• #Etats-Unis : ce que l’on sait de Derek Chauvin, le policier mis en examen après la mort de George Floyd
    https://www.francetvinfo.fr/monde/usa/mort-de-george-floyd/etats-unis-ce-que-l-on-sait-de-derek-chauvin-le-policier-mis-en-examen-

    L’acte d’accusation cite également les résultats préliminaires de l’autopsie de George Floyd, qui conclut que sa mort est "probablement" le résultat d’"une combinaison" de facteurs, dont le fait qu’il ait été retenu par la police, mais aussi ses "pathologies sous-jacentes" (le document affirme qu’il souffrait d’hypertension et d’une maladie des artères coronaires) et la "potentielle" présence de stupéfiants dans son organisme. Le médecin légiste affirme qu’aucune constatation physique ne soutient l’hypothèse d’une mort par étranglement ou asphyxie traumatique.

    Il a été licencié puis arrêté

    Mardi, le chef de la police de Minneapolis avait annoncé le licenciement des quatre policiers présents lors de la mort de George Floyd. Leur identité n’avait alors pas encore été révélée. Les autorités locales et fédérales ont ouvert des enquêtes.

    #racisme #criminel #crimes

    • Ce classique pour les noirs : ils sont vivant jusqu’à ce qu’ils croisent un policier, mais ce n’est pas la police qui les a tués :

      mais aussi ses « pathologies sous-jacentes » (le document affirme qu’il souffrait d’hypertension et d’une maladie des artères coronaires) et la « potentielle » présence de stupéfiants dans son organisme.

      Accessoirement, c’est beau comme du J.-D. Michel :
      https://jdmichel.blog.tdg.ch/archive/2020/03/18/covid-19-fin-de-partie-305096.html

      Il faut oser le dire : ce n’est pas le virus qui tue, ce sont les pathologies chroniques qui rendent une infection au SARS-CoV-2 potentiellement fatale à certains patients déjà lourdement touchés par ces maladies de société, alors qu’il est il est bénin pour les personnes en bonne santé.

    • La notion d’« immunité qualifiée ». Décentralisation, difficultés à poursuivre les agents en justice, héritage culturel… Selon le chercheur Jesse Jannetta, les raisons qui ont mené à la mort de George Floyd lors de son interpellation sont multiples, Stéphanie Le Bars
      https://www.lemonde.fr/international/article/2020/05/31/aux-etats-unis-la-police-est-a-l-aise-avec-l-usage-de-la-force_6041325_3210.

      Jesse Jannetta est chercheur, spécialiste des questions de justice et de police pour le think tank Urban Institute de Washington, DC. Il a participé à l’évaluation de l’initiative nationale lancée à partir de 2015 dans six villes américaines pour améliorer les relations entre les forces de l’ordre et la population. Minneapolis (Minnesota), où la mort de George Floyd à la suite d’une arrestation violente suscite depuis plusieurs jours des protestations à travers le pays, en faisait partie.

      L’arrestation puis la mort de George Floyd, un Afro-Américain plaqué au sol par un policier blanc de Minneapolis, qui a appuyé durant de longues minutes sur son cou avec son genou sous le regard de ses collègues, a relancé le débat sur les violences policières aux Etats-Unis. Comment expliquez-vous ce type de comportements de la part de policiers ?

      Les raisons sont complexes, mais il faut relever en premier lieu la latitude des policiers à user de la force, d’un point de vue juridique, avec notamment la notion d’ « immunité qualifiée » [qui empêche les officiers de police d’être poursuivis pour des actions discrétionnaires dans l’exercice de leurs fonctions] . On a vu dans de nombreux cas la difficulté de la justice à poursuivre des officiers de police qui avaient tué des citoyens, même lorsque les preuves de leurs comportements inappropriés étaient évidentes. Les conventions collectives sont aussi la plupart du temps protectrices et ne facilitent pas les procédures pour que les policiers soient tenus responsables de leurs actes. Selon les termes de ces contrats, il arrive ainsi que des fonctionnaires suspendus ou licenciés soient réintégrés.

      Par ailleurs, l’organisation des forces de l’ordre est complètement décentralisée aux Etats-Unis et il existe des milliers d’agences avec des règles différentes. Les standards peuvent donc varier d’une ville à l’autre car la police est en grande partie organisée et gérée par les autorités locales élues. En outre, faute d’un fichier national, un policier renvoyé d’un service de police pour fautes peut être réembauché dans un autre département.

      La formation des officiers de police est-elle en cause dans l’utilisation de la force de manière disproportionnée ?

