#myanmar

  • La #Birmanie (pour les français) ou le #Myanmar (pour le reste du monde) ça n’itéresse pas grand monde.
    C’est bien dommage, car son rapport avec la #Chine et son #empire illustre les dominations à venir.

    https://www.youtube.com/watch?v=7_9kPgqtd3I

    « La guerre civile fait rage au Myanmar depuis 2021 et elle freine les projets de développement économiques chinois. Comment la Chine gère-t-elle ce problème ? »

    Dans les 10 premiers commentaires de cette vidéo, adastra4741détaille des subtilités territoriales forts intéressantes et qui viennent complèter les propos de grande qualité du créateur de cette chaîne Le Monde en carte.

    #guerre #cartographie

  • Déclaration : La junte du Myanmar exécute des civils, et notamment des militant.e.s pro-démocratie et des femmes qui défendent les droits humains

    Le Réseau des femmes pour la paix (Women’s Peace Network, WPN) condamne résolument les exécutions arbitraires de Maung Kaung Htet et Chan Myae Thupar l’armée birmane , aujourd’hui, le 23 septembre, à 4 heures du matin (heure du Myanmar). Les militaires les ont arbitrairement arrêtés et inculpés pour leur implication présumée dans l’attentat à la bombe perpétré le 19 octobre 2022 à la prison d’Insein à Yangon, sans respecter les procédures légales et leur droit à un procès équitable. Chan Myae Thu, qui était l’épouse de Maung Kaung Htet, est maintenant la première femme à avoir été exécutée par l’armée depuis sa tentative de coup d’État du 1er février 2021.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/09/26/declaration-la-junte-du-myanmar-execute-des-ci

    #international #myanmar

  • Appel urgent à l’action pour les Rohingyas de l’État de Rakhine, au Myanmar

    Le Réseau des femmes pour la paix appelle à une action immédiate pour protéger la minorité ethnique et religieuse des Rohingyas dans l’État de Rakhine, ou Arakan, et empêcher que d’autres crimes atroces soient commis au Myanmar.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/05/26/appel-urgent-a-laction-pour-les-rohingyas-de-l

    #international #myanmar

  • Déclaration (Myanmar) : 8 mars 2024, Journée internationale des femmes

    En cette Journée internationale des femmes, les femmes continuent de faire les frais de l’incapacité du monde à respecter les droits de chaque individu. En effet, on ne peut qu’être déçu par la lenteur, les carences, et même les pratiques discriminatoires qui caractérisent les efforts déployés par le monde pour mettre fin aux violences sexuelles et sexistes, à la torture, aux traitements inhumains ou dégradants, aux châtiments collectifs, à l’apartheid sexiste, aux fémicides et aux génocides commis à l’encontre des femmes de toutes origines.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/03/12/declaration-myanmar-8-mars-2024-journee-intern

    #féminisme #myanmar

  • La doppia identità di Rachel Tay Za, stilista ed erede di un trafficante birmano
    https://irpimedia.irpi.eu/myanmar-rachel-tay-za-stilista-figlia-trafficante

    In Italia è un nome emergente della moda. In #Myanmar è la figlia di U Stay Za, uomo d’affari che collabora con la giunta militare. Gli Stati Uniti la mettono sotto sanzione, in Italia apre un conto dove riceve i soldi dalle aziende di papà L’articolo La doppia identità di Rachel Tay Za, stilista ed erede di un trafficante birmano proviene da IrpiMedia.

    #Mondo #Armi #Finanza

  • Les droits des travailleurs ne sont pas à vendre ! Pour la révocation de la certification FSC au Myanmar, contrôlé par la junte militaire

    In partnership with BWI (Building and Wood Workers’ International), a global union federation that brings together 361 free and democratic unions, representing a total of 12 million members in the Building, Building Materials, Wood, Forestry, and Allied sectors across 115 countries. BWI’s core mission is to safeguard and promote workers’ rights while enhancing working and living conditions, asserting that trade union rights are inherently human rights, rooted in principles of equality, solidarity, and democracy.
    L’Internationale des travailleurs du bâtiment et du bois (IBB) et LabourStart vous appellent de toute urgence à rejoindre leurs rangs pour exiger que le Forest Stewardship Council (FSC) revienne sur sa piètre et impertinente décision de maintenir les certificats « Chaîne de contrôle » ainsi que les systèmes de certification FSC au Myanmar, qui reste sous le contrôle de la junte militaire.
    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/02/07/myanmar-deux-ans-apres-le-coup-detat-suite-a-la-repression-la-resistance-democratique-a-debouche-sur-une-guerre-civile-la-crise-humanitaire-est-beante/#comment-60067

