BALLAST | L’abécédaire de Murray Bookchin
►https://www.revue-ballast.fr/labecedaire-de-murray-bookchin
Retour, en 26 lettres, sur une œuvre à rebours.
BALLAST | L’abécédaire de Murray Bookchin
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En ce moment, je lis Le municipalisme libertaire, par Janet Biehl.
Janet Biehl : Entretien avec Murray Bookchin
▻http://gen.lib.rus.ec/fiction/?q=Murray+Bookchin&criteria=&language=French&format=
« Je n’exclus pas non plus la possibilité de l’échec. Mais s’il existe une raison d’espérer, c’est l’approche municipaliste libertaire qui nous la fournit », disait Bookchin lors d’un entretien à la fin de l’année 1996 : sans quoi, « [le capitalisme] détruira certainement la vie sociale ».
#MurrayBookchin #MunicipalismeLibertaire
▻https://www.revue-ballast.fr/le-municipalisme-libertaire-quest-ce-donc
« Presque tous les problèmes écologiques sont des problèmes sociaux », expliqua-t-il ainsi dans son essai Remaking Society. L’espèce humaine n’est pas l’ennemi : la minorité possédante en son sein, si ; les outils technologiques ne sont pas un danger : ne pas les mettre au service de l’autonomie populaire, si4. Le municipalisme libertaire — ou communalisme — entendit donc répondre à cette double exigence sociale et environnementale.
Mettre en place les municipalités
En 1998, l’essayiste Janet Biehl publia, avec l’aval de Bookchin, le manifeste Le Municipalisme libertaire : une « solution de rechange » au système capitaliste, oppresseur de la Terre et de l’immense majorité de ses habitants, humains ou non. Autorisons-nous, à des fins pédagogiques, ce périlleux saut dans l’avenir : à quoi ressemblerait la prochaine révolution ?
Il s’agira, au commencement, de fonder un petit groupe municipaliste sur son lieu de vie. Une fois structuré, politiquement mûr et humainement soudé, il devra s’élargir et s’adresser aux habitants du quartier/bourg/village/arrondissement puis de la ville (partitionnée, à terme, en diverses municipalités selon sa superficie5) afin de devenir une force politique. Ce groupe — adossé à un règlement et prenant graduellement la forme d’un mouvement — optera pour un nom simple à mémoriser et affichera une identité politique accessible au tout-venant ; il s’agira de convaincre les citoyens alentours sur la base de deux ou trois points essentiels : les enjeux de proximité (vie quotidienne et travail), la démocratie directe et l’écologie.
Chroniques françaises , par Toni Negri
14 Décembre 2018
Nous proposons ici la traduction d’une contribution rédigée par Antonio Negri au lendemain du discours d’Emmanuel Macron du 10 décembre dernier. Il s’agit d’un texte d’analyse (...) qui avance (...) des pistes de lecture intéressantes, notamment pour ce qui est des clivages classe/peuple, de l’impossibilité de médiation et de l’épuisement de la gouvernance, mais aussi de la question de la socialisation du salaire et de l’enjeu de la prolifération des foyers des luttes.
▻http://www.platenqmil.com/blog/2018/12/14/chroniques-francaises
#giletsjaunes #fédéralisme #municipalisme #macron #salaire #salaire_social #classe #peuple #multitude #médiation #représentativité #néolibéralisme #Macron #giletsjaunes #gilets_jaunes #Negri
Commentaire d’une camarade #intermittente : "Si Toni Negri lisait la page de la #CIP IDF, il aurait su le soir même qu’il n’y a pas d’augmentation du #SMIC et que la « prime d’activité », comme son nom l’indique, est idéologiquement très marquée (les pauvres sont des fainéants, etc)."
Dalipas ??️ ??? (@Dalipas) a tweeté :
Bravo Madame La Sénatrice
▻https://t.co/UZfbu3zbja ▻https://twitter.com/Dalipas/status/1074339526657626112?s=17
(Vidéo incorporée dans Twitter que là j’ai pas les moyens d’extraire)
@kaparia au final y a quoi comme article qui explique bien l’enfumage des trois miettes lancées par Macron (anagramme Cramon) lors de son speech ?
« Pas de coup de pouce, mais un revenu en hausse » dans L’iMmonde est incomplet mais pas que
▻https://seenthis.net/messages/743277
Si d’autres ont vu mieux...
Negri, il plane grave sur le SMIC (entre autre chose), comme tous ceux qui oublient que le SMIC mensuel n’est plus le salaire minimum effectif, qu’il a été remplacé pour des millions d’actives et actifs par un SMIC horaire un temps de travail annualisé.
