• ★ MAUDITE SOIT LA GUERRE - Socialisme libertaire

    Les conflits militaires à travers le monde, les tensions régionales, les menaces et agressions (notamment nucléaires, chimiques…) restent le mode privilégié des relations entre les États ; le tout au profit des lobbys militaro-industriels.

    Les peuples subissent ces violences et sont les jouets macabres des stratégies militaires et politiques : tueries, viols, enlèvements, séquestrations, humiliations et destructions systématiques des infrastructures civiles (eau, hôpitaux, écoles…). Les populations sont déplacées, maltraitées, prises en otage et réprimées dans toutes leurs tentatives de rébellions et de résistances (...)

    #FédérationAnarchiste #militarisme #guerre #étatisme #nationalisme
    #Anarchisme #Antimilitarisme #Internationalisme

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    ▶️ https://www.socialisme-libertaire.fr/2018/05/maudite-soit-la-guerre.html

  • « Pour l’opposition turque, la défaite électorale face à Erdogan est surtout une défaite morale et éthique », Bayram Balci
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/05/30/pour-l-opposition-turque-la-defaite-electorale-face-a-erdogan-est-surtout-un

    La démocratie en Turquie a parlé. Avec un taux de participation de 87 % au premier tour et de 85 % au second, les Turcs ont fait la preuve d’un civisme exemplaire, mais pour quel résultat ? La coalition hétéroclite de plusieurs partis politiques d’opposition menée par Kemal Kiliçdaroglu a échoué à destituer le président, Recep Tayyip Erdogan. La déception du camp social-démocrate est grande quant à l’avenir de la démocratie en Turquie.

    Par les urnes, les Turcs ont clairement fait le choix d’un statu quo autoritaire plutôt que de miser sur la promesse, non garantie, d’une alternance démocratique salvatrice. La défaite est d’autant plus cuisante pour l’opposition qu’elle est entachée de déshonneur. Focalisée dans l’entre-deux-tours sur un discours nationaliste et #anti-immigration, visant surtout les #réfugiés syriens, elle s’est retrouvée en porte-à-faux avec les aspirations profondes d’une large frange de la coalition.

    Contre toute attente, en semant le doute et la confusion sur l’identité et la force de cohésion de cette coalition, cette crispation sur un #nationalisme xénophobe a éclipsé tous les autres sujets autrement plus urgents et pertinents pour le pays : la crise économique profonde, l’inflation douloureuse, les traumatismes du séisme, dont on pouvait penser qu’ils suffiraient à sanctionner le pouvoir en place. C’est tout l’inverse qui s’est produit. La peur d’une déstabilisation encore plus incontrôlable a manqué de peu d’accorder la victoire dès le premier tour au président Erdogan. Parallèlement, son alliance s’approche également des 50 % aux législatives. Le second tour de la présidentielle vient de lui assurer une victoire totale, à hauteur de 52 %.

    Au-delà de la déception et du désaveu envers le modèle démocratique, que nous enseignent ces élections présidentielle et législatives ?
    Malgré les failles de son bilan, l’habileté tactique électoraliste d’Erdogan reste intacte. Il a su détourner l’attention des difficultés économiques, de la baisse vertigineuse et inquiétante du pouvoir d’achat, pour rendre prioritaires et faire vibrer les cordes sensibles des Turcs : la sécurité des frontières, la stabilité régionale, le statut de la Turquie sur la scène internationale et les performances du pays en matière d’industrie de défense nationale. Un avantage tactique d’autant plus judicieux que l’opposition, novice dans sa coalition et inexpérimentée sur ce terrain international, ne pouvait y répondre que par des promesses théoriques, maladroites et insuffisamment crédibles.

    L’échec du HDP

    En effet, pour l’opposition, la défaite électorale est surtout une défaite morale et éthique. Composite, disparate, traversée par diverses tendances politiques irréconciliables entre sociaux-démocrates, nationalistes, islamistes et militants prokurdes, elle n’a pas réussi à incarner le changement, à inspirer la confiance en l’alternance. Mettre fin au pouvoir d’Erdogan ne pouvait suffire comme projet politique global. Cet unique dénominateur commun ne pouvait seul gommer le dissensus.

    Et le dissensus s’est révélé abyssal, dans des erreurs de stratégie électoraliste qui ont frôlé l’indignité : promettant la démocratisation du pays, tout en siphonnant le discours nationaliste sécuritaire et antimigrants ; assurant le rétablissement de l’Etat de droit, tout en dénonçant et criminalisant les réfugiés syriens en Turquie. Ce faisant, Kemal Kiliçdaroglu a non seulement perdu les élections, mais aussi toute sa crédibilité à incarner une opposition attachée aux droits humains.

    Quant au parti prokurde HDP, qui a soutenu l’opposition contre Erdogan, le score obtenu assombrit son horizon. En net recul depuis les élections présidentielle et législatives de 2018, il perd son rôle d’arbitre. Il ne compte plus que 61 députés au Parlement, contre 67 auparavant. Plus grave, il a fait perdre son camp : ne pouvant ou ne voulant clarifier sa relation avec le versant de la lutte armée de la cause kurde, il a offert à Erdogan le bâton pour se faire battre. Il n’en fallait pas davantage à la machine de propagande pour opérer l’amalgame entre parti prokurde, guérilla et terrorisme du PKK et en démontrer la menace pour la sécurité et la stabilité du pays. Cet échec du HDP aura des conséquences sur le mouvement national kurde, qui sera amené à se repenser et à se restructurer.

