• J’ai arpenté la Silicon Valley
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=775

    Voici un reportage exclusif de notre envoyée spéciale dans la Silicon Valley, Annie 2.0. Qui veut saisir le cours du capitalisme à l’ère technologique doit suivre la méthode de Marx : « Le physicien, pour se rendre compte des procédés de la nature, ou bien étudie les phénomènes lorsqu’ils se présentent sous la forme la plus accusée, et la moins obscurcie par des influences perturbatrices, ou bien il expérimente dans des conditions qui assurent autant que possible la régularité de leur marche. J’étudie dans cet ouvrage le mode de production capitaliste et les rapports de production et d’échange qui lui correspondent. L’Angleterre est le lieu classique de cette production. Voilà pourquoi j’emprunte à ce pays les faits et les exemples principaux qui servent d’illustration au développement de mes théories. (...)

    #Nécrotechnologies
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/J_ai_arpente_la_Silicon_Valley.pdf

  • Saint-Macaire contre Linky
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=768

    Le conseil municipal de Saint-Macaire (Gironde), commune de 2000 habitants, a voté à l’unanimité contre l’installation sur son territoire d’un concentrateur destiné à collecter les données des compteurs Linky (http://saintmacaire.fr). Ces élus, plus intelligents que les compteurs de GRDF, ont envoyé aux habitants un argumentaire détaillé contre Linky. Le voici. Puisse-t-il inspirer les 36 000 communes de France. (Pour lire le texte, cliquer sur l’icône ci-dessous.) Lire aussi : Linky, la filière grenobloise Humanité 2.0 : Linky, l’enfer Vert et le techno-totalitarisme

    #Nécrotechnologies

    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/refus-compteurs-communicants-pour-habitants.pdf

  • J’ai visité SmartCity
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=765

    Voici un reportage exclusif de notre envoyé spécial à Smart City, Tom 2.0. Ce reportage présente une double nouveauté. C’est le premier jamais réalisé par un avatar et le premier également sur la mythique Smart City, actuellement en construction entre Doha et Songdo. Nous ne doutons pas de voir cette double nouveauté suivie de multiples répliques, à plus ou moins bref délai, suivant les lois de l’imitation médiatique. L’automatisation générale des emplois et métiers s’étend désormais aux journalistes, après avoir éliminé soudeurs, poinçonneurs, caissières et guichetiers. Normal. Tant qu’on nous réduira à l’état de robots, les robots nous réduiront à néant. Le journalisme était devenu depuis trop longtemps une fonction machinale, facile à décomposer en tâches successives à la portée de n’importe quel logiciel ou (...)

    #Nécrotechnologies
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/J_ai_visite_SmartCity-2.pdf

  • La génétique pour s’adapter au monde radioactif
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=760

    Nous avons reçu en même temps, par coïncidence, deux documents qui se font mutuellement écho, portant, l’un sur la mesure de la pollution radioactive en France (Les luddites et l’usure du « vieux monde ») et l’autre, sur les perspectives d’eugénisme et de manipulations génétiques ouvertes par la mise au point de ciseaux moléculaires ultra-performants (Lettre ouverte à Emmanuelle Charpentier). L’emballement constant du progrès technologique entraînant celui, non moins constant, du regrès social et humain. L’un de ces documents émane de l’Association Contre le Nucléaire et son Monde ; l’autre de Bertrand Louart, biologiste, menuisier et critique contondant des technosciences. Ces textes auraient sans doute moins de raison d’exister si les opposants au techno-totalitarisme pouvaient faucher les champs (...)

    #Nécrotechnologies
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/vieuxmonde-luddites.pdf
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/LOEC_A4.pdf

    • Des nanos dans les poumons (on vous l’avait bien dit)

      Les technocrates nous diront comme d’habitude que le risque zéro (alias dysfonctionnement, effet pervers, etc) n’existe pas. Nous vous disons qu’à partir du moment où l’on développe les nanotechnologies, on crée les pollutions et les accidents nanotechnologiques.

      La revue médicale en ligne Ebiomedicine vient de publier un article intitulé « Des nanotubes de carbone anthropogènes trouvés dans les voies respiratoires d’enfants parisiens » (Anthropogenic Carbon Nanotubes Found in the Airways of Parisian Children).(1)

      Ayant étudié les poumons d’enfants parisiens asthmatiques, et trouvé des nanotubes de carbones dans tous les échantillons examinés, les neuf auteurs américains et français concluent : « Ces résultats suggèrent fortement que les humains d’aujourd’hui sont exposés de façon routinière aux nanotubes de carbone provenant de sources anthropogènes. »

      À Paris, et sans doute dans toutes les villes, nous respirons des nanotubes de carbone issus de la pollution industrielle. C’est la moindre des choses, puisque ces nanoparticules infestent tous les écrans électroniques, les pneus, les cadres de vélo modernes et de multiples marchandises.

      Rappel aux nouveaux venus : dès 2004, nous avons signalé les inquiétudes des toxicologues à propos des nanotubes de carbone, qui provoquent des effets semblables à ceux de l’amiante. À l’époque, les rats exposés à ces nanoparticules dans les labos de la Nasa, de la Rice University ou de l’industriel DuPont, et les lapins de chez L’Oréal ne faisaient pas de vieux os et présentaient, nous disait-on « des lésions atypiques ».(2)

      À l’époque, Louis Laurent et Jean-Claude Petit, du département de recherche sur l’état condensé, les atomes et les molécules (Drecam) du Commissariat à l’énergie atomique, s’étaient fendus d’une « réflexion » destinée à contrer les luddites, intitulée : « Nanotechnologies : nouvel Age d’or ou Apocalypse ? »(3)

      Mesurez la profondeur de la « réflexion » : « La structuration à l’échelle nanométriques est la règle depuis que l’Homme utilise des matériaux : le bois, les textiles naturels, les os, les roches, le ciment. De même la plupart des aliments que nous ingérons sont structurés à l’échelle moléculaire ! Les nanoparticules errantes ne nous sont pas non plus étrangères. Elles sont générées par la nature en centaines de millions de tonnes par an (embruns, volcanisme, poussières désertiques) mais aussi par l’industrie, par exemple le noir de carbone (production de 8 millions de tonnes par an) ou le dioxyde de titane (2 millions de tonnes par an) et la combustion (dizaines de millions de tonnes par an), en particulier celle qui a lieu dans les moteurs qu’ils soient diesel ou à essence. D’une certaine façon, tout processus de combustion est de la nanotechnologie ! (…) On ne peut donc diaboliser un produit sous prétexte qu’il est associé au préfixe « nano ». »

      À l’époque, lorsque nous interpellions les nanocrates lors de leurs conférences, ils répondaient avec un large sourire : « Mais les nanoparticules existent depuis la nuit des temps ! Elles sont présentes dans les peintures des Mayas, les vitraux et dans les fumées de diesel, c’est vous dire s’il n’y a pas lieu de s’inquiéter. » On cite de mémoire Jean-Louis Pautrat, le premier VRP des nanotechnologies envoyé par le CEA pour séduire les foules. Le physicien Pautrat, chargé de la communication de Minatec, nous traitait d’obscurantistes dans Télérama. (4) Il n’a pas écrit la suite de son ouvrage de propagande Demain le nanomonde. Dommage. Le nanomonde, nous y sommes, et il ne dément aucune de nos alertes depuis plus d’une décennie.

      En 2004, les chercheurs assénaient cet argument-massue : les nanoparticules ne sont pas plus dangereuses que les particules fines du diesel. Dans le même temps, en bons cyniques scientistes, ils vantaient devant les autorités susceptibles de les subventionner l’intérêt des nanoparticules… pour limiter la pollution des moteurs diesel. Les marchands de mort de chez Rhodia (ex-Rhône Poulenc) faisaient ainsi de la retape devant le Sénat : « Vous introduisez dans le gas-oil des nanoparticules d’oxyde de cérium pour diviser par un facteur de 100 environ la production de suies et ce pendant plus de 80 000 km. Peugeot développe cela avec nos produits. » (5)

      Non seulement le diesel tue plus de 40 000 personnes par an en France, mais on l’enrichit de nanoparticules dont les effets, révélés au compte-gouttes, sont tout aussi désastreux. Admirez le progrès : l’oxyde de cérium utilisé pour rendre « plus propre » la combustion du diesel attaque nos poumons tout autant que les nanotubes de carbone, selon deux études publiées en 2014 et le 1er octobre 2015 : l’inhalation d’émissions de diesel additionné de nanoparticules d’oxyde de cérium induit des effets nuisibles. Les rats exposés développent entre autres des inflammations et des fibroses pulmonaires. (6) Quelqu’un en a-t-il informé le Sénat ? Mais pas de panique, les nanoparticules existent depuis la nuit des temps.

