• Travail gratuit.

    C’est clair. Un apprenti de 18 à 21 ans, niveau post-bac, ne coûte rien aux entreprises. De 21 à 25 ans, 150 €.
    Pour quoi embaucheraient-elles en CDI ? Pourquoi embaucheraient-elles leur apprenti à la fin du contrat alors que des dizaines d’autres espèrent gagner qq € ??


    https://twitter.com/resistance3349/status/1479216508102492162
    par @resistance3349

    Quelque 650 000 contrats d’#apprentissage ont été enregistrés par le ministère du Travail à la mi-décembre 2021, soit une hausse de 25 % par rapport au nombre déjà record de 2020. Cette progression concerne tous les niveaux de diplômes mais est particulièrement forte dans l’enseignement supérieur.

    https://www.ouest-france.fr/economie/emploi/le-nombre-de-contrats-d-apprentissage-en-forte-hausse-en-2021-a1951e80-

    Quand le ministère du travail propose un horoscope aux jeunes sur Instagram
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2022/01/07/quand-le-ministere-du-travail-propose-un-horoscope-aux-jeunes-sur-instagram_

    Sur le réseau social, la page officielle du ministère publie des contenus décalés pour attirer l’attention des jeunes entrant sur le marché du travail. Mais ses tentatives d’humour tombent parfois à plat.

    Vous êtes jeune et l’avenir s’annonce incertain ? Le ministère du travail pourrait bien vous donner une idée de ce que « vous réserve cette année 2022 » : lundi 3 janvier, la page Instagram de l’institution a publié une sorte d’horoscope, indiquant aux jeunes de bonnes résolutions selon leur mois de naissance. Si vous êtes né en janvier, vous obtiendrez « un job étudiant dans la santé », en mars « l’occasion de partir étudier à l’étranger » – difficile à imaginer avec le variant Omicron –, en juillet, un luxueux « job d’été à Saint-Tropez »… Une proposition inattendue, et loin de la communication institutionnelle sur le plan « 1 jeune 1 solution ».

    Pour parler aux jeunes, outre cet horoscope, la page lancée en 2018 diffuse régulièrement des mèmes (images détournées à des fins humoristiques et issues de la culture Internet) sur l’entrée dans la vie active. Ainsi, on y retrouve des parodies mettant en scène Barack Obama avec la mention « Quand je monte une entreprise juste pour m’embaucher cet été », des images de la série The Mandalorian ou de l’un des films Avengers pour évoquer les galères des entretiens d’embauche, ou encore un rébus concernant la recherche d’alternance.
    Privilège abonnés

    Karim Duval, humoriste qui tourne en dérision les impostures dans le monde du travail, juge cette stratégie avec circonspection : « Ce qu’ils font n’est pas drôle, c’en est même gênant. C’est un humour qui reste lisse et déconnecté. » A la suite d’une série de mèmes sur la page à l’été 2021, des internautes avaient partagé en commentaire leur « malaise » ou leur « gêne » à la vue de ces tentatives d’appropriation des codes « jeunes » : « C’est un peu la base de données des mèmes qu’on ne doit plus jamais utiliser (en plus ils les utilisent mal) », peut-on lire dans un tweet du 22 juillet 2021, qui a recueilli plus d’un millier de réactions. « Ça en dit long sur le niveau de compétence et d’empathie du gouvernement », remarquait un autre tweet.

    Particularité revendiquée

    Ces contenus sont diffusés uniquement sur le compte Instagram, suivi par 15 000 abonnés. Le ministère revendique cette particularité : « On a décidé d’avoir une ligne éditoriale différente pour cibler les 16-25 ans, décalée vis-à-vis de l’institution. La communication classique ne leur parle pas, il faut aller les chercher. »

    « On ne fait pas du décalé pour faire le buzz, être blessant ou maladroit », y justifie-t-on encore. Ces posts marqués d’un hashtag #humour sont néanmoins rares sur le compte, et complémentaires des contenus pédagogiques présentant les aides et dispositifs d’accès à l’emploi.