      C’est un aspect du problème, mais ce n’est pas le seul. Dans le cas de Minneapolis, par exemple, le sujet n’est pas la formation de ce policier : ce qu’il a fait [mettre le genou sur la nuque d’un homme ne présentant pas de danger immédiat] ne répond à aucune règle et rien ne lui permettait de faire ce geste [Si ce n’est que cette technique d’immobilisation est enseigné aux policiers, pratiquée, Bien que l’on puisse douter que le record d’obstination de 9 minutes soit fréquent, ndc] . Il s’agit davantage d’un problème culturel : que les policiers comprennent ce que doit être leur travail, qu’ils soient conscients qu’ils doivent répondre de leurs actes et que les conséquences peuvent être graves [le policier en question a été inculpé pour meurtre] . Le fait que ses trois collègues présents n’aient pas réagi démontre aussi un échec dans la compréhension de ce qui est permis et de ce qui ne l’est pas. Et montre que la police aux Etats-Unis est à l’aise avec l’usage de la force. C’est cette culture qu’il faut changer, mais il s’agit d’une tâche de longue haleine.

      Il faut aussi avoir en tête une spécificité du contexte américain : le fait que le pays soit lourdement armé affecte le comportement des policiers. Face à des citoyens potentiellement armés, le policier veille à sa propre sécurité. Et, s’il est vrai que certaines des personnes tuées par la police ne sont pas armées, beaucoup le sont.

      En 2019, quelque mille personnes ont été tuées par la police, parmi lesquelles la part d’Afro-Américains est disproportionnée (23 %, alors que cette communauté représente 12 % de la population totale, selon un décompte du « Washington Post »). Pourquoi ce déséquilibre persistant ?

      La police américaine s’est développée dans un contexte historique compliqué et racialisé. Les services de police trouvent une partie de leurs origines dans la #chasse_aux_esclaves et la mise en application des lois sur la #ségrégation_raciale, notamment dans les Etats du Sud, mais aussi ailleurs dans le pays. Les biais que l’on constate aujourd’hui par rapport à la population noire viennent en partie de cette longue histoire et du fait que les policiers, comme le reste de la population, ont tendance à percevoir les hommes noirs plus menaçants que n’importe qui d’autre.

      Le travail qui a été fait à Minneapolis et dans cinq autres villes pour aborder ce problème et tenter de rebâtir la confiance entre la police et les communautés afro-américaines a permis quelques améliorations, mais elles sont insuffisantes. Elles demandent beaucoup de temps et d’énergie ; on constate aujourd’hui qu’elles n’ont pas empêché des comportements comme ceux qui ont entraîné la mort de George Floyd. Or, dans le cadre de ce programme, tous les policiers de la ville avaient suivi trois jours de formation au cours desquels avaient été abordés les biais raciaux implicites, l’histoire…

      Comment expliquez-vous la flambée de protestation à travers le pays, à la suite de ce nouveau drame ?

      Après chaque drame de ce type, on se rend compte que, si les cas précis sont différents, les problèmes sous-jacents sont les mêmes. Et les gens dans les autres villes se disent : « Ça pourrait être nous, cela pourrait se produire chez nous. » Il faut donc continuer à chercher les moyens pour que ces événements arrivent de moins en moins souvent.

      #immunité_qualifiée #impunité_pollicière

  • Karabo Mokoena’s #murder like Anene Booysen and Reeva Steenkamp, won’t stop South Africa’s #gender #violence — Quartz
    https://qz.com/992704/karabo-mokoenas-murder-like-anene-booysen-and-reeva-steenkamp-wont-stop-south-af
    https://qzprod.files.wordpress.com/2017/05/ap_0602130189-e1495788194786.jpg?quality=80&strip=all&w=1600

    It is clear from these remarks that the governing African National Congress (ANC) sees higher incarceration rates as the solution to rape and #femicide. Its members’ oft-repeated cry of “rot in jail” also suggests that rehabilitation is not viewed as a priority.

    The problem is that this response individualises the challenge of violence. It focuses on individual perpetrators without attempting to understand the very complex social conditions in South Africa that contribute to men’s violent behaviour. These conditions include colonial and apartheid histories of violence, endemic poverty, substance abuse, deeply held patriarchal attitudes about women’s place in society and the emasculation of unemployment when men measure their worth through work, or an absence of it.

    These issues all beg for solutions on a collective level. Without that sort of intervention, gender based violence will continue unabated.

    #culture_du_viol

  • Donald Trump’s Cabinet picks undergo grueling prep for hearings - POLITICO
    http://www.politico.com/story/2017/01/trump-cabinet-picks-confirmation-hearings-233322

    They call them “#murder_boards” for a reason.

    Seated beneath bright lights that mimic the conditions of a camera-packed hearing room, President-elect Donald Trump’s Cabinet picks are being put through hours-long mock confirmation hearings this weekend to prepare for the Senate grillings that may decide their fates.

