• L’indicible éternité de la mort nucléaire | Marion Lantoine
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=369

    A quelque chose, malheur est bon. Un aspect positif de la nucléarisation du monde réside dans l’essor d’un secteur prospère de l’édition, consacré à sa critique. Des milliers de livres publiés et re-publiés afin que nul ne puisse dire qu’il ne savait pas, quand on lui avait bien dit. Le crime accompli, ces milliers de livres restent utiles à sa compréhension ; qui sont les criminels, les coupables, les complices, les témoins passifs, plus ou moins, les victimes ; ce que les nucléocrates nous ont à jamais imposé et comment ; ce qui reste encore à faire, sachant que contrairement à une escroquerie répandue par des manipulateurs « associatifs et citoyens », il n’est désormais plus possible de « sortir du nucléaire ». Près de 250 000 tonnes d’ordures radioactives pour 10 ou 100 000 ans. Leur volume, leur létalité et leur péril croissent chaque jour. Il faudrait au moins alerter nos éventuels descendants de l’effroyable héritage qui leur est légué sans possibilité de refus. Impossible aussi, comme l’explique Marion Lantoine dans « L’indicible éternité de la mort nucléaire » (à télécharger ci-dessous). Les fossoyeurs qui nous enfouissent sous leurs montagnes de poison doivent s’avouer incapables de créer les signaux de danger adéquats, à l’usage des « générations futures ». A quoi bon, dira-t-on, ces constats catastrophistes : Le nucléaire ni la mort ne se peuvent regarder fixement. Sans doute, mais quand leur rayonnement nous éblouirait, nous garderions sur les regards fuyants des (...)

    #Nécrotechnologies

  • Contre le mouton numérique | Pièces et main d’œuvre
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=368

    Depuis début 2012, les éleveurs d’ovins et de caprins sont contraints de pucer électroniquement leurs bêtes. En 2007, nous avions publié le texte de Nicolas Bonnani, Des moutons et des hommes, (à relire ici), contre les moutons numériques. On retrouve les bergers opposés au puçage, et leurs moutons sans puces RFID, dans le documentaire d’Antoine Costa et Florian Pourchi, Mouton 2.0 : la puce à l’oreille (www.mouton-lefilm.fr) qui sort le 18 mai 2012. En projection dans toute la France : 18 mai 2012 : à Reillanne (04) à 14 h 21 mai 2012 : à Guillestre (05) au cinéma Le Riou Bel (18 h et 20h30) 23 mai 2012 : à Embrun (05), à La taverne de Pan (21 h) 24 mai 2012 : à Laragne (05), au cinéma le Hublot (20 h 30) 25 mai 2012 : à Vachères en Quint (26), à La Menuiserie (19 h) 26 mai 2012 : à Serres (05) – Salle Jean Imbert (21 h) 29 mai 2012 : à Mirabel et Blacons (26), Salle municipale (20 h) 30 mai 2012 : à Grenoble (38), aux Bas Cotés (20 h) 31 mai 2012 : à Mens (38), à l’espace culturel (20 h) 1 juin 2012 : à Meyzieu (69), au cinéma Tant Libre (18 h) 5 juin 2012 : à Annecy - Cran-Gevrier (74) – à l’Alterlocal (20 h 30) 9 juin 2012 : à Royère de Vassivières (23), au 5ème Festival Bobines Rebelles (14 h) 6 juillet 2012 : à Foix (09), au Festival RésistanceS (journée entière) 24 août 2012 : à Trescléoux (05) , au 3eme Festival des Sciences en Bobines (21 h 30) (...)

    #Nécrotechnologies

  • Le cancer de l’industrie | Pièces et main d’œuvre
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=366

    Nous devons une autocritique et des excuses à nos lecteurs : nous avons commis un crime de lèse-prolétariat. Dans deux libelles récents sur la défense du cancer français (ici et ici), nous nous sommes permis, avec notre arrogance d’intellectuels et de déserteurs coupés des masses, d’attaquer l’emploi, la croissance et le PVC, un magnifique produit universellement répandu dans les objets de notre vie quotidienne ; et si précieux pour les salariés, les consommateurs, leurs familles – et bien sûr l’industrie du cancer. Heureusement, la classe ouvrière, comme toutes les catégories opprimées, a des ventriloques, des souteneurs qui savent la faire parler et parler en son nom : hauts-parleurs du Front de Gauche, hauts-parleurs médiatiques, stratèges du « Retour à l’usine » et de « L’industrie, socle de la puissance » (Le Monde diplomatique, mars 2012). Leur discours ? Les ouvriers n’ont pas le choix, ce sont des victimes, en particulier du chômage de masse et de la précarité, des irresponsables, il est indécent de leur parler des nuisances de leur activité salariée sans leur proposer d’alternative. Les souteneurs font leur pelote sur le dos de leurs protégés et de leur cause qu’ils prostituent, c’est la règle. Parce que nous voulons conserver une autre idée de la classe ouvrière, parce que nous croyons ses membres doués de libre-arbitre, de dignité, de volonté (qu’ils savent manifester pour défendre les pires secteurs d’activité), de capacité de révolte et d’aspiration (...)