    #international #myanmar

  • Rohingya child challenges Croatia and Slovenia over violent pushbacks. Unaccompanied minor files complaints at UN Child Rights Committee

    A Rohingya child refugee faced repeated beatings by Croatian border officers, had his belongings burnt and his shoes confiscated before numerous forced expulsions, including a “chain” pushback from Slovenia. U.F. submitted complaints against Croatia and Slovenia at the UN Child Rights Committee for multiple violations of the Convention on the Rights of the Child (CRC). These are the first complaints of their kind against these two states.

    Case

    U.F. was 8 years old when he fled a military attack on his village and became separated from his family. After many years searching for protection, he spent over a year in Bosnia and Herzegovina (BiH) from 2020 to 2021 having to survive without state support or medical care, sleeping rough in forests and squatting in abandoned buildings. During this time, he was pushed back five times from Croatia to BiH and subjected to consistent, choreographed violence. In Slovenia he was subjected to a “chain” pushback, by which he was forcibly returned first to Croatia by Slovenian authorities and then onwards by Croatian authorities to BiH in a coordinated operation.

    National, EU, and international law oblige Croatia and Slovenia to act in a child’s best interests and prioritize the identification of their age during their handling by border officers. The applicant’s complaints argue violations of the CRC, in relation to his expulsions and ill-treatment, and states’ failure to assess his age or apply any of the relevant safeguards under articles 3, 8, 20(1), and 37 CRC. U.F. corroborated his accounts with a range of digital evidence. The complaints were filed against Croatia and Slovenia with the support of ECCHR and Blindspots. The litigation forms part of the Advancing Child Rights Strategic Litigation project (ACRiSL). ACRiSL comes under the auspices of the Global Campus of Human Rights – Right Livelihood cooperation.

    Context

    In Croatia, pushbacks form part of a designed and systematic state policy, which has been fully documented by human rights institutions, NGOs and the media. Slovenia’s pushbacks have been implemented since 2018 through a readmission agreement which authorizes hasty expulsions with complete disregard for a person’s protection needs, a child’s identity or their best interests. In 2020 and 2021 alone, 13.700 people were pushed back from Slovenia in this manner.

    The applicant is represented by ECCHR partner lawyer, Carsten Gericke. These complaints are the latest in a series of legal steps to address systematic human rights violation at the EU’s external borders.

    https://www.youtube.com/watch?time_continue=72&v=HJlmNZdblSc&embeds_referring_euri=https%3A%2F%2Fww


    https://www.ecchr.eu/en/case/pushbacks-un-child-rights-croatia-slovenia

    #vidéo #migrations #asile #réfugiés #Croatie #Balkans #route_des_Balkans #frontières #violence #MNA #mineurs_non_accompagnés #violence #vidéo #film_d'animation #frontière_sud-alpine #push-backs #refoulements #Bosnie #Bosnie-Herzégovine #pattern #vol #Myanmar #enfants #enfance #réfugiés_rohingya #enfermement #refoulements_en_chaîne #the_game #frontière_sud-alpine

  • Bangladesh : « Ce qui frappe dans les camps de réfugiés de Rohingya, c’est l’abandon d’un peuple et la déstructuration sociale »

    L’annonce faite par Emmanuel Macron lors de son voyage au Bangladesh, le 11 septembre, d’augmenter d’un million d’euros la contribution française aux activités du Programme alimentaire mondial dans les camps de Rohingya de ce pays est-elle à la hauteur de la situation ?

    Rappelons-nous. Il y a six ans, des centaines de milliers de Rohingya quittaient l’Etat de Rakhine [Arakan] au #Myanmar, l’ex-Birmanie. Ils fuyaient les massacres, les viols, les incendies de leurs maisons commis pendant l’offensive militaire lancée en août 2017. A la fin de cette même année, plus de 700 000 nouveaux réfugiés étaient arrivés dans le district de #Cox’s_Bazar, dans le sud-est du #Bangladesh. Ils rejoignaient les 200 000 réfugiés rohingya issus de déplacements antérieurs.

