• „Und aus was genau bestand eigentlich meine erste Sprache ? War sie nicht immer schon etwas Hybrides, etwas durch und durch Unvollkommenes, aus Kreuzungen und Ahnungen bestehendes Gemisch aus dem dalmatinischen Dialekt, der Sehnsucht nach einem hochkroatischen Sprachfluidum, wie es die Leute in der Hauptstadt um sich herum verbreitete, aus herzegovinischen Wortendungen, Rendensarten von hier, Redensarten von fort, eine Art, mit den Wörtern zu lachen, eine andere, mit ihnen zu schweigen verschwiegen zu bleubel, wie es die Gebirgsgegend nahegelegt ; zudem hiess das Ganze Serbokroatisch, hielt grösseres Räume offen, verschieden Wörter für Zug gab es, und wenn es das Glück gab, dann weil es viele Wörter für eine Sache gab.“
    #hétérolinguisme #langue #hybride #serbo-croate #multilinguisme

    Sterne erben, p. 106

  • Concepts de base des propriétés et valeurs logiques - CSS : Feuilles de style en cascade | MDN
    https://developer.mozilla.org/fr/docs/Web/CSS/CSS_Logical_Properties/Basic_concepts

    CSS Logical Properties (les propriétés logiques CSS) est un module CSS qui définit une correspondance logique vers les propriétés physiques de contrôle de la mise en page selon le sens de lecture et l’orientation du texte.

    Historiquement, CSS permettait de dimensionner des objets selon les dimensions physiques de l’écran. On pouvait alors décrire des boîtes avec une certaine largeur (width) et une certaine hauteur (height), positionner les éléments à partir du haut (top) et de la gauche (left), faire flotter les objets, créer des bordures, des marges, du remplissage (padding) en haut, à droite, en bas et à gauche (resp. top, right, bottom, left, etc.). La spécification sur les propriétés et valeurs logiques définit des correspondances entres ces valeurs physiques et des valeurs logiques, relatives au flux : start et end plutôt que left et right ou top et bottom.

    Voir aussi :
    – la page de la propriété writing-mode qui définit si les lignes d’un texte sont écrites horizontalement ou verticalement et la direction selon laquelle le bloc grandit
    – la page de référence des propriétés et valeurs : https://developer.mozilla.org/fr/docs/Web/CSS/CSS_Logical_Properties

    #CSS #logical_properties #rtl #sens_ecriture #propriétés_logiques_CSS #SPIP #multilinguisme

  • On Other Terms

    https://www.youtube.com/watch?v=lHEve9aIv_E&feature=emb_logo

    The diversity of academic work is simultaneously strengthened and limited by the use of English as an ‘international’ language. This event focusses on the book On Other Terms: Interfering in Social Science English that gathers together texts of authors who grew up with other tongues, but who do most of their academic work in English. It introduces carefully selected other terms and articulates what may be gained from allowing them to interfere in English.

    On Other Terms: Interfering in Social Science English gathers texts of authors whose first language is not English. Granted, English allows us to have conversations with lots of others, but at the same time it sets a particular tone. Other terms from other tongues offer other possibilities. During this event one of the editors, Annemarie Mol, will shortly introduce the stakes of the project and say something about studying the Dutch term ‘schoon’. Olga Sezneva will talk about the text she co-authored with Liubov Chernysheva, in which they use field work done in two kinds of Russian collective housing sites to unravel the term ‘obshcheye’ – a lot richer than the alleged English equivalent ‘commons’. Amade M’charek makes apparent that writing about ‘harraga’ – rather than ‘migration’ – helps to shift one’s perspective to the people who engage in harraga – in her case from Tunisia to Europe – and to also attend to the stuff that takes the same route, like scandalously cheap salt. Vincent de Rooij, trained linguistic anthropologist, contributes with a spoken review. And finally there is a general discussion, moderated by Olav Velthuis.

    You may prepare for this by reading around in: https://journals.sagepub.com/toc/sora/68/2
    About the speakers

    Annemarie Mol is an ethnographer and philosopher. She is Professor of Anthropology of the Body at the University of Amsterdam.

    Olga Sezneva is an Urban and Cultural Sociologist with interests in architecture and material culture, migration and displacement, media piracy, urban aesthetics, and the artistic research.

    Amade M’charek is Professor Anthropology of Science at the department of Anthropology of the University of Amsterdam.

    Vincent de Rooij is assistant-professor at the Department of Sociology and Anthropology and a member of the AISSR-research group Globalising Culture and the Quest for Belonging.