En revanche lorsqu’il intègre la #prime_d'activité -aussi marquée soit-elle par le travaillisme- au #salaire social, il vise juste et à un endroit tout à fait négligé par l’analyse sociale (un aveuglement pallié par la nostalgie du CNR). Il y a pas de lecture possible de l’évolution des #droits_sociaux (au dela de l’emploi) sans partir du fait que cette prime finance en même temps (si si) des emplois et employeurs et la reproduction de la forme de travail, que c’est un rapport politique, pas juste une diversion conjoncturelle ou une anomalie à résorber. Comment fonctionne cette #individualisation du salaire social ? Quel mixte d’intégration (au modèle d’emploi, précaire et mal payé et/ou à la figure du cas’sos ; le rouage ou le déchet, telle est l’alternative offerte), de coercition (aiguillon de la faim, inséreurs, proprio, #dette) et de #punition (désocialisation, culpabilité, contrôle) présente-t-elle ?
Je ne sais pas si ça se lit sur le site de la cip, mais on y trouve de nombreux papiers sur la nécessité de ne pas en rester à la #cotisation_sociale gagée sur la durée d’emploi et les salaires pour financer un #droit_au_chômage). On peut tout savoir du #salaire_social si on s’en tient à l’imaginaire des idéologues de la gauche formol (tel Friot qui exclue du salaire social le RSA, le minimum vieillesse, les bourses et tout droit financé par l’#impôt...), on peut continuer de se poser des questions comme certains secteurs syndicaux tout en ayant de moins en moins de prise au conflit capital travail, et puis on peut aller chercher des réponses chez les #Gilets_jaunes, dans la #grève_sociale expérimentale en cours... Les réponses de l’État sont à tout le moins un élément à prendre en compte dans un programme d’#enquête. Tout comme la réforme un instant reporté du droit aux chômage où les #chômeurs en activité à temps réduit seront en première ligne : diminuer les #allocations_chômage versée de 1,3 milliard est leur projet.
Vie de Murray Bookchin
Ernest London
▻https://lavoiedujaguar.net/Vie-de-Murray-Bookchin
Janet Biehl
Écologie ou catastrophe. La vie de Murray Bookchin
Murray Bookchin (1921-2006), militant écologiste américain, théoricien de l’écologie sociale et du municipalisme libertaire adopté et appliqué depuis quelques années au Kurdistan syrien, est peu connu en France. Janet Biehl, collaboratrice et compagne de ses dernières années, fidèle à sa promesse, retrace sa vie tout en présentant son importante œuvre théorique.
Elle raconte comment sa grand-mère maternelle, militante russe du Partage noir, de la redistribution des terres avant de fuir les pogroms et de se réfugier à New York en 1913 avec son mari et leurs enfants, l’influença très tôt par ses récits et lui transmit la tradition révolutionnaire russe. En août 1927, après l’exécution de Sacco et Vanzetti elle lui dira : « Voilà ce que le capitalisme fait aux hommes ! N’oublie jamais ! » (...)
#Murray_Bookchin #Janet_Biehl #écologie_sociale #anarchisme #États-Unis #Rachel_Carson #municipalisme_libertaire #Rojava #confédéralisme_démocratique #Pinar_Selek
Bookchin : #écologie radicale et #municipalisme libertaire
▻https://www.revue-ballast.fr/bookchin-ecologie-radicale-et-municipalisme-libertaire
Murray Bookchin, né en 1921 et décédé en 2006, est très peu connu et très peu traduit en France. Cette amnésie est d’autant plus surprenante que ses travaux furent précurseurs dans des domaines qui occupent aujourd’hui le premier plan de toute réflexion politique : la question du lien entre le capitalisme et l’environnement ; celle de la démocratie directe décentralisée. Sur ces deux thèmes, Bookchin a ouvert des pistes parfaitement intempestives, au sens nietzschéen : d’une inaltérable actualité. Fondateur de l’écologie sociale radicale d’un côté, théoricien du municipalisme libertaire de l’autre, il fut un anarchiste viscéral, soucieux de ne jamais céder devant les tendances nihilistes plus portées sur le mysticisme du retour à la nature que sur la transformation de la Cité. Revisiter ce parcours intellectuel dans le siècle, c’est aussi mesurer la force d’inertie de nos sociétés, leur incapacité à prendre en considération l’urgence écologique et le déficit démocratique autrement qu’en y répondant par l’adaptation de la novlangue néolibérale — verdissement de la finance et autre greenwashing d’un réel qui s’obstine pourtant à aller… mal. Mais surtout, Bookchin offre des pistes positives pour penser le monde à venir, sans renoncement au politique ni naïveté spontanéiste. L’auteure brosse ici à grands traits le portrait d’un homme libre et de son combat pour « résister avec des idées même lorsque les événements inhibent temporairement la capacité à agir¹ ».
