOnVFgM0s_1AR5q7fv3XKFfJcXKzYpVvGIQFLHZuONApA/viewform
    #abolition #féminisme #théorie_queer #théorie_féministe

  • #Niger, part 3 : Guns won’t win the war

    After an ambush killed four US special forces and five local soldiers in #Tongo_Tongo, a village in the northern part of the #Tillabéri region close to Niger’s border with Mali, Boubacar Diallo’s phone rang constantly.

    That was back in October 2017. Journalists from around the world were suddenly hunting for information on Aboubacar ‘petit’ Chapori, a lieutenant of #Islamic_State_in_the_Greater_Sahara, or #ISGS – the jihadist group that claimed the attack.

    Diallo, an activist who had been representing Fulani herders in peace negotiations with Tuareg rivals, had met Chapori years earlier. He was surprised by his rapid – and violent – ascent.

    But he was also concerned. While it was good that the brewing crisis in the remote Niger-Mali borderlands was receiving some belated attention, Diallo worried that the narrow focus on the jihadist threat – on presumed ISGS leaders Chapori, Dondou Cheffou, and Adnan Abou Walid Al Sahrawi – risked obscuring the real picture.

    Those concerns only grew later in 2017 when the G5 Sahel joint force was launched – the biggest military initiative to tackle jihadist violence in the region, building on France’s existing Operation Barkhane.

    Diallo argues that the military push by France and others is misconceived and “fanning the flames of conflict”. And he says the refusal to hold talks with powerful Tuareg militants in #Mali such as Iyad Ag Ghaly – leader of al-Qaeda-linked JNIM, or the Group for the support of Islam and Muslims – is bad news for the future of the region.

    Dialogue and development

    Niger Defence Minister Kalla Moutari dismissed criticism over the G5 Sahel joint force, speaking from his office in Niamey, in a street protected by police checkpoints and tyre killer barriers.

    More than $470 million has been pledged by global donors to the project, which was sponsored by France with the idea of coordinating the military efforts of Mauritania, Mali, #Burkina_Faso, Niger, and Chad to fight insurgencies in these countries.

    “It’s an enormous task to make armies collaborate, but we’re already conducting proximity patrols in border areas, out of the spotlight, and this works,” he said.

    According to Moutari, however, development opportunities are also paramount if a solution to the conflict is to be found.

    "Five years from now, the whole situation in the Sahel could explode.”

    He recalled a meeting in the Mauritanian capital, Nouakchott, in early December 2018, during which donors pledged $2.7 billion for programmes in the Sahel. “We won’t win the war with guns, but by triggering dynamics of development in these areas,” the minister said.

    A European security advisor, who preferred not to be identified, was far more pessimistic as he sat in one of the many Lebanese cafés in the Plateau, the central Niamey district where Western diplomats cross paths with humanitarian workers and the city’s upper-class youth.

    The advisor, who had trained soldiers in Mali and Burkina Faso, said that too much emphasis remained on a military solution that he believed could not succeed.

    “In Niger, when new attacks happen at one border, they are suddenly labelled as jihadists and a military operation is launched; then another front opens right after… but we can’t militarise all borders,” the advisor said. If the approach doesn’t change, he warned, “in five years from now, the whole situation in the Sahel could explode.”

    Tensions over land

    In his home in east Niamey, Diallo came to a similar conclusion: labelling all these groups “jihadists” and targeting them militarily will only create further problems.

    To explain why, he related the long history of conflict between Tuaregs and Fulanis over grazing lands in north Tillabéri.

    The origins of the conflict, he said, date back to the 1970s, when Fulani cattle herders from Niger settled in the region of Gao, in Mali, in search of greener pastures. Tensions over access to land and wells escalated with the first Tuareg rebellions that hit both Mali and Niger in the early 1990s and led to an increased supply of weapons to Tuareg groups.

    While peace agreements were struck in both countries, Diallo recalled that 55 Fulani were killed by armed Tuareg men in one incident in Gao in 1997.

    After the massacre, some Fulani herders escaped back to Niger and created the North Tillabéri Self-Defence Militia, sparking a cycle of retaliation. More than 100 people were killed in fighting before reconciliation was finally agreed upon in 2011. The Nigerien Fulani militia dissolved and handed its arms to the Nigerien state.

