[Nantes] Venue du 1er ministre - Les rdv de la journée
▻https://nantes.indymedia.org/articles/38722
Les premier ministre, Edouard Philippe, est à #Nantes aujourd’hui
[Nantes] Venue du 1er ministre - Les rdv de la journée
▻https://nantes.indymedia.org/articles/38722
Les premier ministre, Edouard Philippe, est à #Nantes aujourd’hui
La vidéosurveillance n’est pas une solution !
▻https://nantes.indymedia.org/articles/38719
La maire de #Nantes, présidente de Nantes métropole et l’adjoint nantais délégué à la sécurité viennent de présenter le déploiement dans l’agglomération de 139 caméras, dans les rues à Nantes (97), St Herblain (22 déjà existantes), Rezé (13) et Vertou (7) et d’un centre de supervision urbain. Le coût de la création de celui-ci s’élèverait à 1,4 million d’euros, les frais de fonctionnement se chiffreraient à 342 000 € par an. Il semblerait que l’achat et l’installation d’une caméra reviendraient à 10 000 €.
Le premier ministre, Edouard Philippe, à #Nantes demain (ven. 6 octobre)
▻https://nantes.indymedia.org/articles/38710
Le premier ministre, Edouard Philippe, à Nantes demain (ven. 6 octobre)
#/ #loi #loitravail #travail #loi_travail #/,loi,loitravail,travail,loi_travail
#Nantes / #Saint-Nazaire : Histoire de luttes ouvrières de l’été 1955
►https://paris-luttes.info/histoires-de-l-ete-1955-8762
▻http://paris-luttes.info/home/chroot_ml/ml-paris/ml-paris/public_html/IMG/arton8762.jpg?1506509078
Extraits des écrits de Nicolas Faucier, ouvrier mécanicien anarcho-syndicaliste Nazairien contributeur au journal Le Libertaire, retranscrits par des militant-e-s de Saint-Nazaire.
En 1955, les chantiers de l’Atlantique groupent sous une seule direction plus de 10 000 ouvriers et employés. Ceux-ci avaient calculé que, tandis que l’indice des salaires était passé de 100 à 548 (de 1946 à 1955), celui des dividendes avait bondi de 100 à 3502.
En tombant sur cet article de @paris #luttes, j’me suis dit que j’avais envie de voir d’autres sources aussi mais que là tout de suite j’avais pas le temps alors je pose quelques liens chopés vites faits... pour mémoire !
Les Grèves de l’été 1955 à Saint-Nazaire et Nantes
▻https://hirsutefanzine.wordpress.com/2015/03/11/les-greves-de-lete-1955-a-saint-nazaire-et-nantes
Révolte ouvrière à Saint-Nazaire en 1955
▻http://www.zones-subversives.com/2016/07/revolte-ouvriere-a-saint-nazaire-en-1955.html
Entrer en rébellion : la grève de Saint-Nazaire en 1955 dans le témoignage de Louis Oury
▻https://chrhc.revues.org/3923 (livre en ligne)
Le mouvement ouvrier en Bretagne. Essai bibliographique [note bibliographique]
▻http://www.persee.fr/doc/abpo_0399-0826_1995_num_102_3_3835 (livre en ligne)
#mémoire | #salariat | #précariat | #grève | {prolétariat | #histoire | #manifestation | #révolte | #mouvement_ouvrier | #occupation
[Nantes] expulsion sans relogement de 13 jeunes exilés
▻https://nantes.indymedia.org/articles/38683
Une quarantaine de personnes mobilisées ce matin pour dénoncer l’expulsion sans relogement de 13 jeunes exilés en recours administratif. Pas d’expulsion ce matin, mais pas de solutions.
#/ #squat #logement #immigration #sans-papieres #frontieres #Nantes #/,squat,logement,immigration,sans-papieres,frontieres
Communiqué : à propos de la violence policière en manifestation
▻https://nantes.indymedia.org/articles/38676
Communiqué Street Medic #Nantes
#Répression #Santé #Resistances #/ #lutte #étudiant-e-s #lycéen-ne-s #mouvement #Répression,Santé,Resistances,/,lutte,étudiant-e-s,lycéen-ne-s,mouvement
Le 21 Septembre n’aura pas lieu (dit la presse)
▻https://nantes.indymedia.org/articles/38669
Réflexions sur le traitement médiatique de la manifestation du 21 septembre.
#Médias #/ #loi #loitravail #travail #loi_travail #Nantes #Médias,/,loi,loitravail,travail,loi_travail
Quelques news du jardin des ronces
▻https://nantes.indymedia.org/articles/38666
Quelques news automnales du jardin des ronces !
La suite (des #pierres) :
Paris : des tailleurs de pierres s’attaquent aux « blocs anti-migrants »
Amandine Seguin, L’Express, le 25 février 2017
►http://www.lexpress.fr/actualite/societe/paris-des-tailleurs-de-pierres-s-attaquent-aux-blocs-anti-migrants_1882949.