    L’horoscope n’est d’ailleurs pas innocent, puisqu’on y retrouve des allusions aux priorités du gouvernement, tels que la formation de jeunes en « Big Data », l’alternance ou le service civique. « On joue sur le format mais le fond est toujours très sérieux, conclut le ministère. La santé et le numérique recrutent. » « Cet horoscope ne veut rien dire. Il y a trop d’informations dessus, pas un seul job manuel ou sur la transition écologique, par contre on a un job à Saint-Tropez, raille Karim Duval. Il n’y a qu’une ligne où on parle de CDI, sinon on invite à créer sa propre entreprise… c’est révélateur des difficultés à trouver un travail, et la jeunesse n’est pas dupe. »

    #négriers_de_l'Ena #travail #salaire #formation #apprentis

  • "La France a débaptisé des noms de collabos, pourquoi pas celles qui portent des noms de #négriers ? "

    En marge des manifestations contre le racisme, après la mort de Georges Floyd, des statues de négriers sont déboulonnées aux États Unis, au Royaume Uni,en Belgique. Et en France, qu’en est–il du passé négrier de certains grands ports de la façade atlantique ? Pourquoi certaines rues n’ont jamais été débaptisées ?

    https://www.franceinter.fr/la-france-a-debaptise-les-rues-portant-le-nom-de-collabos-pourquoi-pas-c

    –-> ça date de 2020, pour archivage

    #toponymie #toponymie_politique #France #débaptisation #noms_de_rue #traite #traite_négrière

    ping @cede

  • Véran, Philippe, Salomon, Buzyn, Ndiaye : perquisitions en série sur la gestion de la crise du Covid-19
    https://www.bfmtv.com/police-justice/des-perquisitions-menees-chez-olivier-veran-et-jerome-salomon_AN-202010150096

    ... des perquisitions ont été menées ce matin aux domiciles et bureaux respectifs d’Olivier Véran ministre de la santé et de Jérôme Salomon, directeur général de la santé. Ces perquisitions interviennent dans le cadre de l’information judiciaire ouverte par la Cour de justice de la République le 3 juillet dernier sur la gestion de la crise du COVID 19, du chef « d’abstention de combattre un sinistre », conformément à la loi. La procédure judiciaire suit son cours.

    Cette vaste opération de perquisitions concerne aussi l’ancien Premier ministre Edouard Philippe, l’ancienne ministre de la Santé Agnès Buzyn, l’ancienne porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye.

    #comme_si_on_y_croyait

  • Quand l’histoire prend le large
    https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/260517/quand-l-histoire-prend-le-large

    L’historien américain #Marcus_Rediker publie un ouvrage qui synthétise ses travaux précédents et montre la manière dont le monde s’est façonné depuis l’océan, en dépit d’une approche sur le passé qui demeure « terra-centrée ».

    #Culture-Idées #esclaves #Hors-la-loi #marins #négriers #océan #pirates

  • L’ONU accuse l’UE de transformer la Méditerranée en un « vaste cimetière »
    http://www.lapresse.ca/international/europe/201504/20/01-4862692-lonu-accuse-lue-de-transformer-la-mediterranee-en-un-vaste-cimet

    « L’Europe tourne le dos à certains des migrants les plus vulnérables dans le monde, et risque de transformer la Méditerranée en un vaste cimetière », a déclaré M. Zeid, cité dans un communiqué.

    Les Européens devraient plutôt reconnaitre le besoin en main-d’oeuvre peu qualifiée, et admettre que les réfugiés ont le droit de recevoir une protection, juge-t-il.

    Il a exhorté les gouvernements des pays de l’UE à adopter « une approche plus courageuse et moins cynique », et les a accusés de céder aux mouvements populistes xénophobes.

    M. Zeid a notamment critiqué le manque de voies légales mises en place pour les migrants et les demandeurs d’asile.

    #Demandeur_d'asile #Immigration #Mer_Méditerranée #ONU #Opération_Triton #Organisation_des_Nations_unies #Réfugié_politique #Union_européenne #Zeid_Ra'ad_Al_Hussein

    • Il y a eu et il y aura toujours des humains qui veulent se déplacer.
      On ne peut pas faire en sorte que le capital se déplace librement, et exiger des humains qu’ils restent dans les zones que le capital fuit ...