    Le choix autoritaire

    Quant au parti d’Erdogan, l’AKP, il peut savourer sa victoire, même si les lendemains qui chantent ne sont pas garantis, car les problèmes intérieurs demeurent aigus. L’économie est en berne, l’inflation galope, et aucun signal en provenance du pouvoir ne semble annoncer de changement de politique économique et monétaire. Quant à la société, elle est profondément divisée, polarisée, comme le prouve cette courte victoire, avec seulement 52 % des voix.

    Sur les scènes régionale et internationale, la victoire d’Erdogan s’inscrit dans une continuité familière, assez confortable tant pour ses partenaires que pour ses adversaires. L’avènement d’un Kiliçdaroglu inconnu et imprévisible aurait été plus difficile à appréhender pour les Occidentaux. Après le président français, Emmanuel Macron, et comme cela était prévisible, son homologue russe, Vladimir Poutine, a été parmi les premiers à le féliciter. Le pragmatisme de la realpolitik rend ce pays, à la position géostratégique délicate, incontournable pour la diplomatie occidentale, quel qu’en soit son président. Dans la guerre en Ukraine, dans les conflits du Moyen-Orient, la Turquie joue un rôle pivot, de médiateur et de tampon, qu’il nous appartient de comprendre et de reconnaître.

    C’est surtout en matière de politique intérieure que les évolutions à venir risquent de compter. Le choix autoritaire, confirmé par les urnes, ne devrait pas alléger l’écrasement des libertés, l’étouffement de l’opposition, le détricotage de l’Etat de droit. L’opposition décrédibilisée aura du mal à enrayer l’infatigable machine de guerre électorale et politique de l’AKP et de son président. L’horizon des élections municipales en mars 2024 devrait nous dire si et comment elle survit à ce mandat.

    Bayram Balci, chercheur CERI-Sciences Po Paris, ancien directeur de l’Institut français d’études anatoliennes à Istanbul.

  • « Erdogan continue de répondre à une aspiration sociale fortement ancrée dans la société turque »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/05/17/erdogan-continue-de-repondre-a-une-aspiration-sociale-fortement-ancree-dans-

    En dépit du score élevé de l’opposition unie autour d’un seul candidat lors du premier tour de l’élection présidentielle en Turquie, l’universitaire Ahmet Insel constate, dans une tribune au « Monde », que l’« erdoganisme », ce pouvoir hyperprésidentiel et autocratique, est ébranlé mais reste debout.

    Les élections présidentielle et législatives du 14 mai en Turquie, considérées comme les plus importantes de son histoire contemporaine, ont pris de fait la forme d’un double référendum. Les électeurs se sont mobilisés massivement pour dire un « oui mais » à Recep Tayyip Erdogan, qui règne depuis vingt ans, et ils ont approuvé la continuation du régime hyperprésidentiel et autocratique, l’« erdoganisme », que le président sortant a mis en place progressivement depuis 2014. Son adversaire, un candidat qui veut mettre fin à l’autocratie en partageant le pouvoir, qui prône le retour à l’Etat de droit et un régime parlementaire, a reçu un soutien électoral important mais insuffisant.

    Le bilan d’étape de ces élections est plutôt clair. Même s’il n’est pas réélu au premier tour, Erdogan s’en sort mieux que son rival. Avec 49,5 % des voix, contre 44,9 % à Kemal Kiliçdaroglu, il est en position favorable pour le second tour. Par ailleurs, l’Alliance populaire, la coalition qui regroupe l’AKP, le parti d’Erdogan, à des partis d’extrême droite nationaliste ou religieuse, a la majorité parlementaire.
    Même si la Turquie est divisée à parts presque égales entre les partisans d’Erdogan et ceux qui veulent son départ, les résultats du 14 mai montrent que le centre de gravité politique du pays a encore plus glissé vers l’extrême droite nationaliste. Le MHP (Parti de l’action nationaliste), crédité dans les sondages d’opinion de 6 % à 7 % des voix, obtient plus de 10 % aux élections législatives. Avec l’arrivée sur la scène politique du parti ultrareligieux YRP, créé par le fils d’Erbakan − fondateur du parti de l’islam politique en Turquie −, ces deux partis compensent le recul de l’AKP, crédité de 35 % des voix aux élections législatives.

    Grave crise économique

    La principale question aujourd’hui est de savoir pourquoi et comment Erdogan a réussi à garder la confiance de la moitié des électeurs, malgré une grave crise économique, marquée par une inflation très élevée, une dépréciation vertigineuse de la livre turque, une augmentation de la pauvreté et des inégalités. Mais aussi malgré une usure du pouvoir, une corruption devenue un système de gouvernement et, enfin, un tremblement de terre qui a révélé l’incurie et le népotisme du système autocratique. L’alliance d’Erdogan avec le parti d’extrême droite MHP depuis 2016 et l’arrimage des petits partis d’extrême droite islamo-nationalistes dans cette alliance, à la veille des élections, n’expliquent qu’en partie cette résilience.

    Erdogan contrôle les médias, où son temps d’audience a largement dépassé celui de tous ses concurrents. Utilisant tous les moyens de l’Etat-parti, il a mené une campagne défensive, mais en engageant massivement des moyens budgétaires qui feraient pâlir de jalousie les dirigeants populistes d’autres pays. En effet, gérée par les réseaux clientélistes de l’AKP, la grave crise économique ne semble pas avoir ébranlé outre mesure la confiance des électeurs d’Erdogan.