►https://seenthis.net/messages/570452
►https://seenthis.net/messages/570951
#Paris #France #Migrants #Cruauté #honte
#Solidarité
Voir aussi la compilation consacrée au #mobilier_urbain #anti-sdf / #anti-réfugiés :
►https://seenthis.net/messages/732278
A Paris, des tailleurs de pierre solidaires des migrants
Des tailleurs de pierre organisent samedi 25 février à Paris une action symbolique à la porte de la Chapelle, pour dénoncer la présence de blocs de pierre empêchant l’installation de migrants à proximité du centre d’hébergement aujourd’hui saturé.
►https://www.mediapart.fr/journal/france/240217/paris-des-tailleurs-de-pierre-solidaires-des-migrants
« Nous déplacerons ces blocs, nous les graverons, nous les taillerons, nous les sculpterons et nous reviendrons si cela est nécessaire car la pierre, la petite et les autres, a valeur d’éternité et de symbole. Et nous ne voulons pas que ce symbole soit celui de la lâcheté », est-il écrit dans un message daté de mercredi. « Nous sommes tailleurs de pierres, alors c’est un matériau qui nous parle », a expliqué à l’AFP l’un des organisateurs, Richard.
Vidéo : à Paris, des tailleurs de pierres transforment les « blocs anti-migrants »
Sous le pont de la Chapelle, des tailleur de pierres se sont emparés des blocs disposés là par la Mairie de Paris pour éviter de nouveaux campements de migrants. Ils y ont gravé la devise de la République : « Liberté, égalité, fraternité ».
▻http://www.france24.com/fr/20170312-video-pierres-migrants-tailleurs-paris-chapelle
À Paris, les tailleurs de pierre aux côtés des exilés
Un reportage photographique de #Célia_Bonnin aux abords du centre de la porte de la Chapelle. Le camp dit « humanitaire » est saturé et participe des dysfonctionnements orchestrés par la préfecture de police et le ministère de l’intérieur. Un collectif de tailleurs de pierres s’est rendu sur place pour déplacer et inscrire des messages de solidarité avec les personnes exilées contraintes de survivre entre ces blocs.
J’avais raté ça, la destruction du camp de migrants à Stalingrad à coup de bulldozer en septembre 2016 :
►https://twitter.com/RemyBuisine/status/776683265876955136
Publié sur FB par Chowra Makaremi, le 10.03.2018 :
Karim, 1988-2008.
Today, a gathering in the North of Paris porte de la Chapelle commemorated the death of a soudanese man, last week among these stones, at the gates of Paris’ humanitarian centre, where hundreds of people queue and wait for a shelter.
Instead of increasing housing capacities, the city council put these stones in order to “deter” migrants from waiting there (in the trend of anti-homeless urban furniture and situational prevention strategies).
In resistance, the stones have been carved by activists stone masons (@coeurs de pierre et solidaires) with the words “Welcome” and “Freedom”.
Today, these stones are literally becoming grave stones. And mirroring the horror.
Quelle tristesse... quelle honte...
Si tu trouves une coupure de presse, ça m’intéresse... merci.
J’ai trouvé cela, @sinehebdo
« Je suis ici à la mémoire de #Karim, mort de l’incurie de l’Etat français »
Pour honorer sa mémoire, Clarisse Bouthier a lu un texte, traduit en plusieurs langues : « La #mort est partout ici porte de #la_Chapelle. Dans les souvenirs du pays, de la route, de ceux qui ont disparu en mer, dans la vallée de la Roya, ou porte de la Chapelle. Mais Karim, tu sais que la vie est aussi partout. Difficile mais riche, elle est dans la solidarité de tous envers tous. » Avant d’encourager chacun à se saisir d’une bougie ou d’une fleur blanche, jaune ou violette, et de la déposer sur l’une des pierres disposées par la mairie, en février 2017, sous l’un des ponts voisins de la Bulle, officiellement pour « éviter de constituer des camps de migrants à l’endroit où des travaux [étaient] prévus » selon le communiqué de l’Hôtel de Ville.
Quand les pierres ont été installées, cela a révolté #Yan_Noblet, un habitant de Montreuil (Seine-Saint-Denis) qui traverse le quartier pour aller jouer au football en salle au Five, à quelques rues de là. Avec son collectif #Cœur_de_pierre, un regroupement d’artistes tailleurs de pierre et de compagnons, il est venu en faire des sculptures. Les mots « liberté » ou encore « Salut à toi le Soudanais » ont été gravés sur les blocs. « On aimerait savoir dans quel cerveau malade cette idée a germé… Ça me fout hors de moi, je vois des bâtiments entiers qui sont chauffés et restent vides. En bas, il y a des gens qui crèvent de froid », juge-t-il.
Et un deuxième article aujourd’hui. Je met les deux in extenso ici pour éviter d’aller sur le site de Libération qui limite à 4 articles gratuits par jour :
Je suis ici à la mémoire de Karim, mort de l’incurie de l’Etat français
Kim Hullot-Guiot et Edouard Caupeil, Libération, le 11 mars 2018
►http://www.liberation.fr/france/2018/03/11/je-suis-ici-a-la-memoire-de-karim-mort-de-l-incurie-de-l-etat-francais_16
Une centaine de personnes se sont réunies à Paris ce dimanche pour honorer la mémoire d’un trentenaire soudanais, mort jeudi 8 mars dans la rue, en face du centre de premier accueil de la porte de la Chapelle, dans le XVIIIe arrondissement.