    Pour accueillir ces populations, un camp entre jungle et rizières est sorti de terre. #Kutupalong-Balukhali est aujourd’hui le plus grand camp de réfugiés au monde. Il se compose de plusieurs sites contigus dont les artères centrales en brique et en ciment débouchent sur des ruelles étroites. Là, les familles vivent dans de petites habitations faites de bambou et de bâches.

    Toute une série de restrictions

    Certaines sont posées à flanc de colline et donc exposées aux glissements de terrain, conséquence des pluies diluviennes qui peuvent s’abattre pendant la mousson. Les points d’#eau_potable, certes nombreux, ne sont ouverts que quelques heures par jour, et il est fréquent de voir des disputes s’y dérouler. Quelle ironie dans cette région parmi les plus humides au monde. Parfois, on surprend le long des frontières du camp les barbelés qui nous rappellent qu’il s’agit d’un bidonville semi-fermé.

    Si le Bangladesh a ouvert ses portes aux réfugiés, il les soumet à toute une série de restrictions. Les boutiques rohingya qui fleurissent le font selon le bon vouloir de la police qui peut les fermer au motif qu’elles n’ont pas été autorisées. Les déplacements à l’intérieur de Kutupalong, même d’un camp à l’autre, sont extrêmement limités. Il est en outre interdit aux Rohingya de travailler, bien qu’un grand nombre d’entre eux le fassent.
    Ils sont alors à la merci de la #police, des #bakchichs et des #arrestations. L’éducation est par ailleurs très encadrée. De multiples obstacles sont posés à l’enregistrement des naissances. L’approche du gouvernement à l’égard des camps est un mélange ambigu de tolérance et de prohibition : cette élasticité laisse les Rohingya dans un état d’incertitude perpétuelle.

    Le #contrôle_social auquel sont soumis les réfugiés est aussi le fait des groupes politico-criminels rohingya qui pullulent dans le camp et dont la présence, ces dernières années, s’est faite plus intense. Ces groupes sont en conflit ouvert pour le contrôle du trafic de yaba. Ce mélange de méthamphétamine et de caféine est principalement produit au Myanmar, et le Bangladesh est l’un des principaux marchés où circule cette drogue.

    Viols et violences

    Le déploiement humanitaire est impressionnant, mais l’engagement des donateurs s’amenuise. Le mois dernier, le « Plan de réponse conjoint » 2023 élaboré par les Nations unies et le gouvernement n’était financé qu’à hauteur de 30 %. Entre mars et juin, les allocations alimentaires mensuelles – des paiements en espèces reçus sur une carte SIM – sont passées de 12 à 8 dollars par personne.

    Cette réduction a pour conséquence d’entraver la capacité des réfugiés d’acheter des produits frais sur le marché et des vêtements. Il faut trouver de quoi manger, coûte que coûte, ce qui amène les réfugiés à se livrer à des activités illicites – cambriolages et trafics en tout genre.

    Les conséquences du sous-investissement par les bailleurs de fonds sont aussi médicales et viennent s’ajouter à celles de l’augmentation de la population dans un espace qui, lui, ne s’accroît pas. Chaque année, y naissent entre 30 000 et 35 000 #bébés. Du fait de la densité des lieux et de la faiblesse des services sanitaires, il est estimé que 40 % de la population du camp souffre de la #gale. La fermeture de certains services de #santé a pour effet d’engorger les structures qui se maintiennent.

    Les #femmes seules, comme les personnes âgées et handicapées, sont parfois contraintes de payer des services pour des tâches qu’elles n’ont pas la possibilité d’accomplir seules : réparer leur maison, porter la bouteille de gaz du point de distribution jusque chez elles en dépit de l’existence d’une assistance prévue pour combler une partie de ces besoins spécifiques. Les femmes sont vulnérables aux #viols et aux violences – les cas sont nombreux et loin d’être mis au jour.

    Un « facteur d’attraction »

    Il est difficile d’imaginer que l’engagement présidentiel français modifiera la donne. Cela nécessite un tout autre investissement. La survie d’un peuple, condamné à vivre dans ces conditions de nombreuses années encore, relève du génie. Ce qui frappe dans les camps de réfugiés rohingya de Cox’s Bazar, ce sont moins les limites du système de l’aide que l’abandon d’un peuple et sa conséquence : la déstructuration sociale.