    Mais, au-delà de ces éléments propres aux pouvoirs populistes, Erdogan continue manifestement de répondre à une aspiration sociale fortement ancrée dans la société turque, qui se met en rang derrière un homme autoritaire, susceptible de chasser les démons qui hantent les esprits : la peur de la dissolution de l’identité nationale et religieuse face aux revendications de reconnaissance et d’égalité des #Kurdes, des #alévis, des #femmes, plus une certaine crainte de l’Occident et, aussi, la nostalgie des grandeurs perdues d’antan.

    Turquie profonde sunnite-nationaliste

    Pourtant l’opposition s’est présentée unie derrière le leader du CHP, Kemal Kiliçdaroglu, qui a réussi à former une alliance comprenant différentes tendances politiques allant de la social-démocratie à la droite nationaliste et libérale, plus un courant islamiste anticorruption. Réunis au sein de l’Alliance de la nation, les six partis politiques qui regroupent la diversité de l’échiquier sociopolitique du pays ont tenté de mettre des bâtons dans les roues de la stratégie politique traditionnelle d’Erdogan : provoquer la polarisation de la société autour des questions ethniques, confessionnelles et culturelles, et l’obliger à se placer comme le leader de la majorité sociologique turque, sunnite, conservatrice.
    Avec la décision du parti prokurde de gauche HDP d’appeler à voter en faveur de Kemal Kiliçdaroglu dès le premier tour, jamais un rassemblement aussi large et diversifié pour la démocratie n’a été réalisé dans l’histoire contemporaine de la Turquie. Ce qui donne son caractère référendaire à ces élections. Mais la forte mobilisation électorale (88,9 %, soit de deux points supérieure à l’élection précédente, en 2018) semble avoir été portée surtout par la vague d’extrême droite islamo-nationaliste. Elle a permis à celui qui dirige le pays depuis vingt ans de se présenter en tête au second tour.

    Plus généralement, quand on prend aussi en compte les voix de la droite nationaliste au sein de l’alliance de l’opposition, et celles du troisième candidat nationaliste, dont les électeurs sont susceptibles de se reporter majoritairement sur Erdogan au second tour, on constate que l’espoir de la démocratisation est pris en tenaille par la Turquie profonde sunnite-nationaliste. Celle-ci s’inquiète de la présence du parti prokurde de gauche au Parlement, que la propagande du pouvoir assimile au Parti des travailleurs du Kurdistan et au terrorisme, et elle s’est cabrée devant la perspective qu’un alévi puisse devenir président.
    Pour cette alliance anti-Erdogan, qui a réussi à atteindre un score certes insuffisant mais historiquement élevé, l’enjeu du second tour sera surtout de prouver sa résilience. Ce sera le signal de la capacité de l’autre Turquie à continuer de s’organiser et de résister à l’autocratie #islamo-nationaliste. S’il est élu au second tour, Erdogan devra faire face à l’état lamentable dans lequel il a mis l’économie, mais aussi à la défiance de l’autre moitié de la #Turquie.

    #nationalisme #extrême_droite

  • Extrême droite : le Premier ministre Narendra Modi, l’invité d’honneur de Macron pour le 14 Juillet…

    … cette tendance à mettre tout le monde au pas, et surtout les musulmans, dont l’apport à l’histoire de l’Inde est sérieusement récrit ces temps-ci. Ce sont des chapitres entiers que l’on gomme des programmes scolaires. Les empereurs moghols, deux siècles d’histoire du sous-continent ? Connais pas, c’est vieux tout ça. Les musulmans, Modi, ne les gomme pas seulement des manuels. En 2002, il a soufflé sur les braises d’un affrontement communautaire qui a fait près de 2 000 morts, sans compter le viol généralisé des femmes musulmanes. Un pogrom géant dont il ne s’est jamais expliqué. Pas grave, la justice l’a blanchi, dix ans plus tard. Un documentaire de la BBC l’accusant d’être « directement responsable » de l’affaire a été interdit de diffusion.

    Pogrom géant

    Les chrétiens ? Prière de marcher les yeux baissés. Des lois anticonversion, votées dans 11 Etats sur 29, punissent de la prison à vie ceux qui abandonnent l’hindouisme sans l’accord du préfet, qui refuse systématiquement. Apostats, pas chez moi. Même le cinéma est prié de se mettre aux longs-métrages « patriotiques ». Bollywood résiste encore, mais pour combien de temps ?

    On ne va sans doute pas trop parler droits de l’homme en juillet, pas plus que lors de la dernière visite de Modi à Paris, où un Emmanuel #Macron plus onctueux et tactile que jamais avait offert à son hôte une visite guidée du château de Versailles. Modi s’était montré ravi de tant de délicatesse. Il faut dire que l’Elysée avait pudiquement détourné les yeux des liens l’unissant à un sulfureux homme d’affaires du nom de #Gautam_Adani, devenu la première fortune d’Asie en très peu de temps. « Quand l’Etat indien vend ses bijoux de famille, il les vend à un seul homme, l’oligarque en chef du régime, Adani, soutien de Modi depuis toujours. Total, qui a vite compris qu’Adani était incontournable, a pris le risque de créer plusieurs joint-ventures avec lui », assène Jaffrelot. Rahul Gandhi connaissait bien ce dossier, qu’il instruisait avec ardeur, mais, pas de chance, voilà qu’on va lui passer les bracelets.

    (Le Canard enchaîné, 10 mai 2023)

    #Narendra_Modi #Inde #racisme #islamophobie #persécutions #islam #musulmans #nationalisme #extrême_droite

  • Ci risiamo: il ministro Lollobrigida ha detto che non esiste una “razza italiana” ma “un’etnia italiana” da tutelare, soprattutto attraverso le nascite.