    Olav Velthuis (moderator) is Professor at the Department of Sociology of the University of Amsterdam, specializing in economic sociology, sociology of the arts and cultural sociology.

    https://spui25.nl/programma/on-other-terms
    #langues #sciences_sociales #conférence #vidéo #anglais #langue_anglaise #multilinguisme #université

  • Multilinguisme en Guyane, en Nouvelle-Calédonie et à Mayotte | Boukan & Une Saison en Guyane
    https://www.une-saison-en-guyane.com/article/culture/multilinguisme-en-guyane-en-nouvelle-caledonie-et-a-mayotte

    Les cartes représentant la diversité linguistique dans les territoires ultramarins comme la Guyane ou la Nouvelle-Calédonie représentent généralement des langues associées à des zones linguistiques distinctes bien identifiées. Or, les enquêtes sociolinguistiques réalisées en Guyane ces vingt dernières années mettent à mal l’idée d’une mosaïque de communautés linguistiques étanches. Les territoires sont multilingues et les habitants sont plurilingues, passant d’une langue à l’autre en fonction des interlocuteurs et des situations ou les mêlant au quotidien

  • #observatoire_européen_du_plurilinguisme

    L’#Observatoire européen du #plurilinguisme, structure de mutualisation et de coopération entre acteurs du plurilinguisme, est né des 1ères Assises européennes du plurilinguisme qui ont eu lieu à Paris les 24 et 25 novembre 2005.
    Réunissant décideurs, chercheurs et représentants de la société civile autour d’une #Charte_européenne_du_plurilinguisme, pour répondre aux questions linguistiques fondamentales de l’Europe dans leurs dimensions politiques, culturelles, économiques et sociales, l’OEP a pour objectif de promouvoir l’emploi des #langues_vivantes et de préserver la #diversité_linguistique et culturelle, valeur d’échange et de créativité.
    Il déploie son activité selon quatre axes :
    – la veille stratégique, à la recherche de l’information pertinente
    – la communication visant à sensibiliser les divers publics par des argumentaires appropriés
    – la mutualisation des moyens entre acteurs du plurilinguisme
    – la médiation visant à agir sur les processus décisionnels
    Les moyens développés sont :
    – une base de connaissance, centre de ressources, le site Internet.
    – une lettre d’information bimestrielle diffusant à quelques 20 000 abonnés
    – une manifestation internationale triennale : les Assises européennes du plurilinguisme (Paris en 2005, Berlin en 2009, Rome en 2012, Bruxelles en 2016, Bucarest en 2019)
    – des actions ciblées en profondeur visant des secteurs stratégiques : la recherche et l’enseignement supérieur, l’éducation et les entreprises

    https://www.observatoireplurilinguisme.eu
    #multilinguisme #Europe #langues

  • Union européenne : vent de #révolte contre le #tout_anglais

    Le décès de Jacques Chirac vient juste d’être annoncé ce jeudi matin.Lors du point de presse quotidien, la porte-parole de la Commission, la Bulgare Mina Andreva, présente les condoléances de son institution et de son président Jean-Claude Juncker, ce qui est normal. Mais, à la surprise générale, elle le fait en anglais ! Pourtant, elle parle parfaitement français, la langue de Molière est la seconde langue de la salle de presse, l’anglais, le français et l’allemand sont les langues de travail de la Commission et les 24 langues de l’Union ont le statut de langue officielle… Viendrait-il à l’idée de la Commission de présenter ses condoléances en français à la suite du décès d’un ancien premier ministre britannique ou d’un ancien chancelier allemand ? Évidemment non.

    Cet impair est révélateur des dérives auxquelles mène le monolinguisme anglophone qui règne au sein des institutions communautaires : désormais, on ne rend même plus compte qu’on s’adresse à un peuple dans une langue qu’il ne comprend pas et qu’il n’a pas à comprendre, l’anglais.

    Cette domination brutale est à la fois le fruit de l’élargissement, cette langue, ou plutôt sa déclinaison appauvrie le globish, étant le plus petit dénominateur commun, mais aussi d’une volonté d’une partie de l’appareil administratif européen. Ainsi, le secrétaire général du Conseil des ministres, le Danois Jeppe Tranholm-Mikkelsen, vient de donner instruction à ses services, dont la plupart des membres parlent parfaitement français, de n’envoyer que des notes en anglais au nouveau président du conseil européen des chefs d’État et de gouvernement, le Belge Charles Michel, un francophone….

    Cet unilinguisme de facto, puisque personne n’en a jamais discuté, est de plus en plus mal ressenti par les fonctionnaires européens eux-mêmes qui ont sans doute pris pour argent comptant la devise de l’Union : « uni dans la diversité ». Un groupe d’eurocrates de toutes nationalités vient ainsi de lancer une pétition adressée à la nouvelle présidente de la Commission, l’Allemande Ursula von der Leyen réputée polyglotte, afin de défendre le français et plus largement le multilinguisme.

    Si on les lit, la situation est proche d’une politique discriminatoire, puisqu’ils en sont à réclamer le droit « d’utiliser le français sans nous cacher et sans nous excuser ». Pour ces fonctionnaires, « le monolinguisme anglais nous bride dans nos moyens d’expression », d’autant que la qualité de cette langue ne cesse de se dégrader, le nombre d’anglophones de naissance étant particulièrement faible au sein des institutions, une situation que le Brexit ne va pas améliorer. Ils démontrent à quel point l’anglais ne s’est pas imposé comme par miracle, mais parce que quelques personnes bien placées dans l’appareil administratif en ont décidé ainsi. Les signataires demandent donc à von der Leyen de proclamer le droit de chacun à s’exprimer dans l’une des trois langues de travail et de promouvoir le multilinguisme. Bref, d’appliquer tout simplement l’un des droits fondamentaux de l’Union.

