• Ubisoft shuts down online services for over 90 older titles
    https://www.gamedeveloper.com/business/ubisoft-shuts-down-online-services-for-over-90-older-titles

    Ubisoft has switched off the online services for over 90 titles, including multiple entries in the Assassin’s Creed, Far Cry, Rainbow Six, Might & Magic, and Just Dance franchises.

    The vast majority of the games affected are older releases for PlayStation 3, Xbox 360, Wii, and Wii U, although there are some that remain available on PC.

    Ubisoft explained the online multiplayer services for all of the affected titles have now been shut down, but that all offline features remain available.

    […]

    “Unlockable content (ULC) such as maps and skins will also be disabled, meaning that you will no longer be able to unlock them. On PC, ULC will no longer be available even if it has been redeemed previously. On console, the ULC will continue to be available unless you reset your saved game files.”

    Avec la fermeture de la partie « en ligne » se pose le problème de la préservation et de l’archivage des jeux vidéo.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #ubisoft #multijoueur #fermeture #service #en_ligne #console_playstation_3 #console_xbox_360 #console_wii #console_wii_u #jeu_vidéo_assassin_s_creed #jeu_vidéo_far_cry #jeu_vidéo_rainbow_six #jeu_vidéo_might_and_magic #jeu_vidéo_just_dance #ubisoft_connect #fermeture #abandon #fin_de_vie

  • Diminuez le salaire des commissaires européens !

    https://www.youtube.com/watch?v=0UQZSUHp03A

    Pour la guerre, l’Union européenne trouve toujours de l’argent.
    Pour les travailleurs, c’est toujours un problème.
    Le député européen du PTB Marc Botenga, qui vit – lui – avec un salaire moyen de travailleur, a donc proposé de diminuer les salaires des commissaires européens pour les reconnecter à la vie réelle.

    Ce qui ne leur a pas plu.

    #privilégiés #privilèges #inégalités #politique #ue #union_européenne #commission_européenne #commissaires_européens #europe bonne #soupe et belle #gamelle #députés #corruption #PTB #guerre #ukraine #Marc_Botenga

    • Un multimillionnaire russe et sa famille retrouvés morts dans leur villa
      https://www.lessentiel.lu/fr/story/un-multimillionnaire-russe-et-sa-famille-retrouves-morts-dans-leur-villa-

      Le corps de Sergey Protosenya, ancien vice-président du géant gazier russe Novatek, a été découvert à son domicile de la Costa Brava. Sa femme et sa fille sont également décédées.

      Que s’est-il passé dans la maison de Sergey Protosenya ? En séjour en France, le fils adolescent de l’oligarque russe s’inquiétait de ne pas pouvoir joindre sa famille. Il a donc alerté la police catalane, qui s’est rendue au domicile que le multimillionnaire partage avec sa femme et leur fille de 18 ans à Lloret de Mar, sur la Costa Brava. Une fois arrivées sur les lieux mardi, les forces de l’ordre ont retrouvé le corps pendu de Sergey Protosenya dans le jardin. Elles ont ensuite découvert les cadavres des deux femmes, qui avaient été poignardées.

      Les premiers éléments de l’enquête indiquent que l’homme d’affaires aurait tué son épouse Natalia et sa fille Maria avant de se donner la mort. Mais pour l’heure, les autorités n’écartent aucune piste. Certains éléments sèment en effet le doute : l’oligarque n’a laissé aucune lettre de suicide et les deux femmes ont été tuées de manière extrêmement violente. Or, aucune trace de sang n’a été retrouvée sur le corps de Sergey Protosenya.

      Pour les enquêteurs, il s’agit désormais d’analyser les derniers échanges téléphoniques et SMS des victimes et d’entendre le témoignage du seul survivant de la famille. Les trois armes potentielles du crime retrouvées dans la chambre de l’épouse de l’homme d’affaires seront, elles, soumises à une analyse d’éventuelles empreintes digitales ou traces d’ADN. Des traces de sang ont été retrouvées sur un couteau et une hache. Les images de vidéosurveillance de la villa devraient également fournir de précieuses informations aux autorités.

      Ex-directeur financier de la compagnie pétrolière russe Tarkosaleneftega, Sergey Protosenya a aussi été le vice-président du conseil d’administration de Novatek, le plus grand producteur indépendant de gaz naturel de Russie. Lui et sa famille avaient un train de vie luxueux, qu’ils affichaient volontiers sur les réseaux sociaux. La fortune de l’ingénieur et économiste était de 440 millions d’euros en 2011, précise abc.es https://www.abc.es/espana/catalunya/abci-doble-crimen-lloret-mar-y-moscu-202204211508_noticia.html . La propriété de Lloret de Mar était la résidence secondaire de la famille Protosenya, qui habitait principalement en France.

      Une affaire similaire à Moscou
      Un jour plus tôt, la police moscovite a découvert les corps sans vie de Vladislav Avayev, de sa femme et de leur fille de 13 ans dans leur luxueux appartement. Les trois personnes avaient été tuées par balles. Pour l’heure, les autorités privilégient la thèse du double meurtre suivi d’un suicide. Avayev, 51 ans, est l’ancien vice-président de Gazprombank.

      #gaz #Novatek #Gazprombank #oligarques #oligarchie #multinationales #corruption #vol

    • Wilk va pouvoir produire du lait humain et animal cultivé sans recours aux animaux Ricky Ben-David - Time of israel
      https://fr.timesofisrael.com/wilk-va-pouvoir-produire-du-lait-humain-et-animal-cultive-sans-rec

      L’entreprise, qui était connue, par le passé, sous le nom de Biomilk, espère dorénavant s’attaquer au marché mondial du lait infantile

      La firme spécialisée dans le lait cultivé Wilk (elle s’appelait Biomilk par le passé) a récemment obtenu un brevet américain pour ses méthodes et technologies de recherche pour la production de lait cultivé et de lait maternel à partir de cellules ce qui positionne fermement la compagnie sur un marché qui a été évalué à plus de 800 milliards de dollars en 2020 et dans une industrie mondiale du lait infantile qui devrait dépasser les 100 milliards de dollars en 2026.

      La firme va pouvoir aussi améliorer de manière importante ses activités de développement grâce à ce brevet.

      Photo d’illustration : Un biberon rempli de lait maternel et des poches remplies de lait maternel congelé. (Crédit : (NegMarDesign via iStock by Getty Images)

      Ce brevet exclusif, octroyé au mois de février par le Patent and Trademark Office américain, protège la propriété intellectuelle de la compagnie. Il couvre aussi les méthodes et les systèmes développés par Wilk pour son mode de culture et ses processus de séparation des composantes des cellules cultivées du lait – au moment où la compagnie tourne son attention vers les procédés qui lui permettront d’augmenter ses volumes de production, a commenté Tomer Aizen, directeur-général de Wilk.

      Pour le lait cultivé d’origine animale, Wilk utilise des cellules mammaires « qui se développent et qui sont cultivées » dans des bioréacteurs en combinaison avec « une sauce secrète », a commenté Aizen auprès du Times of Israel au cours d’un entretien en visioconférence qui a lieu au mois de février, se référant à des processus basés sur une décennie de recherches effectuées par les docteures Nurit Argov-Argaman et Maggie Levy de l’Université hébraïque de Jérusalem.

      Argov-Argaman et Levy avaient cofondé Wilk (qui s’appelait alors Biomilk) en 2018. L’entreprise est entrée à la bourse de Tel Aviv l’année dernière dans le cadre d’un accord de fusion de type SPAC (société d’acquisition à vocation spécifique).

      Les processus de traitement de Wilk s’appliquent également à la production en laboratoire de lait maternel – le gras et les protéines qui constituent une partie importante de sa valeur nutritionnelle sont ensuite ajoutés – en utilisant des cellules obtenues à l’issue d’interventions de chirurgie de réduction mammaire, a expliqué Aizen.

      Le brevet comprend également le processus de sécrétion développé par la firme de manière à ce que les cellules se comportent « comme chez les mammifères », a-t-il ajouté, notant que la compagnie se concentrait dorénavant sur un système qui permettra de créer du volume.


      Le laboratoire de Wilk à Rehovot. (Autorisation)

      Wilk veut « fournir des composants uniques aux industries qui en ont besoin, de manière à ce qu’elles puissent les intégrer dans leurs produits », a continué Aizen.
      Et l’année dernière, Wilk a signé un accord stratégique avec la Central Bottling Company, également connue sous le nom de Coca-Cola israel , qui permettra de développer des produits sur la base de sa technologie de lait cultivé. Coca-Cola Israel est propriétaire de la coopérative laitière Tara, la deuxième structure de production laitière israélienne, forte d’environ 12 % de parts de marché.

      Dans le cadre de l’accord, Coca-Cola Israel a accepté d’investir un total de deux millions de dollars dans Wilk.

      Aizen explique que son entreprise passera rapidement de l’étape de la Recherche & Développement à l’étape pilote, et qu’elle espère pouvoir entrer sur le marché « avec un fromage ou un yoghourt qui contiendra nos composants de lait cultivé » à l’horizon 2024.

      Concernant le travail à faire pour développer du lait humain, cela sera certainement plus long, estime Aizen, les démarches en termes de régulation étant significatives « et les différentes étapes à franchir étant nombreuses ».

      Wilk est l’une des compagnies spécialisées dans les technologies alimentaires qui développent un lait cultivé, sans avoir recours aux animaux – chacune étant à un stade différent de développement. Remilk, une firme de Rehovot, par exemple, a récemment soulevé 120 millions de dollars pour produire du lait, du fromage et du yoghourt sans avoir recours aux vaches, avec des capacités de production qui ont déjà démarré.

      Toutefois, Wilk fait partie des rares entreprises du secteur du lait maternel cultivé sur la scène mondiale.

      Une compagnie américaine, Biomilq, avait déclaré l’année dernière qu’elle avait été « la première dans le monde » à créer un lait à partir de cellules mammaires humaines en-dehors du corps humain. Cette firme de Caroline du Nord, fondée en 2019, prélève des cellules des glandes mammaires, les nourrit de nutriments de manière à ce que ces dernières prolifèrent avant de les transférer dans un bioréacteur où elles continuent à se multiplier de manière à créer un processus de fabrication de lait. Mais les produits développés par Biomilq ne sont pas identiques biologiquement au lait maternel, précise la firme.

      Biomilq a soulevé 21 millions de dollars de fonds lors d’une Série A de financement avec la firme d’investissement de Bill Gates, Breakthrough Energy Ventures, et d’autres soutiens, alors que la firme tente d’offrir une alternative au lait infantile fabriqué à partir de soja ou de lait de vache, espérant pouvoir commercialiser ce type de produit à l’horizon 2025.

      À Singapour, TurtleTree a développé un ingrédient du lait, la lactoferrine, qui est utilisée dans le lait infantile pour réguler l’absorption du fer dans le corps et qui était, jusqu’à présent, fabriqué à partir de cellules de vache. La firme TurtleTree explique être parvenue depuis à produire de la lactoferrine à partir du corps humain et la compagnie a fait savoir qu’elle abordait actuellement la phase commerciale pour créer un lait proche du lait maternel au niveau nutritionnel.

      Aizen remarque que si « rien ne peut remplacer l’allaitement » pour ses bénéfices significatifs et pour sa valeur nutritionnelle complexe – avec notamment des anticorps déterminants qui sont transmis au bébé – Wilk « est la première firme à s’approcher autant du lait maternel dans la mesure où nous ne travaillons que sur le lait humain », sans nutriments ou composants ajoutés.



      Wilk développe du lait animal cultivé et du lait maternel dans ses bureaux de Rehovot. (Autorisation)

      Les produits offerts par Wilk pourraient devenir une alternative bienvenue pour les mères qui préfèrent nourrir un bébé avec du lait maternel mais qui ont des difficultés avec l’allaitement, pour les bébés prématurés et pour les bébés qui ne peuvent pas consommer le lait infantile habituellement vendu dans le commerce.

      Mais Wilk ne cherche pas nécessairement à remplacer le lait infantile, et Aizen suggère que les autres entreprises qui travaillent dans le même secteur peuvent devenir des alliées.

      « C’est une situation gagnant-gagnant pour tout le monde. Nous voulons travailler avec l’industrie et nous cherchons des partenaires qui peuvent nous accompagner. Les opportunités sont innombrables », a-t-il déclaré, ajoutant que l’objectif était d’obtenir un produit plus riche au niveau nutritionnel et concurrentiel en matière de coût.

      Wilk est une firme basée à Rehovot qui compte une vingtaine de salariés dans ses divisions de lait animal et de lait humain. Aizen précise que les équipes échangent leurs connaissances et qu’elles collaborent lors des recherches, précisant que les systèmes sont similaires.

      #coca-cola #lait #technologies_alimentaires #lait_cultivé #bébé #vaches #alimentation #agro-industrie #quelle_agriculture_pour_demain_ #végétalien_vegan_

  • #Lille Oligarques 3000 : la culture n’a pas d’odeur
    https://elnorpadcado.org/Oligarques-3000-la-culture-n-a-pas-d-odeur

    Auchan est partenaire de Utopia . Pour quel montant ? Nous ne le savons pas. Mais le journal La Brique nous apprend que les partenaires privés apportent 40 % du budget, soit à peu près 3 millions d’euros. La somme est rondelette.