    La plupart des réfugiés espèrent retourner au Myanmar, une étape qui ne pourra être franchie que lorsque leurs terres et leur nationalité, dont ils ont été privés en 1982, leur seront restituées. Certains se résolvent malgré tout à rentrer clandestinement au Myanmar où ils s’exposent aux violences commises par les autorités birmanes.
    Quelques-uns ont bénéficié de rares opportunités de réinstallation dans d’autres pays, comme le Canada ou les Etats-Unis, mais le gouvernement bangladais a suspendu le programme de réinstallation en 2010, arguant qu’il agirait comme un « facteur d’attraction ». Les initiatives récentes visant à relancer le processus ont été timides.
    Une possibilité est la traversée risquée vers la #Malaisie, un pays qu’un nombre croissant de Rohingya à Kutupalong considère comme une voie de salut. Pour la très grande majorité des réfugiés, il ne semble n’y avoir aucun avenir à moyen terme autre que celui de demeurer entre deux mondes, dans ce coin de forêt pétri de #dengue et de #trafics en tout genre.

    Michaël Neuman est directeur d’études au Centre de réflexion sur l’action et les savoirs humanitaires (Crash) de la Fondation Médecins sans frontières.
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/10/31/bangladesh-ce-qui-frappe-dans-les-camps-de-refugies-de-rohingya-c-est-l-aban

    Massacre des Rohingya : « Facebook a joué un rôle central dans la montée du climat de haine » en Birmanie
    https://www.lemonde.fr/pixels/article/2022/09/29/massacre-des-rohingya-facebook-a-joue-un-role-central-dans-la-montee-du-clim
    https://archive.ph/DMWO8

    Au Bangladesh, l’exil sans fin des Rohingya
    https://www.lemonde.fr/international/article/2022/12/16/au-bangladesh-l-exil-sans-fin-des-rohingya_6154745_3210.html
    https://archive.ph/xKPyh

    #camp_de_réfugiés #Birmanie #Rohingya #réfugiés #musulmans #barbelés #drogues #déchéance_de_nationalité #aide_humanitaire #Programme_alimentaire_mondial

  • Meta in Myanmar, Part I: The Setup - Erin Kissane’s small internet website
    https://erinkissane.com/meta-in-myanmar-part-i-the-setup

    The harms Meta passively and actively fueled destroyed or ended hundreds of thousands of lives that might have been yours or mine, but for accidents of birth. I say “hundreds of thousands” because “millions” sounds unbelievable, but by the end of my research I came to believe that the actual number is very, very large.

    #facebook #génocide #myanmar

  • Myanmar. Deux ans après le coup d’Etat, suite à la répression, la résistance démocratique a débouché sur une guerre civile. La crise humanitaire est béante
    La junte du Myanmar affiche son soutien à Poutine
    Déclaration : Deux ans après la tentative de coup d’État au Myanmar

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/02/07/myanmar-deux-ans-apres-le-coup-detat-suite-a-l

    #international #myanmar

  • Birmanie : des groupes occidentaux accusés de soutenir l’armement de la junte | Les Echos
    https://www.lesechos.fr/monde/asie-pacifique/birmanie-des-groupes-occidentaux-accuses-de-soutenir-larmement-de-la-junte-

    Birmanie : des groupes occidentaux accusés de soutenir l’armement de la junte

    Des sociétés européennes, dont la française Dassault Systèmes, des américaines et asiatiques seraient impliquées dans les chaînes d’approvisionnement en armement du régime birman, affirme « The Guardian » en s’appuyant sur un rapport sorti ce lundi.

    La controverse aurait pu s’arrêter avec le retrait de TotalEnergies de Birmanie, fin juillet 2022. Mais une nouvelle entreprise française, Dassault Systèmes, risque de se retrouver sous le feu des critiques. Comme des dizaines d’autres sociétés basées en Autriche, en Allemagne, au Japon ou encore à Taïwan, le leader tricolore du logiciel est accusé de soutenir la production d’armes du régime répressif ayant fait plus de 2.730 morts et 17.200 prisonniers, selon « The Guardian » .