Municipalisme radical : le futur que nous méritons
►https://archive.org/details/MunicipalismeRadicalFuturMerit
Article de Debbie Bookchin traduit par Lougar Raynmarth pour Kedistan et paru le 24 octobre 2017: ▻http://www.kedistan.net/2017/10/24/debbie-bookchin-municipalisme-radical “Seule une confédération globale de villes rebelles peut nous sortir de la spirale mortifère du néolibéralisme, vers une ....This item has files of the following types: Apple Lossless Audio, Archive BitTorrent, Columbia Peaks, JPEG, JPEG Thumb, Metadata, Ogg Vorbis, PNG, VBR MP3
#audio/opensource_audio ,_politique,_societe
▻https://archive.org/download/MunicipalismeRadicalFuturMerit/format=VBR+MP3&ignore=x.mp3
Rojava • Les Kurdes entre utopie et guerres-Kedistan
▻http://www.kedistan.net/2017/06/30/rojava-kurdes-entre-utopie-guerres
@Ad Nauseam - Un article paru le 30 juin sur Orient XXI et signé Jean-Michel Morel, en écho aux éditions récentes de l’ouvrage de Pierre Bance et celui, collectif, mené sous la direction de Stephen Bouquin, Mireille Court et Chris Den Hond, à propos du confédéralisme démocratique kurde et au delà. Un autre futur pour (...)
Un autre futur pour le #Kurdistan. #Municipalisme_libertaire et confédéralisme démocratique de Pierre Bance et l’ouvrage collectif mené sous la direction de Stephen Bouquin, Mireille Court et Chris Den Hond, La #Commune_du_Rojava. L’alternative kurde à l’État-nation sont deux livres récemment publiés qui tentent d’éclairer, au-delà du dur combat pour un Kurdistan confédéral et démocratique, le projet de société, l’utopie émancipatrice qui guide les Kurdes.
▻http://orientxxi.info/lu-vu-entendu/le-rojava-terre-d-esperance,1928
La pire des choses serait une adhésion les yeux fermés au crédit du romantisme révolutionnaire ou son pendant, un rejet sans appel au nom de la pureté anarchiste.
#YPG
Le plaidoyer du maire de Valparaiso en faveur du « municipalisme » - Page 1 | Mediapart
▻https://www.mediapart.fr/journal/international/130617/le-plaidoyer-du-maire-de-valparaiso-en-faveur-du-municipalisme
Son nom est encore peu connu en Europe, mais sa victoire, le 23 octobre 2016, a marqué les esprits en Amérique latine. Jorge Sharp, 32 ans, est devenu ce jour-là maire de Valparaiso, la deuxième ville du Chili, porté par une plateforme citoyenne qui s’est engagée à « récupérer la ville avec des mains propres ». Alors que les municipales d’octobre avaient été marquées par une large victoire de la droite, infligeant un désaveu à la présidente socialiste Michelle Bachelet, Sharp fut la seule surprise à gauche. « Nous avons été capables de sortir de la zone de confort de la gauche traditionnelle, pour parler à d’autres secteurs de la population », assure-t-il aujourd’hui pour expliquer son écrasante victoire, avec 54 % des voix
A Barcelone, une alliance des villes contre les nouveaux monstres politiques | Mediapart
▻https://www.mediapart.fr/journal/international/130617/barcelone-une-alliance-des-villes-contre-les-nouveaux-monstres-politiques?
Les récits de Portland ou de Belo Horizonte ne sont que deux toutes petites pièces d’un grand puzzle qui s’est assemblé à Barcelone en fin de semaine. Des représentants de plus de 150 villes dans le monde, de Vancouver à Philadelphie, de Valparaiso à Naples, y ont participé, tous animés de la même conviction : c’est par le municipalisme qu’il est aujourd’hui possible de construire des alternatives, pour le dire vite, au capitalisme financier et aux droites extrêmes. « Alors que les États échouent à répondre aux principaux défis internationaux, nous devons être, depuis les villes, une alternative », a lancé Ada Colau vendredi soir, en ouverture du sommet, devant un millier de personnes réunies sur l’une des places de la vieille ville. Si les États se révèlent « très lents et bureaucratiques, rongés par une concurrence les uns envers les autres qui les paralysent », à l’inverse, les villes « travaillent en réseaux », de manière souple, pour répondre aux urgences, a-t-elle poursuivi. Lors d’un échange avec la maire de Madrid Manuela Carmena, elle a plaidé pour une « alliance internationale des villes », sur des thématiques précises, comme l’accueil des migrants, ou la lutte contre le réchauffement climatique (voir la vidéo ci-dessous).