    Par ailleurs, le PDG d’Auchan nous révèle qu’il réalise 10 % de son chiffre d’affaires en Russie, soit 3,2 milliards d’euros en 2021, avec 231 magasins. Auchan, présent en Russie depuis 2001, y est n°2 de la grande distribution. En mars 2020, Alexeï Jarkov, un juriste interne au groupe, révèle l’existence de cinq réseaux de corruption entre l’enseigne russe d’Auchan et des fournisseurs. « De 2 à 3 % du chiffre d’affaires réalisé en Russie sont siphonnés chaque année », explique l’avocat. Soit environ 900 millions d’euros. Quelques jours après ses révélations, Jarkov est retrouvé tabassé, le crâne défoncé à la barre de fer. Il est hospitalisé six semaines.

    Voilà une partie du C.V. russe d’Auchan au moment où les entreprises françaises quittent la Russie les unes après les autres suite à l’agression de Poutine en Ukraine – par comparaison, LVMH, qui a quitté le pays, n’y réalise que 1 % de son chiffre d’affaires. « Il est facile de nous critiquer, mais nous, on est là, on fait face et on agit pour la population civile », rétorque Yves Claude, PDG d’Auchan et ex-directeur de Decathlon, depuis son bunker.
Craint-il que sans lui la population russe meure de faim ? « Si nous partons, nous risquons l’expropriation », avoue-t-il finalement (Le Monde, 27/3/22). En partant, Auchan perdrait 10 % de son chiffre d’affaires ainsi que l’ensemble de ses biens en Russie.

    Mais tout va bien. Auchan n’a pas quitté la Russie. Les bombes continuent de pleuvoir sur les civils. La Ville de Lille ne refuse pas l’aide de son cher partenaire. Martine Aubry et Yves Claude trinqueront le 14 mai prochain, pour l’inauguration d’ Utopia , à leur santé et à leur culture, avec une pensée émue pour le « vivant ».

    #oligarchie #auchan #lvmh #mulliez #france #grande_distribution #travail #exploitation #utopia #La_Brique #martine_aubry #lille3000

  • Steak de chou-fleur au grana padano
    https://www.cuisine-libre.org/steak-de-chou-fleur-au-grana-padano

    Couper les deux choux-fleurs en tranches, afin d’obtenir 4 tranches de 3 cm d’épaisseur. Il est possible de les couper horizontalement ou verticalement, mais il est important d’inclure la tige au milieu de chaque tranche. Une fois les 4 steaks obtenus, utiliser les restes du #Chou-fleur pour la purée. Dans une casserole, faire revenir l’oignon haché avec un peu d’huile et une pincée de sel pendant environ 10-15 minutes. Pendant ce temps, faire bouillir les restes de chou-fleur dans de l’eau salée… Chou-fleur, #Parmesan, #Steaks, #Italie / #Végétarien, #Sans viande, #Sans gluten, Sauté

    #Sauté

    • #Belgique : L’Afsca rappelle les produits Kinder d’Arlon (exporté dans 45 pays) et retire le permis de production à l’usine
      https://www.vrt.be/vrtnws/fr/2022/04/08/l-afsca-rappelle-les-produits-kinder-d-arlon-et-retire-le-permis

      L’Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (Afsca) a annoncé ce vendredi rappeler la totalité des produits Kinder fabriqués à Arlon (en province du Luxembourg) et retirer à ce site son autorisation de production, en raison d’une centaine de cas de salmonellose identifiés en Europe ces dernières semaines.

      Un lien effectué fin mars entre ces intoxications et l’usine de production Ferrero d’Arlon a été confirmé depuis lors", souligne l’Afsca. Depuis, l’Agence fédérale a mené une enquête approfondie au sein du site de production d’Arlon. « Suite aux constats et à des informations incomplètes de la part de Ferrero, l’Afsca retire l’autorisation de production du site à Arlon », précise l’Afsca.


      Jusqu’ici, seul un certain nombre de lots avaient été retirés de la vente. Mais l’Afsca a désormais décidé de rappeler de manière exhaustive tous les produits de types ’Kinder Surprise’, ’Kinder Surprise Maxi’, ’Kinder Mini Eggs’ & ’Schoko-bons’, indépendamment des lots ou dates de péremption. L’Afsca demande donc de ne consommer aucun produit susmentionné et appelle les entreprises de distribution à retirer toutes ces friandises des rayons.

      L’Afsca a par ailleurs exigé de Ferrero « une approche client irréprochable » alors que l’entreprise italienne a fait l’objet de critiques depuis le début de ce scandale sanitaire. L’Agence fédérale affirme suivre de près les étapes entreprises par Ferrero et n’autorisera la réouverture du site qu’après avoir pu conclure que l’établissement répond à l’ensemble des règles et exigences de sécurité alimentaire. Entretemps, l’enquête menée sur le site du groupe italien se poursuit.

      « Une telle décision n’est jamais prise à la légère, mais les circonstances actuelles l’imposent », explique le ministre de l’Agriculture, David Clarinval, dont la tutelle sur l’Afsca fait partie de ses compétences. « La sécurité alimentaire de nos concitoyens ne peut jamais être négligée. »

      « Seuls les produits fabriqués à Arlon concernés »
      De son côté, Ferrero reconnaît dans un communiqué « des défaillances internes qui ont retardé la récupération et le partage d’informations dans les délais impartis ». Le groupe précise que seuls les produits fabriqués à Arlon sont concernés et insiste sur le fait qu’ils ne représentent que « 7% du total des produits Kinder fabriqués chaque année » dans ses usines.

      L’entreprise décrit la fermeture comme « la seule solution pour garantir le niveau de sécurité alimentaire le plus élevé et éliminer le risque d’autres contaminations ». Jeudi, l’entreprise avait indiqué que la présence de salmonelles avait été détectée le 15 décembre sur un filtre à la sortie de deux réservoirs de matières premières sur son site à Arlon.

      Les consommateurs ayant des questions doivent s’adresser au service client de Ferrero via son call center : Consumer.Service.benelux@ferrero.com ou 0800 21042. Selon le site internet de Ferrero, l’usine d’Arlon, ouverte en 1989, emploie 725 personnes, « un chiffre qui peut monter jusqu’à 1.100 en période de pointe saisonnière ».

      Les huit lignes de production du site arlonais fabriquent quotidiennement près de 18 millions de Kinder Schoko-Bons, 2 millions de Kinder Surprise et 4 millions de Raffaello. « Au total, 96% du volume de production est exporté vers 45 pays dans le monde », indique encore le site de l’entreprise.

      #ferrero #bactéries #nutella #multinationales #huile_de_palme #exploitation #kinder #agro-alimentaire #alimentation #nestlé #conditions_de_travail #marque #salmonelles #salmonelle #alimentation

    • je trouve plus honteux d’ajouter du chocolat pérave qui aurait du faire l’objet d’un seen spécifique (que je vous avais épargné : il y a foule au portillon des productions alimentaires de masse « rappelées » ces jours-ci) pour atteindre 90 abonnés (dont des qui ont bloqué cet expéditeur) au lieu de 20

      le « steak » c’est soit le pire (steak avec 85% de viande et on ne sait trop quoi, dans les rayons des grandes surfaces), soit la bonne intention : aider qui est habitué à la grillade à modifier son pli avec des machins qui se saisissent, se font griller (un usage particulier de l’huile comme exhausteurs de gout), deviennent croquant en surface et ne sont pas sucrés, pour pas dire galette, beignet, ou que sais-je qui ne serait d’ailleurs pas plus approprié à divers types de plats du genre. ça me parait caractéristique de la transition encours, et pas si grave (même si on peut préférer des désignations plus spécifiques).

      #trolling

  • #Belgique : L’Afsca rappelle cinq produits chocolatés de la marque Ferrero pour cause de salmonelle Belga

    L’Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (Afsca) rappelle plusieurs produits chocolatés de la marque Ferrero en raison de la présence de la bactérie salmonelle. Les produits en question ont été fabriqués dans l’usine Ferrero d’Arlon.

    Il s’agit des Kinder Surprise 20g et 3x20g avec une date de durabilité minimale (DDM) comprise entre le 11/07/22 et le 7/10/22 ; des Kinder Surprise Maxi avec une DDM comprise entre le 10/08/22 et le 10/09/22 ; des Schoko Bons avec une DDM comprise entre le 10/08/22 et le 10/09/22 et des Kinder Mini Eggs avec une DDM comprise entre le 10/08/22 et le 10/09/22. 

    L’Afsca demande de ne pas consommer ces friandises et de les ramener au point de vente.

    L’Afsca dit effectuer des contrôles supplémentaires au niveau de la société Ferrero en Belgique à la suite de la découverte d’une série de foyers de salmonelles en Europe. Une enquête a montré que les célèbres œufs en chocolat « Kinder Surprise » de Ferrero étaient un produit suspect.

    La suite : https://www.rtbf.be/article/l-afsca-rappelle-cinq-produits-chocolates-de-la-marque-ferrero-pour-cause-de-sa

    #santé #salmonelles #alimentation #bactéries #agroalimentaire #salmonelle #multinationales #en_vedette #enfants #Kinder #Kinder_surprise

    • Faisons Wasquehal (59290) En Marche ! Les vielles et les vieux, se démerdent
      Nous traversons des temps troublés où le devoir de solidarité s’impose à chacun. Le misérable sort réservé aux résidents d’Ehpad du groupe #ORPEA a choqué les Français. Aussi nous souhaitions vous partager notre émotion quant à la suppression par la mairie du service d’aide à domicile de la mairie de Wasquehal, pour nos aînés.

      Ces derniers doivent dorénavant trouver auprès de prestataires privés les services assurés jusque-là par la municipalité.

      C’est donc la fin d’une relation privilégiée, tissée depuis plusieurs années avec les agents de la mairie, véritable rempart contre l’isolement.

      Aujourd’hui il s’agit d’une simple prestation de ménage, déshumanisée, avec des interlocuteurs différents chaque semaine.

      Nos aînés doivent avancer des sommes souvent hors de portée de leur modeste retraite, avant des remboursements tardifs qui aggravent des situations économiques déjà fragiles.

      Aussi pour toutes ces raisons, et devant les demandes de bénéficiaires et d’agents écœurés de ce gâchis, les élus de XXX demandent le rétablissement de ce service municipal essentiel.

      Une mairie (dont la maire est Madame Stéphanie Ducret) ne peut se débarrasser de telles missions au nom d’une logique libérale et financière. Nos aînés méritent notre effort et notre solidarité.
      Cécile Chalmin, Benoit Tirmarche, Maxime Vieville

      #Wasquehal #services_municipaux #Mairie

  • #Woluwe-Saint-Lambert CP/PB : Expulsion de l’IMMOC - histoire d’un scandale : Vue sur la scène du crime social Laurent d’Ursel, secrétaire du Syndicat des immenses - DROIT A UN TOIT / RECHT OP EEN DAK
    https://syndicatdesimmenses.be/wp-content/uploads/2022/03/CP-expulsion-IMMOC-du-SDI-1.pdf

    Résumé du scandale : Woluwe-Saint-Lambert
    1° rend insalubres des logements sociaux en les abandonnant pendant 10 ans,

    2° fait tout pour empêcher la signature d’une « convention d’occupation précaire » avec le Syndicat des immenses,

    3° tente d’intimider les occupants chapeautés par le Syndicat des immenses en portant l’affaire devant la Justice de paix, qui donne raison au Syndicat,

    4° refuse d’ouvrir le compteur d’eau de ville et condamne les occupants à vivre un an avec l’eau de pluie,

    5° envoie ses services sociaux constater qu’une occupante réside avec ses deux enfants dans le bâtiment rendu insalubre par la commune, provoquant la séparation temporaire de la mère de ses enfants... tout ça dans des logements parfaitement sains, qui nécessitent seulement une simple rénovation et que la commune va
    détruire-reconstruire avec l’argent du contribuable... et sans aucune sanction pour leur gestion du bien en très mauvais père de famille et pour leur part de responsabilité dans la longueur de la liste des personnes – aujourd’hui au nombre de 51.000 – en attente d’un logement social.

    • Détails chronologiques du scandale : https://syndicatdesimmenses.be/wp-content/uploads/2022/03/Chronologie-du-scandale.pdf

    #Belgique #logement #logement_social #expulsion #insalubrité provoquée #scandale #crime #sdf #précarité #droit_au_logement #guerre_aux_pauvres

    • Les champs maudits – n°1 (grippe aviaire) robindesbois.org

      La grippe aviaire progresse dans le Grand Ouest. 20 à 30 millions d’animaux contaminés par la grippe aviaire ou susceptibles de l’être ont déjà été tués. La Bretagne est menacée.


      La gestion des cadavres et de la nécromasse déclenche des risques sanitaires et environnementaux sur le long terme. La traçabilité des fosses communes est indispensable mais elle n’est pas codifiée. Comme d’habitude, la faune sauvage est accusée d’être responsable de la calamité. Mais en Vendée, le réseau spécialisé SAGIR (Surveiller pour Agir) n’a constaté aucune mortalité attribuable à la grippe aviaire parmi les oiseaux sauvages tandis que 500 élevages concentrationnaires sont touchés et sacrifiés.

      Robin des Bois, à titre conservatoire et aussi longtemps que le ministère de l’Agriculture et de l’alimentation et les chambres d’agriculture n’auront pas trouvé les moyens de concilier la production et le bien-être des animaux, réclame que les préfets suspendent les demandes d’autorisation de création ou d’extension d’élevages industriels. Le 22 mars 2022, en pleine crise, le préfet de la Vendée a autorisé à Pouzauges un élevage de 309.000 dindes, poulets et cailles.

      Les canards en barbarie
      Hier, à Petosse en Vendée, au bord de l’autoroute A83, Route des Estuaires, sur réquisition des services de l’Etat et après l’avis favorable d’un hydrogéologue agréé, une fosse étanchéifiée dans l’urgence et pourvue de puits de récupération des jus de décomposition a commencé à recevoir des cadavres de canards, faisans, poules, dindes et cailles contaminés par la grippe aviaire ou susceptibles de l’être.

