• #Allemagne : une nouvelle place au nom du résistant camerounais #Rudolf_Douala_Manga_Bell

    Une troisième place au nom de Rudolf Douala Manga Bell, résistant camerounais à la colonisation allemande, a été inaugurée en Allemagne, à #Aalen, le 1er juillet dernier. Une #pétition circule auprès des autorités allemandes pour la #réhabilitation de Rudolf Douala Manga Bell et de #Ngosso_Din.

    Rudolf Douala Manga Bell fut l’ancien roi du clan Bell du peuple Douala au Cameroun pendant la période coloniale allemande. Pour avoir tenté de fédérer les communautés contre le colonisateur, il fut pendu « pour haute trahison » le 8 août 1914 à Douala avec son secrétaire Ngosso Din.

    #Jean-Pierre_Félix_Eyoum, membre de la famille et installé en Allemagne depuis un demi-siècle, travaille depuis trente ans sur cette histoire. La place Manga Bell de Aalen a été inaugurée en présence des représentants des autorités du Cameroun. Avant cela, une place a été inaugurée à #Ulm en octobre, une autre à #Berlin en décembre.

    Jean-Pierre Félix Eyoum a déposé il y a un an une pétition auprès des autorités allemandes pour la réhabilitation de Rudolf Douala Manga Bell et Ngosso Din. Pourquoi une place à Aalen ? Parce que ce fut la ville d’accueil de Roudolf Douala Manga Bell, quand il vient apprendre l’allemand à 16/17 ans en 1891 en Allemagne raconte Jean-Pierre Félix Eyoum, au micro de Amélie Tulet, de la rédaction Afrique.

    La demande de réhabilitation de Rudolf Douala Manga Bell et Ngosso Din, figures de la #résistance contre la #colonisation_allemande, est examinée au Bundestag allemand. Avant sa visite en octobre dernier au Cameroun, la ministre adjointe aux Affaires étrangères allemande avait déclaré : « la peine capitale prononcée contre le roi Rudolf Douala Manga Bell en 1914 est un parfait exemple d’#injustice_coloniale ».

    https://amp.rfi.fr/fr/afrique/20230709-allemagne-une-nouvelle-place-au-nom-du-r%C3%A9sistant-camerounais-r

    #Cameroun #toponymie #toponymie_politique #décolonial #toponymie_décoloniale #colonialisme #mémoire #noms_de_rue

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    • Le #martyr camerounais Rudolf Douala Manga Bell a désormais sa place à Berlin

      Après Ulm, Berlin est la deuxième ville allemande à avoir une rue ou une place du nom de Rudolf Douala Manga Bell, ce roi camerounais, figure de la résistance face aux colonisateurs.

      Le gris et le froid berlinois n’ont pas douché l’enthousiasme de la foule. Et pour cause : la place Gustav Nachtigal, du nom du colonisateur qui hissa le drapeau allemand sur le Cameroun, n’existe plus ; elle s’appelle désormais place Rudolf et Emily Douala Manga Bell.

      Rudolf Douala Manga Bell, c’est ce roi devenu héros national pour avoir osé défier le colonisateur allemand et qui fut exécuté en 1914. « Il s’était opposé à certains plans du gouvernement allemand colonial qui essayait de déposséder les gens, de leur prendre leurs terrains... et évidemment, ça n’a pas plu aux Allemands », raconte Jean-Pierre Félix Eyum, l’un de ses descendants. Emily Douala Manga Bell, l’épouse de Rudolf, fut quant à elle l’une des premières Camerounaises à avoir été scolarisées.
      « Un message d’espoir »

      Mais si Rudolf Douala Manga Bell a maintenant une place à son nom à Berlin, il n’est pas totalement réhabilité, ce qu’attend désormais Jean-Pierre Félix Eyum. « J’attends que le gouvernement allemand prononce enfin ces mots-là : "Nous sommes désolés d’avoir fait ce que nous avons fait". C’est cela que j’appelle réhabiliter Rudolf Douala Manga Bell », indique-t-il. Il se dit optimiste à ce sujet. Il a récemment déposé une pétition dans ce sens au Parlement allemand.

      L’actuel roi de Douala, Jean-Yves Eboumbou Douala Manga Bell, voit quant à lui dans cette cérémonie en l’honneur de son ancêtre « un symbole extraordinairement important de reconnaissance d’une situation qui a été déplorable en son temps ». « Un message d’espoir », dit-il. Cette inauguration est en tout cas une nouvelle étape dans la reconnaissance très récente par l’Allemagne de son passé colonial. Un passé longtemps éclipsé par les crimes commis par le régime nazi durant la Seconde Guerre mondiale.

      https://www.rfi.fr/fr/afrique/20221202-le-martyr-camerounais-rudolf-douala-manga-bell-a-d%C3%A9sormais-sa-plac

    • L’Allemagne inaugure une place Rudolf Douala Manga Bell en hommage au martyr camerounais

      Pour la première fois sur le sol allemand, une place au nom de Rudolf Douala Manga Bell a été inaugurée le 7 octobre, dans une tentative allemande de regarder son passé de colonisateur du Cameroun. Cela à Ulm, dans le sud de l’Allemagne, où le roi Rudolf Douala Manga Bell avait étudié le droit à la fin du XIXe siècle, avant de rentrer au Cameroun, où il fut ensuite exécuté par l’administration allemande pour avoir tenté de fédérer des communautés camerounaises contre les colons.

      Au Cameroun, son nom est dans tous les manuels scolaires : Rudolf Douala Manga Bell était un roi, le roi du clan Bell au sein du peuple Douala. Celui-ci était établi depuis des générations sur la côte Atlantique, au bord de l’estuaire du Wouri, où se trouve l’actuelle ville de Douala, capitale économique du Cameroun.

      C’est son père, le roi Auguste Douala Ndumbe Bell, qui l’envoie étudier en Allemagne pour qu’il maîtrise la langue de ceux dont la présence augmente sur la côte, avec l’arrivée de missionnaires puis l’installation de comptoirs pour le commerce.

      Mais quelques années après le retour de Rudolf Douala Manga Bell au Cameroun, le gouvernement colonial allemand remet en cause le traité de protectorat signé avec les chefs Douala. Le texte stipule que la terre appartient aux natifs, mais le gouverneur allemand veut alors déplacer les populations.

      Rudolf Douala Manga Bell s’y oppose, d’abord de façon légaliste, allant jusqu’au Parlement allemand plaider la cause de son peuple, avant de se résoudre à tenter de fédérer les autres communautés du Cameroun contre le colonisateur allemand. Mais il est arrêté en mai 1914, jugé et condamné en un seul jour. Il est pendu le 8 août 1914 avec son lieutenant pour « haute trahison ».

      Le Cameroun avait été sous domination allemande d’abord, avant d’être placé sous les mandats britannique et français après la Première guerre mondiale.
      Les descendants de la figure camerounaise appellent à la réhabilitation de son image par l’Allemagne

      Les descendants du roi Rudolf Douala Manga Bell attendent notamment sa réhabilitation par les autorités allemandes, pour laver son nom. Un des combats que mène notamment son arrière-petite-fille, la Princesse Marylin Douala Manga Bell qui constate que les choses bougent en Allemagne depuis le milieu des années 2010.

      https://www.rfi.fr/fr/afrique/20221025-l-allemagne-inaugure-une-place-rudolf-duala-manga-bell-en-hommage-au-ma

  • Laura-Solmaz Litschel — Berlin Institute for Empirical Integration and Migration Research (BIM)
    https://www.bim.hu-berlin.de/en/ppl/ac-pers/solmaz-litschel-laura

    litschel@hu-berlin.de
    Department of Integration, Social Networks and Cultural Lifestyles
    Research Associate in the project NITE

    phone: +49 (0)30 2093-46255
    litschel@hu-berlin.de

    Profile

    Laura-Solmaz Litschel is a research assistant and doctoral student at the Berlin Institute of Migration Research at the Humboldt University of Berlin. She is also an associate member of the Centre for Digital Cultures (CDC) at Leuphana University Lüneburg.

    From 2019-2020, she was a research assistant and PhD student at the Institute for Sociology and Cultural Organisation (ISKO) at Leuphana University. She works in the transnational project “Night spaces: migration, culture and IntegraTion in Europe (NITE)”. The overall project, funded by HERA (Humanities in the European Research Area), looks at material, symbolic and virtual night spaces shaped by the migration society in five European countries (the Netherlands, Ireland, the UK, Germany, Denmark and Portugal).

    In Berlin, Laura-Solmaz Litschel uses the example of digitally-organised platform work to explore how the city night is being transformed by the shift to the smart city and to what extent this “digitalised night” promotes new practices of mobility.

    She completed her studies at the University of Bremen (M.A.), the University of Cordoba and the University of Göttingen (B.A.).


    Current Research Focus

    Digitalisation and (digital) work
    Migration Studies
    Night Studies
    Platform Labour
    Smart City

    Selected Talks

    Litschel, Laura-Solmaz: Transformers of the urban Night: Platform Labour, Migration and Smart City. Panel: Anthropological Perspectives of Global Platform Labour. EASA (European Association of Social Anthropologists). 07/2020:

    Litschel, Laura-Solmaz: The new old normal. Platform Labour under Covid 19 Conditions in Berlin. Poster Presentation. Conference: Politics and Ethics of Platform Labour: Learning from Lived Experiences. Centre for research in the artis, social scienes and humanities. University of Cambridge. 04/2021.

    Litschel, Laura-Solmaz: Augmented Cities: Transformers of the Urban Night. Panel: In the name of the future. SIEF 2021. Helsinki. 06/2021.

    Litschel, Laura-Solmaz: The old normal”: Digital day laborers stay mobily 24/7. Conference: Remote work and Covid: mobility, safety and health at the time of the pandemic. University of Talinn. 06/2021.

    Litschel, Laura-Solmaz: Nocturnal Platform Labour (NITE) 22.11.2021: Fairwork Winter School. Internationale Konferenz zu Plattformarbeit, Migration und sozialer Reproduktion. Abteilung Netzwerke und kulturelle Lebensstile in Kooperation mit Fairwork Germany, Technische Universität Berlin, University of Oxford, Wissenschaftszentrum Berlin (WZB).

    Litschel, Laura-Solmaz: Platform Labour at Night. Stadt nach Acht - Nightlife Konferenz. Berlin. 25.11.2021.

    Litschel, Laura-Solmaz: Die Wartung der Smarten Stadt. Nächtliche Gig Work in Berlin. Kolloquium: hinter verschlossenen Türen? Empirische Zugänge, Methodologische Reflexionen und ethische Implikationen zu schwer zugänglichen Feldern. Universität Hamburg. 13.01. 2022

    Selected (journalistic) Publications

    Litschel, Laura-Solmaz /Faltenbacher, Sofia (2016): Digitaler Wandel: Es läuft nicht mehr wie früher. In: Die Zeit 15/2016. online: https://www.zeit.de/2016/15/digitaler-wandel-berufe-zukunft-roboter-erik-brynjolfsson
    Litschel, Laura-Solmaz (2021): Während wir schlafen. Amazon, Lieferando, E-Scooter: Wie das smarte Leben neue Nachtarbeit schafft. Wer rackert so spät bei Nacht und Wind? In: Der Freitag Ausgabe 27-2021 online: https://digital.freitag.de/2721/wer-rackert-so-spaet-bei-nacht-und-wind
    Litschel, Laura-Solmaz /Zych, Jola (2021): The augmented city: nocturnal platform labour under Covid-19 conditions in Berlin. Reimagining the Night. In: Urban Pamphleteer #9. Urban Lab. University College London. online: http://www.urbanpamphleteer.org/reimagining-the-night

    #Berlin #Forschung #Wissenschaft #Arbeit #Gigwork #Nachtarbeit

  • Un quartier de #Berlin rebaptise des lieux avec les noms de résistants africains à la #colonisation

    Une rue et une #place portant le nom de personnalités phares du colonialisme allemand ont été débaptisées, début décembre, dans le quartier de #Wedding. Elles ont désormais le nom de résistants ayant œuvré, au début du XXe siècle, contre l’action de l’Allemagne en Afrique.