    Dopo la “grande sostituzione”, eccoci qui con un’altra teoria di estrema destra – quella del “differenzialismo”.

    l tentativo è chiarissimo: evitare le accuse di razzismo evitando l’impronunciabile “razza” e usando il più neutro “etnia”.

    Lo usa anche la Treccani!

    In realtà, come ha scritto Pierre-André Taguieff in diversi libri, “etnia” è un modo ripulito di dire “razza”.

    Questa innovazione linguistica la si deve ad Alain De Benoist, l’ideologo della “Nouvelle Droite”.

    Invece che fondarsi sull’inservibile razzismo “biologico-scientifico”, De Benoist si è concentrato sulle “differenze etnico-culturali”; da qui la definizione di “differenzialismo”.

    La faccio breve: siccome ogni “etnia” è “culturalmente” diversa, la convivenza è impossibile.

    Per vivere in pace, dunque, è meglio stare separati e non “contaminarsi”.

    È una forma di “razzismo politicamente corretto”, diciamo così, che ricorda sinistramente l’apartheid.

    Il pensiero di De Benoist non è affatto marginale, almeno all’interno di questo governo.

    Matteo Salvini anni fa ci faceva i convegni insieme.

    Ora invece è stato elogiato pubblicamente dal ministro della cultura Sangiuliano, e sarà ospite al Salone del Libro di Torino.

    Lollobrigida dice anche che occuparsi di natalità è un modo di “difendere la cultura italiana” e il “nostro modo di vivere”.

    Tradotto brutalmente: devono esserci più bambini bianchi.

    Altrimenti arrivano quelli «diversi» e si finisce con la “sostituzione etnica”.

    Insomma: dopo tutte le polemiche delle scorse settimane, rieccoci qui.

    Magari anche questa volta si tirerà in ballo “l’ignoranza”, o si accamperanno scuse di vario genere.

    Ma la realtà è che si tratta di precise scelte lessicali – e dunque politiche.

    https://twitter.com/captblicero/status/1656718304273104910

    #race #racisme #ethnie #terminologie #mots #vocabulaire #Lollobrigida #Italie #grand_remplacement #ethnie_italienne #différentialisme #Alain_De_Benoist #Nouvelle_Droite #extrême_droite #ethno-différentialisme #Francesco_Lollobrigida

    • Lollobrigida, l’etnia italiana e la leggenda della nazione omogenea

      Ci risiamo con una pezza che è peggiore del buco. Agli #Stati_generali_della_natalità (già il titolo meriterebbe un trattato filologico) l’irrefrenabile Lollobrigida, dopo avere detto, bontà sua, che è evidente che non esiste una razza italiana, ha dovuto colmare questa insopportabile lacuna, affermando che: “Esiste però una cultura, una etnia italiana che in questo convegno immagino si tenda a tutelare”. Esisterà dunque anche un’etnia francese (lo dica a bretoni e corsi), una spagnola (lo spieghi a baschi e catalani), una belga (l’importante che lo sappiano fiamminghi e valloni) o una inglese (basta non dirlo a scozzesi, gallesi e irlandesi). Ma forse no, lo stabordante ministro dell’Agricoltura sostiene il principio della purezza indicato peraltro nel punto 5 del Manifesto della razza: “È una leggenda l’apporto di masse ingenti di uomini in tempi storici”.

      La cultura italiana sarebbe dunque completamente autoctona. In un libretto scritto nel ventennio dal fondatore del Museo di Storia Naturale di Torino, c’era un capitolo (credo fosse d’obbligo) sull’elogio della razza italiana, che si era conservata pura “nonostante qualche invasione”. Quasi commovente quel “qualche”, i nostri libri di storia sono pressoché un elenco di invasioni, ma forse, proprio per questo la cultura italiana ha toccato punte di eccellenza (non adesso) come nel Rinascimento. Proprio grazie alla sintesi di culture diverse, che si sono fuse in una proposta originale fondata sull’incontro con la diversità.

      Siamo tutti d’accordo che il pensiero occidentale deve molto (non tutto, ma molto) a quello dell’antica Grecia, ma nelle sue Lezioni sulla filosofia della storia, Hegel sostiene, giustamente, che “gli inizi della cultura greca coincisero con l’arrivo degli stranieri”. Il tratto costitutivo per la nascita della cultura greca è quindi l’arrivo degli stranieri, di cui i greci avrebbero mantenuto “memoria grata” nella propria mitologia: Prometeo, per esempio, viene dal Caucaso, e lo stesso popolo greco si sarebbe sviluppato a partire da una “#colluvies” , termine che originariamente significava fango, immondizia, accozzaglia, scompiglio, caos.

      Gli Stati si differenzierebbero da quelle che chiamiamo “tribù” o etnia, perché contengono diversità, non omogeneità. Per quanto riguarda l’etnia, vale una celebre affermazione dell’antropologo britannico Siegfried Nadel: “L’etnia è un’unità sociale i cui membri affermano di formare un’unità sociale”. I Greci, peraltro, non associavano il concetto di #ethnos a un territorio, si poteva infatti essere greco anche in terre lontane, come volle esserlo Alessandro. L’etnicità di un popolo sta nel progetto.