      La capacité de la fosse est de 25.000 tonnes soit 10 millions d’animaux gazés ou électrocutés (voir à ce sujet le communiqué « Pleins feux sur le sacrifice des canards », 12 janvier 2021). Un lugubre concours Lépine est à l’œuvre cette année. Pour donner la mort, il est suggéré (oralement) aux éleveurs de couper la ventilation des hangars d’élevage pendant 48h pour aboutir à l’asphyxie des oiseaux. . . . . . .
      La suite : https://robindesbois.org/les-champs-maudits-n1-grippe-aviaire

       #grippe_aviaire #santé #pandémie #virus #écologie #aviaire #sras #grippe #épidémie #agriculture #élevage #alimentation #poules #poulets #canards #fnsea

    • #Suisse : Julius Bär condamnée en France à 5 millions d’euros d’amende

      La banque Julius Bär a été condamnée mi-mars à Paris à une amende de 5 millions d’euros (à peine plus en francs) pour blanchiment aggravé en 2008, dans le cadre d’une affaire de fraude à la taxe carbone baptisée « Crépuscule »

      Le dossier « Crépuscule » constitue l’une des multiples branches de la gigantesque escroquerie à la TVA sur le marché du CO2, qui au total a coûté 1,6 milliard d’euros au fisc français. La combine était simple : acheter des droits à polluer hors taxe dans un pays européen, les revendre en France à un prix incluant la TVA, puis investir les fonds dans une nouvelle opération sans jamais reverser la TVA à l’État.

      Julius Bär a été condamné pour ne pas avoir réalisé les vérifications nécessaires sur un compte crée en février 2008 au sein de sa branche à Singapour, au nom d’une société immatriculée aux îles vierges britanniques, Montibely Investors, selon la décision consultée par l’AFP.

      Le compte avait été ouvert pour un client franco-israélien, via un apporteur d’affaires de Tel Aviv. Un montage « dénué de réalité économique distincte » qui n’avait « pour objet que de servir à décaisser les opérations de fraude à la TVA », souligne le tribunal. Jusqu’à sa clôture par son bénéficiaire en octobre 2008, ce compte a été crédité puis débité d’environ 1,9 million d’euros.
      La suite : https://www.letemps.ch/economie/julius-bar-condamnee-france-5-millions-deuros-damende

      #escroquerie #Suisse #banque #blanchiment #droit_à_polluer #climat #co2 #collapsologie #pollution #carbone #TVA #paradis_fiscaux

  • #BALLAST • Discussion avec #Paul_Guillibert : vers un « #communisme_du_vivant » ?
    https://www.revue-ballast.fr/discussion-avec-paul-guillibert-vers-un-communisme-du-vivant

    Vous appe­lez à un « com­mu­nisme du vivant ». Est-ce vrai­ment dif­fé­rent de l’#écosocialisme ?

    Il faut com­men­cer par noter les conti­nui­tés. On pour­rait dire, de manière très géné­rale, que les éco­so­cia­lismes dési­gnent les cou­rants de pen­sée qui font du capi­ta­lisme la cause prin­ci­pale de la catas­trophe envi­ron­ne­men­tale et des pro­jets socia­listes sa solu­tion hégé­mo­nique. Comme son nom l’indique, il s’agit de l’inscription dans la tra­di­tion des poli­tiques d’émancipation sociale du XIXe siècle. À cet égard, le terme d’écosocialisme recoupe des tra­di­tions, des cou­rants et des pra­tiques très diverses qui vont de l’écologie sociale de Murray Bookchin à l’écosocialisme mar­xiste de Michael Löwy ou Daniel Tanuro. Mon tra­vail s’inscrit évi­dem­ment dans cette der­nière tra­di­tion. Mais le « com­mu­nisme du vivant » est une spé­ci­fi­ca­tion de l’écosocialisme. Je crois que la tra­di­tion mar­xiste gagne­rait à reven­di­quer plus expli­ci­te­ment l’horizon du com­mu­nisme. Ceci dit, il existe trois inflexions impor­tantes. La pre­mière tient à l’importance qu’on accorde aux muta­tions cos­mo­lo­giques ou aux réflexions onto­lo­giques sur la nature. En par­lant de com­mu­nisme du vivant, je prends comme point de départ l’idée que nos manières de per­ce­voir le monde sont en train de se modi­fier peu à peu. Les caté­go­ries qui nous per­mettent d’identifier les êtres poli­tiques et leur place dans l’espace des dis­cours subissent de pro­fondes trans­for­ma­tions sous l’effet du chan­ge­ment cli­ma­tique, des luttes éco­lo­gistes et des hybri­da­tions post­co­lo­niales. Le com­mu­nisme du vivant élar­git donc la pers­pec­tive de l’écosocialisme en s’interrogeant sur nos modes d’identification de la nature et donc sur la com­po­si­tion éco­lo­gique des sub­jec­ti­vi­tés politiques.

    La deuxième diver­gence tient à l’idée qu’on retrouve chez John Bellamy Foster ou Paul Burkett, par exemple, selon laquelle la crise éco­lo­gique est une consé­quence de plus à mettre au compte du capi­ta­lisme — sans que cela change grand-chose à notre com­pré­hen­sion du capi­ta­lisme lui-même. Le capi­ta­lisme est tou­jours défi­ni comme un sys­tème éco­no­mique fon­dé sur la vente de mar­chan­dises, pour le pro­fit, par des tra­vailleurs humains sala­riés, c’est-à-dire dépos­sé­dés de leurs condi­tions de repro­duc­tion. À son compte, il fau­drait donc ajou­ter une consé­quence néga­tive de plus : la des­truc­tion de la nature, la per­tur­ba­tion des milieux et des éco­sys­tèmes. Il me semble qu’il faut plu­tôt, sui­vant des auteurs comme Andreas Malm ou Jason W. Moore, redé­fi­nir le capi­ta­lisme à par­tir de son rap­port aux natures qu’il trans­forme, à son régime éco­lo­gique. Ceci per­met d’avoir une théo­rie renou­ve­lée de l’historicité du capitalisme.

    • La « nature » n’est donc jamais qu’une codification culturelle du réel parmi d’autres, mais elle peut permettre sous certaines conditions de désigner adéquatement un type de réalités et d’autoriser des traductions conformes dans d’autres codifications culturelles. Les conditions d’apparition de la nature sont toujours culturellement situées. Parler de l’histoire sociale de la nature revient à défendre la coappartenance des pratiques humaines et de leur condition matérielle objective. Les forêts ravagées de l’Oregon où poussent des champignons Matsutsake en sont un bon exemple. Comme l’a montré l’anthropologue Anna Tsing dans Le Champignon de la fin du monde, c’est dans des forêts exploitées puis abandonnées que ces champignons qui ont une très forte valeur ajoutée sur le marché mondial se développent. Pour qu’ils poussent, il faut donc à la fois une histoire autonome (les effets de la mychorization) et une histoire hétéronome ou sociale de la nature (l’exploitation puis l’abandon des écosystèmes). Anna Tsing propose de nommer cette nature qui surgit de manière autonome dans les ruines du capitalisme, après les dégradations humaines des écosystèmes, la « troisième nature ». Ce concept permet d’identifier le résultat historique des symbioses opérées par des agents non-humains dans des contextes de transformation anthropique avancée. Dans des écosystèmes qu’on aurait pu croire définitivement appauvris par l’extractivisme ressurgissent d’anciennes et de nouvelles espèces. Il existe donc différents modes d’êtres de la nature selon les rapports qu’elle entretient à l’histoire du capital : nature sauvage et libre, nature exploitée et transformée par le capital, nature réensauvagée par la puissance d’engendrement des espèces qui la composent.

      #nature #naturalisme #Histoire #multinaturalisme #sciences_sociales #sympoïèse

  • Guerre en Ukraine : Auchan, Decathlon, Lactalis, Danone… les Français exposés
    https://www.lsa-conso.fr/guerre-en-ukraine-auchan-leroy-merlin-decathlon-lactalis-danone-les-entrep
    L’attaque dans la nuit du 23 au 24 février par l’armée russe d’un grand nombre de cibles militaires en Ukraine place sous les projecteurs l’importante activité des entreprises françaises dans le pays, en particulier les distributeurs avec la présence de 3 enseignes du groupe Mulliez (Auchan, Leroy Merlin et Decathlon) mais aussi l’industrie agroalimentaire avec des implantations pour Lactalis, Danone, Savencia, Soufflet, etc… Selon un extrait d’un document des douanes françaises, près de 160 entreprises françaises sont aujourd’hui implantées en Ukraine, employant 30 000 personnes et faisant de la France le premier employeur international en Ukraine. Elles sont présentes notamment dans la grande distribution (groupe Auchan, Decathlon), la banque (Crédit Agricole et BNP Paribas), l’agroalimentaire (notamment Louis Dreyfus, groupe Soufflet, Danone, Lactalis, Savencia, Malteurop, Limagrain), et le numérique (Ubisoft, Blablacar).


    Auchan compte 40 magasins en Ukraine dont 21 hypers pour 6000 salariés. Sur la photo un hypermarché Auhan à Kiev.

    15 entreprises agroalimentaires tricolores présentes en Ukraine
    Le site de la direction du Trésor indique par ailleurs qu’une quinzaine d’entreprises agroalimentaires et agricoles françaises sont présentes en Ukraine, plus particulièrement dans les domaines de la production, du négoce et de la transformation des céréales (Soufflet, Louis Dreyfus, Malteurop), de la transformation du lait (Danone, Lactalis, Savencia - Bongrain Zveniogorod), et de la production de semences végétales : Limagrain, MAS seeds (qui a ouvert récemment un centre de recherche à Borispil) et Euralis, groupes coopératifs ayant investi dans des unités de production.

    40 magasins Auchan, 5 Decathlon, 6 Leroy Merlin
    La distribution française est également présente en Ukraine via essentiellement des enseignes appartenant à la galaxie Mulliez. Contacté par LSA, Auchan retail qui mentionnait 26 magasins dans le pays dans son dernier rapport annuel, en compte en fait 40 aujourd’hui suite à des acquisitions notamment, dont 21 hypers, ce qui le situe au troisième rang de la distribution alimentaire locale. "Nous restons très attentifs à la situation, commente un porte parole du groupe qui ne notait néanmoins pas d’incidence sur les ouvertures de la plupart de ses magasins ce matin, précisant que l’enseigne ne compte aucun magasin dans le Donbass. Auchan emploie 6000 salariés dans le pays dont 3 expatriés (2 Français). Leroy Merlin, autre paquebot de l’Association Familiale Mulliez compte lui 6 magasins en Ukraine, 5 à Kiev 1 à Odessa. Enfin, Decathlon exploite 5 magasins en Ukraine, dont le premier a ouvert en 2019. « Nous restons attentifs, suivons et suivrons scrupuleusement les consignes gouvernementales », indique sobrement à LSA un porte-parole de l’enseigne de sport.

    Quid des activités françaises en Russie ?
    Mais pour ces trois distributeurs, ainsi que certains des industriels cités, s’ajoute un autre point de préoccupation, sans doute au moins aussi important. Quelles vont être les conséquences de la guerre pour leurs implantations et leurs activités en Russie cette fois-ci, où leurs infrastructures et leur poids économiques sont bien plus importants qu’en Ukraine. Selon son dernier rapport annuel, Auchan retail exploite 255 magasins en Russie (63 hypers, 193 supers) pour un chiffre d’affaires évalué à 4 milliards d’euros selon la presse locale, ce qui en fait le second pays du groupe après la France. L’enseigne emploie 30000 personnes en Russie, dont 25 expatriés. Pour Leroy Merlin, le pays est encore plus important. On estime que le champion français du bricolage y réalise plus de 5 milliards d’euros de chiffre d’affaires avec 112 magasins en Russie dans 56 villes selon les dernières données de l’enseigne. Quant à Decathlon, il compte 61 magasins en Russie, pays où il s’est implanté dès 2006. Est-ce que l’opposition française à la guerre contre l’Ukraine aura des répercussions directes ou indirectes sur leurs ventes et leur activité ? Bien malin qui pourra le prévoir au premier jour du conflit.

    Danone et Lactalis plus exposés en Russie qu’en Ukraine
    La Russie est aussi le pays où Danone est le plus exposé à des conséquences du conflit. Selon les données du groupe, le pays présidé par Vladimir Poutine représente environ 5% des revenus de Danone en 2021, et l’Ukraine moins de 1%. « Dans ces deux pays, nous opérons principalement dans la catégorie EDP (produits laitiers et d’origine végétale), avec un modèle principalement local, de la collecte de lait à la production et à la distribution », indique un porte-parole qui précise : Nos équipes locales suivent évidemment de près la situation et mettent en place toutes les actions nécessaires pour assurer la sécurité de nos salariés, ainsi que la continuité de nos activités."