    “Fini d’honorer les dirigeants de la colonisation.” Comme le rapporte le Tagesspiegel, plusieurs lieux du “quartier africain” de Berlin ont été rebaptisés, dans le cadre d’une initiative menée par les autorités locales. “L’ancienne place #Nachtigal est devenue la place #Manga-Bell ; et la rue #Lüderitz, la rue #Cornelius-Fredericks”, détaille le titre berlinois. Le tout au nom du “travail de mémoire” et du “#décolonialisme”.

    #Gustav_Nachtigal et #Adolf_Lüderitz, dont les noms ornaient jusqu’à présent les plaques du quartier, avaient tous deux “ouvert la voie au colonialisme allemand”. Ils ont été remplacés par des personnalités “qui ont été victimes de ce régime injuste”.

    À savoir Emily et Rudolf Manga Bell, le couple royal de Douala qui s’est opposé à la politique d’expropriation des terres des autorités coloniales allemandes au #Cameroun, et Cornelius Fredericks, résistant engagé en faveur du peuple des #Nama, avant d’être emprisonné et tué dans le camp de concentration de #Shark_Island, dans l’actuelle #Namibie.

    “Indemnisation symbolique”

    “Les noms des rues du quartier africain ont fait polémique pendant plusieurs années”, assure le journal berlinois. Lorsqu’en 2018 l’assemblée des délégués d’arrondissement de ce quartier, Wedding, dans l’arrondissement de #Berlin-Mitte, avait proposé pour la première fois de changer les noms de certains lieux, près de 200 riverains étaient montés au créneau, critiquant notamment le coût de la mesure. Ils assuraient par ailleurs qu’“on ne peut pas faire disparaître l’histoire des plaques de rue”.

    Mais les associations des différentes diasporas africaines, elles, considèrent que les changements de noms sont importants, dans un pays “où les crimes du colonialisme allemand ne sont pas éclaircis systématiquement”. L’Empire allemand a en effet été responsable de diverses atrocités commises pendant sa courte période coloniale – comme le génocide des Héréro et des Nama, entre 1904 et 1908, dans ce que l’on appelait à l’époque le “Sud-Ouest africain allemand” et qui correspond aujourd’hui à la Namibie.

    Cet épisode de l’histoire n’a été reconnu par l’Allemagne qu’en mai 2021, rappellent les organisations décoloniales d’outre-Rhin. “Elles demandent de nouveaux noms de rue à titre d’indemnisation symbolique pour les victimes, mais également à titre éducatif.”

    https://www.courrierinternational.com/article/memoire-un-quartier-de-berlin-rebaptise-des-lieux-avec-les-no

    #toponymie #toponymie_politique #colonialisme #résistance #noms_de_rue #rebaptisation #colonialisme_allemand #Allemagne_coloniale #Allemagne #toponymie_coloniale #mémoire

    ping @cede @nepthys

    • Keine Ehre für Kolonialherren in Berlin: Straßen im Afrikanischen Viertel werden umbenannt

      Aus dem Nachtigalplatz wird am Freitag der Manga-Bell-Platz und aus der Lüderitzstraße die Cornelius-Fredericks-Straße. Anwohner hatten gegen die Umbenennung geklagt.

      Nach jahrelangen Protesten werden ein Platz und eine Straße im Afrikanischen Viertel in Wedding umbenannt. Aus dem bisherigen Nachtigalplatz wird der Manga-Bell-Platz und aus der Lüderitzstraße die Cornelius-Fredericks-Straße.

      „Straßennamen sind Ehrungen und Teil der Erinnerungskultur“, sagte Bezirksbürgermeisterin Stefanie Remlinger (Grüne). Daher sei es eine wichtige Aufgabe, Namen aus dem Berliner Straßenbild zu tilgen, die mit Verbrechen der Kolonialzeit im Zusammenhang stehen.

      Gustav Nachtigal und Adolf Lüderitz waren Wegbereiter des deutschen Kolonialismus, der im Völkermord an den Herero und Nama gipfelte. An ihrer Stelle sollen nun Menschen geehrt werden, die Opfer des deutschen Unrechtsregimes wurden.

      Das Königspaar Emily und Rudolf Duala Manga Bell setzte sich nach anfänglicher Kooperation mit deutschen Kolonialautoritäten gegen deren Landenteignungspolitik zur Wehr. Cornelius Fredericks führte den Widerstandskrieg der Nama im damaligen Deutsch-Südwestafrika, dem heutige Namibia, an. Er wurde 1907 enthauptet und sein Schädel zur „Erforschung der Rassenüberlegenheit“ nach Deutschland geschickt und an der Charité aufbewahrt.

      Über die Straßennamen im Afrikanischen Viertel wurde viele Jahre gestritten. Im April 2018 hatte die Bezirksverordnetenversammlung Mitte nach langem Hin und Her beschlossen, den Nachtigalplatz, die Petersallee und die Lüderitzstraße umzubenennen. Dagegen hatten 200 Gewerbetreibende sowie Anwohnende geklagt und die Namensänderungen bis jetzt verzögert. Im Fall der Petersallee muss noch über eine Klage entschieden werden.

      Geschichte könne nicht überall von Straßenschildern getilgt werden, argumentieren die Gegner solcher Umbenennungen. Denn konsequent weitergedacht: Müsste dann nicht sehr vielen, historisch bedeutenden Personen die Ehre verweigert werden, wie etwa dem glühenden Antisemiten Martin Luther?
      Klagen verzögern auch Umbenennung der Mohrenstraße

      Ein anderes viel diskutiertes Beispiel in Mitte ist die Mohrenstraße, deren Namen als rassistisch kritisiert wird. Auch hier verzögern Klagen die beschlossene Umbenennung. Gewerbetreibende argumentieren auch mit Kosten und Aufwand für Änderung der Geschäftsunterlagen.

      Vor allem afrodiasporische und solidarische Organisationen wie der Weddinger Verein Eoto und Berlin Postkolonial kämpfen für die Straßenumbenennungen. Sie fordern sie als symbolische Entschädigung für die Opfer, aber auch als Lernstätte. Denn bis heute fehlt es oft an Aufklärung über die deutschen Verbrechen. Die Debatte darüber kam erst in den letzten Jahren in Gang.

      Wenn am Freitag ab 11 Uhr die neuen Straßenschilder enthüllt werden, sind auch die Botschafter Kameruns und Namibias sowie König Jean-Yves Eboumbou Douala Bell, ein Nachfahre des geehrten Königspaares, dabei. Die Straßenschilder werden mit historischen Erläuterungen versehen. (mit epd)

      https://www.tagesspiegel.de/berlin/bezirke/keine-ehre-fur-kolonialherren-in-berlin-strassen-im-afrikanischen-viert

    • Benannt nach Kolonialverbrechern: #Petersallee, Nachtigalplatz - wenn Straßennamen zum Problem werden

      Die #Mohrenstraße in Berlin wird umbenannt. Im Afrikanischen Viertel im Wedding dagegen wird weiter über die Umbenennung von Straßen gestritten.

      Die Debatte über den Umgang mit kolonialen Verbrechen, sie verläuft entlang einer Straßenecke im Berliner Wedding. Hier, wo die Petersallee auf den Nachtigalplatz trifft, wuchert eine wilde Wiese, ein paar Bäume werfen kurze Schatten, an einigen Stellen bricht Unkraut durch die Pflastersteine des Bürgersteigs. Kaum etwas zu sehen außer ein paar Straßenschildern. Doch um genau die wird hier seit Jahren gestritten.

      Am Mittwoch hat die Bezirksverordnetenversammlung Berlin-Mitte beschlossen, die Mohrenstraße in Anton-Wilhelm-Amo-Straße umzubenennen, nach einem widerständigen afrikanischen Gelehrten. Im gleichen Bezirk hat die Organisation „Berlin Postkolonial“ in dieser Woche ein Informationszentrum zur deutschen Kolonialgeschichte in der Wilhelmstraße eröffnet – in den kommenden vier Jahren soll es von Erinnerungsort zu Erinnerungsort ziehen.

      Das Zentrum ist die erste speziell dem Thema gewidmete öffentliche Anlaufstelle in der Stadt.

      Andernorts aber kämpft man seit Jahren nach wie vor erfolglos für eine Umbenennung von Straßennamen mit Bezügen zur Kolonialzeit. In ganz Deutschland gibt es noch immer mehr als 150 – im Berliner Wedding treten sie besonders geballt im sogenannten Afrikanischen Viertel auf. Orte wie die Petersallee, der Nachtigalplatz und die Lüderitzstraße. Orte, die nach deutschen Kolonialverbrechern benannt sind.
      #Carl_Peters wurde wegen seiner Gewalttaten „blutige Hand“ genannt. Gustav Nachtigal unterwarf die Kolonien Togo, Kamerun und Deutsch-Südwestafrika.

      Carl Peters (1856–1918) war die treibende Kraft hinter der Gründung der ehemaligen deutschen Kolonie #Deutsch-Ostafrika, seine Gewalttätigkeit brachte ihm die Spitznamen „Hänge-Peters“ und „blutige Hand“ ein. Gustav Nachtigal (1834– 1885) nahm eine Schlüsselrolle ein bei der Errichtung der deutschen Herrschaft über die drei westafrikanischen Kolonien Togo, Kamerun und Deutsch-Südwestafrika, das heutige Namibia. Und der Bremer Kaufmann Adolf Eduard Lüderitz (1834–1886) gilt als der Mann, der das deutsche Kolonialreich mit einem betrügerischen Kaufvertrag in Gang setzte.

      Eine Ehrung für außergewöhnliche Leistungen

      Straßennamen sollen eine besondere Ehrung darstellen, sie sollen an Menschen erinnern, die außergewöhnlich Gutes geleistet haben. Das deutsche Kolonialreich aufgebaut zu haben, fällt nicht mehr in diese Kategorie. Aus diesem Grund wurden in der Geschichte der Bundesrepublik bislang allein 19 Straßen umbenannt, die Carl Peters im Namen trugen. Das erste Mal war das 1947 in Heilbronn. Der aktuellste Fall findet sich 2015 in Ludwigsburg. Auch nach dem Ende des Nationalsozialismus und dem der DDR hat man im großen Stil Straßen umbenannt, die als Würdigung problematischer Personen galten.

      Im Wedding ist wenig passiert, in der Welt zuletzt viel. Die Ermordung des schwarzen US-Amerikaners George Floyd hat Proteste ausgelöst, weltweit. Gegen Rassismus, gegen Polizeigewalt. Aber auch gegen die noch immer präsenten Symbole des Kolonialismus, dem diese Ungerechtigkeiten, diese Unterdrückungssysteme entspringen. Im englischen Bristol stürzten Demonstranten die Statue des Sklavenhändlers Edward Colston von ihrem Sockel und versenkten sie im Hafenbecken.

