• Les nouveaux #OGM ont un autre nom et ne s’afficheront plus sur les emballages | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/ecologie/060723/les-nouveaux-ogm-ont-un-autre-nom-et-ne-s-afficheront-plus-sur-les-emballa

    La Commission européenne a dévoilé mercredi 5 juillet une proposition de révision de la directive en vigueur sur les OGM. Cette dernière date de 2001 et elle est stricte. L’idée est d’assouplir les règles pour permettre à l’Union européenne de se lancer dans la #course_technologique aux « nouveaux OGM ».

    Ces derniers répondent à un acronyme nouveau : #NGT pour « nouvelles techniques génomiques ». Et pour la #Commission_européenne, ils doivent largement échapper aux #règles d’autorisation, d’#étiquetage, de #traçabilité et de #surveillance imposées aux OGM de base. 

    Ces organismes génétiquement modifiés par les techniques les plus récentes sont « sûrs », est-il écrit dans le projet de texte consulté par Mediapart. Pas besoin de les lester de « fardeaux réglementaires inutiles ». Surtout, l’Union européenne ne veut pas être « exclue des développements technologiques et avantages économiques, sociaux et environnementaux potentiellement générés par ces nouvelles technologies ».

    Historiquement, les OGM sont fabriqués par transgenèse. Le principe est d’ajouter un ou plusieurs gènes d’une autre espèce dans le génome d’une plante afin d’en modifier les caractéristiques. C’est le cas, par exemple, du maïs MON810, la vedette de la multinationale Monsanto – rachetée depuis par Bayer. Ce maïs transgénique, cultivé en Europe, est né de l’ajout d’un gène issu d’une bactérie permettant à la plante de produire un insecticide.

    Ces OGM-là ont défrayé la chronique dans les années 1990-2000, celles des faucheurs d’OGM, avant de se propager à travers le monde jusqu’à atteindre 10 % de la surface agricole globale. Le génie génétique continue son expansion sous cet autre nom de NGT en racontant toujours la même histoire : modifier les gènes des plantes pour mieux les adapter aux besoins humains.

    • Avec les #NGT, on ne parle plus de transgenèse mais de #cisgenèse, d’agro-infiltration et surtout de #mutagenèse dirigée – la technique la plus répandue. Le principe cette fois est de « couper » certains gènes de la plante afin de modifier une séquence ADN précise. Une modification au potentiel dystopique permise par la technique CRISPR-Cas9, dite des « #ciseaux-moléculaires », découverte par les Prix Nobel de chimie 2020, la Française Emmanuelle Charpentier et l’Américaine Jennifer Doudna.

      L’arrivée de ces méthodes ultra-pointues de manipulation de la génétique des plantes introduit des nuances relativement opaques. « Contrairement à la transgenèse, ces techniques n’impliquent pas nécessairement l’ajout de gènes entiers issus d’autres espèces dans l’organisme final, explique le ministère français de la transition écologique. En revanche, les différentes étapes de génie génétique menées pour obtenir ces organismes peuvent impliquer de recourir à de la transgenèse, même si aucun gène extérieur n’est censé être présent dans l’organisme final (hors effets indésirables). »
      Au-delà de ces explications alambiquées, une réponse claire a été apportée en 2018 par la Cour de justice de l’Union européenne : oui, les NGT sont bien des OGM. Dont acte pour la Commission européenne qui a alors lancé un projet de dérégulation.