    Un rapport du Conseil consultatif spécial pour le Myanmar (SAC-M), une association d’experts indépendants, révèle dans un rapport ce lundi que des firmes occidentales continuent de fournir « des matières premières, des machines, des technologies et des pièces à la Direction des industries et de la défense (DDI) », l’entreprise publique chargée de produire des équipements militaires pour Naypyidaw. Selon SAC-M, ces fournitures pourraient être utilisées par la junte lors d’ épisodes de répression féroces pour garder la mainmise sur le pays et la population.
    Une entreprise française impliquée

    Le rapport souligne le rôle joué par Singapour , petit Etat situé à environ 2.500 km de la capitale économique, Rangoun, qui serait « un point de transit stratégique pour des volumes potentiellement importants de pièces qui alimentent la production d’armes ». Les sociétés basées en Europe ne sont pas en reste puisque des entreprises allemandes (Siemens Digital Industries Software), autrichiennes (GFM Steyr) ou encore ukrainiennes (Ukroboronprom) sont mises en cause.

    Contacté par « The Guardian », le ministère autrichien de l’Economie affirme n’avoir eu « aucune connaissance » de livraisons d’articles militaires à destination du Myanmar. Le ministère des Affaires étrangères de Singapour a, de son côté, déclaré ne pas autoriser ce genre de transfert et assure soumettre « chaque année des rapports au registre des armes classiques de l’ONU ».

    Parmi les groupes visés figure également un fleuron de l’industrie française, Dassault Systèmes , qui aurait fourni « un logiciel de simulation et d’analyse électromagnétique 3D et un logiciel de conception assistée par ordinateur (CAO) ». Ce dernier servirait, entre autres, à la « conception du fusil d’assaut MA-3 », une arme utilisée lors du massacre d’Inn Din, en septembre 2017, selon SAC-M. Le groupe français n’a pas commenté.
    Une « hypocrisie gigantesque »

    Le rapport demande aux entreprises de mettre fin à leurs relations économiques avec l’armée, actuellement visée par « une enquête de la Cour internationale de justice pour génocide », selon « The Guardian ». Yanghee Lee, fondateur du SAC-M et ancien rapporteur de l’ONU sur la situation des droits humains au Myanmar, appelle ces sociétés à s’assurer que leurs activités ne facilitent pas, indirectement, les violations des droits de l’Homme. Selon elle, « ne pas le faire les rend complices des crimes barbares de l’armée birmane ».

    « L’hypocrisie ici est gigantesque », dénonce Gerard McCarthy, professeur à l’université nationale de Singapour et spécialiste de l’Asie du Sud-Est. Il déplore que le Gouvernement d’unité nationale (NUG), démocratiquement élu, ait été « bloqué au niveau international » lorsqu’il essayait d’acquérir des capacités de défense, certains Etats affirmant « ne pas vouloir intervenir au Myanmar ». « Pourtant, bon nombre des mêmes pays ferment les yeux sur leurs propres entreprises qui arment directement et indirectement la dictature. »

    Laura Salabert

    https://www.theguardian.com/world/2023/jan/16/western-firms-facilitating-production-of-myanmar-juntas-weapons-report-

    #ventes_armement #dictatures #Birmanie #Myanmar #Dassault_Systèmes

  • La junte birmane réprime les syndicats et viole les droits des travailleurs

    Les organisations de défense des droits des travailleurs au Myanmar ont déclaré que le régime militaire a violé à plusieurs reprises les droits des travailleurs, notamment la liberté d’association syndicale, depuis le coup d’État de l’année dernière. Daw Moe Sandar Myint, présidente de la Federation of General Workers Myanmar (FGWM), qui travaille désormais dans une région du pays qui n’est pas sous le contrôle de la junte, a déclaré que la liberté d’association des travailleurs syndiqués a cessé depuis la prise de pouvoir par les militaires.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/09/23/la-junte-birmane-reprime-les-syndicats-et-viol

    #international #myanmar

  • Solidarité internationale avec le peuple de la Birmanie (Myanmar) !

    Cette déclaration a été initiée par la Solidarity For Myanmar People (SFMP). 369 personnes du monde entier ont répondu (57 pays sont mentionnés), beaucoup avec des messages individuels exprimant leur solidarité et leurs encouragements.

