• Gaza : chagrin et douleur pour Razan al-Najjar, assassinée par l’armée israélienne d’occupation
    Linah Alsaafin & Maram Humaid - 1e juin 2018 – Al Jazeera – Traduction : Chronique de Palestine
    http://www.chroniquepalestine.com/gaza-chagrin-douleur-razan-al-najja-assassinee-par-armee-israeli

    Dans une interview accordée à Al Jazeera le 20 avril, Razan avait déclaré qu’elle estimait que c’était son « devoir et sa responsabilité » d’assister aux manifestations et d’aider les blessés.

    « L’armée israélienne a l’intention de tirer autant que possible », a-t-elle déclaré à cette occasion. « C’est fou et j’aurais honte si je n’étais pas là pour mon peuple. »

    S’adressant au New York Times le mois dernier, Razan parlait de l’enthousiasme qui était le sien pour le travail qu’elle faisait.

    « Nous avons un objectif : sauver des vies et évacuer les blessés », disait-elle. « Nous faisons cela pour notre pays », disait-elle encore, ajoutant que son travail était humanitaire.

    Razan ne tenait nul compte du jugement de la société envers les femmes faisant ce travail, auquel elle contribuait elle-même en faisant des quarts de 13 heures, commençant à 7 heures du matin jusqu’à 20 heures.

    « Les femmes sont souvent jugées mais la société doit nous accepter », déclarait Razan. « Si elle ne veulent pas nous accepter par choix, elle sera néanmoins forcée de nous accepter parce que nous avons plus de force que n’importe quel homme. »

    Sabreen [ la mère de Razan] nous dit aussi que sa fille était en première ligne pour soigner des manifestants blessés depuis le 30 mars – et pas seulement le vendredi. Elle était devenue un visage familier au camp de Khan Younis, l’un des cinq points de rassemblements installés le long de la clôture à l’est de la bande de Gaza.

    « Elle ne s’est jamais souciée de ce que les gens pouvaient dire », raconte Sabreen. « Elle s’est concentrée sur son travail sur le terrain en tant qu’infirmière bénévole, ce qui était la preuve de sa force et de sa détermination. »

    « Ma fille n’avait pas d’arme, elle était infirmière », ajoute-t-elle. « Elle a beaucoup donné à son peuple. »

    Les médecins sur le terrain ont dit à plusieurs reprises à Al Jazeera que les forces israéliennes tiraient sur les manifestants avec un nouveau type de balle.

    Connue sous le nom de « balle papillon« , elle explose lors de l’impact, pulvérise les tissus, les artères et les os, tout en causant de graves blessures internes.

    « [Ma fille] a été délibérément et directement tuée par une balle explosive, ce qui est interdit par le droit international », déclare Sabreen.

    « Je demande une enquête de l’ONU pour que le meurtrier soit jugé et condamné », dit-elle encore, qualifiant les soldats israéliens de « brutaux et impitoyables ».

    Elle s’est ensuite tue.

    Quand Sabreen a pu à nouveau parler, ses mots ont provoqué les pleurs des femmes autour d’elle.

    « J’aurais aimé l’avoir vue dans sa robe blanche de mariée, pas dans son linceul, » dit-elle.

    https://seenthis.net/messages/698991
    #Palestine_assassinée #marcheduretour
    #Razan_al-Najjar

  • L’armée la plus morale du monde assassine #Razan_al-Najjar, une infirmière de 21 ans, à plus de 100m de distance, et de dos.

    Gaza medic killed by Israel was shot in the back
    Ali Abunimah, Electronic Intifada, le 2 juin 2018
    https://electronicintifada.net/blogs/ali-abunimah/gaza-medic-killed-israel-was-shot-back

    Témoignage du médecin canadien #Tarek_Loubani sur Facebook, lui même blessé, et qui rappelle que son collègue palestinien #Musa_Abuhassanin avait aussi été assassiné il y a un mois :
    https://www.facebook.com/photo.php?fbid=398495657330861&set=pcb.398496227330804&type=3&theater

    Aussi là :
    https://seenthis.net/messages/698985
    https://seenthis.net/messages/698991

    #Palestine #Palestine_assassinée #Gaza #Nakba #Marche_du_retour #honte_sans_fond #impunité #sans_vergogne

  • Gaza : « Palestinian Lives Matter »
    Samir Abdallah, cinéaste
    Raed Andoni, réalisateur
    Bertrand Badie, professeur des universités en sciences politiques à Sciences-Po
    Etienne Balibar, professeur émérite (philosophie), université de Paris-Ouest
    Ludivine Bantigny, historienne
    Rony Brauman, médecin et essayiste
    Sonia Dayan Herzbrun, sociologue
    Christine Delphy, militante féministe
    Alain Gresh, journaliste
    Nacira Guénif, sociologue, professeure à l’université Paris-VIII
    Christiane Hessel
    Razmig Keucheyan, sociologue
    Olivier Le Cour Grandmaison, Universitaire
    Patrice Leclerc, maire de Gennevilliers
    Eyal Sivan, cinéaste
    Azzedine Taibi, maire de Stains
    Dominique Vidal, journaliste et écrivain
    Libération, le 28 mai 2018
    http://www.liberation.fr/debats/2018/05/28/gaza-palestinian-lives-matter_1654225

    La répression israélienne mi-mai contre la « marche du grand retour » qui a fait plus de cent morts fut disproportionnée. Et pourtant les vies palestiniennes comptent aussi. Un groupe d’intellectuels est scandalisé par la mollesse des réactions internationales.

    Nous sommes horrifiés de la répression sanglante exercée par l’armée israélienne contre une population désarmée, manifestant pour son droit au retour (acté par le droit international, faut-il le rappeler, dans la résolution 194 de l’ONU) et contre le transfert de l’ambassade des Etats-Unis à Jérusalem. Rarement dans l’histoire on aura vu un tel bain de sang contre des manifestants civils. Les images évoquées sont celles du Bloody Sunday de Selma (Alabama) contre les manifestants pour les droits civiques en 1965, ou celles du massacre de Sharpeville contre des milliers de manifestants, ou encore du massacre des étudiants de Soweto en Afrique du sud.