    #Nécrotechnologies

  • Contre le livre numérique | Livre de papier
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=365

    RENCONTRE-DEBAT A LA LIBRAIRIE TROPIQUES (PARIS Le vendredi 4 mai 2012 à 19h, en présence de Guillaume Carnino (Ed. L’échappée), Guillaume Riquier et Aurélie Del Piccolo (Coll. Livres de papier). « Les seules personnes nécessaires dans l’édition sont maintenant le lecteur et l’écrivain » : qu’il s’agisse d’équiper les ouvrages de puces RFID, d’intégrer une plateforme de vente en ligne ou d’investir dans des liseuses, les thuriféraires de l’ordre numérique nous servent toujours le même refrain : il faut vous adapter si vous ne voulez pas disparaître ! Pourtant, l’irruption du numérique dans nos métiers n’a rien d’évident : c’est un choix politique, prolongation directe de plusieurs décennies de libéralisation et de précarisation, renforçant les phénomènes de concentration de l’édition et fragilisant encore un peu plus les librairies indépendantes. A l’heure ou le PDG d’Amazon prédit la disparition de tous les intermédiaires du livre, quels espaces de lutte s’offrent aux libraires, éditeurs et bibliothécaires soucieux de défendre leurs savoir-faire et leur attachement au livre et à la lecture ? Le collectif Livres de Papier, créé en 2009, entend résister en mots et en actes aux menaces numériques qui pèsent aujourd’hui sur le monde de l’édition. Il vous propose de débattre avec lui de ces questions aux côtés de la librairie Tropiques. Librairie Tropiques - 63 rue Raymond-Losserand, 75014 Paris - Métro Pernety ou Bus 88, 91, 62, 68 - http://librairietropiques.free.fr (...)

    #Nécrotechnologies

  • Débat : « L’enfer Vert - Un projet pavé de bonnes intentions » | Pièces et main d’œuvre
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=364

    7e Café luddite de Grenoble, avec TomJo, auteur de « L’enfer Vert - Un projet pavé de bonnes intentions » (éditions Badaboum, 2011). Vendredi 20 avril 2012 à 20h A la librairie les Bas-Côtés (59 rue Nicolas Chorier - 38000 Grenoble) A Grenoble, Lille ou Nantes, les écotechs Verts se présentent - à juste titre – comme les meilleurs gestionnaires du système, les plus compétents, les plus experts candidats à la direction de ce Green New Deal qu’ils revendiquent. Bref, la meilleure et peut-être l’ultime chance d’un capitalisme reverdi. Depuis les dernières élections régionales et grâce à la mise en place d’une machine électorale enfin rôdée aux manigances politico-financières, leur bureaucratie ne ne tient plus en vue des postes ministériels, administratifs, de sénateurs ou de députés, si longtemps convoités. A Lille, ils instaurent la gestion de la vie quotidienne par puces RFID, au Conseil régional Rhône-Alpes, ils ont soutenu le projet de TGV Lyon-Turin. Il n’est pas jusqu’à la catastrophe de Fukushima qui ne serve leurs appétits, lorsque dans leurs négociations avec la sociale-technocratie du PS, ils bradent la fermeture des centrales nucléaires contre un supplément de députés. On vous parle donc de partout, du techno-monde unifié par l’économie. Il s’agit d’une dictature technique au nom de l’urgence écologique. Laquelle utilise l’effondrement de la société, du lien social jusqu’à la biodiversité, pour justifier son emprise totale. Elle n’est pas le fait d’une (...)

    #Nécrotechnologies

  • Débat : « L’enfer Vert - Un projet pavé de bonnes intentions » | Pièces et main d’œuvre
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=364