    Chez Lactalis, les deux pays occupent également des positions non négligeables. L’industriel lavallois réalise 175 millions d’euros de chiffre d’affaires en Russie avec 4 sites de production (Istra, Belgorod, Effremov et Ekaterinbourg), 1 siège à Istra et 1900 salariés. A noter que Belgorod est proche de la frontière Ukrainienne et qu’une base militaire importante se trouve sur cette zone. Lactalis y produit localement les produits du marché russe et indique à LSA qu’il n’y a pas, à date, « de précautions particulières prises côté russe ». Comme « il n’y a pas de relations d’affaires entre la Russie et l’Ukraine depuis 2014. » L’entreprise française exploite 3 sites de production en Ukraine (Soumy / Pavlograd / Nikolaeiev) et 1 siège (Kiev) et emploie 850 collaborateurs Ukrainiens (pas d’expatriés) pour un chiffre d’affaires d’environ 100 millions d’euros. Elle y exporte vers la Géorgie, la Moldavie et les républiques d’Asie centrale. Lactalis précise à LSA qu’en Ukraine « nous nous efforcerons de maintenir notre contribution à l’alimentation des populations dans la limite d’assurer la sécurité de nos collaborateurs, fournisseurs et clients. A date, 100% de nos sites sont opérationnels et il n’y a pas de perturbation d’approvisionnement (Lait, Emballages, Ingrédients,…). En cas de risque dans les zones où des usines sont situées, nous demanderons l’arrêt de la production et le retour anticipé des salariés à leur domicile. »

    La France, 9e fournisseur de l’Ukraine
    Autre élément à ajouter aux conséquences économiques du conflit pour les entreprises françaises : le commerce extérieur avec l’Ukraine. Les douanes françaises dans le document précité précisent que la France est le 9ème fournisseur de l’Ukraine avec une part de marché de 2,8 %, en hausse constante par rapport à son niveau d’avant crise (2,2% en 2013). Le total des échanges commerciaux entre la France et l’Ukraine atteint 1,8 Md€ en 2019, en forte augmentation par rapport à 2018 (1,5 Md€). La France occupe notamment de solides positions sur les segments des produits chimiques, parfums et cosmétiques (35,4% de nos exportations en 2019), des équipements mécaniques, matériel électrique, électronique et informatique (19,1%, dont plus des deux tiers correspondant à des machines agricoles et forestières), des matériels de transport (9,2%), des produits pharmaceutiques (8,8%) et des produits agricoles (8%). Les biens importés en France en provenance d’Ukraine sont essentiellement des produits agricoles et agroalimentaires (66,2%).

    groupe #Mulliez #Auchan #Leroy Merlin #Decathlon #Lactalis #Danone #Savencia #Soufflet #Crédit_Agricole #BNP_Paribas #Louis_Dreyfus #groupe_Soufflet #Danone #Malteurop #Limagrain #Ubisoft #Blablacar #Bongrain #Limagrain #MAS_seeds #Euralis #lavallois #Ukraine #Russie #agroalimentaire

  • Les milliardaires font flamber la planète et l’Etat regarde ailleurs Oxfam France - Charlotte Jarry
    https://www.oxfamfrance.org/rapports/les-milliardaires-font-flamber-la-planete-et-letat-regarde-ailleurs

    Selon un nouveau rapport d’Oxfam France et de Greenpeace France, le patrimoine financier de 63 milliardaires français émet autant de gaz à effet de serre que celui de 50% de la population française. Cette nouvelle étude inédite pose la question du partage de l’effort dans la transition écologique à accomplir, surtout après un quinquennat marqué par le mouvement des Gilets jaunes.

    Empreinte carbone du patrimoine financier des milliardaires : les chiffres-clés
    L’analyse d’Oxfam France et Greenpeace France révèle que :
    • Le patrimoine financier de 63 #milliardaires_français émet autant de gaz à effet de serre que celui de 50 % des ménages français. Avec au moins 152 millions de tonnes équivalent #CO2 en une année, le patrimoine financier de ces 63 milliardaires émet autant que le Danemark, la Finlande et la Suède réunis.
    • Trois milliardaires français émettent, via leur patrimoine financier, plus qu’un cinquième des Français.
    • À elle seule, la famille #Mulliez (#Auchan) émet autant que 11 % des ménages français, soit plus que tous les habitants d’une région comme la Nouvelle-Aquitaine.

    Lire le rapport : https://www.oxfamfrance.org/wp-content/uploads/2022/02/rapport_milliardaires_carbone220222.pdf

    Patrimoine financier des milliardaires : une empreinte carbone vertigineuse !
    Jusqu’à présent, plusieurs études ont calculé les émissions associées au style de vie et de consommation (#yatchs, #jets_privés…) des milliardaires. Mais ce n’est ici que l’arbre qui cache la forêt. Au-delà de leur mode de vie, c’est leur #patrimoine financier, via leur participation dans des #entreprises polluantes, qui est le poste le plus important de leur empreinte carbone totale.

    Le rapport de #Greenpeace France et #Oxfam France révèle ainsi que les émissions carbone du patrimoine financier des 63 milliardaires français est égale à 152 millions de tonnes CO2 eq soit l’empreinte du patrimoine financier de 50 % des ménages Français.

    Par leurs soutiens financiers à des entreprises en France ou à l’international, les milliardaires rendent possible et encouragent des projets émetteurs d’émissions de gaz à effet de serre sur l’ensemble de la planète. Ce sont donc eux qui ont la capacité de transformer ce modèle insoutenable en décarbonnant ces entreprises.

    Des investissements dans des secteurs parmi les plus polluants
    Notre rapport montre que, dans le top 3 des empreintes carbones des milliardaires, se trouvent des secteurs particulièrement polluants :
    #Gérard_Mulliez, dans la grande distribution (Auchan)
    #Rodolphe_Saadé, opérateur de transport maritime
    #Emmanuel_Besnier, propriétaire de #Lactalis (agro-alimentaire)

    Alors que la population française est appelée à faire de plus en plus d’efforts face au #changement_climatique, les grandes entreprises ne sont aujourd’hui soumises à aucune obligation climatique.

    ISF climatique : pour une fiscalité climatique efficace et équitable
    Ces inégalités vertigineuses posent la question du partage de l’effort dans la transition écologique à accomplir. Aujourd’hui, la fiscalité carbone pèse 4 fois plus lourd en proportion de leurs revenus sur les 20 % de ménages les plus modestes, par comparaison avec les 20 % de ménages les plus aisés.

    L’#empreinte_carbone démesurée des #milliardaires appelle à une correction aussi radicale que pragmatique. Greenpeace France et Oxfam France préconisent ainsi l’instauration d’un #ISF climatique dès 2022. Son idée est simple : il s’agit d’inclure dans le calcul de l’impôt des plus fortunés un malus assis sur l’empreinte carbone de leur patrimoine financier. Le calcul de l’ISF prendrait donc en compte deux variables : d’une part le niveau de patrimoine (la taille de la fortune), d’autre part, la quantité de CO2 qu’il contient (son impact sur le climat).

    Oxfam France et Greenpeace France appellent par ailleurs à une taxe supplémentaire sur les #dividendes pour les entreprises qui ne respectent pas l’Accord de Paris , qui rapportera au minimum 17 milliards d’euros aux finances publiques.

  • Effects of Smart Traffic Signal Control on Air Quality
    https://www.frontiersin.org/articles/10.3389/frsc.2022.756539

    Adaptive traffic signal control (ATSC) in urban traffic networks poses a challenging task due to the complicated dynamics arising in traffic systems. In recent years, several approaches based on multi-agent deep reinforcement learning (MARL) have been studied experimentally. These approaches propose distributed techniques in which each signalized intersection is seen as an agent in a stochastic game whose purpose is to optimize the flow of vehicles in its vicinity. In this setting, the systems evolves toward an equilibrium among the agents that shows beneficial for the whole traffic network. A recently developed multi-agent variant of the well-established advantage actor-critic (A2C) algorithm, called MA2C (multi-agent A2C) exploits the promising idea of some communication among the (...)

  • Werftenpleite: Regierung gibt Eignern Schuld - ZDFheute
    https://www.zdf.de/nachrichten/wirtschaft/mecklenburg-vorpommern-mv-werften-insolvenzantrag-100.html

    https://nrodlzdf-a.akamaihd.net/none/zdf/22/01/220110_kapinos_h17/1/220110_kapinos_h17_2128k_p18v15.webm

    10.01.2022 - Vergeblich wurde um ein Rettungspaket gerungen: Die MV Werften sind insolvent. Betroffen sind fast 2.000 Mitarbeiter. Die Regierung gibt den Eignern aus Hongkong die Schuld.

    Ein großer Verlust für den Schiffbau in Mecklenburg-Vorpommern: Die MV Werften haben Insolvenz beantragt. An drei Standorten mit fast 2.000 Beschäftigten droht nun das Aus.

    Schlechte Nachrichten für den deutschen Schiffbau: Die MV Werften in Mecklenburg-Vorpommern und die Bremerhavener Lloyd-Werft haben Insolvenz angemeldet. Beide Unternehmen gehören zum Mischkonzern Genting aus Hongkong, der in Schwierigkeiten steckt. Der Handel mit Genting-Aktien ist in Hongkong seit Freitag ausgesetzt.

    Bei den MV Werften geht es um rund 1.900 Beschäftigte, bei dem Bremerhavener Schiffbaubetrieb um etwa 300. Bundeswirtschaftsminister Robert Habeck und Mecklenburg-Vorpommerns Ministerpräsidentin Manuela Schwesig hätten am Freitag vergeblich versucht, einen Ausweg zu finden, sagte ein MV-Werften-Sprecher.

    Bund: Eigentümer haben Angebot ausgeschlagen

    Die Schuld für die Insolvenz sieht Habeck bei Genting: „Als Bundesregierung haben wir alle Hebel in Bewegung gesetzt, um die Insolvenz der MV Werften zu vermeiden und so die Arbeitsplätze zu retten. Allerdings haben die Eigentümer unser Hilfsangebot ausgeschlagen“, sagte der Grünen-Politiker. Das sei eine bittere Nachricht.

    Ähnlich äußerte sich die neue Koordinatorin der Bundesregierung für Maritime Wirtschaft und Tourismus, Claudia Müller: Der Bund sei bereit gewesen, sich deutlich stärker als bisher zu engagieren - mit einem Volumen von 600 Millionen Euro für den Fertigbau des Kreuzfahrtschiffs „Global Dream“.

    #Allemagne #Mecklembourg-Poméranie-Occidentale #Wismar #travail #industrie #faillite #multinationales #chantier_naval #crise #tourisme #croisière

  • „Die jungen Leute brauchen eine Perspektive“ – KATAPULT MV
    https://katapult-mv.de/artikel/interview-daniel-friedrich

    17.2.2022 von Peter Scherrer - Ein klassischer Antrittsbesuch, wie nach einer Regierungsbildung üblich, war das sicherlich nicht: MVs neuer Wirtschaftsminister Reinhard Meyer (SPD) traf am Mittwoch Gewerkschaftsfunktionär Daniel Friedrich. Die Pleite der MV-Werften beschäftigt Gewerkschaften, Wirtschaftsverbände und die Politik seit Wochen. Direkt danach sprach KATAPULT MV mit dem Leiter des Bezirks Küste der IG Metall über die Transfergesellschaft, die Zukunft von Angestellten und Auszubildenden und die industriellen Kerne von MV.

    KATAPULT MV: Herr Friedrich, Sie hatten einen Termin mit Wirtschafts- und Arbeitsminister Meyer. Sicherlich ging es auch um die Werften. Können wir davon ausgehen, dass die Beschäftigten ab dem 1. März bei den Transfergesellschaften in Lohn und Brot stehen?

    Daniel Friedrich: Zum heutigen Zeitpunkt tun wir alles dafür, dass uns das gelingt. Aber da müssen noch Finanzierungen sichergestellt und letzte rechtliche Unklarheiten beseitigt werden. Und dann hoffen wir, dass wir diese Nachricht, dass die Beschäftigten bei den Transfergesellschaften angestellt sind, am Ende der nächsten Woche bekommen. Ansonsten heißt es am ersten März: Arbeitslosigkeit.

    Wird es gelingen, die Auszubildenden in der Transfergesellschaft zu halten?

    Die Auszubildenden werden erst einmal nicht in die Transfergesellschaft gehen. Unser Ziel ist es, im März eine Lösung zu finden, wie und wo sie ihre Ausbildung beenden können. Das ist ein großes Thema – neben der Transfergesellschaft. Auch daran wird hart gearbeitet, weil die jungen Leute eine Perspektive brauchen.

    Wird es gelingen, das Know-how und die hochqualifizierten Beschäftigten über ein, zwei, drei Jahre zu halten?

    Das ist schon eine lange Zeit. Wir haben jetzt erst mal eine Transfergesellschaft, bei der reden wir von vier Monaten. Da sehen wir, wie weit ein, zwei, drei Jahre davon weg sind.

    Ich glaube, wir müssen Investoren erst mal zeigen: Die Mannschaft bleibt zusammen. Und wenn wir Investoren haben, für die wir dann auch die Beschäftigten zusammenhalten können – auch über diese vier Monate hinaus –, dann brauchen wir sowieso die Verlängerung der Transfergesellschaft. Und am Ende des Tages müssen wir natürlich wissen, wo dauerhafte Beschäftigung entstehen kann, und dahin müssen wir die zeitliche Brücke bauen. Aber drei, vier Jahre wird keine Transfergesellschaft gehen.

    Die Frage ist: Wie können wir trotzdem Perspektiven aufzeigen? Wie können wir peu à peu wieder Arbeit schaffen, Leute wieder übernehmen? Klar ist, wer erst mal weg ist – in Hamburg, Baden-Württemberg oder Bayern –, kommt schwer zurück. Was wir doch alle gemeinsam nicht wollen, ist, dass die Arbeitskräfte Mecklenburg-Vorpommern verlassen. Das können wir nicht wollen.

    Die IG Metall sagt: Wir müssen die industriellen Kerne sichern. Was sind die industriellen Kerne von Mecklenburg-Vorpommern?