    Nous condamnons l’exécution récente par la junte militaire de la Birmanie de quatre prisonniers politiques.
    Nous craignons que la junte n’entreprenne à nouveau des actions aussi inadmissibles en l’absence d’une pression internationale accrue. Nous sommes des universitaires et des chercheurs du monde entier qui voulons ajouter nos voix à celles qui s’expriment déjà.
    Nous sommes consternés par les actions méprisables et inhumaines de la junte militaire du Myanmar. Nous déplorons l’exécution récente de quatre prisonniers politiques et le traitement cruel et inhumain qui leur a été réservé ainsi qu’à leurs familles. Nous déplorons également le déchaînement de violence et les attaques meurtrières menées sans distinction contre la population, y compris les enfants, les personnes âgées et les infirmes, dans les villages, les villes et les agglomérations du pays, dans une tentative insensée de les soumettre.
    Nous déplorons la poursuite de la destruction délibérée de maisons, de fermes, de cliniques et d’écoles, ainsi que les attaques délibérées contre les efforts d’approvisionnement en nourriture et d’assistance humanitaire déployés par les populations locales qui tentent de s’entraider, en particulier les plus démunis, pour survivre aux brutalités de la junte.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/08/23/solidarite-internationale-avec-le-peuple-de-la

    #international #myanmar

  • Myanmar. La junte « propriétaire du pays » poursuit la répression. Une grève silencieuse massive exprime la résistance

    Cette semaine, le premier anniversaire du coup d’Etat militaire a été marqué par une grève silencieuse dans tout le pays ; l’envoyée spéciale des Nations unies, la Singapourienne Noeleen Heyzer, a fait sensation par ses déclarations ; le ministre des Affaires étrangères de la junte a été officiellement exclu de la prochaine séance de l’ASEAN ; Aung San Suu Kyi fait l’objet de deux nouvelles accusations impliquant au total des décennies d’emprisonnement. (Réd. Frontier Fridays)

    Grève silencieuse et sanctions pour marquer l’anniversaire du coup d’Etat

    https://entreleslignesentrelesmots.blog/2022/02/19/myanmar-la-junte-proprietaire-du-pays-poursuit-la-repre
    #international #myanmar

  • Myanmar villagers tear down Chinese fences built along the border

    China rejects charges of encroachment, saying fences aren’t built on Myanmar territory.

    Villagers living along Myanmar’s mountainous border with China are destroying fences put up by Chinese authorities to block travelers who might spread #COVID-19, saying the barriers have been built inside Myanmar territory, sources say.

    The destruction of fencing in northern Myanmar’s #Kachin state and #Shan state in the country’s east is causing friction along the border, with both residents and politicians faulting the two countries for letting the problem fester.

    China’s embassy in Myanmar denied any Chinese encroachment and called the construction of fences “a common practice in many countries to strengthen border management.”

    On Oct. 25, residents of #Pangkham village in Shan state’s Muse township took down a fence they said had been set up nearly 30 feet inside village land, one villager said, speaking on condition of anonymity.

    Villagers first saw the new fence when they went to their fields to plant crops, he said.

    “China had first built a solid fence in 2014, but after that they set up barbed wire that was put from 20 to 30 feet inside our own land, and we removed this new fence,” he said, adding that when villagers had previously gone to work in their fields, Chinese soldiers had appeared there to make a show of force.

    “And so we villagers have been moved back four times already,” he said.

    China has not yet responded to the removal of this newest fence, villagers said.

    Muse, the main border crossing into China, lies across a river from #Ruili (#Shweli, in Burmese) in southwestern China’s #Yunnan Province.

    This is the third such dispute between Chinese border authorities and residents of the #Muse district in the last two months, villagers said.

    The Muse township administrator and other local officials have now visited Pangkham, an area close to Chinese border town of #Jiagou, and say they will file a report on the situation with higher-ups at the district level, they said.

    In another incident on Sept. 12, residents of #Namkham township’s #Hak_Hin_village took down a Chinese fence extending into village land after Chinese authorities rebuffed villagers’ objections, village chief Lon Ai Suan said.

    Since the outbreak of the first wave of the #coronavirus pandemic in China in April 2020, border crossings have been tightened on the Chinese side of the border with Myanmar to control the entry and exit of Myanmar nationals, resulting in frequent disputes, sources say.