    7e Café luddite de Grenoble, avec TomJo, auteur de « L’enfer Vert - Un projet pavé de bonnes intentions » (éditions Badaboum, 2011). Vendredi 20 avril 2012 à 20h A la librairie les Bas-Côtés (59 rue Nicolas Chorier - 38000 Grenoble) A Grenoble, Lille ou Nantes, les écotechs Verts se présentent - à juste titre – comme les meilleurs gestionnaires du système, les plus compétents, les plus experts candidats à la direction de ce Green New Deal qu’ils revendiquent. Bref, la meilleure et peut-être l’ultime chance d’un capitalisme reverdi. Depuis les dernières élections régionales et grâce à la mise en place d’une machine électorale enfin rôdée aux manigances politico-financières, leur bureaucratie ne ne tient plus en vue des postes ministériels, administratifs, de sénateurs ou de députés, si longtemps convoités. A Lille, ils instaurent la gestion de la vie quotidienne par puces RFID, au Conseil régional Rhône-Alpes, ils ont soutenu le projet de TGV Lyon-Turin. Il n’est pas jusqu’à la catastrophe de Fukushima qui ne serve leurs appétits, lorsque dans leurs négociations avec la sociale-technocratie du PS, ils bradent la fermeture des centrales nucléaires contre un supplément de députés. On vous parle donc de partout, du techno-monde unifié par l’économie. Il s’agit d’une dictature technique au nom de l’urgence écologique. Laquelle utilise l’effondrement de la société, du lien social jusqu’à la biodiversité, pour justifier son emprise totale. Elle n’est pas le fait d’une (...)

    #Nécrotechnologies

  • Défense du cancer français : séquelles | Pièces et main d’œuvre
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=363

    Vendredi 6 avril 2012, nous avons publié un texte intitulé « "Réindustrialisons" : quand "Là-bas si j’y suis" défend le cancer français ». Celui-ci pointait l’angle mort d’un reportage consacré à la cession du pôle vinylique d’Arkema à un « vautour » américain : l’absence de toute mention du caractère homicide de la production de ce pôle. Cette lacune étant évidemment liée aux positions politiques du producteur, du journaliste et des intervenants de cette émission, qu’on n’insultera pas en disant que, syndicalistes, militants du Front de gauche ou journalistes engagés, ils font actuellement la campagne présidentielle de Jean-Luc Mélenchon. On n’étonnera non plus personne – ni eux-mêmes - en rappelant que le Parti communiste, le Parti de gauche, la CGT et Là-bas si j’y suis soutiennent le parti de l’industrie et de l’emploi à tout prix. De toutes les réactions suscitées par notre texte, nous avons choisi de répondre à celle qui nous paraissait la plus poignante et la plus instructive, celle peut-être qui permet pour une fois d’aller au vif du sujet. (Pour lire le texte intégral, cliquer sur l’icône ci-dessous.) (...)

    #Nécrotechnologies

    • L’article a déjà suscité beaucoup de réactions, notamment après que François Ruffin y ait répondu (http://www.fakirpresse.info/Reponse-a-nos-camarades-de-Pieces.html). Les commentaires sont assez symptomatiques des doutes qui assaillent aujourd’hui l’extême-gauche, doutes que PMO permet assez bien de révéler.

      Pour ma part, je fais l’analyse suivante de ce texte de PMO :

      PMO à l’attaque des ouvriers qui produisent des PVC... Ou plutôt : comment l’attaque de la volonté de préserver des emplois dans les secteurs industriels particulièrement dangereux est ressentie comme une attaque contre les ouvriers eux-mêmes.

      La réponse du syndicaliste CGT est particulièrement frappante. On y perçoit cette partition assez classique : l’emploi, positif à la fois pour celui qui l’occupe et la société, s’oppose à ce qui le dénature, à savoir l’exploitation. C’est la volonté de profit qui fait que les conditions de travail sont mauvaises, autrement dit, si les ouvriers géraient eux-mêmes l’usine, il en serait tout autrement. De ce point de vue, la lutte pour la reconnaissance de la classification « amiante » d’une usine est une lutte contre l’exploitation, c’est-à-dire une lutte en faveur de la maîtrise ouvrière de l’emploi. L’enjeu de la reconnaissance n’est pas d’arrêter les productions en question (on ne s’en prend pas au travail lui-même) mais d’obtenir des compensations salariales (on se situe bien au niveau de l’emploi, c’est-à-dire du travail tel qu’il est contractualisé, comme forme d’échange induisant des contreparties). La maîtrise ouvrière de l’emploi, c’est donc la capacité des ouvriers à décider non du travail lui-même mais des contreparties qui sont légitimes. Autrement dit, dans un cadre industriel, la maîtrise ouvrière de l’emploi, c’est la capacité, le pouvoir, de décider combien vaut le sang qui est versé, de décider quelle est la contrepartie du risque industriel qu’elle prend.