Pendant une minute, ce dimanche, le silence a régné sur un bout de trottoir de la porte de la Chapelle (Paris XVIIIe). Une centaine de riverains et d’exilés s’y étaient réunis en début d’après-midi pour rendre hommage à Karim Ibrahim, un trentenaire soudanais mort, jeudi 8 mars, à deux pas de « la Bulle », le centre de premier accueil et d’hébergement pour migrants installé en novembre 2016 par la mairie de Paris et géré par Emmaüs. Les circonstances de son décès sont pour l’heure incertaines : est-il mort de froid ? De maladie ? D’épuisement ? Pour Clarisse Bouthier, membre du collectif Solidarité migrants Wilson, Karim Ibrahim est surtout mort « de désespoir ».
« Il est mort sur la bouche d’aération, 3 m2 où il y a un tout petit peu de chaleur », explique cette habitante de la Plaine-Saint-Denis, de l’autre côté du boulevard périphérique. Avec son collectif, fondé au moment de l’ouverture du centre, « c’est la débrouille tous les jours. Pour les nourrir, pour les faire soigner… Des milliers de gens à Paris et en banlieue se relaient pour donner des repas, des vêtements, des serviettes hygiéniques… Ça devient mission impossible. [Les migrants] ne sont pris en charge que par les citoyens ! », s’insurge-t-elle.
Ces 3m2, c’est aussi la « maison » d’Ali, arrivé de Libye il y a un mois, de Kaba et Alpha Diallo, venus de Guinée, et de Vidal, débarqué il y a deux mois du Cameroun, au même moment que Karim Ibrahim. Lequel était « comme un frère », disent-ils. Ils décrivent un personnage avenant, qui « donnait le sourire. Depuis qu’il est mort, le coin est mort. Il se débrouillait en français et en arabe donc il parlait à tout le monde », explique Vidal.
« Il disait "moi je suis français" »
« Il disait "moi je suis français". Il faisait rire, il ambiançait le coin. C’est lui qui balayait [il montre les détritus sur le trottoir, ndlr]. Pour encourager les gens à ramasser leurs déchets, il leur donnait de l’argent », raconte Kaba. Avant son décès, Karim Ibrahim « était malade, il était gris. Il faisait froid. Il a dormi longtemps, longtemps, ce n’était pas normal. La police a essayé de le réanimer, mais je pense qu’il s’est étouffé » sous les couvertures lestées d’eau de pluie, raconte encore Vidal. Et d’ajouter, dépité : « S’ils avaient trouvé une maison pour lui, il ne serait pas mort, il ne serait pas mort. »
Pour honorer sa mémoire, Clarisse Bouthier a lu un texte, traduit en plusieurs langues : « La mort est partout ici porte de la Chapelle. Dans les souvenirs du pays, de la route, de ceux qui ont disparu en mer, dans la vallée de la Roya, ou porte de la Chapelle. Mais Karim, tu sais que la vie est aussi partout. Difficile mais riche, elle est dans la solidarité de tous envers tous. » Avant d’encourager chacun à se saisir d’une bougie ou d’une fleur blanche, jaune ou violette, et de la déposer sur l’une des pierres disposées par la mairie, en février 2017, sous l’un des ponts voisins de la Bulle, officiellement pour « éviter de constituer des camps de migrants à l’endroit où des travaux [étaient] prévus » selon le communiqué de l’Hôtel de Ville.
Quand les pierres ont été installées, cela a révolté Yan Noblet, un habitant de Montreuil (Seine-Saint-Denis) qui traverse le quartier pour aller jouer au football en salle au Five, à quelques rues de là. Avec son collectif Cœur de pierre, un regroupement d’artistes tailleurs de pierre et de compagnons, il est venu en faire des sculptures. Les mots « liberté » ou encore « Salut à toi le Soudanais » ont été gravés sur les blocs. « On aimerait savoir dans quel cerveau malade cette idée a germé… Ça me fout hors de moi, je vois des bâtiments entiers qui sont chauffés et restent vides. En bas, il y a des gens qui crèvent de froid », juge-t-il.
« La France n’est pas à la hauteur »
Une dame d’environ 65 ans, rose blanche à la main, porte un panneau autour du cou : « Je suis ici à la mémoire de Karim, mort de l’incurie de l’Etat français ». Sur un trottoir, les mots « Sorry Karim » ont été peints à la bombe de peinture jaune. Le chanteur Francis Lalanne est là aussi. Depuis Sangatte, au début des années 2000, il est engagé contre « la situation inacceptable des demandeurs d’asile en France. Les dirigeants politiques surfent sur la peur des étrangers pour mettre en place des mesures liberticides, qui trouvent leur paroxysme dans le projet de loi de Collomb. Gérard Collomb, il transforme Marine Le Pen en modérée ! » L’artiste, qui a été candidat aux dernières législatives, milite désormais, via le lancement d’une pétition, pour sortir des accords du Touquet, qui font selon lui des policiers français les « mercenaires de l’Angleterre, ce qui n’a aucun sens depuis que l’Angleterre a quitté l’Europe ».