    Numerous murder-board sessions are being run in anticipation of one of the most consequential weeks for the Trump transition: Nine of the president-elect’s Cabinet picks, many of whom have no federal government experience, will face Senate questioning this week — including from hostile Democrats eager to score points on everything from the president-elect’s admiration of Vladimir Putin to the candidate’s wealth and potential conflicts-of-interest.

  • On pourrait ré-intitulé l’article “L’Arabe dans l’imaginaire israélien...”
    Ben-Gurion in 1951: Until a Jewish Soldier Is Hanged for Murdering “Arabs, Murder Won’t End
    Israel’s first prime minister argued that only the death penalty would deter Jews from gratuitous killing of Arabs.”

    http://www.haaretz.com/israel-news/.premium-1.712125

    “I’m not the justice minister, I’m not the police minister and I don’t know all criminal acts committed here, but as defense minister I know some of the crimes, and I must say the situation is frightening in two areas: 1) acts of murder and 2) acts of rape.” So declared Prime Minister and Defense Minister David Ben-Gurion in 1951 before dropping a bombshell: “People in the [General] Staff tell me, and it’s my view as well, that until a Jewish soldier is hanged for murdering Arabs, these acts of murder won’t end.”

    Ben-Gurion was speaking at a cabinet meeting on abolishing the death penalty. Jewish-Arab tensions were high following the 1948 War of Independence, and there was also a problem with infiltrators: Arab refugees seeking to return to the homes and fields they left during the war. Consequently, Jewish murders of Arabs had proliferated, and some ministers considered the death penalty necessary to solve this problem.

    The cabinet discussion of 66 years ago is particularly interesting in light of this week’s very different cabinet discussion about a soldier who killed a wounded Palestinian terrorist in Hebron after he no longer posed a threat.

    “In general, those who have guns use them,” Ben-Gurion asserted, adding that some Israelis “think Jews are people but Arabs aren’t, so you can do anything to them. And some think it’s a mitzvah to kill Arabs, and that everything the government says against murdering Arabs isn’t serious, that it’s just a pretense that killing Arabs is forbidden, but in fact, it’s a blessing because there will be fewer Arabs here. As long as they think that, the murders won’t stop.”

    Ben-Gurion said he, too, would prefer fewer Arabs, but not at the price of murder. “Abolishing the death penalty will increase bloodshed,” he warned, especially between Jews and Arabs. “Soon, we won’t be able to show our faces to the world. Jews meet an Arab and murder him.”

    The cabinet first discussed abolishing the death penalty – a legacy of the British Mandate – in July 1949, at the urging of Justice Minister Pinhas Rosen. Ben-Gurion was dubious even then. He said he would support the bill, but was almost certain the death penalty would ultimately be reinstated, because abolishing it “will lead to a proliferation of murders.” After intense debate, the cabinet agreed to abolish the death sentence except for treason during a state of emergency.
    The bill then went to the Knesset, where the Constitution Committee held lengthy deliberations. A year later, Rosen presented the cabinet with a problem: Seven prisoners were on death row, but their executions were being delayed until the Knesset made up its mind about the death penalty.

    As the cabinet discussed this issue, Ben-Gurion stunned his colleagues by saying he no longer supported abolishing the death penalty, primarily due to an increase in killings of Arabs by Jewish soldiers.

    Foreign Minister Moshe Sharett, who in 1949 had supported abolishing the death penalty on the grounds that “Human society must aspire to a moral level at which it’s forbidden to take human life,” also unexpectedly reversed himself at this meeting.

    “With great regret I’ve become convinced that abolishing the death penalty is inconceivable,” he announced, noting that even countries “which are immeasurably more humane than we are – I’ve spent years there and I live here – maintain the death penalty.”

    The main reason for his U-turn, however, was “the crimes that have happened and are happening week after week, especially in the army,” including some that weren’t public knowledge. Sociopaths might not be deterred by the death penalty, Sharett admitted, “but that Jewish chap who kills two Arabs he met on the road, I’m not willing to say, without trying it first, that he’s a killer by nature and won’t fear the death penalty.”

    Some Jews, Sharett said, think “every Arab is a dog, a wild dog that it’s a mitzvah to kill.” And “to save them from killing human beings, it’s a mitzvah to have the death penalty here. As long as we don’t have it, these murders will continue, and we’ll be held accountable, and it will create moral corruption here.

    “I’ve giving a speech of repentance and confession here,” he continued. “I’ve learned from experience that in this country, the death penalty is necessary ... We made a mistake when we stopped hanging ... If all the crimes committed in this country were reported, terror would grip the public and lynchings would start. I’d shoot a Jewish chap who wanted to shoot an Arab passerby if that were the way to save him.”