      En obtenant des compensations salariales, le syndicaliste CGT espère influer sur le taux de profit et ainsi gouverner son activité par le biais de ce qui l’oriente. Il accepte les règles : c’est toujours l’argent qui détermine l’activité. C’est, en définitive, cette médiation que refuse PMO. Dans le jeu infini des compensations salariales, aucune maîtrise collective de l’activité sociale n’est pensable. On n’évitera ni la pollution, ni les cancers. Le syndicaliste CGT pense qu’en raisonnant à travers la vieille logique (il faut taper sur le portefeuille), on peut arriver au même résultat que celui que promeut PMO. Cependant, quand l’on voit la durée des luttes qui sont en jeu (90 ans pour l’amiante, par exemple) on peut constater que la stratégie CGT ne tient pas du réformisme mais de l’absurdité. Si à un niveau individuel il est important de se battre pour de meilleure condition de travail, cela ne peut constituer un discours collectif, une perspective générale. Il y a une distorsion, ici, entre la perspective syndicaliste qui part de multiples situations individuelles pour construire des revendications générales et une perspective de maîtrise de l’activité sociale qui se doit de refuser, inconditionnellement, le risque industriel.

      Bref, si les luttes locales pour la reconnaissance des risques doivent être soutenues, on ne peut rentrer dans les discours, politiques cette fois, qui parlent de réindustrialisation et de multiplication des emplois sans préciser leur substance et leurs fins. Le passage du point de vue syndical au point de vue politique n’est pas logique : il est électoraliste et défie tout bon sens qui tiendrait compte du désastre écologique et humain en cours.

      Une dernière précision : je ne sais si la saine pauvreté choisie, « responsable », est bien ce que tous les libertaires et tous les luddites promeuvent. C’est bien d’ailleurs ce qui me dérange chez PMO. Pour ma part, je dirai qu’il faut bien prendre acte des difficultés qu’il y a à effectuer de tels choix. PMO relève l’omniprésence, chez les syndicalistes, d’une critique des marginaux. Mais il me semble que ce n’est pas seulement en débarrassant les syndicats de cette critique que plus de choix de rupture se feront.

  • « Réindustrialisons » : quand « Là-bas si j’y suis » défend le cancer français | Pièces et main d’œuvre
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=362

    En campagne pour Jean-Luc Mélenchon, l’émission Là-bas si j’y suis de Daniel Mermet sur France Inter diffusait, mercredi 5 et jeudi 6 avril 2012, un reportage de François Ruffin intitulé « Arkema et les vautours ». Où l’on apprend que le premier groupe chimique français s’apprête à céder, pour un euro symbolique, son « pôle vinylique » et les 2000 salariés qui vont avec, à un financier américain. Et François Ruffin d’accompagner les syndicalistes d’Arkema dans les QG de campagne des candidats à la présidentielle pour les « interpeller » sur ce scandale économique, et pour défendre l’idée en vogue dans cette campagne : la réindustrialisation de la France. Pas un mot, durant ces deux émissions, sur l’activité du pôle vinylique d’Arkema et sur cette production qu’il s’agit de maintenir française. L’emploi n’a pas d’odeur, pas même celle du chlore qui sert à produire le chlorure de vinyle. Le chlorure de vinyle ? C’est un message, laissé sur le répondeur de l’émission ce jeudi 6 avril, qui renseigne l’auditoire : « Merci à François Ruffin pour ce reportage intéressant, mais il me semble utile d’ajouter un complément d’information, pour préciser ce que fabrique le pôle vinylique d’Arkema. Celui-ci produit du chlorure de vinyle, connu par le grand public sous le nom de PVC. Le PVC est un produit classé cancérigène par l’Union européenne et par le Centre international de recherche sur le cancer. Il est notamment en cause dans l’apparition de cancers du foie. Il présente aussi (...)

    #Nécrotechnologies

  • La machine parlementaire au service de l’homme-machine | Pièces et main d’œuvre
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=361

    Chacun sait que lorsqu’elle réalise l’un de ses funestes projets, ou bien lorsqu’elle fait l’objet de critiques, la mafia scientifique se hâte de se draper d’une couverture "éthique" (Comets, Comité consultatif national d’éthique), ou de l’aveu d’une autorité "indépendante" (Cnil, Afssaps) ; cette fois-ci le cas est si douteux qu’il n’y faut pas moins qu’un rapport de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et techniques. Qu’est-ce que cet office ? Une structure créée en 1983 pour « éclairer les décisions du Parlement », composée de 18 députés et 18 sénateurs, et qui se décrit comme « un intermédiaire entre le monde politique et le monde de la recherche ». C’est que cette fois, le cas est sans espoir : la fabrique de l’homme-machine par les neurotechnologies, notamment à Clinatec, la "clinique expérimentale du cerveau" du CEA-Minatec de Grenoble. Ce que les parlementaires nomment pudiquement "L’impact et les enjeux des nouvelles technologies d’exploration et de thérapie du cerveau". C’est si frappant qu’un lecteur nous a dit : "Voilà le rapport parlementaire qui valide l’enquête de Pièces et main d’oeuvre sur Clinatec". Jugez-en vous-mêmes : « Les avancées en neuroimagerie, particulièrement grâce à l’IRM fonctionnelle, font émerger la capacité sans précédent de corréler l’activité du cerveau avec les états psychologiques (de nombreux travaux ont été menés sur le mensonge), les grands traits de la personnalité (incluant l’extraversion, le (...)