    Nous sommes scandalisés de la mollesse des réactions internationales, réprimandant du bout des lèvres les dirigeants israéliens, et leur demandant poliment de refréner leurs ardeurs. La communauté internationale dispose de tout un arsenal juridique et de sanctions permettant d’arrêter Israël à tout moment dans son escalade meurtrière. Les raisons pour lesquelles elle n’intervient pas sont à la fois cyniques et dangereuses. Cyniques parce qu’elles méprisent totalement le droit international qui est issu de l’après-Guerre, pour tenter de moraliser les rapports internationaux, et dangereuses parce qu’en le bafouant quotidiennement et ne l’appliquant pas elles participent de la destruction de ce droit. Il est encore temps d’intervenir, de soutenir la demande d’Amnesty International (1) d’un embargo sur les armes à destination d’Israël afin d’arrêter le massacre. Souvenons-nous que l’embargo militaire est un outil qui a déjà été appliqué par la France à Israël en 1967 et qui est actuellement mis en œuvre internationalement contre 18 Etats, afin d’empêcher les escalades de violence.

    Nous nous étonnons et nous inquiétons de la façon très particulière dont de nombreux chroniqueurs ont présenté cet épisode supplémentaire de violence exercée contre le peuple palestinien.

    Les mots « occupation », « colonisation » ne sont plus présents dans les discours de nombreux éditorialistes, ni ceux de « réfugiés », de « droit au retour », la bande de Gaza n’est pas assiégée depuis dix ans, certains osent même dire qu’elle est « libérée » depuis 2005.

    D’autres ajoutent qu’il n’y a plus un seul Israélien sur le territoire de Gaza, comme si le gardien de la prison avait besoin de se trouver à l’intérieur du territoire qu’il surveille. On fait de l’obéissance aux ordres de la direction du Hamas la cause du déclenchement de la révolte populaire, comme s’il avait le pouvoir d’enrégimenter des milliers d’hommes, femmes et enfants, désespérés par leur condition, qui marchent vers la barrière pour qu’elle tombe. En d’autres temps, ne célébrait-on pas ces images de liberté et de lutte contre l’oppresseur ?

    Jérusalem n’est plus illégalement annexée, le Golan n’est plus un territoire syrien annexé illégalement lui aussi. Certains parlent même de « frontière » du Golan israélien avec la Syrie. En d’autres termes, chroniqueurs et représentants politiques d’aujourd’hui sont en train de réviser l’histoire et de nous vendre la version israélienne sioniste de cette histoire. C’est Israël qui est attaqué, il a le droit de se défendre, sa sécurité prévaut sur celle de millions de Palestiniens et l’autorise à exercer toutes les mesures de violence dont l’usage d’armes illégales, contre lesquelles rien ne doit être entrepris.

    Une telle réécriture de l’histoire qui sacrifie tous les droits du peuple palestinien ne peut cependant tromper tout le monde, et elle est créatrice de colère et de ressentiment dans les sociétés civiles du monde entier pour qui « Palestinian Lives Matter » : les vies palestiniennes comptent aussi.

    L’écart s’accroît entre ces sociétés et leurs gouvernements et on comprend qu’elles assument de pallier la vacance coupable de l’application du droit, par l’outil d’un boycott civil. La campagne de Boycott Désinvestissement Sanctions (BDS) qui prévoit boycott et désinvestissement pour obtenir les sanctions internationales chargées de faire respecter le droit acquiert ici toute sa légitimité.

    Au lendemain du massacre devrait s’ouvrir une « saison culturelle France Israël » inaugurée par le Président Macron et Nétanyahou au Grand Palais le 5 juin, date anniversaire du début de la guerre de 1967. Cette saison dans un tel contexte ne peut qu’ajouter la honte au dégoût. Les acteurs du monde culturel français ne peuvent décemment collaborer à cette funeste mascarade.

    (1) https://www.amnesty.fr/controle-des-armes/actualites/israel-a-quand-un-embargo-sur-les-armes

    #Palestine #Nakba #Gaza #Marche_du_retour #BDS #vocabulaire #réécriture_de_l’histoire

    Soutiens d’artistes :
    https://seenthis.net/messages/693020
    https://seenthis.net/messages/696377

  • Ce que révèle la « marche du retour » de Gaza
    Orient XXI > Asma Alghoul > 23 mai 2018
    https://orientxxi.info/magazine/ce-que-revele-la-marche-du-retour-de-gaza,2474
    https://orientxxi.info/local/cache-vignettes/L800xH398/88017933b0fc57c0c5dfe8aa32b218-fe69a.jpg?1527007816

    Les massacres du 14 mai commis par l’armée israélienne ont marqué le point culminant et dramatique de la « marche du retour » à Gaza. Les mobilisations ont confirmé la prise de distance des Palestiniens à l’égard de leurs directions, et notamment à l’égard de Mahmoud Abbas. Selon la journaliste palestinienne, ils posent les bases d’une nouvelle étape de la lutte nationale.

    • @sinehebdo
      https://seenthis.net/messages/696835

      In the West Bank, on 23 May 2018, medical sources at al-Najah University Hospital in Nablus declared the death of ‘Oday Abu Khalil (15) from ‘Ein Siniya village, north of Ramallah, succumbing to his wounds. According to PCHR’s investigations, on 15 May 2018, the abovementioned child was wounded during his participation in a peaceful protest at the northern entrance to al-Bireh in commemoration of Palestinian Nakbah Day, against the relocation of the U.S. Embassy in Jerusalem and the Israeli crimes in the Gaza Strip.

