• #Municipales_2020 : les alliances #LREM - #LR ou le retour du #clivage #gauche / #droite ?

    À #Clermont-Ferrand, comme à #Bordeaux, à #Lyon ou encore à #Aurillac, beaucoup de candidats de #La_République_en_marche (LREM) s’allient au second tour avec #Les_Républicains (LR) pour contrer la gauche. Pourtant, ces #alliances ne font pas l’unanimité dans les deux forces politiques, obligeant les candidats à revoir leur programme du premier tour.

    On est face à un jeu politique classique qui montre que l’ancien monde est toujours d’actualité et que le clivage gauche-droite n’est en rien dépassé.

    Cette vision d’un clivage obsolète n’est pas innocente : elle est très dépendante d’une volonté d’affirmer que « l’entreprise Macron » inaugure un monde nouveau, il s’agirait d’une rupture fondamentale introduisant en France un nouveau système partisan avec un parti dominant au centre de l’échiquier politique.

    De fait, l’électorat d’Emmanuel #Macron de 2017 n’était pas du tout « #ni_droite_ni_gauche », il acceptait autant que les autres électorats de se situer sur une échelle gauche-droite et il choisissait souvent la position au centre de l’échelle (39 %) ou les positions voisines de centre gauche (27 %) ou de droite modérée (21 %), d’après l’enquête post-électorale « French Election Study » (FES 2017).

    Au moment des législatives, la nomination d’un premier ministre issu de la droite juppéiste, en la personne d’Edouard Philippe, avait contribué à siphonner l’électorat de droite. La République en marche (LREM) gagnait très largement la majorité absolue à l’Assemblée nationale, mais sur des profils de candidats très diversifiés, ce qui laissait présager la montée des divisions internes et… un avenir incertain. Les Républicains demeuraient malgré tout la première force d’opposition parlementaire.

    Comment a-t-on pu en arriver, trois ans plus tard, à des compétitions de second tour municipal où la majorité présidentielle pactise avec la première force d’opposition ? Même si les politiques suivies par le président ont de plus en plus été marquées à droite, le phénomène demande des explications.
    Aux européennes, LREM voulait surtout s’opposer au Rassemblement national

    Au moment des élections européennes de 2019, la majorité présidentielle résistait plutôt bien, réunissant 22,4 % des suffrages (contre 24 % pour Emmanuel Macron au premier tour présidentiel), mais était devancée par le Rassemblement national (23,7 %), ce qui semblait annoncer un système partisan opposant deux forces centrales, LREM et le Rassemblement national, alors que Les Républicains (avec seulement 8,5 % des suffrages) et la gauche semblaient en perdition. Le résultat de LREM s’expliquait avant tout par un glissement d’électeurs de droite vers la parti présidentiel alors qu’il perdait des électeurs de gauche.

    Depuis les européennes de 2019, la division s’est progressivement concrétisée à LREM, notamment autour du projet de réforme des retraites, jugé très bon par certains, trop libéral par d’autres. LREM a perdu récemment la majorité absolue à l’Assemblée. Des députés ont quitté de manière isolée le groupe parlementaire et d’autres sont partis en créant deux nouveaux groupes minoritaires : « Ecologie, démocratie, solidarité », plutôt à la gauche de l’axe central gouvernemental, l’autre, « Agir ensemble », plutôt sur sa droite. Au même moment, une cinquantaine de députés LREM ont lancé l’association « En commun » pour peser dans les débats internes à la majorité sur la « transition écologique et sociale ».

    Les élections municipales n’étant, en général, pas favorables au pouvoir en place, elles s’annonçaient très difficiles pour LREM. D’autant que le parti présidentiel avait jusque là très peu d’élus municipaux, puisqu’il n’existait pas en 2014. Il ne disposait donc que de quelques maires ralliés après 2017 comme Gérard Collomb à Lyon ou Jean‑Louis Fousseret à Besançon.