    #Nécrotechnologies

  • Clinatec inauguré par les opposants | Les Humains associés
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=358

    Mardi 31 janvier le technogratin CEA-PS avait prévu l’inauguration de Clinatec, la clinique expérimentale du cerveau de Minatec. Le professeur Benabid, initiateur du projet, avait annoncé presque incidemment la date de l’inauguration - jusqu’alors tenue secrète - lors d’une conférence à St Ismier, [1] alors qu’il se croyait en terrain ami. Ce sont les opposants qui dès le lendemain annonçaient publiquement l’inauguration. Depuis, silence absolu de la part des décideurs locaux. Pas une ligne dans la presse. Contacté par des journalistes depuis plusieurs jours, le CEA se refusait à tout commentaire. Au point que ce matin 1er février, l’édition grenobloise de 20 minutes titrait : « Un centre de recherche biomédicale appliquée : Clinatec expert en culture du secret ». C’est dire ! Les décideurs locaux voulaient absolument éviter la présence des opposants à l’inauguration... ce sont les opposants qui ont inauguré Clinatec ! Plus d’une centaine de personnes s’étaient rassemblées sur le parvis de Minatec pour rendre public les agissements des professeurs Berger et Benabid, et demander la fermeture de Clinatec. Nulle trace ce soir là des officiels. Pris de panique, ils auront sans doute annulé l’inauguration à la dernière minute, faisant une fois de plus montre de leur courage politique. Plusieurs banderoles étaient visibles depuis la route : "Fermez Clinatec" "Destot, Benabid, Berger, Fioraso, hors de nos villes" "Non à l’homme machine !" "Ni neuropolice, ni (...)

    #Nécrotechnologies

  • Deux réunions débats - Paysans, profs, travailleurs sociaux : tous pucés, tous fliqués | Pièces et main d’œuvre
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=357

    Paysans contraints de pucer électroniquement leurs bêtes, d’enregistrer leurs mouvements sur Internet, et contrôlés par satellite ; enseignants sommés d’intégrer l’informatique à leurs cours, de remplir un cahier de texte numérique et un "livret de compétence numérique" pour chaque élève ; travailleurs sociaux obligés de remplir des bases de données informatisées et de traiter des "numéros" au lieu d’individus : l’agriculture, les services, mais aussi les activités qui trouvent leur essence dans le lien humain sont désormais mécanisées et déléguées aux machines. L’enseignement, comme la santé, l’aide sociale, et l’élevage des animaux, sont censés être « rationalisés » et « optimisés » par l’informatisation. Contre la déshumanisation de nos vies, à la ville comme à la campagne, nous appelons les paysans, les profs, les médecins, les psys, les travailleurs sociaux à partager leurs expériences et à discuter des moyens de s’opposer au monde-machine. A Valence, le vendredi 3 février 2012 : "Tous moutons, tous pucés ! Contre le puçage des animaux et de leurs hommes", avec la Confédération paysanne Drôme-Ardèche et Pièces et main d’oeuvre. Voir ici. A Grenoble le vendredi 2 mars 2012 : "Contre l’école numérique", avec Florent Gouget, auteur de Ecole, la servitude au programme (éditions La Lenteur). Voir ici. (...)

    http://www.nanomonde.org/Soiree-contre-le-pucage-des
    http://www.nanomonde.org/Contre-l-ecole-numerique #Nécrotechnologies

  • Rassemblement contre l’inauguration de Clinatec, mardi 31 janvier 2012 | Pièces et main d’oeuvre et les Humains Associés
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=356

    Rassemblement contre l’inauguration de Clinatec, mardi 31 janvier 2012 à 17h30, parvis Louis Néel (devant Minatec). Venez avec vos proches, vos amis, vos collègues ; venez avec du bruit (sifflets, cornes de brume, tambours, casseroles, batucadas). Venez avec vos pancartes et vos banderoles. Contre la fabrication de l’homme-machine, fermez Clinatec. Tract à imprimer et diffuser ci-dessous. #Nécrotechnologies

  • Fermez Clinatec, le laboratoire de la contrainte | Pièces et main d’oeuvre et les Humains Associés
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=355

    Alors que Alim-Louis Benabid, neurochirurgien grenoblois initiateur de Clinatec, annonce pour le 31 janvier 2012 l’inauguration officielle de cette « clinique expérimentale du cerveau » (sans confirmation officielle), Pièces et main d’oeuvre et les Humains Associés diffusent le tract « Fermez Clinatec, le laboratoire de la contrainte » aux Grenoblois, pour les informer et les inviter à prendre position. A télécharger ci-dessous. #Nécrotechnologies