      „Krieg den Palästen“

      Ein alter Gewerbehof in Kreuzberg unweit des Landwehrkanals, Sommer 2019. Tahir Della, Sprecher der Initiative Schwarze Menschen in Deutschland, sitzt an seinem Schreibtisch in einem Co-Working-Space. Um ihn herum Bücher, Flyer. Hinter Della lehnen zwei große Plakate. Auf dem einen steht: „Black Lives Matter“. Auf dem anderen: „Krieg den Palästen“. Ein paar Meter über Dellas Kopf zieht sich eine großformatige Bildergalerie durch die ganze Länge des Raums. Fotos von Schwarzen Menschen, die neue Straßenschilder über die alten halten.

      „Die kolonialen Machtverhältnisse wirken bis in die Gegenwart fort“, sagt Della. Weshalb die Querelen um die seit Jahren andauernde Straßenumbenennung im Wedding für ihn auch Symptom eines viel größeren Problems sind: das mangelnde Bewusstsein und die fehlende Bereitschaft, sich mit der deutschen Kolonialvergangenheit auseinanderzusetzen. „Die Leute haben Angst, dieses große Fass aufzumachen.“

      Denn wer über den Kolonialismus von damals spreche, der müsse auch über die Migrations- und Fluchtbewegungen von heute reden. Über strukturellen Rassismus, über racial profiling, über Polizeigewalt, darüber, wo rassistische Einordnungen überhaupt herkommen.

      Profiteure der Ausbeutung

      „Deutsche waren maßgeblich am Versklavungshandel beteiligt“, sagt Della. In Groß Friedrichsburg zum Beispiel, an der heutigen Küste Ghanas, errichtete Preußen schon im 17. Jahrhundert ein Fort, um von dort aus unter anderem mit Sklaven zu handeln. „Selbst nach dem sogenannten Verlust der Kolonien hat Europa maßgeblich von der Ausbeutung des Kontinents profitiert, das gilt auch für Deutschland“, sagt Della.

      Viele Menschen in diesem Land setzen sich aktuell zum ersten Mal mit dem Unrechtssystem des Kolonialismus auseinander und den Privilegien, die sie daraus gewinnen. Und wenn es um Privilegien geht, verhärten sich schnell die Fronten. Weshalb aus einer Debatte um die Umbenennung von kolonialen Straßennamen in den Augen einiger ein Streit zwischen linkem Moralimperativ und übervorteiltem Bürgertum wird. Ein Symptom der vermeintlichen Empörungskultur unserer Gegenwart.

      Ein unscheinbares Café im Schatten eines großen Multiplexkinos, ebenfalls im Sommer 2019. Vor der Tür schiebt sich der Verkehr langsam die Müllerstraße entlang, dahinter beginnt das Afrikanische Viertel. Drinnen warten Johann Ganz und Karina Filusch, die beiden Sprecher der Initiative Pro Afrikanisches Viertel.
      Die Personen sind belastet, aber die Namen sollen bleiben

      Ganz, Anfang 70, hat die Bürgerinitiative 2010 ins Leben gerufen. Sie wünschen sich eine Versachlichung. Er nennt die betreffenden Straßennamen im Viertel „ohne Weiteres belastet“, es sei ihm schwergefallen, sie auf Veranstaltungen zu verteidigen. Warum hat er es dennoch getan?

      Seine Haltung damals: Die Personen sind belastet, aber die Straßennamen sollten trotzdem bleiben.

      „Da bin ich für die Bürger eingesprungen“, sagt Ganz, „weil die das absolut nicht gewollt haben.“ Und Filusch ergänzt: „Weil sie nicht beteiligt wurden.“

      Allein, das mit der fehlenden Bürgerbeteiligung stimmt so nicht. Denn es gab sie – obwohl sie im Gesetz eigentlich gar nicht vorgesehen ist. Für die Benennung von Straßen sind die Bezirksverwaltungen zuständig. Im Falle des Afrikanischen Viertels ist es das Bezirksamt Mitte. Dort entschied man, den Weg über die Bezirksverordnetenversammlung zu gehen.
      Anwohner reichten 190 Vorschläge ein

      In einem ersten Schritt bat man zunächst die Anwohner, Vorschläge für neue Namen einzureichen, kurze Zeit später dann alle Bürger Berlins. Insgesamt gingen etwa 190 Vorschläge ein, über die dann eine elfköpfige Jury beriet. In der saß neben anderen zivilgesellschaftlichen Akteuren auch Tahir Della, als Vertreter der Schwarzen Community. Nach Abstimmung, Prüfung, weiteren Gutachten und Anpassungen standen am Ende die neuen Namen fest, die Personen ehren sollen, die im Widerstand gegen die deutsche Kolonialmacht aktiv waren.

      Die #Lüderitzstraße soll in Zukunft #Cornelius-Fredericks-Straße heißen, der Nachtigalplatz in Manga-Bell-Platz umbenannt werden. Die Petersallee wird in zwei Teilstücke aufgeteilt, die #Anna-Mungunda-Allee und die #Maji-Maji-Allee. So der Beschluss des Bezirksamts und der Bezirksverordnetenversammlung im April 2018. Neue Straßenschilder hängen aber bis heute nicht.

      Was vor allem am Widerstand der Menschen im Viertel liegt. Mehrere Anwohner haben gegen die Umbenennung geklagt, bis es zu einer juristischen Entscheidung kommt, können noch Monate, vielleicht sogar Jahre vergehen.

      Eine Generation will endlich gehört werden

      Auf der einen Seite ziehen sich die Prozesse in die Länge, auf der anderen steigt die Ungeduld. Wenn Tahir Della heute an die jüngsten Proteste im Kontext von „Black Lives Matter“ denkt, sieht er vor allem auch eine jüngere Generation, die endlich gehört werden will. „Ich glaube nicht, dass es gleich nachhaltige politische Prozesse in Gang setzt, wenn die Statue eines Versklavungshändlers im Kanal landet“, sagt Della, „aber es symbolisiert, dass die Leute es leid sind, immer wieder sich und die offensichtlich ungerechten Zustände erklären zu müssen.“

      In Zusammenarbeit mit dem Berliner Peng-Kollektiv, einem Zusammenschluss von Aktivisten aus verschiedenen Bereichen, hat die Initiative kürzlich eine Webseite ins Leben gerufen: www.tearthisdown.com/de. Dort findet sich unter dem Titel „Tear Down This Shit“ eine Deutschlandkarte, auf der alle Orte markiert sind, an denen beispielsweise Straßen oder Plätze noch immer nach Kolonialverbrechern oder Kolonialverbrechen benannt sind. Wie viel Kolonialismus steckt im öffentlichen Raum? Hier wird er sichtbar.

      Bemühungen für eine Umbenennung gibt es seit den Achtzigerjahren

      Es gibt viele Organisationen, die seit Jahren auf eine Aufarbeitung und Auseinandersetzung mit dem Unrecht des Kolonialismus drängen. Zwei davon sitzen im Wedding, im sogenannten Afrikanischen Viertel: EOTO, ein Bildungs- und Empowerment-Projekt, das sich für die Interessen Schwarzer, afrikanischer und afrodiasporischer Menschen in Deutschland einsetzt, und Berlin Postkolonial.

      Einer der Mitbegründer dieses Vereins ist der Historiker Christian Kopp. Zusammen mit seinen Kollegen organisiert er Führungen durch die Nachbarschaft, um über die Geschichte des Viertels aufzuklären. Denn Bemühungen, die drei Straßen umzubenennen, gibt es schon seit den achtziger Jahren.

      Kopp erzählt auch von der erfolgreichen Umbenennung des Gröbenufers in Kreuzberg im Jahr 2010, das seitdem den Namen May-Ayim-Ufer trägt. „Vor zehn Jahren wollte niemand über Kolonialismus reden“, sagt Kopp. Außer man forderte Straßenumbenennungen. „Die Möglichkeit, überhaupt erst eine Debatte über Kolonialismus entstehen zu lassen, die hat sich wohl vor allem durch unsere Umbenennungsforderungen ergeben.“

      Rassismus und Raubkunst

      2018 haben sich CDU und SPD als erste deutsche Bundesregierung überhaupt die „Aufarbeitung des Kolonialismus“ in den Koalitionsvertrag geschrieben. Auch die rot-rot-grüne Landesregierung Berlins hat sich vorgenommen, die Rolle der Hauptstadt in der Kolonialzeit aufzuarbeiten.

      Es wird öffentlich gestritten über das koloniale Erbe des Humboldt-Forums und dem Umgang damit, über die Rückgabe von kolonialer Raubkunst und die Rückführung von Schädeln und Gebeinen, die zu Zwecken rassistischer Forschung einst nach Deutschland geschafft wurden und die bis heute in großer Zahl in Sammlungen und Kellern lagern.

      Auch die Initiative Pro Afrikanisches Viertel hat ihre Positionen im Laufe der vergangenen Jahre immer wieder verändert und angepasst. War man zu Beginn noch strikt gegen eine Umbenennung der Straßen, machte man sich später für eine Umwidmung stark, so wie es 1986 schon mit der Petersallee geschehen ist. Deren Name soll sich nicht mehr auf den Kolonialherren Carl Peters beziehen, sondern auf Hans Peters, Widerstandskämpfer gegen den Nationalsozialismus und Mitglied des Kreisauer Kreises.

      Straßen sollen vorzugsweise nach Frauen benannt werden

      Heute ist man bei der Initiative nicht mehr für die alten Namen. Für die neuen aber auch nicht wirklich. Denn diese würden nicht deutlich genug im Kontext deutscher Kolonialgeschichte stehen, sagt Karina Filusch, Sprecherin der Initiative. Außerdem würden sie sich nicht an die Vorgabe halten, neue Straßen vorzugsweise nach Frauen zu benennen.

      An Cornelius Fredericks störe sie der von den „Kolonialmächten aufoktroyierte Name“. Und Anna Mungunda habe als Kämpferin gegen die Apartheid zu wenig Verbindung zum deutschen Kolonialismus. Allgemein wünsche sie sich einen Perspektivwechsel, so Filusch.

      Ein Perspektivwechsel weg von den weißen Kolonialverbrechern hin zu Schwarzen Widerstandskämpfern, das ist das, was Historiker Kopp bei der Auswahl der neuen Namen beschreibt. Anna Mungunda, eine Herero-Frau, wurde in Rücksprache mit Aktivisten aus der Herero-Community ausgewählt. Fredericks war ein Widerstandskämpfer gegen die deutsche Kolonialmacht im heutigen Namibia.
      Bezirksamt gegen Bürger? Schwarz gegen Weiß?

      Für die einen ist der Streit im Afrikanischen Viertel eine lokalpolitische Auseinandersetzung zwischen einem Bezirksamt und seinen Bürgern, die sich übergangen fühlen. Für die anderen ist er ein Symbol für die nur schleppend vorankommende Auseinandersetzung mit der deutschen Kolonialgeschichte.

      Wie schnell die Dinge in Bewegung geraten können, wenn öffentlicher Druck herrscht, zeigte kürzlich der Vorstoß der Berliner Verkehrsbetriebe. Angesichts der jüngsten Proteste verkündete die BVG, die U-Bahn-Haltestelle Mohrenstraße in Glinkastraße umzutaufen.

      Ein Antisemit, ausgerechnet?