      Résumons. En octobre 2011, le CEA avouait que, conformément à que nous écrivions depuis dix ans, les nanoparticules de dioxyde de titane pouvaient provoquer des inflammations cérébro-vasculaires et perturber certaines fonctions cérébrales. (7) Une aubaine pour Clinatec et la recherche en neurotechnologies, un vaste marché en expansion pour les dispositifs neuro-électroniques.

      En octobre 2015, nous apprenons que les nanotubes de carbone, réputés pour leurs effets voisins de ceux de l’amiante, envahissent nos poumons. Une aubaine pour les nanotechnologues du rayon « Cancer », un vaste marché en expansion pour leurs futures molécules innovantes à base de nanoparticules et autres nanorobots tueurs de tumeurs.

      En somme, rien de neuf sous le soleil de l’innovation.

  • Linky : la filière grenobloise
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=751

    Linky, c’est ce mouchard électronique qui remplacera votre compteur électrique à partir de 2015, pour contrôler en permanence la consommation de vos appareils, et connaître ainsi votre activité domestique. Il y a des nuisances sanitaires (champs électromagnétiques - des ondes maléfiques), des gens les dénoncent (voir Next Up Organisation, Robin des toits, la journaliste Annie Lobé). Il y a surtout un progrès dans l’emprise techno-totalitaire, avec en ligne de mire l’habitat-machine intégré dans la cité-machine pilotée par la « machine à gouverner ». En y regardant de plus près, nous avons constaté que le « laboratoire grenoblois », cet incubateur du progressisme techno-politique (rose et vert), avait contribué de façon déterminante, dans toutes ses composantes - politiques, scientifiques, universitaires, (...)

    http://www.next-up.org/Newsoftheworld/CPL.php#1
    http://www.robindestoits.org
    http://www.santepublique-editions.fr #Nécrotechnologies
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/Linky_Grenoble.pdf

    • Ce n’est pas un complot, c’est un rapport de forces : IBM a un projet techno-totalitaire pour la planète ; la technocratie veut des solutions de gestion optimales du troupeau humain ; celui-ci acquiesce au nom du « progrès », de son désir de prise en charge et par l’impuissance propre au troupeau. Palmisano et ses complices ont créé la smart planet suivant leur volonté.

      Donc, en 2015 voici les réseaux « intelligents » (smart grids) et les compteurs Linky. Avec des puces et des capteurs sur les équipements électriques et dans le réseau lui-même, ce système permet l’analyse des données de production, de distribution, de consommation, et la prise de décision en temps réel.

      On connaît le smart principe : tout doit s’hybrider avec l’informatique pour serrer les mailles du filet électronique. Les smart grids croisent deux hyper-technologies : l’électricité et le numérique. Cela semble vague, c’est une révolution de plus dans nos pauvres vies de bipèdes. L’électricité, c’est le power. EDF, c’est l’Etat dans l’Etat, suivant un cliché qui dit vrai. Les hyper-technologies sont un hyper-pouvoir. Leur interconnexion nous laisse, simples humains, sans arme face à un titan automatisé. Les machines parlent aux machines. Le frigo dialogue avec le compteur, qui échange avec le transformateur, qui informe le distributeur. Prière d’exister sans déranger les objets. Prière de se conformer à leurs consignes.

      #IBM #ville_intelligente #smart_city #smart_planet #smart_grids #Linky #électricité #flux #informatisation #réseau #cybernétique #critique_techno

    • Le prétexte ? Sauver la planète. Le but réel ? Permettre au système de production d’électricité d’absorber une demande croissante, et d’injecter des énergies dites renouvelables dans le réseau. Pour quoi faire ? Alimenter les gadgets high tech, les voitures électriques et surtout, les infrastructures de la smart city, la cité-machine qui cyber-pilote l’existence de ses citoyens-fourmis : routes automatiques, capteurs et puces RFID, Internet des objets, domotique, objets communicants, robots et automates, data centers, etc. La ville et la planète « intelligentes » sont d’abord une ville et une planète électriques. Sans courant, pas de connexion. Voilà pourquoi, en 2014 devant le Sénat, l’ex-PDG d’EDF Henri Proglio se déclare « convaincu qu’à l’horizon 2030, compte tenu de l’augmentation de la demande, l’ensemble du parc nucléaire actuel - y compris Flamanville - suffira à peine à couvrir la moitié des besoins ». Compris, les nigauds de l’éco-citoyenneté et de la COP21 ? Il n’est pas question de réduire la consommation d’électricité globale, mais de rationaliser la distribution pour mieux numériser notre passage sur Terre.

      C’est à cela que sert Linky. Il est l’outil de notre incarcération dans le monde-machine. C’est pour ce motif que nous devons le refuser. Certes, le compteur « intelligent » inondera nos maisons de champs électromagnétiques toxiques. Mais obtenir le blindage anti-rayonnement de nos circuits électriques ne nous épargnera ni l’enfer Vert ni la smart planet.

      Et donc même argument que pour les OGM, la téléphonie mobile, etc : oui il y a sûrement des problèmes de santé qui vont avec, mais ce n’est pas l’argument principal (qui d’ailleurs peut parfaitement se retourner contre nous suivant les avancées, les études et contre-études à l’infini). L’argument principal il est politique, il est sur le contrôle de la population, sur la liberté.

      #rationalisation #enfer_vert

  • #Monsanto’s coming up with an alternative to GMOs | Grist
    http://grist.org/news/monsantos-coming-up-with-an-alternative-to-gmos

    Here’s how it works: All living things contain DNA, and that DNA carries the genetic information that cells need to make proteins. But it’s actually RNA, DNA’s less famous workhorse of a partner, that takes that genetic information out into the cell to get shit done. Viruses also use RNA, however, so cells have a kind of defense mechanism to detect viral RNA, memorize its contents, destroy it, and then hunts down its progeny to destroy them too.

    Told you it was kind of badass.

    With a little tweak, however, this defense mechanism can be turned against itself, so that a cell starts attacking its own genetic code. That’s where BioDirect comes in. Using spray-on RNA that looks like viral RNA but is actually genetic information from weeds or pests or whatever it is Monsanto wants to target, the company can effectively turn the enemy against itself. It could even use BioDirect to target certain genes in crops themselves in order to make those crops, for example, drought resistant.

    So if an orange grove in Florida is suddenly overrun with the insect that transmits greening disease (look it up — it’s destroying the orange industry), farmers could, in theory, just spray on some insect RNA BioDirect until the situation is under control and then go about their business — no pesticides or genetically engineered trees required.

    #it_has_begun #agriculture #pesticide #RNA_tueurs

  • Mémo Minatec. Lettre sur le temps qu’il fait
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=743

    Moins ! et La Décroissance, journaux d’écologie politique, publient leurs cahiers de vacances de l’été 2015. Le mensuel romand demande à ses contributeurs de raconter des actions qu’ils ont organisées et dont l’expérience pourrait donner des idées à leurs lecteurs. Comme en écho, le mensuel lyonnais annonce un « contre-sommet » à l’occasion de la « Cop 21 », le sommet intergouvernemental sur le climat, en novembre à Paris et publie un touffu dossier de contributions sur le désordre du monde et les moyens d’y remédier. Nous aussi, nous avons fait nos devoirs de vacances. Le Mémo Minatec est un retour sur l’unique manifestation au monde contre les nanotechnologies qui eut lieu à Grenoble les 1er et 2 juin 2006. Sur les ressorts d’une initiative qui nous ressemblait si peu – nous qui avons toujours préféré (...)