  • Clinatec : lettre ouverte aux médecins et professionnels de santé | Pièces et main d’oeuvre et les Humains Associés
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=354

    Alors que Alim-Louis Benabid, neurochirurgien grenoblois initiateur de Clinatec, annonce pour le 31 janvier 2012 l’inauguration officielle de cette « clinique expérimentale du cerveau » (sans confirmation officielle), Pièces et main d’oeuvre et les Humains Associés adressent une lettre ouverte aux médecins et professionels de santé, pour les informer et les inviter à prendre position sur le laboratoire de la contrainte. Vous aussi, vous avez un médecin, un psy, un kiné : vous pouvez lui faire suivre ce courrier. (A télécharger ci-dessous). #Nécrotechnologies

  • Clinatec, le laboratoire de la contrainte, inauguré à Grenoble le 31 janvier 2012 | Pièces et main d’œuvre
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=353

    Pièces et main d’oeuvre Grenoble, le 18 janvier 2012 Communiqué D’abord prévue en août, puis septembre 2011, l’inauguration officielle de Clinatec est annoncée le 31 janvier 2012. D’après Les Echos (1), l’événement aurait les honneurs d’une visite présidentielle. Nicolas Sarkozy ne peut manquer une telle occasion de réaffirmer son soutien à l’innovation et au progrès, et son combat contre les « peurs moyenâgeuses » et les « procès en sorcellerie »(2) . En quoi il rejoint totalement, et sur la question centrale de notre époque, les élus et partisans de la gauche sociale-technocrate. On voit qu’on se proclame bien à tort « dans l’opposition » et qu’on en appelle « au changement » pour la vitrine, quand on partage les mêmes ambitions sur la fuite en avant technologique. Aussi bien Michel Destot, maire PS-CEA de Grenoble et strauss-kahnien reconverti, accueillera-t-il le cas échéant avec son habituelle fierté technopolitaine le président de la République, pour saluer de concert les travaux des nanotechnologues et neurotechnologues qu’ils ont, à la demande de ceux-ci, financés et soutenus sans discussion. Ainsi va le progrès. Rappelons que la décision de créer Clinatec, clinique expérimentale destinée à « nous mettre des nanos dans le cerveau », a été prise par Jean Therme, directeur du Commissariat à l’énergie atomique Grenoble / Minatec, Alim-Louis Benabid, neurochirurgien grenoblois, et deux hauts responsables nationaux du CEA, lors d’une discrète réunion le 2 juin (...)

    #Nécrotechnologies

  • Généalogie de la technopole grenobloise | Les Bas-Côtés, le Café luddite de Grenoble, Black star (s)éditions et Pièces et main d’œuvre
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=347

    Comment une petite ville de province est-elle devenue Technopolis – la mère de toutes les technopoles de France ? Les Bas-Côtés, le Café luddite de Grenoble, Black star (s)éditions et Pièces et main d’œuvre proposent un arbre généalogique de la technopole grenobloise, instructif et plein de curiosités aussi bien pour les Dauphinois que pour tous ceux qui subissent l’accélération technologique dans leur vie et dans leur ville. Attention, tirage limité. En vente 5 € aux Bas-Côtés, ou par correspondance (chèque de 5 € + 1,50 € de port = 6,50 € à l’ordre des Bas-Côtés) : Les Bas-Côtés, 59 rue Nicolas Chorier – 38000 Grenoble (Pour lire la suite et avoir un aperçu de l’arbre, cliquer sur l’icône ci-dessous). #Nécrotechnologies

  • Bicentenaire de la révolte luddite : débat sur la tyrannie technologique | Pièces et main d’œuvre
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=346

    A l’occasion du bicentenaire de la révolte luddite contre le progrès. Débat dimanche 13 novembre 2011 à 15:00 à Lyon, café « De l’autre côté du pont », 25 cours Gambetta (Guillotière) 15h : discussion sur l’informatique à l’école, avec Florent Gouget, auteur de « L’école numérique, la servitude au programme » 16h : La société de contrainte et ses instruments - Des puces RFID aux implants cérébraux. Débat avec Pièces et Main d’oeuvre. #Nécrotechnologies

  • Bicentenaire de la révolte luddite : débat sur la tyrannie technologique | Pièces et main d’œuvre
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=346

    A l’occasion du bicentenaire de la révolte luddite contre le progrès. Débat dimanche 13 novembre 2011 à 15:00 à Lyon, café « De l’autre côté du pont », 25 cours Gambetta (Guillotière) 15h : discussion sur l’informatique à l’école, avec Florent Gouget, auteur de « L’école numérique, la servitude au programme » 16h : La société de contrainte et ses instruments - Des puces RFID aux implants cérébraux. Débat avec Pièces et Main d’oeuvre. #Nécrotechnologies