« Le municipalisme, c’est le pouvoir local. C’est l’auto-organisation. Nous voulons récupérer la souveraineté qui a été volée aux citoyens, pour proposer ensemble une nouvelle forme d’habiter dans la ville », s’est enthousiasmé de son côté le Chilien Jorge Sharp, le maire de Valparaiso. Issu des mouvements étudiants, il fut, à 32 ans, l’une des vedettes de la fin de semaine (lire son entretien à Mediapart). Seul élu français convié au rassemblement public vendredi soir, le maire de Grenoble Éric Piolle a exhorté à « collaborer davantage entre les villes, pour bousculer l’agenda » imposé par les États, avant de vanter l’interdiction de la publicité dans l’espace public mise en place dans sa ville.
À l’initiative de la commission internationale de « Barcelone en commun » (une structure indépendante de la mairie), le sommet des « villes sans peur » avait donc pour vocation d’ouvrir grand les horizons. Comme les expériences similaires aux « mairies rebelles » espagnoles sont quasi inexistantes en Europe (à l’exception, peut-être, de la mairie de Naples), il a fallu aller chercher des soutiens ailleurs. À commencer par les États-Unis, où le « droit à la ville » structure la politique municipale depuis des décennies, et où les mouvements grassroots sont nombreux. Le maire de Berkeley, en Californie, tout comme des élus de Philadelphie, New York, Jackson (Mississippi) ou Portland, ont fait le déplacement, tous préoccupés par la manière de s’opposer depuis le local à la présidence Trump.
A #Barcelone, une alliance de « villes sans peur » s’esquisse face aux replis nationaux
▻https://www.mediapart.fr/journal/international/130617/barcelone-une-alliance-de-villes-sans-peur-s-esquisse-face-aux-replis-nati
Ils veulent en finir avec la peur qui nourrit, disent-ils, les monstres politiques du moment, de #Donald_Trump à Marine Le Pen. Réunis à Barcelone, capitale de l’indignation politique depuis l’élection d’Ada Colau en 2015, des représentants de plus de 150 villes, de Vancouver à Naples, de #Belo_Horizonte à La Corogne, ont tenté de poser les bases d’une alliance inédite. Reportage sur les terres du « #municipalisme ».
#International #Ada_Colau #Eric_Piolle #Espagne #extrême_droite #indignés #Manuela_Carmena #populisme #Portland
Rencontre internationale @Bastamag “Villes sans peur” - Barcelone - 9-11 juin 2017
On June 9-11, Barcelona will host an international Conference of “Fearless Cities” [▻http://fearlesscities.com - ▻https://www.facebook.com/events/293750187746228/], with participants from all over Europe and beyond. The objective of this event is to “to demonstrate the potential of towns and cities to resist hate and to spur democratic transformation across the world” and, “in the face of hate, walls and borders, build global networks of solidarity and hope among city halls and citizens.”
Independent media have a key role to play in this, alongside local authorities, citizen groups and social movements.
Our Fearless Cities movements are diverse in their outlook and seek to build a different new world, through concrete and positive solutions and alternatives, where spending cuts on the most vulnerable are rejected, where climate change is taken seriously, where authoritarianism and racism are rejected. Much in the same way, we need independent and fearless media outlets as a counterpoint to the toxic and divisive narratives both of far-right media outlets and of corporate media. We need to tell the stories they don’t tell, uphold the values they don’t defend, disseminate the concrete solutions and alternatives they choose to ignore or undermine.
And just as fearless cities and municipalist movements are seeking to become more visible and reinforce each other through an international network or coalition at this Conference, independent media, which are often small and with few resources, have a lot to gain from exchanging between themselves and developing common projects. And we need to do this not only in Spain or Europe but all over the world, because the challenges, threats and opportunities are global.
We - OpenDemocracy (UK/International), Altermédias/Basta! (France), and the “Right to Information” group of Barcelona en Comú - are inviting independent media from Europe and all over the world, as well as the journalists coming to Barcelona to cover the Fearless Cities Conference, to a
“Fearless Media” Side-Event
Saturday 10th of June between 4.30 and 7 pm (to be confirmed)
At UB University building, Universitat Square
Le municipalisme sera internationaliste ou ne sera pas Kate Shea Baird, Enric Bárcena, Xavi Ferrer et Laura Roth Membres de Barcelona En Comú
... à Barcelone nous sommes en train de faire un mappage continu d’expériences municipalistes apparentées autour du monde et nous essayons de penser avec elles comment nous articuler et nous appuyer mutuellement. Grâce à ce processus nous avons développé une hypothèse qui cherche à mettre la dimension internationale au centre des débats municipaux et le municipalisme au centre des débats globaux. Et nous sommes arrivés à la conclusion que la voie à suivre est celle de travailler le municipalisme en réseau global.