    #Nécrotechnologies
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/Me_mo_Minatec.pdf

  • No-TICE pour le collège
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=741

    Des enseignants de collège nous ont adressé ce texte qui circule dans leur établissement, quelque part en France en 2015. Ils critiquent l’école numérique et ses effets sur les élèves, sur le métier d’enseignant, sur l’acquisition des savoirs. Non seulement ce texte est poignant quant à ce qu’il révèle de scrupule et de conscience professionnelle, mais il analyse de façon minutieuse les mutilations induites par l’usage du numérique en général, des tablettes en particulier. Lire aussi : Adresse aux lycéens : « Pourquoi il faut s’opposer à la tyrannie technologique » Serge Tisseron, commis voyageur de l’industrie numérique Wifi dans les bibliothèques : que ne ferait-on pas pour le Progrès ? (...)

    #Nécrotechnologies
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/No-TICE_pour_le_college.pdf

  • Transhumanisme : du progrès de l’inhumanité
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=735

    La revue Nature & Progrès publie dans son numéro d’été 2015 un article de Pièces et main d’oeuvre : "Transhumanisme, du progrès de l’inhumanité", (à lire ci-dessous et dans la revue, disponible sur abonnement* et dans les magasins bio). Encore un dossier sur le transhumanisme ? Depuis deux ans, pas une semaine sans un article, une émission, un livre, un film sur le sujet. On finira par ne plus en parler, si le transhumanisme devient, comme l’informatique, si familier qu’on ne le remarque plus. Il y a dix ans, le sujet était quasi tabou, et l’on traitait nos alertes de « complotistes » et de « catastrophistes ». En 2006, nous publiions un dossier d’Antonin Reigneaud sur "Le fantassin du futur" (ici). Depuis, non seulement les chasseurs alpins ont reçu leur matériel "FELIN" (Fantassin à équipement et (...)

    #Nécrotechnologies
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/Transhumanisme_inhumanite_-2.pdf

    • Au début des années 2000, la World Transhumanist Association (devenue « Humanity + » en 2008), créée par les philosophes Nick Bostrom et David Pearce, popularise le mot et l’idéologie. Aidée par le softpower : blockbusters, livres de SF, design, cyber-art, forment les esprits à l’idée d’un homme-machine aux capacités supérieures. Un cybernanthrope. Il faut dix ans à peine au transhumanisme pour devenir familier au téléspectateur – c’est-à-dire à tout le monde.

    • Le prof de philo et sociologue #Raphaël_Liogier par exemple, auteur d’un livre sur « Le mythe de l’islamisation », a donné un séminaire sur le transhumanisme au Collège international de philosophie début 2015, dans lequel il fustige le « fétichisme de la forme » (du corps humain et de son génome) et « l’éthique palliative » de ceux qui voudraient rester humains : « c’est un peu narcissique de penser que le meilleur, l’absolu, l’idéal, c’est l’homme tel qu’il existe aujourd’hui (...). Qui le dit ? à part cet homme-là, justement, qui a tellement peur de changer et qui, pour ça, a besoin de se rétracter ? On pourrait dire que c’est une forme d’équivalent du nationalisme, on se rétracte sur son identité, mais là, c’est son identité corporelle. » Comparaison est déraison : refuser le posthumain serait du racisme.

    • Tout se passe comme si des processus techniques très rationnels étaient capturés par un irrationnel très fou. Tout à coup ce désir de non-limite devient aujourd’hui envisageable scientifiquement, dans une vision du monde sans #limites. Des processus tout à fait rationnels sont hantés par un désir absolument irrationnel d’absence de limites.
      [...]
      Il est important d’éviter cette contamination idéologique du « toujours plus », de l’absolu qui du religieux est aujourd’hui passé dans le scientisme. La #culture doit recoloniser la technique et l’économie.
      L’absence de limites, au niveau individuel ça correspond à la psychose, au niveau biologique c’est le cancer, et au niveau social c’est la #barbarie ou le #néolibéralisme.

      https://www.youtube.com/watch?v=8LHPR9uawrI


      #démesure

    • http://www.lan02.org/2015/01/lextreme-droite-est-elle-technocritique

      Dans le champ politique, la technocritique n’a bonne presse ni à gauche ni à droite. Pour la droite libérale, elle est le nouveau visage d’une obsession régulatrice tentant de brider la libre entreprise et le progrès. A gauche subsiste l’idée que “des pensées conservatrices, voire réactionnaires, alimentent aujourd’hui encore certaines actions technophobes” » (1). Effectivement, pour une partie de la gauche, y compris de la gauche anticapitaliste, dès qu’on critique la technoscience, l’idéologie du progrès ou la société industrielle, le spectre de l’extrême droite n’est pas loin… Mais ce rapprochement est-il fondé ? L’#extrême-droite a-t-elle véritablement procédé à une critique de la science et de la technique modernes ?

      Lorsqu’on prononce le mot « extrême droite », la première image qui vient à l’esprit est naturellement celle du #fascisme italien et de l’Allemagne nationale-socialiste. Or le régime de Mussolini s’est précisément distingué par une série de grands travaux publics visant à moderniser une Italie perçue comme retardataire par rapport aux grandes puissances industrielles du nord de l’Europe : assèchement et mise en culture des marécages du Latium, stimulation de la production agricole, construction d’autoroutes et de lignes de chemin de fer, investissements massifs dans l’industrie lourde, etc. Le #nazisme, pour sa part, s’est caractérisé par le recours accru aux pesticides et aux engrais chimiques dans le domaine agricole, la valorisation de l’automobile pour tous et la construction d’un des premiers réseaux autoroutiers au monde, l’usage intensif des nouvelles techniques de communication de masse, le redressement et la mobilisation de l’arsenal industriel allemand en vue de préparer la guerre, la mise au point de nouveaux procédés industriels pour obtenir des substances telles que matières plastiques, caoutchouc et textiles de synthèse, etc. (2) Autant de faits qui allaient bien dans le sens du #progrès … technique. En outre, comme plusieurs auteurs l’ont fait remarquer, les mécanismes d’extermination mis en œuvre dans les camps nazis peuvent eux-mêmes être rapportés aux logiques fondamentales de la #modernité industrielle (3).

      J’ajouterais que l’idéologie nazie était extrêmement empreinte d’une vision eugéniste de l’humanité, haïssant la faiblesse et l’imperfection. C’est aussi ce qui me fait trouver dangereuse cette volonté de créer des corps « améliorés » par la technique, j’y sens un refus exacerbé de la faiblesse, de la vieillesse et de la mort. Le fétichisme (pour reprendre le mot de Liogier) je le vois plutôt chez ceux qui aimeraient confier à la technique le soin de les débarrasser de leur peur de la mort et de leur créer l’illusion d’une jeunesse et d’une force éternelles.

    • merci @koldobika, c’est bien dit !
      Je n’adhère pas à toute une partie de la technocritique, mais ton paragraphe précédent décrit le cœur de ma position.

      et aussi,

      Il est important d’éviter cette contamination idéologique du « toujours plus », de l’absolu qui du religieux est aujourd’hui passé dans le scientisme. La #culture doit recoloniser la technique et l’économie.

      Pour le reste, je reste assez « Leroi-Gourhan », même si la lecture de Ellul (merci @rastapopoulos) m’a ouvert les yeux sur certaines choses (technique et techno-logie).

  • Rencontre avec Rémy, ouvrier-robot et révolté
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=733

    C’était une rencontre, le 2 mai dernier, lors d’un rassemblement à Grenoble, contre la construction du Center Parcs de Roybon, dans l’Isère. Un aparté en marge d’un débat sur « Chantage à l’emploi, croissance illimitée, informatisation globalisée… ». Au nom de « la convergence des luttes », les organisateurs avaient invité un ingénieur de chez Soitec, militant CGT et Front de gauche, à s’exprimer. A Grenoble, quel que soit le sujet - mais surtout s’il est question de défense de l’environnement et de critique du progrès techno-scientifique - il ne faut jamais longtemps avant que des technologistes progressistes ne viennent noyauter ; défendre leurs intérêts ; ceux de leurs entreprises et leur activité en général. (Cf. Le Laboratoire grenoblois) Leurs éléments de langage sont assez répétitifs. « La (...)

    #Nécrotechnologies
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/Entretien_avec_Re_my-2.pdf

    • Bref, « convergence des luttes », la formule capable de transformer magiquement et abstraitement des contradictions objectives, irréductibles, en idylles politiques. La convergence des dindes et du boucher. Les dindes ravies de la bonne volonté du boucher, de ses états d’âme, de ses dissonances cognitives et autres prises de conscience. Bien sûr qu’on ne va pas lui enlever le couteau des mains ! De quoi vivrait-il ? Comment mettrait-il des panneaux solaires sur son toit et des batteries électriques dans sa voiture ?