      Des OGM contre la crise climatique qui n’existent pas

      La dérégulation concerne avant tout les « NGT 1 » – des organismes qui ont subi « moins de 20 modifications génétiques » et dont les caractéristiques, selon la Commission européenne, auraient pu apparaître naturellement en raison de la sélection naturelle ou agricole. Pour les NGT 1, il suffira d’effectuer un enregistrement sur une base d’information publique pour les cultiver en Europe. Sur l’étiquette du consommateur, aucune mention ne permettra de savoir qu’un OGM finit dans son assiette.
      La même souplesse sera accordée au NGT « durable », par exemple les variétés de plantes OGM résistantes à la sécheresse, aux conditions extrêmes et à même d’affronter le dérèglement climatique et environnemental. « Des variétés qui n’existent pas aujourd’hui », rappelle l’eurodéputé écologiste français, Benoît Biteau.
      Sur son site, la Commission européenne cite deux exemples de NGT commercialisées à travers le monde, et les perspectives ne font pas trembler d’espoir : « Par exemple des feuilles de moutarde moins amères sont disponibles sur le marché des États-Unis et le seront bientôt sur celui du Canada. Des bananes qui ne noircissent pas et pourraient réduire considérablement le gaspillage alimentaire et les émissions de CO2 ont été approuvées aux Philippines. »

      Dans tous les cas de figure, précise Bruxelles, les NGT seront interdites en agriculture biologique, laquelle aura bien du mal à lutter contre leur dissémination dans ses champs.
      Les NGT sont-elles dangereuses ? Difficile de le dire en l’absence de recul nécessaire. C’est notamment la conclusion du Conseil économique social et environnemental français (CESE) dans un avis publié en mai : « La connaissance des impacts sanitaires et environnementaux de ces technologies mérite d’être approfondie. » En attendant, il recommande « une évaluation systématique des produits NGT, à la fois a priori sur les risques sanitaires et environnementaux et a posteriori par des réseaux de biovigilance et de sociovigilance ». Ce qui n’est pas le cas dans la proposition de la Commission européenne. « Tant que l’innocuité de ces produits n’est pas démontrée avant leur mise sur le marché et leur consommation, nous estimons qu’il est irresponsable de faire une entorse au principe de précaution », dénonce l’ONG Greenpeace.
      Selon les résultats d’une autre étude commandée à des scientifiques par le groupe européen Les Verts/ALE sur l’impact de la déréglementation des OGM dans d’autres pays : « L’introduction de ces technologies a toujours exacerbé et verrouillé l’agriculture dans la voie industrielle et non durable. » Elle coïncide dans ces États pro-OGM avec une concentration des exploitations agricoles, un déclin de la biodiversité, des impacts négatifs pour les entreprises et les consommateurs des secteurs bio et non OGM, et « une plus grande dépendance de l’agriculture vis-à-vis d’intrants externes contrôlés par un petit nombre de sociétés multinationales ».

      La proposition de la Commission a entamé, ce mercredi, son parcours législatif au sein des complexes institutions européennes, avant son adoption par les eurodeputé·es à une date qui n’est pas encore connue. Politiquement, elle part sur de bons rails. Alors que la droite, l’extrême droite et une partie des libéraux organisent une bronca véhémente contre le « Pacte vert » et bloquent toutes avancées écologiques, la dérégulation des OGM a des allures de concession.
      Un « en même temps » prôné par Pascal Canfin, le macroniste à la tête de la commission environnement du Parlement européen. « Je défends à la fois les solutions basées sur la nature et sur la technologie », expose-t-il.

      Concernant la nature, l’eurodéputé défend notamment un texte sur la « restauration de la nature », avec l’introduction de haies et autres aménagements en faveur de la biodiversité dans 10 % des terres agricoles européennes. Pour l’instant, toutes les commissions parlementaires qui ont examiné ce texte ont dit non, même la sienne réputée comme la plus progressiste sur les questions environnementales. « Clairement, on est dans une négociation de marchand de tapis, dénonce Benoît Biteau. Et, à la fin, on va perdre sur tous les fronts. »

  • En Aveyron, des activistes éventrent des sacs de « nouveaux OGM »
    https://reporterre.net/En-Aveyron-des-activistes-eventrent-des-sacs-de-nouveaux-OGM

    L’enjeu de la légalité de la culture de ces VRTH fait précisément l’objet de nombreux débats juridiques actuellement. Alors qu’au début des années 2000, les Faucheurs se battaient pour interdire des OGM, aujourd’hui ils se retrouvent pour « simplement faire appliquer la loi ». Mais laquelle ? En la matière, depuis 2018, la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE), déjà saisie par le Conseil d’État français, concluait que « les organismes obtenus par mutagenèse constituent des OGM et sont, en principe, soumis aux obligations prévues par la directive sur les OGM ». À sa suite, en février 2020, le Conseil d’État enjoignait au gouvernement « d’identifier » sous neuf mois « les variétés de plantes agricoles obtenues par mutagenèse inscrite au catalogue officiel » sans qu’elles aient été « évaluées de la même manière que des OGM ».