#Barcelone #Madrid #Podemos #Espagne #gauche #Ada_Colau #villes
#Internationale #internationalisme #alternative #mouvements #municipalisme #Barcelona_En_Comú
▻https://medium.com/@BComuGlobal/le-municipalisme-sera-internationaliste-ou-ne-sera-pas-46838e13c5c6
[O-S] Brigades internationales à Rojava
L’émission « Offensive Sonore » est diffusée un vendredi sur deux sur Radio Libertaire de 21h à 22h30 (89,4 Mhz) en alternance avec « Les amis d’Orwel ».
Émission du 9 décembre 2006, nous avons interviewer Sébastien qui est en lien avec les brigades internationales se battant sur le terrain contre trois ennemies le dictateur Bachar El assad, Daech et l’Etat Turc. Ils nous explique ce qu’il ce passe et pourquoi il faut soutenir cette terre.
#Radio_Libertaire #audio #radio #rojava #Kurdistan #pkk #turquie #rojava #Syrie #daech #Abdullah_Öcalan #Öcalan #répression #municipalisme #brigades #internationales #guerre #Bachar_El_assad #YPG #Irak
Ludovic Lamant était l’invité de Nicolas Demorand sur les ondes de France Inter pour parler de son livre « Squatter le pouvoir ».
#Ludovic_Lamant #Ada_Colau #Espagne #municipalisme #villes
▻https://www.franceinter.fr/emissions/un-jour-dans-le-monde/un-jour-dans-le-monde-08-decembre-2016
Demain soir à Bruxelles, Ludovic Lamant présentera son livre « Squatter le pouvoir. Les mairies rebelles d’Espagne » à la librairie Tulitu en compagnie de Florent Marcellesi, eurodéputé espagnol, membre du parti Equo.
Aujourd’hui en librairie : Squatter le pouvoir de Ludovic Lamant
Et si c’était dans les villes que l’Europe sociale voyait le jour ? Si c’étaient les maires qui faisaient advenir le projet de communauté défiguré par les banques, la troïka et de médiocres économistes ? Voilà l’un des espoirs que nous donne l’Espagne d’aujourd’hui. Loin du marasme austéritaire et cravaté, des mairies indignées et rebelles ont surgi dans des dizaines de villes, dont Barcelone et Madrid. Malgré les promesses de Podemos, la politique nationale espagnole bégaie. Mais à l’échelle municipale, des figures fortes et charismatiques, comme l’ancienne squatteuse Ada Colau et la juge antifranquiste Manuela Carmena, explorent de nouvelles façons de faire de la politique.
Ludovic Lamant a rencontré des dizaines de femmes et hommes des marées citoyennes qui ont déferlé sur la péninsule ibérique. Alternant témoignages, reportage et analyse politique, il remonte aux origines politiques, historiques et sociales du phénomène et en propose un premier bilan. Portrait de plateformes citoyennes inédites en Europe, ce récit d’un soulèvement qui perdure se révèle être aussi une boîte à idées pour les mouvements de défense des communs ailleurs dans le monde.
►https://www.luxediteur.com/catalogue/squatter-le-pouvoir
#Espagne #Ada_Colau #Podemos #Ludovic_Lamant #municipalisme #15-M #indignés
►http://www.b-a-m.org/2016/10/o-s-le-kurdistan-en-lutte
Émission du 28 octobre 2016, on a appelé un animateur du site Kedistan . Nous allons parcourir un panorama du Kurdistan, de Syrie et de Turquie. En pleine actualité, tant pour la répression qui sévit en Turquie que pour l’agression caractérisée contre le Rojava de la part des troupes d’Erdoğan.
