L’Enfer des armes (第一類型危險, Dì yī lèi xíng wéi xiǎn) de Tsui Hark (1980)
« Nous, chercheurs, voulons défendre l’autonomie de la recherche et des formations »
►https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/01/20/nous-chercheurs-voulons-defendre-l-autonomie-de-la-recherche-et-des-formatio
’est peu de dire que les réformes de notre système de recherche menées depuis quinze ans au nom de l’excellence n’ont pas eu l’effet escompté. Ambitionnant de renforcer le statut de puissance scientifique de la France, elles n’ont mené qu’au décrochage de la part française des #publications mondiales, l’indicateur de performance choisi par les réformateurs eux-mêmes. Il n’y a pas à s’étonner : l’évaluation statistique des politiques publiques montre que la quantité de publications scientifiques est proportionnelle à l’argent investi dans la #recherche, mais qu’elle est pratiquement insensible aux #réformes structurelles. Or, pendant ces quinze années, l’effort financier s’est focalisé sur une niche fiscale, le crédit d’impôt recherche (#CIR), destiné à contourner l’interdiction européenne des aides publiques directes aux entreprises. L’évaluation faite par France #Stratégie [le centre de réflexion économique et sociale rattaché à Matignon] de son intérêt pour la recherche est sans appel : son effet de levier sur l’#investissement_privé est… #négatif.
[...]
Pour procéder à ces réformes, nous nous portons candidats à la présidence de l’institution chargée de définir les normes et les procédures qui régulent, organisent et déterminent la production savante : le Haut Conseil de l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur (#Hcéres). Notre #candidature_collective vise à renouer avec les principes d’autonomie et de responsabilité des savants qui fondent la science. Il ne saurait y avoir d’administration distincte dotée d’un « président » pour superviser ces pratiques : c’est l’ensemble du corps savant qui doit présider à l’évaluation qualitative de sa production. Sans recherche autonome, nous n’avons pas d’avenir.
]]>Les #cars #Macron ?
3 ans et demi après la mesure : Un #bilan financier et environnemental #négatif
▻https://reporterre.net/Les-cars-Macron-Un-bilan-financier-et-environnemental-negatif
par le vice-président de la Fédération nationale des associations d’usagers des transports (Fnaut)
]]>Un guide du dessin sur tableau noir de 1909
▻http://www.laboiteverte.fr/un-guide-du-dessin-sur-tableau-noir-de-1909/?l=sb1
Le nu, étendard sexiste des valeurs occidentales | L’image sociale
▻http://imagesociale.fr/1083
L’unique raison pour laquelle de nombreux journaux reprennent cette information, malgré l’absence de déclaration explicite de l’actrice, est parce qu’elle mobilise un stéréotype islamophobe, permet de reproduire un schéma médiatique éprouvé qui renvoie une image positive de l’Occident – et fournit accessoirement un petit frisson d’excitation sexuelle. Egoïste n’étant pas une revue grand public, c’est le récit reproduit de manière similaire par les divers organes de presse qui fera office de référent.
]]>Les élections, expression achevée du nihilisme contemporain
►http://cnt-ait.info/article.php3?id_article=1386
Précédées d’une préparation d’artillerie médiatique qui s’étale désormais sur des mois, voire des années, les élections, dans leur version présidentielle d’abord, législative ensuite, sont le clou du spectacle d’un régime que ses thuriféraires nomment « La Démocratie ». En France, depuis le début de la Cinquième République, pour ne pas remonter au-delà, les électeurs se sont déjà déplacés sept fois pour des présidentielles, douze fois pour des législatives. Ils le feront donc respectivement une huitième et une treizième fois au printemps 2007. Ce bel acharnement, derrière lequel il est aisé de distinguer l’intention de saisir les rares occasions qui leur sont officiellement offertes de se faire entendre, dans les limites permises, espoir évidemment toujours déçu, ne parvient pas à masquer un changement qui a commencé à devenir sensible vers le tournant des années 80. Auparavant, hormis lors de la période de mai-juin 1968, qui avait vu momentanément renaître en France la possibilité d’une transformation révolutionnaire, la plupart de ceux qui croyaient à l’avènement d’une société répondant mieux à leurs aspirations avaient encore confiance dans la routine électorale. Les partis de gauche, plutôt que d’inspirer une absolue confiance, engrangeaient les bénéfices d’un espoir qui avait rarement su imaginer d’autres voies. Bref, le réformisme, qui était alors synonyme d’avancées sociales, alors qu’aujourd’hui lesdites réformes sont autant de régressions sociales, faisait encore recette. Les électeurs d’alors, en glissant leur bulletin dans l’urne, imaginaient faire un pas vers un monde qui serait plus juste, plus vivable, plus humain en somme. Dans les rangs des partis de gauche, on savait tirer profit de ces aspirations, si bien que l’on entendait encore parfois quelque « enragé » en costume trois pièces parler de rupture avec le capitalisme, de société socialiste, de lendemains qui chanteraient. L’existence, à l’Est, de pays dits communistes suffisait à combler les plus de 20% d’électeurs qui accordaient régulièrement leurs voix au Parti Communiste. Pour les autres électeurs de gauche, plus circonspects sur le bilan « globalement positif » de ces États et qui critiquaient avant tout l’absence de démocratie dans les « démocraties populaires », l’existence de ce qu’ils avaient cependant la faiblesse de considérer comme une réalité extérieure au capitalisme permettait d’en envisager une autre, dégagée des aspect repoussants du stalinisme. L’expérience du Printemps de Prague en 1968, par exemple, encore fraîche dans les mémoires, certes vite écrasée par l’intervention des chars du Pacte de Varsovie, accréditait l’idée que pouvait naître un socialisme « à visage humain ». Le Programme commun de gouvernement, signé en 1972 par le Parti Socialiste, le Parti Communiste français et les Radicaux de gauche, rompu en 1977, fut certainement la dernière baudruche électorale d’une certaine ampleur sur laquelle les électeurs de gauche fondèrent leur espoir de transition vers une société construite sur d’autres bases. Lorsque la gauche arriva au pouvoir en 1981, après l’élection de Mitterrand, ce fut très vite, au bout de deux ans, le début de la fin des dernières illusions.
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