    TEXTE DE LA LETTRE OUVERTE

    Madame la Présidente,

    Votre arrivée à la tête de la Commission européenne et votre profil multilingue nous remplit d’espoir. Nous sommes un groupe de fonctionnaires européens dont le cœur se serre en constatant qu’il nous faille aujourd’hui en appeler à la plus haute autorité pour exercer notre droit le plus simple :

    NOUS VOULONS AVOIR LE DROIT DE TRAVAILLER EN FRANÇAIS (ET DANS D’AUTRES LANGUES) !

    Tout d’abord, nous souhaitons souligner que notre groupe rassemble des fonctionnaires de toutes nationalités, y compris non francophones de naissance. Nous avons constaté que le monolinguisme anglais nous bride dans nos moyens d’expression et nous souhaitons notamment pouvoir utiliser le français sans nous cacher et sans nous excuser.

    LE CONSTAT EST TERRIBLE, et sans vouloir nous répandre, rappelons simplement quelques faits simples :

    – Par le passé, à l’exception de ceux dont c’était la langue maternelle, chacun parlait plusieurs langues. Avec l’usage généralisé exclusif de l’anglais, chacun ne semble plus capable de travailler qu’en une seule langue, sans que la qualité de l’anglais se soit pour autant améliorée. Bien au contraire, le faible nombre d’anglophones de naissance dans notre environnement professionnel conduit à une dégradation de l’anglais utilisé, qui déteint même sur les anglophones. De manière générale, l’usage exclusif de l’anglais conduit à un nivellement par le bas, chacun étant forcé de se conformer au plus petit dénominateur commun, ce qui en retour affaiblit, par manque de pratique, la maîtrise des autres langues. L’objectif d’une plus grande proximité entre l’Union européenne et les citoyens restera une illusion si les fonctionnaires européens ne sont pas en mesure de travailler, de s’exprimer et de lire couramment dans plusieurs langues.

    – Les pages internet de la Commission sont dans leur immense majorité exclusivement en anglais, ainsi que les outils de communication institutionnelle (vidéos, affiches, dépliants), qui semblent plus s’adresser à une élite internationalisée et qu’aux citoyens avant tout tournés vers un espace public dans leur langue maternelle. Il en est de même pour la communication sur les réseaux sociaux (Facebook Twitter). Il est d’ailleurs rare que la Journée européenne du multilinguisme fasse l’objet d’une communication multilingue. Malheureusement, la présentation du collège, le 10 septembre dernier, n’a pas échappé à la règle : discours monolingue, documents (notamment les lettres de mission) et graphiques en anglais...

    – A quelques rares exceptions, les briefings (le concept même n’existe plus en français) sont rédigés exclusivement en anglais, y compris parfois lorsque les deux interlocuteurs sont francophones.

    – Lors des réunions au Parlement ou au Conseil, les représentants de la Commission semblent tenus de s’exprimer en anglais alors même qu’ils disposent de l’interprétation simultanée, préférée des interprètes.

    – L’usage exclusif de l’anglais dans notre travail quotidien empêche souvent nos collègues de conceptualiser dans une autre langue, fût-elle leur langue maternelle, ce qui nuit à leur bonne communication.

    – Même lorsque l’ensemble de la hiérarchie est francophone, nous recevons comme instruction orale de ne pas produire de documents (documents de travail des services, notes internes, projets législatifs ou projets de communications) dans d’autres langues que l’anglais. Ainsi le Secrétariat Général ne dispose-t-il pas de modèle de document de travail des services en français. L’obligation de fournir à la Direction générale de la traduction des documents dans une seule langue interdit de facto le travail multilingue, y compris pour les documents de travail des services qui ont par définition en principe un usage interne.

    – Le service juridique de la Commission dépense une énergie considérable à travailler de plus en plus en anglais avec les différentes Directions générales alors qu’il pourrait légitimement n’utiliser que la langue de travail de la Cour de Justice de l’Union européenne, qui est le français.

    – Les cahiers des charges pour les contrats cadre ou les appels d’offre sont presqu’exclusivement rédigés en anglais ; et les rapports ou études commandées doivent presque toujours être fournies en anglais, ce qui limite le choix des prestataires, et favorise dans l’emploi l’usage d’experts anglophones natifs.

    – Nos intranets sont très souvent exclusivement anglophones, ce qui décourage l’usage de tout autre langue. Il y a bien longtemps que Commission en Direct, notre lettre d’information interne, ne propose plus que des articles en anglais. Votre courriel adressé au personnel le 10 septembre n’était qu’en anglais, décourageant encore ceux qui voudraient utiliser d’autres langues. Il en va souvent de même des communications internes (courriels ou vidéos des Directeurs généraux).

    – Certains services administratifs téléphoniques internes (PMO par exemple) n’offrent pas la la possibilité de répondre en français. Les enquêtes internes sont presque toujours exclusivement en anglais. Le service d’assistance informatique (IT Helpdesk) n’est disponible qu’en anglais (alors même que les agents qui y sont rattachés sont très souvent francophones).

    – Les notes administratives internes sont très rarement en français.

    En un mot, à l’heure où le Royaume-Uni se prépare à quitter l’Union européenne et où la langue anglaise ne correspond plus qu’à la langue maternelle d’une petite minorité de la population, la Commission utilise une langue qui est essentiellement devenue une langue tierce, et qui donne un avantage concurrentiel (économique et culturel) à des Etats tiers comme le Royaume-Uni ou les Etats-Unis.