#audio #radio #offensive_sonore #radio_libertaire #audio #Kurdistan #pkk #turquie #rojava #Syrie #daech #Erdoğan #Recep_Tayyip_Erdoğan #Abdullah_Öcalan #Öcalan #répression #municipalisme
Playlist (dans l’ordre d’apparition dans l’émission) :
Viyan Peyman & Dilar Dirik – Dear Viyan
Rona Geffen – My Girls Are A Fire
Kritzkom – Inner March for Utopia
KillaSoundYard ft Bambool – Self Organised
Thoughts On Rojava (feat. Zeynep Kurban, Dilar Dirik, Zaher Baher, Havin Guneser, Memed Aksoi)
Olivia Louvel – Afraid Of Women
Hevî – Woman & The Gun
Anna Leopolder – The Women (Dedicated to the kurdish female fighters of Rojava)
Bookchin Archive
►http://dwardmac.pitzer.edu/Anarchist_Archives/bookchin/Bookchinarchive.html
MURRAY BOOKCHIN’S COLLECTED WORKS
►http://dwardmac.pitzer.edu/Anarchist_Archives/bookchin/Bookchinarchive.html
Murray Bookchin and the Kurdish resistance
▻https://roarmag.org/essays/bookchin-kurdish-struggle-ocalan-rojava
Bookchin’s municipalist ideas, once rejected by communists and anarchists alike, have now come to inspire the Kurdish quest for democratic autonomy.
...
The Next Revolution includes the 1992 essay The Ecological Crisis and the Need to Remake Society. In it, Bookchin argues that “the most fundamental message that social ecology advances is that the very idea of dominating nature stems from the domination of human by human.” For an ecological society to develop, first the inter-human domination must be eradicated. According to Bookchin, “capitalism and its alter-ego, ‘state socialism,’ have brought all the historic problems of domination to a head,” and the market economy, if it is not stopped, will succeed in destroying our natural environment as a result of its “grow or die” ideology.
...
In the late 1970s, while Bookchin was struggling to gain recognition for the value and importance of his theory of social ecology in the US, an entirely different struggle was emerging on the other side of the world. In the mountainous, predominantly Kurdish regions of southeastern Turkey, an organization was founded that would eventually come to adopt and adapt Bookchin’s social ecology.
The organization called itself the Kurdistan Workers’ Party, or PKK after its Kurdish acronym, and in 1984 it launched its first attacks against the Turkish state.
...
Despite the utopian desire of one day seeing the different Kurdish territories united, the struggle of the PKK focused primarily on the liberation of North Kurdistan, or Bakur — the Kurdish territories occupied by the Turkish state. Over the course of the 1990s, however, the PKK slowly started to drift away from its desire to found an independent Kurdish nation state and started exploring other possibilities.
...
after the collapse of the Soviet Union in 1991, the PKK had already started to critically reflect on the concept of the nation state. None of the traditional homelands of the Kurds were exclusively Kurdish. A state founded and controlled by Kurds would thus automatically host large minority groups, creating the potential for the repression of ethnic and religious minorities in the same way the Kurds themselves had been repressed for many years. As such, a Kurdish state increasingly came to be seen as a continuation of, rather than a solution to, the existing problems in the region.
Finally, having analyzed the interdependence of capitalism and the nation state on the one hand, and between patriarchy and centralized state power on the other, Öcalan realized that real freedom and independence could only come about once the movement had severed all ties with these institutionalized forms of repression and exploitation.
Democratic Confederalism
In his 2005 pamphlet, Declaration of Democratic Confederalism, Abdullah Öcalan formally and definitively broke with the PKK’s earlier aspirations of founding an independent Kurdish nation state. “The system of nation states,” he argues in the document, “has become a serious barrier to the development of society and democracy and freedom since the end of the 20th century.”
In Öcalan’s view, the only way out of the crisis in the Middle East is the establishment of a democratic confederal system “that will derive its strength directly from the people, and not from globalization based on nation states.” According to the imprisoned rebel leader, “neither the capitalist system nor the pressure of imperialist forces will lead to democracy; except to serve their own interests. The task is to assist in developing a grassroots-based democracy … which takes into consideration the religious, ethnic and class differences in society.”
Tatort Kurdistan
▻http://tatortkurdistan.blogsport.de
#Kurdistan #Turquie #anarchisme #écologie_sociale #municipalisme
La Commune
Pierre Kropotkine
▻http://lavoiedujaguar.net/La-Commune
Quand nous disons que la révolution sociale doit se faire par l’affranchissement des Communes, et que ce sont les Communes, absolument indépendantes, affranchies de la tutelle de l’État, qui pourront seules nous donner le milieu nécessaire à la révolution et le moyen de l’accomplir, on nous reproche de vouloir rappeler à la vie une forme de la société qui s’est déjà survécu, qui a fait son temps. « Mais, la Commune — nous dit-on — est un fait d’autrefois ! En cherchant à détruire l’État et à mettre à sa place les Communes libres, vous tournez vos regards vers le passé : vous voulez nous ramener en plein Moyen Âge, rallumer les guerres antiques entre elles, et détruire les unités nationales, si péniblement conquises dans le cours de l’histoire ! »
Eh bien, examinons cette critique. (...)