  • Les nanoparticules, c’est bon pour l’industrie de la contrainte | Pièces et main d’œuvre
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=344

    « Des chercheurs du CEA et de l’Université Joseph-Fourier ont mis en évidence que des nanoparticules de dioxyde de titane (nano-TiO2) altèrent une barrière physiologique essentielle pour la protection du cerveau : la barrière hémato-encéphalique. (…) Ces résultats suggèrent que la présence de nano-TiO2 pourrait être à l’origine d’une inflammation cérébro-vasculaire. Ils suggèrent également qu’une exposition chronique, in vivo, à ces nanoparticules pourrait entrainer leur accumulation dans le cerveau avec un risque de perturbation de certaines fonctions cérébrales. » Dans ce communiqué du 26 octobre 2011, le Commissariat à l’énergie atomique (CEA) confirme, huit ans après, les informations de Pièces et main d’œuvre : les nanoparticules fournissent à l’industrie du cancer et des maladies neurodégénératives sa prochaine épidémie. Depuis 2003 et le premier numéro du bulletin Aujourd’hui le nanomonde,(1) nous dénonçons les promoteurs grenoblois des nanotechnologies – Destot, Fioraso, Vallini, Therme et tout le techno-gratin – qui investissent dans les progrès de l’empoisonnement et dans le cercle mortifère de la croissance économique : plus de toxiques innovants égale plus de malades résolument modernes, donc plus de recherche de pointe pour découvrir les traitements du futur. Ce 26 octobre 2011, le Commissariat à l’énergie atomique, qui pilote la recherche française en nanotechnologies, admet que nous avions raison. Michel Destot, maire PS-CEA de (...)

    #Nécrotechnologies

  • [Bordeaux] Des paysans harcelés pour défaut de traçabilité
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=336

    Les producteurs de la Coop’Equita de Bordeaux subissent des tracas policiers suite à leur refus de se conformer aux procédures techno-administratives de traçabilité (étiquetage, codes informatiques, puçage électronique). Voici le récit de l’une d’entre eux, ainsi que le communiqué de la CNT-Syndicat des travailleurs de la terre et de l’environnement Aquitaine (à télécharger ci-dessous). Le jeudi 21/07 un des paysans affiliés à Coop’équita a envoyé un message à la liste mail des « mangeurs et mangeuses » qui fréquentent la coop afin de proposer de la viande d’agneau et de brebis, en gros, sur commande. Il a expliqué en détail les caractéristiques de sa méthode d’élevage, ainsi que le processus d’abattage qu’il comptait utiliser. Des commandes ont été passées directement sur son adresse mail. La livraison était annoncée pour le samedi, lors de l’ouverture hebdomadaire de la coop. Le samedi 23 juillet, le service de répression des fraudes et la DDSV (Direction départementale des services vétérinaires) sont intervenus dès l’ouverture de la coopérative. Quatre personnes sont venues. Elles ne ce sont pas identifiées de suite. Un inspecteur accompagné d’une policière (en civil) sont rentrés sur notre lieu de vente en posant des questions comme des clients qui découvrent ... En même temps, une inspectrice et un policier (en civil), guettaient l’arrière du camion, pendant que le producteur se faisait aider à décharger. Il y avait du monde et j’ai demandé qu’ils attendent. La (...)

    #Nécrotechnologies

  • les « Rencontres i » : l’autre façon de manipuler nos cerveaux | Pièces et main d’œuvre
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=335

    Expérience : de ces deux groupes de mots, lequel vous séduit ? Répondez spontanément. 1) exploration sensible – écorce du vent – chemin d’eau – aventure scientifique – jardin mythique – instrument à improviser – figure du rebelle – questionnement onirique – apéro mathématiques – résistance – arbres à souhaits – splendeur lumineuse – appétit de curiosité – ponts entre les mondes – promenade ludique – sciences à roulettes ! – graines de rencontres – imaginons ensemble. 2) phtalates – plomb – mercure – pesticides – métaux lourds – neurotoxiques – cocktail chimique – nanoparticules – pollution – contamination – Parkinson – secret industriel – obésité – TOC – Alzheimer – épidémie silencieuse – électrodes – implant cérébral – manipulation du comportement – contrôle du cerveau – psychochirurgie – cobayes – compétition mondiale – homme-machine – possession technologique – post-humanité – empreinte cérébrale – société de contrainte. Vous avez choisi ? Formidable. Ces deux listes décrivent la même réalité : l’activité de la technopole en cet automne 2011. Les nouveautés sur le front des techno-sciences. Tandis que s’achève la construction des bâtiments de Clinatec, la « clinique du cerveau » imaginée par le patron du (...)