      L’ONU a raison, les pays riches doivent accepter les migrants. Et ils ne peuvent pas laisser les réfugiés essentiellement à la charge des pays pauvres.

    • C’est le capitalisme mondialisé qui a généralisé la prédation sur les pays anciennement colonisés, les ruinant encore plus, soutenant au besoin les pires régimes totalitaires pour satisfaire ses besoins de pillage. Et on voudrait que des gens que notre appétence de confort sans limite a réduit à être des quasi-esclaves à vie et de générations en générations ne tentent pas le plus logique, à savoir se tirer de ce merdier ?

    • Je pense que l"histoire de l’#esclavage et de la colonisation n’est pas terminée et qu’au jour d’aujourd’hui, aucun Etat occidental ne considère de son intérêt d’en voir un jour la fin.
      Que les naufrages d’esquifs et de rafiots où de misérables petits profiteurs (en rapport aux intérêts économiques en jeu, ce sont de tous petits profiteurs) entassent des centaines de migrant-e-s, qui évoquent brutalement d’autres navires #négriers, sont une parmi les innombrables, atroces et inévitables conséquences du glorieux passé colonisateur de l’occident.

      Passé dont un négationnisme permanent assure la continuité. Nous - l’occident blanc et capitaliste qui est le premier responsable de chacun de ces morts - sommes profondément englués dans le déni. C"est la monstruosité de cette histoire qui est la nôtre, jalonnée de génocides, de déportations, de ravages et de massacres, que nous refusons ici comme ailleurs de regarder en face, comme nous refusons aussi bien de nous regarder en face sur tout le reste.
      Nos politiques, nos médiatiques, nos intellectuels et nous-mêmes, tous autant que nous sommes avons ce sang là sur les mains, que nous le voulions ou non, quoi que nous puissions en penser.

      Je pense que l’occident tout entier doit réparation, entre autres, à l’Afrique et aux africains, que la facture ne cesse de s’alourdir chaque jour depuis déjà six siècles, et qu’elle ne cessera de s’alourdir tant que la reconnaissance pleine et entière des crimes commis et entraînés n’aura pas eu lieu. Entre le nord et le sud, il n’y a qu’une seule dette, c’est celle-ci. S’agissant d’une dette en vies humaines niées et détruites, elle ne saurait être négociée et remise comme peuvent l’être toutes les sordides opérations d’extorsions de fond que l’on connaît habituellement sous ce terme.

      Je t’en foutrai, du « besoin de main d’oeuvre peu qualifiée » ou de « tourner le dos au migrants les plus vulnérables » ! Il s’agit bien de ça !
      Alors que la question est celle de la continuation de la mise à sac de l’Afrique et de la nécessaire déshumanisation toujours renouvelée et entretenue de celleux qui l’habitent, que cette exploitation requiert et exige.

      Prétendre « sauver des vies » dont les occidentaux ont organisé sans discontinuer le ravage des pays et des cultures depuis quelque chose comme six cent ans est tout de même d’un cynisme achevé, et témoigne encore d’une volonté d’aveuglement qui n’ont l’une comme l’autre pas grand chose à envier à celleux des politiques répressives brutalement mises en oeuvre sous le nom de frontex.
      Nous nous devons d’accueillir ces migrants, et sans condition. Mais c’est encore très insuffisant.

      Avant d’avoir le droit de « recevoir une protection » lors d’un exil désespéré, les réfugié-e-s auraient surtout besoin de voir reconnu, ou mieux, de ne pas voir bafoué, leur droit à être considérés comme des êtres humains, et à ce titre, à minima , de ne pas voir le lieu où ellils vivaient et leur culture détruites et exploitées au profit de qui que ce soit. C’est qu’ellils comptent pour rien ou si peu bien avant de le manifester en se retrouvant des centaines sur un bateau prévu pour dix personnes.

