• Shlomo Sand, historien israélien : “Je ne suis pas ‘pour’ un état binational mais on n’a pas d’autre solution”
    https://www.telerama.fr/livre/shlomo-sand-historien-israelien-je-ne-suis-pas-pour-un-etat-binational-mais


    Les Palestiniens ont été chassés de leurs maisons par des soldats israéliens lors de la guerre de 1948. Photo Pictures From History/TopFoto/Roger-Viollet

    Dans son passionnant ouvrage qui vient de paraître au Seuil, l’historien Shlomo Sand repose la question d’une solution à deux États et revient sur la génèse du #sionisme pour tenter d’y voir plus clair et d’espérer malgré toute cette folle violence. Entretien.

    Imaginer, au paroxysme de la violence actuelle, qu’Israéliens et Palestiniens puissent un jour vivre côte à côte, au sein d’un État binational, semble une folle utopie. C’est pourtant, comme le met en lumière l’historien israélien #Shlomo_Sand dans son nouvel ouvrage, Deux Peuples pour un État ?, ce que de nombreux intellectuels juifs installés en #Palestine, dès la fin du XIXᵉ siècle et jusqu’à la création d’#Israël en 1948, ont souhaité ardemment. Beaucoup de penseurs sionistes craignaient qu’un État juif exclusif sur une terre peuplée en majorité d’Arabes n’entraîne un conflit sans fin. Aucun ne souhaitait « une solution à deux États », que l’intrication des populations semble désormais rendre impossible. N’y aurait-il d’autre perspective que l’enfermement, la répression, le déplacement, l’expulsion ? Relire l’histoire du sionisme, avec Shlomo Sand, redonne de l’espoir.

    Écrit avant les massacres perpétrés par le Hamas et les bombardements sur Gaza, votre livre serait-il différent si vous l’écriviez aujourd’hui ?

    Dès mon introduction, j’écrivais que, du fait de l’alliance croissante entre #religion et #nationalisme radical, des deux côtés, israélien et palestinien, nous étions condamnés à traverser des catastrophes. Une maison d’édition anglaise m’avait demandé d’ajouter une postface plus optimiste ! Certes, personne ne pouvait envisager le choc inouï du #7_octobre, cette sauvagerie du Hamas. Je suis également bouleversé par les milliers de civils palestiniens que nous tuons à #Gaza. Mais Ariel #Sharon [cofondateur du Likoud, parti de droite israélien, et qui fut plusieurs fois ministre, jusqu’à diriger le gouvernement entre 2001 et 2006, ndlr] a été le premier bâtisseur du Hamas, qu’il envisageait comme un contrepoids à l’OLP. Il a tout fait, ainsi que Benyamin Netanyahou, pour favoriser son émergence. J’ajoute qu’en Israël tout le monde sait que Yahya Sinouar, le petit Staline du Hamas, est l’enfant d’une famille originaire de Ashkelon, qui s’est réfugiée dans le camp de Khan Younès en 1948. Abdessalam Yassine, fondateur du Hamas, était né près d’Ashkelon, poussé lui aussi avec sa famille à Gaza par Israël. Refuser de voir que 60 % des Gazaouis sont venus des lieux où nous, Israéliens, habitons maintenant, c’est être aveugle. On ne peut pas comprendre le 7 octobre sans connaître l’Histoire.

  • #Chowra_Makaremi : « Le #viol devient le paradigme de la loi du plus fort dans les #relations_internationales »

    En #Ukraine, Poutine revendique de faire la guerre au nom du genre. En #Iran, le régime réprime implacablement la révolution féministe. Dans d’autres pays, des populistes virilistes prennent le pouvoir. Une réalité que décrypte l’anthropologue Chowra Makaremi.

    IranIran, Afghanistan, invasion russe en Ukraine, mais aussi les discours des anciens présidents Donald Trump ou Jair Bolsonaro ou du chef de l’État turc, Recep Tayyip Erdogan : tous ont en commun de s’en prendre aux #femmes, comme l’explique l’anthropologue Chowra Makaremi.

    L’autrice de Femme ! Vie ! Liberté ! Échos du soulèvement en Iran (La Découverte, 2023) fait partie des chercheuses sollicitées par Mediapart pour #MeToo, le combat continue, l’ouvrage collectif publié récemment aux éditions du Seuil et consacré à la révolution féministe qui agite le monde depuis l’automne 2017 et le lancement du fameux mot-clé sur les réseaux sociaux. Depuis, toutes les sociétés ont été traversées de débats, de controverses et de prises de conscience nouvelles. Entretien.

    Mediapart : « Que ça te plaise ou non, ma jolie, il va falloir supporter. » Cette phrase a été prononcée le 7 février 2022 par le président russe, #Vladimir_Poutine, devant Emmanuel Macron. Elle était adressée à l’Ukraine et à son président, Volodymyr Zelensky, qui venait de critiquer les accords de Minsk, signés en 2015 pour mettre fin à la guerre dans le Donbass. Quelle lecture en faites-vous ?

    Chowra Makaremi : Le viol devient le paradigme de la #loi_du_plus_fort dans les relations internationales. La philosophe #Simone_Weil souligne dans un texte combien la #guerre relève de la logique du viol, puisque sa matrice est la #force qui, plus que de tuer, a le pouvoir de changer l’être humain en « une #chose » : « Il est vivant, il a une âme ; il est pourtant une chose. [L’âme] n’est pas faite pour habiter une chose ; quand elle y est contrainte, il n’est plus rien en elle qui ne souffre violence », écrit-elle.

    Cette comptine vulgaire de malfrats que cite #Poutine dit la culture criminelle qui imprègne sa politique. Elle me fait penser à ce que l’anthropologue Veena Das nomme la dimension voyou de la souveraineté étatique : la #truanderie comme n’étant pas seulement un débordement illégitime du pouvoir mais, historiquement, une composante de la #souveraineté, une de ses modalités.

    On le voit avec le pouvoir de Poutine mais aussi avec ceux de #Narendra_Modi en #Inde (dont parle Veena Das), de #Donald_Trump aux #États-Unis, de #Jair_Bolsonaro au #Brésil, de #Recep_Tayyip_Erdogan en #Turquie. Quand Poutine a dit sa comptine, personne n’a quitté la salle, ni Emmanuel Macron ni la presse, qui a cherché, au contraire, à faire parler la symbolique de cette « remarque ». Tout le réseau de sens et de connexions qui permet à cette cruelle boutade de tenir lieu de discours guerrier intuitivement compréhensible et audible montre que le type d’#outrage dont elle relève est une #transgression qui appartient, à la marge, à l’#ordre.

    On parle de la #masculinité_hégémonique au pouvoir avec Poutine, mais elle fait écho à celle de nombreux autres chefs d’État que vous venez de citer. Quelles sont les correspondances entre leurs conceptions de domination ?

    Il n’y a pas, d’un côté, les théocraties comme l’Iran et l’Afghanistan, et, de l’autre, les populismes virilistes de Trump, Erdogan, Bolsonaro, qui s’appuient sur des « #paniques_morales » créées par la remise en cause des rôles traditionnels de #genre, pour s’adresser à un électorat dans l’insécurité. Bolsonaro, très lié à l’armée et à l’Église, s’est appuyé sur je ne sais combien de prêcheurs pour mener sa campagne. Dimension religieuse que l’on retrouve chez Poutine, Modi, Erdogan.

    La #religion est un des éléments fondamentaux d’un #pouvoir_patriarcal très sensible à ce qui peut remettre en question sa #légitimité_symbolique, sa #domination_idéologique, et dont la #puissance est de ne pas paraître comme une #idéologie justement. Cette bataille est menée partout. Il y a un même nerf.

    Quand l’anthropologue Dorothée Dussy parle de l’inceste et de sa « fonction sociale » de reproduction de la domination patriarcale, son analyse est inaudible pour beaucoup. C’est ainsi que fonctionne l’#hégémonie : elle est sans pitié, sans tolérance pour ce qui peut en menacer les ressorts – et du même coup, en cartographier le pouvoir en indiquant que c’est là que se situent les boulons puisque, précisément, la puissance de l’hégémonie est dans l’invisibilité de ses boulons.

    Si on prend le #droit_de_disposer_de_son_corps, en Occident, il s’articule autour de la question de la #santé_contraceptive et du #droit_à_l’avortement et dans les mondes musulmans, autour de la question du #voile. De façon troublante, une chose est commune aux deux situations : c’est le viol comme la vérité des rapports entre genres qui organise et justifie la #contrainte sur les femmes à travers leur #corps.

    En Occident, le viol est le cas limite qui encadre juridiquement et oriente les discussions morales sur l’#avortement. Dans les sociétés musulmanes, la protection des femmes – et de leur famille, dont elles sont censées porter l’honneur – contre l’#agression_masculine est la justification principale pour l’obligation du voile. Il y a de part et d’autre, toujours, cet impensé du #désir_masculin_prédateur : un état de nature des rapports entre genres.

    C’est ce qu’assènent tous les romans de Michel Houellebecq et la plupart des écrits du grand Léon Tolstoï… « L’homme est un loup pour l’homme, et surtout pour la femme », dit un personnage du film Dirty Dancing. Cette population définie par ces rapports et ces #pulsions, il s’agit de la gouverner à travers l’#ordre_patriarcal, dont la domination est posée dès lors comme protectrice.

    L’Iran et l’#Afghanistan figurent parmi les pays les plus répressifs à l’encontre des femmes, les régimes au pouvoir y menant un « #apartheid_de_genre ». Concernant l’Afghanistan, l’ONU parle même de « #crime_contre_l’humanité fondé sur la #persécution_de_genre ». Êtes-vous d’accord avec cette qualification ?

    Parler pour la persécution de genre en Afghanistan de « crime contre l’humanité » me semble une avancée nécessaire car elle mobilise les armes du #droit pour désigner les #violences_de_masse faites aux femmes et résister contre, collectivement et transnationalement.

    Mais il me paraît tout aussi important de libérer la pensée autour de la #ségrégation_de_genre. À la frontière entre l’Iran et l’Afghanistan, au #Baloutchistan, après la mort de Jina Mahsa Amini en septembre 2022, les femmes sont sorties dans la rue au cri de « Femme, vie, liberté », « Avec ou sans le voile, on va vers la révolution ». Dans cette région, leur place dans l’espace public n’est pas un acquis – alors qu’il l’est à Téhéran – et elles se trouvent au croisement de plusieurs dominations de genre : celle d’un patriarcat traditionnel, lui-même dominé par la puissance étatique centrale, iranienne, chiite.

    Or, en participant au soulèvement révolutionnaire qui traversait le pays, elles ont également renégocié leur place à l’intérieur de ces #dominations_croisées, chantant en persan, avec une intelligence politique remarquable, le slogan des activistes chiliennes : « Le pervers, c’est toi, le salopard, c’est toi, la femme libérée, c’est moi. »

    C’est en écoutant les femmes nommer, en situation, la #ségrégation qu’on saisit le fonctionnement complexe de ces #pouvoirs_féminicides : en saisissant cette complexité, on comprend que ce n’est pas seulement en changeant des lois qu’on les démantèlera. On se trouve ici aux antipodes des #normes_juridiques, lesquelles, au contraire, ressaisissent le réel dans leurs catégories génériques. Les deux mouvements sont nécessaires : l’observation en situation et le #combat_juridique. Ils doivent fonctionner ensemble.

    https://www.mediapart.fr/journal/international/040124/chowra-makaremi-le-viol-devient-le-paradigme-de-la-loi-du-plus-fort-dans-l

  • Canada : Des organismes spécialisés en environnement versent des salaires étonnants Pierre Saint-Arnaud - La Presse canadienne

    Un minuscule groupe de dirigeants d’organismes oeuvrant dans les secteurs de l’environnement, de la conservation et de la protection des animaux empoche une rémunération équivalente et dans certains cas beaucoup plus élevée que celle de l’ensemble des premiers ministres provinciaux.

    Une analyse exhaustive de quelque 1477 déclarations T3010 remises à l’Agence du revenu du Canada (ARC) pour les années 2022 et 2023 réalisée entre juin 2022 et décembre 2023 par La Presse canadienne montre que les dirigeants de 17 des organismes vérifiés ont reçu une rémunération dans la fourchette de 200 000 $ à 250 000 $ et parfois beaucoup plus (1).
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    Au premier rang de ce recensement, on retrouve Canards illimités Canada, basé au Manitoba. Sa déclaration 2023 indique que deux personnes y gagnent « plus de 350 000 $ », trois autres empochent de 250 000 $ à 300 000 $ et quatre reçoivent une rémunération de 200 000 $ à 250 000 $. L’organisme embauche 565 employés à temps plein et partiel. Les gouvernements ont versé un peu plus de 27 millions $ à Canards illimités en 2022-23 et le quart de ses revenus de 140 millions $ provient de dons.

    Sa porte-parole, Janine Massey, explique que « Canards Illimités Canada est la plus grande organisation de conservation de la nature au Canada […]
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    La suite : https://www.ledevoir.com/environnement/804746/organismes-specialises-environnement-conservation-versent-salaires-etonnan

    #ong #environnement #animaux #rémunération #enrichissement #corruption #piquer_dans_la_caisse #vol #nantis #fondations #nature #bienfaisance #écosystème de la #haute-bourgeoisie #travail #SCPA

  • Die faschistische Ideologie des israelischen Staats und der Genozid in Gaza
    https://www.wsws.org/de/articles/2023/12/20/pylj-d20.html

    Diesen Vortrag hielt David North, Leiter der internationalen Redaktion der World Socialist Web Site, am 14. Dezember 2023 an der Humboldt-Universität in Berlin.

    Wer an der Humboldt-Universität ankommt und die Eingangshalle des Gebäudes betritt, erblickt das berühmte Zitat von Marx: „Die Philosophen haben die Welt nur verschieden interpretiert, es kommt aber darauf an, sie zu verändern.“ Dieser grundlegende Aufruf von Marx sollte jeden Redner leiten, wenn er vor einer Versammlung spricht. Wie wird das, was er sagt, dazu beitragen, die Welt zu verändern?

    Zunächst möchte ich meinen Genossinnen und Genossen von der deutschen Sektion der International Youth and Students for Social Equality (IYSSE) dafür danken, dass sie mich eingeladen haben, heute Abend an der Humboldt-Universität zu sprechen. Soweit ich weiß, gab es gewisse Probleme bei der Festlegung des Vortragsthemas, und sie wurden darüber informiert, dass der Titel keinen Hinweis auf den derzeitigen Völkermord durch die israelische Regierung in Gaza enthalten darf. Nun, sie haben sich an diese Regel gehalten, und im Titel findet sich kein Hinweis auf dieses immens wichtige Ereignis. Diese offenkundige Einschränkung der Meinungsfreiheit ist Teil der Bestrebungen der deutschen Regierung, der Medien und der unterwürfigen akademischen Einrichtungen, Widerstand gegen die Verbrechen der Netanjahu-Regierung zu unterbinden und zu diskreditieren.

    Nachdem wir uns nun an die Auflagen zum Vortragstitel gehalten haben, werde ich dennoch über die Ereignisse in Gaza sprechen. Wie wäre es möglich, dies nicht zu tun?

    In den letzten zwei Monaten hat die Welt miterlebt, wie die israelische Regierung mit ungeheurer Brutalität Krieg gegen eine wehrlose Bevölkerung führt. Die Zahl der Todesopfer nähert sich der Marke von 20.000 oder hat sie vielleicht schon überschritten. Mehr als die Hälfte der Getöteten sind Frauen und Kinder. Die Gesamtzahl der Opfer beträgt ein Vielfaches dieser Zahl. In den ersten sechs Wochen dieses Krieges hat Israel 22.000 von den Vereinigten Staaten gelieferte Bomben auf Gaza abgeworfen. Das war nur in den ersten sechs Wochen, seitdem ist eine beträchtliche Zeitspanne vergangen. Um eine Vorstellung vom Ausmaß dieses Angriffs zu gewinnen, sollte man bedenken, dass der Gazastreifen insgesamt 365 Quadratkilometer groß ist, also weniger als die Hälfte der Fläche Berlins (891,3 Quadratkilometer).
    Aufsteigender Rauch nach einem israelischen Bombardement im Gazastreifen, 16. Dezember 2023 [AP Photo/Ariel Schalit]

    Die israelischen Streitkräfte verschonen keinen Teil des Gazastreifens und keinen Teil seiner Bevölkerung. Krankenhäuser, Schulen, Bibliotheken, Flüchtlingslager und andere öffentliche Gebäude werden bombardiert. Journalisten, Ärzte, Lehrer, Schriftsteller und Künstler werden gezielt ins Visier genommen. Der Mord an dem Dichter Refaat Al-Ar’eer ist nur das bekannteste Beispiel für die Tötungen, die auf Geheiß der israelischen Regierung verübt werden.

    Dieses Gemetzel muss gestoppt werden. Und alle, die für die Verbrechen gegen die Bevölkerung im Gazastreifen und gegen die gesamte palästinensische Bevölkerung, die unter der Besatzung lebt, verantwortlich sind, müssen gemäß den in den Nürnberger Prozessen von 1945–1946 aufgestellten Grundsätzen in vollem Umfang zur Rechenschaft gezogen werden. Und wenn es dabei nach mir ginge, würden sie die gleichen Strafen erhalten.

    Die Einschränkung für den Titel dieses Vortrags enthält ein Element der Ironie. Vor fast genau zehn Jahren, im Februar 2014, wurde ich von Sicherheitskräften daran gehindert, an einem Kolloquium teilzunehmen, auf dem der Geschichtsprofessor Jörg Baberowski hier an der Humboldt-Universität eine neue Biografie über Leo Trotzki vorstellen wollte, die Professor Robert Service von der Universität Oxford verfasst hatte. In der Einladung zu der öffentlichen Veranstaltung hieß es, dass Service die Fragen der Teilnehmer beantworten werde.
    Baberowski (olivfarbene Jacke, Hintergrund) und seine Sicherheitsleute versperren David North 2014 den Zutritt zu einem Kolloquium

    Services Trotzki-Biografie ist eine schamlose Geschichtsfälschung. Die Verleumdungen gegen Trotzki darin sind so eklatant, dass führende deutsche Historiker öffentlich dagegen protestierten, weshalb die deutsche Ausgabe erst mit einem Jahr Verzögerung erscheinen konnte.

    Einer meiner Einwände gegen Services Biografie, die ich in mehreren Rezensionen detailliert dargelegt habe, bezog sich auf die antisemitischen Stereotypen, deren sich der britische Historiker in seiner Denunziation von Trotzki ausdrücklich bediente. Dazu gehörten unter anderem Anspielungen auf die Form von Trotzkis Nase und die Änderung seines russischen Vornamens von „Lew“ in „Leiba“ – eine jiddische Variante, die ausschließlich von antisemitischen Feinden des jüdischstämmigen Trotzki verwendet wurde.

    Wie sich bald herausstellte, beruhte das Bündnis der Professoren Baberowski und Service auf einer gemeinsamen antikommunistischen Agenda. Genau an dem Tag, an dem ich von dem Kolloquium an der Humboldt-Universität ausgeschlossen wurde, brachte Der Spiegel in seiner neuesten Ausgabe einen langen Essay, in dem die Verbrechen der Nazis mit dem Argument gerechtfertigt wurden, dass Hitlers Politik eine legitime Antwort auf die „Barbarei“ der bolschewistischen Revolution gewesen sei.

    Neben anderen Interviewpartnern zitierte der Spiegel in diesem Beitrag auch Baberowski, der erklärte: „Hitler war kein Psychopath, er war nicht grausam. Er wollte nicht, dass an seinem Tisch über die Judenvernichtung geredet wird.“[1] Im Weiteren verteidigte Baberowski die nazifreundlichen Ansichten des inzwischen verstorbenen Professors Ernst Nolte, der damals Deutschlands führender Hitler-Apologet war.

    Während die Studierenden der Humboldt-Universität über die Aussagen im Spiegel entsetzt waren, stellten sich die Verwaltung der Humboldt-Universität und die Medien hinter Baberowski. Dies änderte sich auch nicht, nachdem ein deutsches Gericht entschieden hatte, dass Baberowski als Rechtsextremist bezeichnet werden darf. Baberowski genoss und genießt die uneingeschränkte Rückendeckung der Humboldt-Universität. Deshalb konnte er auch einen wissenschaftlichen Mitarbeiter an den Lehrstuhl für die Geschichte Osteuropas berufen, der vor seiner Berufung an die Humboldt-Universität an einer Neonazi-Demonstration gegen die Aufdeckung von Gräueltaten der Wehrmacht im Zweiten Weltkrieg teilgenommen hatte.

    Vor zehn Jahren wurde ich von der Teilnahme an einem Kolloquium an der Humboldt-Universität ausgeschlossen, weil ich beabsichtigte, die Fälschungen von Service und seine Verwendung antisemitischer Verunglimpfungen zu anzuprangern. Heute verbietet die Universität, die sich als unversöhnlicher Gegner des Antisemitismus aufspielt, im Namen der Bekämpfung des Antisemitismus die Erwähnung des Völkermords in Gaza.

    Ich erinnere an diesen Vorfall aus der nicht allzu fernen Vergangenheit, weil er beispielhaft ist für den Zynismus, die Heuchelei, die Demagogie und die hemmungslose Verlogenheit hinter der Kampagne, Opposition gegen Israels Angriff auf Gaza als „antisemitisch“ zu diskreditieren. Diese Verleumdung ist eine wichtige Waffe in den Bemühungen Israels und seiner imperialistischen Komplizen, all diejenigen einzuschüchtern und zu isolieren, die gegen den Völkermord an den Palästinensern protestieren.

    Plötzlich und von vielen überraschenden Seiten sind Kämpfer gegen Antisemitismus aufgetaucht. Letzte Woche wurden in den Vereinigten Staaten Universitätspräsidentinnen nach Washington D.C. vorgeladen, weil sie es versäumt hatten, angeblich antisemitische Proteste auf amerikanischen College-Campussen zu unterbinden. Angeführt wurde die inquisitorische Befragung von der Kongressabgeordneten Elise Stefanik, einer Republikanerin aus einem Bezirk im Bundesstaat New York. Sie wollte wissen, warum die Präsidentinnen der University of Pennsylvania, von Harvard, des Massachusetts Institute of Technology und anderer großer Universitäten Aufrufe zum „Völkermord“ dulden würden – worunter die Kongressabgeordnete jeden Studentenprotest versteht, der ein Ende des Apartheidregimes fordert, das den Palästinensern demokratische Rechte vorenthält.
    Die Abgeordnete Elise Stefanik, eine Anhängerin der faschistischen „Bevölkerungstausch-These“ und Unterstützerin des Aufstands vom 6. Januar 2021, ist auch eine führende Vertreterin der Behauptung, Antizionismus sei Antisemitismus [AP Photo/Mark Schiefelbein]

    Aber was sind die Referenzen von Frau Stefanik als Kämpferin gegen Antisemitismus? Sie ist eine bekannte Verfechterin der so genannten „Bevölkerungsaustausch-Theorie“, wonach die Juden die Vernichtung der weißen Christen planen, um die Weltherrschaft zu übernehmen. Mit anderen Worten, sie ist eine ausgewiesene Antisemitin, im klassischen Sinne des Wortes.

    Das Bündnis von Kräften der extremen Rechten mit dem israelischen Regime ist ein internationales politisches Phänomen. Wie ihr wisst, hat sich die Alternative für Deutschland (AfD), in der ein Politiker den Holocaust als „Vogelschiss“ in der Geschichte abtut, dem Kreuzzug gegen den Antisemitismus angeschlossen. Und würde er noch leben, würde sich zweifellos auch der Führer anschließen.

    Eine Delegation der ukrainischen Asow-Brigade, deren Kämpfer vielfach Nazi-Symbole als Tattoos tragen, besuchte im vergangenen Dezember Israel, um ihre Solidarität mit dem Netanjahu-Regime zu bekunden. All dies sind keine vereinzelten und abstrusen Zerrbilder ansonsten legitimer Bemühungen zur Bekämpfung des Antisemitismus. Vielmehr basiert die gesamte Kampagne auf einer Verfälschung der historischen Ursprünge und der politischen Funktion des Antisemitismus. Die aktuelle Kampagne steht für einen Prozess, den man als „semantische Umkehrung“ bezeichnen könnte. Hierbei wird ein Wort auf eine Weise und in einem Kontext verwendet, die das genaue Gegenteil seiner eigentlichen und seit langem akzeptierten Bedeutung sind.

    Durch die schiere Kraft der Wiederholung, verstärkt durch alle dem Staat und den Leitmedien zur Verfügung stehenden Mittel, wird die Bedeutung eines Begriffs grundlegend verändert. Das angestrebte Ergebnis dieser Verfälschung besteht darin, das politische Bewusstsein in der Bevölkerung zu senken und die Fähigkeit zur Erkenntnis der Realität zu mindern.

    Ein bezeichnendes Beispiel dafür, wie der Begriff „Antisemitismus“ zur Verfälschung der Geschichte, zur Verzerrung der politischen Realität und zur Desorientierung des öffentlichen Bewusstseins verwendet wird, findet sich in der jüngsten Ansprache des überaus redegewandten Robert Habeck, Vizekanzler der Ampel-Regierung in Berlin. In einer Schlüsselpassage erklärte dieser politische Tartuffe:

    Sorge macht mir aber auch der Antisemitismus in Teilen der politischen Linken und zwar leider auch bei jungen Aktivistinnen und Aktivisten. Anti-Kolonialismus darf nicht zu Antisemitismus führen.

    Kann jemand auch nur ansatzweise erklären, wie Anti-Kolonialismus einen antisemitischen Charakter annehmen soll? Habeck weiter:

    Insofern sollte dieser Teil der politischen Linken seine Argumente prüfen und der großen Widerstandserzählung misstrauen.[2]

    In dieser Passage offenbart sich der zentrale Zweck der semantischen Umkehrung des Wortes Antisemitismus. Ein Phänomen, das historisch mit der politischen Rechten assoziiert wurde, wird in ein zentrales Attribut der politischen Linken umgewandelt. Der reaktionäre Zweck dieses Verfälschungsverfahrens zeigte sich in der politischen Vernichtung von Jeremy Corbyn in Großbritannien. Ich bin kein Anhänger von Herrn Corbyn, dessen auffälligster politischer Charakterzug das Fehlen eines Rückgrats ist. Aber ungeachtet aller opportunistischen Sünden, die er begangen hat, ist der Vorwurf des Antisemitismus gegen Corbyn und seine Anhänger in der britischen Labour Party eine üble Verleumdung, die von seinen rechten Gegnern ausgeheckt wurde, um ihn politisch zu vernichten.

    Ein weiteres, noch schmutzigeres Beispiel für diese Verleumdung ist die bösartige Hexenjagd auf Roger Waters. Ein Künstler, der sein Leben und seine Kunst der Verteidigung der Menschenrechte gewidmet hat, wird in einer international orchestrierten Kampagne verfolgt, um ihn als Antisemiten abzustempeln. Hier in Deutschland, in Frankfurt und Berlin, wurden Versuche unternommen, seine Konzerte abzusagen. Und was ist die Motivation für seine Verfolgung? Roger Waters setzt sich für die demokratischen Grundrechte der Palästinenser ein und spricht sich gegen deren Unterdrückung aus.

    Die völlige Entkopplung des Begriffs „Antisemitismus“ von seiner eigentlichen historischen und politischen Bedeutung ist erreicht, wenn er gegen jüdische Menschen gerichtet wird, die zu Tausenden gegen die verbrecherische Politik des israelischen Regimes protestieren. Gegen sie wird ein besonders abscheulicher Ausdruck verwendet: „jüdischer Selbsthass“. Der Kern dieser Beleidigung besteht darin, dass Widerstand von Jüdinnen und Juden gegen die israelische Politik und gegen das gesamte zionistische Projekt nur als Ausdruck eines psychologischen Problems erklärt werden könne, einer pathologischen Ablehnung der eigenen Identität.

    Diese Diagnose geht von der Voraussetzung aus, dass das Judentum als besondere religiöse Identität vollständig im israelischen Staat und der nationalistischen Ideologie des Zionismus aufgegangen ist. Die religiöse Zugehörigkeit eines Individuums – die im Leben des einen oder anderen jüdischen Menschen eine geringe oder gar keine besondere Rolle spielen mag – wird mit einer enormen metaphysischen Bedeutung aufgeladen.

    Dieses ideologische Gebräu beruht nicht auf der Geschichte, sondern auf der biblischen Mythologie. Tatsächlich beruht die Legitimität des zionistischen Projekts auf der Behauptung, dass die Gründung Israels vor gerade einmal 75 Jahren die so genannte „Rückkehr“ des jüdischen Volkes nach 2.000 Jahren Exil in die ihm „von Gott versprochene“ Heimat seiner Vorfahren markiert.

    Dieser mythologische Unsinn entbehrt jeder Grundlage in der historischen Realität. Mehr als 350 Jahre sind vergangen, seit Spinoza in seiner theologisch-politischen Abhandlung die Behauptung widerlegt hat, der Pentateuch sei Moses von Gott diktiert worden. Die Bibel war das Werk vieler Autoren. Wie der Historiker Steven Nadler, eine Autorität in Sachen Spinoza, erklärt:

    Spinoza bestreitet, dass Moses die gesamte oder auch nur den größten Teil der Thora geschrieben hat. Die Verweise im Pentateuch auf Moses in der dritten Person, die Schilderung seines Todes und die Tatsache, dass einige Orte mit Namen benannt werden, die sie zur Zeit Moses nicht trugen, machen ‚ohne jeden Zweifel deutlich‘, dass die Schriften, die gemeinhin als ‚die fünf Bücher Mose‘ bezeichnet werden, in Wirklichkeit von jemandem geschrieben wurden, der viele Generationen nach Mose lebte.[3]

    Ausgehend von seiner Missachtung der Autorität der Bibel erzürnte Spinoza die oberste Geistlichkeit der Rabbiner von Amsterdam weiter und provozierte seine Exkommunikation, indem er die für das Judentum als Religion und den Zionismus als politische Ideologie zentrale Behauptung leugnete, die Juden seien das „auserwählte Volk“. Nadler schreibt:

    Wenn die Ursprünge und die Autorität der Heiligen Schrift heute in Zweifel gezogen werden, dann gilt das auch für ihre vollmundigen Behauptungen über die ‚Berufung‘ der Hebräer. Es ist ‚kindisch‘, so Spinoza, wenn jemand sein Glück auf die Einzigartigkeit seiner Gaben gründet; im Falle der Juden wäre es die Einzigartigkeit ihrer Auserwähltheit unter allen Menschen. In der Tat übertrafen die alten Hebräer andere Völker weder in ihrer Weisheit noch in ihrer Nähe zu Gott. Sie waren den anderen Völkern weder geistig noch moralisch überlegen.

    Spinozas Abtrünnigkeit war durch den rasanten Fortschritt der Wissenschaft im 17. Jahrhundert geprägt und im philosophischen Materialismus verwurzelt. Er ebnete den Weg für die fortschrittlichsten und radikalsten politischen Tendenzen. Damit zog er den Zorn der rabbinischen Hüter der Orthodoxie auf sich. Die Exkommunikation Spinozas wurde in einer Sprache verkündet, die in ihrer Schärfe ohne Beispiel war. Die Exkommunikation lautete auszugsweise:

    Verflucht sei er bei Tag und verflucht sei er bei Nacht; verflucht sei er, wenn er sich niederlegt, und verflucht sei er, wenn er sich erhebt. Verflucht sei er, wenn er hinausgeht, und verflucht sei er, wenn er hereinkommt. Der Herr wird ihn nicht verschonen, sondern dann wird der Zorn des Herrn und sein Eifer über diesen Menschen rauchen, und alle Flüche, die in diesem Buch geschrieben sind, werden auf ihm liegen, und der Herr wird seinen Namen auslöschen unter dem Himmel.[4]

    „Exkommunizierter Spinoza“, Gemälde von Samuel Hirszenberg, 1907 [Photo: Samuel Hirszenberg]

    Obwohl Spinoza auf diese Weise gebrandmarkt wurde, konnte sein Name nicht ausgelöscht werden. Der Einfluss seiner ketzerischen Ideen hat Jahrhunderte überdauert und wesentlich zur Entwicklung des aufklärerischen Denkens – einschließlich der als Haskala bekannten jüdischen Aufklärung – und ihrer revolutionären politischen Folgen im 18., 19. und sogar 20. Jahrhundert beigetragen.

    Die politische Theologie des heutigen Zionismus ist die extreme konterrevolutionäre Antithese und Zurückweisung der fortschrittlichen, demokratischen und sozialistischen Tradition, die sich aus dem an Spinoza und später am Marxismus angelehnten Denken von Generationen jüdischer Arbeiter und Intellektueller herleitet. Durch die Neuinterpretation des religiösen Mythos im Geiste eines extremen Nationalchauvinismus verleiht die zeitgenössische zionistische Theologie der Vorstellung des „auserwählten Volks“ einen durch und durch rassistischen und faschistischen Charakter.

    Die Tatsache, dass sich die israelische Regierung aus Parteien der extremen Rechten zusammensetzt, wird zwar weithin anerkannt, wird jedoch als nebensächliches Detail behandelt, das keinen besonderen Bezug zu den Ereignissen des 7. Oktober und der Reaktion des israelischen Staates hat. Der Einfluss einer apokalyptischen „Theologie der Rache“, die ausdrücklich die Vernichtung aller Feinde Israels fordert, auf die Politik der Netanjahu-Regierung wird in der politischen Berichterstattung über den Krieg praktisch nicht erwähnt.

    Eine zentrale Figur in der Entwicklung der „Theologie der Rache“ war Meir Kahane, der 1932 in Brooklyn geboren wurde und mittlerweile verstorben ist. Sein Vater, Charles Kahane, war ein Freund und Mitarbeiter von Zeev Jabotinsky, dem Führer eines erklärtermaßen faschistischen Flügels der zionistischen Bewegung. Meir Kahane wurde zunächst als Gründer der neofaschistischen Jewish Defense League (JDL) in den Vereinigten Staaten berüchtigt. Die JDL hatte es auf schwarze Organisationen in New York abgesehen, die Kahane als Bedrohung für die Juden verteufelte.

    1971 siedelte Kahane nach Israel über und gründete die vehement anti-arabische Kach-Partei. Seine Anhänger in den Vereinigten Staaten blieben aktiv. Die Workers League, die Vorgängerin der Socialist Equality Party in den Vereinigten Staaten, wurde zur Zielscheibe der JDL, die 1978 in Los Angeles durch einen Bombenanschlag versuchte, eine vom Internationalen Komitee organisierte Vorführung des Dokumentarfilms „The Palestinian“ zu stören.
    Meir Kahane im Jahr 1984 [Photo: Gotfryd, Bernard]

    Kahanes Rolle und Einfluss in Israel wird in einem Essay mit dem Titel „Meir Kahane and Contemporary Jewish Theology of Revenge“ analysiert, der 2015 veröffentlicht wurde. Die Autoren sind zwei israelische Wissenschaftler, Adam und Gedaliah Afterman. Sie erklären, dass die Theologie Kahanes

    um die Behauptung kreiste, dass der Staat Israel von Gott gegründet wurde, als Racheakt gegen die Ungläubigen für deren Verfolgung der Juden, insbesondere für die systematische Ermordung der Juden während des Holocausts.

    Kahanes Kach-Partei forderte die Annexion aller im Krieg von 1967 von Israel eroberten Gebiete und die gewaltsame Vertreibung der palästinensischen Bevölkerung. Kahane wurde 1984 in die Knesset, das israelische Parlament, gewählt. Die Kach-Partei wurde bei den Wahlen von 1988 verboten, doch ihr Einfluss dauerte an, obwohl Kahane im Jahr 1990 während einer Reise nach New York ermordet wurde.

    Das Essay der Aftermans fasst die drei Grundpfeiler von Kahanes Rachetheorie zusammen.

    Erstens:

    Das Volk Israel ist ein kollektives mythisches Wesen, das ontologisch in der Göttlichkeit verwurzelt ist und sich seit frühesten Tagen zusammen mit Gott einem mythischen Feind gegenübersah. Dieser mythische Feind, „Amalek“, wird im Laufe der jüdischen Geschichte durch verschiedene tatsächliche Feinde verkörpert, und die verschiedenen Verfolgungen und Qualen, die die Juden im Laufe der Geschichte erlitten haben, sind Ausdruck ein und desselben mythischen Kampfes. Darüber hinaus gibt es einen ontologischen Unterschied zwischen der mythischen Nation Israel und den Ungläubigen, insbesondere den Feinden Israels. Der ontologische Unterschied zwischen der jüdischen und der nichtjüdischen Seele setzt den jüdischen Grundsatz außer Kraft, dass die gesamte Menschheit nach dem Bild Gottes geschaffen wurde. Der Glaube, dass Nichtjuden minderwertig seien und die dämonischen Mächte der Geschichte verkörpern, rechtfertigt tödliche Gewalt und Racheakte.