    Sharett then described one case in which three Arabs were killed and a fourth saved only because a Jew threw him into a hut, and another case in which two Indian Jews were almost killed by fellow Jews who thought they were Arabs until they shouted “Israel.”

    Minister Dov Yosef backed Ben-Gurion and Sharett. “In principle, I’ve opposed hanging as a penalty all my life, but unfortunately, in this country and today’s situation,” it’s needed, he said.

    Minister Haim-Moshe Shapira concurred, saying he was especially horrified by group killings. He cited one in which “eight soldiers were present at the time of the murder. Surely they didn’t all murder, but they were all present at the time of the crime and not one member of this group stopped the crime.”

    “There have been worse cases,” Ben-Gurion responded.

    Ministers Golda Myerson (later Meir) and David Remez, in contrast, remained opposed to the death penalty, but agreed that much more must be done to prevent crimes against Arabs.
    In the end, the death penalty was abolished – but only three years later, in 1954.

    Gidi Weitz
    Haaretz Contributor

    #Israel #Palestine #Ben-Gurion #Arabs #Jews #Killings #Murder #death #History

  • Populists in Europe (2/8) : #neo-Nazi #Greece
    http://fr.myeurop.info/node/13828

    The neo-Nazi Golden Dawn, an #anti-Semitic, negationist and #Islamophobic party, has become a feature of Greek people’s daily life. With an estimated 15 to 20% of votes in the polls, they could enter the European Parliament in the next elections.

    Golden Dawn or « Chryssi Avgi » in Greek, was founded in 1981 and reactivated in 2007 by Nikos Michaloliakos, a former member of a fascist youth organization during the Regime of the Co lire la suite

    #Debates #Politics #2014_European_election #élection #election #Greece #injustice #murder #nationalist #néo_nazi #neo_Nazi #néo-nazi #populism #populist_democracy #prison #racist #violence #xenophobic

  • Two mutilated corpses discovered separately in #Lebanon
    http://english.al-akhbar.com/content/two-mutilated-corpses-discovered-separately-lebanon

    The corpse of a Syrian man was found repeatedly stabbed and burnt inside his home in Lebanon’s #Chouf region Monday, state news reported. Meanwhile a mutilated corpse was discovered inside a dumpster in the neighborhood of #Ouzai, just south of Beirut, across from a school. No further details were provided of the chilling murders. Last month a Syrian worker was stabbed to death inside a building he was constructing, with the killer using the victim’s blood to scrawl “in revenge for Yabrud” on a wall. (Al-Akhbar)

    #murder #Top_News

  • Ex-US soldier guilty of #rape, #murder found hanged in prison
    http://english.al-akhbar.com/node/18699

    A former US soldier, sentenced to life imprisonment for the 2006 rape and murder of a 14-year-old Iraqi girl as well as the murder of her parents and six-year-old sister, has been found hanged in his cell. According to American media reports, prison officials said the death of Steven Dale Green, found hanging in his Arizona cell last week, was currently being investigated as an act of suicide. read more

    #Iraq #Top_News #US_solider

  • Murder is Bad. Even in Nigeria.

    http://murderisbad.com

    Shell has blocked 71,010 of their own employees from accessing this website. But they can’t block you. Speak out now.

    Read the full press release and the email we sent to Shell employees.
    HISTORY AND BACKGROUND

    In the 1990’s when Nigerians began to nonviolently protest Shell’s oil development, Shell collaborated with the Nigerian military regime to violently suppress opposition. More than 60 villages were raided, over 800 people were killed, and 30,000 more were displaced from their homes.

    On October 1st the Supreme Court heard the case, Kiobel v. Royal Dutch Petroleum, in which Shell is arguing that because they are a corporation, they can’t be held accountable for these murders in US Courts. If they get their way, corporations will be free to commit crimes against humanity overseas without fear of answering to an American court. The US Supreme Court is expected to issue its ruling in coming months.

    See also http://yeslab.org

    #MurderIsBad #shell #nigeria #ken-saro-wiwa

  • Les data en forme | Paule d’Atha
    http://owni.fr/2012/08/21/les-data-en-forme-episode44

    Pour cette nouvelle fournée de veille de datajournalisme, nous revenons sur quelques projets qui ont pu nous/vous échapper durant les Jeux olympiques. Comme souvent par ici, nous avons encore mis la main sur des petites perles de #cartographie(s), et cette semaine, en bonus, il y a même un zeste de PSG. Oui oui.

    #Chronique #Cultures_numériques #Data #bostonography #data_en_forme #dataviz #exoplanètes #football #infographie #murderdata #open_data