L’invasion des terrasses volantes : Airbnb contre Barcelone
Par Bruno Le Dantec et Ferdinand Cazalis
►http://cqfd-journal.org/L-invasion-des-terrasses-volentes
Les 7,5 millions de touristes visitant chaque année Barcelone semblent un cadeau tombé du ciel par avions low-cost pour l’économie locale. Comment la nouvelle mairie combat-elle la « touristification », qui pousse les habitants à abandonner leur vie de quartier aux promoteurs et à la frénésie locative des usagers d’Airbnb ?
La révolution démocratique et féministe du Rojava, source d’espoir parmi l’horreur
article original : ▻http://www.telesurtv.net/english/opinion/Rojavas-Democratic-Revolution-a-Source-of-Hope-among-Horror-20151119-0040
Entre les bombes occidentales et les fondamentalistes sauvages prêts à mener leur guerre au cœur de l’Europe, la #Syrie peut sembler un trou noir de misère sans fin. Mais la région nord, en grande partie kurde, de #Rojava, est également le théâtre d’une révolution profondément démocratique et humaniste, qui place en son centre les droits des minorités ethniques et la libération des femmes.
Ironiquement, étant donné l’horreur qui l’entoure, Rojava est, avec les projets révolutionnaires d’Amérique latine, le lieu des expériences les plus profondes menées sur la base de la #démocratie_participative. Comme au Venezuela, l’idéal de « la commune » est au cœur de la démocratie naissante du Rojava.
La révolution Rojavane s’est faite connaître au monde en grande partie par la résistance héroïque des combattant·e·s des Unités de Protection Populaire (#YPG) et Unités de Protection des Femmes (#YPJ) en ayant mis fin à un siège de l’Etat islamique sur la ville Rojavane de #Kobane en Janvier. Mais beaucoup ont remarqué l’idéologie profondément révolutionnaire qui anime les combattants de la liberté du Rojava - et qu’ils cherchent à mettre en pratique au milieu de grandes menaces.
Rojava est une "zone libérée" dans le nord de la Syrie, qui fait partie du territoire historique du #Kurdistan. Le parti politique majeur est le Parti de l’Union Démocratique (#PYD), qui est idéologiquement aligné avec l’aile gauche du Parti des travailleurs du Kurdistan (#PKK), basé en Turquie.
En 2011, le PYD a soutenu le soulèvement qui a éclaté contre Assad. Cependant, il était préoccupé par l’excessive #militarisation du conflit par l’opposition. Au départ cette militarisation fut une réponse à la répression par Assad de protestations non armées, mais elle fut par la suite alimentée par les services de renseignement de l’Occident et ses alliés régionaux.
Ajouté à cela, le chauvinisme ethnique et religieux croissant d’une opposition majoritairement Sunnite et Arabe se définissant de plus en plus comme Sunnite et Arabe a amené le mouvement kurde à rester à l’écart de l’opposition armée au régime.
En Juillet 2012, la présence militaire du gouvernement Assad au Rojava a été affaiblie par l’aggravation de la guerre civile dans d’autres régions. Il y avait un danger croissant que le Rojava devienne un champ de bataille entre des forces opposées hostiles aux Kurdes et d’autres #minorités ethniques.
En réponse, un soulèvement majoritairement non violent a été lancé, déclarant Rojava zone libérée. Cette insurrection populaire a permis aux idées de « confédéralisme démocratique » du PKK et des PYD, fondés sur la démocratie participative et l’autonomie locale, de commencer à être apliquées.
Le PYD joue un rôle idéologique dans la transformation démocratique du Rojava, mais pas de nature institutionnelle. Il a aidé à établir le Mouvement pour une société démocratique (TEV-DEM), qui organise et mobilise la population mais qui est organisationnellement indépendant du PYD.
Le pouvoir institutionnel est basé sur un système appelé "autonomie démocratique". Le blog Ecology or Catastrophe rapportait en Janvier que le représentant du TEV-DEM Çinar Salih a déclaré à une délégation universitaire en visite "Notre système repose sur les communes, composées de quartiers de 300 personnes. Les communes ont co-présidents, et il ya des co-présidents à tous les niveaux, de la commune à l’administration du canton."
"Dans chaque commune, il y a cinq ou six comités différents. Les communes agissent de deux façons. D’abord, elles résolvent les problèmes rapidement et tôt - par exemple, un problème technique ou un problème social. Certains travaux peuvent être effectuées en cinq minutes, mais si vous l’envoyez à l’Etat, il est empêtré dans une bureaucratie. Donc, nous pouvons résoudre rapidement les problèmes. La deuxième façon est politique ", a déclaré Salih.