    “But despite promises, our government abandoned these ex-fighters in the bush with nothing to do,” Diallo said. “In the meantime, a new Tuareg rebellion started in Mali in 2012.”

    The Movement for Oneness and Jihad in West Africa (known as MUJAO, or MOJWA in English), created by Arab leaders in Mali in 2011, exploited the situation to recruit among Fulanis, who were afraid of violence by Tuareg militias. ISGS split from MUJAO in 2015, pledging obedience to ISIS leader Abu Bakr al-Baghdadi.

    Diallo believes dialogue is the only way out of today’s situation, which is deeply rooted in these old intercommunal rivalries. “I once met those Fulani fighters who are the manpower of MUJAO and now of ISGS, and they didn’t consider themselves as jihadists,” he said. “They just want to have money and weapons to defend themselves.”

    He said the French forces use Tuareg militias, such as GATIA (the Imghad Tuareg Self-Defence Group and Allies) and the MSA (Movement for the Salvation of Azawad), to patrol borderlands between Mali and Niger. Fulani civilians were killed during some of these patrols in Niger in mid-2018, further exacerbating tensions.

    According to a UN report, these militias were excluded from an end of the year operation by French forces in Niger, following government requests.

    ‘An opportunistic terrorism’

    If some kind of reconciliation is the only way out of the conflict in Tillabéri and the neighbouring Nigerien region of Tahoua, Mahamadou Abou Tarka is likely to be at the heart of the Niger government’s efforts.

    The Tuareg general leads the High Authority for the Consolidation of Peace, a government agency launched following the successive Tuareg rebellions, to ensure peace deals are respected.

    “In north Tillabéri, jihadists hijacked Fulani’s grievances,” Abou Tarka, who reports directly to the president, said in his office in central Niamey. “It’s an opportunistic terrorism, and we need to find proper answers.”

    The Authority – whose main financial contributor is the European Union, followed by France, Switzerland, and Denmark – has launched projects to support some of the communities suffering from violence near the Malian border. “Water points, nurseries, and state services helped us establish a dialogue with local chiefs,” the general explained.

    “Fighters with jihadist groups are ready to give up their arms if incursions by Tuareg militias stop, emergency state measures are retired, and some of their colleagues released from prison.”

    Abou Tarka hailed the return to Niger from Mali of 200 Fulani fighters recruited by ISGS in autumn 2018 as the Authority’s biggest success to date. He said increased patrolling on the Malian side of the border by French forces and the Tuareg militias - Gatia and MSA - had put pressure on the Islamist fighters to return home and defect.

    The general said he doesn’t want to replicate the programme for former Boko Haram fighters from the separate insurgency that has long spread across Niger’s southern border with Nigeria – 230 of them are still in a rehabilitation centre in the Diffa region more than two years after the first defected.

    “In Tillabéri, I want things to be faster, so that ex-fighters reintegrate in the local community,” he said.

    Because these jihadist fighters didn’t attack civilians in Niger – only security forces – it makes the process easier than for ex-Boko Haram, who are often rejected by their own communities, the general said. The Fulani ex-fighters are often sent back to their villages, which are governed by local chiefs in regular contact with the Authority, he added.

    A member of the Nigerien security forces who was not authorised to speak publicly and requested anonymity said that since November 2018 some of these Fulani defectors have been assisting Nigerien security forces with border patrols.

    However, Amadou Moussa, another Fulani activist, dismissed Abou Tarka’s claims that hundreds of fighters had defected. Peace terms put forward by Fulani militants in northern Tillabéri hadn’t even been considered by the government, he said.

    “Fighters with jihadist groups are ready to give up their arms if incursions by Tuareg militias stop, emergency state measures are retired, and some of their colleagues released from prison,” Moussa said. The government, he added, has shown no real will to negotiate.