      Débattons, débattons. Cela fait des décennies que l’on débat cependant que l’industrie des semi-conducteurs, Soitec, STMicroélectronics et les autres start-up du Commissariat à l’Energie Atomique, transforment les paysages du Grésivaudan en zones high tech pour produire des puces électroniques. Elles ne produisent pas que cela, d’ailleurs, mais aussi le cybermonde ; le monde machine sous contention électronique. Et la technocratie ; la classe qui vit en symbiose avec cette technosphère et la défend comme les chasseurs cueilleurs ont défendu leurs forêts ; les paysans, leurs campagnes ; les ouvriers, leurs usines.

      #critique_techno #usine #ouvriers #ingénieurs

    • Visite guidée. Alarmes infra-rouge anti-intrusions. Entrée dans les locaux par lecteur d’empreinte digitale avec le malheureux avertissement de la CNIL dans le corridor. Le même dispositif sépare deux zones à l’intérieur même de l’entreprise. Caméras de surveillance à foison. Locaux aseptisé. Propreté clinique. Port de la blouse obligatoire. Disposition du parc de machines - outils de façon à rendre impossible tout échange verbal à distance. Ça, c’est pour les 60 autres pitres qui investissent les lieux quotidiennement.
      En ce qui me concerne, j’ai accès - malheureusement - au joyau, au nec plus ultra : la cellule (on ne rigole pas, c’est ainsi que se dénomme l’endroit au sein de l’atelier). Le grillage est là pour en
      attester. De l’autre coté de la grille, la machine : le robot de marque Fanuc (dont le cours des actions en bourse ne cesse d’exploser). De part et d’autre du robot deux centres de fraisage à « alimenter » en pièces. Pour stocker les pièces enattente d’usinage, deux magasins. Pour mettre les pièces dans le magasin, on les fixe sur des palettes. Lesquelles palettes sont « robotentionnées » jusqu’aux machines.
      Et pour connaître la position exacte des pièces afin qu’elles soient usinées, les palettes doivent passer sur un banc de palpage pour en faire le pré-réglage. Pour superviser le tout, gérer le flux de production, un attirail informatique hors du commun est à disposition. Aucune erreur possible, chaque intervenant peut contrôler les autres ; chaque « bug », pouvant arriver à n’importe quel moment, retarde irrémédiablement le déroulé de la journée de façon dramatique. Le tout avec des séquences de travail (préparation des pièces, palpage, ajout de programmes dans le logiciel dédié, usinage, recherche et montage d’outils) très rapides, de l’ordre de quelques secondes à quelques minutes et avec des cotes très précises à tenir (de l’ordre de 0.01mm, parfois moins).
      Alors que le climat interdit implicitement de sourire, espérer échanger un mot est vain.

      Au bout d’un moment, l’ouvrier, le technicien ne se sent pas seulement esclave mais bel et bien partie intégrante du dispositif technico-informatique. L’humain n’existe plus. Les ordres semblent tomber du ciel (il y aurait un « on » qui a décidé de quelque chose) et le terme « urgent » se décline entre « très urgent » et « très très très très très urgent ». Le travail en binôme est un cauchemar car les consignes ressemblent à des injonctions et à des ordres militaires. Le bruit ambiant n’aide pas la communication orale et la rapidité de l’exécution multiplie le stress. Il faut venir voir (de préférence le vendredi vers 15h) dans quel état psychique se trouve l’ouvrier chargé du lancement de la production pour le week-end. Comme le flux ne doit être arrêté sous aucun prétexte : travailler de 7h30 à 16h30 (en théorie, plus souvent 17h ou 17h30) n’est pas suffisant. La nuit, la machine et le robot bossent, eux. D’où la cerise sur le gâteau : un Blackberry - fourni par l’entreprise - est là en cas de « plantage ». Un système d’alarme à distance permet au Blackberry d’émettre une jolie sonnerie auprès de l’employé alors « en astreinte » (une semaine sur trois !). Qui gagne le droit de retourner à l’usine jusqu’à 20h pour remettre en route le dispositif sans savoir s’il en aura pour 15 minutes ou trois heures. Et même le week-end. À ce stade, l’ouvrier n’est plus esclave, il n’est plus humain, il n’est peut-être même plus animal ni vivant mais simple particule. Comme une particule d’ADN permettant à l’entreprise de vivre.

    • Le passage dans cette entreprise a été à la fois éprouvant et destructeur. Éprouvant car le tempo était très soutenu, couplé à une masse d’informations à gérer et à une pression liée à la précision des pièces à usiner. Destructeur car le stress s’accumule à la fatigue, le mode de communication - une sorte de braille oral où formuler une phrase relève du parcours du combattant - impacte les capacités de réflexion. Le fait d’être quasiment en permanence devant des situations impossibles à résoudre provoque une espèce de fracture du cerveau : comment, dans le même laps de quelques minutes, répondre à la question posée par l’individu A, ne pas oublier de passer la consigne à B, se demander ce que C vient faire par là afin d’essayer d’anticiper sa question et la réponse à apporter, contrôler à la loupe binoculaire un outil de 0.2mm de diamètre qui doit être placé dans la machine sans erreur, superviser une liste d’outils à vérifier, attendre les résultats du service de métrologie - ce qui influera sur une décision à prendre - et planifier le lancement de 48 heures de production, le tout sous des caméras de vidéo-surveillance ?

      […]

      Après plusieurs mois de ce régime, les sens sont touchés. Perte d’empathie (ne rien éprouver à la perte d’un proche), troubles du comportement, céphalées, capacités de réflexion atrophiées, écouter de la musique (chose vitale jusque-là pour moi) devient un calvaire et perte d’identité puisque la seule parade pour tenir le choc a été de me dire : « Ce n’est pas possible, ce n’est pas moi qui vais là-dedans ». Avec le recul, je désignerais bien l’ensemble du dispositif comme « Management par la privation sensorielle. »

  • Clinatec : corps-machine, masque « humain »
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=728

    (Pour lire Clinatec : corps-machine, masque humain, ouvrir le document en bas de page.) Michel Destot, ancien maire socialo-nucléaire de Grenoble, invite son ami Jean Peyrelevade à visiter les laboratoires locaux des technologies convergentes. Jean Peyrelevade, polytechnicien, ancien conseiller du premier ministre Pierre Mauroy (1983, « le tournant de la rigueur », c’est lui), ancien patron d’Etat (Suez, Crédit Lyonnais), mais toujours banquier d’affaires, fréquente les dîners du Siècle, ce club de propriétaires de la République, tout comme Jean Therme, patron du CEA-Minatec et co-fondateur avec le neurotechnologue Alim-Louis Benabid, de Clinatec, « la clinique pour nous mettre des nanos dans la tête ». Alim-Louis Benabid figure sur les listes et dans les comités de soutien à Michel Destot et (...)

    #Nécrotechnologies
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/Peyrelevade_Clinatec_transhumanisme.pdf

    • On y découvre par exemple le plan de communication et les pompes à phynance de Clinatec. On y découvre les liens – désormais officiels - entre Benabid, Clinatec et les milliardaires transhumanistes de la Silicon Valley. On y découvre l’identité entre le transhumanisme et les technologies convergentes (NBIC). Quant à la banalisation du transhumanisme, elle s’étale dans les medias et dans l’absence de résistance des simples humains, ces animaux dits « politiques ». L’eugénisme technologique est devenu une option à discuter parmi d’autres.

      #transhumanisme #Clinatec #neurochirurgie #NBIC #critique_techno

  • Adresse aux lycéens : « Pourquoi il faut s’opposer à la tyrannie technologique »
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=719

    Mardi 24 mars 2015, des élèves du lycée Pierre Termier de Grenoble tenaient un café « Sciences et citoyens » sur le thème : « Nouvelles technologies : addicts ou pas ? ». C’était, d’après le programme, une première pour des lycéens, associés pour l’occasion à la Casemate (Centre de culture scientifique, technique et industrielle) et aux cafés « Sciences et citoyens » de Grenoble. Des parents et enseignants nous demandent souvent « ce qu’il faut dire aux jeunes » à propos du téléphone portable, des écrans, des réseaux sociaux, si d’aventure nous avons un argumentaire qui leur est particulièrement destiné. Nous avons donc répondu à l’invitation des lycéens, nous sommes allés à leur soirée, et leur avons distribué l’adresse « Pourquoi il faut s’opposer à la tyrannie technologique » (voir ci-dessous). Il est apparu (...)