      ““““““““““““““““““““““““““““““
      Weekly Report On Israeli Human Rights Violations in the Occupied Palestinian Territory (10 – 16 May 2018)
      http://pchrgaza.org/en/?p=10873

      (...) In addition to the abovementioned injuries, During the reporting period, 51 other civilians, including 4 children, 2 women and 2 journalists, were wounded after the Israeli forces opened fire at them and fired tear gas canisters directly during peaceful protests and stone-throwing at the Israeli soldiers stationed at the entrances to the Palestinian communities in the West Bank. Those demonstrations came in the light of demonstrations organized by Palestinian civilians in protest at Trump’s decision to recognize Jerusalem as the capital of Israel, the Israeli forces’ ongoing settlement crimes, confiscation of Palestinian lands, and Israeli forces’ crimes against the peaceful demonstrations organized by the Palestinians along the eastern borders of the Gaza Strip.

      Incursions:

    • Merci, je cite cet extrait de l’article du Monde :

      « Nous vivons une nouvelle Nakba ! Ce déménagement de l’ambassade américaine à Jérusalem et tous les “martyrs” de Gaza auraient dû nous réveiller. On aurait dû être bien plus nombreux aujourd’hui », regrette un homme de 37 ans, venu faire acte de présence. Employé dans l’administration de l’autorité palestinienne, il souhaite conserver l’anonymat : « Depuis la mort d’Arafat, nous n’avons pas de chef capable de nous réunir autour de lui pour lutter. Nous n’avons plus confiance dans notre leadership. Maintenant, c’est chacun pour soi. »

      La colère rentrée des Palestiniens de Cisjordanie
      Allan Kaval, Le Monde, le 17 mai 2018

      #Cisjordanie

  • Vague de soutien d’artistes suite aux massacres à Gaza :

    La chanteuse Patti Smith jouera en concert au profit des enfants réfugiés palestiniens, avec les Libertines, Eric Cantona, Thurston Moore, Loyle Carner et d’autres
    20 minutes, le 15 mai 2018
    https://www.20minutes.fr/arts-stars/people/2271623-20180515-chanteuse-patti-smith-jouera-concert-profit-enfants-refug

    Gilberto Gil annule enfin son concert en israel (après y être allé 3 ou 4 fois au moins)
    https://www.bdsfrance.org/les-palestiniens-accueillent-chaleureusement-lannulation-par-gilberto-gil

    De nouveaux artistes s’engagent dans la campagne BDS, y compris le groupe Portishead (mais aussi d’autres, que je ne connais pas, Wolf Alice, Shame, Circa Waves, Carl Barat...), et des anciens confirment, comme Roger Waters :
    https://www.facebook.com/rogerwaters/photos/a.101083179935496.481.101052049938609/1807801195930344/?type=3&theater

    Un groupe d’artistes de Gaza a produit un clip musical intitulé « Red Spring », pour la Grande Marche du Retour :
    http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2018/05/23/les-artistes-de-gaza-donnent-un-nouveau-tempo-a-la-grande-march

    Et Leila Shahid incite toujours plus d’artistes à rejoindre le mouvement :

    Israël doit être sanctionné par les États et boycotté par les citoyens »
    Pierre Barbancey, L’Humanité, le 22 mai 2018
    https://www.humanite.fr/leila-shahid-israel-doit-etre-sanctionne-par-les-etats-et-boycotte-par-les-

    #Palestine #BDS #Boycott_culturel #Nakba #Gaza

  • Commémoration pour les 70 ans de la Nakba (très belle vidéo de 7 minutes)
    Université de Genève, le 15 mai 2018
    https://www.youtube.com/watch?v=2vOS-LGGl-U

    La musique utilisée est Mawtini, l’hymne palestinien, mais chanté de façon triste par un chanteur de Ramallah, #Murad_Swaity :
    https://www.youtube.com/watch?v=QES53TRxafI

    Voici une autre version par la section de Gaza du Edward Said National Conservatory of Music. La vidéo date de 2015 : combien d’enfants de cette vidéo sont morts assassinés entre temps ? :
    https://www.youtube.com/watch?v=9plTVf-go6M

    #Palestine #Gaza #Nakba #vidéo #Musique #Musique_et_politique

  • La tombe de Téta
    Yara El-Ghadban, La Presse, le 16 mai 2018
    http://plus.lapresse.ca/screens/98418a2f-669a-44e4-9815-d2b1ebb22e4e__7C___0.html

    Téta n’a jamais voulu quitter des yeux le lieu qui l’a abritée depuis son déracinement. Même lorsque son fils, mon père, lui a offert un appartement, elle a insisté qu’il soit avec vue sur le camp. Elle est décédée dans son lit, entourée de cinq générations de réfugiés et d’enfants de réfugiés.

    #Palestine #Nakba #Yara_El-Ghadban #Burj-Al-Barajneh #Liban #Réfugiés

  • Autre effet journalistique immuable : traiter chaque crime israélien comme si c’était le premier. Certes on nage dans les articles titrant sur les « 59 morts » de lundi, mais faisons un test : toi qui suis la situation à Gaza, qui lis plein d’articles sur le sujet, est-ce que tu serais capable de me dire, là de tête, combien de Palestiniens ont été massacrés dans exactement les mêmes conditions et pour exactement les mêmes raisons que ce lundi, c’est-à-dire dans la répression de la « Grande marche du Retour » ?

    Perso j’ai dû chercher assez longtemps pour trouver le chiffre. Il est soit totalement oublié, soit paumé dans le tout dernier paragraphe d’un article-avec-AFP (où quelqu’un s’est apparemment réveillé aujourd’hui).