    Zweitens:

    ...Daher, so die Argumentation, trägt das Volk Israel eine religiöse Pflicht, alle möglichen Mittel einzusetzen, um sich an seinen gemeinsamen Feinden zu rächen und seinen gemeinsamen Stolz und Status zu rehabilitieren. Ob sie sich dessen bewusst sind oder nicht, die Palästinenser und andere Kräfte, die Israel bekämpfen, sind Teil eines mythischen, religiösen Kampfes, der die Zerstörung des Volkes Israel und seines Gottes zum Ziel hat. Diese Faktoren erlauben den Einsatz aller Mittel, um die Feinde zu besiegen.

    Drittens:

    Die Gründung des Staates Israel im Jahr 1948, kurz nach dem Holocaust, muss einem einzigen Zweck dienen: die erlösende Rache an den Ungläubigen zu ermöglichen. Die Gründung des modernen jüdischen Staates im historischen Land Israel ist eher ein Instrument, den Erlösungsprozess in Gang zu setzen, als ein Ergebnis oder ein Zeichen eines solchen Prozesses.

    Die drei Säulen zusammenfassend, erklären die Aftermans:

    ...Kahane argumentiert, dass die Ausübung von Rache an dem metaphysischen Feind ‚Amalek‘ (feindliche Ungläubige) von grundlegender Bedeutung ist, um Gott und sein Volk zu erretten, die beide infolge des Holocausts beinahe umgekommen wären. Die Gründung des jüdischen Staates mit seiner institutionalisierten Macht und militärischen Stärke sollte nach Kahanes Ansicht in den Dienst der Erlösung versprechenden Rache gestellt werden. Kahane geht so weit, dass er Racheakte auch an unschuldigen Menschen mit dem Argument rechtfertigt, sie gehörten zum mythischen Feind, der als Voraussetzung für die Erlösung Israels und seines Gottes ausgerottet werden müsse. Seiner Ansicht nach ist der Verlust von unschuldigem Leben, wenn nötig, ein gerechtfertigtes Opfer.[5]

    Kahane interpretierte die Doktrin des „auserwählten Volkes“ so, dass jegliche Verbindung mit traditionellen westlichen Werten völlig abgelehnt wird. In seinem Buch Or Ha’Raayon schrieb er:

    Dies ist ein jüdischer Staat. Er verneigt sich vor dem Judentum und widerspricht ihm nicht. Er handelt nach jüdischen Werten und jüdischen Geboten, auch wenn diese dem Völkerrecht und der Diplomatie widersprechen, auch wenn sie im Gegensatz zum normalen westlichen und demokratischen Lebensstil stehen; dies ist so, auch wenn es seine Interessen gefährdet und ihn von den zivilisierten Nichtjuden zu isolieren droht … Die Aufgabe des Judentums ist es, getrennt, einzigartig, anders und auserwählt zu sein. Dies ist die Rolle des jüdischen Volkes und seines Instruments, des Staates … Wir haben keinen Anteil an den normierten Werten der Nationen. Assimilation beginnt nicht mit Mischehen, sondern mit dem Kopieren und Übernehmen fremder Werte, fremder und nicht-jüdischer Begriffe und Ideen.

    Kahanes Theorie der Rache wurde im Hebräischen mit dem Konzept dessen identifiziert, was er Kiddusch Haschem nannte. Er schrieb:

    Eine jüdische Faust im Gesicht einer verblüfften ungläubigen Welt, die sie seit zwei Jahrtausenden nicht mehr gesehen hat, das ist Kiddusch Haschem. Jüdische Herrschaft über die christlichen heiligen Stätten, während die Kirche, die unser Blut gesaugt hat, ihre Wut und Frustration erbricht – das ist Kiddusch Haschem.

    Tatsächlich kann man Kahanes Kiddusch Haschem – trotz seiner halbherzigen Beschwörung einer angeblich einzigartigen jüdischen Philosophie – als eine hebräischsprachige Variante der Philosophie von Adolf Hitlers Mein Kampf bezeichnen, wobei der Hauptunterschied darin besteht, dass Kahanes hasserfüllte und rassistische Hetzschrift auf Hebräisch von rechts nach links und nicht von links nach rechts geschrieben wurde.

    Kahanes Einfluss blieb auch nach seiner Ermordung in dem zunehmend reaktionären politischen Umfeld Israels bestehen. Am 25. Februar 1994 ermordete einer von Kahanes Studenten, Baruch Goldstein, bei einem Anschlag auf eine Moschee in Hebron 29 Palästinenser und verwundete 150 weitere. Dieses Verbrechen wurde von Kahanes Anhängern gepriesen – darunter der äußerst einflussreiche Rabbiner Yitzchak Ginsburgh, der verkündete, dass der von Goldstein verübte Massenmord ein Akt des Kiddusch Haschem sei.

    Was hat das nun mit heute zu tun? Itamar Ben-Gvir, der Führer der fremdenfeindlichen Partei Otzma Jehudit, ist jetzt Minister für nationale Sicherheit in Netanjahus Koalitionsregierung. Er war Mitglied der Kach-Partei, bevor diese verboten wurde. Er ist nach wie vor ein entschiedener Verfechter der faschistischen Theologie und Politik von Meir Kahane. Im April dieses Jahres hielt Ben-Gvir – flankiert von einem Sicherheitsdienst aus dem Büro des Ministerpräsidenten – eine Rede, in der er sowohl Kahane als auch Baruch Goldstein lobte.
    Präsident Joe Biden (links) und der israelische Premierminister Benjamin Netanjahu auf dem internationalen Flughafen Ben Gurion, Tel Aviv, 18. Oktober 2023 (AP Photo/Evan Vucci)

    Seit Beginn des Krieges kommt es immer häufiger vor, dass israelische Führer sich auf Kahanes Doktrin der Rache berufen. Letzten Monat erklärte Netanjahu in einer öffentlichen Rede: „Ihr müsst euch daran erinnern, was Amalek euch angetan hat, sagt unsere Heilige Bibel. Und wir erinnern uns.“ Die Tragweite von Netanjahus Verweis auf Amalek wurde in einer Erklärung des israelischen Verteidigungsministers Yoav Gallant deutlich gemacht: „Wir kämpfen gegen menschliche Tiere, und wir handeln entsprechend. Wir werden alles eliminieren – sie werden es bereuen.“ Seit Beginn des Krieges haben führende israelische Politiker zahlreiche Erklärungen gleichen Inhalts abgegeben, die in den genozidalen Taten der israelischen Regierung und des Militärs ihren Ausdruck gefunden haben.

    Inmitten der Verbrechen, die das israelische Regime begeht, gibt es keine größere und heimtückischere Lüge als die Behauptung, dass Widerstand gegen den Zionismus antisemitisch sei und sein müsse. Diese Lüge wird durch die lange Geschichte der Opposition gegen den Zionismus vor 1948 widerlegt. Zigtausende jüdische Arbeiter und Intellektuelle leisteten diesen Kampf über mehrere Generationen hinweg und wiesen den auf einem Mythos beruhenden Ruf nach einer Rückkehr nach Palästina zurück.

    Die Opposition gegen den Zionismus wurde mit größter politischer Klarheit von der sozialistischen Bewegung zum Ausdruck gebracht, die den politisch reaktionären Charakter der Perspektive, einen jüdischen Staat in Palästina zu errichten, erkannte und verurteilte. Man verstand, dass dieses Projekt ein kolonialistisches Unterfangen war, das nur im Bündnis mit dem Imperialismus und auf Kosten der palästinensisch-arabischen Bevölkerung verwirklicht werden konnte, die seit 2.000 Jahren in diesem Gebiet lebt.

    Darüber hinaus strebte die große Mehrheit der Jüdinnen und Juden in ihrem Kampf gegen die traditionelle religiöse Verfolgung und den seit dem späten 19. Jahrhundert aufkommenden politischen Antisemitismus nach politischer und sozialer Gleichberechtigung innerhalb der Länder, in denen sie lebten. Das war vor allem in Deutschland eine wahrhaftige Tatsache. Sie wollten Teil der Massenbewegung gegen Unterdrückung sein. Bei den politisch bewusstesten Teilen der jüdischen Jugend, der Arbeiter und Intellektuellen führte dieses Streben dazu, dass sie aktiv an der sozialistischen Bewegung teilnahmen.

    Die heutige Behauptung, wonach der Zionismus der notwendige und wahre Ausdruck der jüdischen Identität sei, entbehrt jeder historischen Grundlage. Das Fortbestehen demokratischer Überzeugungen und ein Mitgefühl für die Unterdrückten, das in der Erfahrung antisemitischer Vorurteile und Verfolgung wurzelt, kommt auch in der großen Zahl jüdischer Jugendlicher zum Ausdruck, die sich an den Demonstrationen gegen den israelischen Angriff auf die Bewohner des Gazastreifens beteiligen.

    Aller Propaganda zum Trotz wecken die Bilder der Massentötung wehrloser Palästinenser zwangsläufig historische und familiäre Erinnerungen an das Schicksal der Juden unter den Händen der Nazis. Der Krieg gegen die Bevölkerung des Gazastreifens ruft damit nicht nur ein Gefühl der Solidarität mit den Opfern der israelischen Gräueltaten hervor, sondern auch tiefen Zorn, dass die Tragödie des Holocausts für die Rechtfertigung dieses Krieges missbraucht wird.

    Natürlich werden die Zionisten und ihre Apologeten behaupten, dass alles, was ich gesagt habe, nur ein Beweis für meinen eigenen tief verwurzelten Antisemitismus ist, den sie – wie ich bereits erklärt habe – als ein in der sozialistischen Bewegung weit verbreitetes Vorurteil bezeichnen. Je weiter links jemand steht, je nachdrücklicher er oder sie sich gegen Kapitalismus und Imperialismus ausspricht, desto unversöhnlicher ist die Ablehnung des jüdischen Staates und damit der Antisemitismus dieser Person.

    Diese Behauptung ist ebenso absurd wie politisch reaktionär. Da ich seit mehr als einem halben Jahrhundert in der sozialistischen Bewegung aktiv bin, bin ich persönlich wahrhaftig nicht verpflichtet, auf die Behauptung zu antworten, dass ich oder meine Genossen in der trotzkistischen Bewegung Antisemiten seien. Wie man so schön sagt, spricht meine Laufbahn für sich selbst.

    Doch leider trifft das nicht immer zu. Der Vorwurf des Antisemitismus erfordert, dass der politische Werdegang der angegriffenen Person ignoriert und verzerrt werden muss.

    Daher werde ich zum ersten Mal auf diesen Vorwurf reagieren, indem ich meiner bekannten öffentlichen politischen Bilanz Informationen über meinen persönlichen Hintergrund hinzufüge. Da ich nun ein eher fortgeschrittenes Alter erreicht habe und in etwas mehr als einem Jahr meinen 75. Geburtstag feiern werde, halte ich die Zeit für gekommen, dies zu tun. Und zwar nicht, weil es irgendeine Wirkung auf die Verleumder haben würde, sondern weil es in meiner persönlichen Erfahrung Elemente gibt, die bei einer jüngeren Generation Widerhall finden und sie ermutigen könnten, ihren Kampf zur Verteidigung der Palästinenser und gegen alle Formen der Unterdrückung zu verstärken.

    Der prägende Faktor in der Entwicklung eines jeden Menschen ist das soziale und politische Umfeld seiner Zeit, das auf der grundlegendsten Ebene durch die sozioökonomischen Strukturen der Gesellschaft, in die er hineingeboren wurde, bestimmt wird. Die Persönlichkeit eines Menschen wird durch das geformt, was Marx als „Ensemble der gesellschaftlichen Verhältnisse“ bezeichnet hat. Aber diese gesellschaftlichen Verhältnisse werden durch persönliche Erfahrungen gebrochen, sowohl durch eigene als auch durch solche, die durch Familie, Freunde, Lehrer, Bekannte usw. vermittelt werden.

    Ich bin ein Amerikaner der ersten Generation, geboren 1950. Der Ort meiner Geburt – ja, meine Existenz – wurde durch die Ereignisse bestimmt, die zum Zweiten Weltkrieg geführt hatten, der nur viereinhalb Jahre zuvor zu Ende gegangen war. Meine Eltern waren beide aus Europa geflohen, um der Verfolgung der Juden durch die Nazis zu entgehen. Meine Mutter Beatrice wurde am 18. Dezember 1913 in Wilmersdorf geboren – genau am selben Tag, an dem Herbert Frahm, auch Willy Brandt genannt, geboren wurde. Das Wohnhaus, in dem sie zur Welt kam, steht noch heute in der Konstanzer Straße. Ihr Vater – mein Großvater – nahm eine bedeutende Stellung im kulturellen Leben Berlins ein. Sein Name war Ignatz Waghalter. 1881 in Warschau in eine sehr arme Musikerfamilie hineingeboren, machte sich Waghalter im Alter von 17 Jahren auf den Weg nach Berlin, um eine ordentliche musikalische Ausbildung zu erhalten.
    Die Familie Waghalter 1889 in Warschau

    Mein Großvater war das 15. von 20 Kindern. Von diesen 20 Kindern starben 13 im Kindesalter, vier davon an einem Tag während der Typhusepidemie von 1888. Von den 20 Kindern überlebten sieben – vier Jungen und drei Mädchen. Mein Großvater war von frühester Kindheit an musikalisch sehr begabt. Im Alter von sechs Jahren trat er bereits im Warschauer Zirkus auf. Im Alter von acht Jahren schrieb und komponierte er eine Revolutionshymne, die so beliebt war, dass die Polizei nach dem Namen und der Identität des rebellischen Musikers forschte. Die Polizei war ziemlich schockiert, als sie feststellte, dass es sich um einen Achtjährigen handelte. Die Familie Waghalter hatte tiefe Wurzeln im revolutionären demokratischen Kampf des polnischen Volkes. Kürzlich entdeckte ich in einer Bibliothek einen revolutionären Marsch, den der Großvater meines Großvaters im Jahr 1848 komponiert hatte.

    Mein Großvater wollte eine echte Ausbildung erhalten. Er wollte nicht nur ein Wandermusiker sein, er wollte in die musikalische Welthauptstadt Berlin ziehen und lernen, wie man ein richtiger Komponist wird. Im Jahr 1897 wurde er mittellos über die Grenze geschmuggelt. Er lebte unter großen Entbehrungen, als der große Geiger und Freund von Johannes Brahms, Joseph Joachim, auf ihn aufmerksam wurde. Auf Joachims Empfehlung wurde mein Großvater in die Akademie der Künste aufgenommen. Im Jahr 1902 wurde seine Sonate für Violine und Klavier mit dem begehrten Mendelssohn-Preis ausgezeichnet. Zwei Jahre später wurde Ignatz‘ jüngerer Bruder Wladyslaw, der ihm nach Berlin gefolgt war, mit demselben Preis für seine Leistungen als Geiger ausgezeichnet.

    Nach dem Studienabschluss erhielt Ignatz eine Stelle als Kapellmeister an der Komischen Oper. Einige Jahre später folgte eine Berufung an das Essener Opernhaus. Der entscheidende Wendepunkt in seiner musikalischen Laufbahn kam jedoch 1912, als er zum Ersten Kapellmeister am neu erbauten Deutschen Opernhaus in der Bismarckstraße in Charlottenburg berufen wurde, heute als Deutsche Oper bekannt. Das ursprüngliche Gebäude wurde natürlich im Zweiten Weltkrieg zerstört und später wieder aufgebaut, befindet sich aber heute noch in derselben Straße. Wladyslaw Waghalter wurde zum Konzertmeister des neuen Opernhauses ernannt, das am 7. November 1912 mit einer Aufführung von Beethovens „Fidelio“ eröffnet wurde. Trotz des lautstarken Widerstands von Antisemiten und zahlreicher Morddrohungen dirigierte Ignatz Waghalter die Uraufführung.

    In den folgenden zehn Jahren behielt mein Großvater seine Position als Erster Kapellmeister am Deutschen Opernhaus. Drei seiner Opern, „Mandragola“, „Jugend“ und „Sataniel“, wurden am Opernhaus uraufgeführt. Waghalter war bekannt dafür, dass er sich für die Opern von Giacomo Puccini einsetzte, dessen Musik ein auf Richard Wagner fixierter Musikbetrieb zuvor abgelehnt hatte. Waghalter dirigierte im März 1913 die deutsche Uraufführung von Puccinis „La Fanciulla del West“ [Das Mädchen aus dem goldenen Westen], bei der Puccini selbst anwesend war. Es war ein Triumph, der Puccinis Ruf als großer Komponist in Deutschland begründete.
    Ignatz Waghalter mit Giacomo Puccini, Berlin, März 1913

    Während seiner langjährigen Tätigkeit am Deutschen Opernhaus hatte Waghalter mit antipolnischen und antisemitischen Vorurteilen zu kämpfen. Obwohl er selbst keine religiösen Rituale pflegte und keine Synagoge besuchte, weigerte sich Waghalter – im Gegensatz zu vielen anderen jüdischstämmigen Dirigenten – zum Christentum zu konvertieren. Der Gedanke, seine Religion zu wechseln, um seine Karriere zu fördern und sich damit den antisemitischen Vorurteilen anzupassen, war ihm zuwider.

    1914, bei Ausbruch des Ersten Weltkriegs, erhielt Waghalter ein Dirigierverbot, weil er im Russischen Reich geboren war, mit dem sich das kaiserliche Deutschland im Krieg befand. Proteste des opernbegeisterten Publikums in Charlottenburg führten jedoch zu seiner Wiedereinstellung.

    Waghalter blieb am Deutschen Opernhaus, bis dieses 1923 inmitten der katastrophalen Inflationskrise in Konkurs ging. Er verbrachte ein Jahr in den Vereinigten Staaten als Leiter des New York State Symphony Orchestra. Anschließend kehrte er nach Deutschland zurück, wo er zum Generalmusikmeister der Filmgesellschaft UFA ernannt wurde. Eine Rückkehr an die Städtische Oper, wie das reorganisierte und wiedereröffnete Deutsche Opernhaus damals hieß, war für ihn jedoch nicht möglich.

    Die Machtergreifung Hitlers beendete seine Karriere und die seines Bruders als Musiker in Deutschland. Meine Mutter, damals noch keine 20 Jahre alt, hatte eine Vorahnung, dass das Dritte Reich Juden nicht nur die Karriere, sondern auch das Leben kosten könnte. Beatrice drängte ihre Eltern, Deutschland zu verlassen, ehe eine Flucht nicht mehr möglich sein würde. Sie folgten ihrem Rat und verließen Deutschland, reisten zunächst in die Tschechoslowakei und dann nach Österreich.

    Meine Mutter, eine hochbegabte Musikerin, blieb in Deutschland. Sie trat dem Jüdischen Kulturbund bei, wo sie als Sängerin in jüdischen Privathäusern in ganz Deutschland auftrat. Im Jahr 1937 erhielt sie ein Visum für die Einreise in die Vereinigten Staaten. Es gelang ihr, Einreisevisa auch für ihre Eltern zu besorgen. Meine Großeltern trafen im Mai 1937 in New York ein. Schon wenige Tage nach ihrer Ankunft initiierte Ignatz ein Projekt von historischer Bedeutung: die Gründung des ersten klassischen Musikorchesters, das aus afroamerikanischen Musikern bestand.

    Dieses radikale Projekt stieß in dem rassistischen Umfeld der damaligen Zeit auf erbitterten Widerstand. Waghalter lud häufig schwarze Musiker zu Proben in seine Wohnung ein. Dies führte dazu, dass eine Petition in Umlauf gebracht wurde, die von fast allen weißen Bewohnern des Appartementhauses unterzeichnet wurde, und in der sie forderten, Waghalter aus der Wohnung zu werfen , falls er dieses Gebahren fortsetzte.
    Ignatz Waghalter bei einer Probe mit dem Nego Symphony Orchestra. Rechts ein Artikel darüber: „Musik kennt weder Glaubensbekenntnis noch Nationalität“

    Mein Großvater wurde von der afroamerikanischen Zeitung von Baltimore interviewt. Er drückte die Überzeugung aus, die ihn zur Gründung des Symphonieorchesters inspiriert hatte: „Musik, die stärkste Festung der universellen Demokratie, kennt weder Hautfarbe noch Glaube oder Nationalität.“

    Trotz Waghalters immenser Bemühungen machte das reaktionäre Umfeld es unmöglich, das Orchester aufrechtzuerhalten. In den letzten zehn Jahren seines Lebens wurde Waghalter zusehends isoliert. Er verlor den Kontakt zu seiner Familie. Erst nach dem Krieg erfuhr er, dass sein Bruder Wladyslaw (der Deutschland nicht hatte verlassen können) 1940 nach einem Besuch im Gestapo-Hauptquartier plötzlich verstorben war. Seine Frau und eine Tochter kamen 1943 in Auschwitz ums Leben. In der Brandenburgerstraße 49, der Adresse, an der mein Großonkel Wladyslaw gewohnt hatte, sind Stolpersteine eingelassen, die an das Leben und den Tod Wladyslaws und seiner Familie erinnern.
    Stolpersteine für Wladyslaw Waghalter und seine Familie an der Brandenburgerstraße 49, Berlin

    Glücklicherweise gelang einer Tochter Wladyslaws, Yolanda, die Flucht. Sie schaffte es nach Südamerika, lebte in Peru, wo sie erste Geigerin im Symphonieorchester von Lima wurde. Ihr Sohn Carlos, mein Cousin zweiten Grades, lebt heute in New Orleans, und wir sind, praktisch seit wir erwachsen sind, eng befreundet. Ignatz‘ Bruder Joseph starb im Warschauer Ghetto. Zwei der drei Schwestern kamen ebenfalls in Polen ums Leben. Nur sein ältester Bruder, der große polnische Cellist Henryk Waghalter, überlebte den Krieg. Mein Großvater starb unerwartet im April 1949 in New York, im Alter von 68 Jahren.
    Portrait von Toni und Ignatz Waghalter, April 1949. Links: Nachruf der New York Times für Waghalter, 8. April 1949

    Während seines kurzen Exils in der Tschechoslowakei in den Jahren 1935–1936 schrieb mein Großvater seine Memoiren, die mit einem Bekenntnis seine Ideale als Künstler schließen. Er wusste, dass die Nazis eine tödliche Bedrohung für die Juden darstellten, aber er gab seiner Überzeugung Ausdruck, dass die Verbrecher des Dritten Reiches nicht über das ethische und moralische Engagement des jüdischen Volks für Gerechtigkeit siegen würden. Waghalter gab zu, dass er noch nicht wusste, wo er Zuflucht finden würde. Und so beendete er seine Memoiren mit den Worten:

    Wo immer es auch sein mag, ich möchte der Kunst und der Menschheit dienen, gemäß den Worten von Moses: „Du bist aus der Sklaverei befreit worden, um deinen Brüdern zu dienen.“

    Die Auffassung meines Großvaters von der jüdischen Ethik unterschied sich eindeutig von derjenigen, die in der Netanjahu-Regierung und dem heutigen zionistischen Staat vorherrscht. Er wäre entsetzt und erschüttert, wenn er wüsste, was im Namen des jüdischen Volks getan wird. Es gibt keine größere Verleumdung, kein größeres Geschenk an die wahren Antisemiten, als das jüdische Volk mit den Verbrechen in Verbindung zu bringen, die gegenwärtig jeden Tag gegen das unterdrückte palästinensische Volk begangen werden.

    Die Geschichte von meines Großvaters Leben und seiner Beziehung zu der Katastrophe, die das europäische Judentum überrollt hatte, war ein ständiges Gesprächsthema in meinem Elternhaus. Meine Großmutter, Ignatz‘ Witwe, die wir Omi nannten, lebte bei uns. Ich verbrachte unzählige Stunden in ihrem Zimmer, wo sie mir vom Leben in Berlin erzählte, von den Freundschaften mit so vielen großen Künstlern, davon, dass Giacomo Puccini sie in den Hintern gekniffen hatte, von all den Freunden, die sie kannte, von den Schriftstellern und sogar von Wissenschaftlern wie Albert Einstein, der häufig in der Wohnung in der Konstanzerstraße zu Gast war. Gern spielte er dort mit seiner Geige in einem Streichquartett mit. Die Mitbewohner hatten nichts dagegen.

    Die Geschichten meiner Großmutter wurden durch die Erzählungen meiner Mutter ergänzt, die ein besonders enges Verhältnis zu ihrem Vater gehabt hatte. Die meisten Geschichten wurden auf Deutsch erzählt, das bei uns zu Hause gleichberechtigt neben dem Englischen stand.

    Zumindest in der Straße, in der ich wohnte, war das nicht ungewöhnlich. Viele unserer Nachbarn waren Flüchtlinge: Dr. Jakobius, Frau London, Frau Spitzer, Frau Rehfisch, Walter und Uschi Bergen, Dr. Hartmann und Dr. Gutfeld. Es gab noch andere, an deren Namen ich mich nicht erinnere, aber es war, als ob ein beträchtlicher Teil Charlottenburgs in einem Vorort von New York City neu entstanden wäre. Und dann waren da noch die vielen Freunde, die in anderen Teilen der Stadt lebten, aber häufig zu Besuch kamen: Greta Westman, Dela Schleger, Kurt Stern ...

    Viele der Gespräche, in denen das Leben in Berlin geschildert wurde, endeten mit dem Satz: „Und dann kam Hitler.“ Das war das Ereignis, das alles veränderte. In meinem jungen Kopf führte das zu vielen Fragen. „Wie kam Hitler?“ „Warum kam Hitler?“ „Hat ihn jemand vor 1933 kommen sehen?“ „Wann haben meine Großeltern und meine Mutter zum ersten Mal von Hitler gehört und erkannt, dass er kommen könnte?“ Und schließlich die wichtigste Frage von allen: „Warum haben die Menschen Hitlers Kommen nicht verhindert?“

    Das war eine Frage, auf die niemand, den ich kannte, eine vollständige und überzeugende Antwort hatte. Immerhin waren die Antworten, die ich zu Hause erhielt, in einigen Punkten hilfreich. Erstens wurden die Nazis eindeutig als rechtsgerichtete Bewegung gekennzeichnet. Die Trennlinie zwischen Gut und Böse verlief in meiner Familie also nicht zwischen Deutschen und Juden, sondern zwischen links und rechts. Diese Trennung, so betonte meine Mutter, gab es nicht nur in Deutschland, sondern auf der ganzen Welt und natürlich auch in den Vereinigten Staaten. Gelegentlich schaute sie sich bestimmte amerikanische Politiker an und sagte: „Ich traue dieser Bande nicht.“

    In diesem Punkt war meine Mutter besonders nachdrücklich. Sie hasste den Faschismus. Wenn sie eine bestimmte, besonders anstößige soziale und politische Haltung feststellte oder ihr begegnete, neigte sie dazu, die betreffende Person als „einen echten Faschisten“ zu bezeichnen.

    Sie war sich der Existenz von Antisemitismus in Deutschland vor Hitler durchaus bewusst. Solchen Tendenzen begegnete sie schon vor Hitlers Aufstieg unter den Lehrern ihrer Schule. Aber über diese Tendenzen sagte sie oft, dass sie nie geglaubt hätte, dass sie sich zwangsläufig bis zum Massenmord entwickeln würden. Sie glaubte nicht an eine solche Unvermeidbarkeit. Außerdem hat sie nie eine Spur von Hass oder Bitterkeit gegenüber den Deutschen gezeigt. Sie war stolz darauf, dass ihre Kenntnisse der deutschen Sprache auch 60 Jahre nach ihrer Flucht aus Deutschland nicht verblasst waren.

    Es sollte noch viele Jahre dauern, bis ich eine politisch überzeugende Antwort finden konnte, die erklärte, wie der Faschismus in Deutschland an die Macht gekommen war. Wie viele meiner Generation habe ich die Bürgerrechtsbewegung, die Ghettoaufstände und den Vietnamkrieg miterlebt. Die explosiven Ereignisse der 1960er Jahre regten mich zum Geschichtsstudium an und förderten mein Bedürfnis, aktuelle Ereignisse in einen größeren zeitlichen Rahmen einzuordnen. Darüber hinaus trieben mich die Wut über den nicht enden wollenden Vietnamkrieg und die stetig wachsende Desillusionierung über die Demokratische Partei und den amerikanischen Liberalismus weiter in Richtung Sozialismus. Dieser Prozess führte schließlich dazu, dass ich im Herbst 1969 erstmals die Schriften von Leo Trotzki entdeckte.

    Ich vertiefte mich in das Studium seiner verfügbaren Schriften: seine monumentale „Geschichte der Russischen Revolution“, seine Autobiographie „Mein Leben“, „Der neue Kurs“, „Die Lehren des Oktober“ und „Die verratene Revolution“. Alle diese Werke bildeten die Grundlage für meine Entscheidung, mich der trotzkistischen Bewegung anzuschließen. Aber der Band, der mich am meisten beeindruckte, war eine Sammlung von Trotzkis Schriften, die dem Kampf gegen die Machtergreifung der Nazis zwischen 1930 und 1933 gewidmet waren.

    Während dieser entscheidenden Jahre lebte Trotzki im Exil auf der Insel Prinkipo, vor der Küste Istanbuls. Das stalinistische Regime hatte ihn dorthin verbannt. Von dort, aus einer Entfernung von über 2.000 Kilometern, verfolgte er die Ereignisse in Deutschland. Seine Artikel, seine Warnungen vor der Gefahr, die von Hitler und der Nazipartei ausging, sind in der politischen Literatur ohne Beispiel.
    Leo Trotzki an seinem Schreibtisch in Prinkipo

    Trotzki erläuterte nicht nur das Wesen des Faschismus – seine Klassenbasis und seine wesentliche Funktion als Instrument des politischen Terrors gegen die sozialistische und die Arbeiterbewegung –, sondern er erklärte auch, wie die Nazis besiegt werden könnten. Er entlarvte die Politik der stalinistischen Kommunistischen Partei, der so genannten Dritten Periode, die behauptete, dass Sozialdemokratie und Faschismus identisch seien. Dieser bankrotten ultralinken Politik setzte er den Aufruf zu einer Einheitsfront aller Parteien der Arbeiterklasse entgegen, um die faschistische Gefahr zu besiegen. Seine Warnungen wurden ignoriert. Der Stalinismus und der Verrat der Sozialdemokratie machten den Sieg der Nazis möglich.

    Aber Hitlers Aufstieg zur Macht, die darauf folgende Katastrophe des Zweiten Weltkriegs und der Holocaust waren nicht unvermeidlich. Sie waren das Ergebnis des politischen Verrats der reformistischen und stalinistischen Führungen der Arbeiterklasse. Das zu verstehen, zu begreifen, was Faschismus war – und, wenn ich daran zurückdenke, die Erkenntnis, dass ich nur wenige Jahrzehnte nach all dem aufgewachsen bin – hatte eine tiefgreifende Wirkung auf mich. Die Überzeugung, dass es nie wieder Faschismus geben darf, und die Einsicht, dass es möglich ist, diesen politischen Horror zu besiegen, verpflichteten mich, in der sozialistischen Bewegung aktiv zu werden, insbesondere in jener politischen Organisation, die die größte Bedrohung der Menschheit richtig analysiert und eine Antwort darauf gegeben hatte.

    Trotzki sah den Grund für den Aufstieg des Faschismus nicht in der deutschen Psyche, sondern in der historischen Krise des Kapitalismus und des Nationalstaatensystems. Hitler und das faschistische Regime stellten letztlich den verzweifelten Versuch des deutschen Kapitalismus dar, durch Krieg und Massenmord eine Lösung für die Schranken zu finden, die ihm durch das bestehende nationalstaatliche System auferlegt worden waren. Er war gezwungen, „Europa neu zu ordnen“. Aber dies war kein ausschließlich deutsches Problem. Die Krise hat den amerikanischen Imperialismus vor eine noch größere Herausforderung gestellt, die ihn bis heute beschäftigt: die Aufgabe, die Welt neu zu ordnen.

    In späteren Schriften, die er nach Hitlers Machtübernahme verfasste, warnte Trotzki davor, dass dem europäischen Judentum durch den Sieg des Faschismus und den Ausbruch des Zweiten Weltkriegs die Vernichtung drohte. Diese Gefahr, so schrieb er, könne der Zionismus nicht abwenden, weil er eine nationale Lösung für ein Problem anstrebe, das in den globalen Widersprüchen des kapitalistischen Systems wurzelt.

    Nach dem Sieg der Nazis betonte Trotzki, dass das Schicksal der Juden mehr denn je mit dem Schicksal des Sozialismus verbunden sei. In einem Brief vom 28. Januar 1934 schrieb er:

    Die jüdische Frage ist nun, als Ergebnis des ganzen historischen Schicksals des Judentums, eine internationale Frage geworden. Sie kann nicht durch den „Sozialismus in einem Land“ gelöst werden. Unter den gegenwärtigen Bedingungen der übelsten und niederträchtigsten antisemitischen Verfolgungen und Pogrome können und müssen die jüdischen Arbeiter revolutionären Stolz aus dem Bewusstsein schöpfen, dass die Tragik des jüdischen Volkes nur durch einen vollständigen und endgültigen Sieg des Proletariats überwunden werden kann.[6]

    Diese Perspektive hat sich in der Geschichte bestätigt. Diejenigen, die behaupten, die Gründung Israels sei ein politischer Triumph gewesen, haben eine merkwürdige Vorstellung davon, was ein politischer Triumph ist. Die Schaffung eines Staates, der auf dem unverhohlenen Diebstahl von fremdem Land beruht, der auf rein rassistischer Grundlage die demokratischen Grundrechte, die allen Bürgern zustehen sollten, verweigert, der Hass und Rache als Grundlage der Staatspolitik etabliert, der seine eigenen Bürger systematisch darauf abrichtet, die Menschen zu töten und zu quälen, denen er das Land gestohlen hat, und der sich zum meistgehassten Staat der Welt gemacht hat – das kann kaum als „politischer Triumph“ bezeichnet werden. Es ist eine politische Degradierung.

    Der anhaltende Krieg hat trotz all seiner Schrecken einen wichtigen politischen Beitrag geleistet. Er hat die Jugend wachgerüttelt. Er hat der Welt die Augen geöffnet. Er hat das zionistische Regime und seine imperialistischen Komplizen als die Verbrecher entlarvt, die sie sind. Er hat eine Flutwelle der Empörung in Bewegung gesetzt, die sich weltweit ausbreitet. Sie wird auch die Verantwortlichen für diesen Völkermord überschwemmen.

    Aber die große Herausforderung, vor der unsere Bewegung steht, besteht darin, die Empörung mit einem revolutionären sozialistischen Programm zu verbinden, das die globale Arbeiterklasse in einem gemeinsamen Kampf gegen die imperialistische Barbarei vereinen kann. Unsere Bewegung – und nur unsere Bewegung – ist in der Lage, diese Herausforderung zu meistern. Sie verkörpert eine große politische Geschichte und eine große politische Erfahrung, die nun ein ganzes Jahrhundert umspannt. Es gibt keine andere Partei, die in einer Krise, wie wir sie jetzt erleben, ein Verständnis für ihre Dynamik und eine Perspektive vorlegen kann, um in die Situation einzugreifen und sie im Interesse der Arbeiterklasse zu ändern.

    Auch wenn dieser Vortrag kein formeller Bericht über den 100. Jahrestag des Trotzkismus war, hoffe ich doch, dass er zum Verständnis dessen beigetragen hat, was die trotzkistische Bewegung ist und in welchem Verhältnis sie zu den aktuellen Kämpfen steht, mit denen wir konfrontiert sind.

    #Pologme #USA #Israël #Palestine #Allemagne #Berlin #Charlottenburg #Konstanzer_Straße #Bismarckstraße #opéra #musique #nazis #antisemitisme #sionisme #fascisme #auf_deutsch

  • The Israeli state’s fascist ideology and the genocide in Gaza
    https://www.wsws.org/en/articles/2023/12/19/pers-d19.html

    Dans ce discours David North avance quelques arguments pour la thèse que le sionisme est un fascisme.

    Il souligne ces arguments d’actualité par le récit de son hisoire familiale marquée par l’ascension de pauvres musicients ambulants juifs en Pologne à la direction de l’opéra de Charlottenburg, ville indépendante intégrée dans la ville de Berlin en 1920. Après 1933 une partie de sa famille a émigré aux États Unis pendant que les autres ont péri dans les camps nazis.

    This lecture was given by World Socialist Web Site International Editorial Board Chairman David North at Humboldt University in Berlin, Germany on December 14, 2023.