    Une possible implantation communale du parti présidentiel apparaissait d’autant plus difficile que les maires sortants étaient, en général, à la vielle des élections, assez bien perçus par leurs électeurs.
    L’échec de l’implantation locale de LREM

    Avec la crise du Covid-19, le premier tour municipal faillit être repoussé alors que le confinement de la population se mettait en place. L’abstention a donc atteint un niveau historique (55,7 % contre 36,5 % en 2014).

    Les résultats mettent en évidence une prime aux maires sortants, un nombre assez important de maires, qu’ils soient membres du Parti Les Républicains (LR) (comme à Troyes), socialistes (comme à Denain, Cahors, Bourg-en-Bresse, Pantin, Alfortville), Rassemblement national (RN) (comme à Hénin Beaumont, à Beaucaire, à Béziers) étant réélus. D’autres édiles sont en ballotage favorable comme à Paris, Nantes et Rennes.

    Les conseils municipaux ont été élus dès le premier tour dans plus de 90 % des communes françaises (essentiellement celles de taille limitée). On n’observe pas de rupture électorale avec les résultats de 2014, pas de raz de marée du « nouveau monde » pour reléguer l’ancien aux oubliettes de l’Histoire. Pour LREM, on est très loin de l’euphorie des législatives de 2017. Le parti peine à s’imposer et à s’implanter, même dans des villes qui lui étaient pourtant favorables dans les scrutins précédents. Ainsi, ses listes à Paris, minées par la division, font des scores décevants, 17,3 % pour Agnès Buzyn (LREM), 7,9 % pour Cédric Villani (dissident LREM).

    Pour le second tour, les espoirs de gains de villes importantes sont rares. Derrière Edouard Philippe, la liste LREM pourrait cependant l’emporter au Havre mais dans un duel serré contre une liste communiste.

    Si LREM échoue à s’implanter, les écologistes profitent fortement de ce premier tour, ce qui prolonge leur succès des européennes de 2019 et s’explique par les préoccupations renforcées des Français pour l’écologie de proximité.

    Cet échec au niveau local pousse LREM à trouver chez Les Républicains (LR) de nouveaux alliés leur permettant de remporter plus de communes au second tour.
    Ententes entre gauche et EELV, LR et LREM : des répercussions nationales ?

    Le scrutin du 28 juin concerne donc surtout les grandes villes, soit un tiers de la population française. Les enjeux de ces élections sont considérés comme locaux par beaucoup d’électeurs qui votent en fonction des programmes et de la personnalité des candidats, plutôt qu’en fonction de leurs appartenances partisanes. Mais on pourra cependant probablement tirer quelques enseignements de portée plus générale.

    https://twitter.com/lemondefr/status/1275099666712068098?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E12

    Les alliances entre listes se sont fait dans des négociations surtout locales, sans grande régulation nationale, du fait de l’affaiblissement des partis. On trouve de nombreuses alliances entre listes écologistes et listes de gauche, constituant un « front de gauche écolo », contre lequel l’alliance LREM-LR va tenter de se dresser.

    Cette stratégie souvent vert-rose, alors qu’elle était plutôt rose-verte autrefois du fait de la domination socialiste, semble pouvoir être payante. Cette union pourrait s’imposer dans plusieurs grandes villes.

    Les Verts ne dirigeaient un grand exécutif municipal qu’à Grenoble, mais pourraient gagner Lyon, Strasbourg, Poitiers, Besançon, Bordeaux, Toulouse, Tours. Ils menacent Martine Aubry à Lille. Les résultats à Marseille restent très incertains, ils se jouent sur 8 secteurs avec des alliances variées, résultat des tensions internes aussi bien à gauche qu’à droite. Marseille pourrait basculer à gauche, ce qui serait un désaveu fort des politiques menées par Jean‑Claude Gaudin.

    Face à la dynamique écologiste souvent appuyée par les autre partis de gauche, LREM et Les Républicains se sont aussi souvent unis pour le second tour, comme à Bordeaux, Strasbourg, Tours et même Lyon. Les alliances entre LREM et la gauche au premier et au second tour sont rares et concernent des villes plus petites. Ce qui confirme l’évolution à droite de la majorité depuis 2017.