      Der Vorschlag von Della, Kopp und ihren Mitstreitern war Anton-W.-Amo- Straße gewesen, nach dem Schwarzen deutschen Philosophen Anton Wilhelm Amo. Dass die Wahl der BVG zunächst ausgerechnet auf den antisemitischen russischen Komponisten Michail Iwanowitsch Glinka fiel, was viel Kritik auslöste, offenbart für Della ein grundsätzliches Problem: Entscheidungen werden gefällt, ohne mit den Menschen zu reden, die sich seit Jahrzehnten mit dem Thema beschäftigen.

      Am Dienstag dieser Woche ist der Berliner Senat einen wichtigen Schritt gegangen: Mit einer Änderung der Ausführungsvorschriften zum Berliner Straßengesetz hat er die Umbenennung umstrittener Straßennamen erleichtert. In der offiziellen Mitteilung heißt es: „Zukünftig wird ausdrücklich auf die Möglichkeit verwiesen, Straße umzubenennen, wenn deren Namen koloniales Unrecht heroisieren oder verharmlosen und damit Menschen herabwürdigen.“

      https://www.tagesspiegel.de/gesellschaft/petersallee-nachtigalplatz-wenn-strassennamen-zum-problem-werden-419073

  • Zensur im Nationalsozialismus: Die vergessenen Werke von Josef Wiener
    https://www.berliner-zeitung.de/kultur-vergnuegen/literatur/zensur-im-nationalsozialismus-die-vergessenen-werke-von-josef-wiene

    30.9.2022 von Bettina Müller - Vor 100 Jahren erschien Josef Wieners Roman „Die Venus von der Tauentzien“, in der NS-Zeit wurde er verboten. Der Roman geriet in Vergessenheit.

    Berlin, am Anfang des 20. Jahrhunderts – wie so viele andere ist auch der 1866 im ostpreußischen Braunsberg geborene Redakteur und Schriftsteller Josef Wiener, Sohn eines Kinderarztes, in die Reichshauptstadt umgesiedelt. Er wird schnell heimisch, und Berlin zu seinem ganz persönlichen „Spree-Athen“.

    Seine neu erworbenen Ortskenntnisse kann er für seinen im Kurt-Ehrlich-Verlag veröffentlichten Roman „Die Venus von der Tauentzien“ an vielen Stellen für das nötige Lokalkolorit einflechten. Alma Wernicke ist besagte Venus, die Göttin der erotischen Liebe und der Schönheit, die Wiener kurzerhand aus dem antiken Griechenland nach Berlin verpflanzt hat. Dort verfällt die Choristin an einer Operettenbühne dem verschlagenen Schieber Rohrmann, der sie zu seiner Geliebten macht.

    An keiner Stelle des Berlin-Romans wird der Autor dabei explizit erotisch oder gar politisch, dennoch wird das Buch 1935 zusammen mit seinem unter dem Namen Josef Wiener-Braunsberg veröffentlichten „Warenhausmädchen“ auf der „Liste 1 des schädlichen und unerwünschten Schrifttums“ geschmäht. Und das ist ein ellenlanges Machwerk, das von der Reichsschrifttumskammer herausgegeben wird und zum Beispiel kategorisch alle Werke von Kurt Tucholsky als „schädlich und unerwünscht“ brandmarkt.

    Die Romane Wiener-Braunsbergs gefährden demnach ebenfalls „das nationalsozialistische Kulturwollen“. Doch je mehr „gute Sitten“ in der Reichshauptstadt verletzt werden, desto höher ist in den 1920er-Jahren auch der Bedarf an „Sittenbildern“ und „Milieuschilderungen“, denen ein voyeuristisches Element sicherlich nicht abzusprechen ist. In dieser zerbrochenen und düsteren Welt des Berlins der Weimarer Zeit wimmelt es nur so von dunklen Bars, anrüchigen Spielclubs, Dirnen, Nackttänzerinnen, Schiebern et cetera.

    Für den Autor sind seine Protagonisten vor allem fatalistische Opfer der Zeitumstände. Josef Wiener-Braunsbergs Roman bietet dem Leser somit auch keinerlei Identifikationsfiguren, der Subkontext ist geprägt von einer Schwere, die der Krieg über Mensch und Stadt gebracht hat: „Es war im November. Grau und triefend hatte der Himmel während des kurzen Tages über dem Häusermeer Berlins gehangen.“ Die kurzweiligen Vergnügungen der Akteure sind der Verzweiflung geschuldet, und dass es kein Happy End geben kann, ist somit auch sehr früh absehbar.

    „Lasterhaftes Berlin“ in Buchform: Die Romane des Kurt-Ehrlich-Verlags

    Wiener-Braunsberg hat sich zu dieser Zeit als Chefredakteur der Zeitschrift ULK (Unsinn, Leichtsinn, Kneipsinn), einer wöchentlichen Beilage des Berliner Tageblatts, politisch längst positioniert. Dessen Chefredakteur ist Theodor Wolff, der zu den Gründungsmitgliedern der Deutschen Demokratischen Partei gehört und so die gewünschte Linie vorgibt. Seitenhiebe auf politische Gegner kann sich Wiener-Braunsberg in seinem Roman daher nicht verkneifen, sie äußern sich zum Beispiel in Form einer ewig gestrigen dünkelhaften Anhängerin der untergegangenen Monarchie.

    Die unzähligen Schieber der damaligen Zeit, auch sie bekommen regelmäßig ihr Fett weg. Genüsslich bringt Wiener-Braunsberg den Schieber Rohrmann – zumindest auf dem Papier – zu Fall. Dessen Geliebte Alma hat es derweil auf der Tauentzien zu einer „kleinen Berühmtheit“ bei den Flaneuren gebracht, die dort „auf Wild pirschen“. Nachdem Rohrmann pleitegegangen ist, muss sie sich fortan allabendlich als „Sängerin“ in einer schäbigen Bar verdingen. Gebrochen kehrt sie zu ihrer Schwester und ihrem Schwager zurück, einem Alkoholiker, der sie schließlich zur Prostitution zwingt. Am Ende wählt sie den Freitod und stürzt sich hinter der Potsdamer Brücke in den Landwehrkanal. Mit den Worten „Sie ist untergegangen …“ endet das Buch und zehn Jahre später auch die ganze Republik.

    Für Josef Wiener-Braunsberg wird der Roman, in den er so ziemlich alles Mögliche an Tragik inklusive unzähliger gebrochener Menschen hineingepackt hat, zum Erfolg. Er reiht sich damit in den Reigen damals populärer Autoren des Ehrlich-Verlags ein, darunter Edmund Edel, Leo Heller und Artur Landsberger. „Verräterische“, weil „anrüchige“ Titel wie Robert Fuchs-Liskas „Fräulein Sünde“ oder Edmund Edels „Sylvias Liebesleben (Tragödie einer Morphinistin)“ rufen regelmäßig die Zensur auf den Plan, Ehrlichs „lasterhaftes Berlin“ in Buchform wird schnell zum Verkaufsschlager.

    Vor allem mit der Reihe „Bücher der Leidenschaft“ hat sich der geschäftstüchtige Kurt Ehrlich schon früh auf „pikante“ Unterhaltungsliteratur spezialisiert. Weitere Reihen folgen, „Ehrlichs Kriminalbibliothek“ entsteht. Ab 1925 publiziert Ehrlich in seinem 1917 gegründeten Verlag zudem das K.-E.-Magazin, das später in Welt-Magazin umbenannt wird. Es greift populäre kulturelle und gesellschaftliche Themen auf und garniert sie mit qualitätsvollen Fotografien. „Vornehm“ seien die „Bücher der Leidenschaft“, wirbt der Verlag in zeitgenössischen Anzeigen.

    Visuell sorgen dafür vor allem Zeichner wie der leichthändige „Conny“ (d. i. Konrad Neubauer) vom 8-Uhr-Abendblatt oder Philipp Zehbe. Besonders Zehbes charmant-leichte und flirrende Werke spiegeln kongenial den damaligen Zeitgeist einer Kultur in Aufbruchstimmung wider. Was die Leser nicht wissen, während sie vielleicht über die amüsanten Zeichnungen Connys schmunzeln: Bei Kurt Ehrlichs Bruder Martin, der im Verlag als Vertreter arbeitet, ist der (Nach-)Name nicht Programm. Unter dem Pseudonym „Maximilian Raven“ hat er sich einst unberechtigt als Redakteur ausgegeben und ist 1911 zudem wegen Erpressung zu vier Monaten Gefängnis verurteilt worden.


    Porträtfoto aus „Schnurriges und Knurriges“ 1929

    Brandmarkung als „verbotene Literatur“: Seit dem Verbot keine Neuauflage

    Aber auch Kurt Ehrlich kann ab einem gewissen Zeitpunkt dem Auge des Gesetzes nicht entkommen. Die Zensur und vor allem der berühmt-berüchtigte Prof. Dr. Karl Brunner, seines Zeichens literarischer Sachverständiger beim Berliner Polizeipräsidium, sitzen ihm ständig im Nacken. Doch Brunner wird durch seine fanatische Hetzjagd eine Art „unfreiwilliger Reklamechef“, dank ihm steigen die Verkaufszahlen für zunächst verbotene Bücher, bei denen Werbung à la „Beschlagnahmt gewesen, wieder freigegeben“ zuerst den Reiz des Verbotenen und dann den Griff ins Portemonnaie fördern sollen.

    Auch Filmschaffende werden von dem unerbittlichen „Sittenwächter“ Brunner terrorisiert, der sich wie ein Terrier in den Waden seiner zahlreichen „Feinde“ verbeißt, darunter auch der berühmte Berliner Sexualforscher Dr. Magnus Hirschfeld. Kurt Ehrlich kann den Verlag noch bis Anfang der 1930er-Jahre halten, dann wird ihm zuerst die Weltwirtschaftskrise und dann seine Religion zum Verhängnis: 1941 wird der 54-Jährige in Auschwitz ermordet, sein Bruder Martin stirbt in Dachau.

    Seit der Brandmarkung als „verbotene Literatur“ ist „Die Venus von der Tauentzien“ von Josef Wiener-Braunsberg bis heute nicht mehr aufgelegt worden. Ebenso harren seine Bücher „Warenhausmädchen“ und „Die Brett’l-Gräfin“ einer Neuauflage. Sie können unter anderem in der Staatsbibliothek Berlin ausgeliehen werden.

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    #Berlin #Geschichte#Literatur #Nachtleben

  • Hocherotisch, mit echten Visionen: Das Debüt „LVL UP“ der Rapperin Eli Preiss — der Freitag
    https://www.freitag.de/autoren/der-freitag/hocherotisch-mit-echten-visionen-das-debuet-lvl-up-der-rapperin-eli-preiss

    Ausgabe 24/2022 von Till Wilhelm - Hiphop Das Debütalbum der Wiener Rapperin Eli Preiss hat das Zeug, den Sound der Gegenwart zu beeinflussen

    Die Geister der Nostalgie spuken teils schneller, als die Popkultur fortschreiten kann. Gruselig wird es etwa, wenn die Generation Z auf Tiktok Kleidung im Y2K-Stil glorifiziert, für die Millennials auf den Schulhöfen der nahen Vergangenheit noch ausgelacht wurden. Wie sich mit nostalgischen Inspirationen Zukunftsvisionen formen lassen, beweist derweil die Sängerin und Rapperin Eli Preiss. Ihr Debüt LVL UP orientiert sich konzeptionell an den Videospielen der frühen Nullerjahre, die 14 Lieder tragen Titel wie Princess Peach, Gameboy oder Endboss.