    #Nécrotechnologies
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/Pourquoi-2.pdf

  • Fukushima : cogérer l’agonie
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=712

    Nadine et Thierry Ribault ont publié ce texte commémoratif de la catastrophe de Fukushima*. Sa lecture amène au moins trois remarques. 1) A Fukushima comme à Tchernobyl, comme un jour peut-être au Tricastin, participer, c’est accepter. Par exemple, victimes du nucléaires, participer à la gestion du désastre nucléaire. Avant, pendant et après l’accident. 2) La destruction des conditions de vie sur terre offre décidément des perspectives infinies d’études et de recherche à la science : évaluation et quantification des dégâts ; adaptation aux dégâts ; éventuellement, « réhabilitation du cadre de vie ». 3) Il semble que la plupart des êtres humains soient finalement capables de subir à peu près n’importe quoi sans se révolter, et de continuer à survivre tant qu’ils ne sont pas morts pour de bon. * Source : (...)

    #Nécrotechnologies

  • Trois jours chez les transhumanistes
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=563

    On sait que le risque zéro n’existe pas et que les plus hautes technologies de pointe ont parfois des « dysfonctionnements » aux « effets pervers ». Voici n° 0 67 09 47 011 009, un cyborg – un organisme cybernétique - qui n’aurait jamais dû franchir le contrôle Qualité avant sa mise en service. Un cyborg atteint d’aberration. N° 0 67 09 47 011 009 a la curiosité malsaine du passé humain – de son passé. Ce cyborg assez déréglé pour éprouver des sentiments, peut-être une nostalgie rance, moisie, nauséabonde et pour tout dire réactionnaire de ses origines, convainc son collègue hacker de le télécharger pour un bref voyage dans le passé. Les aléas de l’espace temps en réalité virtuelle l’amènent à assister au premier colloque transhumaniste en France, du 20 au 22 novembre 2014, à Paris, c’est-à-dire chez les (...)

    #Nécrotechnologies
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/Trois_jours_chez_les_transhumanistes-3.pdf

  • Sans étiquetage ni traçabilité, les #nanotechnologies envahissent notre quotidien
    http://multinationales.org/Sans-etiquetage-ni-tracabilite-les

    Invisibles à l’œil nu, les nanomatériaux envahissent notre quotidien, depuis nos vêtements jusqu’à nos assiettes, sous l’impulsion des industriels, quasiment sans aucune obligation d’étiquetage ni traçabilité. Malgré de nombreuses études attestant de la toxicité de certaines de ces particules, les gouvernements refusent d’appliquer le principe de précaution et investissent des milliards d’euros pour soutenir le développement des nanotechnologies. Entretien avec le journaliste Roger Lenglet. Les (...)

    #Invités

    / nanotechnologies, #nouvelles_technologies, #influence, #aides_publiques_et_subventions, #santé_environnement, normes et (...)

    #normes_et_régulations
    « http://www.lalibrairie.com/tous-les-livres/nanotoxiques-une-enquete-roger-lenglet-9782330030346.html?trackPart=649 »
    « https://www.flickr.com/photos/redlinx/2295706874

    Flickr
     »
    « http://www.bastamag.net/Alzheimer-Parkinson-a-qui-profite »

  • Transhumanisme-transhumance
    http://terrainsdeluttes.ouvaton.org/?p=4326

    Monsieur Bergeret, mon vieil ami, avait la mine sombre : « Je me sens comme tous les ans à la même époque, m’a-t-il expliqué, accablé quand, cédant à la tyrannie du commerce, on commence à célébrer Noël en novembre, et même avant, à grand renfort de trompettes publicitaires. Mais cette année, l’appel …

    #La_chronique_d'Alain_Accardo #transhumain;_progrès;_technologie;_sciences;_capitalisme;_classes_sociales

    • Tout d’abord, en supposant que le passage au transhumain soit techniquement possible – ce qui est encore à démontrer –, on aimerait savoir si les promoteurs de la transhumanité envisagent d’en permettre l’accès aux sept milliards (et sans doute plus encore à mesure que le temps passe) d’habitants actuels de la planète ou bien si, là encore, seule une petite “élite” dûment sélectionnée (par l’argent bien sûr, sinon par quoi d’autre ?) sera concernée, compte tenu que le coût économique d’une telle mutation devrait être proprement exorbitant

      C’est très précisément cet aspect là qui m’a définitivement vaccinée de toute tentation transhumaniste.
      Exactement comme un de mes lecteurs libéraux qui disaient que l’#écologie est du terrorisme de pauvres cons, que l’humain est destiné à consommer sa planète et à aller voir ailleurs. Je lui ai donc demandé combien de temps, d’énergie et de ressources il lui faudrait pour faire décoller 7 milliards de personnes d’une planète morte et c’est à ce moment-là qu’il a cessé de venir sur mon blog.

      Un peu comme pour le Titanic, tous ceux qui annoncent des merveilles technologiques font l’impasse sur le fait qu’il n’y a de canots de sauvetage que pour les gus de première classe. Cette mentalité est très bien illustrée par le film 2012 et par la plupart des films de #SF occidentaux de ces 30 dernières années.

    • Personnellement, j’ai l’impression qu’on perd son temps à s’imaginer qu’un tel avenir est possible.
      Malheureusement, les promoteurs de ce genre de fiction auront le temps d’instiller leurs #délires_technos dans l’esprit de la plupart de nos congénères. Les vendeurs de rêves ont de beaux jours devant eux et les produits dérivés de leurs fantasmes, une propension quasi illimitée à se décliner en extensions technologiques de nos corps fragiles et faillibles.
      Les mythes véhiculés par ce genre de littératures (écrites ou cinématographiques) ne sont que des avatars de la pensée religieuse.
      De toute façon, les faits ne nous laisseront pas le temps d’accomplir ces mutations transhumanistes. Si d’aventure certains s’adonnaient à ce type d’expériences, ils ne feraient que précipiter la débâcle de nos sociétés déjà trop gourmandes en ressources planétaires.

  • Les intermittents du spectacle au salon des éditions libertaires de Lyon
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=545

    Dans les milieux libertaires et anticapitalistes, la pub et les opérations de marketing agressif ont mauvaise presse. Au salon des éditions libertaires de Lyon, ce samedi 22 novembre 2014, les éditions Le monde à l’envers n’ont pas hésité à employer les grands moyens : treillis, rangers, mégaphone, insultes, coups au visage, menaces de mort, pour assurer la promotion de leur dernier ouvrage : La reproduction artificielle de l’humain. Le salon ayant invité Alexis Escudero à présenter son livre, ses éditeurs ont embauché une équipe d’une quinzaine d’intermittents du spectacle pour jouer les trouble-fêtes, créer le scandale, et faire le buzz. L’agence d’interim lyonnaise CGA & Cie fournit un casting de premier choix : des acteurs et actrices virils et agressifs. Le spectacle est parfaitement réglé. A (...)

    #Nécrotechnologies
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/Art_de_donner_toujours_tord_a_Alexis_Escudero.pdf

    • Pauvre PMO, il n’aime pas la critique surtout quand elle est basé sur des extrait d’un livre dont il font la pub.
      ça doit être difficile de soutenir un auteur contre vent et marré quand on avais pas vraiment lu sa prose.

      A Lille, 15 personnes lisent un texte au début
      d’une conférence d’Escudero avant de quitter la salle
       ? Faites-en 4 articles sur internet
       ! (1 récit pour 4 participants est un score honorable). 5 autres perturbent un débat à Paris pendant 30 minutes
       : prétendez que le débat n’a pas eu lieu. On a certes les victoires qu’on peut. Mais on peut lutter pour les rendre moins risibles.

      Lol, c’est combien de personne le « collectif » de PMO ? 2 ?