    On verra donc dimanche prochain s’opposer le plus souvent une alliance LR-LREM à une alliance EELV-gauche. Le clivage gauche droite semble donc bien structurer cette élection locale. C’est à l’intérieur de chaque camp que les équilibres ont bougé par rapport au passé, avec la montée des écologistes d’un côté, et celle d’un parti centriste de l’autre.

    Ce rapprochement – municipal – entre LR et LREM avait été envisagé il y a déjà plusieurs mois. Mais du fait de récriminations nombreuses chez les Républicains, craignant d’y perdre leur âme et d’être vassalisés, cela n’avait pas abouti.

    https://www.youtube.com/watch?v=se-IhgHd_CI&feature=emb_logo

    Le risque de nombreuses victoires de l’écologie rose et rouge le 28 juin a donc poussé les listes en difficulté à s’unir pour espérer sauver des villes. On verra dimanche soir si cette stratégie aura convaincu les électeurs.
    Une alliance LR-LREM au-delà des municipales, pour faire barrage à la gauche et au RN ?

    L’implantation municipale du Rassemblement national (RN) reste timide. S’il a réussi à maintenir ses quelques fiefs, il n’est que rarement en position de s’imposer au second tour. Perpignan est la seule ville, traditionnellement de droite, où le Rassemblement peut espérer l’emporter, Louis Aliot ayant obtenu 35,7 % des suffrages, loin devant le sortant LR.

    On affirmait il y a quelques années que le système partisan avait de fortes chances d’évoluer d’un système bipartisan avec alternance entre les deux grands partis de gouvernement vers un système tripolaire opposant gauche, droite et Rassemblement national (RN). Depuis 2017, on semblait s’acheminer vers un duopole entre République en marche (LREM) et Rassemblement national (RN).

    Avec ces municipales, on semble voir émerger un tripode un peu nouveau, avec des écologistes unis à d’autres forces de gauche, une alliance entre LREM et Les Républicains, et, toujours isolé, le Rassemblement national (RN).

    L’alliance entre La République en marche (LREM) et Les Républicains n’est-elle que conjoncturelle pour faire face à la progression écologiste ou bien aura-t-elle un véritable impact sur les présidentielles de 2022 ? Et auparavant, sur les départementales et les régionales prévues – théoriquement – en 2021 ?

    Les alliances électorales municipales peuvent rester longtemps différentes des coalitions nationales, comme le maintien d’ententes locales de gauche, alors que la désunion faisait rage au plan national, l’a démontré ces dernières décennies.

    On peut penser que l’exécutif aimerait bien vassaliser Les Républicains et peut pour cela chercher à étendre la majorité lors de remaniements ministériels. Mais une partie des Républicains résistera certainement.

    Pour les présidentielles de 2022, face à Emmanuel Macron, il est vraisemblable que Les Républicains voudront faire entendre leur différence et qu’ils choisiront donc un candidat pour les représenter au premier tour. Tout dépendra ensuite des résultats. C’est avec la qualification de deux candidats pour le « scrutin décisif » que les désistements et les alliances pour gouverner au cours du prochain quinquennat pourront se nouer.

    https://theconversation.com/municipales-2020-les-alliances-lrem-lr-ou-le-retour-du-clivage-gauc
    #élections_municipales

  • A Cabourg, le maire, condamné pour violences conjugales, est encore candidat – LE POULPE
    https://www.lepoulpe.info/a-cabourg-le-maire-condamne-pour-violences-conjugales-est-encore-candidat
    Tristan Duval, élu divers droite, a été condamné pour violences conjugales en novembre 2018, ainsi que son ex-compagne un an après. Il espère être réélu le 22 mars prochain et dénonce une attaque contre sa fonction. Une décision qui scandalise les féministes.
    Par lénaïg bredoux (mediapart) | 12 Mar 2020

    Le dernier conseil municipal s’est, semble-t-il, passé « tout en douceur », quelques jours après la sixième édition de « Cabourg Capitale romantique ». Dans la ville normande, le maire sortant a pourtant été condamné dans une affaire de violences conjugales. Et Tristan Duval est candidat à sa réélection.