    Der stärkste Kern ist die maritime Wirtschaft mit den Werften und den Zulieferern. Darüber hinaus haben wir natürlich ein bisschen Mischindustrie. Wir haben ein wenig Automobilindustrie: In Laage mit „ZF“ ein großes Werk, in Wismar mit „Lear“, „Webasto“ in Neubrandenburg; da geht es um die Frage der Transformation. Und wir haben das Thema Luftfahrt mit „Flamm“ in Schwerin, wo man sich auch hinentwickeln kann.

    Wir haben also nicht so eine geballte Kraft wie Baden-Württemberg mit der Automobilindustrie. Hier verteilt sich die Industrie mehr, aber das Rückgrat ist und waren die Werften und da haben wir auch die Ausbildung und Qualifizierung. Daran hängen auch technische Hochschulen et cetera. Wenn die Werften ihre Beschäftigung verlieren, stellt sich die Frage, wie wir insgesamt industrielle Beschäftigung langfristig sichern können.

    Es wird immer davon geredet, dass erneuerbare Energien Arbeitsplätze schaffen können, besonders in einem deutschen Küstenland. Wer wäre da Ihrer Meinung nach möglicher Investor?

    Wir haben ein großes Interesse an dem Thema „Offshore-Industrie“. Die Energieunternehmen haben schon im Sommer sehr deutlich gesagt: Wir wollen eigentlich, dass in Deutschland unsere Plattformen gebaut werden. Und wir wissen, dass das an der Ostsee – in Wismar, in Warnemünde, in Stralsund – schon gelungen ist. Da müssen wir ansetzen. Die Amprions dieser Welt suchen Firmen, die das mit ihnen gemeinsam machen, und da gibt es eine Perspektive.

    Aber selbst, wenn wir heute damit anfangen, würde die Produktion erst in zwei Jahren beginnen. Die Zeit davor würde erst mal Konstruktion bedeuten. Das ist zwar eine lange Zeit, aber das sind die Firmen, die wir hierherholen müssen.

    Und der Bundeswirtschaftsminister hat bei seinem Besuch in Wismar gesagt: Deutschland braucht einen Offshore-Standort. Und der müsste aus meiner Sicht in Mecklenburg-Vorpommern liegen.

    #Allemagne #Mecklembourg-Poméranie-Occidentale #Wismar #travail #industrie #faillite #multinationales #chantier_naval #crise #tourisme #croisière

  • Antivax - Les marchands de doute

    Comment se propagent le refus de la vaccination contre le Covid-19 et les théories aussi fantaisistes que complotistes qui l’accompagnent ? Une incursion éclairante au coeur de la galaxie antivax, auprès de ses adeptes et de ses réseaux d’influence.

    Alors que se déroule la plus grande campagne de vaccination de l’histoire, la contestation enfle partout dans le monde. Suscitant espoir mais aussi crainte et colère, les injections anti-Covid fracturent l’opinion. Victime de ses succès, qui rendent le danger moins tangible, critiquée pour ses effets secondaires, la vaccination, qui engage de manière intime la confiance des citoyens dans les institutions, s’est toujours attiré des adversaires. Reste que le mouvement antivax, ultraminoritaire, mais très actif, prospère aussi sous l’influence de personnalités parfaitement intéressées à qui la pandémie actuelle offre un tremplin. Figure de proue du mouvement, Andrew Wakefield, un gastro-entérologue britannique radié en 2010, s’est fait connaître par une étude frauduleuse, publiée dans « The Lancet » en 1998, établissant un lien entre le vaccin ROR (rougeole, oreillons, rubéole) et l’autisme. Le scandale qui a suivi va paradoxalement lui donner des ailes. Il quitte l’Angleterre pour les États-Unis, où il monte un business en exploitant les peurs liées à la vaccination. Aujourd’hui, Wakefield, devenu prospère jet-setteur, et ses pairs, comme le producteur Del Bigtree, surfent sur l’épidémie de Covid-19 et sèment la désinformation en propageant des théories complotistes sur les réseaux sociaux afin de faire basculer les hésitants dans le camp de l’opposition vaccinale systématique.

    Propagande et récupération
    Cette enquête au cœur du mouvement antivax, tournée entre les États-Unis, le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne, lève le voile sur le commerce lucratif de traitements alternatifs dangereux, des levées de fonds au profit de causes douteuses, une redoutable machine de propagande et des partis extrémistes en embuscade. Un aréopage de scientifiques, lanceurs d’alerte ou journalistes, parmi lesquels Fiona Godlee, la rédactrice en chef du "British Medical Journal "qui a révélé l’imposture de Wakefield, apporte un regard critique sur ce mouvement. Le film fait aussi entendre les doutes de ceux qui, sans être complotistes, rejettent les vaccins, les accusant de causer plus de dommages qu’ils ne permettent d’en éviter, avec, en contrepoint, le témoignage d’une jeune femme restée paraplégique après une rougeole contre laquelle elle n’avait pas été vaccinée. Sans exprimer de ressentiment vis-à-vis de ses parents, elle indique néanmoins que « c’est trop bête de laisser le hasard choisir quand il y a des solutions ».

    https://www.arte.tv/fr/videos/103025-000-A/antivax-les-marchands-de-doute

    signalé aussi par @odilon ici :
    https://seenthis.net/messages/940747

    #vaccinations #vaccins #vaccin #anti-vax #anti-vaxx #doutes #confiance #Andew_Wakefield #publications_scientifiques #édition_scientifique #business #manipulation #The_Lancet #Thoughtful_house #Jane_Johnson #Lisa_Selz #Strategic_Autism_Initiative #Mark_Geier #sentiments #émotions #autisme #Andew_Hall_Cutler #Mark_Grenon #Jenny_McCarthy #Robert_De_Niro #Vaxxed #Donald_Trump #Trump #rougeole #Ardèche #Evee #justiceforevee #multi-level_marketing #Elle_Macpherson #Ethan_Lindenburger #Facebook #réseaux_sociaux #complotisme #Querdenke #liberté #Louis_Fouché #Réinfocovid #Les_Patriotes #extrême_droite #Florian_Philippot

  • #Pollution #Transports : Avions : 100 000 vols à vide en Europe cet hiver Reporterre
    https://reporterre.net/Avions-100-000-vols-a-vide-en-Europe-cet-hiver

    Selon une analyse de Greenpeace, relayée par The Guardian https://www.theguardian.com/environment/2022/jan/26/airlines-flying-near-empty-ghost-flights-to-retain-eu-airport-slots?CMP , au moins 100 000 « vols fantômes » pourraient être effectués en Europe cet hiver, en raison des règles européennes d’utilisation des créneaux aéroportuaires.


    Photo : Pixabay/CC/valentinhintikka
    Ces vols à vide, sans passagers ou presque, visent à permettre aux compagnies aériennes de conserver leurs droits de décollage et d’atterrissage dans les grands aéroports. L’Union européenne impose en effet aux compagnies aériennes le respect d’au moins 50 % des créneaux horaires qui leur sont attribués pour décoller et atterrir, pour pouvoir conserver leurs droits.

    Ces vols pourraient générer jusqu’à 2,1 millions de tonnes d’émissions de gaz à effet de serre - soit autant que ce qu’émettent 1,4 million de voitures moyennes à essence ou diesel en un an, selon Greenpeace.

    En décembre dernier, le PDG de Lufthansa, Carsten Spohr, avait déclaré que sa compagnie serait sans doute contrainte d’effectuer 18 000 vols à vide, à cause de la réglementation européenne.

    Pour atteindre le chiffre de 100 000 vols, Greenpeace a appliqué la proportion de vols fantômes de Lufthansa aux autres compagnies aériennes européennes en se basant sur la part de marché de 17 % du transporteur allemand.

    Selon Herwig Schuster, porte-parole de la campagne Mobilité européenne pour tous de Greenpeace, « il serait irresponsable de la part de l’UE de ne pas prendre les mesures les plus faciles à mettre en œuvre, à savoir mettre fin aux vols fantômes et interdire les vols court-courriers lorsqu’il existe une liaison ferroviaire raisonnable ».

    #Climat #ue #union_européenne #europe #it_has_begun #effondrement #capitalocène #changement_climatique #le_défi_du_réchauffement_climatique #environnement #multinationales #réchauffement_climatique #cartographie #politique

  • Bonne nouvelle : A #Calais, le Disney Store de la Cité Europe va définitivement fermer ses portes en février Florian Brassart
    https://actu.fr/hauts-de-france/calais_62193/a-calais-le-disney-store-de-la-cite-europe-va-definitivement-fermer-ses-portes-

    Un énorme coup dur pour le centre commercial ! Le magasin Disney Store de la Cité Europe de Calais (Pas-de-Calais) va bientôt fermer ses portes. Selon la direction, la boutique devrait baisser le rideau le 11 février 2022.


    Le magasin Disney Store de la Cité Europe de Calais va bientôt fermer ses portes. (©Cité Europe)

    Les boutiques Disney disparaissent 
    Elle était ouverte depuis la création du centre commercial, c’est-à-dire depuis 1995 ! Le Disney Store va donc dire adieu aux Calaisiens après 27 ans à leurs côtés. Les magasins de la célèbre enseigne américaine mettent chacun à leur tour la clé sous la porte. 

    En 2000, il y avait 24 boutiques Disney Store en France. En 2009, elle n’était plus que 6. A partir de février il n’en restera plus qu’une sur les Champs-Elysées à Paris. Pourquoi ? Aucune réponse ne nous a été communiquée. Mais il semblerait que la firme américaine se focalise sur les shop en ligne.
    #disney #walt_disney #multi_nationale #plastic

  • L’offensive des grandes entreprises contre les petits producteurs laitiers pakistanais
    https://grain.org/fr/article/6750-l-offensive-des-grandes-entreprises-contre-les-petits-producteurs-laitie

    Ce secteur des petits producteurs laitiers, composé de petits exploitants avec quelques bovins ou buffles et de petits vendeurs et transformateurs, représente plus de 80 % de l’approvisionnement national en lait. Les géants du lait comme Nestlé, Friesland Campina, Engro et Cargill ne représentent que 5 % du total, les 15 % restants étant fournis par des entreprises laitières commerciales nationales comme Nishat, Dairyland, Friendship, Sharif, Sapphire et Dada Dairies. Aux yeux des #multinationales_laitières, le #Pakistan, cinquième producteur mondial de #lait, représente donc un énorme marché potentiel si elles parviennent à l’arracher aux petits producteurs laitiers.

  • #omicron : Qu’est ce qu’on fait de ce #vaccins contre ce virus

    https://www.youtube.com/watch?v=x5-5P3ugQ_M

    Les pays riches ont moins bien géré cette épidémie que les pays pauvres.

    Une épidémie ne se dirige pas avec des ordinateurs !

    #NDR à chaque fois que quelqu’un commence à rapporter des données qui ne vont pas entièrement dans le sens du courant officiel, il faut censurer ces données, que ce soit par un moyen ou par un autre.

    #OMS #Science #covid-19 #sante #vaccination #coronavirus #santé #capitalisme #bienfaiteurs #multinationales #religion des #vaccins #hydroxychloroquine la #réalité est dominée par l’#objectif #croyance #chloroquine #actualités_française #libéralisme #évidence #censure #pensée_unique

  • Le CDC admet que la « pandémie de Covid » était le produit d’un test inapproprié Paul Craig ROBERTS
    CDC Admits that the Covid Pandemic Was the Product of an Inappropriate Test
    https://www.paulcraigroberts.org/2021/12/27/cdc-admits-that-the-covid-pandemic-was-the-product-of-an-inappropr (traduction Réseau International.)

    Discrètement, sans l’attention des médias, les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) ont retiré le processus PCR comme test valide pour la détection et l’identification du SRAS-CoV-2.


    « Après le 31 décembre 2021, les CDC retireront la demande d’autorisation d’utilisation d’urgence auprès de la Food and Drug Administration (FDA) des CDC 2019-Novel Coronavirus (2019-nCoV) Real-Time RT-PCR Diagnostic Panel, le test introduit pour la première fois en février 2020 pour la détection du SRAS-CoV-2 uniquement ». 

 Les CDC admettent que le test PCR ne peut pas différencier le SRAS-CoV-2 des virus de la grippe.
    J’ai signalé il y a plusieurs mois que les « autorités sanitaires » étaient parvenues à cette décision, mais qu’elles retardaient sa mise en œuvre jusqu’à la fin de 2021. Elles avaient besoin de ce faux test pour entretenir la peur afin d’obtenir le plus de vaccinations, et donc de profits, possible.

    Il est extraordinaire que le retrait du test par le CDC n’ait reçu aucune attention de la part des médias ou des politiciens.

    Le Dr Kary Mullis, lauréat du prix Nobel et inventeur du processus PCR, a déclaré il y a plusieurs années que « le PCR est un processus. Il ne vous dit pas que vous êtes malade ». Il n’a jamais été conçu pour être un test Covid.

    Le Dr Pascal Sacre, le célèbre Belge spécialisé dans les soins intensifs, a déclaré que le processus RT-PCR a été détourné et appliqué comme une stratégie implacable et intentionnelle pour créer l’apparence d’une pandémie basée sur des résultats de tests bidons et non sur de véritables patients atteints du Covid afin de violer les droits humains et constitutionnels des citoyens.

    Comme je l’ai toujours signalé, le test PCR a été délibérément effectué à des cycles élevés, connus pour produire des faux positifs. La plupart des prétendus « cas Covid » n’étaient rien d’autre que des fabrications intentionnelles. Les hôpitaux ont fait partie de l’escroquerie, car ils ont été incités par des récompenses financières à déclarer pratiquement tous les décès comme des décès dus au Covid. C’était facile à faire, car chaque personne mourante, quelle qu’en soit la cause, subissait un test PCR qui produit jusqu’à 97% de faux positifs et était ainsi déclarée « mort Covid ».