Traverser la mer, arriver porte de la Chapelle, et y mourir : le destin de Karim révolte, au-delà de la tristesse, Vidal, Kaba, Ali et Alpha Dialo. « La France n’est pas à la hauteur. Elle a perdu, juge Vidal. Ce n’est pas seulement les immigrés : j’ai vu un Français qui avait travaillé toute sa vie aller aux Restos du cœur… Macron, il est parti en Afrique dire qu’il allait investir, pour le développement, pour aider les gens, mais nous on est là et on meurt ! »
Vidal reprend : « C’est eux [les dirigeants européens, ndlr] qui disent que nos présidents sont des dictateurs. On fuit. Et voilà comment on est accueillis. Liberté, égalité, fraternité, mais c’est quoi ça ? La liberté de dormir dehors ? L’égalité de dormir dans le froid ? Macron donne des leçons mais chez lui c’est pourri. » Kaba ajoute, de plus en plus énervé : « La France nous a colonisés. On nous a dit : "Ici, il y a les droits de l’homme, il y a l’humanité, il y a la dignité." On est venus et on n’a pas trouvé ça ici. En Afrique, quand il n’y a pas la guerre, il n’y a pas d’homme qui meurt dans la rue. Même les animaux ne meurent pas comme ça. »
Tous les quatre s’inquiètent de ce que va devenir le corps de leur ami. Sera-t-il enterré ? Sera-t-il « brûlé », comme ils disent ? Sous le pont, à côté du terminus de la ligne de tramway T3b, Karim Ibrahim aura au moins un ersatz de pierre tombale. Comme personne ne connaît son âge exact, on y lit : « Karim, 198...-2018 ».
===================================================
Réfugié mort à Paris : « Karim a vu des choses atroces, il était livré à lui-même »
Kim Hullot-Guiot, Liberation, le 12 mars 2018
►http://www.liberation.fr/france/2018/03/12/refugie-mort-a-paris-karim-a-vu-des-choses-atroces-il-etait-livre-a-lui-m
Jeudi, un trentenaire soudanais et érythréen a été retrouvé mort porte de la Chapelle, à Paris, un an après avoir obtenu l’asile. S’il disposait bien d’un logement, l’absence de suivi psychiatrique lui a été fatale, selon des associations.
Au mois de mars l’année dernière, la France a accordé sa protection à Karim Ibrahim, un migrant d’origine soudanaise et érythréenne, en le reconnaissant comme réfugié. Un an plus tard, le 8 mars, Karim Ibrahim est mort dans une rue du XVIIIe arrondissement de Paris. Que s’est-il passé durant cette année pour que ce trentenaire perde la vie sur une bouche d’aération ? La France a-t-elle failli à sa mission d’accueillir et protéger ? Dimanche, lors du rassemblement citoyen en sa mémoire, c’est le sentiment qui dominait parmi la centaine de personnes présentes. Ce lundi, de nouvelles informations viennent éclairer la funeste trajectoire de Karim Ibrahim.
S’il vivait ces derniers temps porte de la Chapelle, il semble que Karim Ibrahim n’était en fait pas « réellement » à la rue. Il y a environ un an, Yannick Martin, le vice-président de l’association Rallumeurs d’étoiles qui propose des activités sportives et culturelles au centre d’accueil et d’orientation (CAO) de Laval (Mayenne), a fait sa connaissance. Il décrit un homme traumatisé par son passé, dont la famille avait quitté son Erythrée natale pour le Darfour : « Il a vu des choses atroces, sa famille a été massacrée devant lui. Il s’est réfugié dans l’alcool. Et puis Karim n’avait pas de but. La demande d’asile c’est une procédure longue, qui génère de l’ennui. Laquelle est la mère de tous les vices… Il était livré à lui-même. » « Il avait un vrai problème d’addiction tout à fait identifié », confirme Pierre Henry, le directeur général de France Terre d’asile, association qui intervient aussi au CAO de Laval.
« On pressentait qu’un drame allait arriver »
Après avoir obtenu son statut de réfugié, en appel auprès de la Cour nationale du droit d’asile, Karim Ibrahim s’est vu proposer un logement dans une résidence sociale en Mayenne. Il y disposait de sa propre chambre mais partageait la cuisine avec d’autres hommes. « Karim avait du mal à rester tout seul, explique Yannick Martin. Il revenait régulièrement au CAO. Parfois il se montrait difficile, enfantin. Il était aussi assez malin. Son problème, c’était qu’il avait besoin de se raccrocher à des gens. » Seul, Karim Ibrahim n’arrivait pas à prendre soin de lui. Pour Pierre Henry, « on retombe sur la question du système de soins disponibles pour les personnes malades, alcooliques, sur la misère de la psychiatrie. Ce secteur est sinistré ».