  • Pour que les victimes ne soient pas que des chiffres, voici le nom des 43 premiers manifestants tombés sous les balles de l’armée israélienne :

    Massacre à Gaza : les noms des personnes assassinées par l’armée israélienne lundi
    Middle East Eye, le 14 mai 2018
    http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2018/05/14/massacre-de-gaza-les-noms-des-personnes-assassinees-par-larmee-

    #Palestine #Gaza #Palestine_assassinée #Nakba #Marche_du_retour

  • « C’est notre terre » : le transfert de l’ambassade américaine scandalise les réfugiés de Jérusalem
    Middle East Eye | Tessa Fox | 14 mai 2018
    http://www.middleeasteye.net/fr/reportages/c-est-notre-terre-le-transfert-de-l-ambassade-am-ricaine-scandalise-l

    JÉRUSALEM - Naïme al-Sheik Ali avait à peine 9 ans lorsque son père lui a annoncé qu’ils devaient quitter leur village de Beit Thul pour sauver leur vie.

    Quelques heures plus tard, à minuit le 1er avril 1948, des forces paramilitaires juives étaient postées dans les collines entourant Beit Thul, qui est situé à quelques kilomètres à l’ouest de Jérusalem.

    « Lorsqu’ils sont arrivés, ils ont commencé à tirer. Alors nous avons fui », a raconté Naïme al-Sheik Ali à Middle East Eye, se remémorant les événements d’il y a 70 ans qui ont façonné sa vie jusqu’à aujourd’hui.

    Cette nuit-là, Naïme est devenue l’une des 700 000 réfugiés palestiniens déplacés par les forces juives pendant la guerre israélo-arabe de 1948, au cours de laquelle Israël a déclaré son indépendance, le 14 mai.(...)

    #Nakba

  • Asaf Ronel on Twitter: “Short #thread: Lies that Zionists tell themselves about the #Nakba https://t.co/Jz7ZlFfwun
    https://mobile.twitter.com/AsafRonel/status/995564700212621317

    Asaf Ronel on Twitter: “Myth: the Arabs attacked the Jews &lost &then escaped. Reality: the ethnic cleansing of what later became #Israel started before the Arab armies intervened or even before the British left. In fact, most Palestinian cities were conquered before the declaration of independence. https://t.co/OgYSOphAw1
    https://mobile.twitter.com/AsafRonel/status/995564732278026244

    #mensonges #sionistes

  • La « #Nakba » vue par #Israël : une paix impossible sans un accord sur l’Histoire ? - France 24
    http://www.france24.com/fr/20180509-express-orient-israel-70-ans-creation-palestine-nakba-catastrophe

    Cette semaine, les Israéliens célèbrent les 70 ans de la création de leur État. Un évènement que les Palestiniens désignent, eux, sous le nom de « Nakba », ou « catastrophe » synonyme d’expulsion pour des centaines de milliers d’entre eux. Comment ce concept est-il perçu en Israël ? Qu’en est-il du supposé « droit au retour » des Palestiniens ? Nous en discutons avec Thomas Vescovi, auteur de « La Nakba en Israël, le regard de la société israélienne sur la tragédie palestinienne » (éd. L’Harmattan).

    #palestine #catastrophe

  • Israël hanté par la Nakba
    Thomas Vescovi, Monde diplomatique, mai 2018
    https://www.monde-diplomatique.fr/2018/05/VESCOVI/58636

    « La marche du grand retour » : c’est ainsi que les organisations politiques palestiniennes nomment les actions menées chaque année depuis 2009 entre le 30 mars et le 15 mai. Pour l’État d’Israël, le 14 mai marque le souvenir de ce jour de 1948 où David Ben Gourion déclara l’indépendance. La société palestinienne, elle, commémore le lendemain la Nakba (« catastrophe », en arabe) : l’expulsion des 805 000 Palestiniens dont les descendants attendent encore l’application de la résolution 194, votée le 11 décembre 1948 par l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies (ONU). Ce texte fonde leur « droit au retour » : c’est-à-dire de pouvoir rentrer dans leurs foyers ou de recevoir une compensation. Enfin, c’est à cette date que l’administration de M. Donald Trump entend inaugurer la nouvelle ambassade des États-Unis à Jérusalem.

    Au terme de la première guerre israélo-arabe, des centaines de milliers de Palestiniens se retrouvent éparpillés aux quatre coins de la région. Des historiens enregistrent les événements, conscients que la version du vainqueur risque de s’imposer. Les écrits de Walid Khalidi ou Sami Hadawi sont sans ambiguïté : qu’il ait préféré fuir de lui-même pour se protéger ou qu’il y ait été forcé, le peuple palestinien a été chassé de sa terre (1). Mais, pour que cette version des événements de 1948 se diffuse au-delà du monde arabe, il a fallu attendre 1987 et la publication des premiers ouvrages des « nouveaux historiens » israéliens, parmi lesquels Benny Morris, Tom Segev, Ilan Pappé et Avi Shlaïm (2). En s’appuyant sur les archives de leur État, ces chercheurs ébranlèrent un à un les piliers de l’historiographie officielle.

    La temporalité de ces publications n’est pas anodine. Le premier ouvrage paraît lorsque se déclenche la première Intifada, près d’une décennie après l’arrivée au pouvoir de la droite et le début du mouvement refuznik, qui voit des objecteurs de conscience refuser de servir dans les territoires occupés tandis que des militaires israéliens s’interrogent à propos des pratiques de leur armée. Les pacifistes entrent dans une phase d’ouverture et d’interrogation sur leur société, leur État et leur rapport à l’autre. L’accession d’Itzhak Rabin au poste de premier ministre en 1992 et le début des négociations avec l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), qui conduisent à la signature des accords d’Oslo en septembre 1993, s’inscrivent dans ce cadre. C’est l’époque où la guerre froide se termine et où le soutien de nombreux pays arabes à la coalition anti-irakienne durant la guerre du Golfe de 1991 sonne le glas d’un panarabisme longtemps opposé à toute négociation avec Israël.