    #mutagénèse #IPR #OGM

  • Juridiquement, les plantes issues d’une mutagénèse sont des OGM - Journal de l’environnement
    http://www.journaldelenvironnement.net/article/juridiquement-les-plantes-issues-d-une-mutagenese-sont-des-

    C’est un camouflet sévère pour les partisans des variétés végétales issues de la #mutagénèse : celles-ci sont bien assimilables à des organismes génétiquement modifiés (OGM), a tranché mercredi 25 juillet la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE), donnant ainsi raison à neuf associations françaises.

    Une victoire qu’il faut nuancer à la lumière de cette remarque :

    Il faut considérer la question de la détection, qui est un élément majeur. Avec les OGM [obtenus par transgénèse], c’est facile. Pour les techniques de mutagénèse ciblée, il existe de nombreux cas où ce sera complètement impossible

    La mutagénèse est donc au sens propre une technique « incontrolable ».

    #ogm

    • @touti , je viens d’éditer mon message avec un élément qui répond en partie à ta question.
      Que le législateur se soit prononcé pour une stricte application du principe de précaution semble plutôt positif.
      Mais si les services de controle ne sont pas en mesure de différencier les produits légaux/illégaux il n’y aura donc pas possibilité de sanctions.
      Au regard des intérets financiers en jeu cette réglementation risque de ne rester qu’une incantation.

    • Oui d’ailleurs c’est ce que je trouve inquiétant, si on ne peut pas les différencier, on les autorise … Tu m’arrêtes si je dis des conneries, mais il me semble que la commission européenne a fait de même pour qu’un faible pourcentage d’OGM soit autorisé dans les produits bios ?

    • Oui d’ailleurs c’est ce que je trouve inquiétant, si on ne peut pas les différencier, on les autorise...

      C’est en substance la conclusion assez cynique de l’article :

      Or si on ne peut pas détecter une différence, pourquoi réguler un produit et pas l’autre ? », s’interroge Jean-Christophe Pagès.

      Avec cette remarque au passage :

      L’Union européenne est une grande puissance commerciale, mais ce n’est pas la seule.

      Que je comprends comme : "Si nous réglementons la mutagénèse les chinois et les étatsuniens vont nous piquer des marchés d’une part et nous inonder de leur produits mutés indétectables d’autre part.

      Oui dans mon souvenir, il y a bien un seuil d’Ogm dans le bio, concrétisation du caractère incontrolable des ogm.
      Dans les deux cas l’industrie a réussi à imposer son #principe_de_réalité.
      ("principe de réalité qu’il vaudrait mieux nommer réalité sans principe " mais qui a dit ça ? Je ne m’en souviens plus)

    • Merci @aude_v
      En passant, la dose létale du cyanure se situe entre 0,5 et 3 mg par kg de masse corporelle. Alors 0,9% d’OGM dans le bio si ça nous tue à petit feu autant qu’un poison …

  • Des substances toxiques dans les tampons et les serviettes hygiéniques
    https://www.lemonde.fr/pollution/article/2018/07/19/des-substances-toxiques-dans-les-tampons-et-les-serviettes-hygieniques_53333

    Le #lindane et le #quintozène sont deux #pesticides dont l’usage est interdit en Europe depuis 2000. Ils sont pourtant présents là où on les attendrait le moins : dans des #serviettes_hygiéniques et des #protège-slips commercialisés en France. Et ils ne sont pas les seules substances dangereuses à se cacher dans les protections intimes. On y retrouve même du #glyphosate, le célèbre herbicide de Monsanto.

