• #Algériennes

    La guerre d’Algérie, cette guerre qui n’était pas nommée comme telle, est un événement traumatisant des deux côtés de la Méditerranée. Ce récit raconte la
    guerre des femmes dans la grande guerre des hommes...
    Béatrice 50 ans, découvre qu’elle est une « enfant d’appelé » et comprend
    qu’elle a hérité d’un tabou inconsciemment enfoui : elle interroge sa mère et son père, ancien soldat français en Algérie, brisant un silence de cinquante ans. Elle se met alors en quête de ce passé au travers d’histoires de femmes pendant la guerre d’Algérie : Moudjahidates résistantes, Algériennes victimes d’attentat, Françaises pieds noirs ou à la métropole... Ces histoires, toutes issues de témoignages avérés, s’entrecroisent et se répondent. Elles nous présentent des femmes de tout horizon, portées par des sentiments variés : perte d’un proche, entraide, exil, amour…

    https://www.marabout.com/algeriennes-1954-1962-9782501121002
    #BD #bande_dessinée #livre

    #guerre_d'Algérie #appelés #Algérie #France #armée_française #tabou #silence #maquis #Harki #massacre #meurtres #FLN #camps #entraide #Bourg-Lastic #femmes #Cimade #La_Cimade #honte #rapatriés #mémoire #résistance #liberté #indépendance #napalm #viols #viols_collectifs #mujahidin #douars #guerre_de_la_mémoire #fellaga #genre #patriarcat #commandos_punitifs #pillages #pieds-noirs #organisation_clandestine_des_Français_contre_l'indépendance (#OAS)

  • Jihad : comment la justice française a converti un prénom tabou en injonction à la guerre sainte – JeuneAfrique.com
    http://www.jeuneafrique.com/552369/societe/jihad-comment-la-justice-francaise-a-converti-un-prenom-tabou-en-injon

    Mais la France de 2018, endeuillée par plusieurs attentats jihadistes ces dernières années, est trop crispée sur la question pour ces considérations linguistiques. Déjà en 2012, la mère d’un petit Jihad avait fait scandale en envoyant son fils à l’école vêtu d’un t-shirt « Jihad, né le 11 septembre – Je suis une bombe ».

    Une décision qui interroge : les mots et les noms doivent-ils être frappés de l’infamie de ceux qui se les approprient ? Faudra-t-il abandonner le mot « jihad » aux jihadistes ? Comment, en outre, déterminer précisément « l’intérêt de l’enfant » ? Les petits « Alkapone », « #Retcharles » (sic), « Bruce-Lee », « Lola-Poupoune », « Euthanasia », « Lagrâce-Divine », « Boghosse » (re-sic), « Sponge Bob » et « Yolo », autant de prénoms acceptés en France entre 2015 et 2017, vivront-ils réellement une vie scolaire et sociale moins compliquée que les Jihad ?

    Quoi qu’il en soit, et c’est là que la question initiale prend tout son sens, le juge aux affaires familiales de Toulouse aurait peut-être gagné à consulter un spécialiste de la langue arabe. Car l’inversion de voyelles à laquelle il a eu recours permet non seulement de conserver la racine arabe JHD, qui implique l’idée d’effort et qui donne « jihâd », mais transforme de plus un substantif en impératif : « jâhid » est ainsi l’impératif de la racine JHD à la troisième forme, laquelle donne notamment le mot « #mujâhid » (pl. : #mujâhidîn).

    Croyant, en inversant les deux voyelles de #Jihad, donner à l’enfant un prénom devenu inoffensif – car dénué de sens –, le juge l’a tout simplement prénommé… « Mène le jihad » !

    • Ça me rappelle Oussama.

      Dans le quartier de petite couronne Parisienne où j’ai vécu une quinzaine d’années, de 2000 à 2015 environ, il y avait un enfant prénommé Oussama. Oussama semblait victime de divers problèmes de santé, problèmes moteurs (locomotion difficile et espèces d’attelles du talon aux genoux en permanence) et comportementaux (échanges verbaux minimaux) associés.

      Il était fréquemment livré à lui même (je n’ai jamais identifié ses parents), paradant fièrement sur son vélo, notamment aux heures de sortie de l’école, et il se mêlait donc à la société qui investissait le square devant l’école à ces heures là (enfants, mamans, quelques papas, baby-sitters, jeunes glandeurs, ...).

      Tout le monde connaissait Oussama, et il bénéficiait d’un statut à part.

      Il avait le privilège de faire du vélo dans le square, parmi les enfants, activité par ailleurs strictement prohibée, les autres cyclistes devant tourner autour du square.

      Lorsque Oussama tombait de son vélo, il y avait toujours un-e adulte pour s’enquérir de son état, et lui filer un coup de main pour remonter en selle.

      Lorsque les aventures vélocipédiques de Oussama commençaient à mettre en danger les plus petits, il y avait toujours un-e adulte ou un enfant pour lui expliquer tranquillement que là, Oussama, il faut faire gaffe à ne pas faire mal aux autres.

      Lorsque Oussama s’attaquait difficilement au toboggan, les autres enfants attendaient (plus ou moins) patiemment qu’il se lasse.

      Je n’ai jamais entendu quelqu’un, que ce soit au square ou lors d’autres occasions dans le quartier, faire la moindre remarque sur son prénom. On l’appelait simplement Oussama.

    • Je remets le lien (avec une couche de colère anti patriarcal) sur le droit à changer de nom en france

      https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F1656

      On ne choisit pas sa famille mais on peut choisir ses amis.
      De la même manière, je prends les paris que nous aurons la possibilité de choisir les noms qui nous conviennent. Qui disait que l’évolution de la société passe par les artistes puis par les scientifiques ? Ce qui identifie juridiquement une personne ne sera un jour plus le nom des couilles de son grand-père mais sa propre ADN

      https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F10528

      Plusieurs possibilités existent pour la francisation du nom :

      Traduire votre nom s’il peut l’être. Par exemple, Dos Santos en Dessaint.
      Transformer votre nom étranger pour lui donner une consonance française (votre nouveau nom ne doit pas être trop éloigné de votre nom de naissance, vous pouvez transformer Fayad en Fayard, par exemple)
      Reprendre le nom français d’un ascendant français
      Reprendre le nom français que vous portiez avant une décision des autorités de votre pays d’origine dans le cas d’une réintégration

      En revanche, vous ne pouvez pas prendre un nouveau nom sans rapport avec votre nom de naissance ou jamais porté dans votre famille.

      #culture_française