    „Ich weiß, man sollte leben im Moment“, heißt es in Bleib still, „doch ich glaub’, die Zukunft macht einiges besser“. Auf schleppenden Drums entwirft Eli Preiss eine Utopie, in der nicht bloß die Sonne scheint, sondern auch systemische Ungerechtigkeiten beseitigt sind. Im hocherotischen Slide wird sogar der gemeinsame Orgasmus mit einem entspannten „Baby, gleich, gleich, gleich“ noch in die Zukunft verschoben, bevor der wohlig ächzende Gesang am Ende des Songs inmitten von Feuerwerksexplosionen atemlose Höhen erklimmt. Es ist vielleicht der gegenwärtigste Moment auf LVL UP.

    Die Texte der 23-Jährigen erzählen wie so viele vom Coming-of-Age, von der Reise zur Selbstfindung. Gerade noch schleudert Eli Preiss über die bunten Weiten des Regenbogen Boulevard, droht, die Kontrolle zu verlieren, bald darauf rast sie zielstrebig mit präzisen Flows durch die Glühheiße Wüste, beide Titel verweisen auf Fahrstrecken des Videospiels Mario Kart. Dazwischen erreicht die Wienerin Level nach Level nach Level, ohne den eigenen Lebenslauf allzu teleologisch darzulegen. LVL UP ist dabei kein Egoshooter, sondern Mannschaftssport. Mit ihrem Produzententeam um Tschickgott und prodbypengg bedient sie sich bei Drum & Bass, Super-Nintendo-Soundeffekten und den Black Eyed Peas, um auch für den New-Wave-Sound des Deutschen Rap eine neue Stufe freizuspielen.

    Keine falschen Fakten flexen
    Wo in der Retrospektive Schwächen und Selbstzweifel angedeutet werden, behält der optimistische Ausblick stets das Übergewicht. LVL UP demonstriert selbstbewusste Angriffslustigkeit – mit konsistentem Anspruch an das Umfeld. Rapkollegen, die „Frauen hassen“ und „mit falschen Fakten flexen“, werden nicht bloß für ihre artistische Bedeutungslosigkeit kritisiert. Auch in der Liebe erlaubt Eli Preiss keine Fremdbestimmung. „Brauche kein’ Mann“, heißt es an einer Stelle mit ignorant-sanfter Stimme. „Wenn, dann wähl’ ich einen“. Romantische Partner saugen an Nippeln wie an denen ihrer Mama, befriedigen oral und müssen damit rechnen, dass die Rapperin sich auf ihre Grillz setzt. Wem das zu viel ist, der darf gerne einen angeekelten Blick auf die anzüglichen Zeilen der männlichen Konkurrenz werfen.

    Gerade in Endboss gelingt es, die Einflüsse von UK-Garage und modernem Trap zu einer respektvoll-turtelnden R’n’B-Hymne zu collagieren. „Ich spiel keine Games mit dir“, rappt Eli Preiss, das Musikvideo hingegen kleidet sich in die Ästhetik von Grand Theft Auto und Street Fighter im Multiplayer-Modus, Zitate einer Popkultur, die um die Jahrtausendwende eigene Zukunftsvisionen entwarf. LVL UP ist keine nostalgische Reise ins Archiv, sondern ein wachträumender Retrofuturismus, der die musikalische Gegenwart, um die er sich so wenig kümmert, mit Sicherheit prägen wird.

    #Musik #Nacht #Techno #R&B #Rap #Deutschrap #Wien #Österreich

  • Eli Preiss - GAMEBOY/SIMULATION (prod. Matt Mendo)
    https://www.youtube.com/watch?v=bWNWQjp3GLw


    Der aktuelle Sound der Nacht. Findest du wie du willst.

    Eli Preiss - ENDBOSS (prodbypengg)
    https://www.youtube.com/watch?v=fLRmmGPZI6U

    https://www.youtube.com/channel/UC6-Ssc_LipDZzes5vKp5vGg
    https://www.instagram.com/elipreiss911
    https://www. facebook.com/EliPreiss/
    https://genius.com/albums/Eli-preiss/Lvl-up

    Eli Preiss - Lvl Up
    https://www.youtube.com/watch?v=-LGuKBmWYyE

    Eli Preiss - Lvl Up — World Wide Waves
    https://www.worldwidewaves.co/blog/2022/2/16/eli-preiss-lvl-up

    Eli Preiss is a singer-songwriter from Vienna, Austria. Although still relatively new to the music scene, Eli’s songs sound mature and on point to where it seems like she has been in the music industry for a long time. She dropped her very first ep album titled, Ep on November 8th of 2018. From 2018 till now, Eli has been putting her name on notice with various collaboration projects and her first full-length album titled, F.E.L.T dropping last year in April.

    Eli is back with a brand new single titled, “Lvl Up." The track has this dreamy, and cloudy type mood that in some ways it has this alternative r&b sounds that is mixed in with the modern trap drum patterns. Sonically, this song has this mesmerizing feel to where you’re going on this journey and then you realize it’s just a dream.

    Overall, if you’re looking for a calm, dreamy, and yet unique type of r&b tune, “Lvl Up" is the song to tune into.

    Written By: Daniel Hwang.

    Eli Preiss - INTERVIEW - offbeat magazine
    ,https://offbeat-mag.wixsite.com/offbeat/post/eli-preiss-interview

    28.1.2022 von Emely Triebwasser - Heute veröffentlichte die Newcomerin Eli Preis die Leadsingle ihres kommenden Albums LVL UP! Als Mitglied des SwiftCircles konnte sich die junge Musikerin schon einen Platz in sämtlichen „Artist-to-Wach in 22“ Listen sichern. Vor ein paar Tagen sprach ich mit Eli über ihr erstes Album, ihre Rolle als weibliche Künstlerin in einer männerdominierten Branche und ihre Anfänge in der Deutschrap Szene! Enjoy!

    Hi Eli! Wie geht’s dir?

    Mir geht’s gut, ich bin entspannt! Und dir?

    Mir geht’s auch gut, auch alles entspannt!

    Du hast mal gesagt, dass dein Schillerplatz Auftritt ein Breaking Point für dich und deine Karriere war – was hat sich seit dem für dich verändert?

    Einerseits mein Selbstbild und die Sicherheit in dem, was ich mache und gleichzeitig hat es mich auch daran erinnert, wofür ich die Musik eigentlich öffentlich mache. Ich könnte das ja auch genau so gut nur für mich in meinem Zimmer machen, aber zu sehen, wie die Leute sich darüber freuen und abgehen war voll wichtig für mich. Davor waren wegen Corona sehr lange gar keine Auftritte möglich und deshalb hat mir das total viel Motivation gegeben.

    HDu bist auch in der Zeit, in der keine Konzerte stattgefunden haben Hörer:innenmäßig sehr gewachsen oder?

    Auf jeden Fall! Da ist auch der Switch von Englisch auf Deutsch gekommen, da habe ich meinen Stil finden müssen. Ich war fast schon gezwungen, mich mit mir selber und dem, was ich mache, auseinanderzusetzen, das ist dann auch passiert und das finde ich im Nachhinein total gut!

    Voll schön, dass dann auch bei einem Auftritt endlich mal gespiegelt zu bekommen und die Leute zu sehen, die die Musik hören. Das stelle ich mir krass vor! Damit sind, glaube ich, gerade auch viele Newcomer:innen konfrontiert und das hat bestimmt auch seine guten und seine schlechten Seiten, wenn man auf ein Mal so viel Aufmerksamkeit bekommt oder?

    Ja, aber es war okay, weil ich mein ganzes Team bei mir hatte! Es war auch ein Breaking Point, weil sich die ganze SwiftCircle Geschichte, da erst so richtig ergeben hat. Ab Schillerplatz waren BIBIZA, LIEBCOZY, prodbypengg und ich der SwiftCircle und haben das auch so genannt und ins Mikrofon geschrien. Ich hab mich total gut gefühlt mit einem Team hinter mir. Ich hatte das vorher nicht und habe da gemerkt, dass ich das brauche und es sich besser anfühlt, wenn man da nicht alleine steht. Hätte ich da ganz alleine gestanden, wäre ich total überfordert gewesen (lacht).

    Dein Debütalbum LVL UP erscheint in nicht allzu ferner Zukunft, bist du schon sehr aufgeregt oder ist das alles noch ein bisschen surreal?

    Ich bin schon aufgeregt, vor allem weil ich jetzt noch so viel machen kann! Jetzt stehen mir noch alle Möglichkeiten offen, man könnte meinen, dass das eine gute Sache ist, aber bei mir ist das oft eher schwierig, weil das auch heißt, dass ich mir ewig den Kopf darüber zerbrechen kann (lacht).

    Die Titelsingle zum Album bekommen wir ja schon nächsten Freitag zu hören, warum hast du dich neben dem Fakt, dass der Track titelgebend für das Album ist, noch dazu entschieden, dass das die erste Single wird?

    Ich liebe diese Frage! (lacht) Ich habe mir tatsächlich Gedanken darüber gemacht, weil ich finde, dass der Song ein gutes Bindeglied zwischen dem Album und der EP davor ist. Würde ich mit irgendeinem anderen guten Track, der singlefähig ist anfangen, dann wäre der Break zu dem was ich davor gemacht habe zu hart.

    Du hast deiner Mutter bereits einen Song gewidmet, LVL UP ist nun deinem Tea gewidmet, würdest du sagen, dein Team ist deine zweite Familie?

    Auf jeden Fall! Ich seh die Leute manchmal sogar mehr als meine eigene Familie und das sind echt wichtige Leute in meinem Leben geworden. „Meine Produzenten“ zu sagen klingt immer so komisch, weil das einfach meine Homies sind und wir so viele private und wichtige Themen miteinander besprechen. Wenn wir da nicht so harmonieren würden, dann würde auch die Musik ganz anders klingen!

    Du warst auch ein Teil der DeutschrapMeToo Bewegung und sprichst dich für mehr weibliche Repräsentation im ganzen Musikbusiness aus, – spiegelt sich das mittlerweile auch in deinem Team wieder?

    Ich würde sagen, dass das Problem an der ganzen Cancel Culture ist, dass es oftmals so wirkt, als würden Leute einfach points proven wollen, anstatt wirklich eine Lösung zu suchen. Im Endeffekt ist es leicht, mit dem Finger auf Leute zu zeigen, aber jeder macht Fehler. Und auch in meinem Kreis gibt es Leute, die Aussagen bringen, die nicht klar gehen oder die sich für mich ungut anfühlen. Ich glaube aber, dass ich mittlerweile einen guten Weg gefunden habe, Leute nicht an den Pranger zu stellen, sondern Lösungen zu finden und in den Diskurs zu gehen. Ich bin sehr dankbar, dass ich die Möglichkeit dazu habe, weil ich meistens die einzige Frau in der Gruppe bin, von innen heraus was zu verändern und produktiv und konstruktiv was zu tun.

    Deine Entscheidung deutsche Musik zu machen kam erst nachdem du schon ein paar Sachen auf englisch veröffentlicht hast - kam der Switch aus einem bestimmten Grund, oder hattest du einfach Bock drauf?

    Wie das mit Entscheidungen so ist, kamen mehrere Faktoren zusammen! Ich habe schon lange vor meiner ersten deutschen Single immer wieder zum Spaß auf Deutsch gerappt, das waren dann immer meine Geburtstagsraps oder Lernraps für die Schule (lacht). Irgendwie habe ich das nie ernst genommen, aber es hat Spaß gemacht und ich habe gutes Feedback bekommen! Oft ist es ja so, dass man etwas aus Joke macht, weil man unsicher ist und sich nicht traut, das ernsthaft zu machen. Als ich dann aber gemerkt habe, dass es den Leuten taugt und gut ankommt, hab ich’s einfach mal versucht!