Les deux responsables associatifs s’accordent à dire que si l’Etat n’a pas failli en proposant bien à Karim Ibrahim une solution d’hébergement, l’absence de prise en charge psychiatrique et sociale lui a été fatale. Pour Yannick Martin, « l’accueil c’est une bonne chose mais l’intégration c’est une autre paire de manches. Ce garçon n’a pas eu le suivi psychiatrique ou psychologique qu’il aurait dû avoir. Je ne jette la pierre à personne, les assistantes sociales ont déjà beaucoup de dossiers à traiter. Mais on pressentait qu’un drame allait arriver, il était retombé dans ses démons ».
Même discours chez Pierre Henry : au-delà du cas de Karim Ibrahim, c’est toute la prise en charge psychiatrique des personnes réfugiées ou exilées, dont certaines sont par leur parcours et leur histoire particulièrement fragiles, qui est défaillante. « On a de plus en plus souvent ce type de pathologie, il y a un phénomène de décompensation lourde et on est très, très mal outillés pour y faire face, juge-t-il. Les centres d’accueil pour demandeurs d’asile ne sont absolument pas équipés pour traiter ces sujets. Sans accompagnement, les gens ne s’en sortent pas. On est démunis. »
France : le quartier de La Chapelle à Paris sous le choc après la mort de Karim, réfugié soudanais
Jeudi 8 mars, un réfugié soudanais d’une trentaine d’années est décédé à quelques mètres du centre humanitaire la Chapelle, dans le nord de Paris. Riverains, bénévoles et migrants du quartier sont sous le choc.
▻http://www.infomigrants.net/fr/post/8026/france-le-quartier-de-la-chapelle-a-paris-sous-le-choc-apres-la-mort-d
#Karim_Ibrahim
Qui était Karim ?
Jeanne Sautiere, Vacarme, le 14 mars 2018
▻https://seenthis.net/messages/676293
Et autre décès à Paris. Le décès de #Nour.
Un mineur isolé pris en charge par l’ASE de Paris meurt faute d’un suivi adapté
Il se prénommait #Malik_Nurulain mais préférait qu’on l’appelle Nour. Nour est mort le 14 février 2018, retrouvé noyé dans la Seine à Paris. Il avait 17 ans. Victime de tortures, il avait fui le Pakistan à l’âge de 15 ans.
En France depuis un an, sous la responsabilité de l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE) de Paris, il bénéficiait depuis peu de la protection subsidiaire accordée par l’OFPRA (Office français de protection des réfugiés et apatrides).
Depuis cinq mois, il était pourtant logé seul à l’hôtel sans encadrement adéquat et en grande détresse psychique. Il avait déjà été pris en charge à deux reprises en hôpital psychiatrique avant que l’ASE ne décide de le mettre à l’hôtel faute de place adaptée en foyer.
Quelques mois après son placement à l’hôtel, il est sauvé d’une première tentative de suicide dans la Seine et pris en charge pour la troisième fois en hôpital psychiatrique. À sa sortie, il est à nouveau relogé à l’hôtel, seul face à ses traumatismes. Son corps inerte est repêché sept jours après sa sortie de l’hôpital.
Seule responsable légale de ce mineur non accompagné, l’ASE l’a maintenu à l’hôtel, dans un environnement manifestement inadapté pour assurer sa protection et ce malgré les risques avérés de suicide et les signalements répétés de l’entourage (amis, associations, administrateur ad hoc). En conséquence, nous dénonçons l’inaction de l’ASE de Paris qui, selon nous, relève d’une situation manifeste de non assistance à personne en danger.
Interrogée par l’entourage de Nour cinq jours après sa sortie de l’hôpital, l’ASE affirmait n’avoir aucune nouvelle de lui. Le signalement de la disparition à la Brigade des mineurs ne sera fait que douze jours après sa sortie de l’hôpital. Au moment du signalement de sa disparition par l’ASE, il était déjà mort depuis cinq jours. Sans la mobilisation d’associations et d’individus qui ont croisé le chemin de ce garçon, la mort de Nour serait probablement passée sous silence.
Le système actuel de la prise en charge de ces jeunes est totalement inadapté. Il est inadmissible qu’un mineur, qui relève de la protection de l’enfance, reste seul dans un hôtel sans l’accompagnement régulier de professionnels, alors qu’on connaît, de surcroît, sa vulnérabilité puisqu’il sort d’un séjour en hôpital psychiatrique. L’ASE a failli à son obligation de protection.
Comme de nombreux autres exilés, Nour avait risqué sa vie pour venir chercher la protection de la France. Ce n’est pas l’exil qui l’a tué, mais la défaillance du système de prise en charge des mineurs non accompagnés à Paris.