    Au cours de la première moitié des années 1990, les travaux des « nouveaux historiens » suscitent un réel intérêt au sein d’une partie de la société israélienne. Conférences, séminaires, débats dans les médias : sans être acceptées par tous, les thèses avancées dans ces ouvrages sont du moins discutées. Des projets d’écriture d’une histoire israélo-palestinienne surgissent, de même que des commissions visant à revoir les programmes d’histoire dans les écoles. Cependant, les discussions restent cantonnées aux milieux intellectuels. L’assassinat de Rabin par un extrémiste juif en 1995, puis l’arrivée au pouvoir de M. Benyamin Netanyahou en 1996 et le début des attentats-suicides sur le sol israélien mettent à mal ce processus d’ouverture, mais ne l’interrompent pas.

    Le déclenchement de la seconde Intifada, fin septembre 2000, referme néanmoins les derniers espaces d’échange et de dialogue entre Israéliens et Palestiniens au sujet de leurs récits historiques. Principaux promoteurs de ces relations, les mouvements pacifistes s’effondrent à la suite de l’échec, en juillet 2000, du sommet de Camp David ; un échec dont le premier ministre travailliste Ehoud Barak, par un tour de passe-passe masquant sa propre intransigeance (il reconnaîtra plus tard n’avoir rien proposé au dirigeant palestinien), impute la responsabilité au seul Yasser Arafat. Sans représenter l’avant-garde du mouvement, les militants de la gauche sioniste parvenaient à rassembler de larges secteurs de la société israélienne. Avec les déclarations de M. Barak et le déclenchement d’un second soulèvement palestinien bien plus meurtrier et militarisé que le premier, la majeure partie d’entre eux cessent toute activité pacifiste ; leurs organisations s’essoufflent.

    Pour la société juive, il n’y aurait alors « plus de partenaire » avec qui faire la paix. Les Israéliens perçoivent la seconde Intifada comme une attaque sans sommation des Palestiniens, qui plus est marquée par la mobilisation du Hamas, nouvelle force politique à tendance islamiste, ce qui fait écho à une actualité mondiale anxiogène. En 2001, Ariel Sharon, chef de file de la droite, remporte les élections en proposant une autre issue : puisque la cohabitation est impossible, la séparation amènera la paix. Conformément à cette logique unilatérale, un mur est construit en Cisjordanie entre Palestiniens et colons israéliens et l’armée se retire de la bande de Gaza.

    La mémoire de la Nakba est à nouveau profondément enfouie au profit de la vieille propagande : les Palestiniens auraient quitté leur terre pour ne pas vivre avec des Juifs ; Israël a droit à cette terre que Dieu aurait donnée à Abraham. Dès sa prise de fonctions, Sharon fait retirer des écoles le manuel d’histoire d’Eyal Naveh, qui introduisait une vision hétérodoxe de 1948. À l’université, les travaux des « nouveaux historiens » sont combattus avec virulence. Aujourd’hui, cette bataille est au cœur des actions d’Im Tirtzu, une organisation estudiantine proche du dirigeant d’extrême droite et actuel ministre de l’éducation Naftali Bennett, dont les militants ont mené ces dernières années une campagne baptisée « La Nakba est un mensonge » (3). Les Israéliens refusent de se considérer comme partie prenante de l’histoire palestinienne, et les institutions leur martèlent qu’ils sont les héritiers d’idées émancipatrices et progressistes.

    La création d’Israël a lieu au lendemain de la guerre la plus meurtrière de l’histoire, à l’issue de laquelle les idéaux de liberté ont triomphé du fascisme. Les Juifs incarnent les principales victimes de la terreur nazie, et la fondation d’un État-refuge au Proche-Orient doit venir réparer cette tragédie pourtant européenne. Dès lors, la défense d’Israël devient un enjeu à la fois politique et civilisationnel. La mémoire de la Nakba risque de ternir la totale innocence qu’affiche l’appareil d’État israélien. Accepter qu’à la création du pays ses combattants n’aient pas été des victimes, mais des bourreaux, ruinerait la « pureté des armes » dont se targue l’armée dite « de défense » d’Israël.

    La logique de séparation a entraîné dans la société juive israélienne un profond désintérêt pour la question palestinienne. Lors des élections législatives de mars 2015, seuls 9 % considéraient l’obtention d’un accord de paix avec les Palestiniens comme une priorité pour le prochain gouvernement (4). Ce sujet devenant invisible à leurs yeux, une forte proportion d’Israéliens se rallient aux idées les plus nationalistes. En 2001, lorsque la violence de la seconde Intifada était à son paroxysme, 35 % d’entre eux se disaient favorables à un « transfert » de la population arabe hors d’Israël vers la Cisjordanie ou la Jordanie (5). En 2015, 58 % soutiennent cette proposition, et 59 % la mise en place d’un régime d’apartheid privilégiant les Juifs en cas d’annexion de la Cisjordanie.

    Sur les ruines du grand mouvement pour la paix ont toutefois émergé de petites organisations agissant sur des questions plus ciblées. Ainsi Zochrot, fondée en 2001, se donne pour objectif d’enseigner la Nakba à la société israélienne. Elle a pris l’initiative de la première conférence sur le droit au retour des réfugiés palestiniens en Israël et organise depuis 2013 un festival annuel de films intitulé « De la Nakba au retour ». Elle propose également des visites de sites palestiniens « abandonnés » en 1948. La résidence d’un cheikh devenue cafétéria de l’université de Tel-Aviv, des maisons palestiniennes transformées en centre psychiatrique à Kfar Shaul : autant d’éléments du paysage israélien qui rappellent l’arabité de la terre. Pour les fondateurs du centre de recherche alternatif De-Colonizer (décoloniser), Éléonore Merza et Eitan Bronstein, la Nakba reste un tabou en Israël. En pratique, « la discussion se limite généralement à la question de savoir s’il est souhaitable ou même permis d’en discuter ». Cependant, ils notent que la situation a évolué, puisque le mot bénéficie d’un écho suffisant pour inquiéter les responsables politiques.