    • Dans votre plaisante défense de votre inénarrable charge masculiniste, si vous avez pris soin de ne réunir que les plus maladroits de vos adversaires, vous avez en revanche omis de citer le pire des coups bas qui vous ait été infligé : celui qui consiste à prendre Alexis Escudero au sérieux, à citer ses propos et ses arguments, à les confronter.

      Il faut le dire, même si c’est gênant : l’auteur de « La reproduction artificielle de l’humain » se comporte en falsificateur caractérisé (j’ai ri à sa tentative grotesque et anachronique de faire passer, en fin de note de bas de page, - la note n°22 - Christine Delphy pour une sorte d’espèce de maoïste inepte, après avoir renversé complètement le sens de ses propos), et en essentialiste et confusionniste avéré - Escudero ne sait manifestement pas trop si le contraire de « biologiquement semblables », c’est « biologiquement différents », ou « socialement inégaux », mais il y a une chose à laquelle Alexis tient mordicus : à ce que, puisque nous sommes différents les uns des autres, nous soyons naturellement inégaux, c’est à dire inégaux pour de vrai, pour nous sortir ensuite un pauvre discours platement idéaliste et républicain sur la beauté de la volonté politique et de l’égalité formelle...

      bref, radicaux à la mie de pain, falsificateurs intellectuels, libertaires en toc, et crassement essentialistes, vous pouvez certainement parler de PMA, de PMO, de PME ou de PMU tant que vous le voulez : les exemples ne manquent pas de semblables agissements, le fait est qu’il n’y a rien à discuter avec personne sur de pareilles bases.

      Ah, oui, pour votre information : figurez-vous que, c’est à peine croyable, mais la critique féministe radicale, la critique féministe matérialiste sont des choses qui existent et qui ne sont en rien réductibles à ce pauvre Queer qui vous excite tant. Ces critiques donnent lieu a des écrits, des désaccords et des débats, lesquels sont parfois disponibles sur internet, mais qui sont aussi imprimés et commercialisés sous forme de livres et d’articles de revues depuis environ 40 ans.
      Et plus étonnant encore, il se trouve un public - des femmes et aussi des hommes, même pas tous homosexuels-, pour se donner la peine d’aller les lire, et d’essayer de les connaître.
      Vous sembliez l’ignorer, vous avez cru pouvoir les nier, en faire ce qu’il vous convenait. C’est quand même pas de chance.
      Il est vrai que tout le monde ne porte pas vos oeillères.
      Figurez vous donc que l’on peut par exemple lire ce qu’écrit une Christine Delphy, et comparer cela avec ce que vous choisissez imprudemment de lui faire dire.
      Permettez moi de vous dire que cette confrontation est cruelle pour vous. Ah oui, vous - « le collectif PMO » comme Escudero - clamez et vous vantez de les avoir défaits à plate couture - mais quand on s’éloigne un tout petit peu de vos gesticulations et de vos braillements, on constate que les arguments et les positions du féminisme radical, matérialiste, attendent toujours que vous daigniez faire leur connaissance.

      De par la publicité que vous lui faites vous-mêmes, l’affligeante misère de certaines vos conceptions, comme l’étroitesse de certaines de vos certitudes commence donc à être connues. Les deux s’étalent à longueur de chacun de vos propres communiqués.
      Tous les recours à Schopenhauer, ou à quelque autre artifice rhétorique que ce soit, ne pourront faire mieux que retarder un peu l’échéance.

      #Christine_Delphy
      #La_reproduction_artificielle_du_vivant
      #Alexis_Escudero
      #PMO
      #masculinisme
      #essentialisme
      #féminisme_matérialiste
      #féminisme_radical

    • Réaction d’Annie Gouilleux qui était sur place :

      http://grenoble.indymedia.org/2014-11-26-LA-JOURNEE-DE-L-AMOUR-Salon-des

      Ce samedi 22 novembre 2014, les Salon des éditions libertaires avait programmé un débat avec Alexis Escudero, autour de son livre La reproduction artificielle de l’humain, publié aux Éditions du Monde à l’envers.

      Ce débat n’a pas eu lieu parce qu’il a été violemment empêché par un commando (le mot n’est pas trop fort)de LGBT et de super féministes qui exigeaient son annulation et l’expulsion d’Alexis Escudero et de PMO, au motif d’homophobie, de LGBTophobie, de confusionnisme, de « masculinisme » et d’essentialisme. Selon leur tract (disponible sur superfeministe.blogspot.fr), tout débat est impossible avec ceux qui refusent la PMA pour tous.

      Ce commando d’amazones fascisantes et haineuses bloquaient l’entrée de la salle avant l’heure du débat, armées d’un mégaphone pendant que super-féministe distribuaient le tract précité. La tension montait au fur et à mesure qu’arrivaient les personnes qui souhaitaient participer au débat, d’emblée traitées en ennemies irréductibles. Celles qui protestaient de leur droit à y assister étaient sommés de « fermer leurs gueules », voire traitées de « connasses » (à ma connaissance une injure éminemment sexiste) et autres noms d’oiseaux, le tout hurlé dans le mégaphone et à grands coups dans les murs. Il devenait rapidement évident que le rapport de force était en leur faveur. Les organisateurs ont préféré annuler le débat, de crainte que le gardien n’appelle la police. Ils ont aussi malheureusement laissé ce commando libre de monter dans la grande salle où, si les libertaires et antifascistes auto proclamés, ainsi que le public (qui ne vient pas là par hasard) avaient au moins décidé qu’un débat programmé doit pouvoir avoir lieu quoi qu’on en pense sur le fond, le rapport de force aurait pu être inversé. Au lieu de quoi, on a fait cercle, forcément entendu et assisté à leur violence sans même faire semblant de les expulser. J’avoue être partie à ce moment-là et je n’ai donc pas tout vu. Mais j’en ai vu, entendu et lu assez pour ressentir un profond malaise et beaucoup d’appréhension.

      Je pense qu’il convient en effet d’abord de reconnaître que les positions de ces groupes sont irréconciliables avec celles du livre et de PMO (auxquelles j’adhère). Il est donc très difficile d’organiser un débat dans ces conditions, dès lors qu’on refuse de « faire de la pédagogie », comme ils disent. Alors qu’il s’agit précisément, face au déferlement techno-scientifique, moteur du capitalisme de notre époque, de réfléchir à la vie humaine sur Terre et à ses modes d’organisation. Cela implique, a minima, que l’on s’entende sur ce qui est humain, sur ce qui distingue l’humain de la nature (le donné) dont il est issu et inséparable. Il est évident qu’à partir du moment où l’on considère qu’humain et nature sont des gros mots tabous, voire qu’ils n’existent pas, la discussion tourne vite à l’absurde. Ou au pugilat. Or, au profit de ceux qui possèdent les moyens de production et utilisent les connaissances qu’a accumulées l’humanité dans son effort de sortir de sa condition purement animale (survie et reproduction de l’espèce), le discours dominant crée son propre langage, sa novlangue qui, comme Orwell l’a brillamment démontré, a pour but d’empêcher de penser et ainsi nie la liberté. C’est ainsi qu’en dépit des preuves sensorielles, scientifiques, rationnelles du contraire, on peut affirmer que la femme est un homme, ou l’inverse, ou rien du tout, tout cela n’étant que le résultat d’un déterminisme social. Ceux qui acceptent d’être nés hommes ou femmes sont des essentialistes, peu importe qu’ils soient majoritaires, leur combat est un combat d’arrière-garde et ils sont voués à disparaître. Il semblerait que la modernité et le progrès soient à ce prix. Ce que la science est capable de faire, elle le fera envers et contre tous, elle l’a déjà fait, elle le refera, et comme le dit Alexis Escudero, « ce qu’on fait aux animaux, on le fera à l’homme ». À quand les néo Lebensborn ? Qu’il soit souvent difficile de vivre son « essentialisme » et de lutter pour qu’il ne soit pas un déterminisme borné et que cela constitue précisément l’intérêt du développement et du progrès humain, et de la politique, n’effleure pas ces groupes minoritaires et victimaires (quoique leurs doléances soient dignes d’intérêt) qui trouveraient plus commode d’abolir le problème en faisant advenir un homme nouveau (vieille lune totalitaire), un OGM humanoïde, forcément toujours « connecté ».