    When one arrives at Humboldt University and one comes into the entrance of the building, one sees the famous quotation from Marx, “The philosophers have only interpreted the world; the point is to change it.” That basic invocation by Marx is one that should always guide speakers when they address a meeting. How is what they say going to contribute to changing the world?

    First of all, I want to thank my comrades in the German section of the International Youth and Students for Social Equality (IYSSE) for inviting me to lecture this evening at Humboldt University. I understand that they encountered certain problems in establishing the topic of this lecture, and they were informed that the title of my lecture could not include a reference to the ongoing genocide by the Israeli government in Gaza. Well, they have observed this rule and there is nothing in the title which references this immensely significant event. This obvious restriction on free speech is part of the efforts of the German government, the media and subservient academic institutions to forbid and discredit opposition to the crimes being carried out by the Netanyahu government.

    Nevertheless, now that we have observed the restriction on the title of the lecture, I will proceed to speak about the events in Gaza. Is it possible not to?

    During the last two months, the world has been witnessing the Israeli government wage a war of staggering brutality against a defenseless population. The death toll is approaching, and may exceed, 20,000. More than half of those killed are women and children. The total number of casualties is a multiple of that number. During the first six weeks of this war, Israel dropped 22,000 bombs, supplied by the United States, on Gaza. That was just in the first six weeks; a substantial period of time has passed since then. To have some sense of the scale of the assault, bear in mind that the total size of Gaza is 365 square kilometers, which is less than half the area of Berlin (891.3 square kilometers).
    Smoke rises following an Israeli bombardment in the Gaza Strip, as seen from southern Israel, Saturday, December 16, 2023. [AP Photo/Ariel Schalit]

    No section of Gaza and no segment of the Gazan population is being spared by the Israeli military forces. Hospitals, schools, libraries, refugee camps and other public buildings are being bombed. Journalists, doctors, teachers, writers and artists are being deliberately targeted. The murder of the poet Refaat Al-Ar’eer is only the most prominent of the assassinations being carried out at the instructions of the Israeli government.

    This slaughter must be stopped and all those responsible for the crimes that are being committed against the Gazan population, and against all the Palestinian people living under occupation, must be held fully responsible, in accordance with the principles established at the Nuremberg Trials in 1945-46. And if I had any say in the matter, the same penalties would be applied.

    The restriction placed on the title of my lecture contains an element of irony. It is almost exactly one decade ago, in February 2014, that I was physically barred by security guards, summoned by Professor of History Jörg Baberowski, here at Humboldt, from attending a seminar that he had organized to discuss a new biography of Leon Trotsky by Professor Robert Service of Oxford University. In his announcement of the public seminar, it was stated that Service would answer questions from the attendees.
    Baberowski (in green jacket) and his security detail bar David North from entering the seminar in 2014

    Service’s biography was a shameless exercise in historical falsification. Its slanders against Trotsky were so blatant as to evoke a public protest from leading German historians, which resulted in a one-year delay in the release of the biography’s German-language edition.

    Among my objections to Service’s biography, which were detailed in several review essays, was the British historian’s explicit use of stereotypical antisemitic tropes in his denunciation of Trotsky. They included, among many other things, references to the shape of Trotsky’s nose and the changing of his actual Russian first name from “Lev” to “Leiba,” a Yiddish variant of the name used exclusively by antisemitic enemies of the Jewish-born Trotsky.

    As was soon to emerge, the alliance of Professors Baberowski and Service was based on a shared anti-communist political agenda. On the very day that I was barred from the Humboldt seminar, a new issue of Der Spiegel was published featuring a lengthy essay justifying Nazi crimes by arguing that Hitler’s policies were a legitimate response to the “barbarism” of the Bolshevik Revolution.

    Among those who were interviewed by Der Spiegel was Baberowski, who stated: “Hitler was not cruel. He didn’t like to hear of the extermination of the Jews at his table.” Baberowski went on to defend the pro-Nazi views of the now deceased Professor Ernst Nolte, who was at that time Germany’s leading Hitler apologist.

    In the face of the outrage among Humboldt students that followed the publication of Der Spiegel’ s essay, the administration of Humboldt University and the media stood behind Baberowski. This did not change even after a legal ruling by a German court that Baberowski can be referred to as a right-wing extremist. Baberowski enjoyed and continues to enjoy unlimited backing from Humboldt, which enabled him to appoint to the teaching staff of the Department of Eastern European Studies a certain Fabian Thunemann, whose curriculum vitae prior to his Humboldt appointment included participation in a neo-Nazi demonstration protesting the exposure of atrocities committed by the Wehrmacht during World War II.

    Ten years ago, I was barred from attending a seminar at Humboldt because I intended to challenge Service’s falsifications and his use of antisemitic slurs. Now the university, posturing as an irreconcilable opponent of antisemitism, forbids the inclusion of a reference to the Gaza genocide in the name of fighting antisemitism.

    I recall this incident from the not-so-distant past because it exemplifies the cynicism, hypocrisy, demagogy and unrestrained lying that drives the campaign to discredit opposition to Israel’s onslaught against Gaza as “antisemitic.” The use of this slur has become a critical weapon in the efforts of Israel and its imperialist accomplices to intimidate and isolate all those who are protesting the genocide of Palestinians.

    Suddenly, and from so many surprising quarters, warriors against antisemitism have emerged. Last week, in the United States, university presidents were summoned to Washington D.C. and questioned on their failure to suppress allegedly antisemitic protests on American college campuses. Leading the inquisitorial questioning was Congresswoman Elise Stefanik, a Republican from a district in New York State. She demanded to know why the presidents of the University of Pennsylvania, Harvard, the Massachusetts Institute of Technology and other major universities were tolerating calls for “genocide”—which the congresswoman identifies as any student protest that demands an end to the apartheid regime that deprives Palestinians of their democratic rights.
    Rep. Elise Stefanik, an advocate of the fascist “Great Replacement Theory” and supporter of the January 6 insurrection, is a leading proponent of the claim that “Anti-Zionism is antisemitism.” [AP Photo/Mark Schiefelbein]

    But what are Ms. Stefanik’s credentials as a fighter against antisemitism? She is a well-known advocate of what is known as the “Great Replacement Theory,” which claims that Jews are planning the elimination of white Christians in a plot to take over the world. In other words, she is an out-and-out antisemite, in the most classical definition of the term.

    The alliance of forces from the extreme right with the Israeli regime is an international political phenomenon. As you know, the Alternative für Deutschland (AfD), one of whose leaders dismissed the Holocaust as nothing more than a piece of “birdshit” in history, has joined the crusade against antisemitism. And, no doubt, were he still alive, the Führer would join it.

    Last December, a delegation from the Ukrainian Azov Battalion, many of whose members tattoo themselves with Nazi symbols, visited Israel to express its solidarity with the Netanyahu regime. These are not merely isolated and bizarre distortions of what is otherwise a legitimate effort to combat antisemitism. Rather, the entire campaign is based on the falsification of the historical origins and political function of antisemitism. The current campaign exemplifies a process which might be called “semantic inversion,” in which a word is utilized in a manner and within a context that is the exact opposite of its real and long-accepted meaning.

    Through sheer force of repetition, amplified by all the powers at the disposal of the state and the corporate media, the meaning of a term is fundamentally altered. The intended outcome of the falsification is the degrading of popular consciousness and its ability to understand reality.

    A significant example of how the term “antisemitism” is being used to falsify history, distort political reality and disorient popular consciousness is to be found in the recent speech by the silver-tongued Robert Habeck, the vice-chancellor in the present German coalition government. In a key passage, this political Tartuffe stated:

    However, I am also concerned about antisemitism in parts of the political left and unfortunately also among young activists. Anti-colonialism must not lead to antisemitism.

    Can anyone even begin to explain how anti-colonialism would acquire an antisemitic character? He goes on to say:

    In this respect, this part of the political left should examine its arguments and distrust the great resistance narrative.

    I’ll read this in German so that everyone can get the full weight of it:

    Sorge macht mir aber auch der Antisemitismus in Teilen der politischen linken und zwar leider auch bei jungen Aktivistinnen und Aktivisten. Anti-Kolonialismus darf nicht zu Antisemitismus führen.

    Insofern sollte dieser Teil der politischen Linken seine Argumente prüfen und der großen Widerstand Erzählung mistrauen.

    Revealed in this passage is the central purpose of the application of semantic inversion to the word antisemitism. A phenomenon historically associated with the political right is transformed into a central attribute of the political left. The reactionary purpose of this process of falsification was demonstrated in the destruction of Jeremy Corbyn in Britain. I am hardly an admirer of Mr. Corbyn, whose most conspicuous political trait is the absence of a backbone. But for all his opportunist sins, the allegation of antisemitism against Corbyn and his supporters in the British Labour Party is a vicious smear, concocted by his right-wing opponents to destroy him politically.

    Another and even filthier example of the use of the slur is the vicious witch-hunt of Roger Waters. An artist who has devoted his life and art to the defense of human rights is being hounded in an internationally orchestrated campaign to label him an antisemite. Here in Germany, in Frankfurt and Berlin, attempts were made to have his concerts canceled. And what is the motivation for his persecution? Roger Waters defends the basic democratic rights of Palestinians and speaks out against their oppression.

    The complete separation of the term “antisemitism” from its actual historical and political meaning is fully achieved in its use against those who are Jewish who have protested in their thousands against the criminal policies of the Israeli regime. A particularly vile phrase is used against them: “self-hating Jews.” The gist of this insult is that opposition by those who are Jewish to Israeli policies, and to the entire Zionist project, can only be explained as the manifestation of some sort of psychological problem, a pathological rejection of one’s own identity.

    This diagnosis proceeds from the complete dissolution of Judaism as a specific religious identity into the Israeli state and the nationalist ideology of Zionism. An individual’s religious affiliation—which may, in the life of one or another Jewish person, be of limited or even no special importance—is endowed with a vast metaphysical significance.

    This ideological concoction is based not on history, but on biblical mythology. Indeed, the legitimacy of the Zionist project proceeds from the claim that the creation of Israel just 75 years ago marked the so-called “return” of the Jewish people after 2,000 years of exile to their ancestral home “promised” to them by God.

    This mythological nonsense has no basis in historical reality. More than 350 years have passed since Spinoza demolished, in his Theological-Political Treatise, the claim that the Pentateuch was dictated by God to Moses. The Bible was the work of many authors. As the historian Steven Nadler, an authority on Spinoza, has explained:

    Spinoza denies that Moses wrote all, or even most, of the Torah. The references in the Pentateuch to Moses in the third person; the narration of his death; and the fact that some places are called by names that they did not bear in the time of Moses all “make it clear beyond a shadow of doubt” that the writings commonly referred to as “the Five Books of Moses” were, in fact, written by someone who lived many generations after Moses.

    Proceeding from his repudiation of the authority of the Bible, Spinoza further enraged the elders of Amsterdam and provoked his excommunication by denying the claim—which was central to Judaism as a religion and Zionism as a political ideology—that Jews are a “chosen people.” As Nadler writes:

    If the origins and authority of Scripture are now suspect, then so must its grand claims about the “vocation” of the Hebrews. It is “childish,” Spinoza insists, for anyone to base their happiness on the uniqueness of their gifts; in the case of the Jews, it would be the uniqueness of their being chosen among all people. The ancient Hebrews, in fact, did not surpass other nations in their wisdom or in their proximity to God. They were neither intellectually nor morally superior to other peoples.

    Spinoza’s apostasy was informed by the rapid advance of science in the 17th century and rooted in philosophical materialism, and cleared the path for the most progressive and radical political tendencies. It brought down upon his head the wrath of the rabbinical enforcers of orthodoxy. The excommunication of Spinoza was proclaimed in language that was without precedent in its harshness. The excommunication read in part:

    Cursed be he by day and cursed be he by night; cursed be he when he lies down and cursed be he when he rises up. Cursed be he when he goes out and cursed be he when he comes in. The Lord will not spare him, but then the anger of the Lord and his jealousy will smoke against that man, and all the curses that are written in this book shall lie upon him, and the Lord shall blot out his name from under heaven.

    “Excommunicated Spinoza,” 1907 painting by Samuel Hirszenberg [Photo: Samuel Hirszenberg]

    Notwithstanding this denunciation, the name of Spinoza could not be blotted out. The influence of his heretical conceptions has persisted over centuries, contributing profoundly to the development of Enlightenment thought—including the Jewish Enlightenment known as the Haskalah—and its revolutionary political consequences in the 18th, 19th and even 20th centuries.

    The political theology of contemporary Zionism represents the extreme counterrevolutionary antithesis and repudiation of the progressive, democratic and socialist tradition derived from Spinozist and, later, Marxist thought among generations of Jewish workers and intellectuals. Reinterpreting religious myth in the spirit of extreme national chauvinism, contemporary Zionist theology imparts to the concept of a “chosen people” a thoroughly racist and fascistic character.

    While it is widely acknowledged that the Israeli government is composed of parties of the extreme right, this political fact is treated as a minor detail that has no particular relation to the events of October 7 and the Israeli state’s response. Virtually no reference is to be found in political coverage of the war to the influence of an apocalyptic “Theology of Revenge,” which explicitly demands the annihilation of all enemies of Israel, on the policies of the Netanyahu government.

    A central figure in the development of the “Theology of Revenge” was the late Meir Kahane. Born in Brooklyn in 1932, his father, Rabbi Charles Kahane, was a friend and associate of Ze’ev Jabotinsky, the leader of an avowedly fascist wing of the Zionist movement. Meir Kahane initially achieved public notoriety in the United States as the founder of the neo-fascist Jewish Defense League. The JDL targeted black organizations in New York, which Kahane denounced as a threat to Jews.

    In 1971, Kahane relocated to Israel and founded the virulently anti-Arab Kach party. His followers in the United States remained active. The Workers League, the predecessor of the Socialist Equality Party in the United States, became a target of the JDL in 1978 when it sought to disrupt through a bomb attack a showing in Los Angeles of the documentary titled The Palestinian, that had been sponsored by the International Committee.
    Meir Kahane in 1984 [Photo: Gotfryd, Bernard]

    Kahane’s role and influence in Israel is analyzed in an essay titled “Meir Kahane and Contemporary Jewish Theology of Revenge.” Published in 2015, its authors are two Israeli scholars, Adam and Gedaliah Afterman. They explain that Kahane’s theology

    centred on the claim that the State of Israel was established by God as an act of revenge against the Gentiles for their persecution of Jews, especially the systematic killing of Jews during the Holocaust.

    Kahane’s Kach party called for the annexation of all territory seized by Israel in the 1967 war and the violent expulsion of the Palestinian population. Kahane was elected to the Israeli parliament, the Knesset, in 1984. The Kach party was banned from running in the 1988 elections, but its influence continued despite Kahane’s assassination during a trip to New York in 1990.

    The Aftermans’ essay summarizes the three fundamental pillars of Kahane’s theory of revenge.

    First:

    The people of Israel are a collective mythical being ontologically rooted in divinity, that together with God faced a mythical enemy from its early days. This mythical enemy, “Amalek,” is embodied in different actual enemies throughout Jewish history, and the various persecutions and ordeals the Jews have suffered throughout history are manifestations of the same mythical struggle. Furthermore, there is an ontological difference between the mythical nation of Israel and the Gentiles, especially Israel’s enemies. The ontological difference between the Jewish and Gentile soul overrides the Jewish principle that all of humanity was created in the image of God. The belief that Gentiles are inferior and embody the demonic powers of history justifies acts of deadly violence and revenge.

    Second:

    …Thus, the argument proceeds, the people of Israel are religiously obliged to use all means possible to take revenge against their mutual enemies and to rehabilitate their mutual pride and status. Whether or not they realize it, the Palestinians and other forces fighting Israel are part of a mythical, religious battle that seeks the destruction of the people of Israel and its God. These factors permit the use of any and all measures to overcome the enemies.

    Third:

    The establishment of the State of Israel in 1948, shortly after the Holocaust, must serve one purpose: to facilitate redemptive revenge against the Gentiles. The establishment of the modern Jewish state in the historical land of Israel is an instrument for activating the redemptive process, rather than a result or a sign of such a process.

    Summing up the three pillars, the Aftermans explain that

    …Kahane argues that carrying out vengeance against the metaphysical enemy “Amalek” (hostile Gentiles) is fundamental to saving God and his people, both of whom almost ceased to exist as a result of the Holocaust. The establishment of the Jewish state, with its institutionalized power and military might, should, in Kahane’s view, be placed at the service of redemption-bound revenge. Kahane goes so far as to justify acts of vengeance even against innocent people by arguing that they belong to the mythical enemy that must be eradicated as a condition for the redemption of Israel and its God. In his view, the loss of innocent lives, if necessary, is a justifiable sacrifice.

    Kahane interpreted the doctrine of the “chosen people” as a comprehensive repudiation of all association with traditional Western values. He wrote in his book, Or Ha’Raayon:

    This is a Jewish state. It bows in front of Judaism and does not contradict it. It acts in accordance with Jewish values and Jewish commandments even if these contradict international law and diplomacy, even if they contrast the normal Western and democratic lifestyle; this is so even if this puts its interests under risk and threatens to isolate it from the civilized gentiles. … The duty of Judaism is to be separate, unique, different and chosen. This is the role of the Jewish people and their instrument, the State … We have no part in the standard values of the nations. Assimilation does not begin with mixed marriages, but in copying and adopting foreign values, alien and non-Jewish concepts and ideas.

    Kahane’s theory of revenge was identified in Hebrew as the concept of what he called Kiddush Hashem. He wrote:

    A Jewish fist in the face of an astonished gentile world that had not seen it for two millennia, this is Kiddush Hashem. Jewish dominion over the Christian holy places while the Church that sucked our blood vomits its rage and frustration, this is Kiddush Hashem.

    Actually, notwithstanding its semi-deranged invocation of a supposedly unique Jewish philosophy, Kahane’s Kiddush Hashem can be described as a Hebrew-language variant of the philosophy of Adolf Hitler’s Mein Kampf, the main difference being that Kahane’s hate-filled and racist diatribe was written in Hebrew from right to left rather than from left to right.

    Kahane’s influence persisted after his assassination in the increasingly right-wing political environment of Israel. On February 25, 1994, one of Kahane’s students, Baruch Goldstein, murdered 29 Palestinians and wounded another 150 in an attack on a Mosque in Hebron. This crime was praised by Kahane’s followers, including the extremely influential Rabbi Yitzchak Ginsburgh, who proclaimed that the mass murder carried out by Goldstein was an act of Kiddush Hashem.

    Now what does this have to do with today? Itamar Ben-Gvir, the leader of the xenophobic Otzmah Yehudet party, is now the Minister of National Security in Netanyahu’s coalition government. He was a member of the Kach party before it was outlawed. He remains an outspoken defender of the fascist theology and politics of Meir Kahane. This past April, Ben-Gvir, flanked by a security detail provided by the office of the prime minister, delivered a speech in which he praised both Kahane and Baruch Goldstein.
    President Joe Biden is greeted by Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu after arriving at Ben Gurion International Airport, Wednesday, Oct. 18, 2023, in Tel Aviv. (AP Photo/Evan Vucci)

    The invocation of Kahane’s doctrine of revenge by Israeli leaders has become increasingly common since the war began. Last month, Netanyahu declared in a public speech, “You must remember what Amalek has done to you, says our Holy Bible. And we do remember.” The implications of Netanyahu’s reference to Amalek was made explicit in a statement by Israeli Defense Minister Yoav Gallant: “We are fighting human animals, and we are acting accordingly. We will eliminate everything—they will regret it.” Many statements of an identical character have been made by Israeli leaders since the beginning of the war, and these statements have been actualized in the genocidal actions of the Israeli government and military.

    In the midst of the crimes being committed by the Israeli regime, there is no greater and more insidious lie than the claim that opposition to Zionism is, and must be, antisemitic. This is a lie that is refuted by the long history of pre-1948 opposition to Zionism among countless thousands of Jewish workers and intellectuals, spanning several generations, who rejected the myth-based call for a return to Palestine.

    The opposition to Zionism was expressed with the greatest political clarity by the socialist movement, which identified and denounced the politically reactionary character of the perspective of establishing a Jewish state in Palestine. It was understood that this project was a colonialist enterprise, which could only be achieved in alliance with imperialism and at the expense of the Palestinian Arab population that had lived in the territory for 2,000 years.

    Moreover, in their struggle against traditional religious persecution and the emergence, beginning in the late 19th century, of political antisemitism, the great mass of Jews sought to achieve political and social equality within the countries in which they lived. That was of profound truth especially in Germany. They wished to be part of the mass movement against oppression. For the most politically conscious section of Jewish youth, workers and intellectuals, this striving led to active involvement in the socialist movement.

    The present-day claim that Zionism is the necessary and genuine expression of Jewish identity has no basis in history. Moreover, the persistence of democratic convictions and a sympathy for the oppressed rooted in the experience of antisemitic prejudice and persecution finds expression in the large number of Jewish youth who have been involved in demonstrations opposing the Israeli onslaught against the Gazans.

    Despite all the propaganda, the images of the mass killing of defenseless Palestinians cannot help but evoke historical and familial recollections of the fate of the Jews at the hands of the Nazis. Thus, the war against the Gazan people evokes not only a sense of solidarity with the victims of Israeli atrocities, but also a deep anger against the exploitation of the tragedy of the Holocaust to justify the war.

    Of course, the Zionists and their apologists will claim that all that I have said is simply evidence of my deeply rooted antisemitism, which they claim—as I have already explained—is a prejudice widely held within the socialist movement. The more left an individual, the more emphatic his or her opposition to capitalism and imperialism, the more irreconcilable their opposition to the Jewish state and, therefore, their antisemitism.

    This allegation is as absurd as it is politically reactionary. Having been involved in the socialist movement for more than a half century, I really do not have any personal obligation to answer the claim that I and my comrades in the Trotskyist movement are antisemites. As the saying goes, my record speaks for itself.

    But, unfortunately, that is not generally true. The accusation of antisemitism requires the ignoring and distortion of a given individual’s political record.

    So I will, for the first time, respond to the accusation, by adding to my well-known public political record information relating to my personal background. Now having reached a somewhat more advanced age, just a little more than a year away from what will be my 75th birthday, I think the time has come to do this. I do not do so because it will have any effect on the slanderers, but because there are elements of my personal experience that may resonate with a younger generation and encourage them to intensify their struggle in defense of the Palestinians and against all forms of oppression.

    The dominant factor in the development of all individuals is the social and political environment of their time, conditioned at the most fundamental level by the prevailing socioeconomic structures of the societies into which they were born. The personalities of human beings are shaped by what Marx referred to as “an ensemble of social relations.” But these social relations are refracted through personal experiences, both one’s own and those transmitted through family, friends, teachers, acquaintances, and so on.

    I am a first generation American, born in 1950. The location of my birth—in fact, my existence—was determined by the events that had led to the Second World War, which had ended only four and a half years earlier. Both my parents had fled Europe to escape the Nazi persecution of the Jews. My mother, Beatrice, was born in Wilmersdorf on December 18, 1913—the exact same day Herbert Frahm, aka Willy Brandt, was born. The apartment building in which she was born, located on Konstanzer Strasse, still stands. Her father—my grandfather—occupied a significant position in the cultural life of Berlin. His name was Ignatz Waghalter. Born in Warsaw in 1881 into a very poor family of musicians, Waghalter made his way to Berlin at the age of 17 with the intention of receiving a proper musical education.

    My grandfather was the 15th of 20 children. Of those 20 children, 13 died in childhood, four in one day during the typhus epidemic of 1888. Of the 20 children, seven survived—four boys and three girls. My grandfather, from his earliest years, exhibited immense musical talent. By the age of six, he was already performing in the Warsaw circus. At the age of eight, he wrote and composed a revolutionary anthem that was so popular that a search began by the police to discover the name and identity of the insurrectionary musician. They were quite shocked when they discovered that it was an eight-year-old. The Waghalter family had deep roots in the revolutionary democratic struggle of the Polish people. In fact, I recently discovered in a library a revolutionary march written by my grandfather’s grandfather that had been composed in 1848.

    My grandfather wanted to obtain a genuine education. He didn’t want to be just an itinerant musician, he wanted to go to the musical capital of the world—Berlin—and learn how to become a serious composer. He was smuggled across the border in 1897 without any money. He endured great hardship, but eventually came to the attention of the great violinist and friend of Brahms, Joseph Joachim. Upon the recommendation of Joachim, my grandfather was admitted to the Akademie der Kunste. In 1902, his Sonata for Violin and Piano was awarded the coveted Mendelssohn Prize. Two years later, Ignatz’s younger brother Wladyslaw, who had followed him to Berlin, was awarded the same prize for his achievements as a violinist.

    Following his graduation, Ignatz obtained a post as a conductor at the Komische Oper. An appointment to the Essen Opera house followed several years later. But the decisive turning point in his musical career came in 1912, when he was appointed first conductor at the newly constructed Deutsches Opernhaus on Bismarck Strasse in Charlottenburg, known today as the Deutsche Oper. Of course, the original building was destroyed in the course of the Second World War and rebuilt, though it’s located on the same street today. Wladyslaw Waghalter was appointed concertmaster of the new opera house, which opened on November 7, 1912 with a performance of Beethoven’s Fidelio. Despite vocal opposition from antisemites and numerous death threats, Ignatz Waghalter conducted the premier performance.

    For the next 10 years, my grandfather maintained his position as first conductor at the Deutsches Opernhaus. Three of his operas, Mandragola, Jugend and Sataniel, had their premier at the opera house. Waghalter was known for his championing of the operas of Giacomo Puccini, whose music had been previously dismissed by a musical establishment obsessed with Richard Wagner. Waghalter conducted the German premier of Puccini’s La Fanciulla del West [Das Mädchen aus dem goldenen Westen] in March 1913, with Puccini in attendance. It was a triumph that established Puccini’s reputation as a great master in Germany.

    Throughout his lengthy tenure at the Deutsches Opernhaus, Waghalter had to contend with both anti-Polish and antisemitic prejudice. Though he himself did not observe any religious rituals or attend synagogue, Waghalter refused—in contrast to many other Jewish-born conductors—to convert to Christianity. The thought of changing one’s religion for the purpose of advancing one’s career, thereby adapting to antisemitic prejudice, was abhorrent to him.

    In 1914, upon the outbreak of World War I, Waghalter was forbidden to conduct because he had been born in the Russian Empire, with which Imperial Germany was at war. Protests by the opera-loving public of Charlottenburg led to his reinstatement.

    Waghalter remained at the Deutsches Opernhaus until 1923, when it went bankrupt in the midst of the catastrophic inflationary crisis. He spent a year in the United States as head of the New York State Symphony Orchestra. He then returned to Germany, where he was appointed musical director of the film company, Ufa. But he was unable to return to the Städtische Oper, as the reorganized and reopened Deutsches Opernhaus was then known.

    The coming to power of Hitler effectively ended his career, and that of his brother, as musicians in Germany. My mother, not yet 20, had a premonition that the Third Reich would cost Jews not only their careers, but also their lives. Beatrice urged her parents to leave Germany before it became impossible to escape. They followed her advice and left Germany, traveling first to Czechoslovakia and then to Austria.

    My mother, a highly gifted musician, remained in Germany. She joined the Jüdische Kultur Bund, where she performed as a singer at private homes of Jews throughout Germany. In 1937, she obtained a visa to enter the United States. She managed to secure entry visas for her parents. My grandparents arrived in New York in May 1937. Within days of arriving, Ignatz initiated a project of historic significance, the creation of the first classical music orchestra composed of African American musicians.

    This radical project encountered bitter opposition in the racist environment of the time. Waghalter frequently invited black musicians to rehearse at his apartment. This resulted in the circulation of a petition, signed by virtually all the white residents of the apartment building, demanding Waghalter’s eviction if he continued this practice.

    My grandfather was interviewed by the African American newspaper of Baltimore. He expressed the convictions that had inspired his creation of the symphony orchestra, stating, “Music, the strongest citadel of universal democracy, knows neither color, creed nor nationality.”

    Despite Waghalter’s immense efforts, the reactionary environment made it impossible to sustain the orchestra. During the final decade of his life, Waghalter became increasingly isolated. He lost contact with his family. Only after the war did he learn that his brother Wladyslaw—who had not been able to leave Germany—died suddenly in 1940 after a visit to Gestapo headquarters. His wife and one daughter perished in Auschwitz in 1943. In fact, on Brandenburgerstrasse 49, the location and address of my great uncle Wladyslaw, you can see Stolpersteine in which the life and death of Wladyslaw and his family are memorialized.

    Fortunately, one daughter of Wladyslaw, Yolanda, managed to escape. She made it to South America, lived in Peru, where she became first violinist in the Lima Symphony Orchestra, and her son Carlos, my second cousin, now lives in New Orleans, and we have been close friends for most of our adult lives. Ignatz’s brother Joseph died in the Warsaw Ghetto. Two of the three sisters also perished in Poland. Only his oldest brother, the great Polish cellist Henryk Waghalter, managed to survive the war. My grandfather died suddenly in New York at the age of 68 in April 1949.

    During his brief exile in Czechoslovakia in 1935-36, my grandfather wrote a brief memoir, which concludes with a statement of his ideals as an artist. He recognized that the Nazis represented a mortal threat to the Jews, but he expressed the conviction that the criminals of the Third Reich would not emerge victorious over the ethical and moral commitment of the Jewish people to justice. Waghalter acknowledged that he did not yet know where he would be able to find refuge. And so he ended his memoir with the words:

    Wherever it may be, I wish to serve art and humanity in accordance with the words of Moses, “You were freed from slavery in order to serve your brothers.”

    Clearly, my grandfather’s conception of Jewish ethics was very different from that which prevails in the Netanyahu government and the present-day Zionist state. He would be appalled and horrified if he knew what was being done in the name of the Jewish people. There could be no greater slander, no greater gift to the real antisemites, than to associate the Jewish people with the crimes that are being presently committed each day against the oppressed Palestinian people.

    The story of my grandfather’s life and its relation to the catastrophe that had overwhelmed European Jewry was a constant topic of discussion in my childhood home. My grandmother, Ignatz’s widow, whom we called Omi, lived with us. I spent countless hours in her room, where she told me of life in Berlin, the friendships with so many great artists, being pinched on her backside by Giacomo Puccini, all the friends she knew, the writers, and even scientists, including Albert Einstein, who frequently visited the apartment on Konstanzerstrasse, where he enjoyed playing his violin as part of a string quartet. The apartment residents did not object.

    The stories of my grandmother were supplemented by those told by my mother, who had enjoyed an especially close relationship with her father. Most of the stories were told in German, which enjoyed equal status with English in our home.

    At least on the street where I lived, this was not unusual. Many of our neighbors were refugees: Dr. Jakobius, Frau London, Frau Spitzer, Frau Rehfisch, Walter and Uschi Bergen, Dr. Hartmann and Dr. Gutfeld. There were others whose names I do not remember, but it was as if a substantial portion of Charlottenburg had been reassembled in a New York City suburb. And then there were the many friends who lived in other parts of the city but were frequent vistors: Greta Westman, Dela Schleger and Kurt Stern.

    So many of the discussions describing life in Berlin led to the phrase: “Und dann kam Hitler.” Then came Hitler. That was the event that changed everything. And this, in my young mind, led to so many questions. “How did Hitler come?” “Why did Hitler come?” “Did anyone, before 1933, see him coming?” “When did my grandparents and mother first hear of Hitler and realize that he might come?” And, finally, the most important question of all, “Why didn’t people stop Hitler from coming?”

    This was a question for which no one I knew had any fully formed and convincing answers. But there were certain elements of the answers that I received at home that were helpful. First, the Nazis were clearly identified as a right-wing movement. The dividing line, therefore, in my family between good and evil had not been between German and Jew, but between left and right. This division, my mother insisted, existed not only in Germany, but throughout the world, and, of course, within the United States. She would occasionally look at some American politicians and she would say, “Ich traue nicht dieser Bande” (“I don’t trust this gang.”)

    My mother was especially emphatic on this point. She hated fascism. When she noticed or encountered certain exceptionally objectionable social and political attitudes, she was inclined to describe the offending individual as “ein echter Fascist,” a real fascist.

    She was certainly aware of the existence of antisemitism in Germany prior to Hitler. She encountered such tendencies even before Hitler began to come, among teachers at her school. But she often made the point about these tendencies, that she would never have believed, and did not believe, that they would develop inevitably into mass murder. She did not believe in such an inevitability. Moreover, she never expressed a trace of hatred or bitterness towards Germans. She was proud that her command of the German language had not diminished even 60 years after her flight from Germany.

    It would take many years before I could find a politically convincing answer that explained how fascism had come to power in Germany. Like many of my generation, I passed through the experience of the Civil Rights movement, the ghetto uprisings and the Vietnam War. The explosive events of the 1960s stimulated my study of history, and encouraged the tendency to situate contemporary events in a broader temporal framework. Moreover, anger over the never-ending Vietnam War and steadily increasingly disillusionment with the Democratic Party and American liberalism impelled me further toward socialism. This process led finally toward my initial discovery, in the autumn of 1969, of the writings of Leon Trotsky.

    I immersed myself in the study of his available writings: his monumental History of the Russian Revolution, his autobiography My Life, The New Course, Lessons of October, and The Revolution Betrayed. All of these works served as the foundation of my decision to join the Trotskyist movement. But the volume that had the greatest impact upon me was a collection of Trotsky’s writings devoted to the struggle against the rise of the Nazis to power between 1930 and 1933.

    During those critical years, Trotsky lived in exile on the island of Prinkipo, off the coast of Istanbul. He had been exiled there by the Stalinist regime. Nearly 2,000 miles away from Germany, he followed the events that were unfolding. His articles, the warnings he made of the danger posed by Hitler and the Nazi party, are unequalled in political literature.
    Leon Trotsky at his desk in Prinkipo

    Trotsky not only explained the nature of fascism—its class basis and essential function as an instrument of political terror against the socialist and working class movement—but he also explained how the Nazis could be defeated. He exposed the policies of the Stalinist Communist Party, of the so-called Third Period, which declared that Social Democracy and fascism were identical. He countered this bankrupt ultra-left policy with a call for a united front of all the working class parties to defeat the Nazi threat. His warnings were ignored. Stalinism, as well as the betrayals of Social Democracy, made possible the victory of the Nazis.

    But Hitler’s rise to power and the ensuing catastrophe of World War II and the Holocaust were not inevitable. They were the outcome of the political betrayals of the reformist and Stalinist leaderships of the working class. To understand that, to understand what fascism was—and, when I think back on it, realizing that I was growing up only a few decades after this all had happened—had upon me a profound effect. Realizing that there must never again be fascism, and coming to understand that it was possible to defeat this political horror, one was obligated to become active in the socialist movement, and particularly in that political organization which had correctly analyzed and provided an answer to the greatest threat that humanity confronted.

    Trotsky rooted the rise of fascism not in the German psyche, but in the historical crisis of capitalism and the nation-state system. Hitler and the fascist regime represented, in the final analysis, the desperate attempt of German capitalism to find a solution, through war and mass murder, to the restraints imposed upon it by the existing nation-state system. It was compelled to “reorganize Europe.” But this was not an exclusively German problem. The crisis imposed upon American imperialism an even greater challenge, in which it is engaged today: the task of reorganizing the world.

    In subsequent writings, written after Hitler had come to power, Trotsky warned that fascism and the outbreak of World War II would confront European Jewry with the danger of extermination. The danger, he wrote, could not be averted by Zionism, which advanced a national solution to a problem rooted in the global contradictions of the capitalist system.

    Following the victory of the Nazis, Trotsky insisted that the fate of the Jews was more than ever bound up with the fate of socialism. He wrote, in a letter dated January 28, 1934:

    The entire Jewish historical fate being what it is, the Jewish question is an international one. It cannot be solved through “socialism in a separate country.” Under the circumstances of the present vile and detestable anti-Semitic persecutions and pogroms, the Jewish workers can and should derive revolutionary pride from the knowledge that the fate of the Jewish people can only be solved through the full and final victory of the proletariat.

    This perspective has been vindicated by history. Those who claim that the founding of Israel was a political triumph have a peculiar idea of what a political triumph consists of. The creation of a state that is founded on the blatant theft of other people’s land, that denies on a purely racialist basis the basic democratic rights that should be afforded to all citizens, that sanctifies hate and revenge as a basis of state policy, that systematically conditions its own citizens to kill and torment the people it has stolen from, and which has turned the country into the most hated in the world—this can hardly be described as a “political triumph.” It is a political degradation.

    The ongoing war, for all its horrors, has made one significant political contribution. It has awakened the youth. It has opened the eyes of the world. It has exposed the Zionist regime and its imperialist accomplices for the criminals they are. It has set into motion a tidal wave of outrage that is sweeping across the world and will sweep across those responsible for this genocide.