    Mi-février, il a présenté son programme, après avoir annoncé en décembre qu’il se retirerait après trois ans de fonction au profit d’un de ses colistiers. En dehors des militantes féministes qui interpellent régulièrement le maire, la campagne se déroule avec une apparence de normalité. Les adversaires de Tristan Duval évitent d’en parler ouvertement ; la presse locale, à l’instar de Ouest-France, fait comme si de rien n’était.

    « Si je me savais coupable, je ne vous ferais pas l’offense de me représenter », a écrit Tristan Duval à ses administrés début décembre 2019. Son « bilan ne doit pas être entaché par l’instrumentalisation médiatique, scandaleuse et mensongère de ma vie privée », se défend-il.

    Tristan Duval, producteur de spectacles de métier, répète le même message : la lutte contre les violences faites aux femmes est instrumentalisée. En l’accusant de violences conjugales, son ex-femme a voulu nuire à sa fonction, affirme-t-il depuis de longs mois.

    « Jamais cette histoire n’aurait pris tant d’ampleur si je n’avais pas été maire de Cabourg et si on n’avait pas été dans ce contexte », a-t-il expliqué au Journal du pays d’Auge, en décembre 2019, en faisant référence à #MeToo. Dans la presse locale, il parle d’une « engueulade de couple qui a mal tourné ».

    « J’assiste depuis plusieurs mois à un déferlement médiatique injuste, disproportionné et totalement instrumentalisé dans le cadre d’une affaire concernant ma vie privée, et à travers laquelle on souhaite toucher ma fonction pour faire de tout ça un symbole », avait déjà écrit Tristan Duval dans une « Lettre ouverte aux Cabourgeais », publiée après sa condamnation en novembre 2018 pour violences conjugales.

    Le sous-titre : « On ne sert pas une juste cause avec un mauvais exemple !!! » Le registre : celui du complot. « Il existe des manipulatrices, des destructrices, et des dénonciations calomnieuses et mensongères dans le but de détruire socialement un homme », estime encore Tristan Duval, qui a toujours refusé de quitter son mandat, ou de se mettre en retrait.

    « Je ne démissionnerai pas de mon poste, car je suis innocent et cette affaire n’a rien à voir avec ma fonction », a écrit le maire aux habitants de la ville normande, célèbre pour sa plage, son festival de cinéma et son Grand Hôtel.

    Le 21 novembre 2018, le tribunal de grande instance de Caen a condamné Tristan Duval à trois mois de prison avec sursis et à 2 500 euros de dommages et intérêts pour violences conjugales ayant entraîné une incapacité temporaire de travail (ITT) supérieure à 8 jours – elle est de 14 jours.

    Il a en revanche renoncé à une peine d’inéligibilité, « au motif que l’infraction visée n’a pas de lien avec sa qualité d’élu ».

    Les faits se sont déroulés dans la soirée du 7 août 2018. L’ancienne compagne du maire de Cabourg, Solène Mauget, y rejoint Tristan Duval alors que leur relation est au plus mal. Elle souhaite une séparation mais espère, a-t-elle expliqué au cours de la procédure, passer des dernières vacances en famille. Le couple a une petite fille née en novembre 2017.

    Dans la soirée, selon les documents que Mediapart a pu consulter, le couple échange des SMS, dont le contenu devient de plus en plus brutal. Tristan Duval finit par menacer sa femme – leur mariage avait été fortement médiatisé en 2016, avec la présence de plusieurs personnalités, dont l’ancien premier ministre Manuel Valls.

