• Étudier à l’Est. Expériences de diplômés africains - Karthala

    http://www.karthala.com/hommes-et-societes-histoire-et-geographie/3008-etudier-a-lest-experiences-de-diplomes-africains.html

    Les trajectoires de formation de ces diplômés africains partis en URSS ou dans un autre pays de l’ancien bloc de l’Est ont été peu étudiées. Cet ouvrage s’intéresse aux expériences contrastées des étudiants formés dans ces pays tiers, puis à leurs parcours professionnels, sociaux et politiques, confrontés aux soubresauts de l’histoire.

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    CONF : Anciennes étudiantes du continent africain formées dans les pays de l’Est, 11/10 | Connaissance de l’Europe médiane
    https://cem.hypotheses.org/1217

    Fort peu nombreuses par rapport à leurs homologues masculins étudiants, les étudiantes africaines formées en URSS/Russie ou dans les anciens pays socialistes, principalement entre la seconde guerre mondiale et l’effondrement de l’URSS, seront au centre des échanges et de la réflexion lors de cette table-ronde. Parties étudier dans le cadre d’accords de coopération entre Etats, ou dans le cadre d’autres organisations, notamment féminines, elles ont souvent bénéficié de la coopération éducative, alors en plein essor entre les pays de l’Est et ceux du continent africain. Au fil des ans, des échanges multiformes se sont tissés entre femmes de ces différents pays dont l’histoire est jalonnée de rencontres très riches ainsi que de tensions, parfois de conflits. L’histoire de ces contacts reste largement à écrire (Ghodsee, 2012, 2015 ; Barthélémy, 2016), et il s’agira de les envisager dans une perspective pluridisciplinaire faisant une large place à l’histoire des femmes et du genre, à l’histoire de l’éducation et à l’histoire connectée ainsi qu’à l’anthropologie ou à la sociologie.

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    Etudier à l’Est
    https://lectures.revues.org/19687

    Au moment où ils accèdent à l’indépendance, de nombreux pays d’Afrique subsaharienne et du Maghreb établissent des relations diplomatiques avec Moscou. Certains, comme l’Éthiopie, entretenaient depuis longtemps déjà des liens étroits avec la Russie. Cependant, c’est surtout avec le mouvement de décolonisation que les pays communistes s’ouvrent à l’accueil massif et systématique d’étudiants maghrébins et subsahariens.

    Les trajectoires de formation de ces diplômés africains partis en URSS ou dans un autre pays de l’ancien bloc de l’Est ont été peu étudiées. En rendre compte, c’est notamment s’intéresser aux expériences diverses et contrastées, d’étudiants formés non pas dans l’ancien pays colonisateur, comme cela était souvent le cas, mais dans un pays tiers qui suscitait chez eux à la fois admiration et méfiance, où ils ont connu pour les uns de fortes désillusions, pour d’autres « les meilleurs moments de leur vie ».

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