    But the great challenge that confronts our movement is to imbue the outrage with a revolutionary socialist program that can unify the global working class in a common struggle against imperialist barbarism. Our movement and only our movement is equipped to meet this challenge. It embodies a vast political history and a vast political experience that spans now an entire century. There is no other party which can bring to bear, in a crisis such as that which we now face, an understanding of its dynamic and a perspective to intervene in the situation and change it in the interests of the working class.

    So while this lecture was not a formal report on the centenary of Trotskyism, apart from present day events, I hope that it has contributed to your understanding of what the Trotskyist movement is and its relationship to the present-day struggles which we confront.

    #Pologme #USA #Israël #Palestine #Allemagne #Berlin #Charlottenburg #Konstanzer_Straße #Bismarckstraße #opéra #musique #nazis #antisemitisme #sionisme #fascisme

  • Théâtre... libertés et exil dans la nouvelle Algérie !
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4558

    Nous publions pour nos lecteurs d’Algérie, cet article du professeur de sociologie Nacer Djabi Djabi, qui a démissionné en 2017 de l’Université d’Alger. II est chercheur au Centre de recherche en économie appliquée et développement (CREAD) et plusieurs publications sur les questions majeures à la société dont le syndicalisme, la mémoire, la culture « amazyghe » et bien d’autres sujets cruciaux pour l’opinion générale. De ses articles sur les médias, le dernier sur le théâtre dans un pays prétendument en transition vers l’émergence dans une suffocante atmosphère asphyxie des expressions et des libertés démocratiques. #nationale,_fait_politique,_une_et_première_page,_médias,_actualité,_pays,_france,_afrique,_maghreb

    / #arts,_culture,_littérature,_cinéma,_critique,_performances,_styles, Maghreb, Algérie, (...)

    #Maghreb,Algérie,_Tunisie,_Maroc,_Libye,_Africa,_population,_société #Afrique,_Monde_Arabe,_islam,_Maghreb,_Proche-Orient, #Journalisme,_presse,_médias

    • The visualization presents monthly global temperature anomalies. This visualization is updated roughly two weeks after the end of each month.

      Temperature anomalies are deviations from a long term global avergage. In this case the period 1951-1980 is used to define the baseline for the anomaly. These temperatures are based on the GISS Surface Temperature Analysis (GISTEMP v4), an estimate of global surface temperature change. The data file used to create this visualization is publically accessible here.

      The term ’climate spiral’ describes an animated radial plot of global temperatures. Climate scientist Ed Hawkins from the National Centre for Atmospheric Science, University of Reading popularized this style of visualization in 2016.

      The Goddard Institute of Space Studies (GISS) is a NASA laboratory managed by the Earth Sciences Division of the agency’s Goddard Space Flight Center in Greenbelt, Maryland. The laboratory is affiliated with Columbia University’s Earth Institute and School of Engineering and Applied Science in New York.

  • Review of zur Nieden, Susanne, Unwürdige Opfer : Die Aberkennung von NS-Verfolgten in Berlin 1945 bis 1949
    https://www.h-net.org/reviews/showrev.php?id=18269

    C’est un sujet pour l’année 2024 : l’exclusion et la culpabilisation des plus pauvres. La pratique la plus radicale de l’idéologie de la responsabilité individuelle pour la maladie et la pauvreté fut la définition assez floue et l’emprisonnement dans les camps nazis des « asociaux et criminels professionnels ».

    En principe et d’un point de vue de pauvre et de malade les déologies nazies et libérales sont identiques. Il y a une différence dans le détail : Les nazis t’assassinaient et t’euthanasiaient, les libéraux te laissent crever tout seul des suites de ta pauvreté et de ta maladie.

    Comme à l’époque nazie chaque personne non fortunée est encore aujourd’hui soumise à l’accusation de responsabilité pour son propre malheur. La transformation des états de providence en sociétés libérales ("there is no such thing as society", Thatcher) continue et se radicalise en temps de guerre.

    En 2024 on aura beaucoup de choses à découvrir et à contester.

    Reviewed by Veronika Springmann
    Published on H-Soz-u-Kult (November, 2003)

    In den vergangenen Jahren ist nicht nur einiges zur Geschichte der Nachkriegszeit in beiden deutschen Staaten veröffentlicht worden, auch die Anfänge der Debatten um Entschädigung und Wiedergutmachung wurden in den Blick genommen. Stellvertretend erwähnt sei hier der Sammelband Klaus Naumann (Hg.), Nachkrieg in Deutschland, Hamburg 2001.
    Susanne zur Nieden versteht ihre Untersuchung zum „Berliner Hauptausschuss Opfer des Faschismus“ als eine „Detailstudie im Kontext der Vergangenheitspolitik“ (S.11). Sie fokussiert sich auf die Diskussion um die Wiedergutmachung von NS–Verfolgten und deren Umsetzung in Berlin von Mai 1945 bis Ende 1948.

    Im ersten Teil der Untersuchung beschreibt Susanne zur Nieden die Versuche einer Gruppe von Überlebenden, eine „überparteiliche und gesamtdeutsche Verfolgtenpolitik“ zu initiieren. Das wurde bereits von Olaf Groehler 1995 Vgl. hier Olaf Goehler, Verfolgten- und Opfergruppen in den politischen Auseinandersetzungen in der SBZ und DDR, in: Jürgen Danyel (Hg.), Die geteilte Vergangenheit. Zum Untergang mit dem Nationalsozialismus und Widerstand in beiden deutschen Staaten, Berlin 1995, S. 17 – 31. beschrieben. Dies wird nun sehr detailreich ausgeführt, vor allem im zweiten Teil der Monographie, der sich nicht nur mit der konkreten Arbeit des Berliner Hauptausschusses „Opfer des Faschismus“ beschäftigt, sondern aufzeigt, nach welchen Kriterien Verfolgte des Nationalsozialismus aus der Entschädigungspraxis ausgeschlossen wurden. In ihrem Ergebnis kommt sie zu einem Resultat, welches bereits Constantin Goeschler formulierte: “Zwischen der Gesamtzahl derer, die im Dritten Reich oder durch dieses diskriminiert, verfolgt oder ermordet, und der Zahl derer, die nach dem Krieg in Deutschland als Verfolgte des Nationalsozialismus in Betracht gezogen wurden, herrscht eine erhebliche Diskrepanz. Vgl. Constantin Goschler, Nachkriegsdeutschland und die Verfolgten des Nationalsozialismus, in: Hans – Erich Volkmann (Hg.), Ende des Dritten Reiches – Ende des zweiten Weltkrieges. Eine perspektivische Rückschau, München/Zürich 1995, 317 – 342, hier: 318. Von dieser Diagnose ausgehend schält sich eine der Hauptfragen der Untersuchung heraus: Welche Überlegungen lagen der gängigen Praxis des Ein – bzw. Ausschlusses in die Gemeinschaft der Verfolgten zugrunde. Susanne zur Nieden lässt sich hier von der Annahme leiten, dass „Ausschluss und Grenzziehung“ konstitutive Elemente der Entschädigungspraxis gewesen seien. Dass sie diese Ausschlüsse nicht immer rückbindet an Normvorstellungen der Akteure, ist eine Schwäche des Bandes.

    Bereits im März 1945 hatte sich in Berlin eine Gruppe von Gegnern des nationalsozialistischen Staates zusammengeschlossen. Noch war Berlin nicht in Sektoren aufgeteilt und unterstand der sowjetischen Verwaltung. Der von der sowjetischen Militäradministration eingesetzte Berliner Magistrat arbeitete unter den extremen Bedingungen einer zerstörten Infrastruktur, einer Stadt voller Flüchtlinge und obdachloser Menschen. Im Mai 1945 gelang es einer Gruppe von Häftlingen um Ottomar Geschke eine Interessenvertretung für NS-Verfolgte zu initiieren. Ottomar Geschke, Stadtrat für Soziales, strich bereits in seiner ersten Rede heraus, dass er die soziale Betreuung der „Opfer des Faschismus“ für das Kernstück der Sozialpolitik halte: „ Ich habe mir gesagt, das deutsche Volk insgesamt, das tatenlos zugesehen hat, wie Millionen und Abermillionen in die KZ’s (sic!) in die Zuchthäuser und die Gefängnisse geworfen und durch Krematorien gejagt wurden, dieses deutsche Volk, also die Gesellschaft muss wiedergutmachen an uns.“ Zit. nach Susanne zur Nieden, Unwürdige Opfer, 31. Diese Passage macht deutlich, was Susanne zur Nieden erst im Schlusswort deutlich formuliert, sich aber als „leise“ Frage dennoch durch den ganzen Band zieht: Wie eng die Frage nach Wiedergutmachung von NS-Verbrechen mit einer anderen zweiten zusammenhing, nämlich wie die sich neu bildenden Instanzen im besetzten Deutschland mit den NS-Aktivisten beziehungsweise mit der Mehrheit der Mitläufer umgehen sollten.“(S. 186).

    Der Hauptausschuss, keinesfalls nur von Kommunisten geprägt, Das zeigt bereits die erwähnte Studie von Olaf Groehler. Vgl. dazu Barck, Simone, Antifa-Geschichte(n). Eine literarische Spurensuche in der DDR der 1950er und 1960er Jahre, Köln 2003. Vgl. Susanne zur Nieden, “...für das Ansehen, der ‚Opfer des Faschismus’ nicht tragbar“. Auseinandersetzungen um den Verfolgtenstatus von Minna R., Blockälteste im KZ Ravensbrück, in: Insa Eschebach/Sigrid Jacobeit/Susanne Lanwerd (Hgg.), Die Sprache des Gedenkens. Zur Geschichte der Gedenkstätte Ravnebsrück 1945-1995, Berlin 1999, 184 – 195. setzte sich zusammen aus ehemaligen NS-Verfolgten, unterschiedlichster politischer Couleur: „Ausschließlich NS-Verfolgte sollten ihre Leidensgenossen vertreten und betreuen.“ (S. 35). Sieht Jürgen Danyel in dieser pluralen Zusammensetzung demokratische Versuche, wertet es Susanne zur Nieden v.a. als taktisch. Eine Annahme, die in der Untersuchung nicht überzeugend belegt werden kann, auch nicht im zweiten Teil, der sich mit „Unwürdigen Opfern“ auseinandersetzt, und Fragmente von „Verfolgungsbiografien“ vorstellt. Insgesamt liest sich dieser Teil ungleich spannender als der vorhergehende.

    Susanne zur Nieden beschäftigt sich hier mit Überprüfungsaktionen des Berliner Hauptausschusses, in deren Verlauf Menschen der Status eines NS-Verfolgten aberkannt wurde. Susanne zu Nieden zeigt auf, an welchen Schnittstellen diese Überprüfungsaktion angesiedelt war. So geben uns diese Akten nicht nur Auskunft über das tatsächliche Procedere des Ausschusses, sondern berichten über die moralisch-politischen Vorstellungen der Gruppe, die darüber entschied, wer sich „Opfer des Faschismus“ nennen durfte. Deutlich wird hier, wie stark kollektive Erinnerung und Erinnerungsarbeit vom politischen und moralischen Impetus unterschiedlicher gesellschaftlicher Gruppen geleitet wird.

    Gegliedert ist der zweite Teil in vier Kapitel. Zunächst widmet sich Susanne zur Nieden der Frage, unter welchen Umständen es zu einer Überprüfung der anerkannten „Opfer des Faschismus“ kam. Im zweiten Kapitel wird von Menschen erzählt, die ihre Anerkennung als Opfer des Faschismus verloren haben. Moralischer und politischer Anspruch des Hauptausschusses zeigten sich in seiner formulierten gesellschaftlichen Vorbildfunktion, die es nicht zulassen konnte, dass sich innerhalb des OdF Menschen befanden, „die sich kriminelle Handlungen zuschulden kommen lassen“ (S.120). Susanne zur Nieden führt aus, dass es zwar einerseits einen rigiden moralischen Anspruch gegeben habe, andererseits dieser zunächst in den Richtlinien keinen ausdrücklichen Niederschlag fand. Bezeichnend hierfür der Fall zweier Frauen, denen homosexuelle Handlungen vorgeworfen wurden. Rechtlich gesehen konnten sie nicht belangt werden, da gleichgeschlechtliche Beziehungen unter Frauen nicht unter Strafe standen; der Leiter des Hauptausschusses fürchtete um das Ansehen des OdF und entzog beiden Frauen die Anerkennung (S. 128). Interessant an der Stelle die Auseinandersetzungen innerhalb des Hauptausschusses, nachdem die beiden Frauen Widerspruch einlegten: Hinsichtlich der Beurteilungen gab es keinesfalls einen Common Sense, sondern im Gegenteil sehr differierende Meinungen und Vorstellungen hinsichtlich der eigenen Rolle als „Sittenwächter“.

    Gesetzeskonflikte, in die „Opfer des Faschismus“ verwickelt waren, sind das Thema von Kapitel 3. Geschildert werden hier Schicksale von Menschen, die es nicht geschafft haben, sich im Nachkriegsdeutschland zu situieren. Tragisch komisch liest sich die Geschichte von Kurt W., der im Bezirksamt Charlottenburg für die Ausgabe von Bezugsscheinen für Kleidung zuständig war. Ihm wurde nun vorgeworfen, er habe etlichen Personen unabhängig von ihren behördlichen Ansprüchen Bezugsscheine ausgestellt. Während ihm ein Prüfer aufgrund dieses gesetzeswidrigen Verhaltens die Anerkennung absprach, setzte sich Maria Wiedmaier, Überlebende des Konzentrationslagers Ravensbrück, nun Leiterin des Charlottenburger OdF Ausschusses für Kurt W. ein mit der Begründung, Kurt W. würde immer noch das Lager mit den heutigen Verhältnissen verwechseln.
    Zur Aberkennung des Verfolgtenstatus konnte aber auch nachgewiesenes „schlechtes Verhalten im KZ“ führen. Susanne zur Nieden erläutert dies am Beispiel von Minna R., der vorgeworfen wurde, im Lager andere Häftlinge misshandelt zu haben. Vgl. dazu Barck, Simone, Antifa-Geschichte(n). Eine literarische Spurensuche in der DDR der 1950er und 1960er Jahre, Köln 2003. Weitere Gründe für die Annullierung einer Anerkennung lagen aber auch in „sozial auffälligem Verhalten“ (S. 124). Dazu gehörte auch der Handel mit den „roten Ausweisen“, die ein begehrtes Tauschobjekt darstellten. Deutlich wird in dieser Monografie aufgezeigt, dass es nicht nur eine scharfe Grenzziehung von Seiten der politischen Häftlinge gegenüber anderen Opfergruppen gab, sondern der Status eines OdF als „Ehrentitel“ zu verstehen sei(S.188). Geschaffen wurde das Bild des männlichen, sich selbstaufopfernden Widerstandskämpfers.[7]

    Bekanntermaßen folgten spätestens ab 1949 Ost– und Westdeutschland unterschiedlichen Prinzipien der Wiedergutmachung; in der Bundesrepublik wurden 1953 die Anordnungen im Bundesentschädigungsgesetz festgehalten; in der SBZ, bzw. DDR setzte sich ab 1949 das Fürsorgeprinzip durch. Alles in allem verrät die Untersuchung von Susanne zur Nieden ausführliche Quellenkenntnisse; gewünscht hätte ich mir an manchen Stellen eine genauere Analyse der Binnenstrukturen des Hauptausschusses, in die u.a. die unterschiedlichen politischen Traditionen und Absichten der Akteure miteinbezogen worden wären und somit eine Annäherung an die Motive und vielleicht auch Ängste, die handlungsleitend für die Entscheidungen waren, erfolgen hätte können. Den Grundstein für eine derartige Untersuchung hat aber Susanne zur Nieden mit der vorliegenden Studie gelegt. Leider ist das Buch nicht optimal redigiert; so sind Susanne zur Niedens zahlreiche Publikationen einer anderen Autorin zugeschlagen worden; eine Bescheidenheit , die - wenn auch unbeabsichtigt - überflüssig ist.

    Susanne zur Nieden. Unwürdige Opfer: Die Aberkennung von NS-Verfolgten in Berlin 1945 bis 1949. Berlin: Metropol Verlag, 2003. 208 S. ISBN 978-3-936411-20-1.

    #iatrocatie #maladie #santé #pauvreté #exclusion #néolibéralisme #capitalisme #nazis #euthanasie

  • #Israël, Etat #suprémaciste et #génocidaire, enfin jugé et sanctionné ?

    #Gaza : l’#Afrique_du_Sud a déposé à la #CIJ une requête accusant Israël de commettre un « #génocide »

    #politique #international #justice #Palestine #seenthis #vangauguin

    https://francais.rt.com/international/108642-gaza-afrique-sud-a-depose-requete-cij

    "La tension diplomatique est montée d’un cran entre Prétoria et Tel-Aviv. Alors que l’Afrique du Sud a fait part de son soutien à la #cause_palestinienne depuis le début des affrontements à Gaza, les autorités sud-africaines ont déposé une requête contre l’Etat hébreu devant la #Cour_internationale_de_justice (CIJ) pour des « actes de génocide contre le peuple palestinien à Gaza ».

    L’Afrique du Sud a de surcroît demandé à l’instance judiciaire des #Nations_unies de prendre les mesures nécessaires pour « protéger le peuple palestinien à Gaza », exigeant qu’Israël mette « immédiatement fin à toutes les attaques militaires ».

    Dans sa requête, Pretoria a affirmé que les « actes et omissions d’Israël revêtent un caractère génocidaire, car ils s’accompagnent de l’intention spécifique requise (…) de détruire les Palestiniens de Gaza en tant que partie du groupe national, racial et ethnique plus large des Palestiniens ». Le texte sud-africain a souligné qu’« Israël, en particulier depuis le 7 octobre 2023, manque à son obligation de prévenir le génocide, ainsi qu’à son obligation de punir l’incitation directe et publique à commettre le génocide », et « s’est livré, se livre et risque de continuer à se livrer à des actes de génocide contre le peuple palestinien à Gaza ».
    L’Afrique du Sud, fidèle soutien de la cause palestinienne

    La réaction israélienne ne s’est pas fait attendre. Par l’intermédiaire du porte-parole de la diplomatie israélienne Lior Haiat, l’Etat hébreu a rejeté « avec dégoût la diffamation de sang répandue par l’Afrique du Sud dans sa requête auprès de la Cour internationale de Justice (CIJ) ». Israël juge également la requête de Prétoria « sans fondement » tout en ajoutant que « l’Afrique du Sud coopère avec une organisation terroriste qui appelle à la destruction de l’État d’Israël ». La diplomatie israélienne a de surcroît appelé « la Cour internationale de Justice et la communauté internationale à rejeter complètement les allégations infondées ».

    Le soutien de l’Afrique du Sud à la cause palestinienne ne date pas du 7 octobre, il est dans l’ADN de la politique étrangère du parti ANC (Congrès national africain). Le parti, au pouvoir depuis 30 ans, compare régulièrement la situation en Palestine à son propre combat contre l’apartheid.

    Nelson #Mandela avait fait le déplacement dans les Territoires palestiniens en 1999. Devant le Parlement à Gaza en présence de Yasser Arafat, il avait exhorté les Palestiniens à ne jamais abandonner la résistance. « Nous avons connu, nous aussi, des jours terribles, le sacrifice de camarades, et de fortes frustrations », dans le combat contre l’apartheid.

    Dans un discours aux Etats-Unis en 2001, Nelson Mandela déclarait que « l’#apartheid est un #crime_contre_l_humanité », tout en stipulant qu’« Israël a privé des millions de Palestiniens de leur liberté et de la propriété ». L’Etat hébreu « a perpétué un système de #discrimination_raciale et d’#inégalité », avait-il aussi affirmé. "

    NB : pour suivre RT_France malgré la censure, essayez l’abonnement en fil RSS... Ça peut marcher (ou pas)

  • Was steckt eigentlich hinter der Israelfreundschaft des deutschen Imperialismus? - 1. Teil – Siedlerkolonialismus, die preußische DNA des Zionismus
    https://www.kaz-online.de/artikel/1-teil-siedlerkolonialismus-die-preussische

    zu Teil 2 der Artikelserie
    https://seenthis.net/messages/1034372

    10. Oktober 2021: Letzter Staatsbesuch in Israel. Merkel beteuert gegenüber ihrem treuen Freund[1], Premierminister Naftali Bennett – auch im Namen zukünftiger deutscher Regierungen[2] – ihre unverbrüchliche Treue und Freundschaft zu Israel (angeblich als Lehre aus dem Holocaust) und deutsche Staatsräson als Selbstverpflichtung, Unterstützung und Treueschwur zum Projekt „jüdischer Staat“. Die Palästinenser fallen hinten runter; ihr Geschick sind „Einzelfragen“ und Merkel nur eine einzige Nennung ganz am Rande wert.

    Was steckt eigentlich hinter dieser deutschen Staatsräson`? Dieser Frage wollen wir in einer losen Folge mehrerer Artikel nachgehen. Sind es wirklich die Lehren aus dem Holocaust, (und wenn ja, welche Lehren werden da gezogen)? Oder spielen etwa noch ganz andere Gründe eine Rolle? Gibt es lange Linien des engen deutsch-imperialen Verhältnisses zum Zionismus?
    1. Teil – Siedlerkolonialismus, die preußische DNA des Zionismus
    Frühe Versuche deutscher Besiedlung Palästinas

    Bevor wir uns dem Zionismus zuwenden, beginnen wir mit der knappen Nennung einer wenig bekannten deutschen Traditionslinie kolonialer Landnahme und Besiedelung – dem Versuch, Palästina in eine deutsche, christliche Kolonie zu verwandeln. Er begann erheblich früher (und zunächst sogar erfolgreicher) als die jüdisch-zionistische Bewegung, nämlich bereits 1861 durch deutsche lutherisch-pietistische (millenaristische[3]) „Jerusalemfreunde“, die sog. „Templer“[4]. Diese gründeten bereits 1866 ihre erste deutsche Siedlerkolonie in der Nähe Nazareths, 1869 dann in Haifa, gefolgt von weiteren deutschen Kolonien in der Küstenebene, in Galiläa und nahe Jerusalems mit so klingenden Namen wie Walhalla, Waldheim und Wilhelmia. Der deutsche Imperialismus musste diese frühe koloniale Siedlungstätigkeit allerdings mit Waffengewalt gegen die Osmanischen Herrscher absichern. Zur Durchsetzung dieser frühen Form deutscher Staatsräson schickte Kaiser Wilhelm 1877-78[5] Kriegsschiffe vor die Küste Palästinas. So wie heute bei der Merkel‘schen „Sicherheit Israels“, ging es damals der kolonial-kaiserlichen Staatsräson um nichts weniger als die „Sicherheit“ jener Templergesellschaft. Ihr göttlich-germanischer Auftrag war dabei die Umwandlung Palästinas in einen christlichen Staat, welcher nach einem gewonnenen Weltkrieg Deutschland hätte zugesprochen werden sollen. Und genau wie später die Zionisten agierten auch die deutschen Templer in völliger Missachtung etwaiger Rechte der dort ansässigen Palästinenser. Palästinensische Bauern kämpften bereits damals an zwei Fronten, gegen zionistisch-jüdische, wie auch gegen christlich-deutsche Siedler – so etwa während des Aufstands der Jungtürken im Jahre 1908. Wieder schickte Kaiser Wilhelm Kanonenboote nach Palästina für die Sicherheit dieser treuen Träger deutscher Staatsräson. 1914, am Vorabend des 1. Weltkriegs, betrug die Zahl der Templer bereits fast 2.000, also mehr als die Gesamtzahl jüdischer Auswanderer aus Deutschland bis 1933 (über das weitere Schicksal der Templer, siehe nächster Teil).

    Der Zionismus war geistig ein Kind des 19. Jahrhunderts Mitteleuropas, der Phase bürgerlicher Nationalstaats- und Reichsgründungen, ausgedrückt im Slogan: „Ein Land ohne Volk für Volk ohne Land“. Die in Mitteleuropa verfolgten Juden sollten sich in der Welt umschauen, ein Land aussuchen und sich in diesem niederlassen, um dort ihr „Altneuland“ auszugründen, so die Idee Theodor Herzls. Diese Idee fußte natürlich nicht nur auf dem herrschenden europäischen, dem bürgerlich national-liberalen Denken, sondern im Besonderen auch auf dem seiner grausigen Zwillingsschwester, jener Methode, die gerade ihre traurige Blütephase erlebte – der imperialen Kolonialidee, dem Kolonialismus: Die besondere Brutalität des Kolonialismus, seine kaum aufzuzählenden Gräuel, die Massaker, Ausbeutung, Hungerkatastrophen und Sklaverei, bis hin zum Völkermord sind dabei mitnichten ein „Rückfall ins Mittelalter“; im Gegenteil – sie sind Ausdruck einer damals hochmodernen Ausbeutergesellschaft auf der Höhe ihrer Zeit[6]. Der Zionismus als siedlerkolonialistische Eroberungs- und Herrschaftsform ist hierbei keine Abweichung oder Ausnahme, sondern ein charakteristischer, wenngleich verspäteter Vertreter. Für die frühen Zionisten des 19. Jahrhunderts war der Kolonialismus eine ganz selbstverständliche, hochmoderne Methode.
    Auf der Suche nach dem passenden Kolonisationsmodell

    Es gab jedoch viele unterschiedliche Formen des Kolonialismus. Für welche besondere Richtung nun entschied sich der Zionismus? Die Beantwortung dieser Frage ist nötig, um das besondere Wesen des Zionismus bis hin zum Wesen des heutigen Staates Israel zu bestimmen.

    Der klassische Besatzungs- oder Mutterlandkolonialismus setzte eine kleine[7], militärisch-administrative Elite als Staatsbeamte ein, welche die Kolonie und ihre Bevölkerung im Auftrag des Mutterlandes beherrschte und ausbeutete. (So die Mehrzahl der Kolonien in Afrika und natürlich das Kronjuwel des Empires, der Subkontinent der britischen Ostindien-Kompanie. Eine andere Form kolonialer Ausbeutung bot die sog. Pflanzer-Kolonie, die überseeische Plantagenwirtschaft mit Zuckerrohr in Haiti und Kuba, oder mit den Baumwollplantagen in den amerikanischen Südstaaten. Auch das Modell französisch Algeriens (ab 1836[8]) war ein Pflanzer-Kolonialismus[9]. Im Gegensatz dazu stand das Modell des Siedlerkolonialismus, also der Ausgründung und Lossagung vom Mutterland, wie in den abtrünnigen Kolonien Englands – den puritanischen Nordstaaten (USA), der Sträflingskolonie Australien[10] oder der Kapkolonie der Buren (Südafrika).

    Vor dieser Entscheidung standen auch die zionistischen Einwanderer im osmanischen Palästina um die Jahrhundertwende. Manche befürworteten das Modell der französischen Pflanzerkolonie – die ersten kolonialen Erfolge erzielte Baron de Rothschild, der palästinensische Latifundien aufkaufte[11] und mit großem Kapital der Jüdischen Kolonisationsvereinigung (JCA)[12] in erfolgreiche Exportplantagen für Orangen und Wein umwandelte. Für ihn sprachen v.a. die wirtschaftlichen Erfolge, die Profitabilität der agrarischen Plantagenindustrie[13], welche jedoch auf Ausbeutung billiger lokaler, also palästinensischer Arbeitskraft beruhte. Hiergegen wandten sich die Führer der Jüdischen Agentur (JA) und der Zionistischen Weltorganisation (WZO), sowie des Jüdischen Nationalfonds (JNF).

    Als bestimmendes Merkmal ihres Kolonisierungsansatzes legte der JNF in seiner Präambel die Unveräußerlichkeit einmal erworbenen „jüdischen“ Landes fest, also das Verbot der Rückgabe und sogar der Nutzungsüberlassung für Nichtjuden. Dies war die Grundsatzentscheidung für einen ethnisch reinen Siedlerkolonialismus, das Wesensmerkmal des Zionismus und Israels bis heute – ein Ansatz der unmittelbar, grundsätzlich und systematisch auf Verdrängung der ansässigen Bevölkerung setzte und setzt.
    Der Kongress spricht deutsch

    Woher aber kam diese Idee? Wer diente als Leitbild? Wessen Kolonisationsmodell wurde da übernommen?

    Hierzu muss man wissen, dass der Zionismus eine mitteleuropäische Bewegung war, deren Führer und Vordenker ganz überwiegend aus dem deutschen Sprachraum stammten. Die Lingua franca der auf dem Ersten Zionistenkongress in Basel 1897 gegründeten Bewegung war nicht etwa englisch, geschweige denn russisch[14] oder jiddisch[15]: Der Kongress sprach deutsch, zumindest seine Führung. Allerdings fand das Anliegen der Auswanderung und Kolonisierung Palästinas unter der Masse deutschen Juden[16] keinen Widerhall: Von 1900 bis 1933 wanderten gerade einmal 2.000 deutsche Juden nach Palästina aus. Das sollte sich mit der Machtübernahme des deutschen Faschismus schlagartig ändern[17] ...

    Gleichwohl orientierten sich die zionistischen Planer und Entscheidungsträger an ihrem deutschen, wilhelminischen Umfeld und dabei unmittelbar an den deutschen Kolonialerfahrungen – sie feierten deren Erfolge und übten konstruktive Kritik an ihren „Fehlschlägen“. Sie waren aktive Teilnehmer am deutschen Kolonial-Diskurs, und nicht etwa als Kritiker: Sie waren eng mit den nicht-jüdischen deutschen Kolonialplanern und -Wissenschaftlern bekannt und befreundet, besuchten deren Kolonialtagungen[18] und lasen und publizierten in der Kolonialzeitschrift „Der Tropenpflanzer“[19], etc.

    Nach einem Jahrzehnt heißer Diskussionen entschieden sich die Funktionäre der WZO und des JNF gegen den französischen Pflanzer-Kolonialismus in Algerien und für ein, im wörtlichen Sinne, viel näherliegendes Konkurrenzmodell[20]:
    Das Modell der Königlich-Preußischen Ansiedlungs­kommission für Westpreußen und Posen.

    Seine besondere Aggressivität verdankt der deutsche Imperialismus nicht zuletzt seiner preußischen DNA, der Herrschaftsform des preußischen Militarismus. Dieser ruhte seit jeher auf zwei Säulen, also lange vor der Deutschen Reichsgründung 1871 und noch lange nach dessen Untergang 1918: Einerseits der räumlichen Expansion, also äußerer Kolonisation durch Krieg, Raub und Annexion und andererseits der demographischen Expansion, der sog. „Inneren Kolonisation“, also ethnischer Säuberung durch Verdrängung, Vertreibung oder Mord. War das Geschäftsmodell des Preußentums seit jeher die gewaltsame Expansion, so war seine Richtung „gen Osten“ – die Eroberung von „Lebensraum“ und seine „Germanisierung“[21]. Ein besonderes Kapitel nahm dabei die Provinz Posen ein, welche das Deutsche Reich in mehreren Schritten nach der zweiten Teilung Polens erobert und schließlich annektiert hatte[22]. Die räumliche Eroberung und gewaltsame Eingliederung ins Deutsche Kaiserreich genügten dem deutschen Imperialismus jedoch nicht.

    Im April 1886 beschloss das Preußische Abgeordnetenhaus per Gesetz eine Königliche Kommission[23] für die Ansiedlung Deutscher in den Provinzen Westpreußen und Posen. „Ansiedlung“ war dabei die euphemistische Umschreibung einer beispiellosen Gewaltkampagne mit dem Ziel der „Germanisierung“ Poznańs. Diese umfasste hauptsächlich zwei, miteinander verschränkte Elemente: Landerwerb zum Zwecke der „Neuansiedlung“, sowie Vertreibung; also, zunächst durch systematischen, selektiven und staatlich finanzierten Landkauf von polnischen Bauern. Aus dem Reich sollten „germanische“ Neusiedler angeworben, mit üppigen staatlichen Geldern ansässig gemacht und zu Bauern umgewandelt werden. Die Kampagne steigerte sich von systematischer Diskriminierung hin zu offener Gewalt. Bereits das Ansiedlungsgesetz von 1886 verbot Polen, ein Haus zu bauen. Zugleich war aber der Landaufkauf von polnischen Besitzern zunehmend nicht mehr zu „freiwillig“ bewerkstelligen. Der Ostmarkenverein (gegr. in Posen 1894), angelehnt an die Deutschen Ritterorden und unterstützt durch Altkanzler Bismarck, befand folgerichtig die herrschende Germanisierungspolitik als zu lasch und tolerant und forderte eine aggressivere Siedlungsförderung. Die Kommission schaltete auf eine härtere Gangart um: Das Enteignungsgesetz von 1908 erlaubte es der Kommission, polnisches Land zu enteignen, „zur Stärkung des Deutschtums“.
    Fazit

    Wir können feststellen: Die Ansiedlungskommission folgte hier, anders als der französische, britische oder spanische Pflanzer-Kolonialismus, nicht dem Kalkül optimaler, rentabler Ausbeutung. Im Gegenteil, es ließ sich diese 30-jährige Gewaltkampagne bis zum Untergang des Deutschen Kaiserreiches 1918 und der Abtretung Poznańs an Polen 1920 Unsummen staatlicher Gelder kosten – geschätzt rund eine Milliarde Reichsmark[24]. Zugleich mussten Polen vertrieben werden, denn dies war ja von vornherein das erklärte Ziel. Zunächst geschah das ökonomisch, mit wenig Erfolg; schließlich und deshalb durch stetig wachsende staatliche Repression.

    Am Rande sei hier bemerkt: Letztlich scheiterte die Ansiedlungskommission krachend – an inneren Widersprüchen[25], polnischem Widerstand[26] und nicht zuletzt auch dem verlorenen Weltkrieg. (Das hielt den deutschen Imperialismus nicht davon ab, es 20 Jahre später erneut, umso erbitterter, in vielem größerem Maßstab und mit unvergleichlich höherer Gewaltbereitschaft, wieder zu versuchen – im Kampf um deutschen „Lebensraum“ und seine „Germanisierung“ ... Das Rezept hierzu blieb ein und dasselbe: Einerseits Expansion durch „Aneignung“, als Raub; sowie andererseits Besiedlung durch Germanen, also „Verdrängung“ durch Entrechtung, Vertreibung und Massenmord[27].)
    Zionistische Grundsatzent­scheidung

    Einer der wichtigsten Führer der zionistischen Bewegung war der deutsche Soziologe und Rasse-Eugeniker Arthur Ruppin, geboren in preußisch Posen 1876. Anders als Ben Gurion war dieser „Vater der zionistischen Siedlungsbewegung“ mehr Funktionär und strategischer Planer für die Raumplanung, Landkäufe und Ansiedlung zionistischer Einwanderer, also die „jüdische Kolonisation Palästinas“, insbesondere der Landwirtschaft[28]. Ruppin untersuchte eingehend die v.a. wirtschaftsgeographischen Gegebenheiten osmanisch Palästinas und prüfte sie im Hinblick auf ihre Eignung für die jüdische Kolonisation[29]. Entsandt als Leiter einer Erkundungsmission der zionistischen Exekutive[30] brach er bereits im Juni 1907, nur zwei Wochen nach seiner Ankunft in Palästina radikal mit den vorherrschenden Konzepten der jüdischen Pflanzungen eines Baron Rothschild. Er empfahl stattdessen das deutsche Modell:

    „Ich betrachte die Arbeit des JNF als ähnlich wie die der Kolonisierungskommission in Posen und Westpreußen. Der JNF wird Land kaufen, wenn es von Nichtjuden angeboten wird, und es entweder ganz oder teilweise an Juden weiterverkaufen.“[31]

    Ein weiterer, fast ebenso wichtiger zionistischer Führer war der Agrarwissenschaftler Otto Warburg[32] (1859-1938), seines Zeichens Mitbegründer des Kolonialwirtschaftlichen Komitees (KWK) des Deutschen Reiches und selbst Mitglied der Königlich-Preußischen Ansiedlungskommission in Posen, sowie später, ab 1911, zehn Jahre lang Präsident der Zionistischen Organisation (ZO) – also während der entscheidenden Jahre der zionistischen Weichenstellung und noch vor dem Zusammenbruch der deutschen Welteroberungspläne[33]. Der Raumplaner und Tropenbotaniker Warburg bestätigte und bekräftigte[34] die königlich-preußische DNA des damaligen Zionismus; über die Methoden der Land-Entwicklungsgesellschaft Palästina (PLDC) betonte er, sie werde:

    „keine neuen Wege, keine neuen Experimente unbekannter Natur vorschlagen. Wir gehen stattdessen von der preußischen Kolonisationsmethode aus, wie sie in den letzten zehn Jahren von der Ansiedlungskommission praktiziert wurde.“
    Unterschiede und Gemein­samkeiten

    Anders als die Arbeit der Ansiedlungskommission für Posen wurde dieses neue, zionistische Projekt der „jüdischen Autonomie“ kein Fehlschlag, sondern ein bahnbrechender Erfolg – aus zionistischer, nicht aus palästinensischer Sicht, versteht sich.