    Un rapport de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), publié jeudi 19 juillet, dresse la liste des composés chimiques « préoccupants » identifiés. Elle est effarante.

    Outre des pesticides, des tests réalisés en 2016 ont mis en évidence la présence de nombreux #hydrocarbures aromatiques polycycliques (#HAP) ou de #phtalates dans les protections externes, de #dioxines et #furanes ainsi que de #DnOP (phtalate) dans les #tampons. Autant de substances aux effets #cancérogènes, #mutagènes ou #reprotoxiques (#CMR) démontrés, ou considérées comme des #perturbateurs_endocriniens.

    #n'en_jetez_plus #santé (ou pas)

  • Onglerie : la #santé des professionnels en péril - A la une - Destination Santé
    https://destinationsante.com/onglerie-sante-professionnels-peril.html


    Donc, les produits pour les ongles sont des merdes qui mettent en péril la santé des gens qui les manipulent au travail… mais pour les femmes qui les portent tous les jours, tout va bien ou c’est juste qu’on s’en fout ?

    Les professionnels de l’onglerie posent des vernis classiques ou semi-permanents, réalisent des soins de manucure et posent de prothèses ongulaires par différentes techniques comme celle du gel ou de la résine. Saisie par l’Agence nationale de Sécurité du médicament (ANSM), l’Anses a évalué les risques liés à leur exposition aux produits utilisés dans le cadre de cette activité.

    Environ 700 substances ont été repérées dans la composition des produits utilisés ou dans les atmosphères de travail. Parmi elles, 60 ont été jugées « très préoccupantes ». Elles étaient soit classifiées comme « #cancérogènes, #mutagènes ou #toxiques pour la reproduction (CMR), ou encore sensibilisant et/ou inscrites sur une liste de perturbateurs endocriniens potentiels », note l’Anses.

    #cosmétiques

  • Ce que les « Monsanto Papers » révèlent du #Roundup
    http://www.lemonde.fr/planete/article/2017/03/18/ce-que-les-monsanto-papers-revelent-du-roundup_5096602_3244.html

    Rarement hasard du calendrier aura été plus embarrassant pour une agence d’expertise. Dans le cadre d’une action intentée contre Monsanto, la justice fédérale américaine a déclassifié, jeudi 16 mars, plus de 250 pages de correspondance interne de la firme agrochimique, montrant que cette dernière s’inquiétait sérieusement, dès 1999, du potentiel #mutagène du #glyphosate, principe actif de son produit phare, le Roundup, et molécule phytosanitaire la plus utilisée au monde.

    Or le 15 mars, à la veille de la publication de cette documentation confidentielle, l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA) annonçait qu’elle ne considérait le glyphosate ni comme #cancérogène ni même mutagène – c’est-à-dire capable d’engendrer des mutations génétiques.

  • EU #experts accused of conflict of interest over herbicide linked to #cancer
    http://www.independent.co.uk/environment/glyphosate-roundup-weedkiller-cancer-bees-farming-greenpeace-echa-eur

    On Wednesday, the European Chemical Agency (ECHA) is due to issue its recommendation to the European Commission about whether a new 15-year license to allow the chemical’s use should be issued.

    But, just two days before the decision is due to be announced, Greenpeace sent a letter to the ECHA’s executive director, Geert Dancet, claiming several members of its Risk Assessment Committee (RAC) “appear to have a conflict of interest, according to ECHA’s own criteria”, The Independent can reveal.

    The letter said the ECHA’s rules said this could arise if “the impartiality and objectivity of a decision, opinion or recommendation of the agency … Is or might in the public perception be compromised by an interest”.

    #glyphosate #pesticides #conflit_d'intérêt #ue #corrompu #corruption

  • Heineken et Carlsberg étudient des bières aux OGM cachés
    https://reporterre.net/Heineken-et-Carlsberg-etudient-des-bieres-aux-OGM-caches

    Les groupes Heineken et Carlsberg ont déposé deux brevets européens pour de l’#orge obtenue par #mutagenèse. Ce procédé biotechnologique permet selon ses opposants d’obtenir des #OGM dits « cachés ». Le flou de la réglementation permettrait de les généraliser sans avertir les consommateurs.