      Mais une telle reconnaissance n’est pas plus à l’ordre du jour d’aucun humaniste que celles, par exemple, du droit de chacun-e à ne pas être réduit à vendre sa force de travail et à consommer en ravageant le monde, ou à ne pas être genré.

      A ce monde il ne suffit pas d’aller « droit dans le mur » : il lui faut foncer simultanément dans plusieurs en même temps . Et nous entassons les œillères pour tacher de parvenir à nous dissimuler le chemin parcouru.

    • C’est connexe, aussi bizarre que cela puisse paraître :

      Aujourd’hui, nous ne vivons pas à une époque où la planète est appauvrie. Nous sommes à un moment où le capitalisme a réussi à s’organiser pour ne plus verser sa part au bien public. Fraudes et évasions fiscales se comptent en milliards d’euros. Alors il n’y a plus d’argent dans les caisses et l’Etat social ne peut plus fonctionner. Si on ne résout pas ce problème-là, les partis nationalistes ne vont cesser de prospérer. Sinon cela irait mieux : Jean-Luc toucherait une meilleure retraite et délaisserait internet, le monde virtuel où s’égraine la propagande de la haine. Marie-Cécile aurait droit à des aides, les sidérurgistes auraient du boulot. C’est la seule façon de dégonfler le FN.

      http://seenthis.net/messages/362967
      Tout cela se passe dans un monde riche, riche, riche à en crever. Et tout cela ne provoque aucune compassion, juste encore plus d’égoïsme.

    • Les oligarchies régnantes du début du XXIe siècle, originaires, on le sait, de l’hémisphère nord de la planète, disposent de moyens financiers pratiquement illimités. Tandis que leurs victimes sont souvent dépourvues de tout, hors d’état de résister. Comment expliquer cette #inégalité ? Dans leurs colonies d’outre-mer, les seigneurs ont pratiqué dès la fin du XVe siècle un #pillage systématique. Celui-ci est au fondement de l’#accumulation primitive du #capital dans les pays d’Europe.
      Karl Marx écrit : « Le capital arrive au monde suant le sang et la boue par tous les pores […]. Il fallait pour piédestal à l’#esclavage dissimulé des salariés en Europe l’esclavage sans fard dans le Nouveau Monde. »
      Encore Marx : « L’histoire moderne du capital date de la création du commerce et du marché des deux mondes au XVIe siècle […]. Le régime colonial assurait des débouchés aux manufactures naissantes, dont la facilité d’accumulation redoubla, grâce au monopole du marché colonial. Les trésors directement extorqués hors de l’Europe par le travail forcé des indigènes réduits en esclavage, par la concussion, le pillage et le meurtre, refluaient à la mère patrie pour y fonctionner comme capital. »
      Ce sont principalement les Africains – hommes, femmes et enfants – qui, dès le début du XVIe siècle et dans des conditions d’une indicible cruauté, ont payé de leur sang et de leur vie l’accumulation première du capital européen. Pour indiquer le rythme de cette accumulation, je ne donnerai qu’un seul exemple : en 1773-1774, la Jamaïque comptait plus de 200 000 esclaves sur 775 plantations. Une seule de ces plantations d’étendue moyenne employait 200 Noirs sur 600 acres, dont 250 de canne. Selon les calculs les plus précis fournis par Marx, l’Angleterre a retiré de ses plantations de Jamaïque dans la seule année 1773 des profits nets s’élevant à plus de 1 500 000 livres de l’époquexvi.
      Au cours des quatre siècles qui séparent le débarquement du premier bateau négrier à Cuba de l’abolition de l’esclavage dans le dernier pays des Amériques, plus de 20 millions d’hommes, de femmes et d’enfants africains ont été arrachés à leur foyer, déportés au-delà des mers et réduits au travail servilexvii.
      Grâce au capital accumulé dans les colonies, l’Europe a pu financer dès le XVIIIe siècle son industrialisation rapide. Elle a pu faire face à l’exode rural et opérer la transformation pacifique de ses paysans en ouvriers. Edgard Pisani note : « La concomitance de l’exode rural et de la croissance industrielle » est au fondement du modèle de développement qui fait aujourd’hui la force de l’Europexviii.
      Les hommes, les femmes et les enfants des pays de la périphérie sont en fait doublement victimes. À cause des dévastations subies dans le passé, à cause de l’inégalité de développement entre leurs sociétés et celles des anciennes métropoles coloniales de l’hémisphère nord, ils sont aujourd’hui – à l’heure de la mondialisation, du modèle économique et de la pensée uniques – incapables de résister aux nouvelles attaques du capital transcontinental. Beaucoup de pays d’Asie, d’Afrique, d’Amérique latine et des Caraïbes ont été rendus exsangues par les trafics triangulaires, la traite, l’occupation coloniale, l’exploitation et le pillage pratiqués par les comptoirs. Bref, la mondialisation frappe de plein fouet un corps social déjà gravement affaibli et privé de ses forces de résistance immunitaires.