    Le 23 mars 2011, la Knesset, le Parlement israélien, adopte un amendement au budget prévoyant qu’aucune organisation commémorant le jour de la fête nationale comme un deuil ne reçoive plus de subventions. Naturellement, ces associations n’en bénéficiaient pas auparavant, mais il s’agit de les stigmatiser et de diffuser le sentiment que prendre part à ce type de manifestations vous place en dehors de la société. Par ailleurs, l’amendement dénie à la population arabe d’Israël, soit un habitant sur cinq, le droit d’honorer son histoire. D’ailleurs, depuis 2009, les écoles arabes n’ont officiellement plus le droit d’utiliser le terme « Nakba » dans leurs programmes.

    Pour la sociologue Ronit Lentin, il existe en Israël trois manières de considérer la Nakba (6). Une minorité ressasse la vision fantasmée de la Palestine comme « terre sans peuple pour un peuple sans terre ». D’autres reconnaissent partiellement la tragédie vécue par les Palestiniens, mais refusent d’admettre une quelconque responsabilité juive, voire répètent les arguments éculés sur les liens entre les Arabes et les nazis (7). Enfin, certains reconnaissent explicitement l’expulsion, mais refusent l’idée de présenter des excuses, ou regrettent même que le transfert n’ait pas été total — comme le « nouvel historien » repenti Benny Morris, qui a fini par affirmer : « Un État juif n’aurait pas pu être créé sans déraciner les Palestiniens (8). »

    Le Likoud, quant à lui, s’en tient à la version officielle niant toute expulsion, et par conséquent tout droit des Palestiniens sur la terre. La gauche sioniste reconnaît des massacres et des expulsions, mais en attribue la responsabilité aux milices nationalistes du Parti révisionniste, l’Irgoun et le Lehi.

    Pour certains militants anti-occupation, la découverte de la réalité de 1948 a marqué le début d’une remise en question plus générale de l’État d’Israël. D’où la réticence de beaucoup de leurs concitoyens à s’interroger sur cette période. Accepter de voir s’effondrer le récit inculqué depuis l’école les condamnerait à une marginalisation, voire à une stigmatisation ; on les accuserait d’accepter le discours de l’adversaire. Ainsi, certains parviennent à enfouir ces vérités au plus profond d’eux-mêmes afin de poursuivre normalement leur vie.

    Conformément à la théorie freudienne (9), Israël agit avec la Nakba comme un esprit traumatisé qui tente de refouler ce qui le hante. Une sorte d’« inquiétante étrangeté », à la source d’un sentiment de honte ressenti à l’égard d’actes passés, provoque un malaise qui pousse à vouloir les faire disparaître. Ce passé dérangeant revient, selon Freud, lorsque s’effacent les limites entre l’imagination et la réalité. La mémoire de la Nakba remonte à la surface par l’intermédiaire de divers acteurs qui détruisent les créations imaginaires pour montrer la réalité, et de Palestiniens qui saisissent toutes les occasions de resurgir dans l’espace public.

    La marche du 30 mars et celles qui ont suivi, avec leur lourd bilan humain, sont un cauchemar pour l’État d’Israël ; un rappel du fait que cinq millions de Palestiniens, les réfugiés et leurs descendants qui vivent à Gaza, en Cisjordanie ou dans d’autres pays de la région continuent de s’accrocher à leur droit au retour, ou à une indemnité à titre de compensation pour avoir été chassés de leur terre et de leurs demeures. Ils incarnent une injustice dont les Israéliens restent comptables.

    Thomas Vescovi Chercheur indépendant en histoire contemporaine, auteur de La Mémoire de la Nakba en Israël, L’Harmattan, coll. « Comprendre le Moyen-Orient », Paris, 2015.

    (1) Walid Khalidi, Nakba, 1947-1948, Sindbad - Actes sud - Institut des études palestiniennes, Arles, 2012.
    (2) Lire Dominique Vidal, « L’expulsion des Palestiniens revisitée par des historiens israéliens », Le Monde diplomatique, décembre 1997.
    (3) Lire Charles Enderlin, « Israël à l’heure de l’Inquisition », Le Monde diplomatique, mars 2016.
    (4) The Times of Israel, Jérusalem, 25 janvier 2015.
    (5) Gideon Levy, « Survey : Most Israeli Jews wouldn’t give Palestinians vote if West Bank was annexed », Haaretz, Tel-Aviv, 23 octobre 2012.
    (6) Ronit Lentin, Co-memory and Melancholia. Israelis memorialising the Palestinian Nakba, Manchester University Press, 2010.
    (7) Lire Gilbert Achcar, « Inusable grand mufti de Jérusalem », Le Monde diplomatique, mai 2010.
    (8) Haaretz, 9 janvier 2004.
    (9) Sigmund Freud, L’Inquiétante Étrangeté et autres essais, Gallimard, coll. « Folio essais », Paris, 1985 (1re éd. : 1919).

    #Palestine #Nakba #Histoire

  • The Angry Arab News Service/وكالة أنباء العربي الغاضب: #France helps #Israel whitewash its crimes
    http://angryarab.blogspot.com/2017/11/france-helps-israel-whitewash-its-crimes.html

    “France’s real policy is to give Israel unconditional support and rewards no matter what #crimes it commits. A prime example of that is the Saison France-Israël 2018 propaganda festival planned by the Institut Français, the international cultural arm of the French government, in collaboration with Israel.” "The choice of 2018 for this propaganda festival can be no coincidence. Next year marks the 70th anniversary of the #Nakba, the ethnic cleansing of Palestinians by Zionist militias in order to establish the Israeli state on the ruins of Palestinian society."

  • « Une histoire de survie et de renaissance » : les Palestiniens qui n’ont pas fui pendant la Nakba
    23 septembre | Dalia Karpel pour Haaretz |Traduction JPP pour l’AURDIP, Traduction SF pour l’AURDIP
    http://www.aurdip.fr/une-histoire-de-survie-et-de.html

    (...) En tant que Musulman né en 1947 à Majd al-Krum et en tant qu’historien ayant fait des recherches particulières sur l’histoire de son village pendant la guerre de 1948, Adel Manna s’est fait une obligation d’écrire l’histoire des 120 000 Arabes qui sont restés en Israël – la génération de ses parents, Hussein et Kawthar.