    #bière

  • Comment des #OGM cachés arrivent sur le marché
    http://www.lemonde.fr/planete/article/2015/01/22/comment-des-ogm-caches-arrivent-sur-le-marche_4561680_3244.html

    Elles ne sont pas encore dans nos assiettes. Mais, dans les laboratoires des sociétés de #biotechnologies, elles poussent à vive allure. Et elles ne tarderont pas à arriver sur le marché. Ce sont de nouvelles variétés de plantes, céréales, fruits et légumes issues des techniques de manipulation génétique les plus avancées. Il s’agit bien, au sens propre, d’organismes génétiquement modifiés (OGM). Pourtant, elles n’ont pas encore de statut. Tandis qu’aux Etats-Unis des variétés de colza et de pomme de terre ont été exemptées de procédure d’autorisation par le ministère de l’agriculture, en Europe, ces cultures en germe échappent pour l’instant à toute réglementation. Et ce, alors que l’Union européenne (UE) vient d’adopter une nouvelle législation réformant le processus d’autorisation des OGM, après des années de blocage sur le sujet.

    Les OGM classiques sont obtenus par la méthode de la transgénèse : un gène étranger provenant d’un autre organisme – un transgène – est introduit dans le génome d’une espèce végétale pour lui conférer une ou plusieurs propriétés. Par exemple, le pouvoir de sécréter un insecticide qui le protège des ravageurs − c’est le cas du seul OGM cultivé en Europe, le maïs MON 810 de Monsanto, actif contre la pyrale −, ou une tolérance, c’est-à-dire une résistance aux herbicides, qui lui permet de survivre à l’épandage de désherbants tels que le Roundup de la même firme américaine.
    Paysage incontrôlable

    A côté de la #transgénèse existe pourtant une autre voie : la #mutagénèse. Des mutations aléatoires sont provoquées dans le génome d’une ...

    Après c’est #paywall
    Basta déjà en parlait en 2012 http://seenthis.net/messages/79314

  • Premier procès des #plantes_mutées à Tours - Nouveaux OGM ? - Basta !
    http://www.bastamag.net/article2796.html

    Les plantes mutées ont tout des #OGM, mais ne sont pas considérées comme tels par la réglementation européenne. Ce sont des #semences et des plantes soumises en laboratoire à la #mutagenèse. On transforme artificiellement leurs gènes en projetant des rayons X, des agents chimiques ou des #pesticides. Et on observe les transformations que cela engendre, en termes de résistance par exemple. A l’heure actuelle, la réglementation européenne [1] exclut de son champ d’application les variétés obtenues par mutagénèse.

    Résultat, les plantes mutées échappent à la réglementation sur les OGM et aux obligations d’évaluation, de traçabilité, d’étiquetage et d’information des citoyens, alors même qu’elles sont déjà dans nos assiettes. L’Agence internationale de l’énergie atomique recense ainsi près de 3 000 variétés de plantes mutées de 170 espèces différentes dans le monde.

    A l’occasion de ce procès, les faucheurs entendent « alerter et lutter contre la généralisation des cultures de semences brevetées et résistantes aux pesticides ». Ils espèrent la requalification des faits en fauchage OGM ce qui impliquerait, avec la loi du 25 juin 2008 relative aux organismes génétiquement modifiés, une obligation de déclaration pour toute culture de plantes mutées.

  • Les plantes mutées arrivent en force - Nouveaux OGM ? - Basta !
    http://www.bastamag.net/article2551.html

    Elles ont tout des OGM, mais ne sont pas considérées comme tels. Les plantes mutées sont pourtant conçues en laboratoire, soumises à des évolutions génétiques à coups de pesticides, de chimie ou de rayons X, par #mutagenèse. Elles arrivent maintenant dans nos assiettes. Sans réglementation, sans traçabilité, les plantes mutées pourraient même envahir la filière bio.

    #agrobusiness #semences