Le 15 mars 2018
Ce samedi 17 mars nous marchons pour Karim, Nour et Yassine
Marche des Solidarités, Médiapart, le 16 mars 2018
▻https://blogs.mediapart.fr/marche-des-solidarites/blog/160318/ce-samedi-17-mars-nous-marchons-pour-karim-nour-et-yassine
mercredi 21 mars 2018 à 18h
Un mineur isolé pris en charge par l’ASE de Paris meurt
Rassemblement
Parvis de l’Hôtel de Ville de Paris
▻https://paris.demosphere.eu/rv/60813
Dans le même genre :
Fermeture des #fontaines_à_boire près du square Daviais #Nantes où dorment une trentaine de personnes #migrants dans des conditions indignes et en pleine chaleur.
La Cimade, Twitter, le 27 juin 2018
►https://seenthis.net/messages/705052
Idem à #Calais :
Calais : la France doit fournir de l’eau potable et des services d’assainissement aux migrants (experts de l’ONU)
ONU info le 16 octobre 2017
►https://seenthis.net/messages/705052
Et à #Nice :
Dans sa place forte de Nice le Duc d’Estropier installait mille camera et chassait par mille moyens les pauvres au nom de La Défense des valeurs chrétiennes qui édictait d’aimer son prochain comme soi même. Il avait déduit que ses prochains étaient les riches qu’il fréquentait
Duc de Saint-Frippon, Twitter, le 13 juillet 2018
▻https://seenthis.net/messages/708067
#eau
Tweeté par @seb_bailleul à la soirée #Pour l’accueil des migrants" à Paris, le 25.10.2018 :
Voici l’image de « l’accueil » fait aux migrant.e.s par la ville de @Paris dénoncé par Solidarité Migrants Wilson lors de la soirée du Manifeste #pourlaccueildesmigrants !
▻https://twitter.com/seb_bailleul/status/1055531788020400128
Ce sont les anciennes pierres, ou il y en a de nouvelles ?
Maine-et-Loire. Un parking transformé en champ de pierres pour écarter les gens du voyage
Elisa JUSZCZAK, Ouest France, le 11 avril 2019
▻https://seenthis.net/messages/773810
Trafic, fraudes et insécurité : Paris prêt à « déclencher les feux de l’enfer » dans les quartiers populaires de la capitale
20 Minutes, le 15 avril 2019
►https://seenthis.net/messages/774939
#Grenoble : des pierres posées pour empêcher les migrants de s’installer à Berriat
Benoît LAGNEUX, Le Dauphiné, le 4 juillet 2019
►https://seenthis.net/messages/791758
Paris : Un dispositif anti-SDF retiré d’une banque après un tollé sur les réseaux sociaux
J.-L. D., 20 Minutes, le 28 juillet 2019
►https://seenthis.net/messages/794770
Quels sont les pires dispositifs anti-SDF « primés » par la Fondation Abbé-Pierre
Delphine Bancaud, 20 Minutes, le 13 février 2019
►https://seenthis.net/messages/794770
Site web de la Fondation Abbé-Pierre consacré à ces dispositifs anti-SDF en France, et qui organise la cérémonie des « Pics d’or » :
►https://soyonshumains.fr
►https://seenthis.net/messages/650079
#Pics #dispositif_anti-SDF #Fondation_Abbé-Pierre #Soyons_Humains #anti-SDF #SDF #pauvreté #Pics_d’or
Décembre 2020:
The access to one of our main point of distribution in #Calais was blocked by boulders
Thread by LouisWitter on Thread Reader App – Thread Reader App
29 Dec 2020
►https://seenthis.net/messages/893692
Le long de l’Erdre à #Nantes, @val_k, 11 janvier 2021 :
▻https://seenthis.net/messages/896225
Caméras en manif : compile de liens utiles et de réflexions nécessaires
De façon générale, ne commencez jamais à photographier des groupes / foule en manifestation offensive. Entrainez-vous sur des moments légers, festifs, en particulier pour le rapport au consentement, ou abstenez-vous. Vraiment.
Lire ou relire :
A propos des photos dans les manifestations :
▻http://www.secoursrouge.org/A-propos-des-photos-dans-les-manifestations
L’émeute dure une nuit, les photos durent toujours :
▻https://mtlcounter-info.org/pour-rester-plus-en-securite
Attention, chutes d’images :
►http://nextstep.samizdat.net/2016/04/chutes-d-images
Images de luttes : quels usages ? :
▻http://nextstep.samizdat.net/2016/05/images-de-luttes-quels-usages
En défense du fracassage de caméras :
►https://nantes.indymedia.org/articles/34430 (choquant pour les professionnels mais a ouvert un vrai débat)
Ne nous photographiez pas, rejoignez-nous ! :
▻http://paris-luttes.info/ne-nous-photographiez-pas-5919
Petit précis de la prise de vue en manifestation :
▻https://came2016.wordpress.com/2017/02/16/petit-precis-de-la-prise-de-vue-en-manifestation + lien direct vers la version pdf : ▻https://framadrop.org/r/DUglIDfnqZ#SsXpQ/z7RMEtq5QtvSdW0vSWnQj1suoNbLrjKrrgd7k=
Dialogue imaginaire avec un-e défenseur-euse de l’image photographique d’individus - Contre-argumentaire à l’usage de celleux qui ne désirent plus travailler au spectacle de la fin du monde, mais à la fin du monde du spectacle :
▻https://infokiosques.net/spip.php?article1419
Photos et vidéos en manifest’action... :
►https://expansive.info/Photos-et-videos-en-manifest-action-2396
(mises à jour à chaque gros mouvement social, hélas, puisque les problèmes se posent de plus en plus...)