    Frappierend sind hierbei die Ähnlichkeiten der beiden Unternehmen, bis ins planerische Detail:

    – Die Größe des Landes – Posen war gleich groß wie Palästina

    – Landwirtschaftliche Anbauarten und -formen

    – Die durchschnittliche Farmgröße der Neusiedler

    – Die eingesetzten finanziellen Mittel: Landkauf und staatliche, bzw. proto-staatliche Zuteilung

    – Unterordnung des Profits unter die politische Zielstellung[35]: Raumplanung & Demographie

    – Vor allem aber die einseitige und grundsätzliche Feinderklärung gegen das bereits ansässige, hierbei hinderliche Volk,

    – und die Zielstellung der demographischen Verdrängung, bis hin zur Wahl der hierfür erforderlichen Mittel (Verdrängung, ökonomische Austrocknung, gewaltsame Vertreibung)

    Vor allem in diesem letzten Punkt, der Verdrängung der Palästinenser zum Zwecke der Herstellung einer jüdischen Mehrheit zeigte er sich als ein gelehriger Schüler Theodor Herzls. Denn Herzl schrieb schon 1896 seinen Vorschlag in dem Buch „Der Judenstaat. Versuch einer modernen Lösung der Judenfrage“ nieder, die Juden sollen sich in Palästina ansiedeln und einen „Schutzwall gegen Asien“ bilden: „Wir würden den Vorpostendienst der Kultur gegen die Barbarei besorgen.“ Die Amtssprache sollte Deutsch sein, Deutschland sogar die Schutzmacht[36]. Zum Vergleich: Ziel und Auftrag der Preußischen Ansiedlungskommission war: Ein „lebendiger Wall gegen die slawische Flut“[37].

    Bevor wir diesen historischen Abriss in den nächsten Ausgaben fortsetzen, sei hier bereits festzuhalten: Die heute wieder ausgerufene Staatsräson richtet sich nicht nur unmittelbar gegen die elementaren Lebens- und Freiheitsinteressen des palästinensischen Volkes. Indem sie die deutsche Unterstützung israelischer Kriegsverbrechen heute auf das „historische Erbe“ des Holocaust und damit die ganze deutsche Geschichte auf diese einzige Ereignis reduziert, verharmlost sie all die anderen finsteren Kapitel der Geschichte des deutschen Imperialismus und versucht sie vergessen zu machen. Eine neue Tradition wird erfunden. Sie beinhaltet die Verdrängung und sogar Leugnung der fortdauernden Kontinuitäten deutscher Kolonial- und Kriegsverbrechen – vom Völkermord an den Herero und Nama[38] bis zur kolonialen Raubkunst, dem Luf-Boot im Berliner Humboldt-Forum. Der Holocaust mutiert damit vom Gipfelpunkt deutscher Kriegsverbrechen zu einem einmaligen Ausrutscher, einem Betriebsunfall einer ansonsten blitzsauberen Nationalgeschichte, oder wie Gauland von der AfD es ausdrückt: „ein Vogelschiss in über 1.000 Jahren erfolgreicher deutscher Geschichte“.

    AG Palästina

    1 und ehem. Chef des sog. „Siedlerrates“

    2 Im nur 12 Seiten kurzen ersten Sondierungspapier der neuen Ampelkoalition muss bereits, und ohne jeden inhaltlichen Zusammenhang, diese Staatsräson beteuert werden.

    3 Eine christliche Heils- und Endzeitlehre; eine ihrer Ausprägungen ist auch als christlicher Zionismus bekannt.

    4 Ihren Namen entlehnten diese nicht den gleichnamigen Orden aus den Kreuzzügen des Mittelalters; vielmehr wollten sie vor dem nahenden Weltuntergang eine eigene Kirche, einen rettenden, einzig wahren „Deutschen Tempel“ in Palästina errichten.

    5 Während des osmanisch-russischen Krieges.

    6 in schroffem Kontrast, geradezu als Zerrspiegelung jener bürgerlichen Freiheitsideale, die sich die Französische Revolution aufs Panier geschrieben hatte und im Inneren, in den Mutterländern des Kolonialismus, wenngleich zu unterschiedlichem Grad, durchsetzte.

    7 Nur 20.000 britische Kolonialbeamte und Truppen herrschten über 300 Millionen Inder (ein „Bevölkerungs“-Anteil von 0,007%)!

    8 Mit einer Politik der sog. „begrenzten Kolonisation“ ab 1837; fr.wikipedia.org/wiki/Algérie_française

    9 Auch der deutsche Imperialismus hatte beiden Optionen im Auge, sei es als Überseegebiete und Hafenstützpunkte wie der sog. Musterkolonie Kiautschou in China oder den typischen Plantagenkolonien der deutschen Kolonialzeitschrift: „Der Tropenpflanzer“ in tropischen Regionen Afrikas – in Togo, Kamerun und Deutsch-Ostafrika.

    10 Anders als Neuseeland.

    11 Petah Tiqwah (1878), Zikhron Yaakov (1882)

    12 Einer 1891 in London nach englischem Recht gegründeten Aktiengesellschaft.

    13 Diese erforderte auch große Investitionen in Abfüllanlagen, Eisenbahnstrecken zu den Häfen, etc.

    14 Die riesige Masse der Juden Europas lebte im damaligen Zarenreich, welches auch Polen umfasste.

    15 Jiddisch war eine eigene Sprache der osteuropäischen Juden, eine Mischung, bzw. Abwandlung des Deutschen mit vielen hebräischen Lehnswörtern aber ansonsten deutschem Wortschatz und deutscher Grammatik. Im Gegensatz zu den Zionisten sprach der Jüdische Bund, die sozialdemokratische, revolutionäre Arbeiterbewegung im zaristischen Russland, Jiddisch. Die Bundisten waren scharfe Gegner der bürgerlichen Zionisten und ihrer Auswanderungspläne. Sie kämpften für den Sozialismus, an der Seite ihrer nichtjüdischen Klassengenossen, für ein sozialistisches Russland ohne Antisemitismus und ohne jede Klassenunterdrückung und Rassismus. In Osteuropa vertrat der Bund die riesige Mehrheit der modernen nicht-orthodoxen Juden, v.a. des Proletariats.

    16 Wenngleich die Zionisten unter den Juden Deutschlands im Jahre 1900 nur eine verschwindende Minderheit von 4% darstellten.

    17 siehe nächster Teil der Artikelserie.

    18 „Köthener Kurse für koloniale Technik“ (1905); in: „Altneuland: Monatsschrift für die wirtschaftliche Erschließung Palästinas“; sammlungen.ub.uni-frankfurt.de/cm/periodical/titleinfo/2266000.

    19 Welche vom späteren Zionisten Otto Warburg initiiert worden war.

    20 Bis 1916 erwartete Ben Gurion, die Deutschen und Osmanen würden den 1. Weltkrieg gewinnen. Deshalb bemühten sich die Zionisten von Anbeginn um eine Konvergenz mit den deutschen Kolonial-Interessen und ihren Konzepten (z.B. der Bagdadbahn ...).

    21 Pate stand hierbei der Deutsche Orden, ein Ritterorden seit den Kreuzzügen im späten 12. Jahrhundert.

    22 Auch hier war die räumliche militärische Expansion nach außen – in Konkurrenz zum Zaren- und Habsburger Reich – ständig begleitet von innerer Expansion und Aggression, also der Niederschlagung polnischer Aufstände gegen die preußische Unterjochung und Fremdherrschaft.

    23 mit Sitz in Posen.

    24 Zu einer Zeit, da das monatliche Durchschnittseinkommen im Deutschen Reich 58,– RM betrug.

    25 Willige Neusiedler aus dem Reich ließen sich kaum finden – im Gegenteil: Immer mehr verarmte Reichsdeutsche wanderten nach Westen ab, Richtung Industrie. Zugleich erpressten die bankrotten Junker den preußischen Staat mit der Androhung von Landverkauf. Preußen kaufte letztlich vor allem ihnen, und nicht Polen Land ab – zu horrenden Preisen – genau wie wir es hundert Jahre später durch die Treuhand erleben sollten.

    26 Die Polen Poznańs gründeten eine eigene, erfolgreichere Landkaufbank (Bank Ziemski) und nicht zuletzt führten gerade die preußischen Gewaltmaßnahmen zu einem Aufschwung der polnischen Nationalbewegung mit vielfältigen Widerstandsformen auf allen Ebenen, genau wie Jahrzehnte die Palästinenser.

    27 Der „Hungerplan“ der deutschen Generalität und Staatssekretäre vom Mai 1941 sah die Ermordung von 32 Millionen slawischer „Untermenschen“ vor.

    28 So sein Buch von 1925: „Die landwirtschaftliche Kolonisation der zionistischen Organisation in Palästina.“ (Berlin, Aufbau), www.deutsche-digitale-bibliothek.de/item/EAMEFO2BTUUSJZKL426GB3C5G4ORB7KL

    29 A. Ruppin (1916): „Syrien als Wirtschaftsgebiet“. www.deutsche-digitale-bibliothek.de/item/XZGNBOXOORYVH4TRF35G3IGA6ECL4XUJ

    30 Später Leiter des „Palästinaamts“, der offiziellen Vertretung der Zionistischen Weltorganisation (WZO)

    31 Brief an den Präsidenten des JNF, Juni 1907; zit. nach: Kressel, G. (1951): „Korot“ („Die Ereignisse“). Der Jüdische Nationalfonds, Jerusalem (auf Hebräisch), S. 60.

    32 Nicht zu verwechseln mit dem Freiburger Biochemiker und Nobelpreisträger Otto Heinrich Warburg ...

    33 Ab 1920 und bis zu seinem Tod 1938, vertrat Warburg die WZO in Berlin

    34 Brief an Ussishkin (1908); zit. nach G. Shafir (1989): Land, Labour and the Origins of the Israeli-Palestinian Conflict. 1882-1914. Cambridge

    35 Was jedoch nichts mit „Sozialismus“ zu tun hat, wie oft missverständlich interpretiert wird

    36 www1.wdr.de/stichtag/stichtag3000.html

    37 Die Hetze gegen angebliche „Fluten“ fremder Einwanderer, sog. „Asylanten“, ist längst wieder täglicher Sprachgebrauch der herrschenden Klasse. Beim Abzug der deutschen Truppen aus Kabul, im August 2021, tönte es unisono, von Grünen bis AfD, eine „Flutwelle“ wie „2015 darf sich nicht wiederholen“.

    38 Noch im Mail 2021 verweigerte Steinmeier Reparationszahlungen an die Nachkommen der Opfer in Namibia, www.fr.de/politik/ich-habe-deutsche-vorfahren-dank-einer-vergewaltigung-90988520.html

    Kommunistische Arbeiterzeitung, KAZ Nr. 377

    #Allemagne #Israël #sionisme #impérialisme #nationalisme #histoire

  • I nuovi barbari
    https://en.m.wikipedia.org/wiki/The_New_Barbarians


    Tsahal meets John Wayne and Mad Max

    The plot takes place in 2019, following a nuclear holocaust, where two loners among the remains of the starving human race protect a group of pilgrims from a vicious gang bent on genocide.

    Ce film est comme une prophétie du Docteur Mabuse. La bande de génocidaires conduit des buggys fabriqués sur base de coccinelles de 1965, équipés de lance-flammes et de canons d’artillerie.

    Docteur Mabuse
    https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Docteur_Mabuse

    ... son but n’est pas de conquérir le monde et de le soumettre, mais bien de le détruire, et ne régner que sur ses ruines.

    Le projet du Docteur Mabuse ressemble au projet sioniste. Ce n’est pas étonnant vu que les deux ont des racines dans la même époque.

    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Dr._Mabuse

    Der Traum der Romanfigur Dr. Mabuse ist die Schaffung einer neuen Gesellschaft, frei von Korruption und Fäulnis. Er plant eine utopische Kolonie in Brasilien namens Eitopomar, die er mit den Früchten seiner Verbrechen auf die Beine stellen möchte. (Eine spätere Fortsetzung, Mabuses Kolonie, blieb unvollendet.)

    Le crime est la condition préalable de l’utopie. Le criminel et le sauveteur se confondent

    #Gaza #cinéma #action #nanar #trash #wtf #camp #cheapness

  • #Loi_immigration : après l’arrestation de livreurs en situation irrégulière, la colère d’#Éric_Piolle et d’élus de gauche

    Le maire de Grenoble et des représentants EELV et PS critiquent l’#opération_de_police de ce mercredi en Isère, et au passage la loi immigration.

    Le gouvernement voudrait passer à autre chose, la gauche s’y refuse. La loi immigration est revenue à toute vitesse dans les débats en cette fin décembre, conséquence de l’#arrestation d’une dizaine de #livreurs de repas en situation irrégulière mercredi 27 en #Isère, une information rapportée par Le Dauphiné Libéré. Le maire de #Grenoble, Éric Piolle, suivi par d’autres élus de gauche, a dénoncé « une #indignité » pendant que la CGT parlait de « #rafle ».

    L’édile écologiste a directement interpellé le ministre de l’Intérieur #Gérald_Darmanin, déplorant que « ces personnes seraient donc suffisamment ’régulières’ pour attendre dans le froid de vous livrer vos repas, mais pas pour vivre dignement avec nous ».

    « Voici le vrai visage de ce gouvernement »

    Éric Piolle veut ainsi relancer les discussions autour de la #régularisation des #travailleurs_sans_papiers dans les secteurs en tension. Une mesure ardemment défendue par la gauche pendant les débats sur la loi immigration, mais qui a finalement été écartée de la version du texte adoptée par le Parlement.

    https://twitter.com/EricPiolle/status/1740413156227182760

    Dans le sillage du maire, le secrétaire général du PS, #Olivier_Faure, s’est également exprimé les réseaux sociaux : « Si tous les étrangers en situation régulière ou irrégulière se mettaient en grève une journée, chacun se rendrait compte qu’ils sont dans tous les métiers de la seconde ligne, livreurs, auxiliaires de vie, caristes, assistantes maternelles… loués pendant la crise Covid et puis… ».

    Autre élue EELV, la présidente du groupe écologiste à l’Assemblée #Cyrielle_Chatelain a elle aussi dénoncé l’opération de police, et entre les lignes la loi immigration adoptée définitivement le 19 décembre dernier. « Voici le vrai visage de ce gouvernement : être méchant avec tous les étrangers, même s’ils travaillent, même s’ils s’intègrent », a-t-elle fustigé, là encore sur X (anciennement Twitter).

    Et pour cause : l’opération baptisée « #Uber_Eats », menée simultanément dans plusieurs localités iséroises (Grenoble, #Voiron, #Vienne…), a conduit à l’#interpellation de nombreux livreurs. Des ressortissants algériens, burkinabés, guinéens ou tunisiens qui ont été placés en #garde_à_vue à Lyon et Grenoble après la saisie de leur vélo, et qui ont été libérés après s’être vu notifier des #obligations_de_quitter_le_territoire_français (#OQTF) et des #interdictions_de_retour_sur_le_territoire (#IRTF), comme l’a expliqué #Mohamed_Fofana, responsable CGT des livreurs du département lors d’un point presse organisé ce vendredi.

    Piolle invité à « aimer les policiers »

    « Nous dénonçons cette opération de police (...) dans une période de fêtes où les associations de défense des migrants et beaucoup d’avocats sont en congé et les recours compliqués », a insisté ce responsable. « Nous sommes des travailleurs, pas des délinquants », a-t-il ajouté, rappelant que beaucoup de livreurs travaillent dans des conditions précaires et pour des « rémunérations scandaleusement basses ». « La place Victor Hugo (à Grenoble) a été complètement fermée par des camions de police. C’était une #nasse. Cela s’appelle une rafle quand cela vise une catégorie particulière de personnes », s’est indigné de son côté un responsable de l’Union locale de la CGT, Alain Lavi.

    Le procureur de la République de Grenoble, #Éric_Vaillant, a répondu à Éric Piolle et aux critiques ayant ciblé l’opération : « Ces #contrôles ont été opérés à ma demande. Ils ont aussi permis de constater que les livreurs en situation irrégulière étaient gravement exploités par ceux qui leur sous-louaient leur #licence. Des enquêtes sont engagées », a-t-il indiqué. La préfecture de l’Isère a pour sa part souligné être garante « de l’application des lois de la République ».

    Le ministre de l’Intérieur Gérald #Darmanin, interrogé à ce propos alors qu’il présentait le dispositif de sécurité pour la Saint-Sylvestre, s’est pour sa part contenté de lancer à Éric Piolle : « J’invite le maire de Grenoble à aimer les policiers et à soutenir la loi de la République ».

    https://twitter.com/BFMTV/status/1740687346364739605

    Quelques heures plus heures, l’élu EELV a répondu au ministre dans un tweet, en énumérant « les cinq actes » de la « #tragédie_macroniste : « laisser les #plateformes créer des situations d’#esclavage, voter la loi immigration avec le RN, imposer la politique du chiffre à la police, arrêter des personnes sans défense, inviter à aimer la police ».

    https://twitter.com/EricPiolle/status/1740738174350143880

    https://www.huffingtonpost.fr/politique/article/loi-immigration-apres-l-arrestation-de-livreurs-en-situation-irreguli
    #Eric_Piolle #résistance #migrations #sans-papiers #Eric_Vaillant

  • #Inde : dans les champs du #Pendjab, la colère s’enracine

    Depuis leur soulèvement en 2021, les paysans du sous-continent sont revenus aux champs. Mais dans le grenier à #blé du pays, la révolte gronde toujours et la sortie de la #monoculture_intensive est devenue une priorité des #syndicats_agricoles.

    « Nous sommes rassemblés parce que la situation des agriculteurs est dans l’impasse. Dans le Pendjab, les paysans sont prisonniers de la monoculture du blé et du #riz, qui épuise les #nappes_phréatiques », explique Kanwar Daleep, président du grand syndicat agricole #Kisan_Marzoor. À ses côtés, ils sont une centaine à bloquer la ligne de train qui relie la grande ville d’Amritsar, dans le Pendjab, à New Delhi, la capitale du pays. Au milieu d’immenses champs de blé, beaucoup sont des paysans sikhs, reconnaissables à leur barbe et à leur turban.

    C’est d’ici qu’est parti le plus grand mouvement de contestation de l’Inde contemporaine. Pour s’opposer à la #libéralisation du secteur agricole, des paysans du Pendjab en colère puis des fermiers de toute l’Inde ont encerclé New Delhi pacifiquement mais implacablement en décembre 2020 et en 2021, bravant froids hivernaux, coronavirus et police. En novembre 2021, le premier ministre Narendra Modi a finalement suspendu sa #réforme, dont une des conséquences redoutées aurait été la liquidation des tarifs minimums d’achat garantis par l’État sur certaines récoltes.

    « Depuis cette #révolte historique, les agriculteurs ont compris que le peuple avait le pouvoir, juge #Sangeet_Toor, écrivaine et militante de la condition paysanne, basée à Chandigarh, la capitale du Pendjab. L’occupation est finie, mais les syndicats réclament un nouveau #modèle_agricole. Ils se sont emparés de sujets tels que la #liberté_d’expression et la #démocratie. »

    Pour Kanwar Daleep, le combat entamé en 2020 n’est pas terminé. « Nos demandes n’ont pas été satisfaites. Nous demandons à ce que les #prix_minimums soient pérennisés mais aussi étendus à d’autres cultures que le blé et le riz, pour nous aider à régénérer les sols. »

    C’est sur les terres du Pendjab, très plates et fertiles, arrosées par deux fleuves, que le gouvernement a lancé dans les années 1960 un vaste programme de #plantation de semences modifiées à grand renfort de #fertilisants et de #pesticides. Grâce à cette « #révolution_verte », la production de #céréales a rapidement explosé – l’Inde est aujourd’hui un pays exportateur. Mais ce modèle est à bout de souffle. Le père de la révolution verte en Inde, #Monkombu_Sambasivan_Swaminathan, mort en septembre, alertait lui-même sur les dérives de ce #productivisme_agricole forcené.

    « La saison du blé se finit, je vais planter du riz », raconte Purun Singh, qui cultive 15 hectares près de la frontière du Pakistan. « Pour chaque hectare, il me faut acheter 420 euros de fertilisants et pesticides. J’obtiens 3 000 kilos dont je tire environ 750 euros. Mais il y a beaucoup d’autres dépenses : l’entretien des machines, la location des terrains, l’école pour les enfants… On arrive à se nourrir mais notre compte est vide. » Des récoltes aléatoires vendues à des prix qui stagnent… face à un coût de la vie et des intrants de plus en plus élevé et à un climat imprévisible. Voilà l’équation dont beaucoup de paysans du Pendjab sont prisonniers.

    Cet équilibre financier précaire est rompu au moindre aléa, comme les terribles inondations dues au dérèglement des moussons cet été dans le sud du Pendjab. Pour financer les #graines hybrides et les #produits_chimiques de la saison suivante, les plus petits fermiers en viennent à emprunter, ce qui peut conduire au pire. « Il y a cinq ans, j’ai dû vendre un hectare pour rembourser mon prêt, raconte l’agriculteur Balour Singh. La situation et les récoltes ne se sont pas améliorées. On a dû hypothéquer nos terrains et je crains qu’ils ne soient bientôt saisis. Beaucoup de fermiers sont surendettés comme moi. » Conséquence avérée, le Pendjab détient aujourd’hui le record de #suicides de paysans du pays.

    Champs toxiques

    En roulant à travers les étendues vertes du grenier de l’Inde, on voit parfois d’épaisses fumées s’élever dans les airs. C’est le #brûlage_des_chaumes, pratiqué par les paysans lorsqu’ils passent de la culture du blé à celle du riz, comme en ce mois d’octobre. Cette technique, étroitement associée à la monoculture, est responsable d’une très importante #pollution_de_l’air, qui contamine jusqu’à la capitale, New Delhi. Depuis la route, on aperçoit aussi des fermiers arroser leurs champs de pesticides toxiques sans aucune protection. Là encore, une des conséquences de la révolution verte, qui place le Pendjab en tête des États indiens en nombre de #cancers.

    « Le paradigme que nous suivons depuis les années 1960 est placé sous le signe de la #sécurité_alimentaire de l’Inde. Où faire pousser ? Que faire pousser ? Quelles graines acheter ? Avec quels intrants les arroser ? Tout cela est décidé par le marché, qui en tire les bénéfices », juge Umendra Dutt. Depuis le village de Jaito, cet ancien journaliste a lancé en 2005 la #Kheti_Virasat_Mission, une des plus grandes ONG du Pendjab, qui a aujourd’hui formé des milliers de paysans à l’#agriculture_biologique. « Tout miser sur le blé a été une tragédie, poursuit-il. D’une agriculture centrée sur les semences, il faut passer à une agriculture centrée sur les sols et introduire de nouvelles espèces, comme le #millet. »

    « J’ai décidé de passer à l’agriculture biologique en 2015, parce qu’autour de moi de nombreux fermiers ont développé des maladies, notamment le cancer, à force de baigner dans les produits chimiques », témoigne Amar Singh, formé par la Kheti Virasat Mission. J’ai converti deux des quatre hectares de mon exploitation. Ici, auparavant, c’était du blé. Aujourd’hui j’y plante du curcuma, du sésame, du millet, de la canne à sucre, sans pesticides et avec beaucoup moins d’eau. Cela demande plus de travail car on ne peut pas utiliser les grosses machines. Je gagne un peu en vendant à des particuliers. Mais la #transition serait plus rapide avec l’aide du gouvernement. »

    La petite parcelle bio d’Amar Singh est installée au milieu d’hectares de blé nourris aux produits chimiques. On se demande si sa production sera vraiment « sans pesticides ». Si de plus en plus de paysans sont conscients de la nécessité de cultiver différemment, la plupart peinent à le faire. « On ne peut pas parler d’une tendance de fond, confirme Rajinder Singh, porte-parole du syndicat #Kirti_Kazan_Union, qui veut porter le combat sur le plan politique. Lorsqu’un agriculteur passe au bio, sa production baisse pour quelques années. Or ils sont déjà très endettés… Pour changer de modèle, il faut donc subventionner cette transition. »

    Kanwar Daleep, du Kisan Marzoor, l’affirme : les blocages continueront, jusqu’à obtenir des garanties pour l’avenir des fermiers. Selon lui, son syndicat discute activement avec ceux de l’État voisin du Haryana pour faire front commun dans la lutte. Mais à l’approche des élections générales en Inde en mai 2024, la reprise d’un mouvement de masse est plus une menace brandie qu’une réalité. Faute de vision des pouvoirs publics, les paysans du Pendjab choisissent pour l’instant l’expectative. « Les manifestations peuvent exploser à nouveau, si le gouvernement tente à nouveau d’imposer des réformes néfastes au monde paysan », juge Sangeet Toor.

    https://www.mediapart.fr/journal/international/281223/inde-dans-les-champs-du-pendjab-la-colere-s-enracine
    #agriculture #monoculture #résistance

  • Nel Mediterraneo non esistono stragi minori

    Mem.Med sul naufragio del 27 ottobre 2023 a #Marinella_di_Selinunte.

    Ahmed, Kousay, Bilel, Wael, Oussema, Souhé, Yassine, Sabrin, Fethi, Ridha, Yezin, Bilel, Mahdi questi sono i nomi di alcune delle persone scomparse a seguito del naufragio avvenuto a Marinella Selinunte in Sicilia (TP) il 27 ottobre 2023.
    Non numeri: erano circa 60 persone partite con un peschereccio da una spiaggia poco lontana da Mahdia, città costiera della Tunisia nord orientale. Sulla rotta per la Sicilia, verso Mazara, avevano viaggiato per alcuni giorni, uomini, donne e minori, tuttə di nazionalità tunisina. Poi, proprio poco prima di arrivare, il viaggio si è arrestato improvvisamente. Alcune persone sono riuscite a sopravvivere e a nuotare fino alla riva, altre hanno perso la vita, non soccorse in tempo, in una dinamica che ricorda molto quella che ha caratterizzato il massacro avvenuto a Steccato di Cutro il 26 febbraio 2023.

    L’indagine è ancora in corso, i fatti non sono chiari ma, da quanto ricostruito, sembrerebbe che a poca distanza dalla riva della spiaggia di Marinella di Selinunte, il peschereccio si sarebbe incagliato in una secca e questo avrebbe provocato il ribaltamento dell’imbarcazione e il successivo annegamento di diverse persone cadute in acqua.

    Nei giorni successivi 6 corpi sono stati recuperati dalla capitaneria di Porto, dalla Guardia Costiera e dai Vigili del fuoco: 5 corpi rinvenuti sulla spiaggia di Marinella di Selinunte e 1 sulla spiaggia di Triscina. Le persone disperse sarebbero almeno 10. Perciò il totale delle persone rimaste uccise sono tra le 15 e le 20.

    Le persone sopravvissute, minori e adulte, sono le uniche a conoscere le dinamiche dell’evento: hanno visto i corpi dellə loro compagnə galleggiare a pochi metri dalla riva e hanno dichiarato che moltə di loro sono rimastə in acqua mentre i soccorsi hanno tardato ad arrivare.
    Nonostante fossero decine le persone disperse, le ricerche dei corpi si sono fermate tre giorni dopo il tragico evento. Le persone sopravvissute sono state ricollocate nei centri siciliani di Porto Empedocle, Milo e Castelvetrano o sono partite in autonomia verso altre mete europee.
    La ricerca di verità

    La procura di Marsala sta conducendo un’inchiesta sull’accaduto. I 6 corpi, tutti maschili, sono stati inizialmente trasferiti a Palermo e sottoposti ad autopsia, nonché a prelievo del DNA e a raccolta dei dati post mortem per l’eventuale identificazione. Dopodiché sono stati riportati a Castelvetrano, 5 sono stati collocati nell’obitorio dell’ospedale locale e 1 al cimitero.

    A pochi giorni dall’accaduto ci siamo recate nel luogo della strage dove, sulla spiaggia deserta e bagnata dalla pioggia, giaceva riverso su un fianco il peschereccio di legno tunisino, semi abbattuto dalla mareggiata.
    Sulla battigia, tutto intorno al relitto, giacevano i resti dell’imbarcazione in pezzi e decine di indumenti delle persone che viaggiavano su quel peschereccio, alcuni oggetti personali e cibo. Uno scenario di guerra. Una guerra senza indignazione, senza riflettori. Consumata nel silenzio assoluto rotto solo dalle onde del mare e dalla pioggia.
    Sappiamo che capita spesso che gli oggetti delle persone in viaggio finiscono in fondo al mare o restano perduti nella sabbia. Quasi sempre le autorità non predispongono la loro conservazione e spesso le famiglie o le comunità di appartenenza non sono in loco per poterli recuperare per tempo. Così quegli oggetti così preziosi si trasformano in pezzi di una memoria mossa via dalle onde.


    Diverse sono le famiglie che nel corso delle settimane passate ci hanno contattato per avere supporto nella ricerca dellə parenti ancora dispersə nella strage del 27.10.2023. Ancora una volta, in mancanza di un efficace sistema di raccolta delle richieste, a livello locale e internazionale, le famiglie sperimentano un non riconoscimento di quella violenza e una delegittimazione delle perdite e del lutto: non se ne parla mediaticamente, le grandi organizzazioni non si attivano, le istituzioni tardano a rispondere, nonostante le famiglie rivendichino con forza verità e giustizia.
    Anche in questa circostanza, i tempi necessari all’identificazione delle salme sono lunghi e incerti, proprio in ragione del fatto che non c’è un lavoro coordinato e le procedure sono frammentate tra più attori: Procura, Medicina legale, Polizia giudiziaria, Consolato tunisino.

    Tra le segnalazioni che ci sono arrivate ci sono quelle delle famiglie di Adem e Kousay, giovani rispettivamente di 20 e 16 anni, originari di Teboulba e Mahdia.

    Adem, Kousay e la lotta delle famiglie

    Qualche settimana fa, in una giornata di novembre, ci siamo recate a Teboulba nella casa tunisina della famiglia di Adem. Sedute in cerchio nel cortile, mentre calava il tramonto, abbiamo ripercorso i fatti dell’evento e abbiamo aggiornato le famiglie delle informazioni raccolte in Sicilia.
    A partecipare all’incontro non c’erano solo la madre, la sorella, il padre e i parenti prossimi di Adem, ma anche tutta la comunità di quartiere, che da settimane vive con angoscia e rabbia questa sparizione.

    Omaima, la sorella di Adem, era seduta al centro del cerchio e pronunciava i nomi delle persone disperse, contandole sulla punta delle dita, come in una preghiera ripetuta.
    Tante sono state le domande poste: Perché non sono stati soccorsi? Erano arrivati, erano a pochi metri da terra! Le autorità hanno continuato a cercarli? È possibile che ci voglia tanto tempo per sapere se Adem è tra quei corpi? Lo vogliamo indietro, lo vogliamo vedere, vogliamo sapere.

    La famiglia ci ha raccontato anche che le autorità tunisine hanno fatto pressione sui genitori dellə giovani accusandoli di essere responsabili del viaggio in mare. Uno dei familiari è stato più volte convocato presso gli uffici di polizia locali per difendersi da queste accuse. Non hanno trovato un colpevole tra i sopravvissuti allora incolpano noi! ha detto il padre di Adem.

    Non è la prima volta che questo accade. Il processo di criminalizzazione della migrazione dal sud al nord del Mediterraneo, se non può colpire i cosiddetti presunti scafisti tra coloro che sopravvivono, scarica sulle famiglie delle persone disperse responsabilità da cui queste sono chiamate a difendersi in un momento tanto violento come quello che caratterizza la scomparsa di unə familiare in mare.
    Sappiamo bene che il silenzio permea le conseguenze di queste necropolitiche che si muovono verso un indirizzo sempre più securitario nella gestione delle migrazioni: il nuovo Patto UE sulla Migrazione legittima abusi e respingimenti che renderanno ancora più mortali le frontiere. Le morti in aumento sono strumentalizzate ai fini di implementare politiche di maggior chiusura, condannando inoltre chi sopravvive alle frontiere a essere reclusə e detenutə e chi cerca di fare luce sulla violenza ad essere destinatariə di una repressione feroce.
    Non è normale morire in frontiera

    Il naufragio di Selinunte è uno di quelli che non destano attenzione, che non infiammano i programmi televisivi, che non fanno scalpore. Sono morte “solo” 6 persone e ci sono “solo” una decina di persone disperse. Non si parla di morte violenta o di strage, si è parlato di incidente: è un naufragio “minore”. Avvenuto nello stesso mese in cui si celebra la Giornata nazionale della memoria per non dimenticare le vittime della migrazione, questo evento – come moltissimi altri – non ha però goduto della stessa attenzione dei “grandi” naufragi e la sua visibilità è dipesa solo grazie al lavoro di alcune brave giornaliste.
    Eppure questa strage, come le altre, interpella responsabilità politiche e collettive: è avvenuta a poche centinaia di metri dalle coste siciliane, a causa della negazione del diritto a muoversi e per assenza di soccorso di persone in difficoltà che prendono la via del mare. Come è avvenuto anche pochi giorni fa al largo della Libia, dove hanno perso la vita almeno 61 persone.
    Come Cutro e Lampedusa, anche questa è una strage da ricordare, una strage che si somma a tante altre sconosciute o rimosse, che insieme fanno migliaia di vite barbaramente spezzate.

    La stessa indifferenza ha colpito le morti delle persone i cui corpi nelle ultime settimane hanno raggiunto l’Isola di Lampedusa, come ha raccontato l’associazione Maldusa che opera sull’isola. Tra il 10 e il 17 novembre sono stati almeno 4 i naufragi e almeno 4 le persone che risultano disperse. Il 20 novembre un altro naufragio ha causato la morte di almeno una bimba di 2 anni e altri dispersi. Il 22 novembre un’altra barca di ferro è naufragata provocando la morte di almeno una donna ivoriana di 26 anni.

    La lotta dellə sopravvissutə e dellə familiarə ci ricorda che non esistano naufragi o stragi “minori”. Con loro ci opponiamo all’idea di una gerarchia delle vite determinata da privilegi attribuiti arbitrariamente ma accettati e normalizzati dall’opinione pubblica.

    Adem, Kousay e le altre 20 persone disperse partite il 26 ottobre da Mahdia non ci sono più e forse non torneranno. Sono ancora in corso gli accertamenti per determinare l’identità delle salme e, attraverso l’esame del DNA, attestare con certezza se Adem e Kousay sono tra i cadaveri recuperati.
    Ci sono però i loro nomi, le loro storie e, soprattutto, c’è la lotta delle loro famiglie: la madre di Adem, di cui suo figlio porta inciso il nome nel tatuaggio sul petto. Il padre di Adem che deve difendersi dai tentativi di criminalizzazione.

    Voglio sapere se il corpo appartiene a mio fratello. E poi voglio che si faccia giustizia, ha detto la sorella Oumaima guardandoci negli occhi, prima che lasciassimo il cortile della loro casa di Teboulba. Il suo volto infervorato non ci ha lasciato dubbi:

    Il loro dolore e la loro rabbia non sono minori a nessuno.

    https://www.meltingpot.org/2023/12/nel-mediterraneo-non-esistono-stragi-minori
    #27_octobre_2023 #Italie #naufrage #décès #migrations #réfugiés #mourir_en_mer #morts_en_mer #Sicile #identification #ceux_qui_restent #Selinunte

  • L’heure du retour : Anima Sola #29
    Récit poétique à partir d’images créées par procuration.

    https://liminaire.fr/palimpseste/article/l-heure-du-retour

    Nous restons un long moment sans rien dire. Le vent dans nos cheveux, l’air de la mer nous enivre. Elle pense parfois qu’il faut s’ouvrir à tout ce qui nous entoure en toutes circonstances afin de faire de notre mémoire le réceptacle de sensations uniques. Elle les énumère à voix basse : Aérer chaque jour sa maison pendant cinq minutes pour renouveler l’air à l’intérieur. Passer la main dans ses cheveux. Lever les yeux en l’air pour regarder les avions traverser le ciel. Remonter son col et rajuster son écharpe dans la fraîcheur de l’hiver...