    Meanwhile, the unrest continues to spread, with the French embassy releasing new warnings for travellers in the border areas near Burkina Faso, where the first movements of Burkinabe refugees and displaced people were registered in March.

    https://www.thenewhumanitarian.org/special-report/2019/04/15/niger-part-3-guns-conflict-militancy
    #foulani #ISIS #Etat_islamique #EI #Tuareg #terrorisme #anti-terrorisme #terres #conflit #armes #armement #North_Tillabéri_Self-Defence_Militia #MUJAO #MOJWA #Movement_for_Oneness_and_Jihad_in_West_Africa #Mauritanie #Tchad

    @reka : pour mettre à jour la carte sur l’Etat islamique ?
    https://visionscarto.net/djihadisme-international

  • La deuxième Rencontre Internationale des Femmes en Lutte n’aura pas lieux.
    La faute au Capitalisme et à tous ces mâles-gouvernements qui imposent les megas-projets de tous leurs potes mâles-multinationales.
    Et ça nous défait Terre.
    Et ça nous tue.
    ¡ Puès !
    Que cela nous soulève, par toutes !

    ¡ Soy una de las #MujeresQueLuchan !

    Animo compañeras ?

    Carta de las zapatistas a las mujeres que luchan en el mundo | Enlace Zapatista
    http://enlacezapatista.ezln.org.mx/2019/02/11/carta-de-las-zapatistas-a-las-mujeres-que-luchan-en-el-mund #ezln #sexta

  • Jihad : comment la justice française a converti un prénom tabou en injonction à la guerre sainte – JeuneAfrique.com
    http://www.jeuneafrique.com/552369/societe/jihad-comment-la-justice-francaise-a-converti-un-prenom-tabou-en-injon

    Mais la France de 2018, endeuillée par plusieurs attentats jihadistes ces dernières années, est trop crispée sur la question pour ces considérations linguistiques. Déjà en 2012, la mère d’un petit Jihad avait fait scandale en envoyant son fils à l’école vêtu d’un t-shirt « Jihad, né le 11 septembre – Je suis une bombe ».

    Une décision qui interroge : les mots et les noms doivent-ils être frappés de l’infamie de ceux qui se les approprient ? Faudra-t-il abandonner le mot « jihad » aux jihadistes ? Comment, en outre, déterminer précisément « l’intérêt de l’enfant » ? Les petits « Alkapone », « #Retcharles » (sic), « Bruce-Lee », « Lola-Poupoune », « Euthanasia », « Lagrâce-Divine », « Boghosse » (re-sic), « Sponge Bob » et « Yolo », autant de prénoms acceptés en France entre 2015 et 2017, vivront-ils réellement une vie scolaire et sociale moins compliquée que les Jihad ?

    Quoi qu’il en soit, et c’est là que la question initiale prend tout son sens, le juge aux affaires familiales de Toulouse aurait peut-être gagné à consulter un spécialiste de la langue arabe. Car l’inversion de voyelles à laquelle il a eu recours permet non seulement de conserver la racine arabe JHD, qui implique l’idée d’effort et qui donne « jihâd », mais transforme de plus un substantif en impératif : « jâhid » est ainsi l’impératif de la racine JHD à la troisième forme, laquelle donne notamment le mot « #mujâhid » (pl. : #mujâhidîn).

    Croyant, en inversant les deux voyelles de #Jihad, donner à l’enfant un prénom devenu inoffensif – car dénué de sens –, le juge l’a tout simplement prénommé… « Mène le jihad » !

    • Ça me rappelle Oussama.

      Dans le quartier de petite couronne Parisienne où j’ai vécu une quinzaine d’années, de 2000 à 2015 environ, il y avait un enfant prénommé Oussama. Oussama semblait victime de divers problèmes de santé, problèmes moteurs (locomotion difficile et espèces d’attelles du talon aux genoux en permanence) et comportementaux (échanges verbaux minimaux) associés.

      Il était fréquemment livré à lui même (je n’ai jamais identifié ses parents), paradant fièrement sur son vélo, notamment aux heures de sortie de l’école, et il se mêlait donc à la société qui investissait le square devant l’école à ces heures là (enfants, mamans, quelques papas, baby-sitters, jeunes glandeurs, ...).

      Tout le monde connaissait Oussama, et il bénéficiait d’un statut à part.

      Il avait le privilège de faire du vélo dans le square, parmi les enfants, activité par ailleurs strictement prohibée, les autres cyclistes devant tourner autour du square.

      Lorsque Oussama tombait de son vélo, il y avait toujours un-e adulte pour s’enquérir de son état, et lui filer un coup de main pour remonter en selle.