      Ce qui fait cruellement défaut à l’énonciation de leurs exigences est une démonstration rationnelle, argumentée, des finalités humaines qu’ils nous proposent, une réflexion sur ce que cette post humanité aurait de souhaitable et de supérieur à l’ancienne ; en quoi elle serait une émancipation simplement en échappant à la contingence physique, comme si le corps (et la matérialité) était dissociable de l’esprit. Tous ces apprentis-sorciers ne savent que très peu de choses sur le fonctionnement du cerveau, les plus honnêtes le reconnaissent, ils savent peu de choses sur le développement de l’inconscient, des affects, de l’imagination ; ils ne savent que ce qu’ils sont capables de quantifier, de reproduire et de chiffrer et coder sur leurs machines. Ils ne connaissent même pas grand-chose au génome qu’ils tripotent. Et ils savent encore moins pourquoi ils le font. Sans doute parce que c’est possible, comme je l’ai déjà dit, et que si c’est possible, c’est un droit, quelles qu’en soient les conséquences.

      Ceux que j’ai vus et entendus ce 22 septembre interdire un débat n’ont pu que discréditer le mouvement LGBT et le super féminisme, par leurs postures violentes, dictatoriales, haineuses, hélas (même dans leur optique) calquées jusqu’à la caricature sur ce que le comportement dit mâle peut avoir de pire. C’était une démonstration atterrante du degré zéro de la pensée qui les renvoie à la bestialité dont l’humanité a si longtemps tenté de s’émanciper ; et ils ne sont pas les seuls, comme le prouve l’actualité quotidienne, régionale, nationale et internationale.

      Lyon, le 25 novembre 2014

      Annie Gouilleux

  • Pas de bol : les riz chimériques sont de retour ! | Le Blog de l’Association Kokopelli
    http://blog.kokopelli-semences.fr/2014/11/pas-de-bol-les-riz-chimeriques-sont-de-retour

    Aux USA, les #riz de Bayer, résistants au glufosinate, autorisés dès 2000, n’ont jamais été cultivés commercialement – du moins officiellement. Et pourtant, en 2006, par exemple, des contaminations par ces riz ont été découvertes dans 28 pays du monde. Selon l’étude sus-citée, le dernier cas enregistré de contamination daterait de 2011. Ce qui, selon la newsletter Keycode Bayer (3), est loin d’être exact car, en avril 2013, 23 000 tonnes de riz en provenance des USA furent saisies par les Autorités Turques : les analyses effectuées par l’Université d’Istanbul découvrirent une double contamination chimérique, Bayer et Chinoise. L’ambassade US à Ankara intervint discrètement (en 2011, Wikileaks révéla que de nombreux diplomates US travaillent pour Monsanto et autres nécrotechs) et, le mois suivant, le Ministère du Commerce et des Douanes de Turquie fit une déclaration officielle invoquant des erreurs techniques qui invalidaient l’existence de cette contamination – une contamination d’autant plus épineuse qu’elle mettait en valeur (de par la présence de BT63 dans une cargaison US) la complexité des circuits commerciaux multinationaux. Les deux multinationales de l’alimentaire impliquées dans cette livraison étaient Bunge et ADM (Archer Daniels Midland). ADM est d’ailleurs en partenariat avec Bayer, depuis 2008, pour produire des nécro-carburants à base de Jatropha – dont une variété chimérique vient juste d’être créée par l’Université Rockefeller pour l’espèce Jatropha curcus. (4).

    En Chine, le riz chimérique BT63, introduit par l’Université Agricole de Huazhong, reçoit un certificat de “sécurité” dès 2009 mais il n’a jamais été autorisé à la production ou à la commercialisation. Ce qui n’empêche pas le gouvernement Chinois de suspendre officiellement, en 2012, toute autorisation de culture de riz chimérique – non autorisé – après avoir développé, depuis 1986/1987, une pléthore de variétés de riz chimériques BT ou résistants à un herbicide (13). Il faut, cependant, se rendre à l’évidence : le BT63 est présent sur toute la planète. Au printemps 2014, une dizaine d’incidents le concernent, dans divers pays d’Europe, pour des contaminations de compléments alimentaires animaux. Tout le tapage médiatique entourant cette contamination n’est, d’ailleurs, pas sans étonner les promoteurs des chimères génétiques en tous genres dans la mesure où 80% des animaux d’élevage en France sont nourris avec des aliments contenant du maïs ou du soja chimériques en provenance des USA, du Brésil et de l’Argentine (variétés chimériques autorisées ou interdites, par l’Europe, toutes confondues). En effet, la Science (celle qui est au service des nécrotechs, pas celle du Professeur Séralini) a démontré l’innocuité, dans les assiettes des consommateurs, du RoundUp, du maïs NK 603 de Monsanto, et autres abominations. Et elle continue de le faire, témoin le dernier projet GRACE (8) financé par l’Europe et dont les conclusions sont totalement dénoncées par Testbiotech (9). Et non seulement les conclusions mais aussi le fait qu’une partie des chercheurs “indépendants” de GRACE soient totalement inféodés à l’industrie – à l’image du Français Jean-Michel Wal de l’INRA (dont le laboratoire est financé par Nestlé) qui est membre de l’Institut Français de la Nutrition, une organisation sous contrôle de l’industrie alimentaire (10) (11). Et pourtant, cela fait deux décennies que des chercheurs scientifiques courageux (89) dénoncent les études réalisées par cette junk-science (ou porn-science) à la solde des criminels. Et, pendant tout ce temps, les consommateurs consomment…

    #ogm #biotechnologie #agrobusiness

  • Appel des Chimpanzés du futur
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=543

    Les transhumanistes se réunissent à Paris, les 20, 21 et 22 novembre prochains. « TransVision 2014 » rassemble les promoteurs internationaux du post-humain : Natasha Vita-More, Aubrey de Grey, James Hugues, Miroslav Radman, Laurent Alexandre, pour ne citer que les plus connus. L’événement est co-organisé par Technoprog, la branche française des transhumanistes, avec les associations Traces et fiXience, spécialisées dans l’acceptabilité des technosciences. On y retrouve les manipulateurs de « L’Arbre des connaissances », qui acclimatent les jeunes à leur futur augmenté dès le plus jeune âge, et dont le fondateur Ali Saib avait tenté d’organiser le Forum de la Biologie de synthèse au CNAM en avril 2013. [1] Cette réunion de malfaiteurs de l’humanité est accueillie par l’Ecole supérieure de physique et de (...)

    http://encyclopedie.homovivens.org/documents/le_monde_un_journal_transhumaniste
    http://www.franceculture.fr/emission-le-sens-des-choses-le-cerveau-et-l-intelligence-artificielle-
    http://ecrans.liberation.fr/ecrans/2011/06/21/transhumanistes-sans-gene_960783
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/09/26/google-une-certaine-idee-du-progres_3485155_3234.html
    http://archives.lesechos.fr/archives/2008/Enjeux/00248-066-ENJ.htm
    http://www.wtec.org/ConvergingTechnologies/Report/NBIC_report.pdf #Nécrotechnologies
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/Manifeste_Chimpanze_s_du_futur_nov_14-3.pdf

    • « TransVision 2014 » marque la reconnaissance officielle du mouvement transhumaniste en France. Ce colloque s’accompagne d’un travail d’influence de longue date auprès des médias et des décideurs – offensive qui s’intensifie depuis quelques mois. Tribune hebdomadaire de Laurent Alexandre dans Le Monde ; émissions sur France Culture et France Inter ; dossiers dans Philosophie Magazine, L’Obs et Usbek & Rika ; enquête du Credoc auprès des Français « L’homme augmenté : l’opinion oscille entre désir et peur » ; interventions de transhumanistes dans des grandes écoles (ESSEC - Ecole de commerce de Paris, Ecole Centrale de Lyon), parmi les récentes manifestations de ce lobbying. Le transhumanisme n’est plus un projet furieux, mais une option à discuter. Ils ont remporté cette bataille. Il en reste bien d’autres.

      Depuis douze ans, nous dénonçons à la fois les transhumanistes et les NBIC (Nanotechnologies, biotechnologies, informatique, sciences cognitives) qui sont les instruments de leurs ambitions et les secteurs où ils sont implantés. Aujourd’hui, Google a ses propres laboratoires (Google X), start up (Calico) et université (Singularity university) consacrés aux innovations transhumanistes. Les anthropophobes nous appellent « bio-conservateurs » et en effet, nous voulons conserver notre humanité, contre ceux qui la haïssent trop pour se reconnaître encore membres de notre espèce.