      La storia viene spesso manipolata dalle élite, e l’identità evocata da chi sta al potere si fonda spesso sulla storia, o meglio su una storia, quella storia. Perché, come affermava Ernest Renan, per costruire una nazione ci vuole una forte dose di memoria, ma anche un altrettanto forte dose di oblio: “L’oblio, e dirò persino l’errore storico costituiscono un fattore essenziale nella creazione di una nazione (…) Ora l’essenza di una nazione sta nel fatto che tutti i suoi individui condividano un patrimonio comune, ma anche nel fatto che tutti abbiano dimenticato molte altre cose. Nessun cittadino francese sa se è Burgundo, Alano, Visigoto; ogni cittadino francese deve aver dimenticato la notte di San Bartolomeo, i massacri del XIII secolo nel Sud”.

      Dobbiamo fingere di ricordare ciò che ci unisce e dimenticare quanto invece, del nostro passato, ci divide. Oppure accettare, come sostengono Julian S. Huxley e Alfred C. Haddon che: “Una nazione è una società unita da un errore comune riguardo alle proprie origini e da una comune avversione nei confronti dei vicini”.

      https://www.ilfattoquotidiano.it/2023/05/12/lollobrigida-letnia-italiana-e-la-leggenda-della-nazione-omogenea/7158926

      #nation #homogénéité #diversité #culture #culture_italienne #ethnicité #identité

  • US Imperialism Alone Can’t Explain the Triumph of the Right in Latin America
    https://jacobin.com/2023/05/us-imperialism-far-right-latin-america-dictatorships-homegrown-book-review

    Embrassez les fascistes (Küsst die Faschisten ... Tucholsky)

    2.5.2023 by Hilary Goodfriend - Histories of the Cold War in Latin America often center the United States’ bloody footprint in the region. And with good reason: US crimes in the region committed in the name of anticommunism included propping up dictatorships, overthrowing democratic governments, and enabling genocide.

    A new book by historian Vanni Pettinà takes a different approach. His recently translated A Compact History of Latin America’s Cold War shines a light on the role of Latin American nations on both sides of the region’s bitter conflicts. Rather than reducing these struggles to mere proxy wars between the United States and the Soviet Union (USSR), he advocates for recognizing “peripheries as active historical agents” in the revolutionary and counterrevolutionary struggles that rocked Latin America between 1947 and 1989.

    Readers looking for a history of US imperialism can find them in works like Eduardo Galeano’s classic Open Veins of Latin America or anything by historian Greg Grandin. But Pettinà’s nuanced interpretation has something to offer even the most ardent anti-imperialists.

    Just as the region’s revolutionaries were far from Soviet stooges, Latin America’s antidemocratic forces were not created wholesale by Cold Warriors in Washington. To fight the far right, it’s important to understand how historical conditions create organic social bases and material motives for homegrown reaction — then and today, in Latin America and around the world.
    Framing the Conflict

    The author calls for greater attention to the relations within and between Latin American nations, but he does not discount the weight of foreign interventions — most significantly, the innumerable military, economic, and diplomatic interventions of the United States. Rather, Pettinà identifies both an “external fracture” and an “internal fracture” provoked by the onset of the Cold War in Latin America.

    The external fracture comes from the United States’ abdication of President Franklin Delano Roosevelt’s Good Neighbor Policy in 1946, which had paused the parade of US military invasions and occupations that characterized US relations with Latin America prior to 1933. One result of the return to overt military interventions, Pettinà argues, was a conflation of US anti-communism with anti-nationalism, as Latin American nationalist reformers often sought Communist support in their coalitions. This led to US support for reactionary actors in the region, as in the emblematic case of US alignment against Jacobo Árbenz in Guatemala. There, a CIA plot saw a democratically elected liberal reformer overthrown in favor of a genocidal military regime that plunged the country into decades of civil war.

    The internal fracture refers to the strengthening of conservative elements at the national scale. The Great Depression and World War II created the conditions for Latin American governments to try and overcome their dependency on commodity exports and develop more autonomous, diversified, and industrialized economies. Renewed postwar international trade, however, favored a backlash from traditional agricultural-exporting elites, in alignment with US free-trade dogmas that demanded the unequal international division of labor according to market-based comparative advantages.

    In the wake of the 1959 Cuban Revolution, Latin American militaries and the reactionary ruling class correctly saw that developmentalism, as the state-led programs to reshape the economy and expand social welfare were known, had created a material base for more radical and inclusive politics. With US support, they dismantled these nationalist policies in favor of outward-facing economic strategies that privileged foreign capital.

    Rather than an “episodic” historical analysis that hinges on spectacular events like coups d’état, Pettinà advances a “structural” one. He divides the conflict in different stages, beginning with an early period of democratic reversals from 1946 to 1954, when Communist Parties were banned across Latin America and purged from governing coalitions and labor unions.

    Three case studies show how this played out. In Costa Rica, democratization and social reforms advanced despite opposition from landowning elites and the US monopoly United Fruit Company. This was, in part, thanks to President José María Figueres’s “skill at using his anticommunist credentials to limit US intervention,” Pettinà writes.

    Mexico’s success was more ambiguous, with authoritarian consolidation under the governing Institutional Revolutionary Party (PRI) even as the party’s nationalist developmentalist agenda prevailed. The author credits the social welfare gains of this period to the fact that, unlike elsewhere in Latin America, the landowning oligarchy’s monopoly power had been weakened by land reform after the country’s 1910 revolution. He also notes the PRI’s internal legitimacy and stability, and the regime’s “discreetly anticommunist approach” even as it maintained an autonomous foreign policy that ran against the bipolar pro- or anti-communist paradigm insisted upon by the United States.