      Lorsque les aventures vélocipédiques de Oussama commençaient à mettre en danger les plus petits, il y avait toujours un-e adulte ou un enfant pour lui expliquer tranquillement que là, Oussama, il faut faire gaffe à ne pas faire mal aux autres.

      Lorsque Oussama s’attaquait difficilement au toboggan, les autres enfants attendaient (plus ou moins) patiemment qu’il se lasse.

      Je n’ai jamais entendu quelqu’un, que ce soit au square ou lors d’autres occasions dans le quartier, faire la moindre remarque sur son prénom. On l’appelait simplement Oussama.

    • Je remets le lien (avec une couche de colère anti patriarcal) sur le droit à changer de nom en france

      https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F1656

      On ne choisit pas sa famille mais on peut choisir ses amis.
      De la même manière, je prends les paris que nous aurons la possibilité de choisir les noms qui nous conviennent. Qui disait que l’évolution de la société passe par les artistes puis par les scientifiques ? Ce qui identifie juridiquement une personne ne sera un jour plus le nom des couilles de son grand-père mais sa propre ADN

      https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F10528

      Plusieurs possibilités existent pour la francisation du nom :

      Traduire votre nom s’il peut l’être. Par exemple, Dos Santos en Dessaint.
      Transformer votre nom étranger pour lui donner une consonance française (votre nouveau nom ne doit pas être trop éloigné de votre nom de naissance, vous pouvez transformer Fayad en Fayard, par exemple)
      Reprendre le nom français d’un ascendant français
      Reprendre le nom français que vous portiez avant une décision des autorités de votre pays d’origine dans le cas d’une réintégration

      En revanche, vous ne pouvez pas prendre un nouveau nom sans rapport avec votre nom de naissance ou jamais porté dans votre famille.

      #culture_française

  • Discriminación de las mujeres: libertades civiles
    https://visionscarto.net/discriminacion-de-las-mujeres

    Título: Discriminación de las mujeres: libertades civiles Palabras-clave: #Mujeres #Derecho_de_las_mujeres #Discriminación #Igualdad #Libertades_civiles Apariciones: El Estado del mundo 2017, « ¿Quién gobierna el mundo? », La Découverte, Paris, 2016. Autores: Philippe Rivière, Philippe Rekacewicz Fuentes de los datos: OECD Development Centre’s Social Institutions and Gender Index (SIGI) Fecha de creación: julio de (...)

    #Colección_cartográfica

  • Discriminación de las mujeres: acceso a los recursos y a las riquezas
    https://visionscarto.net/discriminacion-de-las-mujeres-acceso-a-los-recursos

    Título: Discriminación de las mujeres: acceso a los recursos y a las riquezas Palabras-clave: #Mujeres #Derecho_de_las_mujeres #Discriminación #Igualdad #Libertades_civiles #Desigualdades Apariciones El Estado del mundo 2017, « ¿Quién gobierna el mundo? », La Découverte, Paris, 2016. Autores: Philippe Rivière, Philippe Rekacewicz Fuentes de los datos: OECD Development Centre’s Social Institutions and Gender Index (SIGI) Fecha de creación: julio de (...)

    #Colección_cartográfica

  • Le scandale de Mohammad ben Salman : le trillion de riyals qui s’est évaporé de la trésorerie – Site de la chaîne AlManar-Liban
    http://french.almanar.com.lb/90528

    ❝Le fameux Twitter saoudien Moujtahed a écrit sur son compte que le vice- prince héritier » Mohammed ben Salman est très en colère, voire qu’il est au bord de la crise des nerfs à cause de l’article de l’économiste saoudien Hamza Salem, dans lequel il met en cause sa responsabilité personnelle dans la disparition de la somme d’un trillion de riyals de la trésorerie du royaume, laissant entendre que Ben Salman l’aurait volé », a rapporté l’agence d’informations iranienne Farsnews.

    Dans une étude en deux parties publiées par le site « Riyadh Post » spécialisé dans la publication d’études stratégiques et d’analyses politiques, relatives à la région du Golfe et du Moyen-Orient, l’économiste Hamza Salem a dévoilé la disparition d’un trillion de riyals (mille milliards de riyals) de la trésorerie de l’État saoudien , à compter du début de l’année 2015 jusqu’aux 9 premiers mois de 2016.