    (...) #Écriture, #Langage, #Poésie, #Lecture, #Photographie, #Littérature, #Art, #AI, #IntelligenceArtificielle, #Dalle-e, #Récit, #Nature, #Nuit, #Paysage, #Lumière, #Mer (...)

    https://liminaire.fr/IMG/mp4/anima_sola_29.mp4

  • Loi « immigration » : « Les mesures adoptées en France demeurent plus ouvertes que dans les principaux pays de l’Union européenne »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/12/27/loi-immigration-les-mesures-adoptees-en-france-demeurent-plus-ouvertes-que-d

    Loi « immigration » : « Les mesures adoptées en France demeurent plus ouvertes que dans les principaux pays de l’Union européenne »
    Tribune de Didier Leschi
    Directeur général de l’Office français de l’immigration et de l’intégration
    Le directeur général de l’Office français de l’immigration et de l’intégration revient, dans une tribune au « Monde », sur le texte adopté le 19 décembre et estime que le Conseil constitutionnel fera utilement la part entre ce qui doit demeurer la spécificité de la France et ce qui est acceptable au regard des législations du Vieux Continent.
    Après le vote, le 19 décembre, de la loi relative à l’immigration, est-il possible d’échapper au psychodrame qui semble s’emballer ? Rien n’est moins sûr. Il faudrait, pour cela, que ceux qui l’alimentent jusqu’aux extrêmes ouvrent leur focale afin de comprendre pourquoi les évolutions en cours ne sont pas propres à la France. Ils pourraient ainsi constater que, dans bien des domaines, les mesures qui viennent d’être adoptées demeureront, vis-à-vis de l’immigration, plus ouvertes que ce qui se pratique dans les principaux pays de l’Union européenne.
    Elles le demeureront en ce qui concerne le niveau de langue demandé à ceux qui souhaitent obtenir un visa ou un titre de séjour. Elles le demeureront en matière d’immigration familiale ou encore dans le domaine de la prise en charge de la santé des sans-papiers comparée à l’Allemagne, l’Autriche, la Suède, le Danemark, aux Pays-Bas et même à l’Espagne, grâce, en particulier, à notre procédure de titre de séjour pour soin, quasi unique au monde. Et il est fort peu probable que la réforme annoncée de l’aide médicale d’Etat nous réduise aux standards en vigueur en Europe.
    Elles le resteront également dans le domaine de l’hébergement d’urgence inconditionnel, qui demeure même pour ceux qui ont une obligation de quitter le territoire français tant qu’ils ne sont pas reconduits. Un dispositif social où la France est championne en Europe, tant en nombre de places ouvertes que de crédits mobilisés, avec plus du tiers des dépenses consacrées à ce sujet dans toute l’Union.
    Elles le demeureront aussi par l’introduction dans la loi d’un mode de régularisation qui atteste de l’importance reconnue aux travailleurs immigrés. Certes est discutable le retour d’une obligation de démarche volontaire afin d’acquérir la nationalité française, imposée à quelques milliers de jeunes, entre 2 000 et 3 000 par an, à l’âge de 18 ans. Dispositif que l’on trouvait déjà dans l’ordonnance du gouvernement provisoire de la France du 19 octobre 1945, signée par les illustres résistants Pierre-Henri Teitgen, garde des sceaux [au moment] de la Libération, et le communiste Charles Tillon, et dont le rétablissement avait déjà été proposé en 1987 par un fonctionnaire à l’intégrité morale reconnue, Marceau Long.
    Il reste que notre pays fait partie de ceux qui partagent le plus largement avec les nouveaux arrivants la nationalité. Le contrôle de constitutionnalité de la loi fera utilement la part entre ce qui doit demeurer notre spécificité française et ce qui est acceptable au regard des législations européennes.
    Il appréciera, en particulier, si les délais de carence imposés à un étranger qui ne travaille pas, pour l’accès à des prestations sociales, dès lors qu’il n’est pas algérien ou bénéficiaire d’une protection internationale, sont aussi légitimes que les cinq ans de présence nécessaires pour bénéficier du revenu de solidarité active, clause de préférence nationale adoptée à la quasi-unanimité lors de la création du revenu minimum d’insertion, ou encore que les dix ans demandés pour bénéficier de l’allocation de solidarité aux personnes âgées.
    Peut-on accueillir tous ceux qui se considèrent comme victimes des désordres économiques du monde ? L’émotion populaire, si elle estime légitime d’accueillir les persécutés, répond non. Il n’est pas certain que les appels à la « résistance » – émanant d’édiles à la tête des villes les plus riches de France que sont obligés de déserter les pauvres, les ouvriers, les employés modestes, et bien sûr les immigrés – puissent la convaincre du contraire.
     »
    L’Europe connaît, depuis le début des années 2000, une forte poussée des immigrations. Les chiffres l’attestent. Mais, à entendre les détracteurs de la loi, les crispations vis-à-vis de l’immigration résulteraient d’une sorte de complot réunissant, afin de manipuler les opinions, des sondeurs et des journalistes, des socialistes trop influencés par leurs camarades danois, ou encore des fonctionnaires républicains passés du « côté obscur de la force ».
    Notre Europe est le lieu d’une symbiose particulière, où le développement de la démocratie s’est appuyé sur la construction d’Etats sociaux. D’où le fait qu’elle fait envie, et ce d’autant qu’elle est loin d’être une forteresse, comme l’attestent les évolutions démographiques. Or, la dynamique de la mondialisation a déséquilibré les structures sociales européennes construites sur la longue durée. Elle a notamment réussi à démanteler les bastions ouvriers qui avaient été le cœur des mobilisations pour la conquête et la défense d’acquis sociaux. Ironie tragique, cette mondialisation s’est appuyée sur les défaites des mouvements d’émancipation pour mieux bousculer les Etats sociaux européens.
    Ce fut d’abord le recours à la Chine « communiste » comme atelier du monde, à bas coûts salariaux, justifiant la mise en berne de notre appareil industriel et prouvant à ceux qui en doutaient encore que l’ADN du capital ne supporte pas les frontières. C’est l’arrivée massive, légale ou clandestine en Europe, des victimes des expériences néfastes du nationalisme arabe, dont la Syrie de Bachar Al-Assad est le dernier avatar ; des victimes, aussi, des faillites de pays n’ayant pas su construire leur décolonisation du fait de dirigeants avides de s’approprier les richesses aux dépens de l’avenir d’une jeunesse qui risque sa vie sur des esquifs de fortune.
    Lire aussi la tribune : Article réservé à nos abonnés Claire Hédon, Défenseure des droits : « Le projet de loi “immigration”, un texte d’une gravité majeure pour les droits fondamentaux »
    Ce sont ces mêmes dirigeants qui ont ouvert la voie aux ravages de l’islamisme et mobilisé l’antisémitisme autant que la haine des femmes jusque dans les pays d’accueil et qui ont tout fait pour que les « printemps arabes » ne relancent la liberté et le progrès. C’est le retour de la guerre sur les décombres de l’ex-Union soviétique. C’est la pathétique révolution bolivarienne qui fait que les Vénézuéliens sont parmi les tout premiers demandeurs d’asile en Europe, comme le sont vers les Etats-Unis les Cubains, qui payent l’échec du castrisme, ou les Nicaraguayens, celui du sandinisme.
    Les phénomènes migratoires font aussi partie des armes de la mondialisation qui met sur les routes une humanité aussi nomade que déstructurée. A ne pas vouloir analyser le pourquoi des inquiétudes, tout en continuant à faire injonction aux démunis d’accueillir plus démuni qu’eux, les progressistes ne sont pas près d’arrêter ce mouvement mortifère qui, dans trop de pays d’Europe, amène l’extrême droite à devenir le recours politique de catégories populaires en souffrance. Voilà où nous en sommes.
    Didier Leschi est directeur général de l’Office français de l’immigration et de l’intégration, et l’auteur de Ce grand dérangement. L’immigration en face (Gallimard, « Tracts », 2023)

    #Covid-19#migrant#migration#france#loimigration#OFII#UE#politiquemigratoire

  • To Crush Left-Wing Organizing, Canada Embraced Ukrainian Nazi Collaborators
    https://jacobin.com/2023/12/canada-ukrainian-nationalists-socialists-history-anti-communism-nazi-collab

    Pourquoi la diaspora ukrainienne au Canada et une bonne partie de l’Ukraine de l’Ouest sont majoritairement fascistes. Et non, ce n’est pas de la propagande poutiniste. Nous sommes confrontés au résultat de la collaboration des vainquers anglophones de la deuxième guerre mondiale et de leurs employés allemands (Organisation Gehlen etc.) avec les nazis ukrainiens. C’est une histoire qui a commencé avant 1945 et continue à se développer aujourd’hui.

    C’est assez inquiétant car on a affaire à des structures nazies et leurs soutiens pragmatiques au sein des états. Cet article sur le Canada annonce l’augmentation du poids politique de l’extrême droite en Allemagne suite à la naturalisation d’un million de réfugiés ukrainiens.

    Ce n’est pas encore fait mais il n’y a aucune raison pour ne pas naturaliser cette « main d’oeuvre de qualité ». Du point de vue des ukrainiens d’Allemagne il n’y a pas beaucoup d ’arguments pour rentrer dans un pays en ruines alors qu’on peut construire son avenir en Allemagne.

    Chiffre officiel : 1.125.850 de réfugiés ukrainiens au mois de novembre 2023
    https://de.statista.com/statistik/daten/studie/1294820/umfrage/kriegsfluechtlinge-aus-der-ukraine-in-deutschland
    Quelques informations plus détaillées
    https://mediendienst-integration.de/migration/flucht-asyl/ukrainische-fluechtlinge.html

    Le texte de jacobin.com

    21.12.2023 by William Gillies - In September, Canada’s parliament ignited controversy when it celebrated Yaroslav Hunka, a ninety-eight-year-old World War II Nazi collaborator. The incident has brought renewed focus to the issue of war criminals who immigrated to the country after 1945. The primary source of outrage has rightly centered on how someone like Hunka, who voluntarily served in the 14th Waffen Grenadier Division of the SS (1st Galician), gained entry into Canada, and why the government never deported or prosecuted suspected war criminals. Even a desultory 1980s investigation into the matter of Nazi immigrants is still mostly sealed from the public, despite identifying dozens of suspected war criminals living freely in Canada — most of whom are now likely all dead.

    However, media coverage has largely failed to engage with the question of why Canada let people like Hunka immigrate, resulting in the current political controversy lacking essential historical context. There have been some exceptions, such as pieces in these pages that have pointed out that there is a troubling history that Canada must reckon with, and correctly suggested that this immigration of war criminals was tied to anti-communism. It is important to delve further into this history, as it reveals a deliberate effort by the Canadian state to dismantle political radicalism and tame labor militancy in the postwar period.

    Immigrants like Hunka were granted entry specifically because their collaborationist pasts made them useful in crushing left-wing organizing in Ukrainian Canadian communities. Collaborators assumed control of community organizations, some of which were transferred to them by the federal government, having seized them from socialist groups during the war. The process was often quite violent, with mob violence intimidating leftists, fascists serving as strikebreakers in mining towns, and a Ukrainian labor temple being attacked with a bomb during a concert. All of these actions were condoned by the Canadian state in the name of anti-communism.
    Ukrainian Labor Temples and “Hall Socialism”

    Contrary to the present existence of Ukrainian Nazi collaborator monuments in Canada, there was once a robust Ukrainian Canadian left. Organized around the Ukrainian Labour Farmer Temple Association (ULFTA), it played a pivotal role in various chapters of Canadian labor history, often adopting radical stances. The ULFTA operated hundreds of “labor temples” across the country that nurtured a political movement often called “hall socialism.” Labor temples hosted political rallies, contained lending libraries, published newspapers, supported Ukrainian immigrants, sponsored cultural activities, and provided a venue for collective socialization. In Winnipeg, Manitoba, the finest still-existing labor temple was completed in 1919, just in time to serve as the headquarters of the city’s general strike that same year.

    Between the world wars, the Canadian government feared Ukrainian Canadian radicalism and its connections to communist agitation. Ukrainians were enormously overrepresented in the Communist Party of Canada, which even had a Ukrainian language section. The ULFTA was formally affiliated with the party and helped organize Winnipeg’s large Ukrainian Canadian working class to elect communists like Bill Kardash from the 1930s to the 1950s. In contrast, Ukrainian nationalists in Canada were marginal. They expressed admiration for Hitler and denounced communist politicians as the triumph of the “Bolshevik-Jewish clique.” In 1934, they published a Ukrainian edition of The Protocols of the Elders of Zion.

    When Canada declared war on Germany in September 1939, the Communist Party opposed the war, following the Soviet political line after the signing of the Molotov-Ribbentrop Pact. Subsequently, the party and its many affiliated organizations were outlawed. On June 4, 1940, the ULFTA was banned, and the government seized all of the organization’s assets and interned many of its members. Over 180 halls were confiscated, and the Royal Canadian Mounted Police (RCMP) took control of all archives, meticulously reviewing them to augment their already extensive knowledge of the movement. A recent purge of members with nationalist sympathies caught the attention of the Mounties, prompting them to contact these individuals as informants.

    Following the banning of the ULFTA, the federal government took further action to force a unification of the Ukrainian nationalist groups in Canada in November 1940. Inviting the various groups’ leaders to a meeting, government officials presented a stack of police intelligence reports documenting their awareness of fascist political connections and recommendations that they be outlawed. The ultimatum was clear: unless these groups unified according to the government’s preferences, they would face prohibition. Responding to this pressure, the Ukrainian Canadian Committee (later Congress) (UCC) was promptly formed and remains in existence today. The UCC was expected to support the war effort and act as an intermediary between the government and the Ukrainian Canadian community. In return the government would lend support to the claim that the nationalists represented Ukrainian-Canadians.

    After the Soviet Union joined the Allies in 1941, the Canadian government was slow to reverse the ban on the now very pro-war Communist Party and its affiliates. Internees were released in the fall of 1942, and the ban on the ULFTA was lifted in October 1943. Property still in government possession was returned starting in 1944. In many cases the halls had been sold, often to rival Ukrainian groups, with their contents dispersed or discarded. Halls that were taken over by nationalists had their libraries stripped of any subversive material.

    In 1940, in Edmonton, a display of anti-communist fervor saw five hundred books publicly burned in the street. In Winnipeg, nationalists were given a print shop, and with RCMP help, they revised the editorial line of a socialist newspaper. However, readers responded by returning their copies wrapped around bricks, leading to bankruptcy through postal charges.

    This period had a devastating effect on the Ukrainian Canadian left, as the halls and their contents, crucial to the movement and carefully built up over decades, suffered significant losses. Government interference in Ukrainian Canadian politics tipped the scales in the nationalists’ favor, empowering the conservative UCC to dominate the community after 1945.
    Displaced War Criminals

    In 1945, the surrendered 14th SS Division was held at a POW camp in Rimini, Italy, while the Western Allies decided what to do with them. The Soviets wanted them repatriated to face consequences for collaboration, but the onset of the Cold War altered the political landscape. Former enemy collaborators, such as Ukrainians who had served in the 14th SS Division, were reconsidered as potential allies against Soviet communism.

    By June 1947, displaced persons registered as ethnic Ukrainian totaled 106,549. Initially, the Canadian government showed limited interest in admitting more Ukrainians, reflecting a long-standing bias against non-Western European immigrants. Furthermore, Canadian law prohibited the acceptance of former combatants who had voluntarily served in the German armed forces. However, much of the screening was conducted by British major Denis Hills, a self-described fascist who instructed collaborators on how to avoid investigation. The British exonerated the Galicia Division and transferred many of them to Britain to fill labor shortages in agriculture.

    The UCC lobbied the Canadian government to accept Ukrainian displaced persons and emphasized their anti-communist potential. Against the backdrop of a booming labor market in Canada, these Ukrainians were portrayed as disciplined workers opposed to any sort of union radicalism. They were positively characterized as capable of filling vacancies in mining and forestry, where they could break up left-wing Ukrainian Canadian organizations.

    Starting in 1947, this lobbying began to yield results, especially as the British government pressured Canada to accept them. In 1950, the immigration ban on Ukrainians who served in the SS was lifted, thanks to UCC advocacy that claimed they were simply soldiers who had fought against communism.

    Many Ukrainian Canadians and Jewish groups opposed the admission of Nazi collaborators. The Association of United Ukrainian Canadians (AUUC), created in 1946 as the successor to the ULFTA, lobbied against the move. While supporting the immigration of Ukrainian refugees to Canada, they argued for thorough screening of their wartime activities. They were largely ignored.

    By January 1952, official figures indicated that twenty-six thousand Ukrainian displaced persons had been accepted. However, later historical research suggests that official figures undercounted, and that the actual number could have been as high as fifty thousand, with half originating from western Ukraine, the heartland of the nationalist movement. Approximately 3 percent were veterans of the 14th SS Division, about 1,500 people, although some sources cite figures as high as two thousand. Additionally, there were other nationalists who collaborated in less formal ways than joining the SS, but were still active participants in the Holocaust.

    Canada’s admittance of Ukrainian collaborators after 1945 was not a failure to properly screen immigrants, but an intentional policy decision. Canada did not care what many of these people were accused of doing in eastern Europe. The primary consideration was their usefulness in domestic anti-communism.
    Expunging the Reds

    On October 8, 1950, a bomb went off during a concert at the Central Ukrainian Labor Temple on Bathurst Street in Toronto. Eleven people were injured, and the explosion leveled part of the building. Authorities offered a $1,500 reward for information, but no one was ever caught. The long-standing suspicion is that Ukrainian nationalists were responsible, as this attack aligned with a pattern of violence directed against the Ukrainian Canadian left during the 1950s. Ukrainian labor temples and the broader labor movement were central to the postwar struggle between Ukrainian fascist emigres and the Ukrainian Canadian Left.

    Soon after arriving in Canada in the late 1940s, Ukrainian nationalist immigrants organized to target labor temples and disrupt meetings. In December 1948 in Val-d’or, Quebec, a group of them attacked a temple hosting a speaker discussing the Soviet Union. Armed with sticks, stones, and bottles they invaded the event to attack the speaker but were repulsed and thrown out. Unable to kidnap the speaker, they split up into smaller groups to stake out the homes of suspected communists.

    In the immediate postwar years, it became clear that an independent Ukraine was unlikely. Consequently, attacking leftists in the Ukrainian Canadian community became a sort of consolation prize. The Canadian state was to some extent pleased with this change of focus by the nationalists, and tacitly approved of such attacks.

    Official anti-communist sentiment was coupled with the need for more workers in Canada’s booming postwar economy. Ukrainian displaced persons, as a condition for immigration, often entered into work contracts binding them to an employer, typically in resource extraction towns in the north of Ontario or Quebec. Mining company agents visited refugee camps in Europe, screening prospective employees for anti-communist beliefs, and then recruited them to relocate to Canada. They often arrived in places that had a preexisting Ukrainian Canadian left.

    Initially the AUUC tried to organize the new immigrants, but this was ineffective. In December 1947, several dozen Ukrainian displaced persons took a train to Timmins, Ontario, to start work in a gold mine. Stopping in North Bay, Ontario (where Hunka currently resides), they were greeted by communist organizers at the station who sought to explain the importance of unionization. In response, the organizers were severely beaten and thrown off the train — an event celebrated by the local press.

    As the work contracts for the first wave of nationalist emigres expired, they moved into urban areas, leading to an escalation in attacks on the AUUC. Simultaneously, a fresh wave of Ukrainian displaced persons were admitted into Canada in the early 1950s after the removal of the ban on the immigration of collaborators. In Winnipeg, Toronto, and Edmonton, nationalists would attend labor temple events with the intention of disrupting and attacking. This ranged from heckling to shut down a speaker to physical assaults on attendees and organizers, property vandalism, and even following attendees home.

    Police investigations into the attacks were largely lackluster, often attributing blame to the AUUC for somehow instigating them. In Dec 1949, a crowd of two hundred nationalists surrounded a labor temple event in Timmins, Ontario. They were denied entry, but refused to leave, shouting and banging on the door. When the police arrived, they concluded that nothing criminal had occurred, and then drove off. Emboldened, the nationalists broke inside and started beating men, women, and children, sending several people to hospital in serious condition. The local police returned but simply stood and watched. Eventually, one nationalist was charged with assault, but the prosecution and the defense colluded to acquit him.

    The October 1950 bombing of a Toronto labor temple brought broader public attention to the conflict within the Ukrainian Canadian community. The AUUC accused Galicia Division veterans of the attack and blamed the Canadian government for failing to screen them during immigration. The RCMP investigation into the bombing swiftly eliminated nationalists as suspects, even when lacking alibis and possessing obvious motive. Law enforcement also entertained nationalist claims that the bombing was a false-flag operation carried out by the communists to garner public sympathy.

    The investigation failed to pursue many significant leads, and by early 1951, the case was closed without ever identifying a potential suspect. Instead, the RCMP invested its effort into creating lists of anyone who wrote to the government about the bombing and conducted surveillance on victims of the attack. While it is likely that the bombing was perpetrated by Ukrainian nationalists, the intentionally poor investigation by the RCMP renders it impossible to establish with certainty.

    Following the bombing, overt violence against Ukrainian Canadian leftists declined by the mid-1950s. This decline was, in large part, due to its effectiveness in intimidating AUUC supporters from attending events and organizing. Additionally, the far-right nationalists had become increasingly integrated into mainstream Ukrainian Canadian organizations by this point, affording them the legal means to expunge the reds in the community. This alignment with the broader Red Scare, which squashed left radicalism in Canada, further contributed to the decline of the AUUC.

    In 1945 the AUUC welcomed 2,579 new members, but by 1969 that figure dwindled to eighty-four annually. The number of temples collapsed to forty-three by 1973. By the late 1960s, both the membership and leadership was aging, while young recruits were scarce.
    Enduring Historical Revisionism

    By the 1970s the nationalists had established domination over the Ukrainian Canadian experience. This framework excluded diverse points of view, such as labor radicalism, and replaced it with a monolithic identity built on a conservative nationalism. This era coincided with the fashioning of Canada’s official multiculturalism, in which both the federal and provincial governments aimed to celebrate diverse ethnic communities.

    Under the fig leaf of celebrating ethnic heritage, statues of Ukrainian Nazi collaborators, such as Roman Shukhevych in Edmonton, began to be erected at this time, often with government money. Having extensively researched postwar violence in the Ukrainian Canadian community, the historian Kassandra Luciuk argues that this was a deliberate project of the Canadian state, intended to marginalize leftists. It left no room for other ideas of “Ukrainianness” other than one tightly wound with anti-communist nationalism.

    The presence of Nazi monuments in Canada is symptomatic of this hegemony, visibly illustrating the historical revisionism the Ukrainian nationalists have successfully imposed. These monuments not only celebrate individuals and organizations that took part in war crimes during World War II, but also represent a triumph over left-wing opposition in the Ukrainian Canadian community. This historical revisionism has become so prevalent that even a mainstream politician, such as federal finance minister Chrystia Freeland, regularly extols her Ukrainian grandfather, who happened to run a Nazi collaborationist newspaper recruiting for the 14th SS Division — the same division that Hunka joined.

    This revisionism owes its existence to the Canadian state, which used the many tools at its disposal — from the immigration system to the police — to ensure an outcome that has persisted well after its anti-communist purpose faded. Ukrainian Canadian nationalists of course have been active in constructing this revisionism, but they flatter themselves if they believe they could have accomplished it alone.

    Understanding the political context of the Hunka affair requires delving into this chapter of Canadian history. It sheds light on how a small minority of far-right immigrants, with state backing, gained substantial influence in Ukrainian Canadian communities, and shaped Canadian policy toward Ukraine. Hunka’s celebration was not a result of historical ignorance, but rather stemmed from active historical revisionism that has sought to recast collaborators as heroes and render invisible Ukrainian Canadian socialist movements.

    #Canada #Ukraine #mouvement_ouvrier #fascisme #nazis

  • Hundezucht / Nationalsozialismus
    https://burkhart.jimdofree.com/hundezucht-nationalsozialismus

    Erik Zimen verweist in seinem Buch »der Hund« auf einen beklemmenden Zusammenhang zwischen völkischem Gedankengut und der Entwicklung gewisser Hunderassen, insbesondere dem deutschen Schäferhund. (vgl. Zimen 2010 S. 191 ff) Es ist ohne Zweifel eine Frage, der man sich stellen muss. 1871 wurde das deutsche Kaiserreich gegründet und suchte nach passenden nationalen Symbolen. Tiere gehörten durchaus zum Inventar. Deutsche Hunde sollten entsprechend den imperialen Ambitionen groß und stark sein. Exemplarisch nahm Reichsgründer Otto von Bismarck diese Symbolik auf. Er besaß deutsche Doggen, die damals sogar unter dem Begriff »Reichshunde« bekannt wurden. Generalfeldmarschall Hindenburg sowie sein Stellvertreter und Generalquartiermeister Ludendorff, die maßgeblichen Einfluss auf die deutsche Kriegsführung im 1. Weltkrieg hatten, waren beide Halter von deutschen Schäferhunden.

    Jetzt muss man sich einmal den geistesgeschichtlichen Rahmen jener Zeit ab der Mitte des 19. Jahrhunderts vergegenwärtigen. Der Sozialdarwinismus übertrug die Idee vom Überleben des anpassungsfähigeren Individuums in der Evolution kurzerhand auf die Ebene ganzer Gesellschaften nach der Formel: So wie das stärkere Individuum in der Evolution sich durchsetzt, so gebührt der stärkeren Nation ein Sonnenplatz in der Geschichte, den sie notfalls mit Gewalt einfordern soll. Die Eugenik, um eine andere Schule zu nennen, wurde in der zweiten Hälfte des 19. Jahrhunderts durchaus populär. Sie übersetzte die Erkenntnisse der Vererbungslehre in die Bevölkerungspolitik und wurde später von den Nationalsozialisten zum Konzept der Rassehygiene zugespitzt. Solcherlei Ideen begünstigten zunächst einen expansiven Nationalismus und endeten später in den Abgründen der Nazi-Ideologie.

    Genau in diesem geistigen Umfeld entwickelte sich nun die moderne, institutionalisierte Rassehunde-Zucht. Ab zirka 1850 entstanden Vereine, Verbände, Ausstellungen, Zuchtkonzepte, die sich der Reinzucht von Rassehunden verschrieben. Es war eine neue Bewegung, die natürlich ein Kind ihrer Zeit war. Man muss sich dazu eines vor Augen halten: Noch nie in der weit über 10’000-jährigen Geschichte von Hund und Mensch wurden Rassen so genau definiert. Es mag schon immer gewisse Typen gegeben haben. Neu war indessen, dass eine Rasse einem Ideal zu entsprechen hatte, das auf den Zentimeter genau ausgemessen wurde, wobei noch das kleinste Detail im so genannten Standard schriftlich fixiert war. Noch nie zuvor wurde die Zuchtselektion so rigide betrieben. Die Angehörigen einer Hunderasse lebten fortan in totaler sexueller Isolation. Sie durften sich also nur noch mit ihresgleichen verpaaren, womit ein System etabliert wurde, in dem Inzucht zum inhärenten Problem werden musste. Dies wurde aber in Kauf genommen, damit sich ja keine Exemplare verschiedener Rassen mischten und dabei produzierten, was als minderwertig betrachtet wurde, nämlich ein Bastard. Präzise Definition von Rassen. Strenge Abgrenzung. Der starke Glaube, das Leben willentlich durch Zuchtselektion modellieren zu können. Das alles zeichnete die Bewegung der Rassehundezucht aus. Und all das entstand natürlich vor dem geistigen Hintergrund des 19. Jahrhunderts mit all seinen Verirrungen.

    In Deutschland wollte man im Fluge dieses Zeitgeistes einen wahrhaft heldenhaften, echt teutonischen Rassehund von Grund auf neu konzipieren. In Züchterkreisen begann man bereits 1932 den sogenannten Kurmärker vorzustellen, auch bildlich mit Skizzen, „eine werdende deutsche Rasse“, wie am 15. Januar 1932 die Zeitschrift „der Hund“ voller Enthusiasmus titelte. Es sollte sich beim Kurmärker durchaus um einen kampftüchtigen Dienst- und vielleicht auch Kriegshund handeln. Allerdings sieht man in obigem Zeitschriftenbeitrag auch, dass es eben nicht ein rein deutsches Phänomen war, im Gegenteil orientierte man sich ausdrücklich an England, wie es hiess: „In England, dem klassischen Lande der Züchterkunst, ist es selbstverständlich, dass von Zeit zu Zeit eine neue Hunderasse herausgebracht wird.“

    Der Kurmärker blieb allerdings eines unter vielen niemals verwirklichten Projekten in dieser unheilvollen Zeit (und wahrscheinlich war das auch gut so…). Die deutsche Hundezucht musste sich sozusagen mit dem historisch gewachsenen Hundematerial begnügen und dieses weiter entwickeln. Dabei wurde keine andere Hunderasse von völkischen-nationalistischen Ideen so sehr vereinnahmt wie der deutsche Schäferhund. Max von Stephanitz hat die moderne Schäferhundezucht Ende des 19. Jahrhunderts begründet. Dabei war er nicht nur ein begnadeter Züchter, sondern auch ein glühender Nationalist. Sein Hauptwerk der Deutsche Schäferhund in Wort und Bild atmet unverkennbar den Dunst jener Zeit. Schauen wir uns einige Passagen an.

    Die Beschränkung der Welpenzahl und die Aussortierung der Schwachen war ein anerkanntes Zuchtprinzip der damaligen Zeit. Stephanitz postulierte das Prinzip mit expliziter Härte. Vergleichen wir dazu zwei Aussagen und ihre Tonlage.

    Spephanitz schrieb: »Bei der Auswahl der zu entfernenden Welpen gilt es zunächst nur Schwächlinge und solche Welpen auszuscheiden, die etwa Missbildungen ausweisen. (...) Der zum Tode geweihten Überzähligen entledigt man sich am einfachsten, indem man sie von der Höhe des ausgestreckten Armes kräftig auf einen Steinboden oder eine Wand wirft.« (Stephanitz 1921, S. 433)

    Der Schweizer Hauptmann im Generalstab Adrien Berdez schrieb 1903: »Es ist nicht ratsam, einer Hündin mehr als fünf Junge zu belassen, sind deren mehr, so werden die schwächlichsten und die, die bereits Fehler zeigen, beseitigt und zwar in Abwesenheit der Mutter.« (Berdez 1903, Kapitel IV, Abschnitt 4)

    Wenngleich die Kernaussage beider Statements die gleiche ist, so formulierte es Stephanitz doch mit weit größerer Härte. Und wir schaudern noch mehr beim Gedanken daran, dass er der Meinung war, die Prinzipien der Hundezucht seien auch beim Menschen mit Vorteil anzuwenden. Wie er schrieb: »Wir können unsere Schäferhundezucht recht wohl mit der menschlichen Gesellschaft vergleichen. Unsere hochgezüchteten Stämme entsprechen etwa den oberen Zehntausend, nicht denen des Geldbeutels – die sind Drohnen, Luxushunde –, sondern denen des Geistes, des Schwertes, der Arbeit. Sie sollen vorbildlich wirken, zur Nachahmung aneifern, für Hebung des Durchschnittsstandes sorgen. Im Gegensatz dazu haben wir auch ein Schäferhunde-Proletariat, nicht so wie das Wort im klassenhetzerischen Sinne heute gebraucht wird. Dazu rechnet man alles Krankhafte, Ungesunde, die, denen der Ansporn fehlt, aus eigener Kraft zu steigen, dann die durch Zucht, Aufzucht und Haltung körperlich und seelisch verkommenen, die ver- und überzüchteten, die Zwingerhunde. Die alle erhalten, heben zu wollen, wäre verlorene Liebesmühe. Es ist Rasseabfall, selbst als Zuchtdünger nicht mehr verwertbar. (...) Bei der Menschenzucht achten wir leider viel zu wenig oder gar nicht auf all die Dinge, die von Einfluss auf das Erzeugen guter, gesunder und brauchbarer Nachkommenschaft sind.« (Stephanitz 1921, S. 391)

    Stephanitz sah die Institutionen der Hundezucht ganz im Dienste des Aufbaus einer reinen, starken, gesunden Rasse. Allerdings dürfe man Hunde nicht für den Markt produzieren, meinte er mit einer Skepsis gegenüber marktwirtschaftlichen Regulierungsmechanismen, die auch den Nazis eigen war. Schäferhundezucht sei immer Gebrauchshundezucht, aber auch immer Liebhaberzucht. »Der Liebhaber erstrebt mit seiner Zucht auch keine greifbaren äußeren Vorteile. Er lässt sich daran genügen, dass der Umgang mit edlen, formschönen und begabten Geschöpfen, die Beobachtung ihrer Lebensäußerungen und der bei der Zucht sich bemerkbar machenden Erscheinungen ihm eine Reihe reiner Freuden und Genüsse bietet und ihn tiefer in das Geheimnis der Natur eindringen lässt.« (Stephanitz 1921, S. 389) Der Aufbau dieser neuen Schäferhunderasse, mit missionarischem Eifer betrieben, erschien als ein Projekt mit fast metaphysischer Strahlkraft.

    Die Analogien mit dem Kerngut nationalsozialistischer Gedankenverirrung stechen ins Auge. »Wer den Nationalsozialismus nur als politische Bewegung versteht, so hat Hitler geäußert, weiß fast nichts von ihm. Er ist mehr noch als Religion: er ist Wille zur neuen Menschenschöpfung. Zu den brennendsten Aufgaben des neuen Staates gehöre es daher, der weiteren Bastardisierung Einhalt zu gebieten, die Ehe aus dem Niveau einer dauernden Rassenschande herauszuheben und ihr wieder zu ermöglichen, Ebenbilder des Herren zu zeugen und nicht Missgeburten zwischen Mensch und Affe. Den Idealzustand, in dem der durch Verdrängungskreuzungen zurückgezüchtete reine arische Typus wieder vorherrschte, hat Hitler als das Ergebnis eines langwierigen biologischen und pädagogischen Prozesses angesehen.« (Fest S. 305 - 306)

    Ohne Zweifel: Aus der ganzen Terminologie, der sich Stephanitz bediente, vernimmt man Anklänge eines abscheulichen Jargons, den später auch die Nazis pflegen sollten. Wichtig trotzdem: Es soll mit all dem nicht gesagt sein, Rassehundezucht leide an einer systemischen Nähe zu nationalsozialistischem oder rassistischem Gedankengut. Die mitunter schockierenden Analogien zeigen indessen deutlich, dass die aufkommende Bewegung der Reinzucht aus einem geistigen Fundus schöpfte, an dem sich auch die Nazis delektierten. Der Rassehundezucht und dem Rassismus verschiedener Ausprägungen liegt gemeinsam zugrunde, dass sie einen statischen, geradezu sterilen, auf jeden Fall immer fragwürdigen Begriff von Reinheit und damit Exklusivität definieren, der es erlaubt, einen gewissen Kreis von Lebewesen über alle anderen oder zumindest neben alle anderen zu stellen und damit ein Selbstverständnis zu begründen nach der Formel: Wir in Abgrenzung zu den anderen.

    Auch in organisatorischer Hinsicht zeigte sich die Nähe der Züchterkreise zu nationalen und später nationalsozialistischen Strömungen. Mit der Machtergreifung der Nazis wurden die Hundevereine (wie alle Freizeitvereine) schrittweise gleichgeschaltet und konsequent ans NS-Regime angebunden. Die bisher verzettelten Hundeverbände wurden bereits 1933 im Reichsverband für das deutsche Hundewesen vereinheitlicht. Einher ging die Vereinheitlichung der knyologischen Presse. Die Zeitschrift „Der Hund“ wurde (allerdings erst 1943, zuvor gab es noch ein paar andere kynologische Zeitschriften) zum zentralen und einzigen Organ des neuen Einheitsverbandes. Pathetisch hiess es in der Ausgabe vom 30. November 1933: „Die alte Form unseres Sports ist zerbrochen. Der Sturm der nationalen Erhebung hat sie, die jahrzehntelang allen Versuchen einer Erneuerung widerstanden hatte, hinweggefegt. Eine neue, von allen wirklichen und gefühlsmäßigen Bedenken freie Grundlage zu einer neuen Form ist geschaffen worden, die keine andere sein konnte als die dem Staatsgedanken entsprechende.“

    Von nun an bestimmte die Nazi-Führung den Rahmen des Vereinslebens. Der Reichsverband für das Deutsche Hundewesen (RDH) wurde im Zuge der Kriegsvorbereitungen zu einem selbständigen Verband aufgewertet und in die Zuständigkeit des Oberkommandos des Heeres eingeteilt. 1941 wurde der Verband der Aufsicht der SS unterstellt. Ohne jede Zweideutigkeit hiess es nun im Kopf der Einheitszeitschrift „Der Hund“: „Im Auftrage des Reichsführers SS, Beauftragter für das Diensthundewesen.“ Präsident des Verbandes wurde der schon damals berühmte Kynologe Franz Müller, der während des 1. Weltkrieges zusammen mit dem legendären Konrad Most vor allem Nachrichtenhunde rekrutierte und ausbildete. In der SS machte Müller eine steile Karriere. Zunächst stand er im Range eines SS-Standartenführers, stieg dann zum Oberführer auf und wurde an Weihnachten 1944 sogar zum SS-Brigadeführer befördert, was in der Wehrmacht einem Generalmajor entsprach, woran man erkannt, wie gut integriert Müller in der SS war.