    La question qui se pose au monde est de savoir si les « autorités sanitaires », qui ne sont en fait que les avocats des profits de Big Pharma, comme l’a prouvé Robert F. Kennedy Jr., les politiciens et les médias menteurs seront tenus responsables des blessures et des décès causés par le « vaccin » lui-même, des pertes et des fermetures d’entreprises causées par les confinements insensés, et des violations extraordinaires des lois de Nuremberg par la vaccination obligatoire.

    Les peuples du monde doivent comprendre que la « pandémie de Covid » orchestrée est le plus horrible crime de masse jamais commis dans l’histoire de l’humanité. C’est « l’Occident libre » qui a organisé et perpétré ce crime horrible.
    Les personnes qui ont fait confiance à Fauci, qui ont fait confiance à Biden, qui ont fait confiance à l’establishment médical et qui ont fait confiance aux médias ont vu leur vie ruinée.

    La race humaine sera-t-elle trop stupide pour comprendre cette tromperie et les conséquences pour les droits de l’homme et la liberté humaine ? Continuera-t-elle à faire confiance aux autorités et aux médias qui l’ont trompée avec un récit contrôlé qui exigeait de réduire au silence et de punir tous les vrais experts ? Si tel est le cas, ils auront été effectivement réduits en esclavage.

    #covid-19 #sante #vaccination #coronavirus #santé #capitalisme #profits #bienfaiteurs #multinationales #vaccins #pandémie

    • L’oms prévoit de vacciner les martiens
      Après 11,2 milliards de doses l’an dernier, la production mondiale de vaccins devrait doubler en 2022
      https://www.rts.ch/info/economie/12758787-apres-112-milliards-de-doses-lan-dernier-la-production-mondiale-de-vacc

      Selon les fabricants, près de 24 milliards de doses de vaccin contre le Covid-19 devraient être produites en 2022, deux fois plus qu’en 2021. L’OMS en appelle à la solidarité pour atteindre le taux de 70% de vaccination dans tous les pays d’ici fin juin.
      En 2021, 11,2 milliards de doses contre le Covid-19 ont été produites et 8,6 milliards ont été administrées sur la planète. Il n’y a toutefois que 3,6 milliards de personnes à être aujourd’hui pleinement vaccinées.

      L’Organisation mondiale de la santé déplore une mauvaise répartition des vaccins, notamment en Afrique, en Asie et en Amérique du Sud, où le taux de vaccination est parfois inférieur à 20 voire 10%. . . . .
      #oms #bill_gates #fric

  • Pfizer : Josie peut leur faire confiance sans problème…

    https://www.youtube.com/watch?v=eMjS5y6Uh7Y&feature=emb_logo

    PFIZER https://fr.wikipedia.org/wiki/Pfizer#Affaires_judiciaires

    Entre 1995 et 2009, 40 cas d’inconduite ont été portés devant les tribunaux. Un total de 6,171 milliards de dollars d’amendes a été acquitté. 6 cas présumés d’inconduite sont en cours d’examen. Cet aspect a été soulevé par le Parlement Européen lors du choix des fabricants de vaccins contre le Covid-19, mais n’a pas été retenu comme critère de sélection.

    Affaire du virus synthétique
    En 2009, trois employés de Pfizer sont contaminés par un virus créé par les laboratoires de la société. La société reconnaît les faits, mais Becky McClain, une des employés contaminés, développe des symptômes plus graves que ses collègues. Elle se révolte et critique ouvertement les méthodes de Pfizer. Licenciée en 2005, Becky McClain porte plainte en accusant son ancien employeur de n’avoir pas mis en œuvre les mesures de sécurité nécessaires pour protéger ses employés et de l’avoir licenciée abusivement. Un procès s’est ouvert en mars 2010. La société affirme que le virus contracté par Becky McClain ne peut pas être celui développé par ses laboratoires, mais refuse également de communiquer le génome du virus synthétique aux autorités.

    Affaire du Trovan au Nigéria (Trovafloxacine).
    En mai 2007, le gouvernement nigérian porte plainte contre le groupe Pfizer, l’accusant d’avoir provoqué en 1996 la mort de onze enfants lors de tests de médicaments contre la méningite (trovafloxacine) sur les 200 enfants du test. D’autres #enfants auraient été handicapés en développant des symptômes plus ou moins graves (surdité, paralysie, lésions cérébrales, etc.).
    . . . .
    En 1997, les États-Unis avaient approuvé l’utilisation de la trovafloxacine pour les adultes, mais pas pour des enfants. La Food and Drug Administration aux États-Unis avertit que le médicament peut causer des dommages au foie, puis il est retiré.

    Epilepsie au Royaume-Uni
    En 2016, Pfizer est condamné à une amende de £89 millions de livres pour avoir en 2012 augmenté le prix de ses médicaments contre l’épilepsie de 2600 %.
    Cette condamnation est toutefois annulée en appel, en 2018

    Publicité mensongère
    En 2009, Pfizer accepte de verser une amende record de 2,3 milliards de dollars US aux autorités américaines. La société est accusée d’avoir fait la promotion abusive de plusieurs médicaments : le Geodon, le Lyrica et le Zyvox, dont un interdit par la FDA : le Bextra65, un médicament contre l’arthrite retiré du marché en 2005 pour des raisons de santé publique, dont de graves effets cardio-vasculaires.

    Condamnation en 2012
    En 2012, Pfizer est condamné à une amende de 60 millions de dollars pour la #corruption de médecins et de représentants de gouvernement, afin d’y accroître ses affaires et ses ventes, pendant la décennie se terminant en 200667,68,69,70. La condamnation porte sur des pots-de-vin en Chine, République tchèque, Italie, Serbie, Bulgarie, Croatie, Kazakhstan et Russie71.

    Liens avec l’affaire Cahuzac
    Le 5 septembre 2016, Jérôme Cahuzac affirme, lors de l’ouverture de son procès, que le compte illégal qu’il avait ouvert en Suisse avait été alimenté (il parle de deux versements effectués en 1993) par des fonds venus des laboratoires Pfizer.

    Corruption en Chine
    En 2015, Pfizer est visé par une enquête pour corruption en Chine76,77,78. La firme est condamnée à une amende de $15,570 et à la confiscation de $468,000. En 2020, une nouvelle enquête est ouverte pour des faits similaires par la Securities and Exchange Commission.

    JOHNSON & JOHNSON https://fr.wikipedia.org/wiki/Johnson_%26_Johnson

    Affaire Tylenol
    Le 29 septembre 1982, sept personnes sont retrouvées mortes à Chicago après avoir ingérées du Tylenol contaminé au cyanure, un antalgique antipyrétique non salicylé (paracetamol - acétaminophène) commercialisé par Johnson & Johnson. La firme fit rappeler tous les produits de ce type aux États-Unis.
    Le crime n’a jamais été résolu et les ventes de Tylenol se sont effondrées.

    Risperdal
    De nombreux patients âgés ont été sujets à de graves affections cardio-vasculaires, provoquant souvent des décès, à la suite de la prise de Risperdal (traitement contre la schizophrénie). En outre, de jeunes garçons ont développé une forte poitrine après s’être vus prescrit par des médecins ce médicament. D’après les enquêtes du journaliste d’investigation Steven Brill, Johnson & Johnson connaissait les conséquences que pouvaient entrainer le Risperdal chez les personnes âgées et les enfants, mais, en raison des bénéfices qu’il représentait (trois milliards de dollars par an environ), a tout de même accentué les campagnes publicitaires réalisées par ses commerciaux en direction de ces catégories de personnes.

    Présence de produits cancérigènes dans les shampooings
    Johnson & Johnson avait été mis en cause en 2009 par l’association Campaign for Safe Cosmetics d’utiliser deux molécules potentiellement #cancérigènes, le quaternium-15 et le 1,4-dioxane, dans ses shampooings pour enfants.

    Malgré la publication d’un rapport nommé « No More Toxic Tub » (Plus de produits toxiques) et l’envoi de lettres par l’association, l’entreprise est restée silencieuse. Ce n’est qu’après la publication d’un second rapport par l’association, en octobre 2011, que Johnson & Johnson s’est contrainte à annoncer qu’elle supprimerait les produits en question dans un délai de deux ans.

    Dissimulation du risque de dépendance
    En mai 2017, l’État de l’Ohio (États-Unis) porte plainte contre Johnson & Johnson et d’autres groupes pharmaceutiques pour dissimulation des risques de dépendance liés à la prise d’antidouleurs à base d’ #opiacés, au cœur d’une grave crise de santé publique. Selon la plainte, « ces producteurs de médicaments ont fait croire (...) que les opiacés n’étaient pas addictifs, que la dépendance était facile à surmonter ou qu’elle pouvait être traitée en prenant encore plus d’opiacés ».

    Le 26 août 2019, le tribunal a condamné j&j à verser 572 millions de dollars.

    En juillet 2021, Johnson & Johnson accepte de payer 5 milliards sur neuf ans . Le laboratoire, avec d’autres distributeurs de médicaments, espère ainsi mettre fin à près de 4 000 actions intentées au civil par des dizaines d’États américains et collectivités locales, dans le cadre d’une proposition d’accord à l’amiable « historique ».

    Selon Le Figaro, « la crise américaine des opiacés, déclenchée par la promotion agressive de médicaments anti-douleur très addictifs tels que l’#oxycodone dans les années 1990, a fait plus de 500 000 morts par overdose aux États-Unis en deux décennies. »

    Talc contenant de l’ #amiante
    Le groupe Johnson & Johnson a commercialisé du #talc qui, au moins entre 1971 et le début des années 2000, pouvait contenir de l’#amiante. Les dirigeants de l’entreprise étaient au courant, mais ont délibérément choisi de ne pas divulguer cette information.

    En juillet 2021, Johnson & Johnson envisagerait de mettre en place une procédure de faillite de certaines de ses activités liées au talc, pour contenir les frais importants liées aux nombreuses procédures judiciaires à ce sujet

    #Humours #covid-19 #sante #vaccination #coronavirus #santé #capitalisme #bienfaiteurs #multinationales #vaccins

    • Pfizer vient d’être condamné à 345 millions de dollars d’amende Le 18 novembre 2021

      On aurait pu naïvement penser qu’avec 4,661 milliards de dollars d’amendes pour publicité mensongère, charlatanisme, corruption de médecins et de fonctionnaires, chez #Pfizer on se serait acheté une conduite. Mais non. Ils ont récidivé. Le 21 août 2018, un recours collectif est lancé grâce au juge fédéral Daniel Crabtree qui s’oppose à une tentative des laboratoires incriminés de rejeter l’affaire. Motif de la plainte : Pfizer (le fabricant) et Mylan (le franchisé depuis 2007) ont violé les lois antitrust dans la vente des auto-injecteurs d’épinéphrine EpiPen.
      . . .
      Pfizer et deux de ses filiales, Meridian Medical Technologies et King Pharmaceuticals, ont été condamnés à l’issue d’un procès antitrust à 345 millions de dollars d’amende pour régler les réclamations des consommateurs qui avaient payé trop cher le dispositif EpiPen.

      Les accusations : concurrence déloyale, corruption, etc.
      . . .
      Source : Judge approves Pfizer’s $345m EpiPen settlement
      https://www.lifesciencesipreview.com/news/judge-approves-pfizer-s-345m-epipen-settlement-4634

  • La chaîne Pimkie licencie abruptement ses vendeuses de Crissier et Genève avant Noël ats/kkub
    https://www.rts.ch/info/economie/12744532-la-chaine-pimkie-licencie-abruptement-ses-vendeuses-de-crissier-et-gene

    Neuf vendeuses de la chaîne Pimkie ont reçu un cadeau de Noël d’un genre particulier, rapporte jeudi le syndicat Syna. La filiale suisse de l’enseigne, Mode Diffusion System (MDS) basée à Bâle, leur a annoncé par réunion téléphonique la faillite et la fermeture immédiate des deux succursales de Genève et Crissier (VD) sans même leur verser leurs salaires de décembre, dénonce-t-il.

    Mardi, soit quatre jours avant Noël, Pimkie a annoncé à l’ensemble des vendeuses qu’elle a fait faillite le 17 décembre dernier. Les responsables de MDS qui avaient cessé d’approvisionner les magasins depuis quelques semaines n’avaient donné aucune information à leur personnel, relate Syna.

    Les vendeuses ont continué à travailler après le prononcé de la faillite. Elles ont ensuite été jetées dehors sans salaire, sans lettre de résiliation, ni d’attestation d’employeur. Or non seulement les employées ont droit à leur salaire, mais elles ont besoin de ces documents pour pouvoir s’inscrire rapidement au chômage, poursuit le syndicat.

    Mépris dénoncé
    Il s’agit là d’un mépris et d’une déconsidération totale envers ces vendeuses qui méritent que les choses soient faites de manière digne. Ne comprenant pas comment elles ont pu être traitées ainsi, elles « exigent le versement immédiat du salaire du mois de décembre à la famille Mulliez, propriétaire de la marque Pimkie qui se proclame soucieuse des droits humains », a déclaré Fabrice Chaperon, responsable Syna Genève, cité dans un communiqué.

    Le syndicat mettra toute son énergie pour combattre « cette voyoutocratie patronale transfrontalière », qui laisse l’ardoise sociale à la collectivité. Car Pimkie, marque française appartenant à la famille Mulliez - dont la fortune s’élève à 26 milliards d’euros - n’en est pas à son premier fait d’armes, selon Syna.