    « Il me fait peur », a raconté Solène Mauget aux policiers, qui explique sur procès-verbal : « Il n’accepte pas la séparation. »

    « Tu vas t’en mordre les doigts », écrit par SMS Tristan Duval, ce soir-là, selon le procès-verbal de la confrontation entre les deux époux, organisée le 9 août 2018, et auquel Mediapart a eu accès. « Ça va être la guerre », dit-il encore. Ou : « Je rends l’appart, le préavis c’est un mois. »

    Une dispute de visu finit par éclater après 21 heures, et Tristan Duval s’empare du téléphone de sa compagne. Celle-ci lui arrache son pull pour le récupérer. Les époux sortent de la maison.

    Selon Solène Mauget, son mari la pousse alors contre le grillage, elle tombe, elle reçoit alors des coups « au visage et au thorax », et elle mord son mari au bras gauche pour se défendre, selon les propos rappelés par le tribunal dans le jugement du 21 novembre 2018.

    C’est un passant à vélo qui donne l’alerte et met fin à la dispute. Les voisins se rendent sur place et Solène Mauget s’enfuit dans un café voisin, d’où les pompiers et la police seront appelés. Le médecin qui l’examine décrit des lésions compatibles avec son récit, avec des blessures au visage et sur les côtes – elle a une côte cassée.

    Tristan Duval, lui, estime que son épouse est à l’origine des violences, et que sa chute est accidentelle : il affirme qu’elle est tombée contre le grillage du jardin en voulant se jeter sur lui.

    « Elle cherchait cette embrouille. […] Elle a provoqué cette situation pour me nuire », a expliqué devant les policiers le maire de Cabourg. Interrogé par l’avocate de l’époque de Solène Mauget sur les « termes méprisants, voire sexistes, du style “hystérique” » qu’il a utilisés pendant la confrontation, Tristan Duval répond sur procès-verbal : « Mes propos ne sont pas sexistes, ils sont factuels et médicaux. »

    Tristan Duval a porté plainte dès le 8 août 2018 pour violences (l’ITT avait alors été fixée à un jour, en raison de la morsure au bras) – une plainte classée sans suite par le parquet. Sauf que le maire de Cabourg a usé d’une autre procédure : la citation directe qui conduit automatiquement à réunir le tribunal.

    Il s’est prononcé le 20 novembre 2019, un an après le premier jugement, et a condamné à son tour Solène Mauget – à une amende de 1 500 euros pour violences volontaires commises par conjoint ayant entraîné une ITT inférieure à 8 jours – un à trois jours dans ce cas, selon les certificats.

    Le tribunal a considéré qu’avant la poursuite dans le jardin, le fait qu’elle ait arraché le« pull » de Tristan Duval, méritait d’être condamné. Ainsi que des gestes violents dans la maison, décrits par les enfants du maire et démentis par Solène Mauget, qui ont affirmé que leur belle-mère avait notamment « tir[é] les cheveux » de leur père.

    Les deux jugements font l’objet d’un appel, qui sera examiné le 10 avril prochain. Soit juste après les municipales. Un calendrier idéal pour Tristan Duval.

    « Monsieur Duval est parfaitement conscient de la gravité des faits, à tel point qu’il a obtenu de ne pouvoir être jugé qu’après les municipales ! Chacun appréciera », dénonce l’avocate de Solène Mauget, Marie-Alix Canu-Bernard.

    « Jamais je n’ai demandé » un tel calendrier, rétorque le conseil de Tristan Duval, Benjamin Louzier. Il ajoute : « Mme Mauget veut ruiner sa carrière d’élu, tout simplement. Elle fait de cette affaire, dont elle est à l’origine, et qui est une affaire de dispute entre époux, et pas de violences conjugales, une affaire qui ruine sa carrière politique. »

    Il en veut pour preuve les collages découverts par le maire de Cabourg, qui n’a pas souhaité répondre à nos questions, dans la nuit du 18 décembre, celle du 3 janvier et celle du 13 février, avant la Saint-Valentin, à l’image de ceux qui ornent de nombreuses villes de France pour lutter contre les féminicides.

    #le_poulpe #violences_conjugales #municipales_2020