Outils
SYSTÉMATIQUEMENT, donc : pensez à l’anonymisation. Soit en utilisant les outils intégrés à votre smartphone (mention mims aux collages d’animaux), soit en post production, ce qui implique de ne pas vous être fait chourer votre carte-mémoire. Attention cependant : cela ne sécurise que la mise en ligne une fois la prise de vue effectuée. Ce qui veut dire que si vous éprouvez le besoin de flouter, d’autres peuvent éprouver le besoin de retrouver la source, et même en l’ayant effacée, elle peut être récupérable... Envisager le retour à l’argentique peut être aussi une bonne idée.
Les fringues aussi sont potentiellement des indices compromettants. Le noir et blanc permet déjà de ne pas donner de couleur. Pensez silhouette, symbole, abstraction plutôt que figure et icône, la construction ou destruction politique commence par soi. Vous êtes photographe ? Donc vous savez utiliser les problemes comme une chance d’essayer de faire autrement, vous connaissez la technique du contrejour, de la faible profondeur de champ, du zooming, du high-key ou low-key, tous ces « défauts » devenus styles quand on en fait des alliés (et qu’on empêche cette saleté d’intelligence artificielle de choisir à notre place !)
La meilleure des protection demeure, au moindre doute, de ne pas prendre de photo et toujours privilégier la sécurité des personnes qui sont dans le viseur de la répression.
#ObscuraCam : visages anonymisés avant la sauvegarde de l’image dans l’appareil :
►https://guardianproject.info/apps
ObscuraCam est une application photo libre pour appareils Android, créée par le Guardian Project, qui peut reconnaître et cacher les visages. Elle vous permet de brouiller ou effacer les visages de ceux que vous photographiez dans le but de protéger leur identité.
Autre piste : limiter les détails à la source en utilisant des outils « esthétisants », là aussi sans garder d’original compromettant.
#Retroboy : indétrônable filtre Roy Lichtenstein, les filtres Nintendo, Amstrad CPC464, Commodore 64 moins efficaces, tous donnent un style très graphique aux images
▻https://f-droid.org/fr/packages/se.embargo.retroboy
#AsciiCam : Remplace des pixels avec du texteApache-2.0
▻https://f-droid.org/fr/packages/com.dozingcatsoftware.asciicam
pas de mise à jour depuis 2015, remplacé par :
#VectorCamera : Une appli qui applique des effets en temps réel aux images de l’appareil photoGPL-3.0-only
AsciiCam
▻https://f-droid.org/fr/packages/com.dozingcatsoftware.vectorcamera
Cependant, la présence d’une caméra demeure un très gros facteur de tensions et stress et il n’y a que vous qui êtes sûr-e de ne pas mettre les autres en danger : sans consentement clair, vous choisissez le risque de vous faire engueuler, malmener voir péter votre matos. Il faut l’assumer.
last but not least : #UVP : FILMER LES FLICS.
C’est très compliqué, ça demande du sang froid et, hélas, parfois, on n’a pas vraiment le choix. Ça vaut le coup de télécharger et d’apprendre à utiliser l’application UVP, en commençant par se créer un compte.
toutes les explications sont là ▻https://urgence-violences-policieres.fr/application-mobile-uvp
recherche d’autres textes sur le rapport à l’image / intimité en manif : vous avez des liens à proposer ?
pour mémoire : mon intervention pour les PUI#23 le 31 oct. à l’École d’Archi de Nantes, sur le thème #Photo & #réseaux_sociaux... ▻https://seenthis.net/messages/648678
Un double thread énervé autour des arrestations et du procès des inculpé-e-s du lycée #Arago : ▻https://twitter.com/TerTerEtLiberte/status/1054841817617829890
Je fais remonter cette compile, parce que c’est vraiment de pire en pire l’emploi des images lors des procès. Et que quoi qu’on pense de ces textes, il faut absolument réfléchir à la question de la pénalisation des mouvements sociaux et la part de responsabilité qu’on peut prendre là dedans.
« Gilets jaunes » : les vidéos amateurs, des chaînes d’info ou de surveillance nourrissent les enquêtes judiciaires
►https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/02/01/gilets-jaunes-les-videos-de-surveillance-amateurs-ou-des-chaines-d-infos-nou
►https://seenthis.net/messages/756903
Plusieurs ajouts dont le « Petit Précis » du Collectif AutoMedia Etudiant, basé en grande partie sur le texte de Secours Rouge avec une ise à jour concernant les vidéos en live, le nouveau fléau des manifestations :
Depuis 2018, la mode des reportages en live s’est développée et s’est ouverte à n’importe quelle personne possédant un portable avec une connexion internet. On peut donc voir une foule de manifestant-e-s, brandir leurs téléphones portables, parfois à l’aide d’une perche, et filmer ce qui se passe, depuis l’intérieur de la manifestation. Tout comme les photos, la vidéo est dangereuse et a déjà permis d’inculper plus d’une personnes, grâce à ces lives : soit en confirmant la présence d’une personne, soit en filmant des actions.