    Deine englische und deine deutsche Musik unterscheidet sich vom Vibe her ja schon – war es für dich klar, dass mit diesem Sprachwechsel auch ein Genrewechsel kommt, oder ist das auch eher nach und nach passiert?

    Eigentlich gar nicht, aber ich würde sagen, dass ich jetzt mit dem Album die perfekte Mitte und auch mich selber gefunden habe! Ich war von der deutschen Sprache schon beeinflusst, weil ich dachte, dass ich mir jetzt voll die Gedanken darüber machen muss, wie meine Texte und meine Reimketten sind. Auf Englisch habe ich halt einfach geflowt, weil das nicht meine Muttersprache ist, ich habe aber auch nichts Krasses gesagt. Aber ich dachte, dass mich auf Deutsch jeder versteht und deshalb der Text sitzen muss. Davon habe ich mich aber mittlerweile etwas gelöst und habe jetzt versucht, meinen Kern mit R’n’B zurückzugewinnen.

    Du hast ja eben auch schon gesagt, dass die Single den Übergang zwischen Album und EP ganz gut herstellt – wie hebt sich das Album denn von deinen letzten EP’s ab?

    Ich bin auf jeden Fall mehr aus meiner comfort zone rausgegangen und habe das gemacht, was ich will und was mir in deutschsprachiger Musik fehlt. Ich habe auch weniger darüber nachgedacht, wie andere Leute das auffassen und wie ich wirke. Ab dem Moment, an dem du auf Deutsch Musik machst, selbst wenn es nicht mal Rap ist, wirst du sofort in die Deutschrapschublade gesteckt. Es gibt nicht so viel anderes, wenn du nicht gerade Indie machst, dann bleibt fast nur noch Deutschrap.

    Ich wollte mich einfach davon lösen, das Gefühl zu haben, andere Leute in meinen Kreisen beeindrucken zu müssen.

    Können wir uns auf dem Debütalbum auch auf irgendwelche spannenden Features gefasst machen?

    Eigentlich ist das spannende auf dem Album, dass es zum ersten Mal keine Features hat!

    Auch sehr gut! Ich finde es auch ganz schön, wenn es mal keine Features gibt, weil das in dem Fall deine eigene Musik noch mal hervorhebt.

    Ich mache super gerne Features, aber es ist dann relativ oft so, dass ich dann nur im Zusammenhang mit meinen Features genannt werde. Das ist schade, weil ich auch alleinstehend gute Musik mache und das nicht nur damit zu tun hat, dass jetzt dieser eine Rapper mit drauf ist.

    Das fällt mir auch immer auf! Selbst wenn es dein Song ist, wird es oft als Track von XY feat. Eli Preiss genannt.

    Ja, genau!

    Was sind denn deine weiteren Pläne für 2022, nachdem dein Album released wurde?

    Ich würde mich wie jede:r andere Künstler:in freuen, wenn wir wieder live spielen könnten!

    LVL UP ist für mich nicht nur ein Albumtitel, sondern auch, dass ich als Künstlerin mit dem Album wortwörtlich ein Level höher steigen will. Ich will die Liveperformances spannender gestalten, ich möchte mehr akustische Sachen releasen und einfach Sachen die ich schon immer machen wollte, aber immer aufgeschoben habe! (Lacht)

    Hintergrundgespräch in Denglish
    Eli Preiss Interview - neues Album, Zusammenarbeit mit Jalil, Luzide Träume, Kiddy Contest uvm.
    https://youtu.be/5fnkAgynwsA?t=3476

    14,454 views 4 Jun 2021

    #Musik #Nacht #Techno #R&B #Rap #Deutschrap #Wien #Österreich

  • Straßenumbenennung im Wedding: Der König ist tot, lang lebe der König! - taz.de
    http://www.taz.de/!5595917


    Rudolf Duala Manga Bell, König des Duala-Volkes im heutigen Kamerun, wurde 1914 von den deutschen Kolonialisten ermordet. Nach ihm soll der bisherige Nachtigalplatz in Wedding in Manga-Bell-Platz umbenannt werden

    Die Gegner der neuen Straßennamen frohlocken: Ein Brief ist aufgetaucht, in dem sich ein Kameruner König beschwert. Leider stimmt die Story nicht ganz.

    15. 5. 2019 von Susanne Memarnia - Die „Initiative Pro Afrikanisches Viertel“ (IPAV) gibt nicht auf. Seit der Bezirk Mitte vor gut einem Jahr die Umbenennung von drei nach deutschen Kolonialisten benannten Straßen im Wedding beschlossen hat, läuft die Ini, die anders als ihr Name vermuten lässt, von jeher gegen Umbenennungen ist, verbissen Sturm. Jeder Schritt der beteiligten Ämter, jede Nachricht wird zum Anlass genommen, über das angeblich „zutiefst undemokratische Verfahren“ zu lamentieren und den verantwortlichen PolitikerInnen Kolonialherren-Manier, Paternalismus und andere Schlechtigkeiten vorzuwerfen.

    Für die heutige Sitzung der Bezirksverordnetenversammlung (BVV) hat IPAV mal wieder „Einwohneranfragen“ gestellt. Dieses Mal drehen sie sich um einen Brief, den ein Großneffe des Königs Rudolf Duala Manga Bell, nach dem der Nachtigalplatz in Manga-Bell-Platz unbenannt werden soll, an den Vorsteher der BVV geschrieben hat. Der Absender, ein pensionierter Lehrer aus Bayern, schreibt, dass er dem aktuellen König von den Plänen des Bezirks telefonisch berichtet habe.

    Beim Gespräch darüber sei ihnen „ein für uns gravierender Fehler“ aufgefallen, schreibt der Großneffe. So sei der Name Manga Bell „eine Erfindung der Kolinialherren“, die seinerzeit für ihre afrikanischen Untertanen einen Familiennamen brauchten; der eigentliche Name des Königs sei Duala gewesen. Bei aller Freude über die geplante Umbenennung: Man bitte diese Änderung zu veranlassen. Der Brief schließt mit der Feststellung, der König würde sich freuen, zur Umbenennungsfeier eingeladen zu werden.

    Für die BI ist das selbstredend ein gefundenes Fressen: Ob jetzt die „Umbenennung der schon einmal umbenannten Umbenennung vorgesehen“ sei (man hatte bereits den Bell-Platz wegen Einsprüchen der Feuerwehr in Manga-Bell-Platz ändern müssen), will man nun in der BVV wissen? Ob der aktuelle König denn zur Feier eingeladen werde? Ob dessen Belehrung über „die fehlerhafte, nämlich auf Kolonialisten-Perspektive“ basierende Namensgebung Konsequenzen habe für die anderen Straßennamen?

    „Durch Boten – EILT!“
    Nun hat auch die Autorin dieser Zeilen diesen „brisanten“ Brief bekommen – in einem anonym abgegebenen Umschlag mit dem Hinweis „Durch Boten – EILT!“ Eilig ist die Sache allerdings weniger, wie ein kurzer Anruf beim Absender klärte. Er habe den Brief schon im März geschrieben, sagt der Großneffe des 1914 von den Deutschen ermordeten Königs. Die Sache sei für ihn auch längst erledigt.

    Ach, so schnell? Ja, beteuert der Bayer. Der (am Umbenennungsprozess beteiligte) Verein Africavenir habe ihn angerufen und die Zusage gegeben, dass ein Schild über den Namensgeber des Manga-Bell-Platzes und die „kolonialistische Erfindung des Namens“ informieren werde. Und weil sie die Umbenennung grundsätzlich „natürlich befürworten“, hätten der aktuelle König und er diesen Kompromiss akzeptiert, „um die ganze Sache nicht zu gefährden“. Die Berliner hätten ihm erklärt, dass es ohnehin noch dauern werde mit den neuen Namen.

    In der Tat: Der Bezirk muss in den kommenden Monaten erst einmal zu den rund 1.200 Widersprüchen von 400 Einzelpersonen gegen die insgesamt drei Umbenennungen Stellung nehmen. Wo er ablehnt, dürfte es Klagen hageln, dafür wird IPAV schon sorgen. Das ganze Verfahren werde wohl noch Jahre dauern, sagte kürzlich Bezirksbürgermeister Stephan Dassel (Grüne).

    Cui bono?

    Zurück zum Großneffen: Der erklärt glaubwürdig, dass er voriges Wochenende nicht in Berlin war und seinen zwei Monate alten Brief auch nicht bei der taz abgegeben hat. Aber wer dann? Wem würde es nützen, wenn Berliner Medien Artikel schreiben mit Überschriften wie „König Douala Bell kritisiert Straßenumbenennung“, wie es der Tagesspiegel Checkpoint am Mittwoch dann wirklich tat?

    Anruf bei der Initiative Pro Afrikanisches Viertel. Nein, sie könne nicht sagen, wer den Brief der taz gebracht habe, erklärt Sprecherin Karina Filusch – und setzt hinzu: wenn derjenige das nicht möchte. Hmm…

    So gibt es am Ende dieser Geschichte zwar keinen Skandal mehr, den einige offenkundig wollten. Dafür sitzt in Bayern nun ein Mann, der, wie er sagt, „Angst hat, dass mein Brief den Gegnern der Umbenennung in die Hände spielt.“ Der IPAV dürfte das egal sein: Schließlich schwingt sie sich gerne ungefragt zu Fürsprechern afrikanischer Interessen auf.

    Erst kürzlich sagte Filusch in der Berliner Zeitung als Argument gegen die Umbenennungen, auch Berliner „mit afrikanischem Hintergrund mögen es nicht, in die Sonderrolle von Opfern gedrängt zu werden“. Was in Einzelfällen stimmen mag, insgesamt aber natürlich ein Affront gegenüber den vielen politisch organisierten Schwarzen ist, die sich seit Jahren für die Umbenennung von Straßen mit kolonialen Unrechtsbezügen engagieren.

    Zum Schluss noch eine gute Nachricht (von der Gruppe Berlin Postkolonial): Der König wird selbstverständlich eingeladen! Nur das Datum für die große Umbenennungsparty steht noch nicht.

    #Berlin #Wedding #Afrikanisches_Viertel #Straßenumbenennung

  • Nobel-Club Felix schließt in Mitte für immer seine Pforten – B.Z. Berlin
    https://www.bz-berlin.de/berlin/mitte/nobel-club-felix-schliesst-in-mitte-fuer-immer-seine-pforten

    5. Mai 2017

    Nach 13 Jahren Glanz und Glamour schließt der noble Mitte-Nachtclub. Hier feierten die Bayern ihren Pokalerfolg und Hollywood schaute auch gerne Mal vorbei. Am 13. Mai ist Schluss.

    Sehen und gesehen werden, schick essen gehen und tanzen zu den angesagtesten Beats. Dafür stand das Club-Restaurant „Felix“ in Mitte. Jetzt ist der angesagte Nachtclub Geschichte. Das Felix schließt nach 13 Jahren. Schlechte Geschäfte zwangen den Club in die Knie.

    Seit geraumer Zeit ging es mit dem Glamour-Club in Mitte rapide bergab: die Vip-Lounges wurden nicht mehr gebucht, unter der Woche tummelten sich gerade einmal noch 10 bis 20 Personen auf dem großen Dancefloor. An besucherstarken Sonnabenden kamen nur noch 300 Gäste – auch am Wochenende. Über 40 Mitarbeiter erhielten die Kündigung. Am 13. Mai schließen sich die Glitzer-Pforten für immer.