    Guatemala sits at the losing end of this continuum. Pettinà describes how Árbenz survived an earlier CIA-backed plot driven by neighboring Central American dictators thanks to the State Department’s opposition to violating the Good Neighbor Policy under Harry S. Truman, only to fall in 1954 when the new Dwight D. Eisenhower administration took a harder line. Together, these examples show how internal factors interacted with exogenous ones to determine the fate of distinct Latin American projects for reform.
    Cuba’s Breakthrough

    If the coup in Guatemala brought the Cold War home to Latin America, the 1959 Cuban Revolution took it to another level. In power, the nationalist guerrillas allied with Cuba’s Communists, who brought much-needed “experience, qualifications, ability to mobilize, and foreign connections” to the young revolutionary government. An economic and political alliance with the Soviet Union soon followed, as the United States’ initial cautious tolerance gave way to open hostility.

    The Cuban Revolution coincided with a renewal of the Latin American left. The new generation embraced counterculture and heterodox strategies that challenged the Communist Party’s insistence on working within electoral systems with allied nationalist reformers, a critique that was fueled in part by the Sino-Soviet split and confirmed by Cuba’s unorthodox success.

    By then, the USSR was promoting “peaceful coexistence” with the West, trying to win over the newly decolonized peripheral nations by demonstrating the superiority of its economic and social organization through development aid. Cuba, in contrast, took an active role backing armed insurgencies in the continent. Havana became a haven and diplomatic headquarters for Latin America’s revolutionary movements. Pettinà describes Cuban support for armed groups in Venezuela, Argentina, Brazil, Colombia, Guatemala, Peru, and Bolivia in the 1960s, including the provision of weapons, combat training, and logistical support.

    This aid diminished in the 1970s as Latin America’s guerrilla movements suffered severe setbacks and the island’s economic situation worsened, making it more dependent on Soviet support. Instead, Cuba turned to Africa, winning important victories in Angola. It would resume its active role in the following decade, when renewed revolutionary gains put Central America in the Cold War crosshairs.

    Pettinà also shows how regional elites responded to events in Cuba, mostly with repression. Governments in Mexico, Brazil, Venezuela, and Argentina embraced modernization and redistribution programs to counter Cuba’s revolutionary appeal, but the reformist efforts failed to fundamentally restructure these unequal, export-dependent economies, descending instead into counterinsurgent violence.

    This crackdown was bolstered by the United States. Washington’s vision for Latin America took shape under John F. Kennedy’s Alliance for Progress, which provided technical advisors and aid for countries in the region that instituted market-friendly policies, accompanied by robust military support. US recipes for economic development came to little. The counterinsurgent violence unleashed on the region, however, left a devastating legacy that the region is still reckoning with to this day.
    The Counterrevolution

    Pettinà calls the 1970s the “decade of terror.” Tensions may have eased between the United States and the USSR in this period, but conflict raged across the Third World, with the Yom Kippur War of 1973 between Israel and a coalition of Arab states, Cuban interventions in West Africa, and brutal authoritarian repression in Latin America.

    “Under the aegis of the National Security Doctrine (NSD),” Pettinà writes, “the reaction of state and military institutions in countries such as Argentina, Chile, Bolivia, Brazil, Uruguay, and Paraguay turned citizens into enemies and targets of repressive acts, which included torture and forced disappearances” of victims numbering in the tens of thousands.

    A series of military coups, starting with Brazil in 1964, brought the militarist NSD into power across the region. Pettinà traces the NSD’s roots to long-standing Latin American military traditions, the French counterinsurgency strategy deployed against the Algerian national liberation movement, and US counterinsurgency paradigms. The latter spread throughout the region via institutions like the US Army’s School of the Americas, then located in Panama, and the Special Warfare School at Fort Bragg, as well as the widespread deployment of US trainers and advisors.

    US involvement ranged from relatively minor interference in Mexico to decisive intervention with the overthrow of President Salvador Allende in Chile. Even there, Pettinà highlights the role of multiple foreign actors. The Soviets declined to provide Allende the degree of support that his government had expected. Instead, Allende developed a close relationship with Fidel Castro, who advised him to defend his constitutional mandate with Cuban-backed armed revolutionary groups. Allende, however, was optimistically — perhaps naively — committed to legality. Accepting Cuba’s offer to support armed resistance, Pettinà writes, “might have saved his life.”

    From the other side, the US spent millions on destabilization before backing the 1973 coup. The radically anti-communist Brazilian military dictatorship also had a part in undermining and defeating Allende, after playing an instrumental role in the 1971 coup in Bolivia and the defeat of progressives in Uruguay.

    The author stresses that repression in this period found support among conservative sectors of the middle class in countries like Mexico and Argentina. Out of both fear and tacit approval, Pettinà argues that “the silence of broad sectors of Latin American societies enabled military juntas across the region to suppress public protests almost unchecked during the 1970s.”

    The author insists that “the NSD and the juntas’ acts of repression in no way represented any external or planned imposition by Washington in the region.” Local fascists had their own momentum, and the military regimes had an “independent streak” that often clashed with the United States. While they received active US support, he argues that “the juntas and their plans to overhaul the country’s politics, economy, and society were genuinely homegrown projects” that were influenced, but not invented by Washington.
    The Central American Finale

    The Cold War–charged backlash would come to a “dramatic climax” in Central America in the 1980s, where US-backed counterrevolutionary violence cost hundreds of thousands of lives. Again, Pettinà cautions against reducing this bloodshed to “a story of binary, proxy confrontation.”