    NOUS DEMANDONS SIMPLEMENT LE DROIT DE NE PAS ETRE DISCRIMINES PARCE QUE NOUS VOULONS TRAVAILLER EN FRANÇAIS OU DANS D’AUTRES LANGUES.

    Nous demandons

    – le droit de rédiger des projets de communication, de documents de travail des services et des projets législatifs en français ;

    – le droit de passer des appels d’offres et de demander des rapports en français ;

    – le droit de communiquer sur les réseaux sociaux avec des matériaux graphiques et des vidéos en français ;

    – le droit de nous exprimer lors des réunions internes (groupes interservices, réunions d’unité, réunions de tout le personnel) en français sans être montrés du doigt ou susciter des soupirs exaspérés ou des haussements de sourcil ;

    – l’application du principe selon lequel un document ou un site internet qui n’est pas assez important pour être publié dans d’autres langues que l’anglais ne devrait pas être publié du tout ;

    – le développement d’outils (notamment de traduction automatique plus efficace) permettant de travailler quotidiennement de manière multilingue.

    Face à l’inertie de l’administration, et à la pression sociale du monolinguisme, vous êtes notre dernier recours.

    Nous vous demandons

    – d’émettre une instruction interne rappelant notre droit d’utiliser au quotidien les langues procédurales ;

    – de demander à vos commissaires et aux Directeurs généraux de mettre en place une politique incitative du multilinguisme, en montrant eux-même l’exemple dans leur communication interne.

    C’est avec cet espoir que nous vous prions, Madame la Présidente, d’accepter l’expression de notre considération respectueuse et dévouée.


    http://bruxelles.blogs.liberation.fr/2019/10/03/union-europeenne-vent-de-revolte-contre-le-tout-anglais
    #anglais #résistance #langues #UE #EU #Union_européenne #commission_européenne #multilinguisme #multi-linguisme

    • La #langue_française en perte de vitesse dans les institutions européennes

      A l’heure du Brexit, un collectif de fonctionnaires européens fait circuler une pétition pour que le français retrouve son statut. « Nous voulons avoir le droit de travailler en français ! » écrivent ses auteurs, qui interpellent la future patronne de la Commission, Ursula Von Der Layen.

      Ce 26 septembre, comme chaque année depuis 2001 à l’initiative du Conseil de l’Europe, est célébrée la Journée européenne des langues. En pleine ébullition autour du Brexit et alors que des fonctionnaires européens demandent à la future patronne de la Commission, Ursula Von Der Layen, le droit de travailler en français. De toutes nationalités, ils affirment notamment avoir « constaté que le monolinguisme anglais nous bride dans nos moyens d’expression et nous souhaitons pouvoir utiliser le français sans nous cacher et sans nous excuser ».

      « Nous ne produisons plus aucun document de travail en français »

      Il y a vingt ans, 40% des textes produits par la Commission européenne l’étaient en français contre moins de 3% aujourd’hui. Avec l’allemand, qui a quasiment disparu des radars, le français est pourtant l’une des trois langues de travail officielle dans les institutions.

      Le tournant a eu lieu lors de « l’arrivée des pays d’Europe de l’Est avec des fonctionnaires qui ne maîtrisent pas ou peu le français et dont la langue de communication est l’anglais » témoigne de façon anonyme un fonctionnaire de la Commission.

      Sa collègue confirme : « Nous ne produisons plus aucun document de travail en français, et la dernière note juridique traduite sur laquelle j’ai travaillée récemment date de 2015 ! » Les réunions se font également en anglais : « Parfois, nous pourrions tout à fait parler en français, ajoute-t-elle, mais tout le travail préparatoire à l’écrit a été fait en anglais, cela nécessiterait de se replonger dans des termes parfois techniques dans notre langue maternelle ! »
      "Il y a comme un mur culturel"

      Lorenzo Consoli est le correspondant européen de l’Agence de presse italienne Askanews. Très engagé dans l’Association de la Presse Internationale à Bruxelles, il dénonce la disparition progressive des documents et des communiqués de presse en français ainsi que la colonisation du langage commun par une seule langue monolithique : « Avec le français, on exprime une culture différente et même des valeurs différentes ! explique-t-il et c’est donc important de garder au moins ce bilinguisme qui permet aux gens de mieux se comprendre selon qu’ils sont de langue latine ou de langue anglo-saxonne. Quand on regarde le langage du management, des banques, de la finance, anglo-saxon, on voit très bien qu’il y a comme un mur culturel qui ne fait pas passer d’autres cultures, c’est terrible ! ajoute-il C’est donc bien de les garder toutes les deux ! »

      Même constat chez plusieurs fonctionnaires du Parlement croisés dans le quartier européen de Bruxelles, et pourtant, voilà sans doute l’institution la plus respectueuse du multilinguisme.