      Jean Ziegler, Les nouveaux maitres du monde , le Seuil, 2002

  • La chanson des glaciers américains ? Une chanson d’un racisme crasse et frontal.

    Recall That Ice Cream Truck Song ? We Have Unpleasant News For You, by Theodore R. Johnson, III


    http://www.npr.org/blogs/codeswitch/2014/05/11/310708342/recall-that-ice-cream-truck-song-we-have-unpleasant-news-for-you

    I came across this gem while researching racial stereotypes. I was a bit conflicted on whether the song warranted a listen. Admittedly though, beneath my righteous indignation, I was rather curious how century-old, overt racism sounded and slightly amused by the farcical title. When I started the song, the music that tumbled from the speakers was that of the ever-recognizable jingle of the (For the record, not all ice cream trucks play this same song, but a great many of them do.)

    Browne: “You niggers quit throwin’ them bones and come down and get your ice cream!”

    Black men (incredulously): “Ice Cream?!?”

    Browne: “Yes, ice cream! Colored man’s ice cream: WATERMELON!!”

    Nigger love a watermelon ha ha, ha ha!

    Nigger love a watermelon ha ha, ha ha!

    For here, they’re made with a half a pound of co’l

    There’s nothing like a watermelon for a hungry coon

    #racisme #chansons #musique #etats_unis #ice_cream

  • #MAURITANIE • Les derniers #négriers | Courrier international
    http://www.courrierinternational.com/article/2014/03/04/les-derniers-negriers

    Un jour, le maître de Chada est venu chercher Teslem pour l’offrir à son fils. La fillette devait avoir 4 ans, tout au plus. Chada n’a pas protesté. Dans son univers étriqué, cela semblait être dans l’ordre des choses. Puis, Chada a eu une deuxième fille, M’Barka. Le maître l’a donnée en cadeau à sa sœur. « Il a récupéré mes enfants comme ça, un à un, pour les distribuer aux membres de sa famille. Il ne m’a pas demandé mon avis. » Il n’avait pas à le faire. Au fil des ans, Chada en a donné neuf à son maître. Neuf petits esclaves, comme elle. Esclaves d’aujourd’hui

    Les Noirs sont une marchandise

    Aux yeux de son maître, Chada était une marchandise. Elle était née pour le servir, comme ses enfants, comme sa mère avant elle. Cet esclavage héréditaire semble d’un autre âge, mais se pratique toujours, ici. Largement. La Mauritanie se situe en tête des pays esclavagistes, selon un classement de la fondation australienne Walk Free. Nulle part ailleurs une aussi large proportion de la population n’est-elle réduite en #esclavage : 4 % des Mauritaniens sont asservis, soit 150 000 des 3,8 millions d’habitants du pays. Ces esclaves des temps modernes sont, pour la plupart, éparpillés dans le désert. Ils n’ont pas droit à l’école, aux terres, à l’héritage. Ils ne peuvent ni se marier ni divorcer sans la (rare) permission de leur maître. Ils sont totalement dépendants. Et soumis.

    #viol #racisme