    Allerdings dürfen wir uns die Willigkeit der Hundefreunde, sich in den NS-Staat zu integrieren, nicht allzu stereotyp vorstellen, sogar im Gegenteil: Akademiker, Medienschaffende und Vertreter der Kirche, von denen man Bildung und kritische Distanz erhofft hätte, dienten sich irritierend rasch und unterwürfig der Hitler-Ideologie an. Bei den eher bodenständigen Hundevereinen hingegen nimmt man durchaus eine gewisse Widerständigkeit wahr. Die Delegierten Commission (DC) und der Schäferhunde-Verein waren schon vor 1933 bestens etablierte kynologische Organe… und die liessen sich nicht gerne unter die Knute des Reichsverbandes nehmen. So bissig war ihre Widerborstigkeit, dass 1935 die GESTAPO einschritt und die beiden Vereine kurzerhand auflöste, verbot, alle Unterlagen wurden beschlagnahmt. (vgl. dazu Meier S. 31)

    Waren vor dem Krieg noch Aspekte wie Geselligkeit oder die Pflege der Volksgemeinschaft wichtige Elemente des Vereinslebens, so stand spätestens seit Kriegsbeginn 1939 die so genannte Wehrhaftmachung im Vordergrund. Anders gesagt: Die Vereine – und damit die Hundevereine – hatten im Rahmen ihrer Möglichkeiten die Kriegsanstrengungen des Regimes materiell und ideell zu unterstützten. Was das für Hundeklubs bedeutete, war klar: Sie hatten Hunde für den Kriegsdienst bereitzustellen. Wenngleich die SS selbst Zuchtprogramme organisierte, so stammte die große Masse der Hunde, die in den Wehrdienst abgegeben wurden, doch von privaten Züchtern, die ihrerseits oft in den Vereinen organisiert waren. Da ab 1939 Männer zu Tausenden in den Dienst eingezogen wurden, herrschte in den Rängen des Hundewesens überdies bald personeller Notstand. Nun sollten die Frauen ran, um die Arbeit der Hundevereine weiterhin aufrechtzuerhalten. Die Abrichtung der Hunde dürfe ebenso wenig wie die Zucht unterbrochen werden, denn der gute Gebrauchshund sei ein dringendes Bedürfnis, dringender denn je, hieß es in einer Mitteilung in der Zeitung der Fachschaft für Deutsche Schäferhunde von 1939. Außerdem wurden rassisch wertvolle Zuchthunde von der zuständigen Wehrmachtsstelle vom Militärdienst freigestellt. (vgl. Borggräfe 2013)

    Ein spannendes kynologisches Detail am Rande ist das Schicksal der weißen deutschen Schäferhunde. Bis 1933 waren in Würfen deutscher Schäferhunde weiße Welpen üblich und akzeptiert. Im 1. Weltkrieg waren bestimmt mehrere tausend Schäferhunde als Nachrichtenhunde im Einsatz. Doch weiße Exemplare waren dazu nicht geeignet. Sie hätten ein einfaches Ziel abgegeben für gegnerische Schützen und wären leicht abgeschossen worden. Kurzum: Weiße Schäferhunde waren nicht diensttauglich. Die Vorbehalte gegen weiße Schäferhunde-Welpen wurden nach dem 1. Weltkrieg immer größer. Ob dies nur mit der Militäruntauglichkeit zu tun hatte oder ob noch tiefer liegende Gründe im Bereich einer psychologischen Symbolik mitspielten, sei dahingestellt. Auf jeden Fall: Ab 1933 waren im Rassestandard des deutschen Schäferhundes weiße Welpen nicht mehr erwünscht. Sie wurden systematisch aus der Zucht eliminiert. Seither und bis heute fallen in den Würfen deutscher Schäferhunde keine weißen Welpen mehr an. Doch die weißen Exemplare haben dennoch überlebt. Vor allem in Nordamerika waren weiße Welpen nach wie vor akzeptiert. Der Weiße Schäferhund wurde sodann zu einer eigenständigen Rasse aufgewertet (nota bene unter Schweizer Patronat). Und während die deutschen Schäferhunde heutzutage aufgrund einer engstirnigen Zucht als Diensthunde immer weniger zu gebrauchen sind, erfreut sich der Weiße Schäferhund einer ungeahnten Dynamik und ist irgendwie sogar der ursprünglichere Schäferhund.

    Nicht nur die Nazi-Ideologie als Ganzes, sondern auch ihr Führer persönlich hatte eine durchaus reichhaltige Beziehung zu Hunden. Adolf Hitler freundete sich schon in seiner Zeit als Gefreiter im 1. Weltkrieg mit einem Hund namens Foxl im Bayrischen Reserve-Infanterie-Regiment 16 an, den man auf Bildern unschwer als Terrier erkennt. Ohne Umschweife beschrieb Hitler noch Jahre später in seinen Monologen sein inniges Verhältnis zu diesem kleinen Hund:

    „Ich habe alles mit ihm geteilt, abends hat er bei mir geschlafen. Ach, dass sie mir den geklaut haben! (...) Er war ein richtiger Zirkushund. Alle denkbaren Kunststücke hat er gemacht. Vor Kolmar kam der Eisenbahner noch einmal und hat mir zweihundert Mark geboten. Und wenn sie mir zweihunderttausend geben, Sie kriegen ihn nicht! Wir treten in Harpsheim an, auf einmal fehlt der Hund. (...) Dieser Schweinehund, der ihn mir genommen hat, weiß gar nicht, was er mir angetan hat.“

    (Obiger Monolog hielt Hitler in der Nacht vom 22. auf den 23. Januar 1942 im Führerhauptquartier in der Wolfsschanze. Eine Serie solcher Monologe wurden auf Anregung Martin Bormanns von dessen Adjutanten Heinrich Heim zwischen 1941 und 1944 aufgezeichnet. Vgl. Jochmann Hsg. S. 219 - 220)

    In den 1930-er Jahren hielt er einen schwarzen Hund namens Muck. Wir wundern uns nicht, dass es sich um einen deutschen Schäferhund handelte. Als Muck starb, wollte Hitler zunächst keinen neuen Hund anschaffen. Doch dann wurde ihm 1934 eine Hündin geschenkt. Es war wieder ein deutscher Schäferhund. Ihr aus heutiger Perspektive dümmlicher Name ging in die Geschichte ein. Es war Blondi. Zu Lebzeiten wusste die nationalsozialistische Propaganda die Hündin gezielt zu inszenieren. Viele Bilder zeigen sie mit Hitler. Ziel war es, den sonst strengen und überhöhten Führer als fassbar darzustellen, mit einer erkennbar menschlichen Seite.

    Mehr als die Öffentlichkeit wohl ahnen konnte, war Blondi eine Referenzgröße in Hitlers Seelenleben. Die Zuwendung zur Hündin wurde je enger, je schlechter der Zustand des Reiches sich präsentierte, je wackeliger dadurch Hitlers Psyche und Gesundheit wurde. Nach dem zweiten Kriegswinter verdichteten sich die Rückschläge an der Ostfront zu einem nicht mehr aufhaltbaren Untergangsszenario. Hitler zog sich innerlich immer mehr zurück, verfiel in Lethargie, Depressionen. Ein geistiger wie körperlichen Zerfall setzte ein. In der Öffentlichkeit trat er nur noch selten auf. Er zog sich mehr und mehr zurück, verweilte alleine. »Auch die Mahlzeiten nahm er künftig allein zu sich, lediglich sein Schäferhund leistete ihm Gesellschaft, selten bat er Besucher hinzu.« (Fest 1973, S. 904.) Mit dem immer unglücklicheren Kriegsverlauf steigerte sich Hitler in ein immer tieferes Misstrauen gegenüber dem höchsten Offizierskorps. »Die Isolierung, in die Hitler sich seit dem Zerwürfnis mit der Generalität begeben hatte, nahm nach Stalingrad weiter zu. Oft saß er brütend, in tiefe Depressionen versunken, herum oder machte, den Blick nach innen gerichtet, an der Seite seines Schäferhundes, einige ziellose Schritte durch das Gelände des Hauptquartiers.« (Fest 1973, S. 913)

    Traudl Junge, im Jahre 1943 von Hitler als Sekretärin eingestellt, schildert in ihren Erinnerungen ebenfalls verschiedene Episoden mit Blondi. Offensichtlich schien die Hündin fest in die Abläufe in Hitlers Stab einbezogen gewesen zu sein. Zuständig für sie war Feldwebel Tornow, der vom übrigen Personal spaßeshalber Reichshundeführer genannt wurde. Hitler kümmerte sich auch persönlich um die Hundebetreuung. Er unternahm Spaziergänge, lernte Blondi Tricks und Fertigkeiten. Dabei konnte es sogar recht spaßig werden. An einer Stelle beschreibt Junge einen der langen Kaminabende auf dem Obersalzberg: »Es war wie sonst. Hitler sprach ausführlich über seinen Liebling Blondi. Sie durfte an der Gesellschaft teilnehmen, und ich als Hundeliebhaberin war wirklich begeistert von ihrer Klugheit. Hitler machte allerlei Spielchen mit ihr. Sie musste Männchen machen und Schulmädchen, dabei saß sie auf den Hinterbeinen und legte beide Pfoten auf die Lehne von Hitlers Stuhl, wie ein artiges Schulkind. Ihre Glanzleistung war ihr Gesang. Hitler bat sie mit seiner freundlichsten und schmeichlerischsten Stimme ‘Blondi sing!’ und stimmte selbst ein lang gezogenes Geheul an. Sie fiel in hohen Tönen ein, und je mehr Hitler sie lobte, desto intensiver wurde ihr Gesang. (...) Jeden Abend bekam sie drei kleine Kuchenstückchen, und wenn Hitler drei Finger seiner Hand hochhob, wusste sie sofort, dass sie jetzt ihre abendlichen Leckerbissen empfangen würde.« (Junge 2002, S. 105)

    Wie eng der Kontakt zwischen Hitler und Blondi in der Tat gewesen war, entnimmt man einer anderen, durchaus irritierenden Passage in Junges Aufzeichnungen. Nach Stauffenbergs gescheitertem Attentat vom 20. Juli 1944 verschlechterte sich Hitlers Gesundheit rapide. Nun musste er, der sonst nie krank war, sogar einige Tage in seinem spartanisch eingerichteten Zimmer in der Wolfsschanze ausharren. Junge hat ihn am Krankenbett besucht. »Der kleine Bunkerraum war recht schäbig möbliert. Eben wie eine Soldatenunterkunft in einer Kaserne. Außerdem hatte Hitler noch eine riesige Holzkiste im Zimmer, die für Blondi und ihre Familie bestimmt war.« (Junge 2002, S. 160) Hitler ließ also seine Hündin nicht im Zwinger, nicht im Flur, nicht in einer Hundehütte schlafen, sondern unmittelbar neben seinem Bett.

    Als Hitler ganz am Schluss mit seiner Entourage im Führerbunker Quartier bezog, war Blondi selbstverständlich dabei. Sie hatte erst im März einen Wurf, ein lange gehegter Wunsch Hitlers. So zogen also auch die Welpen in die Unterwelt des Bunkers ein. Die Russen waren unterdessen schon tief in das Berliner Stadtgebiet vorgedrungen. Das Ende des 3. Reiches war nur mehr eine Frage von Tagen. Tief unter der Erde im Führerbunker fand eine der letzten Lagebesprechungen statt. Nochmals sollten alle Ressourcen mobilisiert werden zu einem Gegenschlag. Doch das waren nur noch Hirngespinste eines kleinen Zirkels um Hitler, der jeden Bezug zur Realität längst verloren hatte. Nach der Besprechung verließen die Offiziere mit roten Köpfen den Konferenzraum. Junge schildert eine wiederum irritierende Szene: »Wieder hieß es warten. Auch Hitler konnte nichts anderes mehr tun. Er schlich zu seinen Hunden, die jetzt in einem Abteil der Toilette untergebracht waren. Dann saß er mit dem kleinen Welpen auf dem Schoss schweigend auf der kleinen Bank im Korridor und beobachtete die ein- und ausgehenden Menschen.« (Junge 2002, S. 181) Ähnliches liest man in der berühmten Hitler-Biographie von Joachim Fest: »Häufig fiel er [Hitler] in jenes dumpfe Brüten zurück, das für die frühen Formationsjahre so kennzeichnend gewesen war; gedankenabwesend saß er auf seinem Sofa, einen Rüden aus dem jüngsten Wurf Blondis auf dem Schoss, den er Wolf nannte und selber dressierte. Erst mit der Beteuerung eigener Unschuld und dem Vorwurf unverdienter Treulosigkeit holte er sich in die Wirklichkeit zurück.« (Fest 1973, S. 993) Die Szene irritiert, ohne dass man offensichtlich wüsste, weshalb. Ist es womöglich, weil sie dazu verleitet, ein Gefühl wie Mitleid zu provozieren? Mitleid mit Hitler. Darf man das überhaupt? Einer der unsäglichsten Menschen, dessen Lebenswerk fast nur aus Hass und Zerstörung bestand, sieht sein eigenes Versagen und sein eigenes Ende unverrückbar vor Augen – und nimmt emotionale Zuflucht bei einem Welpen, dessen bedingungslose Hinwendung selbst in dieser Situation und selbst gegenüber diesem Menschen niemals in Frage steht.

    Die auch im Alltag wohl bekannte Abwendung enttäuschter Menschen von ihren Mitmenschen und die kompensatorische Hinwendung zu Hunden zeigte sich bei Hitler je deutlicher, je auswegloser seine Situation wurde. »Der Raum um ihn wurde zusehends leerer. Solange Hitler im Hauptquartier bleibe, äußerte Goebbels, stehe ihm seine Hündin Blondi näher als irgendein menschliches Wesen.« (Fest 1973, S. 917) Im Führerbunker hing über Hitlers Schreibtisch ein Bild von Friedrich dem Großen, zu dem er von Zeit zu Zeit aufschaute, während er dessen Ausspruch wiederholte: Seit ich Menschen kenne, liebe ich die Hunde. (gem. Albert Zoller in Fest 1973, S. 1’149) Es waren letzte Verzweiflungsakte eines eigenbrötlerischen Wesens, das den Zugang zu den Menschen zeitlebens nie recht fand und sich am Ende, von allen enttäuscht und von niemandem verstanden, ganz alleine auf sich selbst zurückgeworfen sah, in seiner Einsamkeit nur begleitet von einem treuen Hund.

    Bekanntlich inszenierte Hitler sein eigenes Ableben als apokalyptischen Untergang eines ganzen Kontinents. Es entsprach der ganzen Stoßrichtung dieses unseligen Lebens, dass es selbst die letzten Wesen, die ihm treu ergeben waren, mit in den Tod riss. Das Ende von Blondi kam vermutlich am 28. April 1945. An diesem Tag erfuhr Hitler, dass Heinrich Himmler (der Chef der SS und sein, wie er meinte, ergebenster Getreuer) Geheimverhandlungen mit den Alliierten angestrebt hatte. Nun vertraute er auch den Giftampullen nicht mehr, mit denen er seinen eigenen Selbstmord fest eingeplant hatte. Denn das Gift erhielt er von Himmler. Hitler verlebte seine letzten Tage in einer obsessiven Angst, lebendig in die Hände der Russen zu fallen. So getrieben ließ er das Gift an seiner geliebten Blondi testen, womöglich zusätzlich am Welpen Wolf, in dessen Körper Spuren des Giftes gefunden wurden, wie die Obduktion durch die Rote Armee später ergab. Junge beschreibt die allerletzte Szene im Leben der Hündin so: »Deshalb wurde Professor Haase aus dem Operationsbunker in der Neuen Reichskanzlei herübergeholt. Wir sahen, wie der Führer mit ihm sprach, ihm eine der Giftampullen gab und dann mit ihm in den kleinen Vorplatz bei den Toiletten ging, wo Blondi mit ihren Jungen untergebracht war. Der Arzt beugte sich über den Hund, eine kleine Welle von bittersüßem Mandelgeruch schlug uns entgegen, dann regte sich Blondi nicht mehr. Hitler kam zurück. Sein Gesicht sah aus wie seine eigene Totenmaske. Wortlos schloss er sich in sein Zimmer ein. Himmlers Gift war zuverlässig!« (Junge 2002, S. 200)

    Am 30. April 1945 beging Hitler Selbstmord. Die genauen Umstände waren nicht mehr zu klären. Wahrscheinlich nahm er das Gift, das auch Blondi tötete, und hat sich zusätzlich erschossen. Die Leiche verbrannte man mit Benzin und verscharrte die verkohlten Überreste in einem Trichter vor der Reichskanzlei. Am 2. Mai erreichten Soldaten des 79. Schützenkorps / 3. Stossarmee / 1. Weißrussische Front das Gelände. Zunächst barg man die Leichen der Goebbels-Familie. Die sterblichen Überreste von Hitler und Eva Braun wurden am 4. Mai entdeckt, jedoch erst einen Tag später, also am 5. Mai, geborgen. Als man die Leichen aus dem Trichter zog, kamen auch zwei Hundekörper zum Vorschein, ein großer Schäferhund (mit Sicherheit Blondi) und ein kleiner Hund schwarzer Farbe (vermutlich Hitlers Lieblingswelpe Wolf). Die Obduktion durch die Rote Armee zeigte, dass beide Hunde vergiftet wurden. Dem kleinen Hund wurde zusätzlich in den Kopf geschossen. Wo die anderen Welpen aus Blondis Wurf verblieben und wie sie gestorben sind, ließ sich nicht mehr eindeutig klären. Otto Günsche, der Adjudant von Hitler, berichtete gegenüber der Untersuchungskommission der Roten Armee von einem dramatischen Ende. Tornow, der Hundewärter, hat völlig betrunken im Bunker herumgeschrieen, der Führer sei tot, rette sich wer könne. Eine Panik brach aus. Sodann hat sich herausgestellt, dass Tornow zuvor alle Welpen, die Hunde von Eva Braun, den Hund der Sekretärin Gerda Christian und auch seinen eigenen Hund erschossen hatte. (vgl. Die Zeit Nr. 31, 2.8.1968)

    Quellen

    Berdez, Adrien: Anleitung zur Dressur und Verwendung des Sanitätshundes. Bern 1903

    Borggräfe, Henning: Zwischen Ausblendung und Aufarbeitung. Auf: www.zeitgeschichte-online.de, 2013

    Fest, Joachim C.: Hitler. Frankfurt M. 1973

    Jochmann, Werner (Hsg.): Adolf Hitler. Monologe im Führer-Hauptquartier 1941 - 1944. Die Aufzeichnungen Heinrich Heims. München 1982

    Junge, Traudel: Bis zur letzten Stunde. München 2002

    Meier, Karl: Das ganz andere Hunde-Buch, Zusammenstellung aus der Kynologischen Sammlung, Ansbach

    Stephanitz, Max von: Der Deutsche Schäferhund in Wort und Bild. Jena 1921

    Zimen, Erik: Der Hund. München 2010

    #chiens #nazis #wtf

    • Der deutsche Schaeferhund: in Wort und Bild Taschenbuch – 10. August 2015 , 49,90 €
      https:// www.amazon.de/deutsche-Schaeferhund-Wort-Bild/ dp/3956926218

      Der Autor des umfangreichen Bandes Max Emil Friedrich von Stephanitz (1864-1936) war ein deutscher Hundezüchter. Während eines Manövers beobachtete er begeistert die Arbeit eines Hundes bei einer Schafherde. Beeindruckend war für ihn, wie die Schäfer den Hund durch Zuruf und Zeichen dirigieren konnten. Hier liegen die Wurzeln des Entschlusses, den Deutschen Schäferhund zu züchten. Er begann, sich unter den vorhandenen Landschlägen umzusehen. Am 15. Januar 1898 kaufte er den 3-jährigen Rüden Hektor Linksrhein vom Frankfurter Züchter Sparwasser. Von Stephanitz gab dem Rüden den Namen Horand von Grafrath; dieser Rüde wurde zum Stammvater aller Deutschen Schäferhunde. Auf sein Bestreben hin wurde am 22. April 1899 der Verein für Deutsche Schäferhunde in Karlsruhe gegründet, dessen erster Präsident er war. (Wiki) Er beschreibt die Herkunft der Schäfer- und Hirtenhunde, die Wesensart und den Dienst des Schäferhundes, die Züchtung, Aufzucht und Haltung, Erziehung u.v.a. mehr. Reich illustriert mit 498 S/W-Abbildungen im Text. Nachdruck der Originalauflage von 1921.

      Publisher : München, Verlag des Verein für Deutsche Schäferhunde
      https://archive.org/details/derdeutschesc00step/mode/1up

      #berger_allemand

  • Quei bambini chiusi in trappola a Gaza. Il racconto di #Ruba_Salih
    (une interview de Ruba Salih, prof à l’Université de Bologne, 5 jours après le #7_octobre_2023)

    «Mai come in queste ore a Gaza il senso di appartenere a una comune “umanita” si sta mostrando più vuoto di senso. La responsabilità di questo è del governo israeliano», dice Ruba Salih antropologa dell’università di Bologna che abbiamo intervistato mentre cresce la preoccupazione per la spirale di violenza che colpisce la popolazione civile palestinese e israeliana.

    Quali sono state le sue prime reazioni, sentimenti, pensieri di fronte all’attacco di Hamas e poi all’annuncio dell’assedio di Gaza messo in atto dal governo israeliano?

    Il 7 ottobre la prima reazione è stata di incredulità alla vista della recinzione metallica di Gaza sfondata, e alla vista dei palestinesi che volavano con i parapendii presagendo una sorta di fine dell’assedio. Ho avuto la sensazione di assistere a qualcosa che non aveva precedenti nella storia recente. Come era possibile che l’esercito più potente del mondo potesse essere sfidato e colto così alla sprovvista? In seguito, ho cominciato a chiamare amici e parenti, in Cisgiordania, Gaza, Stati Uniti, Giordania. Fino ad allora si aveva solo la notizia della cattura di un numero imprecisato di soldati israeliani. Ho pensato che fosse una tattica per fare uno scambio di prigionieri. Ci sono più di 5000 prigionieri palestinesi nelle carceri israeliane e 1200 in detenzione amministrativa, senza processo o accusa. Poi sono cominciate da domenica ad arrivare le notizie di uccisioni e morti di civili israeliani, a cui è seguito l’annuncio di ‘guerra totale’ del governo di Netanyahu. Da allora il sentimento è cambiato. Ora grande tristezza per la quantità di vittime, dell’una e dell’altra parte, e preoccupazione e angoscia senza precedenti per le sorti della popolazione civile di Gaza, che in queste ore sta vivendo le ore piu’ drammatiche che si possano ricordare.

    E quando ha visto quello che succedeva, con tantissime vittime israeliane, violenze terribili, immagini di distruzione, minacce di radere al suolo Gaza?

    Colleghi e amici israeliani hanno cominciato a postare immagini di amici e amiche uccisi – anche attivisti contro l’occupazione- e ho cominciato dolorosamente a mandare condoglianze. Contemporaneamente giungevano terribili parole del ministro della Difesa israeliano Gallant che definiva i palestinesi “animali umani”, dichiarando di voler annientare la striscia di Gaza e ridurla a “deserto”. Ho cominciato a chiamare amici di Gaza per sapere delle loro famiglie nella speranza che fossero ancora tutti vivi. Piano piano ho cominciato a cercare di mettere insieme i pezzi e dare una cornice di senso a quello che stava succedendo.

    Cosa può dirci di Gaza che già prima dell’attacco di Hamas era una prigione a cielo aperto?

    Si, Gaza è una prigione. A Gaza la maggior parte della popolazione è molto giovane, e in pochi hanno visto il mondo oltre il muro di recinzione. Due terzi della popolazione è composto da famiglie di rifugiati del 1948. Il loro vissuto è per lo più quello di una lunga storia di violenza coloniale e di un durissimo assedio negli ultimi 15 anni. Possiamo cercare di immaginare cosa significa vivere questo trauma che si protrae da generazioni. Gli abitanti di Gaza nati prima del 1948 vivevano in 247 villaggi nel sud della Palestina, il 50% del paese. Sono stati costretti a riparare in campi profughi a seguito della distruzione o occupazione dei loro villaggi. Ora vivono in un’area che rappresenta l’1.3% della Palestina storica con una densità di 7000 persone per chilometro quadrato e le loro terre originarie si trovano a pochi metri di là dal muro di assedio, abitate da israeliani.

    E oggi?

    Chi vive a Gaza si descrive come in una morte lenta, in una privazione del presente e della capacità di immaginare il futuro. Il 90% dell’acqua non è potabile, il 60% della popolazione è senza lavoro, l’80% riceve aiuti umanitari per sopravvivere e il 40% vive al di sotto della soglia di povertà: tutto questo a causa dell’ occupazione e dell’assedio degli ultimi 15 anni. Non c’è quasi famiglia che non abbia avuto vittime, i bombardamenti hanno raso al suolo interi quartieri della striscia almeno quattro volte nel giro di una decina di anni. Non credo ci sia una situazione analoga in nessun altro posto del mondo. Una situazione che sarebbe risolta se Israele rispettasse il diritto internazionale, né più né meno.

    Prima di questa escalation di violenza c’era voglia di reagire, di vivere, di creare, di fare musica...

    Certo, anche in condizioni di privazione della liberta’ c’e’ una straordinaria capacità di sopravvivenza, creatività, amore per la propria gente. Tra l’altro ricordo di avere letto nei diari di Marek Edelman sul Ghetto di Varsavia che durante l’assedio del Ghetto ci si innamorava intensamente come antidoto alla disperazione. A questo proposito, consilgio a tutti di leggere The Ghetto Fights di Edelman. Aiuta molto a capire cosa è Gaza in questo momento, senza trascurare gli ovvi distinguo storici.

    Puoi spiegarci meglio?

    Come sapete il ghetto era chiuso al mondo esterno, il cibo entrava in quantità ridottissime e la morte per fame era la fine di molti. Oggi lo scenario di Gaza, mentre parliamo, è che non c’è elettricità, il cibo sta per finire, centinaia di malati e neonati attaccati alle macchine mediche hanno forse qualche ora di sopravvivenza. Il governo israeliano sta bombardando interi palazzi, le vittime sono per più della metà bambini. In queste ultime ore la popolazione si trova a dovere decidere se morire sotto le bombe in casa o sotto le bombe in strada, dato che il governo israeliano ha intimato a un milione e centomila abitanti di andarsene. Andare dove? E come nel ghetto la popolazione di Gaza è definita criminale e terrorista.

    Anche Franz Fanon, lei suggerisce, aiuta a capire cosa è Gaza.

    Certamente, come ho scritto recentemente, Fanon ci viene in aiuto con la forza della sua analisi della ferita della violenza coloniale come menomazione psichica oltre che fisica, e come privazione della dimensione di interezza del soggetto umano libero, che si manifesta come un trauma, anche intergenerazionale. La violenza prolungata penetra nelle menti e nei corpi, crea una sospensione delle cornici di senso e delle sensibilità che sono prerogativa di chi vive in contesti di pace e benessere. Immaginiamoci ora un luogo, come Gaza, dove come un rapporto di Save the Children ha riportato, come conseguenza di 15 anni di assedio e blocco, 4 bambini su 5 riportano un vissuto di depressione, paura e lutto. Il rapporto ci dice che vi è stato un aumento vertiginoso di bambini che pensano al suicidio (il 50%) o che praticano forme di autolesionismo. Tuttavia, tutto questo e’ ieri. Domani non so come ci sveglieremo, noi che abbiamo il privilegio di poterci risvegliare, da questo incubo. Cosa resterà della popolazione civile di Gaza, donne, uomini bambini.

    Come legge il sostegno incondizionato al governo israeliano di cui sono pieni i giornali occidentali e dell’invio di armi ( in primis dagli Usa), in un’ottica di vittoria sconfitta che abbiamo già visto all’opera per la guerra Russia-Ucraina?

    A Gaza si sta consumando un crimine contro l’umanità di dimensioni e proporzioni enormi mentre i media continuano a gettare benzina sul fuoco pubblicando notizie in prima pagina di decapitazioni e stupri, peraltro non confermate neanche dallo stesso esercito israeliano. Tuttavia, non utilizzerei definizioni statiche e omogeneizzanti come quelle di ‘Occidente’ che in realtà appiattiscono i movimenti e le società civili sulle politiche dei governi, che in questo periodo sono per lo più a destra, nazionalisti xenofobi e populisti. Non è sempre stato così.

    Va distinto il livello istituzionale, dei governi e dei partiti o dei media mainstream, da quello delle società civili e dei movimenti sociali?

    Ci sono una miriade di manifestazioni di solidarietà ovunque nel mondo, che a fianco del lutto per le vittime civili sia israeliane che palestinesi, non smettono di invocare la fine della occupazione, come unica via per ristabilire qualcosa che si possa chiamare diritto (e diritti umani) in Palestina e Israele. Gli stessi media mainstream sono in diversi contesti molto più indipendenti che non in Italia. Per esempio, Bcc non ha accettato di piegarsi alle pressioni del governo rivendicando la sua indipendenza rifiutandosi di usare la parola ‘terrorismo’, considerata di parte, preferendo riferirsi a quei palestinesi che hanno sferrato gli attacchi come ‘combattenti’. Se sono stati commessi crimini contro l’umanità parti lo stabiliranno poi le inchieste dei tribunali penali internazionali. In Italia, la complicità dei media è invece particolarmente grave e allarmante. Alcune delle (rare) voci critiche verso la politica del governo israeliano che per esempio esistono perfino sulla stampa liberal israeliana, come Haaretz, sarebbero in Italia accusate di anti-semitismo o incitamento al terrorismo! Ci tengo a sottolineare tuttavia che il fatto che ci sia un certo grado di libertà di pensiero e di stampa in Israele non significa che Israele sia una ‘democrazia’ o perlomeno non lo è certo nei confronti della popolazione palestinese. Che Israele pratichi un regime di apartheid nei confronti dei palestinesi è ormai riconosciuto da organizzazioni come Amnesty International e Human Rights Watch, nonché sottolineato a più riprese dalla Relatrice speciale delle Nazioni Unite sui territori palestinesi occupati, Francesca Albanese.

    Dunque non è una novità degli ultimi giorni che venga interamente sposata la retorica israeliana?

    Ma non è una novità degli ultimi giorni che venga interamente sposata la narrativa israeliana. Sono anni che i palestinesi sono disumanizzati, resi invisibili e travisati. Il paradosso è che mentre Israele sta violando il diritto e le convenzioni internazionali e agisce in totale impunità da decenni, tutte le forme di resistenza: non violente, civili, dimostrative, simboliche, legali dei palestinesi fino a questo momento sono state inascoltate, anzi la situazione sul terreno è sempre più invivibile. Persino organizzazioni che mappano la violazione dei diritti umani sono demonizzate e catalogate come ‘terroristiche’. Anche le indagini e le commissioni per valutare le violazioni delle regole di ingaggio dell’esercito sono condotte internamente col risultato che divengono solo esercizi procedurali vuoti di sostanza (come per l’assassinio della reporter Shereen AbuHakleh, rimasto impunito come quello degli altri 55 giornalisti uccisi dall’esercito israeliano). Ci dobbiamo seriamente domandare: che cosa rimane del senso vero delle parole e del diritto internazionale?

    Il discorso pubblico è intriso di militarismo, di richiami alla guerra, all’arruolamento…

    Personalmente non metterei sullo stesso piano la resistenza di un popolo colonizzato con il militarismo come progetto nazionalistico di espansione e profitto. Possiamo avere diversi orientamenti e non condividere le stesse strategie o tattiche ma la lotta anticoloniale non è la stessa cosa del militarismo legato a fini di affermazione di supremazia e dominio di altri popoli. Quella dei palestinesi è una lotta che si inscrive nella scia delle lotte di liberazione coloniali, non di espansione militare. La lotta palestinese si collega oggi alle lotte di giustizia razziale e di riconoscimento dei nativi americani e degli afro-americani contro società che oggi si definiscono liberali ma che sono nate da genocidi, schiavitù e oppressione razziale. Le faccio un esempio significativo: la prima bambina Lakota nata a Standing Rock durante le lunghe proteste contro la costruzione degli olelodotti in North Dakota, che stanno espropriando e distruggendo i terre dei nativi e inquinando le acque del Missouri, era avvolta nella Kuffyah palestinese. Peraltro, il nazionalismo non è più il solo quadro di riferimento. In Palestina si lotta per la propria casa, per la propria terra, per la liberazione dalla sopraffazione dell’occupazione, dalla prigionia, per l’autodeterminazione che per molti è immaginata o orientata verso la forma di uno stato laico binazionale, almeno fino agli eventi recenti. Domani non so come emergeremo da tutto questo.

    Emerge di nuovo questa cultura patriarcale della guerra, a cui come femministe ci siamo sempre opposte…

    Con i distinguo che ho appena fatto e che ribadisco – ossia che non si può mettere sullo stesso piano occupanti e occupati, colonialismo e anticolonialismo -mi sento comunque di dire che una mobilitazione trasversale che aneli alla fine della occupazione deve essere possibile. Nel passato, il movimento femminista internazionalista tentava di costruire ponti tra donne palestinesi e israeliane mobilitando il lutto di madri, sorelle e figlie delle vittime della violenza. Si pensava che questo fosse un legame primario che univa nella sofferenza, attraversando le differenze. Ci si appellava alla capacità delle donne di politicizzare la vulnerabilità, convinte che nella morte e nel lutto si fosse tutte uguali. La realtà è che la disumanizzazione dei palestinesi, rafforzata dalla continua e sempre più violenta repressione israeliana, rende impossibile il superamento delle divisioni in nome di una comune umanità. Mentre i morti israeliani vengono pubblicamente compianti e sono degni di lutto per il mondo intero, i palestinesi – definiti ‘terroristi’ (anche quando hanno praticato forme non-violente di resistenza), scudi-umani, animali (e non da oggi), sono già morti -privati della qualità di umani- prima ancora di morire, e inscritti in una diversa classe di vulnerabilità, di non essenza, di disumanità.

    Antropologa dell’università di Bologna Ruba Salih si interessa di antropologia politica con particolare attenzione a migrazioni e diaspore postcoloniali, rifugiati, violenza e trauma coloniale, genere corpo e memoria. Più recentemente si è occupata di decolonizzazione del sapere e Antropocene e di politiche di intersezionalità nei movimenti di protesta anti e de-coloniali. Ha ricoperto vari ruoli istituzionali tra cui membro eletto del Board of Trustees del Arab Council for the Social Sciences, dal 2015 al 2019. È stata visiting professor presso varie istituzioni tra cui Brown University, University of Cambridge e Università di Venezia, Ca’ Foscari.

    https://left.it/2023/10/12/quei-bambini-chiusi-in-trappola-a-gaza-il-racconto-di-ruba-salih

    #Gaza #Israël #Hamas #violence #prison #Palestine #violence_coloniale #siège #trauma #traumatisme #camps_de_réfugiés #réfugiés #réfugiés_palestiniens #pauvreté #bombardements #violence #dépression #peur #santé_mentale #suicide #crime_contre_l'humanité #apartheid #déshumanisation #résistance #droit_international #lutte #nationalisme #féminisme #à_lire #7_octobre_2023

    • Gaza between colonial trauma and genocide

      In the hours following the attack of Palestinian fighters in the south of Israel Western observers, bewildered, speculated about why Hamas and the young Palestinians of Gaza, born and bred under siege and bombs, have launched an attack of this magnitude, and right now. Others expressed their surprise at the surprise.

      The Israeli government responded by declaring “total war”, promising the pulverization of Gaza and demanding the inhabitants to leave the strip, knowing that there is no escape. Mobilising even the Holocaust and comparing the fighters to the Nazis, the Israeli government engaged in an operation that they claim is aimed at the destruction of Hamas.

      In fact, as I am writing, Gaza is being razed to the ground with an unbearable number of Palestinian deaths which gets larger by the hour, with people fleeing under Israeli bombs, water, electricity and fuel being cut, hospitals – receiving one patient a minute – on the brink of catastrophe, and humanitarian convoys prevented from entering the strip.

      An ethnic cleansing of Palestinians in Gaza is taking place with many legal observers claiming this level of violence amounts to a genocide.

      But what has happened – shocking and terrible in terms of the number of victims – including children and the elderly – creates not only a new political scenario, but above all it also imposes a new frame of meaning.

      Especially since the Oslo accords onwards, the emotional and interpretative filter applying to the “conflict” has been the asymmetrical valuing of one life over the other which in turn rested on an expectation of acquiescence and acceptance of the Palestinians’ subalternity as a colonised people. This framing has been shattered.