    L’enseigne a sévi en Allemagne, en Autriche, en Espagne, en France, puis récemment en Belgique où elle a mis sur le carreau des centaines d’employés avec la même violence et la même stratégie, relève le syndicat.

    #travail #exploitation #mulliez #voyoutocratie #Pimkie #MDS #mépris #violence #Femmes #Kiloutou #Loxam #décathlon #auchan #decathlon #kiabi #capitalisme #norauto #cultura #jules #oosterdam-pimkie #acadie #maison-familiale #happychic #brice #boulanger #agapes #flunch #mobivia #droits_humains #Suisse

  • Terres suisses d’outre-mer

    Les traders domiciliés en Suisse possèdent de gigantesques territoires agricoles à l’étranger qu’ils cultivent souvent sans égard pour les populations locales et la nature.

    Des superficies de plantations équivalentes à près de sept fois les terres arables de la Suisse. C’est ce que quatorze des principaux négociants en matières premières basés en Helvétie contrôlent dans des pays du Sud, comme le Brésil, le Cameroun et le Laos. C’est le résultat d’une nouvelle enquête de Public Eye, ONG qui surveille de près depuis 2011 le secteur des matières premières, dont la Suisse est devenue la première place mondiale depuis une quinzaine d’années1. Ainsi, des traders qui opèrent principalement depuis Genève ou Zoug tels que Cargill, Cofco ou LDC ont la haute main sur au moins 2,7 millions d’hectares dans 561 plantations de 24 pays. Canne à sucre, huile de palme, céréales, oléagineux et caoutchouc tiennent le haut du pavé.

    Cette mainmise s’accompagne souvent de violations des droits humains, d’atteintes à l’environnement et prive les populations locales de leurs moyens de subsistance. « La concurrence pour la terre entre les multinationales de l’agro-industrie et les communautés locales augmente alors que ces dernières ont un besoin vital de ces ressources », détaille Silvie Lang, responsable du dossier chez Public Eye. Un accaparement des terres (land grabbing) qui a explosé depuis la crise financière de 2008 et qui est aussi régulièrement dénoncé pour sa dimension néocoloniale (lire ci-après).

    En tant qu’hôte de ces géants de l’agronégoce, la Suisse aurait une responsabilité toute particulière pour réglementer leurs activités dans ce secteur à risque, mais elle n’en prendrait pas le chemin. Publiée il y a quinze jours, l’ordonnance du Conseil fédéral sur l’application du contre-projet à l’initiative pour des multinationales responsables n’imposerait presque aucune obligation à ces dernières (lire ci-dessous).
    Dépossédés sans compensation

    Pourtant, expulsions de populations, déforestations illégales, dégâts environnementaux seraient légion autour des plantations contrôlées par les traders helvétiques. En coopération avec ses partenaires de la société civile locale, Public Eye a documenté dix cas problématiques dans neuf pays. Ils sont présentés sur une carte interactive constellée de petits drapeaux suisses où sont recensés de nombreux autres « territoires suisses d’outre-mer ».

    En Ouganda, les 4000 personnes expulsées de force il y a vingt ans pour faire place nette à une plantation de café aux mains du groupe allemand Neumann Kaffee (NKG) attendent toujours une indemnisation digne de ce nom. « La filiale suisse de NKG, qui gère non seulement le négoce de café vert mais aussi les plantations – y compris en Ouganda –, a une part de responsabilité à assumer », estime Public Eye.

    De même, 52 familles d’agricultrices et d’agriculteurs auraient perdu leurs moyens de subsistance sur le plateau du Boloven au Laos au bénéfice du trader Olam, qui dispose d’un de ses principaux départements de négoce en Suisse. Histoire similaire en Tanzanie, où nombre d’habitants assurent, selon l’association allemande Misereor, avoir été dépossédés de 2000 hectares par Olam qui cultive des caféiers sur leurs terres. En 2015, mille personnes œuvraient dans ces plantations dans des conditions de travail déplorables, privées d’accès à l’eau, à une nourriture décente, et exposées à l’épandage de pesticides dangereux, selon l’ONG.
    Une autorité de surveillance ?

    Au Brésil aussi, en plus de l’accaparement des terres, les pesticides posent des problèmes insolubles dans les plantations de canne à sucre. Le négociant Biosev, propriété jusqu’à peu du groupe suisse Louis Dreyfus, n’a toujours pas réparé les destructions environnementales occasionnées sur et autour de vastes étendues de terres qu’il exploitait illégalement dans la région de Lagoa da Prata.

    Au Cambodge, enfin, l’expulsion des autochtones qui a eu lieu en 2008 sous la responsabilité de Socfin pour y exploiter le caoutchouc n’aurait pas encore abouti à une réparation. Un processus de médiation entre la firme et les communautés, initié en 2017 et cofinancé par la Suisse, devait finalement permettre de trouver une solution à l’amiable. Mais « les personnes concernées sont insatisfaites de la procédure totalement opaque et globalement inutile », indique Public Eye, relayant les rapports de plusieurs autres ONG. Pain pour le prochain et Alliance Sud avaient pour leur part dénoncé en octobre les pratiques d’évasion fiscale agressive de Socfin au Cambodge à destination de Fribourg, qui privent ce pays de précieuses ressources3.

    Ce nouveau dossier donne toujours plus d’arguments à Public Eye pour réclamer une action déterminée des autorités fédérales. Les mannes financières apportées par les traders en Suisse entraîneraient une responsabilité correspondante : « Le Conseil fédéral reconnaît certes officiellement que le secteur des matières premières est confronté à des défis à prendre au sérieux, notamment en matière de droits humains, mais il continue de miser principalement sur la bonne volonté des entreprises à assumer leurs responsabilités. » Regrettant l’échec de l’initiative pour des multinationales responsables, l’ONG recommande à nouveau la création d’une autorité de surveillance du secteur des matières premières (Rohma), proposée en 2014 déjà. Celle-ci s’inspirerait de l’Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (Finma), créée en 2009 sous la pression internationale.

    –-

    Un accaparement ralenti mais prometteur

    Le phénomène de l’accaparement des terres a fait grand bruit au début des années 2010. Après la crise financière de 2008, on avait assisté à une ruée sur ce nouvel investissement estimé plus sûr et prometteur pour les détenteurs et détentrices de grands capitaux. Le tumulte s’est ensuite calmé avec le tassement progressif du nombre de terres achetées depuis. Entre 2013 et 2020, indique le dernier rapport de l’initiative de monitoring Land Matrix, qui dispose d’une base de données étendue sur l’accaparement dans les pays à revenus bas et moyens, seuls 3 millions d’hectares supplémentaires ont été enregistrés, sur un total de 30 millions. Le grand bon avait été réalisé entre 2006 (6 millions d’hectares environ) à 2013 (27 millions).

    Différentes raisons expliquent ce ralentissement, selon Land Matrix. D’abord, l’envolée attendue des prix dans la décennie 2010 des produits alimentaires, des agrocarburants et du pétrole n’aurait pas atteint les niveaux espérés. D’autre part, alertés par la société civile, certains Etats ont pris de mesures : « Citons, notamment, les moratoires sur les terres dans d’importants pays cibles, la diminution du soutien aux biocarburants de première génération et les restrictions sur la vente de terres aux investisseurs étrangers, dans certains cas », explique l’initiative.

    Les prix repartent à la hausse

    Mais la vapeur pourrait s’inverser sitôt la crise du Covid-19 passée, craint Land Matrix, d’autant que les prix reprennent l’ascenseur. « Certains pays, dont l’Indonésie et l’Inde, ont déjà libéralisé leurs marchés fonciers afin d’attirer les investissements étrangers. » Le Brésil représente également une plateforme florissant en matière agro-industrielle et connaît des évolutions favorables à un possible boom de l’accaparement des terres, indique un rapport en voie de publication de l’Université fédérale rurale de Rio de Janeiro (nous y reviendrons dans une prochaine édition.)

    Cette situation inquiète la société civile, qui souligne les conséquences souvent désastreuses du phénomène pour les populations paysannes, les autochtones, l’environnement et le climat. Certaines ONG, cependant, se focalisent parfois uniquement sur les violations des droits humains qui accompagnent le processus, sans remettre en cause sur le fond les dynamiques néocoloniales de l’accaparement et l’expansion du capitalisme foncier basé sur l’expropriation des communautés locales, regrettent certains observateurs : « Nous observons aujourd’hui un véritable processus d’enclosure (clôture des parcelles provenant de la division des terrains) à l’échelle mondiale », observe Michel Merlet, ex-directeur de l’Association pour l’amélioration de la gouvernance de la terre, de l’eau et des ressources naturelles (AGTER) en France. « Tout comme en Angleterre avant et pendant la révolution industrielle, ce phénomène se traduit par la dépossession des populations rurales, le développement d’un prolétariat rural, de nouvelles modalités de gestion des pauvres, une foi aveugle dans le progrès. » Une logique qui s’oppose de front à la terre en tant que bien commun.

    –-

    La Suisse, carrefour du land grabbing ?

    Difficile de connaître l’importance relative de la Suisse dans l’accaparement de terres dans le monde. Pour l’heure, aucune étude exhaustive n’existe. Observons pour commencer que le chiffre de 2,7 millions d’hectares contrôlés par des traders suisses est très élevé comparé au total de 30 millions d’hectares de territoires agricoles recensés par Land Matrix dans le monde (qui n’incluent pas les traders basés en Suisse recensés par Public Eye). Un indicateur à considérer avec prudence toutefois, car cette base de données est probablement loin d’être exhaustive, selon plusieurs sources.

    D’autres acteurs helvétiques possèdent-ils ou louent-ils sur une longue durée des terres ? Firmes, fonds de pension, banques, assureurs disposent-ils de ce type d’actifs ? Land Matrix a recensé 6,3 millions d’hectares contrôlés via des investissements de firmes helvétiques, incluant des territoires forestiers cette fois, en plus des terres agricoles. A noter toutefois que 5,9 millions de ces 6,3 millions d’hectares se trouvent en Russie et concernent des concessions forestières, via la société Ilim, domiciliée en Suisse (les fonds pourraient provenir de Russie, ou d’ailleurs).

    Autres pays concernés : la Tanzanie, le Cameroun, la Sierra Leone, le Paraguay, l’Argentine, le Brésil, etc. En tout sont impliquées une quarantaine d’entreprises suisses, dont Nestlé, Louis Dreyfus, Chocolats Camille Bloch, Novartis et Addax Bioenergy SA.

    Aucune information, en revanche, sur les acteurs purement financiers : « Nos données n’incluent pas de banques ou de fonds de pension suisses. Nous ne savons pas s’ils sont impliqués dans ce type d’affaires. Leur investissement n’est pas transparent. Beaucoup passent par des paradis fiscaux ou des hubs financiers, comme Chypre, Singapour, Hong-Kong et les île Vierges », détaille Markus Giger, coresponsable de Land Matrix et chercheur au Centre pour le développement et l’environnement de l’université de Berne.

    L’opacité règne donc. On sait par ailleurs que le secteur financier helvétique cible par exemple des investissements dans l’agriculture, surtout là où il y a de fortes opportunités de profits, et les proposent ensuite sous forme de fonds. Les entreprises financées de cette manière peuvent elles-mêmes être impliquées dans l’accaparement de terres.

    En tant qu’une des principales places financières du monde, la Suisse joue indéniablement un rôle dans les transactions opérées sur nombre de ces terres. Après avoir enquêté sur l’accaparement et la financiarisation des terres au Brésil, le chercheur Junior Aleixo a pu le constater : « De nombreux acteurs impliqués dans l’achat ou la location de terres passent par des intermédiaires suisses ou possèdent des comptes dans des banques helvétiques parce que la Suisse dispose de législations peu regardantes et permet l’évasion fiscale », a confié au Courrier l’universitaire, membre du Groupe d’étude sur les changements sociaux, l’agronégoce et les politiques publiques (GEMAP) de l’Université fédérale rurale de Rio de Janeiro. Le gouvernement suisse lui-même voit d’un bon œil ces investissements sur le principe : « Le Conseil fédéral est d’avis que des investissements privés effectués avec circonspection dans l’agriculture ont des répercussions positives, à condition que les standards sociaux et écologiques soient respectés », avait-il répondu en 2011 à une interpellation de la conseillère nationale verte Maya Graf. Le gouvernement prône des normes et des codes de nature volontaire pour réglementer ce négoce et éviter la spoliation des communautés locales.

    https://lecourrier.ch/2021/12/16/terres-suisses-doutre-mer
    #traders #matières_premières #terres #accaparement_des_terres #Suisse #plantations #Cargill #Cofco #LDC #Canne_à_sucre #huile_de_palme #céréales #oléagineux #caoutchouc #multinationales #industries_agro-alimentaires #colonialisme #néo-colonialisme #agronégoce #dépossession #Neumann_Kaffee (#NKG) #Laos #Boloven #Olam #Tanzanie #Brésil #Biosev #Louis_Dreyfus #Lagoa_da_Prata #Cambodge #Socfin #biocarburants #enclosure #prolétariat_rural #opacité

    • Agricultural Commodity Traders in Switzerland. Benefitting from Misery?

      Switzerland is not only home to the world’s largest oil and mineral traders; it is also a significant trading hub for agricultural commodities such as coffee, cocoa, sugar, or grains. The majority of the globally significant agricultural traders are either based here or operate important trading branches in the country.

      The sector is highly concentrated with ever fewer powerful companies who also control the production and processing stages of the industry. In low-income countries, where many of the commodities traded by Swiss-based companies are produced, human rights violations are omnipresent, ranging from the lack of living wages and incomes, to forced and child labour as well as occupational health and safety hazards. Moreover, the risk of tax dodging and corruption has been shown to be particularly high within agricultural production and trade.

