Emmett Louis « Bobo » Till, né le 25 juillet 1941 à Chicago en Illinois et mort le 28 août 1955 à Money au Mississippi, est un adolescent afro-américain qui fut brutalement assassiné dans la région du delta du Mississippi aux États-Unis. Son meurtre fut l’un des principaux événements à l’origine de la création du mouvement afro-américain des droits civiques.
Les principaux suspects du crime, Roy Bryant et son demi-frère J.W. Milam, furent acquittés. Ils avouèrent plus tard être les coupables du meurtre de l’adolescent.
#James_Lawson (ou #Jim_Lawson) :
James Morris Lawson, Jr. (born September 22, 1928) is an American activist and university professor. He was a leading theoretician and tactician of nonviolence within the Civil Rights Movement.[1] During the 1960s, he served as a mentor to the Nashville Student Movement and the Student Nonviolent Coordinating Committee.[2][3] He was expelled from Vanderbilt University for his Civil Rights activism in 1960, and later served as the pastor in Los Angeles, California for 25 years.
The Fellowship of Reconciliation (FoR or #FOR) is the name used by a number of religious nonviolent organizations, particularly in English-speaking countries. They are linked by affiliation to the International Fellowship of Reconciliation (IFOR).
The Nashville Student Movement was an organization that challenged racial segregation in Nashville, Tennessee during the Civil Rights Movement. It was created during workshops in nonviolence taught by James Lawson. The students from this organization initiated the Nashville sit-ins in 1960. They were regarded as the most disciplined and effective of the student movement participants during 1960.[1]
Sit-ins de Nashville
Les sit-ins de Nashville, qui ont eu lieu du 13 février au 10 mai 1960, font partie d’une campagne d’actions directes non-violentes pour mettre fin à la ségrégation raciale aux comptoirs des restaurants du centre-ville de Nashville, dans le Tennessee. La campagne des sit-ins, qui a été coordonnée par le mouvement étudiant de Nashville et le Nashville Christian Leadership Councel, est importante de par son succès immédiat et l’importance accordée à la non-violence. Tout au long de la campagne, les sit-ins ont eu lieu dans différents magasins situés au cœur du centre financier de Nashville. Les participants, dont la majorité était des étudiants Afro-Américains, étaient souvent victimes d’agressions physiques et verbales de la part des passants. Malgré leur refus de répondre à ces attaques, plus de 150 étudiants sont arrêtés pour avoir refusé de libérer leur place à des comptoirs de restaurants alors que la police leur a ordonnés de le faire. Lors des procès, les étudiants sont représentés par un groupe de 13 avocats dirigé par Z. Alexander Looby (en) Le 19 avril, la maison d’Alexander Looby est la cible d’une attaque à la bombe, mais ni lui ni sa famille ne sont blessés. Plus tard, ce même jour, presque 4000 personnes marchent jusqu’à la mairie de Nashville pour parler avec le maire Ben West (en) de l’augmentation des violences. Lorsqu’on lui demandé s’il pense qu’il faut mettre fin à la ségrégation dans les comptoirs de la ville, il répond par l’affirmatif. Un accord est trouvé entre les propriétaires des restaurants et les participants aux manifestations durant la première semaine de mai. Le 10 mai, six restaurants du centre-ville servent des clients noirs à leur comptoir pour la première fois. Même si cette première campagne a permis de mettre fin à la ségrégation dans les restaurants du centre-ville, d’autres manifestations et sit-ins continuent d’avoir lieu dans le reste de la ville, jusqu’au vote du Civil Rights Act de 1964, qui permet de mettre fin à la ségrégation raciale à travers l’ensemble des États-Unis. La plupart des organisateurs de ces sit-ins ont par la suite joué un rôle important dans le mouvement des droits civiques.
#cartographie des lieux visés par les sit-in à Nashville :
#Student_Nonviolent_Coordinating_Committee
Le Student Nonviolent Coordinating Committee ou SNCC (littéralement « Comité de coordination non-violent des étudiants ») est l’un des principaux organismes du mouvement afro-américain des droits civiques dans les années 1960.
Il est né en 1960 lors d’assemblées étudiantes menées par Ella Baker à l’université Shaw de Raleigh, en Caroline du Nord. Avant de contribuer à la formation de la SNCC, Baker avait été la directrice de la Southern Christian Leadership Conference. Toutefois, cela ne signifiait pas que le SNCC soit une association dépendante de la SCLC. Au contraire, au lieu d’être très proche d’autres organisations comme la SCLC ou le NAACP, l’objectif du SNCC était de fonctionner indépendamment. Deux cents étudiants afro-américains étaient présents lors du premier meeting, parmi lesquels Stokely Carmichael de l’université Howard. Celui-ci dirigea la branche militante du groupe lors de sa scission à la fin des années 1960. Les membres du SNCC se faisaient appeler les « troupes de choc de la révolution. »
Le SNCC joua un rôle de premier plan dans les Freedom rides, la révolte de Washington en 1963 ou encore le Freedom Summer du Mississippi. À la fin des années 1960, sous l’impulsion de leaders comme Stokely Carmichael, le SNCC se concentra sur le Black Power et la lutte contre la guerre du Viêt Nam. Comme d’autres organismes de l’époque, le SNCC a également joué un rôle important dans le quartier de Harlem où les populations afro-américaines étaient victimes de ségrégation raciale. En 1969 la SNCC a officiellement changé de nom pour Student National Coordinating Committee afin de refléter l’élargissement de ses stratégies. Cependant, le mouvement disparut dans les années 1970.
▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Student_Nonviolent_Coordinating_Committee
John Lewis (homme politique)
John Robert Lewis, né le 21 février 1940 à Troy (Alabama), est un militant et homme politique américain. Figure du Mouvement afro-américain des droits civiques, il est depuis la fin des années 1980 membre de la Chambre des représentants des États-Unis sous la bannière du Parti démocrate.