    ’Can’t do anything on our own’

    Authorities in both countries have been unable so far to settle the issue of encroachment, said Sai Hla Pe, chairman of the Shan Nationalities League for Democracy (SNLD) in northern Shan state, pointing to frequent incidents in #Pansai, #Pangkham, and the #Naung_Mon areas of Muse.

    “We have gone to these places to see for ourselves,” he said.

    “The problem should be solved between the two governments, because we can’t do anything about this on our own. We can only report to the authorities on the results of our investigations in the field,” he said.

    Charges of encroachment by China have also been made by villagers in Kachin state, where one resident said a 20-foot-tall, 500-foot-long fence was put up between Waingmaw and Kanpaiti townships during the last week of July.

    “It’s obvious that they are doing whatever they want in the uninhabited areas of Myanmar,” Zay Jones, a resident of Kanpaiti, said. “They are expanding into our country, and no one says anything about it,” he said.

    “You can see barbed wire fences on the mountains from Kanpaiti. No one knows for sure whether these mountains are in Myanmar or in China, but we know [the fences] are on the Myanmar side.”

    “The Chinese just put up fences wherever they want,” he said.

    Local residents said that Kanpaiti township officials have sent a letter of protest to Chinese officials on the other side, but that no replies have been received.

    Local officials in Shan state’s Muse district conduct field inspections and “send objections to the relevant Chinese departments when problems occur," an official from the district’s administration department said, also speaking on condition of anonymity.

    "And if there is a violation of an agreement we signed earlier, we will send a letter of protest and report the situation to higher authorities,” the official said.

    “In some places where we have found a definite encroachment, they have had to pull it down, and in other places we have had to consult with joint inspection teams from both sides. But because of COVID, this isn’t happening at present,” he said.

    ’China may have reached an understanding’

    In Kachin state, the Chinese border lies mostly along areas controlled by the ethnic Kachin Independence Army (KIA), and almost all of it has been fenced off by China, local sources said. China has been building new fences since July near the remote mountain town of Laiza and in other places, they added.

    China may be prioritizing the building of fences in these areas to stop refugees entering China because of concerns over the political situation in Myanmar nine months after a Feb. 1 military coup overthrew the country’s elected civilian government, sparking widespread protests and fighting.

    “China may have reached an understanding with the ethnic armed groups,” said Than Soe Naing, an analyst of ethnic affairs in Myanmar.

    “Thus, we see today that new fences are being set up, especially in areas where there are clashes between junta forces and local militias who are trying to stop [central government] incursions into their land,” he said.

    Attempts to reach Myanmar’s Ministry of Foreign Affairs for comment were unsuccessful.

    China’s embassy in Myanmar in an email to RFA’s Myanmar Service on Monday called the construction of border fences “a common practice in many countries to strengthen border management.”

    “The fences will not enter Myanmar territory,” the embassy said.

    “China and Myanmar have been in close communication on this issue and hope the media can report it objectively.”

    #murs #barrières #frontières #barrières_frontalières #Chine #Myanmar #Birmanie

  • Myanmar : les travailleurs ont perdu tous leurs droits ; le coup d’État et la troisième vague mettent les ouvriers en danger

    Certains propriétaires d’usines ont été accusés d’avoir encore plus exploité et de ne pas avoir protégé leurs employés lors de la dernière épidémie de Covid-19, et comme les syndicats ne sont pas actifs depuis le coup d’État, les travailleurs ne peuvent pas demander réparation.

    https://entreleslignesentrelesmots.blog/2021/09/18/myanmar-les-travailleurs-ont-perdu-tous-leurs-droits-le

    #international #myanmar

  • A global call to support refugees from Myanmar - Asia Times
    https://asiatimes.com/2021/06/a-global-call-to-support-refugees-from-myanmar