      Un multilinguisme totalement démocratique

      Nayrouz Hamzaouiest l’une des vingt interprètes de langue française employée à plein temps au Parlement. On la retrouve dans l’une de ces petites cabines sombres qui surplombent les salles de réunions et dans lesquelles elle passe le plus clair de son temps. Ici, les parlementaires n’ont pas été élus pour leur compétences linguistiques explique-t-elle : « C’est complètement démocratique. Ici, chacun est censé s’exprimer de la même manière avec les mêmes droits, or quand on parle dans une autre langue que la sienne, on dit ce qu’on est capable de dire dans sa deuxième langue alors que quand on parle dans sa langue maternelle, on dit vraiment ce qu’on veut dire ! ». Les réunions sont donc toujours traduites dans les 24 langues officielles et le site du Parlement est accessible dans la langue maternelle de tous les Européens.

      L’anglais bruxellois : « Un nivellement par le bas »

      Mais la langue de travail et d’échanges au quotidien est bien devenu au fil du temps cet anglais bruxellois dénoncé dans la pétition qui circule (lire ci-dessous) : « Un usage exclusif de l’anglais qui conduit à un nivellement par le bas, chacun étant forcé de se conformer au plus petit dénominateur commun, ce qui en retour affaiblit, par manque de pratique, la maîtrise des autres langues ! » Certains élus en ont conscience. « Bien souvent, raconte encore Nayrouz, ils commencent leur discussion en anglais puis quand il s’agit de défendre des points techniques ou politiques, ils repassent dans leur langue maternelle ! »

      Le groupe à l’origine du texte de remarquer aussi que :

      Avec l’usage généralisé exclusif de l’anglais, chacun ne semble plus capable de travailler qu’en une seule langue, sans que la qualité de l’anglais se soit pour autant améliorée. Bien au contraire, le faible nombre d’anglophones de naissance dans notre environnement professionnel conduit à une dégradation de l’anglais utilisé, qui déteint même sur les anglophones.

      https://www.franceculture.fr/sciences-du-langage/la-langue-francaise-en-perte-de-vitesse-dans-les-institutions-europeen
      #français

  • A Manifesto for Decolonising Multilingualism

    Dear Colleagues, Readers and Accomplices in the work of Decolonising Multilingualism,

    This blog post makes available the Manifesto for Decolonising Multilingualism, which is taken from my book of that title. It’s available as a download/e-pamphlet but like any decolonising task, and any academic work, this was neither the work of one individual nor is it complete. As Francis Nyamanjoh says in his recent article (2019), ‘Decolonising the University in Africa’[1] the work ahead, as with its decolonising antecedents, requires

    a convivial scholarship that dwells less on zero-sum games of absolute winners and losers, encourages a disposition of incompleteness and humility through the reality of the ubiquity of debt and indebtedness, and finds strength in themes of interconnections, interdependences, compositeness, and incompleteness […].

    In this spirit we would like you to add to the manifesto as an activity for the commons, engaging in dialogue, disputing and creating additional ideas, stories and reflections which may benefit the hard common task of decolonising multilingualism, not least in our teaching and learning in universities.

    https://channelviewpublications.wordpress.com/2019/09/06/a-manifesto-for-decolonising-multilingualism
    #multilinguisme #décolonisation #décolonial #langues #manifeste #Alison_Phipps

    Pour télécharger le manifeste:


    https://channelviewpublications.files.wordpress.com/2019/07/a-short-manifesto-for-decolonising-multilingualism-1.pdf

    ping @karine4 @isskein @cede

  • Download Subtitles From Youtube, Facebook, Viki, Dailymotion & more
    https://savesubs.com


    C’est une solution charmante pour obtenir une version texte basique d’interviews et de dialogues de films. Malheureusement c’est sur base du système Youtube qui nous impose l’attribution irrévocable du droit d’utiliser nos enrégistrements, au moins tant que les autres plateformes n’offrent pas de système de reconnaissance vocale.

    #video #traduction #multilinguisme

  • Les couleurs de nos origines

    Guidés par Claire Doutriaux, des élèves d’un collège de #Saint-Denis, issus de la #diversité, présentent des #objets venant du pays d’origine de leurs parents. Une touchante série de #portraits de jeunes qui jonglent entre différentes cultures.

    En 2017, le #collège_Fabien de Saint-Denis, en #Seine-Saint-Denis, propose à Claire Doutriaux une « résidence de journaliste » dans une classe de quatrième dont les élèves sont tous issus de la diversité. Immergée aux côtés de ces adolescents bilingues, voire trilingues, la créatrice du magazine Karambolage leur propose, en collaboration avec leur professeur de français Maxim Kaba, de présenter face caméra un objet, un #mot, une #recette ou un #rite venant du pays d’origine de leurs parents. Du pilon réunionnais rapporté par Axel à la fleur de lotus bangladaise de Sabrine, du billet de 10 dinars tunisiens sur lequel figure l’arrière-arrière-grand-père de Hamza, le poète Abou el Kacem Chebbi, aux bureks kosovars confectionnés par le père de Chérif, du chignon sikh d’Amritpal au bazin du Sénégal revêtu par Salihou, chacun évoque la place de cet élément dans sa #culture et ce qu’il représente personnellement pour lui.