    Weiterer Flop für das Jagdfeld-Immobilien-Imperium
    Dabei begann die Geschichte des Felix so glamourös. 2004 eröffnete die Jagdfeld Gruppe den In-Club Felix auf der Rückseite des Adlon. Die Reichen und Schönen gingen dort ein und aus. Der FC Bayern feierte seinen Pokal Triumph. Hollywood schaute vorbei. Da knallten in der VIP-Lounge die Schampus-Korken für Daniel Craig und Christoph Waltz. Bei der „White House Down“ Premiere feierten hier Jamie Fox, Channing Tatum und Roland Emmerich.

    Jetzt ist Schluss mit Schampus. Dr. Christian Plöger, Sprecher der Jagdfeld-Gruppe zur B.Z.: „Das Felix war Trendsetter einer internationalen Nachtclub-Kultur, als es das in Berlin noch nicht gab. Die Entscheidung, endgültig den schwarzen Strich zu ziehen, ist uns nicht leicht gefallen.“

    Damit ist das noble Felix ein weiterer Flop des Jagdfeld-Immobilien-Imperiums. Auch das noble Grand Hotel Heiligendamm und der Departmentstore im Quartier 206 schlossen in den vergangenen Jahren. Ex-Clubmanager Daniel Kolenitchenko, der das Felix von 2010 bis 2012 geleitet hat: „Ich bin wirklich traurig! Ich habe dort das Handwerk des Clubmanagements gelernt.“

    Gerüchten zufolge trage er eine Mitschuld am Niedergang des Felix. Kolenitchenko sieht das anders: „In dieser Branche kann man nur sich selbst kaputt machen, es sind nicht die anderen.“ Wie es weitergeht, steht noch nicht fest. „Derzeit bestehen keine konkreten Nutzungspläne für die Räumlichkeiten“, so Plöger von der Jagdfeld-Gruppe.

    #wech_is_wech #Gastronomie #Club #Disco #Nachtleben #Berlin #Mitte #Behrenstraße

  • Schluss mit Glamour: Das Felix macht dicht | QIEZ
    https://www.qiez.de/felix-club-clubs-in-berlin-berlin-mitte

    Früher gehörte der Felix Club in Mitte zu den angesagtesten Locations in Berlin, nun ist der Glamour-Club Geschichte.

    Knallharte Champagnerfeten und echte A-Promis gehörten im Felix einfach dazu. Doch der Glanz vergangener Tage ist dahin, nach 13 Jahren blieben die Gäste aus und keiner hat es gemerkt.

    Ein simpler Name mit enormen Glamourfaktor: Im Berliner Nobelclub Felix gehen die Reichen und Schönen ein und aus. Und zwar die wirklich Reichen und echt Schönen, denn Superstars wie Kylie Minogue, Jamie Foxx und Robbie Williams ließen hier schon die Korken knallen, der Film Django Unchained feierte seine Premieren-Party im durchgestylten Ambiente und auch der FC Bayern war zur Feier seines Pokaltriumphs einst vor Ort. Felix steht für Glanz und Gloria. Entschuldigung, stand muss es heißen, denn der Nachtclub in Mitte wird nach dreizehn Jahren schließen. Die schlechten Geschäfte treiben den Betreiber des ehemals angesagten Lokals in den Ruin, selbst an besucherstarken Sonnabenden zählt das Felix nämlich nur noch 300 Gäste.

    Schnell wurde der 2004 eröffnete Club direkt am Brandenburger Tor, auf der Rückseite des Hotels Adlon, zu einem der beliebtesten Partyziele gerade für Touristen. Die strikte Kleiderordnung verweist die Damen in High Heels und hübsche Kleider, die Herren enstprechend in Anzüge oder zumindest Sakkos. An vier Tagen die Woche können die Partygäste zu Hip-Hop, House und manchmal auch Schlager stilvoll feiern. Im Inneren des Premium-Clubs wartet ein 20 Meter langer Bartresen auf Cocktailschlürfer und Rundenschmeißer. Rings um die Tanzfläche befindet sich die VIP-Lounge, die nicht nur so heißt, sondern gerne von dem einen und anderen Promi exklusiv gemietet wurde. Und jetzt? Funktioniert das High Society-Konzept nicht mehr in der Hauptstadt? „Am Samstag, den 13. Mai, öffnet der Club zum letzten Mal“, bestätigt uns eine Mitarbeiterin des Felix, übrigens eine von über 40 Mitarbeitern, die bereits ihre Kündigung erhalten haben.
     
    Der Nachtclub Felix gehört zum Jagdfeld-Imperium. Anno August Jagdfeld ist unter anderem auch Herr über das Fünf-Sterne-Hotel Adlon. Probleme innerhalb seiner Fundus-Gruppe sind allerdings nicht neu: 2012 musste der Immobilienunternehmer für sein Grand Hotel Heiligendamm Insolvenz anmelden und auch sein Modeladen Departmentstore im Quartier 206 existiert seit Ende Februar nicht mehr. Die Schließung des Felix ist ein weiterer Flop für den Immobilienkönig, der die meisten Geschäfte vor vier Jahren offiziell seinem Sohn Benedikt Jagdfeld übergeben hat. Die sehr gute Lage des Clubs wird sicher bald Nachfolger auf den Plan rufen, die eine neue Freudenstätte etablieren werden. Wir sind gespannt …

    Felix Club-Restaurant, Behrenstr. 72, 10117 Berlin
    Telefon 030 301117152

    Felix Club Berlin | Gästeliste030
    https://www.gaesteliste030.de/locations/felix-berlin-gF_7MOTMJkSwnbo7_y7Y1g

    Latest partyphotos Felix

    #wech_is_wech #Gastronomie #Club #Disco #Nachtleben #Berlin #Mitte #Behrenstraße

  • Afrikanisches Viertel : Umbenennung der Petersallee rechtswidrig | Berliner Zeitung
    https://www.berliner-zeitung.de/berlin/afrikanisches-viertel--umbenennung-der-petersallee-rechtswidrig-300

    22.4.2018 - Ein weiterer Schritt zur Umbenennung von drei Straßen im Afrikanischen Viertel in Wedding, die Namen deutscher Kolonialisten tragen, ist getan. Die Bezirksverordnetenversammlung (BVV) Mitte hat sich für vier neue Namen entschieden, deren Präsenz auf Straßenschildern zur „Entkolonialisierung Berlins“ beitragen sollen. Die künftig Geehrten – zwei Männer, eine Frau und eine Rebellion – sind der größeren Öffentlichkeit weitgehend unbekannt. Über begleitende Informationsveranstaltungen oder Bildungsprogramme beschloss die BVV nichts.

    Die eigentliche Intention, die Auseinandersetzung mit dem deutschen Kolonialismus in Afrika zu befördern, bleibt unerfüllt. Sie spielte im insgesamt verunglückten, von den Anwohnern, vor allem der Bürgerinitiative Pro Afrikanisches Viertel als intransparent beklagten Verfahren zur Namensfindung ohnehin nur rhetorisch eine Rolle.

    Initiative Pro Afrikanisches Viertel (IPAV) kündigte massiven Widerstand gegen die Umbenennungen an
    Die #Lüderitzstraße soll #Cornelius-Frederiks-Straße heißen, also den Namen eines 1907 gestorbenen Anführers des Widerstands des Nama-Volks in der einstigen Kolonie Deutsch-Südwestafrika, dem heutigen Namibia, erhalten. Der #Nachtigal-Platz soll #Bell-Platz heißen – in Erinnerung an Rudolf Douala Manga Bell (1873–1914), König der Duala im heutigen Kamerun, der sich mit seiner Frau Emily (1881–1936) gegen die Kolonialisten auflehnte. Für die #Petersallee ist eine Teilung vorgesehen: Von #Müllerstraße bis #Nachtigalplatz soll sie #Anna-Mungunda-Allee heißen nach einer Herero-Angehörigen (1932–1959), der ersten Frau Namibias, die die Unabhängigkeitsbewegung unterstützte. Von Nachtigalplatz bis #Windhuker_Straße soll die Petersallee #Maji-Maji-Allee heißen. Im Maji-Maji-Aufstand von 1905 bis 1907 erhob sich die Bevölkerung im Süden Deutsch-Ostafrikas gegen die deutsche Kolonialherrschaft.

    Die im zweiten Anlauf mit der Kompetenz von Wissenschaftlern ausgewählten Namen weisen nun einen Bezug zur deutschen Kolonialgeschichte auf – es handelt sich um Herero, Nama und Duala im Südwesten, sowie um den Aufstand in der Region des heutigen Tansania, Burundi und Ruanda.

    Die Initiative Pro Afrikanisches Viertel (IPAV) kündigte massiven Widerstand gegen die Umbenennungen an. „Wir ermutigen betroffene Anwohner und Geschäftsleute, den Beschluss vor dem Verwaltungsgericht rechtlich anzugreifen“, so Sprecherin Karina Filusch. Auch andere Widerspruchswege hält sie für möglich, etwa über eine Fraktion der Bezirksverordnetenversammlung – zum Beispiel die der CDU, die das Verfahren ablehnte – oder durch eine Dienstaufsichtsbeschwerde über den Bezirksbürgermeister, der rechtswidrige Beschlüsse der BVV qua Amt aufheben muss. Die Initiative werde sich darum bemühen, „dass der Beschluss mittels (mindestens) einer dieser drei Weichen aufs Abstellgleis umgeleitet wird, wo er hingehört“, sagte Karina Filusch der Berliner Zeitung.
    In den Mittelpunkt künftiger Auseinandersetzungen rückt die Petersallee, ursprünglich benannt nach dem Begründer der Kolonie Deutsch-Ost-Afrika, Carl Peters – wegen seiner Brutalität als Hänge-Peters verschrien. Die Straße war 1986 umgewidmet worden und ehrt seither den NS-Widerstandskämpfer und CDU-Politiker Hans Peters und eine Zeit lang Mitglied in der Berliner Stadtverordnetenversammlung.

    Das Bezirksamt muss der Umbenennung noch zustimmen
    Ein Gutachten, erstellt am 2. Februar 2017 vom Rechtsamt des Bezirks, stellt jedoch fest, dass „die Voraussetzungen für eine Umbenennung der Petersallee durch die Vergabe eines neuen Namens nicht erfüllt“ seien. Die für das Umbenennungsverfahren zuständige Stadträtin Sabine Weißler (Grüne) gab das Gutachten erst nach Intervention des Datenschutzbeauftragten heraus. Die Bürgerinitiative sagt, die Akteneinsicht sei mit Verweis auf die Gebührenordnung verzögert worden.

    Protest gegen „Ausbürgerung“

    Unterstützung für die Umbenennung der Petersallee erhalten die Grünen unter anderem von der SPD. So vertritt die stellvertretende Fraktionsvorsitzende Susanne Fischer die Meinung, die von dem damaligen Bezirksparlament beschlossene Umwidmung der Petersallee sei juristisch niemals wirksam geworden.

    Die Bürgerinitiative Pro Afrikanisches Viertel protestiert nun dennoch energisch gegen „die Ausbürgerung des NS-Gegners und Mitautors der demokratischen Berliner Landesverfassung zu Gunsten weder demokratisch orientierter noch gar demokratisch legitimierter Repräsentanten Afrikanischer Kolonial-Geschichte“.