    « Ils ont survécu à la politique d’un gouvernement militaire sous lequel leurs droits étaient bafoués, et malgré cela ils ont pu élever leurs neuf enfants et faire passer en nous le message que personne n’est légitimé à nous traiter comme des inférieurs » dit-il.

    Revenant aux épreuves vécues par ses parents dans la guerre de 1948, Manna raconte : « La première personne de Majd al-Krum à avoir eu les yeux bandés et à être collée au mur sur la place du village – avant d’être fusillée par une escouade de six soldats – était le mari de ma grand mère, Zahra » explique-t-il. Ensuite, « en janvier 1949, 536 habitants ont été expulsés, dont des membres de sa famille et ses enfants, et ils ont été des réfugiés au Liban. Son frère a été assassiné par un habitant de Pardes Hannah (village juif) ; son fils, Samih, a été tué en marchant sur une mine. Après la guerre, elle a travaillé comme bonne à Haïfa avec sa fille. Pendant deux ans, mon père « se faufilait » en Israël pour leur rendre visite et récupérer un peu d’argent que ma grand mère avait économisé pour lui et son frère qui étaient au Liban.(...)

    traduction française de l’article cité par @kassem
    https://seenthis.net/messages/631787#message631881
    #Nakba #histoire #Israël #Palestine

  • The Palestinians who didn’t flee during the #Nakba
    Historian #Adel_Manna tells the story of the 120,000 Palestinians who remained in Israel in 1948 while 750,000 were driven out
    http://www.haaretz.com/israel-news/.premium-1.813251

    Did Prime Minister David #Ben-Gurion pursue a policy or issue an order aimed at getting rid of the Muslims?

    “I am not looking for a directive or a document bearing Ben-Gurion’s signature. He addressed the subject often, and I quote his statements in the book. For example, on September 26, 1948, he declared, ‘Only one task remains for the Arabs in the Land of Israel: to flee.’ The Israeli leadership understood and also concurred that, for the Jewish state, the fewer Arabs the better. The subject was mooted already in the late 1930s. Yosef Weitz, a senior official of the Jewish National Fund, supported extensive expulsion of Arabs and advocated a population transfer. The IDF commanders at different levels knew what the leadership wanted and acted accordingly. Massacres were not perpetrated everywhere. When you shell a village or a city neighborhood, the residents flee. In the first half of 1948, at least, they believed they would be able to return. When the fighting in Haifa ended, many residents tried to return from Acre in boats, but the Haganah blocked them.”

    Does your study confirm, or prove, that ethnic cleansing took place?

    “The book’s goal is not to prove whether ethnic cleansing occurred. My disagreement with [the review of my book in Haaretz by] #Benny_Morris did not revolve around the question of ‘whether ethnic cleansing took place or not,’ but deals with the question of whether the leadership did or did not make a decision in a particular meeting to implement a policy of ethnic cleansing.” In this connection, Manna quotes Daniel Blatman’s response (Haaretz, Aug. 4) to a review of his book by Morris (Haaretz, July 29). One might think from Morris’ book, Blatman noted, that “when Ratko Mladic decided to slaughter over 7,000 Bosnian Muslim men and boys in Srebrenica in 1995, he made his orders public.”

    Indeed, Manna points out, “The first historian who uncovered the fact that ethnic cleansing occurred and that there were also cases of massacre, rape and expulsion was Benny Morris. He reached the conclusion that there was no [official] policy, in light of the fact that no authoritative archival documentation exists. In one village, they decided a certain way and in another, differently. Still, there is a pattern: The soldiers perpetrated another massacre and carried out another expulsion, and another #massacre and another expulsion, and no one was brought to trial. If there was no policy, why weren’t these war criminals tried?”

  • Que font de vieilles photos et de vieux films de Palestiniens dans les archives de l’armée israélienne ?
    2 juillet | Ofer Aderet pour Haaretz |Traduction SF pour l’AURDIP
    http://www.aurdip.fr/que-font-de-vieilles-photos-et-de.html

    Des photos et des films palestiniens saisis par les troupes israéliennes se sont empoussiérés aux archives de l’armée et du ministère de la défense jusqu’à ce que Rona Sela, conservatrice et historienne d’art, en révèle l’existence. Le matériau offre une alternative au récit sioniste qui nie la présence ici de Palestiniens, dit-elle.

    La première réaction c’est l’incrédulité : pourquoi ce matériau est-il stocké aux archives des Forces de Défense et du ministère de la défense d’Israël ? Le premier lot est étiqueté en hébreu, « Histoire de la Palestine depuis 1919 », le second « Dessins d’enfants scolarisés dans un camp de réfugiés où ils vivent et aspirent à retourner en Palestine ». Le troisième : Description de la brutalité du traitement des Palestiniens des Territoires par l’armée israélienne ».
    (...)
    Par exemple, en 1969 et 1970, Jean-Luc Godard, le réalisateur légendaire de la Nouvelle Vague cinématographique française, s’est rendu en Jordanie et au Liban plusieurs fois avec le groupe Dziga Vertov de réalisateurs français (groupe nommé d’après le documentariste soviétique pionnier des années 1920-1930), dont faisait partie le réalisateur Jean-Pierre Gorin, qui a travaillé avec Godard dans sa période « radicale ». Ils sont venus tourner dans des camps de réfugiés et dans des bases de fedayin pour le film de Godard « Jusqu’à la victoire ». Habashneh a dit à Sela qu’elle et d’autres avaient rencontré Godard, l’avaient assisté et avaient, bien sûr, été influencés par son travail. (...)