    #Mosaïque_culturelle
    « Regardez-nous, aimez-nous, soyons nous » : c’est par ces mots que l’une des élèves a décrit le projet, étalé sur une année scolaire. Battant en brèche certaines idées préconçues sur l’intégration, ce montage de petits films nous entraîne dans un surprenant voyage autour du globe, et esquisse le portrait, aussi drôle que touchant, d’une jeunesse qui conjugue, avec plus ou moins d’aisance, différentes cultures.

    https://www.arte.tv/fr/videos/085407-000-A/les-couleurs-de-nos-origines
    #multilinguisme #multiculturalisme #vidéo #film #objet #école #enfants #enfance #vidéo

  • Vision du #WEF, mais intéressant tout de même:
    Speaking more than one language can boost economic growth

    Multilingualism is good for the economy, researchers have found. Countries that actively nurture different languages reap a range of rewards, from more successful exports to a more innovative workforce.

    https://www.weforum.org/agenda/2018/02/speaking-more-languages-boost-economic-growth
    #langue #multilinguisme #croissance_économique #économie #cartographie #visualisation

    • Take Facebook’s founder, Mark Zuckerberg, who is learning Mandarin. His wife’s family is Chinese, so you might say he is personally motivated to do so. But he also has a huge market-driven incentive, as his company has long been trying to penetrate China’s market.

      In this, he follows an old mantra that was most famously expressed by Willy Brandt, the former chancellor of the Federal Republic of Germany: “If I’m selling to you, I speak your language. But if I’m buying, dann müssen Sie Deutsch sprechen [then you have to speak German]”. This shows that now too, the customer is king.

  • Spam, buzz, geek... Le français a-t-il perdu la conquête du web ? | L’imprévu - L’imprévu
    https://limprevu.fr/avant-veille/lavant-veille-de-lhiver-2018/spam-buzz-geek-francais-a-t-perdu-conquete-web

    « Je prends mon smartphone pour notre call de tout à l’heure. N’oublie pas, on a reçu un mail avec l’adresse du community manager, celui de la nouvelle start-up ! » Ce genre de phrases comme tant d’autres paraissent désormais familières, malgré les nombreux termes puisés dans la langue de Shakespeare. « Au fil du temps, la déferlante anglophone a été sévère : hacker, joystick, freeware, shareware, peer-to-peer, blog », notait Le Monde en 2005. Le journal donnait alors la parole à Loïc Depecker, président de la Société française de terminologie et qui se montrait assez peu optimiste : « Les Français refusent de faire preuve d’imagination. Et, à force de ne pas avoir de termes pour nommer les choses, le français disparaîtra des sciences et techniques. C’est ce qui arrive à d’autres langues comme le suédois ou l’italien : cela s’appelle la ‘perte de domaine’. »

    Malgré cette avalanche de termes empruntés à l’anglais, France Culture refuse les conclusions trop hâtives. En mai dernier, dans sa chronique quotidienne « la vie numérique », Xavier de la Porte avançait à contre-courant : « La déploration sur les menaces que les technologies font porter sur notre langue française est une antienne bien connue », lançait-t-il en introduction. Pour autant, « ceux qui le déplorent feraient bien de se renseigner et de ne pas confondre leur propre écroulement et celui du monde qui les entoure ».

    Son constat est le suivant : « les internautes francophones forment la 4e population linguistique […], alors que nous sommes plutôt la 5e ou 6e population linguistique […] pour le dire autrement : en proportion, il y a plus de gens qui parlent français sur internet que dans la vie physique ». Les chiffres qu’avance le chroniqueur sont tirés d’une étude réalisée par l’Observatoire des langues et des cultures sur Internet. Ce dernier montre que 6,5% des contenus postés en ligne le sont en français, alors même que notre langue n’est parlée que par 5,6% des internautes.

    #Francophonie #Néologisme #Langue_française #Multilinguisme

  • Unicode, UTF-8 and multilingual text: An introduction - Overleaf Blog
    https://www.overleaf.com/blog/617-unicode-utf-8-and-multilingual-text-an-introduction

    Modern TeX engines, i.e., XeTeX and LuaTeX, have evolved from Knuth’s original TeX engine largely due to the need to keep pace with developments in the technology landscape, particularly Unicode (for text) and OpenType (for fonts). Today, through the use of packages such as fontspec and unicode-math, LaTeX users can access extremely sophisticated typesetting capabilities provided by OpenType fonts—including advanced multilingual typesetting and OpenType-based mathematical typesetting (pioneered by Microsoft).

    However, to get the most out of using OpenType fonts with XeTeX/LuaTeX, it can be helpful to become familiar with a number of background topics/concepts—especially for troubleshooting problems or to pave the way for more advanced/complex work. For example, you might read about the XeTeX and LuaTeX engines using “UTF-8 input” or that they are “Unicode aware”, and further reading on OpenType fonts might discuss or mention topics such as “Unicode encoding”, OpenType “font features”, “glyphs”, “glyph IDs”, “glyph names” and so forth. Our objective is to provide an introduction to these terms/topics and piece together a basic framework to show how they are related and, hopefully, provide support for further work or problem-solving.

    The topics we aim to cover fall fairly neatly into two main areas: Unicode which, in effect, inhabits the world of text/characters and text encoding and OpenType whose world is one of fonts and glyphs; but, of course, those two worlds are interconnected and there is some crossover, even in this first article.