Les contre-arguments de la présence de la vidéosurveillance en ville ou des forces de l’ordre équipées de caméras ne marche pas. En effet, être au sein du cortège permet d’avoir un autre point de vue, interne à la manifestation, ce qui n’est pas le cas des caméras placées en hauteur.
Donc plutôt que de vouloir faire le buzz, avoir plus de « followeur-se-s » ou juste permettre à des ami-e-s de suivre ce qui se passe, mieux vaut ranger son portable ou raconter ce qui se passe, avec des images ou des mots, ne mettant pas en danger les manifestant-e-s.
Explications du contexte photographique autour du procès de Grégoire Minday (et y’en a eut un paquet d’autres à #Nantes pour ne parler que de ce que je connais)
►https://lundi.am/Repression-contre-la-ZAD-Quand-la-police-joue-a-Ou-est-Charlie
Deux jours plus tard, le 20 mars ce même OPJ « mentionne de nouveaux clichés » et « déclare que les investigations entreprises ont permis d’identifier formellement Grégoire Minday ». Le 28 mars, autorisation est donnée d’aller interpeler pour faire comparaître N°6. Cette personne entièrement masquée sur une photo floue, les policiers l’ont deviné, elle s’appelle Grégoire Minday.
Quelles investigations ont été entreprises ? Quel rapport peut-être établi entre N°6 et Grégoire Minday ? Comment les policiers ont-ils pu mettre un nom, une adresse et une activité politique sur un visage absolument anonyme ? Tout cela est absent de la procédure. Comment le mis en cause peut-il se défendre d’une accusation dont il ne connait pas les fondements ? Il ne le peut pas.
Comment le juge peut-il évaluer l’authenticité des éléments qui lui sont soumis afin d’en juger en toute indépendance ? Il ne le peut pas... mais s’en accommode.
À défaut de chercher des réponses à son enquête à trou, le magistrat fera quelques efforts afin que les affirmations policières apparaissent vaguement tangibles. M. Stepanow, "expert en traitement d’images près la Cour d’Appel d’Aix en Provence" est nommé afin qu’il puisse donner son avis sur la culpabilité de M. Minday. Lombroso étant mort et Bertillon n’étant pas disponible, l’expert Stepanow va se pencher sur la comparaison anthropométrique de l’oreille de N°6 avec celle de Grégoire Minday.
Nous apprendrons par la suite que la seule qualification scientifique de M. Stepanow est d’exercer le métier de photographe de mariages et de communions. Son "expertise" comme son professionnalisme n’auront cependant pas manqué de convaincre ces magistrats peu regardants.
À des étudiants en sociologie qui l’interrogeaient sur ses missions en tant qu’expert, M. Stepanow se vanta avec fierté d’avoir "fait condamner 100% des dossier qu’on [lui] a confié". Professionnel et méticuleux.
C’est à partir de cette expertise, et de cette expertise seulement que Grégoire Minday a été jugé coupable et condamné à 18 mois de prison.
Ce fil :
▻https://twitter.com/Lau_Val_Meyer/status/1674280003670794242
A cet effet quelques conseils pratiques :
la meilleure façon d’anonymiser une vidéo c’est pendant qu’on filme ( éviter de filmer les visages, visez les pieds, les mains , évitez tous les marqueurs de location tels signes etc.).
Moins il y a d’information 1/7
Moins il est possible de croiser les informations ( avec d’autres caméras de surveillance dans la rue par exemple). Ne pas filmer les visages réduit drastiquement l’efficacité d’outils de reconnaissance faciale 2/7
En ajout, il est utile d’utiliser une application comme ObscuraCam
Qui non seulement permet de pixeliser etc. Mais aussi nettoie les meta données de vos images qui peuvent indiquer la location. 3/7
Il s’agit aussi de rendre les images et vidéos qu’on poste- notamment lors de révoltes- difficile d’utilisation comme données pour entraîner des algorithmes. Plus on poste d’images et de vidéos qui révèlent des informations, plus on aide à perfectionner les algorithmes. 4/7
Même poster des vidéos avec le moins d’information c’est toujours nourrir la base de données disponibles. Soyons créatif-ves ET intentionnel-le pour briser les schémas dans nos vidéos, plus on rajoute de l’absurde, de l’incohérence, + ça complique la catégorisation. 5/7
La meilleure des protections reste la minimisation : moins on poste, moins on donne de matériel à analyser.
Ici aussi soyons intentionel-le avec nos vidéos.
Gardons en tête que Twitter, Fbk et google collaborent avec la police, l’armée et les gvts autoritaires. 6/7
N.B. : la catégorisation des algorithmes n’est ni neutre, ni objective- les catégories mises en place servent à justifier et renforcent des schémas de pensée déjà existants ( e.g. le genre peut se lire sur le visage, les quartiers pauvres & racisés st + criminels). 7/7