      Contre cette offensive nous, Pièces et main d’œuvre, vous proposons d’agir là où vous êtes, avec vos proches, vos amis, vos groupes.

      #transhumanisme #France #NBIC #critique_techno

    • Ces progressistes au plan technologique sont des régressistes au plan social et humain, des partisans de la pire régression sociale et humaine ; ce qu’en langage commun on nomme des réactionnaires. Le nazisme, le fascisme et le communisme n’ont succombé que face au surcroît de puissance technoscientifique des Etats-Unis. Mais l’essence du mouvement, la volonté de puissance technoscientifique, s’est réincarnée et amplifiée à travers de nouvelles enveloppes politiques. Le laboratoire est florissant d’où s’est enfuie la créature immonde. Dès 1945, Norbert Wiener mettait au point la cybernétique, la « machine à gouverner » et « l’usine automatisée », qu’IBM implante aujourd’hui sous le nom de « planète intelligente ». C’est-à-dire la fourmilière technologique ubiquitaire, avec ses rouages et ses connexions, ses insectes sociaux-mécaniques qui se nommaient eux-mêmes, jadis, des zoon politikon, des animaux politiques.

      #volonté_de_puissance #technologie #totalitarisme #cybernétique #IBM #planète_intelligente

    • Les transhumanistes n’ont qu’une idée : la technologie. Nous, chimpanzés du futur, n’avons qu’une technologie : les idées. Cependant les idées sont plus actives, plus rapides, plus performantes que n’importe quelle technologie ; plus véloces et puissantes qu’Internet et l’électricité.

      Nous disons : le transhumanisme est un nazisme en milieu scientifique. C’est ce techno-totalitarisme, ce « fascisme » de notre temps que nous combattons, nous, animaux politiques : Et nous vous appelons à l’aide.

      Sauvons les mots.

      Brisons les machines.

      #langage #nazisme #scientisme

  • Faut-il envoyer Gérald Bronner dans l’espace ?
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=538

    Gérald Bronner n’est pas le premier idéologue, ni le dernier, à se faire de la publicité sur le dos des ennemis du Progrès. C’est un genre éditorial : voir Claude Allègre, Luc Ferry, Jean de Kervasdoué, Alexandre Moatti, parmi tant d’autres. Ces éminences ont en commun d’être rétribuées par l’Etat, la Recherche ou l’Université - voire par l’industrie - pour glapir contre le « principe de précaution » et les risques d’opinion, et d’être en conséquence célébrées par tous les porte-plumes et porte-micros de la communication. Cette fois, c’est notre ami Pierre Thiesset qui a examiné le dernier produit de Bronner, sociologue enseignant à l’université Paris Diderot : La planète des Hommes. Voici sa recension. (...)

    #Nécrotechnologies
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/recension-bronner-2.pdf

  • Le professeur Benabid victime d’Alzheimer ?
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=535

    Le Daubé du 27 octobre 2014 consacre une page à « Alim-Louis Benabid, chercheur grenoblois nobélisable ». Ses titres de gloire ? Avoir mis à jour les techniques de manipulations neurologiques via des implants électroniques (1), et reçu pour cela le prix Lasker, considéré comme « l’antichambre du prix Nobel ». Interrogé à cette occasion, il se laisse aller à des divagations inquiétantes. Le Daubé : « Pourquoi n’a-t-on pas le droit de visiter Clinatec ? » AL Benabid : « Parce que nous sommes au CEA où des labos sont couverts par le secret industriel. Et puis, c’est sûr que les circonstances « terroristes » ne nous facilitent pas les choses. Je veux parler du collectif Pièces et main d’œuvre qui veut nous traîner devant le tribunal international pour crime contre l’humanité. C’est du délire. D’après eux, je (...)

    #Nécrotechnologies
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/Benabid_victime_Alzheimer-2.pdf

    • Les lecteurs intéressés par le compte-rendu de cette « conférence sur Parkinson » du 17 janvier 2012 le trouveront sur notre site. Ils y liront cette perle scientifique d’Alim-Louis Benabid : « Avec les électrodes et les implants cérébraux, on peut changer la personnalité de quelqu’un qui était anormal, pour le remettre dans la normalité. On peut faire passer les gens d’un état suicidaire à un état jovial. Faut-il en conclure qu’on peut manipuler les gens et les faire marcher au pas cadencé ? Certes, mais on les fait tellement marcher au pas cadencé par d’autres moyens ».

      En fait de « terrorisme », il est connu que nous n’avons jamais lancé que des mots. Il faut croire qu’ils font mouche. Au point que même Le Daubé s’inquiète aujourd’hui des dangers des nanotechnologies. À tort : les dégâts infligés au cerveau par les nanoparticules - qui franchissent la barrière hémato-encéphalique, enclenchent un cercle vertueux pour la recherche médicale et promettent à Clinatec un afflux de cobayes humains à « traiter ». Après les pesticides qui provoquent la maladie de Parkinson (quoiqu’Alim-Louis Benabid ait nié cette vérité scientifique lors de sa conférence de janvier 2012), les nanoparticules préparent la prochaine vague de tumeurs et de maladies neurodégénératives.

      #nanotechnologie #manipulation #contrôle

  • Les Français face aux #technosciences
    http://www.credoc.fr/pdf/Rapp/R313.pdf (PDF)

    Une enquête du Crédoc (octobre 2014) montre que nos concitoyens sont plutôt désireux de repousser les limites biologiques de l’homme. Ils ont une vision extensive de la #médecine, dont les progrès devraient contribuer, selon eux, à l’amélioration des capacités physiques et mentales des individus bien portants. Mais les dispositifs impliquant la transmission de données privées soulèvent en revanche de grandes réticences. Et la méconnaissance de certaines #technologies nourrit de fortes inquiétudes.

    #biologie #données_personnelles

  • La recherche crève ? Achevons-la
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=533

    Après trois semaines de battage, et malgré le soutien médiatique du Monde, de Radio France et d’autres supports, le mouvement corporatiste « Sciences en marche » n’a rassemblé que quelques milliers de manifestants lors de son arrivée à Paris vendredi 17 octobre 2014. Un lecteur dont nous ne connaissons que le nom de plume, Bartas, nous a envoyé à ce propos des commentaires que nous publions volontiers. Ceux-ci rappellent en deux pages certaines des critiques que nous adressons à la science réelle depuis des années. Nous nous moquons de savoir si l’auteur est un chercheur ou un chômeur, un homme ou une femme, un Blanc ou un Noir, un libre penseur ou un esprit religieux : nous jugeons sur pièce et non pas sur pédigree. On connaît l’arbre à ses fruits. (Pour lire le texte, cliquer sur l’icône (...)

    #Nécrotechnologies
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/En_roue_libre-2.pdf

    • En notre période de vaches maigres, le mythe d’une recherche « fondamentale », affichée comme science pure et désintéressée, s’écroule sous la plume de ceux-là mêmes qui le prêchaient encore, il y a peu. A croire qu’en se desséchant de ses crédits, la recherche publique laisse paraître son squelette et – au rebours de ses prétentions à « développer la
      culture
       », voire à « donner un sens à nos vies » – assume enfin sa raison d’être : contribuer à la modification du monde en perfusant la croissance économique à grand renfort de ces innovations qui imbibent toujours plus nos existences, et que nous n’avons jamais réclamées.

      #recherche #science #innovation #croissance #critique_techno

  • Bienvenue dans la TechnoPiolle 01
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=531

    Les 10 et 11 octobre 2014, le CNRS organisait à Grenoble ses « Fondamentales » (voir ici). La « master class » inaugurale a donné lieu à un blocage d’une petite manifestation d’anti-industriels et de syndicalistes étudiants à l’extérieur et à une intervention avec tracts et prises de parole à l’intérieur (lire http://grenoble.indymedia.org/2014-... et http://grenoble.indymedia.org/2014-...). Voici l’un des textes distribués à cette occasion (par Bienvenue dans la TechnoPiolle), qui revient en détail sur les manœuvres et les techniques d’acceptabilité des #Nécrotechnologies.

    Nécrotechnologies

    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/FONDAMENTALES.pdf