    (...) Moujtahed écrit que » l’ arrestation de Salem par Ben Salman sera considerée comme arbitraire et augmentera la crédibilité de son article », soulignant que « Ben Salman a porté plainte contre Salem et a ordonné aux juges de résoudre le problème rapidement et de le condamner à la prison ».

    #mujtahid continue à faire des siennes en #arabie_saoudite pas loin de l’implosion...

  • [vidéo] Ni dieu ni maître, une histoire de l’anarchisme | Tancrède Ramonet
    https://www.youtube.com/watch?v=h4sFRBBRu1s

    Dès son origine au XIXe siècle, l’anarchisme fait trembler le monde. Rival du socialisme, ce courant politique s’oppose aux maîtres comme aux dieux. Considérés comme des apôtres de la destruction, les anarchistes sont sévèrement réprimés. Historiens et spécialistes expliquent les origines de ce mouvement grâce à des archives souvent inédites. Durée : 2h23. Source : Relevé sur le Net...

    • Ni dieu ni maître, une histoire de l’anarchisme, le film de #Tancrède_Ramonet qui devait à l’origine sortir en même temps que le livre de #Gaetano_Manfredonia, Une histoire mondiale de l’anarchie (republié, au milieu de polémiques dont je me suis fait l’écho sur ce blogue) est aujourd’hui visible.
      Il n’est jamais inutile de rendre hommage aux militant(e)s qui ont incarné le combat révolutionnaire libertaire, et bien des (télé)spectateurs, jeunes surtout, apprendront beaucoup.
      Sans doute l’exercice, immense — même si cette « histoire de l’anarchisme » s’interrompt en 1939, après la défaite de la #Révolution_espagnole —, ne peut aller sans quelques approximations et de nombreuses omissions (pas une seconde pour les #Mujeres_libres, quand cette dernière est longuement traitée !).
      La plupart des intervenants (dont Manfredonia lui-même) sont compétents et convaincants. Une mention particulière pour #Marianne_Enckell qui sait mettre à portée de tous et toutes sa grande érudition sur un ton jamais pontifiant.

      Mais d’où vient donc la sensation d’ennui éprouvée, au moins dans la première partie ? Peut-être, paradoxalement, de la volonté naïve, et d’ailleurs sympathique, de « réhabiliter » l’anarchisme, notamment contre l’historiographie bourgeoise et stalinienne.
      Dire, toujours dans la première partie, qu’il est arrivé à l’anarchisme de « dominer le monde » est un excès sans intérêt, quand la remarque vaudrait tout au plus — ce qui n’est pas rien, il est vrai ! — pour le mouvement ouvrier international.

      http://lignesdeforce.wordpress.com/2016/10/29/une-histoire-de-lanarchisme-en-images

    • http://www.librairie-quilombo.org/IMG/arton6760.gif?1493391099
      http://www.librairie-quilombo.org/libertarias

      Indomptables, insoumises, rebelles, mères, ouvrières, paysannes, syndicalistes, combattantes et « guérillères », les libertaires espagnoles, depuis la fin du XIXe et tout au long du XXe siècle, n’ont cessé de clamer leur désir d’émancipation sociale en leur nom propre.

      Si l’histoire retient surtout le rôle déterminant du groupe Mujeres Libres lors de la guerre civile et de la révolution de 1936-1939, cet ouvrage met l’accent sur la pluralité des formes de luttes et de récits de ces militantes qui témoignent d’une véritable spécificité de l’engagement des
      #femmes_anarchistes_espagnoles.

      Contre l’invisibilisation d’un combat ponctué par l’expérience des luttes, des guerres et de l’exil, il s’agit ici, à travers les trajectoires de Francisca Saperas, Ana Delso, Antonia Fontanillas Borras, Les Solidarias, #Mujeres_libres et bien d’autres, de reconstruire une #mémoire collective au féminin, tout en soulignant le caractère transgénérationnel de l’anarchisme espagnol au sein duquel les femmes ont joué un rôle sans précédent.