  • 2017, une année pour se souvenir de trois sombres anniversaires dans l’histoire de la Palestine
    Richard Falk | 2 janvier 2017
    http://www.middleeasteye.net/fr/opinions/2017-une-ann-e-pour-se-souvenir-de-trois-sombres-anniversaires-dans-l

    Les Palestiniens semblent un peu plus chaque jour voués à se soumettre ou, tout au mieux, à devenir des citoyens de deuxième zone sur leurs terres natales. L’expansionnisme israélien, combiné au soutien inconditionnel affiché par les États-Unis et à l’impuissance des Nations-unies ne laissent entrevoir que des perspectives moroses quant à l’autodétermination du peuple palestinien et à une paix négociée qui prendrait à la fois en compte les droits et les attentes des Palestiniens et des Juifs.

    Le fait de commémorer, en 2017, trois anniversaires majeurs pourrait nous aider à mieux comprendre l’histoire douloureuse du peuple palestinien au cours de ces 100 dernières années.

    De telles commémorations pourraient peut-être même permettre de corriger les erreurs du passé et, mieux vaut tard que jamais, de soutenir les efforts, aussi modestes soient-ils, visant à trouver un moyen d’aller de l’avant. À l’heure actuelle, les initiatives les plus prometteuses sont celles qui s’inscrivent dans le cadre d’un mouvement de solidarité mondiale croissant dont l’objectif est d’instaurer une paix équitable pour les deux peuples.

    Jusqu’à aujourd’hui, ni les Nations unies, ni les voies de recours diplomatiques traditionnelles n’ont semblé avoir un poids suffisant pour agir sur les forces sociales et politiques qui sont au cœur de la lutte palestinienne. Seules la résistance pacifiste des Palestiniens face aux épreuves qu’ils traversent depuis de nombreuses années et l’activisme de la société civile à l’échelle internationale semblent avoir la capacité d’agir positivement sur le statu quo et de leur permettre de garder espoir.

    #Palestine

  • ’Return Train’ tours Bethlehem for Nakba anniversary
    http://www.maannews.com/Content.aspx?id=771520

    BETHLEHEM (Ma’an) — A “Return Train” traveled through part of the occupied West Bank district of Bethlehem on Sunday morning, as a symbolic demonstration of the right of Palestinian refugees to return to the homes and villages they were forcibly displaced from 68 years ago during the creation of Israel.

    The train embarked from al-Duheisha refugee camp at 11 a.m., heading towards Bethlehem, where it drove past the separation wall. Organizers of the demonstration chanted the names of villages whose inhabitants were forcibly expelled or massacred in 1948.

    Several hundred Palestinians, many of them children, marched alongside the train waving Palestinian flags.

    Near the separation wall, Israeli forces fired two rounds of tear gas at demonstrators.

    #Nakba

    • Palestinian factions call for national unity at Gaza Nakba rally
      May 15, 2016 4:12 P.M. (Updated: May 15, 2016 7:32 P.M.)
      http://www.maannews.com/Content.aspx?id=771523

      GAZA CITY (Ma’an) — Thousands of Palestinians took part Sunday in a rally in Gaza City organized by various political factions to commemorate the 68th anniversary of the Nakba, or catastrophe, voicing renewed demands that Palestinians to return to the cities, villages, and lands that they were forced to leave in 1948 during the creation of the state of Israel.

      Waving Palestine flags, the participants marched from the Unknown Soldier Square to the headquarters of the United Nations.

      “Sixty-eight years have passed since the Nakba and our people have never forgotten their homeland, Palestine. We will return,” Fatah member Zakariyya al-Agha said during the rally.

      “Let the whole world know that our people will never accept an alternative to this homeland [...] no matter how far the distances or how high the occupier’s walls are,” al-Agha said.

      He added that all Palestinian factions should close ranks and maintain national unity because “(unity) is the bridge to Palestine and the line of defense in the face of all challenges and obstacles.”

    • PA forces prevent Nakba Day protesters in Ramallah from reaching Israeli checkpoint
      May 15, 2016 5:53 P.M. (Updated: May 15, 2016 5:55 P.M.)
      http://www.maannews.com/Content.aspx?id=771525

      RAMALLAH (Ma’an) — Palestinian security officers on Sunday prevented dozens of Palestinian demonstrators commemorating Nakba Day from reaching an Israeli military checkpoint near the illegal settlement of Beit El north of Ramallah in the occupied West Bank.

      Dozens of young men marched in the main street of the town of al-Bireh near Ramallah to mark the 68th anniversary of the Nakba, or catastrophe, when more than 750,000 Palestinians were pushed into exile or driven out of their homes in the conflict surrounding Israel’s creation in 1948.

      The protesters, who were reportedly burning tires in the street, were stopped by Palestinian security officers as they came close to the Israeli military checkpoint, and were forced to step back.

      Palestinian security forces have tried to tamp down on Palestinian demonstrations near Israeli military positions in the past several weeks, amid renewed anger in Palestinian society regarding the Palestinian Authority’s security coordination with Israel since the Oslo Accords.

      An estimated five million Palestinians are descendants of those affected by the Nakba, living in refugee camps in the occupied West Bank or abroad. The anniversary of the Nakba is commemorated annually on May 15.

  • Que veux-tu ajouter si ce n’est qu’ on était témoin de ça sans rien faire

    Vise le commentaire de match

    Le cas de Dima est « une exception », avait assuré au moment de sa condamnation B’Tselem, car « la justice militaire inculpe rarement des enfants si jeunes ».

    ou là encore

    Pourtant la loi israélienne l’autorise à juger les enfants à partir de 12 ans, un fait unique au monde, selon l’Unicef. Actuellement, près de 450 mineurs palestiniens sont détenus par Israël, dont une centaine ont moins de 16 ans.

    http://www.parismatch.com/Actu/International/Condamnee-pour-violence-une-detenue-palestinienne-de-12-ans-liberee-9540
    #nakba