"Si nous parlons de vraie démocratie, les décisions ne peuvent pas être fabriquées en haut [par les élites] et descendre vers le peuple, elles doivent être prises en bas et ensuite monter dans les différents niveaux. Les co-présidents sont un homme et une femme ... La représentation des femmes est garantie à tous les conseils populaires. On n’autorise pas un des deux genres à avoir plus de 60% de représentation. En outre, il existe en parallèle des structures non-mixtes pour femmes", a-t-il expliqué.
"Les conseils de #femmes existent en parallèle à tous les niveaux, la commune, le district, la ville et le canton. Les conseils de femmes ne décident pas pour les questions générales - c’est le rôle des conseils populaires. Ils discutent de questions qui portent spécifiquement sur les femmes ... Ils ont un droit de veto sur les questions concernant les femmes".
L’accent mis sur la libération des femmes se reflète dans la forte visibilité des femmes combattantes dans les groupes armés révolutionnaires du Rojava.
Salih a fait valoir que la révolution du Rojava est une « révolution des femmes", expliquant qu’elles sont impliquées dans tous les domaines de la vie. « Nous croyons qu’une #révolution qui n’ouvre pas la voie à la libération des femmes n’est pas une vraie révolution. Il y a eu des révolutions en Libye et en Egypte et en Tunisie ... mais le même statut des femmes a persisté ".
Du fait de la guerre, de la dévastation et de l’isolement auxquels le Rojava est soumis, son économie est largement orientée vers la survie. Toutefois, son orientation socialiste s’attache en priorité à fournir pour tous un logement, un approvisionnement alimentaire, un accès aux soins, la garde des enfants et l’éducation - aucun de ces éléments n’ayant été fourni par le gouvernement syrien en temps de paix.
La révolution dans le Rojava est explicitement une révolution multi-ethnique. Dans son préambule, la constitution de cantons autonomes du Rojava décrit les cantons de Rojava comme "une confédération de Kurdes, d’Arabes, de Syriaques, d’Araméens, de Turkmènes, d’Arméniens et de Tchétchènes".
Il poursuit : « Dans la construction d’une société libérée de l’autoritarisme, du militarisme, du centralisme et de l’intervention de l’autorité religieuse dans les affaires publiques, la Charte reconnaît l’intégrité territoriale de la Syrie et aspire à maintenir la #paix nationale et internationale."
L’accent est mis au Rojava sur la construction de structures multi-ethniques plutôt que simplement kurdes. Tout, depuis les plaques de rue aux médias en passant par l’éducation est fourni dans la langue de la communauté concernée.
Comme pour le genre, la participation des différentes ethnies aux conseils communaux et autres est facilitée par des quotas. Il y a aussi des organismes parallèles pour les minorités ethniques.
Du fait de telles politiques, la révolution a rapidement gagné le soutien de minorités non-kurdes. Cela se reflète dans la participation non-kurde dans les structures et organisations, ainsi que des alliances faites avec des groupes politiques et armés non-kurdes.
La révolution du Rojava est confrontée à des menaces constantes de nombreux côtés - et doit naviguer parmi des forces complexes et en compétition qui cherchent à imposer leurs intérêts dans la région. Mais pour tout ce qu’elle a réalisé contre vents et marées, la révolution du Rojava mérite notre solidarité - le monde a besoin du Rojava.
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Alter autogestion : A Viladamat, le « #municipalisme » s’expérimente !
▻http://alterautogestion.blogspot.fr/2013/03/a-viladamat-le-municipalisme.html
Annotations :
En place depuis janvier 2011, après avoir battu le Parti socialiste catalan (PSC) et disposant de la majorité absolue, la municipalité a instauré un processus de participation et de consultation populaires pour les investissements. Les commissions municipales ouvertes à toutes et tous permettent d’élaborer des propositions qui sont ensuite débattues en assemblées populaires au niveau du village. En l’absence de consensus, un (...)
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MURRAY BOOKCHIN Le #municipalisme libertaire - Une nouvelle #Politique communale ?
▻http://populaction.com/murray-bookchin-le-municipalisme-libertaire-une-nouvelle-politique-comm
Extraits de From Urbanization to Cities (Londres, Cassell, 1995).
Traduit par Jean Vogel pour la revue Articulations Annotations :
Les exemples soviétique et nazi du Parti/État ont représenté l’extension logique du parti fonctionnant à l’intérieur de l’État. Et de fait, tout parti a ses racines dans l’État et non dans la citoyenneté. Le parti traditionnel est accroché à l’État comme un vêtement à un mannequin. Aussi varié que puisse être le (...)
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