      Public Eye’s 2019 report Agricultural Commodity Traders in Switzerland – Benefitting from Misery? sheds light on the opaque sector of agricultural commodity trade and the human rights violations related to activities in this business and also highlights Switzerland’s refusal to regulate the sector in ways that could address these issues, and it outlines ways to tackle the challenges at hand.

      https://www.publiceye.ch/en/publications/detail/agricultural-commodity-traders-in-switzerland

      #rapport #Public_Eye

    • La culture de l’iniquité fiscale

      Le groupe agroalimentaire #Socfin transfère des bénéfices issus de la production de matières premières vers Fribourg, un canton suisse à faible fiscalité. Au détriment de la population vivant dans les zones concernées en Afrique et en Asie.

      La culture de l’#iniquité_fiscale

      Le groupe agroalimentaire luxembourgeois Socfin transfère des bénéfices issus de la production de matières premières vers #Fribourg, un canton suisse à faible fiscalité. Cette pratique d’#optimisation_fiscale agressive équivaut à l’expatriation de bénéfices au détriment de la population vivant dans les zones concernées en Afrique et en Asie. Pour la première fois, un rapport rédigé par Pain pour le prochain, Alliance Sud et le Réseau allemand pour la #justice_fiscale met en lumière les rouages de ce mécanisme. La Suisse porte elle aussi une part de #responsabilité dans ce phénomène, car la politique helvétique de #sous-enchère en matière d’imposition des entreprises représente l’un des piliers de ce système inique.

      La société Socfin, dont le siège se trouve au #Luxembourg, s’est vu octroyer dans dix pays d’Afrique et d’Asie des #concessions d’une superficie supérieure à 380 000 hectares, soit presque l’équivalent de la surface agricole de la Suisse. Dans ses 15 plantations, le groupe produit du caoutchouc et de l’huile de palme qu’il écoule ensuite sur le marché mondial. Si l’entreprise est dotée d’une structure complexe, il apparaît toutefois clairement qu’elle commercialise une grande partie de son caoutchouc par l’intermédiaire d’une filiale établie à Fribourg, à savoir #Sogescol_FR. Et c’est une autre filiale elle aussi basée à Fribourg, #Socfinco_FR, qui se charge d’administrer les plantations et de fournir des prestations aux autres sociétés du groupe.

      En 2020, Socfin a enregistré un bénéfice consolidé de 29,3 millions d’euros. Le rapport, qui procède à une analyse du bénéfice par employé·e dans les différents pays où opère Socfin, met en évidence la distribution particulièrement inégale de ces revenus. Ainsi, alors que le bénéfice par employé·e avoisinait 1600 euros dans les pays africains accueillant les activités de Socfin, il en va tout autrement au sein des filiales helvétiques du groupe, où ce chiffre a atteint 116 000 euros l’année dernière, soit un montant près de 70 fois supérieur. En Suisse, le bénéfice par employé·e a même en moyenne dépassé les 200 000 euros entre 2014 et 2020.

      À faible #fiscalité, bénéfices élevés
      Comment expliquer ces écarts dans la distribution des bénéfices à l’intérieur d’un même groupe ? Selon le rapport publié par Pain pour le prochain, Alliance Sud et le Réseau allemand pour la justice fiscale, la réponse est à trouver dans la fiscalité des pays accueillant les activités de Socfin. En effet, c’est là où les impôts sont le plus bas que le bénéfice par employé·e de l’entreprise est le plus élevé. Dans les pays africains où Socfin est active, le taux d’impôt varie ainsi de 25 à 33 %, contre moins de 14 % en Suisse. Il s’agit là d’un schéma classique de transfert de bénéfices entre filiales à des fins d’optimisation fiscale agressive.

      Cette pratique très répandue parmi les sociétés multinationales n’est pas forcément illégale, mais elle n’en demeure pas moins en tout état de cause inique, car elle prive les pays producteurs de l’hémisphère sud des recettes fiscales indispensables à leur développement et creuse de ce fait les inégalités mondiales. Chaque année, environ 80 milliards d’euros de bénéfices réalisés dans des pays en développement sont ainsi expatriés vers des territoires peu taxés comme la Suisse, ce qui représente bien plus que la moitié des enveloppes publiques annuelles allouées à la coopération au développement à l’échelle mondiale.

      Le transfert de bénéfices au sein de #multinationales est généralement difficile à appréhender pour l’opinion publique (en raison de l’opacité qui l’entoure) et pour les administrations fiscales (faute de volonté en ce sens ou de moyens suffisants). Dans le cas de Socfin, en revanche, les rapports financiers ventilés par zone publiés par la société livrent des informations sur la structure et l’objet des transactions entre filiales. Qu’elles portent sur le négoce, des prestations de conseil, des licences ou des services d’autre nature, les opérations intragroupe délocalisent en Suisse une grande partie des revenus générés en Afrique et en Asie. Et seul un examen approfondi réalisé par des administrations fiscales permettrait de vérifier si ces prix de transfert sont, ainsi que l’affirme Socfin, conformes aux règles édictées par l’OCDE en la matière.

      La Suisse doit faire œuvre de plus de transparence
      La réalité des plantations dans l’hémisphère sud représente le revers de la médaille des juteux bénéfices enregistrés en Suisse. En effet, Socfin dispose dans ces pays de concessions extrêmement avantageuses, mais n’offre pas une compensation suffisante à la population touchée, ne rétribue le dur labeur des ouvriers·ères que par de modiques salaires et n’honore pas totalement ses promesses d’investissements sociaux. En dépit de ce contexte particulièrement favorable, certaines exploitations du groupe, comme la plantation d’#hévéas de #LAC au #Liberia, n’en affichent pas moins des pertes persistantes – ce qui, selon le rapport, vient encore appuyer l’hypothèse de transfert de bénéfices de l’Afrique vers le paradis fiscal helvétique.

      Et cette pratique profite aujourd’hui considérablement à la Suisse, ces transactions générant près de 40 % des recettes de l’impôt sur les bénéfices des entreprises à l’échelon cantonal et fédéral. Afin de lutter contre les abus qui en découlent, il est impératif que notre pays améliore la transparence de sa politique fiscale et rende publics les #rulings, ces accords que les administrations fiscales concluent avec les sociétés. Il en va de même pour les rapports que les multinationales sont tenues de déposer en Suisse dans le cadre de la déclaration pays par pays de l’OCDE et dont l’accès est actuellement réservé aux administrations fiscales. Avant toute chose, il est primordial que la Suisse promeuve un régime international d’imposition des entreprises qui localise la taxation des bénéfices dans les pays où ils sont générés et non sur les territoires à faible fiscalité.

      Mobilisation à Fribourg
      Ce matin, Pain pour le prochain mène une action de mobilisation devant le siège de Sogescol et de Socfinco à Fribourg afin d’exhorter Socfin à cesser ses pratiques immorales de transfert de bénéfices et d’optimisation fiscale au sein de ses structures. Il importe en outre que le groupe réponde aux revendications des communautés locales, restitue les terres litigieuses et garantisse à tous les ouvriers·ères des plantations le versement de salaires décents.

      https://www.alliancesud.ch/fr/politique/politique-fiscale-et-financiere/politique-fiscale/la-culture-de-liniquite-fiscale

      Pour télécharger le rapport (synthèse en français) :
      https://www.alliancesud.ch/fr/file/88274/download?token=32SEeILA

  • Grands assistés aux frais des contribuables

    Les partisans du « libre marché », de la « concurrence non faussée » et du « moins d’Etat » l’entendent pour les autres mais pas pour eux. Ils sont de véritables assistés de l’Etat, des drogués (une addiction d’autant plus forte qu’elle n’induit que des avantages) aux aides publiques…

    « Malgré la fin annoncée du « quoiqu’il en coûte », le robinet des aides publiques aux entreprises continue à couler à flots. Avec le plan France 2030 et la poursuite des achats de titres par les banques centrales, ces aides profitent de manière quasi exclusive aux très grandes entreprises, toujours sans conditions sociales, écologiques ou fiscales »

    Note sur : Observatoire des multinationales : Allô Bercy ? – Les records du CAC40 financés par les aides publiques en 2021

    https://entreleslignesentrelesmots.blog/2021/12/10/les-grands-assistes-aux-frais-des-contribuables

    #france #multinationale

  • A Hoboken, Umicore devra prendre des mesures pour limiter les niveaux de plomb dans le sang des enfants Joyce Azar, Belga
    https://www.vrt.be/vrtnws/fr/2021/12/06/a-hoboken-umicore-devra-prendre-des-mesures-pour-limiter-les-ni

    La ministre flamande de l’Environnement Zuhal Demir (N-VA) oblige l’entreprise chimique Umicore, située à Hoboken en province d’Anvers, à prendre des mesures pour limiter strictement les niveaux de plomb détectés dans le sang des enfants cette année, annonce lundi son cabinet. « En tant qu’entreprise, il faut prendre ses responsabilités dans l’intérêt de la santé de ses voisins directs et des plus faibles », a défendu la ministre Zuhal Demir.

    Umicore Hoboken avait fait appel auprès de la ministre Demir contre les normes d’émissions qui avaient été renforcées par la province d’Anvers, jugeant celles-ci trop strictes. La ministre a toutefois confirmé en appel ce resserrement par la province d’Anvers et jugé que l’argument contraire d’Umicore était sans fondement. 

    « Il est incompréhensible que l’entreprise fasse appel alors que les niveaux de plomb détectés dans le sang des enfants est encore bien trop élevé », déplore Mme Demir. « En tant qu’entreprise, il faut prendre ses responsabilités dans l’intérêt de la santé de ses voisins directs et des plus faibles. Avec les restrictions que nous imposons à l’entreprise nous l’obligeons à investir davantage pour minimiser son impact ». 

    La ministre Demir a ainsi demandé à Umicore de « dédier son temps et énergie à la santé des gens et pas à lutter contre le gouvernement qui fait passer l’intérêt public en premier ». 

    « Un niveau alarmant »
    L’analyse sanguine semestrielle des enfants de 1 à 12 ans dans le quartier de Moretusburg-Hertogvelden a démontré que les normes de plomb étaient bien en recul. Mais en dépit de ce constat, trois enfants sur dix qui résident dans cette zone la plus proche de l’usine présentent des valeurs supérieures à 5µg/dl. « Cela reste à un haut niveau alarmant pour un tel groupe vulnérable d’enfants et cela doit encore baisser », poursuit la communication de la ministre. 

    L’entreprise Umicore est donc obligée de prendre des mesures pour que les normes en question enregistrées ne dépassent pas 3,5 µg/dl dans cette catégorie d’âge. Jusqu’à présent, la norme imposée était de 10 µg/dl. Mais sur avis de l’agence sanitaire flamande, les valeurs doivent être de moins de 2 µg/dl de plomb dans le sang, et c’est pourquoi davantage d’efforts doivent être consentis pour observer une baisse.

    D’ici le 31 décembre 2025, les concentrations de plomb dans le sang devront être d’au maximum 2 µg/dl en moyenne, avec une valeur maximale du 95e percentile de 4 µg/dl.  

    #plomb #saturnisme #enfants #empoisonnement #umicore #santé #poison #multinationale

  • À sec, la grande soif des multinationales

    Depuis des décennies, les grandes multinationales de l’eau en bouteille amplifient leur pression sur les nappes phréatiques, au détriment des populations locales. Dans la région auvergnate de Volvic, l’État a accordé à la multinationale Danone de nouveaux droits de prélèvement, alors même que le niveau des réserves d’eau atteignait un niveau alarmant. Plusieurs sources historiques sont désormais taries, laissant sinistré le secteur autrefois florissant de la pisciculture. À Vittel, dans les Vosges, Nestlé Waters - premier employeur de la région - contrôle le territoire dont il surexploite sciemment l’aquifère. La firme suisse se trouve désormais embourbée dans une affaire de prise illégale d’intérêts doublée d’un scandale de pollution des sols. De l’autre côté du Rhin, c’est le géant Coca-Cola qui projette d’exploiter un troisième puits.

    https://www.linternaute.com/television/documentaire-a-sec-la-grande-soif-des-multinationales-p5559982/a-sec-la-grande-soif-des-multinationales-e5524003
    #film #film_documentaire #documentaire
    #Volvic #Lüneburg #eau #eau_en_bouteilles #extractivisme #Danone #multinationales #transparence #Nestlé #Vittel #nappe_phréatique #eau_potable #collectif_eau_88 #nappe_profonde #vigie_de_l'eau #conflits_d'intérêts #plainte #justice #pipeline #Coca-Cola #Nestlé_Waters #Contrex #Hépar #forages_profonds

    A participé aux enquêtes l’équipe de @wereport
    https://www.wereport.fr/articles/asec

  • Les bananes au goût de sang : comment Chiquita a alimenté le conflit armé en Colombie

    La région bananière d’Uraba fut l’un des épicentres de la terreur, au cours du conflit armé colombien. Or, la multinationale Chiquita fut partie prenante de cette guerre. À l’heure où s’élaborent, aux niveaux belge et international, des législations contraignantes sur le devoir de vigilance et les activités des entreprises en matière de droits humains, un détour par cette histoire s’avère éclairant, estime Frédéric Thomas, docteur en sciences politiques et chargé d’étude au CETRI (Centre tricontinental).

    https://entreleslignesentrelesmots.blog/2021/12/02/les-bananes-au-gout-de-sang-comment-chiquita-a-alimente

    #international #colombie