    #LaTeX #multilinguisme

  • RFC 8255 : Multiple Language Content Type

    La norme #MIME permet d’étiqueter un message en indiquant la langue, avec l’en-tête Content-Language : (RFC 4021). Mais comment faire si on veut envoyer le même message en plusieurs #langues, pour s’adapter à une audience variée, ou bien si on n’est pas sûr des langues parlées par le destinataire ? C’est ce que permet le nouveau type de message multipart/multilingual qui permet d’étiqueter les messages multilingues.

    http://www.bortzmeyer.org/8255.html

    #multilinguisme #internationalisation #RFC

  • La France a enfin son atlas sonore des langues régionales
    https://positivr.fr/atlas-france-langues-regionales

    Génial !!!!

    On ne s’en rend pas toujours compte, mais la France compte une centaine de variétés de langues régionales. Un trésor culturel unique et insoupçonné qu’un outil génial permet enfin de découvrir (et d’entendre !) d’un simple clic. Des chercheurs ont en effet conçu un atlas sonore des langues régionales… et c’est un véritable bonheur pour les oreilles !

    La langue basque n’a rien à voir avec le picard. Pas plus que le breton ne ressemble à l’alsacien. Et encore, ce ne sont que des exemples parmi des dizaines et des dizaines d’autres. Pour mettre en évidence et partager cette magnifique richesse linguistique, trois chercheurs du laboratoire d’Informatique pour la Mécanique et les Sciences de l’Ingénieur (LIMSI) ont sillonné la France de long en large.

    Au cours de leurs nombreuses étapes, ces scientifiques ont demandé à 126 habitants issus de 126 communes de lire, dans leur langue régionale, La Bise et Le Soleil, adaptation de la fable d’Esope, Borée et Le Soleil. Résultat : des différences évidentes, surprenantes, chantantes et passionnantes compilées au sein d’une seule et même carte de France interactive.

    De Lille à Perpignan en passant par Quimper, Wolfskirchen, Bourganeu, Risoul et 120 autres communes, pour savoir comment les langues régionales sonnent dans tout l’hexagone, il n’y a qu’à cliquer sur cette carte (puis sur les points de votre choix) :

    #Multilinguisme #France #Langues_régionales #Atlas_sonore

  • Révision 100844 pour core/plugins/urls_etendues – SPIP-ZONE
    https://zone.spip.org/trac/spip-zone/changeset/100844/_core_/plugins/urls_etendues

    Le fonctionnement des URLs arborescentes multi-langues de SPIP et le define() à passer dans mes_options.php pour les activer.

    Voir aussi « Ajout d’un champ langue a la table spip_urls » (https://zone.spip.org/trac/spip-zone/changeset/100835 ) :

    on peut y definir des URLs avec langue en prefixant la saisie : « en:my-smart-url » fixera la langue a ’en’ pour l’URL (sous reserve des conditions ci-dessus : si c’est la premiere URL de l’objet elle sera en langue=)

    #spip #multilinguisme #url #mes_options

  • Plugin Domlang : Domaines par secteur de langue

    Domlang est un plugin qui permet d’associer un nom de domaine ou un sous-domaine à un secteur de langue.

    Ce plugin convient pour un site qui utilise des secteurs de langues. En configuration, pour chaque secteur, vous pourrez définir une URL spécifique (nom de domaine ou sous domaine) qui correspond à cette langue.

    https://contrib.spip.net/Plugin-Domlang-Domaines-par-secteur-de-langue

    #spip_blog

  • Un petit développement autour du #multilinguisme en #SPIP pour @orientxxi (#shameless_autopromo donc).

    Le site était à l’origine en une seule langue, avec tout de même la possibilité de publier quelques articles en anglais ou en arabe, mais avec une interface de navigation générale en français.

    Les versions en anglais (57 articles) et surtout en arabe (176 articles) se développant, les versions arabe et anglaise sont devenues plus « autonomes » en début d’année, c’est-à-dire qu’on devait plus ou moins naviguer entièrement en anglais ou en arabe ? Avec les modifications de cette semaine, les langues sont nettement plus « séparées » :

    – les pages d’accueil en anglais et en arabe ont un « look » plus travaillé, à la manière de la page d’accueil générale :
    http://orientxxi.info/langue_ar
    http://orientxxi.info/langue_en
    Pour l’instant la « sélection d’article » de ces pages utilise la même liste « générale » que pour la version française (puisque la sélection d’article générale contient généralement aussi les derniers articles en arabe et en anglais).

    – surtout : quand on clique sur un nom d’auteur ou un thème, on le fait désormais dans la langue de l’article, sous la forme :
    http://orientxxi.info/en/auteur/alain-gresh
    http://orientxxi.info/ar/auteur/alain-gresh

    Noter que la langue est indiquée en début de chemin dans l’URL : /en/ ou /ar/. Dans le .htaccess, ça donne :

    RewriteRule ^(en|ar|fr|es)\/(.*)   /$2?lang=$1  [QSA,L]

    Ainsi les pages d’auteurs et les pages de mots-clés s’affichent dans différentes langues. Ainsi que les pages avec deux mot-clés cumulés. Dans tous les cas, on n’affichent plus que les articles « dans la bonne langue », ce qui évite désormais de basculer d’une langue à l’autre à l’insu de son plein gré.

    – du coup, la page « Index » (tous les mots-clés) devient elle aussi multilingue :
    http://orientxxi.info/ar/informations/index
    http://orientxxi.info/en/informations/index
    (il reste à traduire les noms des groupes de mots-clés dans l’espace privé).