    #Nécrotechnologies

  • Clinatec : le laboratoire de la contrainte | Pièces et main d’œuvre
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=329

    En septembre 2011, à une date inconnue pour prévenir toute manifestation hostile, le techno-gratin grenoblois, député-maire, patron du CEA-Minatec, neurotechnologues, neuro-industriels, va inaugurer le bâtiment du laboratoire Clinatec, issu d’une entreprise commune au CEA-Minatec et au CHU de Grenoble. Le but revendiqué, officiel, de Clinatec, est de « nous mettre des nanos dans la tête ». En clair, des implants cérébraux. Pour être encore plus clair, le programme Clinatec travaille depuis 2006 dans une quasi clandestinité à l’interface cerveau-machine, à l’intrusion du pouvoir médical et politique dans notre for intérieur (espionnage, détection des intentions, décryptage des sentiments, reconnaissance de la « pensée »). L’interface primate-machine et, déjà, homme-machine, ouvre la porte, elle, au pilotage des rats, des macaques, des hommes – bref, à la production de robots humains, de « cyborgs » si vous voulez, « d’organismes cybernétiques ». Faut-il souligner les avantages de cette nouvelle catégorie de population pour les entreprises, les gouvernements, les armées ? Demandez donc à la direction d’Orange qui doit faire face à une vague de suicides parmi ses employés humains, d’un modèle périmé. Naturellement, Clinatec n’est pas le seul laboratoire de neurotechnologies dans le monde à œuvrer à la société de contrainte. Naturellement, les neurotechnologies ne sont pas les seules à œuvrer à la société de contrainte. Elles complètent par un pilotage fin, (...)

    #Nécrotechnologies

  • « RFID : la police totale » : un livre et un film de Pièces et main d’oeuvre | Pièces et main d’œuvre
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=327

    Depuis janvier 2003, nous enquêtons sur les nanotechnologies. Depuis 2004, cette enquête nous a conduit à nous intéresser aux puces RFID et à dénoncer cette application des nanotechnologies dans nombre de textes et d’interventions publiques : débats à Grenoble et dans toute la France, perturbation du Salon RFID de Marseille en juin 2009, occupation du Pôle Traçabilité de Valence avec des membres de la Confédération paysanne en novembre 2009, publications de livres, film, etc. En mars 2006, lorsque nous avons publié notre premier texte consacré à ces mouchards électroniques (http://www.piecesetmaindoeuvre.com/...), de rusés chercheurs prétendaient encore que les RFID n’avaient rien à voir avec les nanos – voire qu’on ne pouvait loger une antenne sur de si minuscules supports. En fait, ils savaient déjà que la dissémination massive des RFID, leur miniaturisation et la baisse de leur coût de production étaient impossibles sans les nanotechnologies. Il aura fallu cinq ans pour que le puçage électronique généralisé par RFID émerge comme sujet d’inquiétude dans la presse et les réunions publiques, au-delà des cercles militants. Le temps que des bibliothécaires, des éleveurs, des agents EDF, des usagers des transports en commun et de services publics se trouvent pris dans les mailles du filet électronique, dans l’exercice de leur propre métier et dans leur vie quotidienne. Aujourd’hui, IBM infeste la télé, la presse et les panneaux d’affichage de sa publicité pour (...)

    #Nécrotechnologies

  • Dix-huit mois plus tard, le fiasco de la CNDP fait encore mal | Pièces et main d’œuvre
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=328

    Ce n’est pas souvent que l’on rit aux comptes-rendus de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPCST). Voici, dans le rapport de la mission parlementaire sur « la sécurité nucléaire, la place de la filière et son avenir » du 30 juin 2011, une impayable saynète autour des pseudo-débats de la Commission nationale du débat public (CNDP) sur les nanotechnologies en 2009-10. Les personnages (par ordre d’apparition) : Bernard Tardieu, de l’Académie des technologies, Claude Birraux, député, président de l’OPCST, Philippe Deslandes, président de la Commission nationale du débat public, Xavier Clément, directeur de la communication du Commissariat à l’énergie atomique. La scène (dialogues originaux) : "M. Bernard Tardieu, Académie des technologies, membre du comité des experts. – La notion de transparence est évoquée principalement à propos des incidents, pas de la conception. On dit à nos concitoyens que l’EPR bénéficie d’une meilleure conception. Mais où est le débat ? Qu’en pensent-ils ? Ce nouveau réacteur rendra-t-il caduques les centrales plus anciennes ? La réflexion en amont n’est pas traitée. M. le président Claude Birraux. – Il me semble pourtant avoir insisté sur les révisions décennales et sur la mise à niveau technique de la sécurité des centrales. M. Philippe Deslandes, président de la commission nationale du débat public. – La commission nationale du débat public a demandé à EDF de dire pourquoi (...)

    #Nécrotechnologies