A-WA: “Hana Mash Hu Al Yaman” at the Tiny Desk
A-WA: “Hana Mash Hu Al Yaman” at the Tiny Desk
Ah, l’horodateur (10mn15s) ne fonctionne pas dans la vidéo incrustée.
Bien sympa mais j’en ai un peu marre des Israéliens qui « inventent » la musique arabe après avoir déjà pillé bien d’autres choses (la cuisine notamment pour rester dans ce registre)... Comme disait le regretté LIli Boniche : ‘Est-ce qu’on dit d’un musicien musulman qu’il joue de la musique islamo-arabe ? Je joue de la musique arabe, un point c’est tout’
Mais je crains fort que nos amies yéménites ne puissent pas dire en Israël qu’elle font « de la musique arabe, un point c’est tout »...
Beyoncé Appropriates Oum Kalthoum Song on Tour
▻http://www.arabamerica.com/beyonce-appropriates-oum-kalthoum-song-tour
Kalthoum’s lyrics translate to: “They brought me back, they taught me to regret the past and its wounds, I start now only, to love my life.” The song is about a woman who regrets her “wasted past” that was not spent with the love of her life. Enta Omri depicts the emotional pain that comes from both falling in love and the fear that comes from losing the right person.
With this assortment of lyrics, it is clear that the original song’s meaning is totally unfitting in relation to how it is appropriated by the pop star. Beyoncé’s intentions were to create a sensual, exotic mood in the transition into her “Naughty Girl” persona, which is a woman who yearns for a night of partying and giving up control over her body in order to please her sexual partner. In the western world, it is comparable to gyrating to an Ella Fitzgerald song, which would be disrespectful to the singer’s legacy.
Beyoncé is appropriating Arabic music for her commercial use, and exoticizing Enta Omri with her choreography. For a century, the Arab world has fought to relinquish the region from exotic, Western portrayals in art, television, and film. Exoticization was a tool used by Western imperialists to rationalize their abuses on the people of the Middle East, or those in need of “rescuing” by the smarter, white colonizers. In the Arab world, exoticization was largely used as a method for “unveiling” religious women. Western imperialists believed that the women were not free because they were not being hypersexualized like white women.
Les mots me manquent pour parler de cette forme de #néo-orientalisme, alors laissons la parole aux images !
Nuit de Cologne : « Kamel Daoud recycle les clichés orientalistes les plus éculés »
►http://www.lemonde.fr/idees/article/2016/02/11/les-fantasmes-de-kamel-daoud_4863096_3232.html
De quoi Daoud est-il le nom ?
Après d’autres écrivains algériens comme Rachid Boudjedra ou Boualem Sansal, Kamel Daoud intervient en tant qu’intellectuel laïque minoritaire dans son pays, en lutte quotidienne contre un puritanisme parfois violent. Dans le contexte européen, il épouse toutefois une islamophobie devenue majoritaire. Derrière son cas, nous nous alarmons de la tendance généralisée dans les sociétés européennes à racialiser ces violences sexuelles.
Nous nous alarmons de la banalisation des discours racistes affublés des oripeaux d’une pensée humaniste qui ne s’est jamais si mal portée. Nous nous alarmons de voir un fait divers gravissime servir d’excuse à des propos et des projets gravissimes. Face à l’ampleur de violences inédites, il faut sans aucun doute se pencher sur les faits, comme le suggère Kamel Daoud. Encore faudrait-il pouvoir le faire sans réactualiser les mêmes sempiternels clichés islamophobes. Le fond de l’air semble l’interdire.
Sa traduction vers l’anglais sur le site jadaliyya me l’a fait repérer. je ne crois pas que cette remarquable réponse, par le contenu et par la mobilisation qu’elle implique, ait été signalée sur SeenThis.
MEI Editor’s Blog: Culture Wars and Cultural Appropriation: Israeli Designer Eroticizes Palestinian Keffiyeh
▻http://mideasti.blogspot.com/2016/02/culture-wars-and-cultural-appropriation.html
But when an Israeli designer takes a well-known symbol of the Palestinian national movement (and a distinctly masculine one) and both feminizes and eroticizes it, one has to wonder if the intentions were generally benign but the realization disastrous, or something else.
Et encore, Michael Collins est bien poli en l’occurrence. Un des pires exemples de #clichés_arabes
#palestine #néo-orientalisme #keffié
“One has to wonder”. C’est effectivement encore charitable.
A quand le papier toilette au motif de keffieh, ou bien une ligne de torchons haute-couture ?
ISRAËL 04/02/2016
Une créatrice israélienne scandalise en « érotisant » le keffieh palestinien
▻http://observers.france24.com/fr/20160204-creatrice-mode-israelienne-erotise-keffieh-palestinien-
et toute l’histoire
Keffieh : fichu foulard !
►http://cpa.hypotheses.org/230
اعلان زيارة ميشيل اوباما “لتعليم الفتيات” يثير حفيظة الاردنيين : تبريرات غير مدروسة.. | رأي اليوم
▻http://www.raialyoum.com/?p=338883
On s’amuse en Jordanie de la raison officielle de la venue de Michele Obama, à savoir la lutte pour la scolarisation des filles. Une question totalement absente de la réalité jordanienne et qui révèle, selon les locaux, l’ignorance totale des réalités locales ches les Etasuniens, sans compter un léger côté donneur de leçons.
La femme, avenir du monde arabe
▻http://www.lemonde.fr/festival/article/2015/09/26/la-femme-avenir-du-monde-arabe_4773227_4415198.html
La rencontre s’annonçait superbe, et elle le fut. Corps des femmes, avenir des révolutions arabes, port du voile, lien entre dictature et islamisme : pendant une heure, ce samedi après-midi, la journaliste et militante américano-égyptienne, Mona Eltahawy, et le journaliste et écrivain algérien, Kamel Daoud, ont noué, devant une salle comble de l’Opéra Bastille, un passionnant dialogue sur la situation des femmes dans le monde arabe, samedi 26 septembre à l’occasion du Monde Festival.
Imaginez un dialogue entre, disons, Cantona et Brigitte Fontaine pour expliquer à des étrangers (aux USA par exemple) les défis qui attendent la France de demain. Ben, en gros, les débats du Monde c’est un peu ça. Et je ne suis pas certain que ça serve à grand chose, sauf à faire très plaisir à ceux qui y assistent et qui peuvent se sentir confirmés dans les idées qu’ils ont déjà sur la chose.