    • Et trois autre petites choses en arabe :-)
      – les virgules dans les bylines (après le nom de l’auteur)
      – les guillemets dans le bon sens dans les textes
      – les chiffres en mashriki (pour moi c’est un casse tete, c’est pour cela que tous les textes arabes je les édite sur Mac)

  • How I translate my website - romy.tetue.net
    http://romy.tetue.net/how-i-translate-my-website
    http://romy.tetue.net/comment-je-traduis-mon-site

    Traduire un site ne se limite pas à en traduire les différents textes qu’il contient. Il faut aussi repenser la navigation parmi ceux-ci. Comment organiser tout cela dans un site multilingue, c’est-à-dire contenant des articles dans différentes langues et où l’internaute, ce chenapan, peut modifier la langue de l’interface à tout moment ?

    #multilinguisme #traduction #translation #LostInTranslation

  • PHP : NumberFormatter - Manual
    http://php.net/manual/fr/class.numberformatter.php

    Cette classe PHP est disponible dans le noyau depuis 5.3. Elle mériterait d’être intégrée en filtre dans SPIP à mon avis, car elle permet d’afficher les nombres suivant la langue (avec point ou virgule ou espace, etc). Et donc ça peut s’utiliser aussi bien pour les tailles de fichiers, les distances, les prix, ou n’importe quoi. D’ailleurs la fonction gère aussi les prix avec devise suivant la langue (avec la devise avant ou après le nombre par exemple), et donc elle pourrait être aussi utilisée dans le plugin Prix à la place du vieux money_format().

    #développement #web #PHP #nombre #internationalisation #multilinguisme #SPIP #idée_pour_SPIP

  • « Deuxième et dernière partie de la conférence de Nicolas Ragonneau consacrée à la diversité linguistique et aux nouvelles technologies (prononcée à Mundolingua le jeudi 19 novembre). Ce deuxième épisode s’intéresse à la représentation des langues sur la Toile et aux enjeux économiques d’un Web voué à devenir toujours plus multilingue. »

    http://blog.assimil.com/nouvelles-technologies-diversite-linguistique-langues-toile

    #multilinguisme #Mundolingua

  • Message de service :

    Chez visionscarto.net on commence (doucement) à faire du multilinguisme. On a maintenant trois versions de la carte « armements, qui vend et qui achète » :

    Italien : http://visionscarto.net/chi-fabbrica-le-armi
    Anglais : http://visionscarto.net/who-is-selling-arms-and-who-buys
    Français : http://visionscarto.net/qui-fabrique-les-armes-et-qui-les-achete

    Pour mémoire, on a aussi - et c’est une fierté - réussi un petit sextuplé avec les séries de cartes sur les accès à Internet :

    Anglais : http://visionscarto.net/broadband-prices-in-the-world
    Norvégien : http://visionscarto.net/prisen-for-internettilgang
    Espagnol : http://visionscarto.net/precios-internet
    Italien : http://visionscarto.net/prezzi-degli-accessi-ad-internet
    Letton : http://visionscarto.net/maksa-par-interneta
    Français : http://visionscarto.net/prix-internet

    Pour l’instant, ça ne ne peut-être que clairement embryonnaire, et ça ne peut que reposer sur l’aide généreuse (et la disponibilité) des amis de notre réseau.

    On rêve de pouvoir publier aussi en Allemand, on a un plan pour le finlandais et peut-être le portugais. Le rêve le plus fou, ce serait le Chinois.

    A suivre.

    • @touti : les traductions se font un peu ici et un peu ici... selon les suggestions de @fil. On se débrouille, mais en fin de compte c’est pas si compliqué !

      Allez, on continue... j’essaie de faire un peu de pub pour trouver des personnes de bonne volonté...

    • Aaah, mais alors l’ #idée d’un site de traduction coopératif comme pour SPIP http://trad.spip.net
      qui permettrait à ceux qui le souhaitent de déposer leur fichier à traduire avec un petit topo pour inviter les #bonnes_volontés à participer n’est pas si mauvaise ?
      On verrait les niveaux de traduction augmenter de 0 à 100% sur la page d’accueil un peu comme pour les sites de crowfunding …
      @kent1 tu crois que ça s’adapte facilement ?

    • Pour l’instant on reste un peu dans le bricolage, ce n’est pas encore prêt à industrialiser. Mais on espère aller progressivement dans cette direction.

      Parmi les difficultés je note :

      -- le format des fichiers “source” est (trop !) souvent propriétaire (la carte des prix d’internet est une exception de ce point de vue) ; du coup pas forcément d’automatisme facile, on doit faire plein de copier/coller
      -- l’encombrement spatial des mots est crucial (on a infiniment moins de souplesse sur une carte que sur une page web), ce qui veut dire qu’il faut souvent travailler les mots/phrases en contexte, pour élaguer. De ce point de vue l’idéal serait de traduire in situ, mais c’est un peu contradictoire avec la recherche d’automatismes
      -- le fait qu’un article (souvent long) accompagne souvent les cartes : deux modes d’écriture, deux modes de traduction assez différents.

      Rien d’insurmontable, et en général quand se présentent les #bonnes_volontés on se bouge pour que ça marche !