    Das Bezirksamt muss der Umbenennung noch zustimmen. Das Gremium wird sich dabei intensiv mit den Vorwürfen auseinandersetzen müssen. Johann Ganz, Sprecher der Bürgerinitiative, jedenfalls sagt, dass die Öffentlichkeit seit Monaten „trickreich abgelenkt und damit hintergangen“ worden sei.

    #Berlin #Wedding #Straßenumbenennung #Politik

  • Wedding: Das sind die neuen Straßennamen im Afrikanischen Viertel | Berliner Zeitung
    https://www.berliner-zeitung.de/berlin/wedding-das-sind-die-neuen-strassennamen-im-afrikanischen-viertel-3
    Es war Zeit, endlich ein par Kolonialverbrecher aus dem Stadtgedächtnis zu streichen. Ob nun die anstelle ihrer Geehrten die richtigen sind seht auf einemanderen Blatt, genauso wie die Unsitte, ganze Namen mit Vor- Nach - und Doppelnamen auf die Schilder und in die Gehirne zu quetschen.

    Nach langen, konfliktreichen Diskussionen haben sich die Fraktionen von Grünen, SPD und Linken am Mittwoch auf vier Namen für die Umbenennung von Straßen im Afrikanischen Viertel in Wedding geeinigt.

    So soll die #Lüderitzstraße zur #Cornelius-Frederiks-Straße werden, der Nachtigalplatz den Namen der Familie Bell tragen. Die #Petersallee wird den Informationen zufolge am #Nachtigalplatz geteilt.

    Der hintere Abschnitt soll #Maji-Maji-Allee heißen, der vordere Teil hin zur Müllerstraße nach Anna Mungunda benannt werden.

    #Berlin #Wedding #Straßenumbenennung #Anna-Mungunda-Straße

  • Berlin va rebaptiser des rues évoquant la colonisation allemande en Afrique
    http://www.lemonde.fr/afrique/article/2018/04/12/berlin-va-rebaptiser-des-rues-evoquant-la-colonisation-allemande-en-afrique_

    Les rues visées sont la Petersallee, hommage à Carl Peters, le fondateur de l’Afrique allemande de l’Est, l’actuelle Tanzanie ; la place Nachtigal, du nom de Gustav Nachtigal, qui avait notamment annexé en 1884 le Cameroun et le Togo ; et la rue Lüderitz, d’après Adolf Lüderitz, fondateur de l’Afrique allemande du Sud-Ouest.

    A leur place, les plaques porteront les noms de combattants contre l’occupation coloniale allemande : Rudolf Manga Bell, héros de l’indépendance camerounaise ; Anna Mungunda, une Herero résistante aux Allemands ; Cornelius Frederiks, chef des Nama ; ou encore Maji-Maji, nom donné au soulèvement de tribus d’Afrique orientale contre les autorités coloniales allemandes (1905-1907).

  • Petersallee wird endich umbenannt
    https://mobile.twitter.com/icke2AIDA/status/969299024783298561


    Carl Peters war einer der übelsten Kolonialverbrecher. Hänge-Peters erregte mit seiner perversen Brutalität sogar Unwillen bei den Offiziellen im deutschen Kaiserreich. Die extreme Rechte machte ihn zu ihrem Helden, der unter den Nazis vom Starschauspieler Hans Albers, ansonsten nichtgerade ein Nazi-Freund, dargestellt wurde. Es ist Zeit, dass das aufhört.

    Michael Konrad
    @icke2AIDA
    Petersallee: der Senat hat entschieden, daß nur der Austausch des straßenschildchen keine ordentliche Umbenennung war, also Peters oder Karl, es sei immer noch Karl. Damit Umbenennung durch #bvvmitte möglich #AfrikanischesViertel
    11:51 - 1. März 2018

    Nachtigal und Lüderitz standen sowieso seit Langem auf der Umbennnungsliste. Jetzt fehlt noch Kolonialist Wissman, dessen in Neukölln und Grunewald immer noch gedacht wird.

    Carl Peters – Wikipedia
    https://de.wikipedia.org/wiki/Carl_Peters

    Reichskommissar am Kilimandscharo
    Der Versuch, Ostafrika durch die private „Deutsch-Ostafrikanische Gesellschaft“ zu beherrschen, brach im Aufstand der ostafrikanischen Küstenbevölkerung 1888/89 zusammen. Das Deutsche Reich übernahm die unmittelbare Kontrolle. 1891 wurde Peters zum Reichskommissar für das Kilimandscharogebiet ernannt. Hier kümmerte er sich um die Festlegung der Grenze gegenüber dem britischen Ostafrika (Kenia). Sein brutales Vorgehen aus persönlichen Gründen gegen einen Aufstand der afrikanischen Bevölkerung kostete Peters sein Amt. Peters hatte sich afrikanische Mädchen als Geliebte gehalten. Als er entdeckte, dass seine Konkubine Jagodia ein Verhältnis mit seinem Diener hatte, ließ er beide öffentlich aufhängen. Dies führte zu bewaffneter Gegenwehr der Tschagga, die über Monate niedergekämpft wurde.

    Gustav Nachtigal – Wikipedia
    https://de.wikipedia.org/wiki/Gustav_Nachtigal

    Im Jahre 1884 wurde Nachtigal zum Reichskommissar für Deutsch-Westafrika ernannt und damit in die deutsche Kolonialpolitik eingespannt. Seine unveröffentlichten Briefe und Tagebücher zeigen, dass ihm diese Aufgabe widerstrebte. Lediglich die Hoffnung, durch eine europäische Intervention dem Sklavenhandel einen Riegel vorzuschieben, ließ ihn Bismarcks Auftrag annehmen.

    Im Frühjahr 1884 reiste er als kaiserlicher Kommissar nach Kapitaï und Koba sowie an den Golf von Guinea. Am 5. Juli 1884 errichtete Nachtigal die sogenannte deutsche „Schutzherrschaft“ über das Gebiet von Togoland (heute Togo bzw. Teilgebiet von Ghana). Am 14. Juli stellte er Kamerun „unter deutschen Schutz“. Im selben Jahr beglaubigte er die teilweise betrügerisch erworbenen Rechte bzw. Landerwerbungen der Firma Lüderitz im heutigen Namibia („Lüderitzland“), zeigte aber Bedenken gegenüber einer Konfrontation mit Frankreich wegen Kapitaï und Koba in Guinea. Er hielt sich noch einmal in Kamerun auf und stellte am 11. März 1885 das Mahinland unweit des Nigerdeltas „unter deutschen Schutz“.

    Adolf Lüderitz – Wikipedia
    https://de.wikipedia.org/wiki/Adolf_L%C3%BCderitz

    Franz Adolf Eduard von Lüderitz, meist nur Adolf Lüderitz (* 16. Juli 1834 in Bremen; † 24. Oktober 1886 im Oranje in Deutsch-Südwestafrika, heute Namibia), war ein deutscher Großkaufmann und erster deutscher Landbesitzer im heutigen Namibia. Durch den „Meilenschwindel“ vergrößerte sich das erworbene Land, das später zum Kern der Kolonie Deutsch-Südwestafrika wurde, um ein Vielfaches als der Verkäufer ahnte.

    Hermann von Wissmann – Wikipedia
    https://de.wikipedia.org/wiki/Hermann_von_Wissmann

    Wegen seiner grausamen Strafexpeditionen (Wissmann tötete z.B. 200 Menschen, da deren Häuptling die kaiserliche Fahne vom Mast gerissen hatte) stellte Spiegel Online ihn in eine Reihe mit anderen Kolonialverbrechern wie Lothar von Trotha, Carl Peters und Hans Dominik.

    #Berlin #Wedding #Petersallee #Nachtgalplatz #Lüderitzstraße #Straßenumbenennung

  • Martenstein über Berliner Straßennamen: Warum nicht einfach eine „Allee der Diskriminierten“?
    http://www.tagesspiegel.de/zeitung/martenstein-ueber-berliner-strassennamen-warum-nicht-einfach-eine-allee-der-diskriminierten/19891132.html


    Kommt selten vor, aber wo Martenstein Recht hat, hat er Recht.

    Menschen von gestern haben fast nie über ein heutiges Demokratieverständnis verfügt. Das konnten sie nicht, aus dem gleichen Grund, aus dem sie keinen Facebook-Account hatten. Im Grunde müsste man, unter dieser Prämisse, fast alles umbenennen, was nach einer Person heißt, die vor 1968 aktiv war.

    Forschungsgeschichte in der Kolonialzeit

    Betroffen ist unter anderem Gustav Nachtigal, der Stammvater der ethnografischen Feldforschung, ein weltweit bis heute respektierter Afrikaforscher. Er war von den afrikanischen Kulturen fasziniert, lernte zahlreiche Sprachen und kämpfte gegen den Sklavenhandel. Dass er deshalb öfter mal Ärger bekam, versteht sich von selbst. Zitat aus dem Lexikon: Nachtigal war „eine der wenigen Persönlichkeiten der Forschungsgeschichte, die den Afrikanern nicht als überheblicher, mit Rassenvorurteilen beladener Durchreisender gegenübertrat“.

    Allerdings war er, zeitweise, in leitender Stellung bei der Kolonialverwaltung tätig. Übrigens ist auch der Hitler-Attentäter Graf Stauffenberg zeitweise in leitender Stellung bei der Nazi-Wehrmacht tätig gewesen, wieso heißen immer noch Straßen nach dem? Ein heutiges Demokratieverständnis hatte der auch nicht.

    Die Allee der Diskriminierten

    Stattdessen soll eine Weddinger Straße nach Nzinga von Matamba benannt werden. Königin Nzinga kam sehr wahrscheinlich durch die Ermordung ihres Bruders an die Macht. Sie trat zum Katholizismus über, um mit den Portugiesen politisch ins Geschäft zu kommen, die Holländer belieferte sie mit etwa 12.000 Sklaven pro Jahr. Es wird also, wenn alles planmäßig läuft, in Berlin einem Gegner des Sklavenhandels der Straßenname entzogen, um eine Straße nach einer Sklavenhändlerin zu benennen. Dies geschieht im Namen der politischen Korrektheit, denn die Sklavenhändlerin ist ja schwarz und eine Frau, eine starke Frau, genauer gesagt. Moment – wie nennt man das noch gleich, wenn man Personen vor allem nach ihrer Hautfarbe und ihrem Geschlecht beurteilt? Ich glaube, die Fachbegriffe heißen „Rassismus“ und „Sexismus“.

    Nobody was perfect, Frau Nzinga so wenig wie Herr Nachtigal. Das Problem der Berliner Straßennamen kann man vielleicht am ehesten dadurch lösen, dass man nur noch nach Eigenschaften benennt, wie wäre das? Opferstraße. Allee der Diskriminierten. Gasse der gesunden Ernährung. Oder, warum nicht, Platz des himmlischen Friedens.

    #Berlin #Wedding #Nachtigalplatz

  • Berlin-Wedding: Lüderitzstraße und Nachtigalplatz sollen umbenannt werden - Berlin - Tagesspiegel
    http://www.tagesspiegel.de/berlin/berlin-wedding-luederitzstrasse-und-nachtigalplatz-sollen-umbenannt-werden/19332720.html


    Zeit wirds auch.

    Die Verwaltung will zwei Straßen im Afrikanischen Viertel nach Figuren der afrikanischen Emanzipation benennen. Die Namen der Kolonialisten Lüderitz und Nachtigal sollen weichen.

    #Berlin #Wedding #Lüderitzstraße #Nachtigalplatz #Petersallee #Afrikanische_Straße