      #féminisme #antipatriarcat #anarchisme #mouvement_libertaire

  • #Mujahed Khallaf, étudiant, artiste palestinien... et apatride pour la #Norvège - Moyen-Orient - RFI
    http://www.rfi.fr/moyen-orient/20160728-territoires-palestiniens-norvege-mujahed-khallaf-etudiant-artiste-apatr

    Mujahed Khallaf vient de Ramallah et est étudiant aux Beaux-Arts en Norvège. Il souhaiterait poursuivre ses études en Norvège mais pour remplir son formulaire d’inscription en deuxième année de master, il n’a pas pu donner sa nationalité, celle-ci étant inexistante pour l’administration. Selon les autorités du pays, Mujahed Khallaf n’a pas de pays. Il ne peut donc rester en Norvège.

    #apatridie #droit_norvégien

    CC @reka

  • المغرد السعودي “مجتهد” يكلف شركة محاماة بمقاضاة شركة “تويتر” بعد اختراق “الهاكرز″ لموقعه.. حذف جميع تغريداته.. ومغردون سعوديون “يشمتون” به ويشيدون بالملك سلمان على موقعه.. عدد المتابعين انخفض الى عشرة آلاف من مليوني متابع خلال 24 ساعة | رأي اليوم
    http://www.raialyoum.com/?p=322880

    Mujtahid, le Tweeter saoudien si gênant, menace d’ouvrir un procès contre la société Tweeter qu’il accuse de complicité avec les hackers qui ont piraté son compte.

    #arabie_saoudite #mujtahid

  • ..."مجتهد" : لا يمكن ايقاف الحرب على
    http://www.almanar.com.lb/adetails.php?eid=1251325

    “الأمراء الكبار يتداولون هذا الكلام بينهم ويحملون ابن سلمان مسؤولية ورطة هذه الحرب لكن لا أحد منهم يتجرأ على الكلام علناً”

    Mujtahid, célèbre twitteur aussi anonyme que très bien informé en Arabie saoudite affirme que la guerre du Yémeen ne peut désormais prendre fin qu’avec la reconnaissance de leur défaite par les Saoudiens [ou plus exactement de leur incapacité à gagner]. Au passage, cette phrase intéressante : « Les princes importants se l’avouent entre eux et considèrent que la faute de ce bourbier qu’est devenu la guerre incombe à Salman (min de la Défense et prince hériter). Mais personne n’a le courage de le dire tout haut. »

    #arabie_saoudite #mujtahid

  • Les adieux de Jose Mujica le « président le plus pauvre au monde » - Sympatico – Actualités
    http://actualites.sympatico.ca/nouvelles/blogue/les-adieux-de-jose-mujica-president-pauvre-monde

    Un apport considérable au pays

    Depuis 2010, Mujica, avec son gouvernement du Front large, est parvenu à dépénaliser l’avortement, ouvrir l’adoption aux couples homosexuels qui peuvent se marier depuis 2013, en plus d’avoir légalisé la production et la commercialisation du cannabis.

    L’Uruguay a donné la voix à un homme progressiste. C’est un pays prospère. On observe un taux d’alphabétisme de 98%. C’est d’ailleurs le plus élevé du continent sud-américain.

    Rares sont les personnalités politiques de sa trempe. Quand on lui parle d’environnement et de consumérisme, le quasi octogénaire s’exprime avec humilité :« Je n’ai rien découvert, c’est une évidence qui crève les yeux. Mais il y a une impuissance des grands pays, qui vivent en pensant à leurs intérêts nationaux, à qui va gagner les prochaines élections ».

    Mujica est un homme politique différent. Malgré son âge, l’homme sait se faire aimer des jeunes qui voient en lui un personnage simple, drôle, accessible, anti-matérialiste. Un tel homme se distingue dans cette ère de politiciens de carrière qui semblent, trop souvent, être là pour le gratin plutôt que pour la cause.

  • #Mali : la #kétamine " #drogue du #Mujao
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article1646

    Pour #mourir en #djihadistes on #consomme comme des #chevaux !

    Si la #doctrine « djihadiste » que recèle la pseudo- #idéologie #islamiste , a marqué l’ #humanité à travers l’ #Afghanistan et l’ #Algérie... Le Mali appartient désormais au lot des « pays-labos » où les « #cheikhs -théocrates » et le label « #AlQaeda » tentent d’imposer la barbarie ! Et toutes les panoplies des pratiques, de « l’islamo-terrorisme » afghan, s’y retrouvent malgré le changement d’ #époque et de #continent .