    Pettinà’s account of the Sandinista Revolution is illustrative. US president Jimmy Carter directed the State Department to condition aid to countries like Nicaragua on their respect for human rights, but his resolve in this regard was far from steadfast. Washington’s pressure had little effect on the notorious Somoza dynasty, which continued to run the country like a personal plantation and suppress democratic movements with violence.

    In the face of Somoza’s intransigence and the United States’ “wavering,” Costa Rica, Panama, and Venezuela threw their weight behind the Sandinista insurgency, which had developed a sophisticated diplomatic operation. Argentina, in turn, actively backed Somoza, and Israel supplied weapons to the regime after Carter began to cut off military aid.

    Cuba was decisive, mediating the reunification of three opposing Sandinista National Liberation Front (FSLN) factions in March 1979 and providing reinforcements to the newly united guerrillas. Havana would play a similar role in El Salvador, helping to broker the unification of that country’s leftist coalition the Farabundo Martí National Liberation Front the following year. Around this time, Mexico joined Nicaragua’s southern neighbors in cutting off diplomatic relations with Somoza. Internationalist fighters from across the continent joined the guerrillas, who overcame the regime in July 1979.

    The Ronald Reagan administration reinvigorated relations with South American dictatorships and made Central America the center of its anti-communist crusade. Reagan’s infamous Contra scheme involved moving aid to anti-Sandinista paramilitaries through a dizzying network of agents and countries that ran from Brunei, Saudi Arabia, Israel, and Taiwan to Costa Rica, El Salvador, Guatemala, Honduras, and Panama.

    Mexico also played a key role, materially supporting the Sandinistas and seeking to broker a multilateral diplomatic resolution to the broader Central American crisis. Mexico was key in convening the “Grupo Contadora” with Colombia, Panama, and Venezuela, which sought negotiated solutions for Central America throughout 1980s. Against heavy opposition from Washington, these efforts finally led to Costa Rica’s peace plan, which helped draw down the Contra War at the end of the decade.

    As this history shows, Central America’s national liberation struggles had diplomatic and even military allies across Latin America. So did their opponents. While US intervention is unmistakably responsible for prolonging these conflicts and dramatically inflating their scale, regional actors on both sides had interests in influencing their outcomes and took action to do so.
    Giving the Bad Guys Their Due

    In emphasizing Latin American agency, Pettinà sometimes downplays the extent of US meddling. For example, the author refers to Washington’s “tolerance” for left-wing governments in Venezuela, Ecuador, and Bolivia in the 2000s as evidence for how the Cold War “distorted” US policy in the region. He does not mention the failed US-backed coup against Hugo Chávez in 2002, to say nothing of the subsequent successful ones in Honduras (2009), Bolivia (2019), and the frustrated attempt in Venezuela again in 2020. Readers can certainly add to this list.

    Nevertheless, the point that Latin America has its own homegrown fascism is well taken. As Luis Herrán Ávila writes in the NACLA Report, “Subordinating the Latin American Right to northern designs can result in underestimating these forces’ capacity to articulate, deploy, and implement their own intolerant and authoritarian visions.”

    As the geopolitical landscape takes an increasingly multipolar form, anti-imperialists on the US left should remember that not all forces of reaction are Washington puppets. Recent events in El Salvador, where an authoritarian far-right president has occasionally butted heads with Joe Biden’s administration, are an example of these complexities.

    Analysis of the far right in this context demands a sophisticated critique that takes Latin American societies’ internal contradictions seriously. Imperialism should never be underestimated, but it does not explain everything.

    https://www.youtube.com/watch?v=CG6EYL5xsfA&pp=ygUacm9zZW4gYXVmIGRlbiB3ZWcgZ2VzdHJldXQ%3D

    Rosen auf den Weg gestreut
    https://www.textlog.de/tucholsky/gedichte-lieder/rosen-auf-den-weg-gestreut

    Ihr müßt sie lieb und nett behandeln,
    erschreckt sie nicht – sie sind so zart!
    Ihr müßt mit Palmen sie umwandeln,
    getreulich ihrer Eigenart!
    Pfeift euerm Hunde, wenn er kläfft –:
    Küßt die Faschisten, wo ihr sie trefft!

    Wenn sie in ihren Sälen hetzen,
    sagt: »Ja und Amen – aber gern!
    Hier habt ihr mich – schlagt mich in Fetzen!«
    Und prügeln sie, so lobt den Herrn.
    Denn Prügeln ist doch ihr Geschäft!
    Küßt die Faschisten, wo ihr sie trefft.

    Und schießen sie –: du lieber Himmel,
    schätzt ihr das Leben so hoch ein?
    Das ist ein Pazifisten-Fimmel!
    Wer möchte nicht gern Opfer sein?
    Nennt sie: die süßen Schnuckerchen,
    gebt ihnen Bonbons und Zuckerchen …
    Und verspürt ihr auch
    in euerm Bauch
    den Hitler-Dolch, tief, bis zum Heft –:
    Küßt die Faschisten, küßt die Faschisten,
    küßt die Faschisten, wo ihr sie trefft –!

    Theobald Tiger
    Die Weltbühne, 31.03.1931, Nr. 13, S. 452.