      The day of the attack, millions of Palestinians inside and outside the occupied territories found themselves in a trance-like state – with an undeniable initial euphoria from seeing the prison wall of Gaza being dismantled for the first time. They were wondering whether what they had before their eyes was delirium or reality. How was it possible that the Palestinians from Gaza, confined in a few suffocating square kilometres, repeatedly reduced to rubble, managed to evade the most powerful and technologically sophisticated army in the world, using only rudimentary equipment – bicycles with wings and hang-gliders? They could scarcely believe they were witnessing a reversal of the experience of violence, accustomed as they are to Palestinian casualties piling up relentlessly under Israeli bombardments, machine gun fire and control apparatus.

      Indeed, that Israel “declared war” after the attack illustrates this: to declare war assumes that before there was “peace”. To be sure, the inhabitants of Sderot and southern Israel would like to continue to live in peace. For the inhabitants of Gaza, on the other hand, peace is an abstract concept, something they have never experienced. For the inhabitants of the strip, as well as under international law, Gaza is an occupied territory whose population – two million and three hundred thousand people, of which two thirds are refugees from 1948 – lives (or to use their own words: “die slowly”) inside a prison. Control over the entry and exit of people, food, medicine, materials, electricity and telecommunications, sea, land and air borders, is in Israeli hands. International law, correctly invoked to defend the Ukrainian people and to sanction the Russian occupier, is a wastepaper for Israel, which enjoys an impunity granted to no other state that operates in such violation of UN resolutions, even disregarding agreements they themselves signed, never mind international norms and conventions.

      This scaffolding has crucially rested on the certainty that Palestinians cannot and should not react to their condition, not only and not so much because of their obvious military inferiority, but in the warped belief that Palestinian subjectivity must and can accept remaining colonised and occupied, to all intents and purposes, indefinitely. The asymmetry of strength on the ground led to an unspoken – but devastatingly consequential – presumption that Palestinians would accept to be confined to a space of inferiority in the hierarchy of human life.

      In this sense, what is happening these days cannot be understood and analysed with the tools of those who live in “peace”, but must be understood (insofar as this is even possible for those who do not live in Gaza or the occupied Palestinian territories) from a space defined by the effects of colonial violence and trauma. It is to Franz Fanon that we owe much of what we know about colonial violence – especially that it acts as both a physical and psychic injury. A psychiatrist from Martinique who joined the liberation struggle for independence in Algeria under French colonial rule, he wrote at length about how the immensity and duration of the destruction inflicted upon colonised subjects results in a wide and deep process of de-humanisation which, at such a profound level, also compromises the ability of the colonised to feel whole and to fully be themselves, humans among humans. In this state of physical and psychic injury, resistance is the colonised subject’s only possibility of repair. This has been the case historically in all contexts of liberation from colonial rule, a lineage to which the Palestinian struggle belongs.

      It is in this light that the long-lasting Palestinian resistance of the last 75 years should be seen, and this is also the key to understanding the unprecedented events of the last few days. These are the result, as many observers – including Israeli ones – have noted, of the failure of the many forms of peaceful resistance that the Palestinians have managed to pursue, despite the occupation, and which they continue to put into play: the hunger strikes of prisoners under “administrative detention”; the civil resistance of villagers such as Bil’in or Sheikh Jarrah who are squeezed between the separation wall, the expropriation of land and homes, and suffocated by the increasingly aggressive and unstoppable expansion of settlements; the efforts to protect the natural environment and indigenous Palestinian culture, including the centuries-old olive trees so often burnt and vandalised by settlers; the Palestinian civil society organisations that map and report human rights violations – which make them, for Israel, terrorist organisations; the struggle for cultural and political memory; the endurance of refugees in refugee camps awaiting implementation of their human rights supported by UN resolutions, as well as reparation and recognition of their long term suffering; and, further back in time, the stones hurled in resistance during the first Intifada, when young people with slingshots threw those same stones with which Israeli soldiers broke their bones and lives, back to them.

      Recall that, in Gaza, those who are not yet twenty years old, who make up about half the population, have already survived at least four bombing campaigns, in 2008-9, in 2012, in 2014, and again in 2022. These alone caused more than 4000 deaths.

      And it is again in Gaza that the Israeli tactic has been perfected of firing on protesters during peaceful protests, such as those in 2018, to maim the bodies – a cynical necropolitical calculation of random distribution between maimed and dead. It is not surprising, then, that in post-colonial literature – from Kateb Yacine to Yamina Mechakra, just to give two examples – the traumas of colonial violence are narrated as presence and absence, in protagonists’ dreams and nightmares, of amputated bodies. This is a metaphor for a simultaneously psychic and physical maiming of the colonised identity, that continues over time, from generation to generation.

      Despite their predicament as colonised for decades and their protracted collective trauma, Palestinians inside and outside of Palestine have however shown an incredible capacity for love, grief and solidarity over time and space, of which we have infinite examples in day-to-day practices of care and connectedness, in the literature, in the arts and culture, and through their international presence in other oppressed peoples’ struggles, such as Black Lives Matter and Native American Dakota protestors camps, or again in places such as the Moria camp in Greece.

      The brutality of a 16 years long siege in Gaza, and the decades of occupation, imprisonment, humiliation, everyday violence, death, grief – which as we write happen at an unprecedented genocidal intensity, but are in no way a new occurrence – have not however robbed people of Gaza, as individuals, of their ability to share in the grief and fear of others.

      “Striving to stay human” is what Palestinians have been doing and continue to do even as they are forced to make inhumane choices such as deciding who to rescue from under the rubbles based on who has more possibility to survive, as recounted by journalist Ahmed Dremly from Gaza during his brief and precious dispatches from the strip under the heavy shelling. This colonial violence will continue to produce traumatic effects in the generations of survivors. Yet, it has to be made clear that as the occupied people, Palestinians cannot be expected to bear the pain of the occupier. Equal standing and rights in life are the necessary preconditions for collective shared grief of death.

      Mahmoud Darwish wrote, in one of his essays on the “madness” of being Palestinian, written after the massacre of Sabra and Shatila in 1982, that the Palestinian “…is encumbered by the relentless march of death and is busy defending what remains of his flesh and his dream…his back is against the wall, but his eyes remain fixed on his country. He can no longer scream. He can no longer understand the reason behind Arab silence and Western apathy. He can do only one thing, to become even more Palestinian… because he has no other choice”.

      The only antidote to the spiral of violence is an end to the occupation and siege, and for Israel to fully comply with international law and to the UN resolutions, as a first and non-negotiable step. From there we can begin to imagine a future of peace and humanity for both Palestinians and Israelis.

      https://untoldmag.org/gaza-between-colonial-trauma-and-genocide
      #colonialisme #traumatisme_colonial #génocide

    • Can the Palestinian speak ?

      It is sadly nothing new to argue that oppressed and colonised people have been and are subject to epistemic violence – othering, silencing, and selective visibility – in which they are muted or made to appear or speak only within certain perceptual views or registers – terrorists, protestors, murderers, humanitarian subjects – but absented from their most human qualities. Fabricated disappearance and dehumanisation of Palestinians have supported and continue to sustain their physical elimination and their erasure as a people.

      But the weeks after October 7th have set a new bar in terms of the inverted and perverse ways that Palestinians and Israel can be represented, discussed, and interpreted. I am referring here to a new epistemology of time that is tight to a moral standpoint that the world is asked to uphold. In that, the acts of contextualising and providing historical depth are framed as morally reprehensible or straight out antisemitic. The idea that the 7th of October marks the beginning of unprecedented violence universalises the experience of one side, the Israeli, while obliterating the past decades of Palestinians’ predicament. More than ever, Palestinians are visible, legible, and audible only through the frames of Israeli subjectivity and sensibility. They exist either to protect Israel or to destroy Israel. Outside these two assigned agencies, they are not, and cannot speak. They are an excess of agency like Spivak’s subaltern,[1] or a ‘superfluous’ people as Mahmoud Darwish[2] put it in the aftermath of the Sabra and Chatila massacre. What is more is the persistent denying by Israel and its Western allies, despite the abundant historical evidence, that Palestinian indigenous presence in Palestine has always been at best absented from their gaze – ‘a problem’ to manage and contain – at worse the object of systemic and persistent ethnic cleansing and erasure aiming at fulfilling the narcissistic image of “a land without a people for a people without a land.” Yet, the erasure of Palestinians, also today in Gaza, is effected and claimed while simultaneously being denied.

      A quick check of the word “Palestine” on google scholar returns one million and three hundred thousand studies, nearly half of them written from the mid 1990s onwards. Even granting that much of this scholarship would be situated in and reproducing orientalist and colonial knowledges, one can hardly claim scarcity of scholarly production on the dynamics of subalternity and oppression in Palestine. Anthropology, literary theory, and history have detected and detailed the epistemological and ontological facets of colonial and post-colonial erasure. One might thus ask: how does the persistent denial of erasure in the case of Palestinians work? We might resort to psychoanalysis or to a particular form of narcissistic behaviour known as DAVRO – Deny, Attack, and Reverse Victim and Offender[3] – to understand the current pervading and cunning epistemic violence that Israel and its allies enact. Denying the radical obstructing and effacing of Palestinian life (while effecting it through settler-colonialism, settler and state violence, siege, apartheid, and genocidal violence in Gaza) is the first stage in Israel’s and western allies’ discursive manipulation. Attacking historicisation and contextualisation as invalid, antisemitic, propaganda, hate speech, immoral, outrageous, and even contrary to liberal values is the second stage. Lastly is the Reversing Victim and Offender by presenting the war on Gaza as one where Israel is a historical victim reacting to the offender, in response to demands that Israel, as the colonial and occupying power, takes responsibility for the current cycle of violence.

      This partly explains why the violent attack that Hamas conducted in the south of Israel last October, in which 1200 people were killed, is consistently presented as the start date of an ‘unprecedented’ violence, with more than 5000 Palestinians killed in carpet bombings of Gaza until 2022 doubly erased, physically and epistemically. With this, October 7th becomes the departure point of an Israeli epistemology of time assumed as universal, but it also marks an escalation in efforts to criminalise contextualisation and banish historicisation.

      Since October 7th, a plurality of voices – ranging from Israeli political figures and intellectuals, to mainstream and left-leaning journalists – has condemned efforts to inscribe Gaza into a long term history of colonialism as scurrilous justification for the killing of Israeli civilians. Attempts to analyse or understand facts through a historical and political frame, by most notably drawing attention to Gazans’ lived experience over the past 16 years (as a consequence of its long term siege and occupation) or merely to argue that there is a context in which events are taking place, such as General UN director Guterres did when he stated that October 7th “did not happen in a vacuum,” are represented as inciting terrorism or morally repugnant hate speech. In the few media reports accounting for the dire and deprived conditions of Palestinians’ existence in Gaza, the reasons causing the former are hardly mentioned. For instance, we hear in reports that Palestinians in Gaza are mostly refugees, that they are unemployed, and that 80% of them are relying on aid, with trucks of humanitarian aid deemed insufficient in the last few weeks in comparison to the numbers let in before the 7th of October. Astoundingly, the 56 years old Israeli occupation and 17 years old siege of Gaza, as root causes of the destruction of the economy, unemployment, and reliance on aid are not mentioned so that the public is left to imagine that these calamities are the result of Palestinians’ own doing.

      In other domains, we see a similar endeavour in preventing Palestine from being inscribed in its colonial context. Take for instance the many critical theorists who have tried to foreclose Franz Fanon’s analysis of colonial violence to Palestinians. Naming the context of colonial violence and Palestinians’ intergenerational and ongoing traumas is interpreted as morally corrupt, tantamount to not caring for Israeli trauma and a justification for the loss of Israeli lives. The variation of the argument that does refer to historical context either pushes Fanon’s arguments to the margins or argues that the existence of a Palestinian authority invalidates Fanon’s applicability to Palestine, denying therefore the effects of the violence that Palestinians as colonised subjects have endured and continue to endure because of Israeli occupation, apartheid, and siege.

      But perhaps one of the most disconcerting forms of gaslighting is the demand that Palestinians should – and could – suspend their condition of subordination, their psychic and physical injury, to centre the perpetrators’ feelings and grief as their own. In fact, the issue of grief has come to global attention almost exclusively as an ethical and moral question in reaction to the loss of Israeli lives. Palestinians who accept to go on TV are constantly asked whether they condemn the October 7th attack, before they can even dare talk about their own long history of loss and dispossession, and literally while their families are being annihilated by devastating shelling and bombing and still lying under the rubbles. One such case is that of PLO ambassador to the UK Hussam Zomlot, who lost members of his own family in the current attack, but was asked by Kirsty Wark to “condemn Hamas” on screen. To put it another way: would it even be conceivable to imagine a journalist asking Israeli hostages in captivity if they condemn the Israeli bombardments and the war on Gaza as a precondition to speak and be heard?

      “Condemning” becomes the condition of Palestinian intelligibility and audibility as humans, a proof that they share the universal idea that all human life is sacred, at the very moment when the sacrality of human life is violently precluded to them and when they are experiencing with brutal clarity that their existence as a people matters to no one who has the power to stop the carnage. This imperative mistakes in bad faith the principle that lives should have equal worth with a reality that for Palestinians is plainly experienced as the opposite of this postulate. Israel, on the other hand, is given “the extenuating circumstances” for looking after Israelis’ own trauma by conducting one of the most indiscriminate and ferocious attacks on civilians in decades, superior in its intensity and death rate to the devastation we saw in Afghanistan, Iraq, and Syria, according to the New York Times. Nearly 20.000 killed – mostly children, women, and elderly – razed, shelled, bulldozed while in their homes or shelters, in an onslaught that does not spare doctors, patients, journalists, academics, and even Israeli hostages, and that aims at making Gaza an unlivable habitat for the survivors.

      Let us go back to the frequently invoked question of “morality.” In commentaries and op-eds over the last few weeks we are told that any mention of context for the attacks of October 7th is imperiling the very ability to be compassionate or be moral. Ranging from the Israeli government that argues that a killing machine in Gaza is justified on moral grounds – and that contextualisation and historicisation are a distraction or deviation from this moral imperative – to those who suggest Israel should moderate its violence against Palestinians – such as New York times columnist Nicholas Kristof who wrote that “Hamas dehumanized Israelis, and we must not dehumanize innocent people in Gaza” – all assign a pre-political or a-political higher moral ground to Israel. Moreover, October 7th is said to – and is felt as – having awakened the long historical suffering of the Jews and the trauma of the Holocaust. But what is the invocation of the Holocaust – and the historical experience of European antisemitism – if not a clear effort at historical and moral contextualisation? In fact, the only history and context deemed evocable and valid is the Israeli one, against the history and context of Palestinians’ lives. In this operation, Israeli subjectivity and sensibility is located above history and is assigned a monopoly of morality with October 7th becoming an a-historical and a meta-historical fact at one and the same time. In this canvas Palestinians are afforded permission to exist subject to inhabiting one of the two agencies assigned to them: guardian of Israeli life or colonised subject. This is what Israeli president Herzog means when he declares that there are no innocents in Gaza: “It’s an entire nation out there that is responsible. This rhetoric about civilians not aware, not involved, it’s absolutely not true. They could’ve risen up, they could have fought against that evil regime”. The nearly twenty thousand Palestinian deaths are thus not Israel’s responsibility. Palestinians are liable for their own disappearance for not “fighting Hamas” to protect Israelis. The Israeli victims, including hundreds of soldiers, are, on the other hand, all inherently civilians, and afforded innocent qualities. This is the context in which Heritage Minister Amichai Eliyahu, of Itamar Ben Gvir’s far-right party in power, can suggest nuking Gaza or wiping out all residents: “They can go to Ireland or deserts, the monsters in Gaza should find a solution by themselves”. Let us not here be mistaken by conceding this might just be a fantasy, a desire of elimination: the Guardian and the +972/Local call magazines have provided chilling evidence that Palestinian civilians in Gaza are not “collateral” damage but what is at work is a mass assassination factory, thanks to a sophisticated AI system generating hundreds of unverified targets aiming at eliminating as many civilians as possible.

      Whether Palestinians are worthy of merely living or dying depends thus on their active acceptance or refusal to remain colonised. Any attempts to exit this predicament – whether through violent attacks like on October 7th or by staging peaceful civil tactics such as disobedience, boycott and divesting from Israel, recurrence to international law, peaceful marches, hunger strikes, popular or cultural resistance – are all the same, and in a gaslighting mode disallowed as evidence of Palestinians’ inherent violent nature which proves they need taming or elimination.

      One might be compelled to believe that dehumanisation and the logic of elimination of Palestinians are a reaction to the pain, sorrow, and shock generated by the traumatic and emotional aftermath of October 7th. But history does not agree with this, as the assigning of Palestinians to a non-human or even non-life sphere is deeply rooted in Israeli public discourse. The standpoint of a people seeking freedom from occupation and siege has consistently been reversed and catalogued as one of “terror and threat” to Israeli state and society when it is a threat to their colonial expansive or confinement plans, whether the latter are conceived as divinely mandated or backed by a secular settler-colonial imaginary. In so far as “terrorists” are birthed by snakes and wild beasts as Israeli lawmaker Ayelet Shaker states, they must be exterminated. Her words bear citation as they anticipate Gaza’s current devastation with lucid clarity: “Behind every terrorist stand dozens of men and women, without whom he could not engage in terrorism. They are all enemy combatants, and their blood shall be on all their heads”. Urging the killing of all Palestinians women, men, and children and the destruction of their homes, she continued: “They should go, as should the physical homes in which they raised the snakes. Otherwise, more little snakes will be raised there. They have to die and their houses should be demolished so that they cannot bear any more terrorists.” This is not an isolated voice. Back in 2016 Prime Minister Netanyahu argued that fences and walls should be built all around Israel to defend it from “wild beasts” and against this background retired Israeli general and former head of Intelligence Giora Eiland, in an opinion article in Yedioth Aharonoth on November 19, argues that all Palestinians in Gaza die of fast spreading disease and all infrastructure be destroyed, while still positing Israel’s higher moral ground: “We say that Sinwar (Hamas leader in Gaza, ndr) is so evil that he does not care if all the residents of Gaza die. Such a presentation is not accurate, since who are the “poor” women of Gaza? They are all the mothers, sisters, or wives of Hamas murderers,” adding, “And no, this is not about cruelty for cruelty’s sake, since we don’t support the suffering of the other side as an end but as a means.”

      But let us not be mistaken, such ascription of Palestinians to a place outside of history, and of humanity, goes way back and has been intrinsic to the establishment of Israel. From the outset of the settler colonial project in 1948, Palestinians as the indigenous people of the land have been dehumanised to enable the project of erasing them, in a manner akin to other settler colonial projects which aimed at turning the settlers into the new indigenous. The elimination of Palestinians has rested on more than just physical displacement, destruction, and a deep and wide ecological alteration of the landscape of Palestine to suit the newly fashioned Israeli identity. Key Israeli figures drew a direct equivalence between Palestinian life on the one hand and non-life on the other. For instance, Joseph Weitz, a Polish Jew who settled in Palestine in 1908 and sat in the first and second Transfer Committees (1937–1948) which were created to deal with “the Arab problem” (as the indigenous Palestinians were defined) speaks in his diaries of Palestinians as a primitive unity of human and non-human life.[4] Palestinians and their habitat were, in his words, “bustling with man and beast,” until their destruction and razing to the ground in 1948 made them “fossilized life,” to use Weitz’ own words. Once fossilised, the landscape could thus be visualised as an empty and barren landscape (the infamous desert), enlivened and redeemed by the arrival of the Jewish settlers.

      Locating events within the context and long durée of the incommensurable injustices inflicted upon the Palestinians since 1948 – which have acquired a new unimaginable magnitude with the current war on Gaza – is not just ethically imperative but also politically pressing. The tricks of DARVO (Denying Attacking and Reversing Victim and Offender) have been unveiled. We are now desperately in need of re-orienting the world’s moral compass by exposing the intertwined processes of humanisation and dehumanisation of Jewish Israelis and Palestinians. There is no other way to begin exiting not only the very conditions that usher violence, mass killings, and genocide, but also towards effecting the as yet entirely fictional principle that human lives have equal value.

      [1] Spivak, G. “Can the Subaltern Speak?” (1988). In Lawrence Grossberg and Cary Nelson, eds., Marxism and the Interpretation of Culture, pp. 271–313. Urbana: University of Illinois Press; Basingstoke: Macmillan.

      [2] Mahmoud Darwish, “The Madness of Being a Palestinian,” Journal Of Palestine Studies 15, no. 1 (1985): 138–41.

      [3] Heartfelt thanks to Professor Rema Hamami for alerting me to the notion of DAVRO and for her extended and invaluable comments on this essay.

      [4] Cited in Benvenisti M (2000) Sacred Landscape: The Buried History of the Holy Land since 1948. Berkeley: University of California Press. pp.155-156.

      https://allegralaboratory.net/can-the-palestinian-speak
      #violence_épistémique #élimination #in/visilité #nettoyage_ethnique #oppression #DAVRO

  • L’heure des nostalgies : Anima Sola #28
    Récit poétique à partir d’images créées par procuration.

    https://liminaire.fr/palimpseste/article/l-heure-des-nostalgies

    Je marche sans même avoir à regarder le fleuve. Je m’accroche aux bruits de la ville, aux visages des amis. Je contemple au-dessus de moi un ciel qui s’écrase contre ma nuque et les épaules. Je me dresse, tout est horrible et lointain. Il faudrait revenir en arrière mais personne n’est prêt à effectuer ce revirement, amorcer ce changement radical. Nous pensons souvent que changer d’avis, rebrousser chemin, défaire ce que nous avons fabriqué, est un aveu de faiblesse, le signe d’un échec.

    (...) #Écriture, #Langage, #Poésie, #Lecture, #Photographie, #Littérature, #Art, #AI, #IntelligenceArtificielle, #Dalle-e, #Récit, #Nature, #Nuit, #Paysage, #Lumière, #Incendie, #Feu (...)

    https://liminaire.fr/IMG/mp4/anima_sola_28.mp4

  • Fernsehstuben / Fernseh-Großbildstellen
    https://www.earlytelevision.org/poetschke/his_stuben.html

    Au début la télévision état publique et fasciste.

    https://de.wikipedia.org/wiki/Fernsehstube

    Berlin, Reichspostmuseum, Leipziger Str./Mauerstraße, DRP, seit 9.4.1935 mit 2xFE IV für 30 Personen, auch 1940/41
    Berlin, Postamt W66, Leipziger Str. 13, 1936 (identisch?)
    Berlin, Postamt W30, Geisbergstr.2, DRP, seit 18.7.1935, auch ab September 1935 sowie 1936, 1940/41
    Berlin, Postamt Charlottenburg, Kirchhofstr., DRP, seit 18.7.1935
    Berlin, Postamt Charlottenburg 1, Berlinerstr.62, seit 18.7.1936 mit 2xFE IV, 1940/41
    Berlin, Postamt Charlottenburg 2, Goethestr., 1936
    Berlin, Postamt Steglitz, Bergstr.1, DRP, seit 18.7.1935, auch 18.7.1936, 1940/41
    Berlin, Postfuhramt, Artilleriestr., DRP, seit 18.7.1935
    Berlin, Postamt N24, Artilleriestr.10, DRP, seit 18.7.1936 (identisch?)
    Berlin, Postamt Lichtenberg, Dottistr. 12, DRP, seit 8.1935, auch 1936, 1940/41
    Berlin, Postamt Neukölln, Richardstr.119, DRP, seit 16.8.1935, auch 1936, 1940/41
    Berlin, Postamt Schöneberg, Hauptstr.27, DRP, seit 9.1935, auch 1936, 1940/41
    Berlin, Haus des Rundfunks, Masurenallee, RRG, seit 15.5.1935, auch 1936, 1940/41
    Berlin, Lichtenberg, Parkaue, RRG, seit 15.5.1935
    Berlin, Spandau, Potsdamer Str.123b, Reichsverband der dt. Rundfunkhändler, seit 15.5.1935, auch 1936
    Berlin, Halensee, Kurfürstendamm, RRG, Olympia 1936
    Berlin, Postamt Spandau, Klosterstr., DRP, Olympia 1936
    Berlin, Postamt Weißensee, Charlottenburger Str.140, DRP, Olympia 1936, 1936
    Berlin, Fernsprechamt Wilmersdorf, Pfalzburger Str.42, DRP, Olympia 1936, 1936
    Berlin, Vermittlungsstelle Steinplatz, Goethestr., DRP, Olympia 1936
    Berlin, Postamt Tempelhof, Berliner Str., DRP, Olympia 1936, 1936
    Berlin, Postamt Friedenau, Schmargendorfer Str., DRP, Olympia 1936, 1936
    Berlin, Postamt Königstadt, Palisadenstr., DRP, Olympia 1936
    Berlin, Reichspostministerium, Leipziger Str., DRP, Olympia 1936, für 120 Zuschauer
    Berlin, Casino Sportpalast, Potsdamer Str., RRG, Olympia 1936
    Berlin, Rathaus Treptow, Neue Kugallee, RRG, Olympia 1936
    Berlin, Siemensstadt, Wehnelsteig, RRG, Olympia 1936
    Berlin, Schmargendorf, Reichenhaller Str., RRG, Olympia 1936
    Berlin, SW 61, Belle-Alliance-Str., RRG, Olympia 1936
    Berlin, Hotel Kaiserhof, RRG, Olympia 1936
    Berlin, Bezirksamt Wedding, Müllerstr., RRG, Olympia 1936
    Berlin, Postamt NW21, Turmstr./Lübecker Str,, seit Herbst 1935 für 294 Besucher FAG Zwischenfilmprojektor, 1940/41
    Berlin, Bechsteinsaal, Linkstr., 1940/41, für 200 Personen mit Telefunken Großprojektor
    Berlin, Fernsehstelle Zoo, Hardenbergstr., 1940/41
    Berlin, Haus der Technik, Friedrichstr., 1940/41
    Berlin, Pankow, Wollankstr. 134, 1936, 1940/41
    Berlin, Neukölln, Braunauerstr., 1940/41
    Berlin, Postamt N65, Gerichtsstr., 1940/41
    Berlin, Pankow, Berliner Str., 1935, 1936 verlegt in Wollankstr.
    Berlin, NO 18, Palisadenstr., 1936
    Berlin, Reinickendorf, Berliner Str. 99/100 im Haus der Deutschen Arbeitsfont 1936
    Dallgow, Haus Hindenburg, nicht öffentlich, RRG, Olympia 1936
    Dallgow, Haus Tannenberg, nicht öffentlich, RRG, Olympia 1936
    Döbberitz, Frauenlager, nicht öffentlich, RRG, Olympia 1936
    Gildenhall, Bezirksführerlager, RRG, seit 19.6.1935
    Hamburg, Postamt Jungfernstieg, seit 1941, ca. 25 Personen, mit Heimempfänger
    Hamburg, Postamt Altona 1, seit 1941, ca. 25 Personen, mit Heimempfänger
    Hamburg, Fernsprechvermittlung Eppendorf 52/53, seit 1941, ca. 25 Personen, mit Heimempfänger
    Hamburg, Telegrafenamt, seit 1941, ca. 60 Personen, mit Fernseh AG Projektor
    Hamburg, Vermittlungsstelle Große Allee 24, seit 1941, ca. 60 Personen, mit Telefunken Projektor
    Internationales Studentenlager, nicht öffentlich, RRG, Olympia 1936
    Jugendlager, nicht öffentlich, RRG, Olympia 1936
    Potsdam, Postamt Potsdam, Am Kanal 16, DRP, seit 13.5.1935

    Zuschauerzahlen:

    1935: 3000 Zuschauer täglich in der Fernsehstelle Postmuseum

    _____________________________________________________________

    Quellen

    Fernsehen im III. Reich (TStu.htm), Zugriff am 29.10.2001
    Holtschmidt, Fernsehen - wie es begann, S. 25
    Goebel, Das Fernsehen in Deutschland bis zum Jahre 1945, Seite 364

    #Allemagne #télévision #histoire #nazis #Fernsehstube #Fernseh-Großbildstelle

  • Le monde d’après | Mona Chollet
    https://www.la-meridienne.info/Le-monde-d-apres

    Toute la circulation de la compassion est détraquée dans cette guerre. Le dispositif idéologique qui s’est mis en place exige constamment des soutiens des Palestiniens qu’ils fournissent des preuves de leur empathie pour les civils israéliens tués, tout en semblant s’acharner, simultanément, à essayer de décourager cette compassion. En la refusant obstinément aux Palestiniens, d’abord, et ce, depuis des décennies. Source : La méridienne

  • BLOOM Association Les mensonges gouvernementaux sur les chalutiers géants - BLOOM Association
    https://bloomassociation.org/le-mensonge-ehonte-du-secretaire-detat-a-la-mer-devant-les-francai

    Le 28 novembre dernier, une digue de plus a lâché.

    Sur le plateau de l’émission « Les super-pouvoirs de l’océan » présentée par Léa Salamé et Hugo Clément, le secrétaire d’État à la mer Hervé Berville a menti aux Françaises et Français de façon répétée et délibérée.

    Il a osé affirmer plusieurs fois que les navires-usines géants et les chalutiers étaient interdits dans les aires marines protégées (AMP) ! Alors qu’il est lui-même l’artisan de cette réalité française aberrante : NON, les engins de pêche destructeurs et la pêche industrielle ne sont pas interdits dans les aires marines protégées.

    Fact-checking d’une parole gouvernementale qui a perdu attache avec la forme la plus élémentaire d’intégrité.

    • Reçu de Bloom, par mail :
      Les lobbies ont gagné
      Oui, le temps d’une manche, les lobbies de la pêche industrielle ont gagné.
      Les temps leur sont particulièrement favorables, on ne va pas se raconter d’histoires, mais ce gouvernement est loin d’être le premier à obéir fidèlement au diktat des lobbies industriels, notamment bretons. La différence aujourd’hui, c’est qu’on est justement en 2023 et que la société tout entière parle de transition, mais la pêche industrielle a réussi à obtenir un passe-droit de l’Élysée lui évitant de remettre en cause ses pratiques destructrices. Deux jours avant le début de la COP28, c’est ce qu’Emmanuel Macron a confirmé à un parterre d’industriels exultant de joie.

      Le Noël des industriels

      Le 28 novembre, c’était Noël avant l’heure pour les partisans des pêches destructrices : alors que le soir, le secrétaire d’État à la mer Hervé Berville protégeait les chalutiers géants en mentant en toute impunité sur les plateaux de télévision, le Président de la République en personne s’adressait l’après-midi même à Nantes aux ardents défenseurs du chalut et de l’économie maritime extractive.
      Dans un discours-fleuve de plus d’une heure aux « Assises de l’économie de la mer », Emmanuel Macron a tenu aux industriels et aux élus le discours de leurs rêves. En substance, il leur a garanti que rien ne changerait jamais, que la recette du désastre pourrait se poursuivre ad vitam aeternam, que les aides au gasoil continueraient à pleuvoir, que le secteur de la pêche industrielle n’aurait jamais à se remettre en question et que la « transition » ne serait ni écologique, ni sociale.
      En somme, le chef de l’État a assuré qu’il n’était nul besoin de remettre en cause le modèle industriel dès lors que celui-ci résumait sa « transition » à la seule décarbonation. Le discours d’Emmanuel Macron était surréaliste. Chez BLOOM, on a dû se pincer pour y croire.
      Aucune mention de la mauvaise santé des écosystèmes marins, de l’extinction de masse des espèces vivantes, de l’impact à proprement parler délirant des pêches industrielles sur la biodiversité (les chaluts sont responsables à 93% de l’ensemble des animaux rejetés morts à la mer par les navires de pêche chaque année en Europe), de la nécessité de restaurer les habitats, de laisser repousser les forêts sous-marines composées de coraux, d’algues corallifères, d’éponges et d’organismes calcaires menacés par l’acidification et le labour des chaluts.
      Aucune mention, cela va sans dire, de la resuspension du carbone stocké dans les sédiments marins par le passage constant des bulldozers sous-marins que sont les chalutiers ni de l’absolue, incontournable, urgentissime nécessité de maintenir les fonctions de régulateur climatique de l’océan.

      Ce que l’Élysée défend : l’importation du poisson par avion

      De justice sociale aussi, nulle mention. Même si en pulvérisant les écosystèmes marins, les pêches industrielles conduisent inévitablement à la ruine sociale et économique.
      Il faut avoir à l’esprit l’histoire récente pour prendre la mesure du modèle que le pouvoir défend : après avoir anéanti les populations de poissons proches des côtes, les chalutiers industriels sont allés plus au large. Ayant fait péricliter les poissons au large, ils sont allés les chercher dans les eaux distantes d’Afrique. Simultanément, ils ont aussi « enfoncé » leurs filets jusqu’à 2000 mètres de profondeur. Ils ont massacré des écosystèmes de coraux d’eau froide aussi vieux que les pyramides d’Égypte et des animaux profonds à la longévité extrême qui avaient jusque-là toujours été épargnés par les filets géants des chalutiers. Ils ont pillé les ressources des pêches vivrières du continent africain et mis en péril des pans indispensables de la sécurité alimentaire du Sud.
      Les pêches industrielles reposent sur une surexploitation séquentielle : la logique financière qui préside à leur modèle impose d’aller chercher toujours plus loin, plus profond, de nouvelles espèces à commercialiser, peu importe le chaos social, peu importe la destruction de masse du vivant et la déforestation sous-marine à grande échelle.
      La pêche industrielle est irresponsable, vorace et immorale. Osons le mot.
      Voyez ce que le port de Lorient s’apprête à faire pour comprendre que le drame ne prendra fin qu’avec la disparition de la pêche industrielle.
      Lorient, premier port industriel de France, premier responsable de la ruine des pêcheurs artisans français et du siphonnage des eaux de l’Atlantique Nord-Est, est en train d’investir au Sultanat d’Oman dans la construction d’un port immense pour piller les eaux encore intactes de la Mer d’Arabie et importer à terme du poisson… par avion !
      Voilà le modèle ahurissant que soutient notre gouvernement.
      Il arrive que les lobbies gagnent la bataille, mais ils doivent perdre la guerre

      Le 10 décembre 2013, il y a exactement dix ans, lors d’un vote cataclysmique à Bruxelles, le Parlement européen se prononçait en faveur de la destruction des océans profonds. Toutes les magouilles avaient été déployées contre la mobilisation citoyenne et scientifique orchestrée par BLOOM en vue d’interdire le chalutage en eaux profondes. L’ordre de vote avait été changé à la dernière minute, certains députés s’étaient sincèrement trompés, d’autres avaient fait semblant de se tromper pour être fidèles aux lobbies…
      Après quatre ans de campagne contre l’aberration du chalutage en eaux profondes, nous perdions le vote à neuf voix près. C’était un coup terrible.
      On aurait pu s’avouer vaincus. C’était très mal engagé, les lobbies avaient rallié à leur cause les États membres et le Parlement européen, l’horizon était bouché. Mais ce n’était pas juste. Ce n’était pas acceptable. Si nous jetions l’éponge, alors qui allait défendre les écosystèmes profonds ? Qui allait dénoncer ce modèle de ravages et de ruines de la pêche industrielle ? Qui se battrait pour l’intégrité physique et biologique de l’océan face au changement climatique et à la disparition des espèces ?
      La raison disait « c’est impossible à gagner ». Le cœur disait « plutôt mourir que d’abandonner ».
      Nous avons poursuivi le combat. Avec vous à nos côtés. Vous avez mis une telle pression à Intermarché, dont les flottes étaient les acteurs dominants de la pêche profonde, que nous avons fini par gagner. Il a fallu trois ans de plus, mais en juillet 2016, le chalutage en eaux profondes était interdit dans toutes les eaux de l’Union européenne.
      Voilà ce que nous devons recommencer. Gagner coûte que coûte.
      C’est notre persévérance à toute épreuve et votre mobilisation indéfectible à nos côtés qui peuvent et qui DOIVENT façonner le monde pour nous protéger des dégâts irréparables causés par une poignée d’individus et de corporations sans foi ni loi.

  • Algérie, réforme des élites ratée avec le Hirak, la jeunesse va à la cocaïne.
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4550

    D’après l’experte de l’ONU qui a diffusé un communiqué de presse, dont nous donnons copie, les restrictions persistantes imposées aux défenseurs des droits humains compromettent les réformes sociales. Ces dernières n’arrangent les rentiers du modèle qui s’est ancré avec les années de violence pratiquée par des nationalistes ayant, en 1988, mobilisé même le pire terrorisme, apparu contre le communisme en Afghanistan. Le volet économique sera traité dans notre prochain sujet... #nationale,_fait_politique,_une_et_première_page,_médias,_actualité,_pays,_france,_afrique,_maghreb

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