    A global call to support refugees from Myanmar. The UN marked World Refugee Day on Sunday, but the global community is still doing too little for those fleeing Myanmar. Sunday, June 20, marked the United Nations’ World Refugee Day, a time to focus on refugees worldwide, applaud their courage, and highlight their contributions. This year’s theme, “Heal, Learn, Shine,” recognizes the challenges of Covid-19, the need to uphold the right to education, and how refugees persevere despite the challenges they face.
    According to the UN, there are more than 1.1 million refugees from my home country of Myanmar, making it one of the top five source countries of refugees worldwide. While many were able to celebrate World Refugee Day, those forced to flee Myanmar continue to witness mass atrocities.
    As the number of people fleeing the Myanmar military’s violence has only increased since the coup, seeking refuge in Thailand has proved increasingly difficult for ethnic-minority refugees as Thai officials fear the spread of Covid-19 and strictly police their borders.
    Estimates are that in March and April, close to 3,000 Karen internally displaced persons (IDPs) crossed the Salween River to seek refuge in Thailand, only to be held by Thai officials until conditions were deemed secure enough to turn them away. Similarly, more than 100,000 Karenni civilians escaping conflict in their home state were met with force at the Thai border, where officials attempted to push back thousands. Safety and security for refugees are rare, even when they are accepted by host countries. Refugees are uniquely affected by a number of factors, and are being disproportionately impacted by Covid-19.Often crammed into tight living situations with inadequate hygiene facilities, the ability to escape Covid-19’s grip is almost impossible for Myanmar’s refugees. With more than a million Rohingya refugees living in Bangladesh, there have been estimates of more than 1,300 cases of Covid-19 in the camps. Vaccine supplies are also far from refugees’ reach – as of June 1, no Covid-19 vaccines had been distributed in Cox’s Bazar. Education remains unavailable to refugees from Myanmar and across the diaspora in Bangladesh, India, Thailand and Malaysia. While some children are able to attend small, community-run schools, the general lack of educational opportunities forces entire generations from Myanmar to face their future unprepared.

    #Covid-19#migrant#migration#myanmar#rohingya#karen#refugie#camp#personnedeplacee#sante#vulnerablite#education#vaccination#securite

  • Myanmar : A la résistance passive se sont adjoints des affrontements armés + Position politique sur les Rohingya dans l’Etat de Rakhine

    Cette semaine, la réouverture forcée des écoles par la junte est tombée à plat ; la troisième vague Covid-19 a continué à enfler ; de nouveaux groupes armés sont entrés dans le combat dans l’Etat de Kayin ; des responsables de la junte et des informateurs présumés ont été tués dans tout le pays. (Frontier Fridays)

    https://entreleslignesentrelesmots.blog/2021/06/08/myanmar-a-la-resistance-passive-se-sont-adjoints-des-af

    #international #myanmar

  • Les syndicats du Myanmar luttent pour protéger les droits des travailleurs malgré la répression militaire

    Les syndicats du Myanmar se battent pour que les droits des centaines de milliers de travailleurs, à l’avant-garde du Mouvement de désobéissance civile (MDC), soient protégés. Et ils exhortent les marques internationales qui achètent des produits dans les usines de fournisseurs du Myanmar à faire de même.

    https://entreleslignesentrelesmots.blog/2021/04/26/les-syndicats-du-myanmar-luttent-pour-proteger-les-droi

    #international #myanmar #syndicat

  • Coronavirus: border city chief dismissed for Covid-19 failures as Ruili continues to report new cases | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/china/politics/article/3128727/coronavirus-border-city-chief-dismissed-covid-19-failures-ruili

    Coronavirus: border city chief dismissed for Covid-19 failures as Ruili continues to report new cases. Gong Yunzun was demoted to first-level researcher after three outbreaks in city on Myanmar border, say Yunnan authorities Gong Yunzun was dismissed from the top Communist Party job in Ruili because of his handling of coronavirus outbreaks and prevention measures. Photo: Handout Gong Yunzun was dismissed from the top Communist Party job in Ruili because of his handling of coronavirus outbreaks and prevention measures.
    The top Communist Party official of Ruili, the Chinese city bordering Myanmar, has been dismissed from his post over “serious dereliction of duty” after failing to prevent Covid-19 outbreaks in recent months.
    “Three Covid-19 outbreaks within half a year in Ruili, especially the epidemic in March, have severely undermined the epidemic control efforts in the country and the province, and seriously hurt the province’s economic and social development,” authorities in the southwestern province of Yunnan said in a statement on Thursday.It said the dismissal of Gong Yunzun, the city’s party chief who bore the main responsibility for leading Covid-19 control efforts, should serve as a warning to other officials.

    #Covid-19#migrant#migration#chine#myanmar#sante#circulation#frontiere