    #USA #impérialisme #fascisme #nationalisme #amérique_latine

  • Immigration : Gérald Darmanin juge l’Italie de Giorgia Meloni « incapable » de régler le « problème » migratoire, Rome réplique
    https://www.francetvinfo.fr/societe/immigration/immigration-la-premiere-ministre-giorgia-meloni-est-incapable-de-regler
    https://www.francetvinfo.fr/pictures/BAClNBO2fNAqm_oboS4YebGxkUo/1500x843/2023/05/04/64539266ed217_000-33ea4gn.jpg
    Expertise en bouse…

    Gérald Darmanin a lancé cette brouille diplomatique en réagissant à des propos du président du Rassemblement national (RN), Jordan Bardella, concernant la situation à la frontière franco-italienne. « Madame Meloni, gouvernement d’extrême droite choisi par les amis de madame Le Pen, est incapable de régler les problèmes migratoires sur lesquels elle a été élue », a cinglé le ministre de l’Intérieur français, interrogé dans l’émission « Les Grandes Gueules ».

    « Oui, il y a un afflux de personnes migrantes et notamment de mineurs » dans le sud de la France, a reconnu Gérald Darmanin, qui en rejette la faute sur le voisin italien : « La vérité, c’est qu’il y a en Tunisie (...) une situation politique qui fait que beaucoup d’enfants, notamment, remontent par l’Italie et que l’Italie est incapable (...) de gérer cette pression migratoire », a-t-il insisté.

    • Cette grande gueule avait déjà fait la leçon à Marine Le Pen en direct à la télévision.
      https://seenthis.net/messages/902501
      et derrière, ça pousse du col aussi ! voici le dernier paragraphe de cette chronique sur France Inter
      https://www.radiofrance.fr/franceinter/paroles-inacceptables-visite-annulee-les-quatre-temps-de-la-crise-entre-

      Dans ce contexte, la Première ministre française Elisabeth Borne a annoncé fin avril la mobilisation de 150 policiers et gendarmes « supplémentaires » dans les Alpes-Maritimes pour faire « face à une pression migratoire accrue à la frontière italienne », ainsi que la création d’une « border force », une force aux frontières. « En Australie, ça marche très bien », a défendu jeudi Gérald Darmanin : « A la frontière, on interpelle les personnes et on leur fait passer des contrôles d’identité », a-t-il expliqué. A la frontière franco-italienne, l’Etat doit « accompagner » et « travailler avec M. (Eric) Ciotti », le président des Républicains et député des Alpes-Maritimes qui a appelé récemment le gouvernement à mobiliser des « moyens massifs pour enrayer la submersion migratoire en cours à la frontière ». En amont, en #Méditerranée, a assuré en avril l’Organisation internationale pour les migrations des Nations unies (OIM), le premier trimestre de l’année 2023 a été le plus meurtrier pour les migrants depuis 2017.

      Tunisie : à Sfax, les garde-côtes débordés par les départs de migrants
      https://www.infomigrants.net/fr/post/48523/tunisie--a-sfax-les-gardecotes-debordes-par-les-departs-de-migrants

      En #Tunisie, les départs de migrants vers l’Italie se multiplient depuis le début de l’année. La garde nationale maritime parle d’une hausse de 300 % par rapport à 2022 dans la région de Sfax, au centre-est de la Tunisie. Avec 150 km de côtes à surveiller, la capitale économique du pays est devenue une plaque tournante des départs, aussi bien de Tunisiens que de migrants subsahariens.

  • Nationalisation du lithium chilien : les compagnies minières australiennes se frottent les mains

    Les titres des compagnies minières les plus actives au Chili ont sombré en Bourse. La chilienne SQM a flanché près de 20 % tandis que l’américaine Albemarle a lâché 10 %. Les compagnies exploitant des mines en Argentine, ont elle aussi accusé le coup : Lake Resources, Argosy Minerals et Galan lithium ont toutes perdu entre 4,1 % et 4,9 %. « L’argent est lâche - il fuit au moindre signe de turbulences », a averti Robert Friedland, milliardaire et fondateur du groupe minier Ivanhoe.

    A l’inverse, les actions cotées à la Bourse de Sydney et non exposées à l’Amérique latine ont bondi, portées par les perspectives d’une demande accrue pour le #lithium australien. Pilbara Minerals a ainsi progressé de 5,22 % après l’annonce. Même tendance pour Mineral Resources (+2,11 %), Core Lithium (+1,56 %) et IGO (+1,01 %). « La décision du Chili pourrait entraîner un ralentissement des investissements dans le pays, ce qui est positif pour le secteur du lithium, cela pourrait aussi obliger les grandes compagnies à investir davantage en dehors du #Chili », a expliqué Glyn Lawcock, responsable des ressources au sein de la banque d’investissement de Sydney, Barrenjoey à Reuters

    (Les Échos)

    #capitalisme #métaux_rares #nationalisation

  • Tribune des généraux (21 avril 2021) : l’État, « une bande d’hommes armés » | Le mensuel
    https://mensuel.lutte-ouvriere.org/2021/05/09/tribune-des-generaux-letat-une-bande-dhommes-armes_158764.ht

    La gauche et le mythe de l’armée républicaine

    Les dirigeants du PS, du PC, de La France insoumise ou de la CGT, poussent des cris effarouchés face à la présence de l’extrême droite dans l’armée en prétendant, comme #Jean-Luc_Mélenchon, que cette tribune «  salit l’honneur de l’armée française  ». L’«  honneur de l’armée française  » s’est pourtant exprimé depuis des dizaines d’années en Afrique pour sauvegarder les intérêts de l’#impérialisme_français. L’armée française a couvert et protégé les génocideurs au Rwanda, sauvé la peau de dizaines de dictateurs et d’assassins en Afrique, sans parler de ses sales guerres plus anciennes en Indochine ou en Algérie. Elle a écrasé la Commune de Paris, assassiné des ouvriers à Fourmies en 1891, envahi avec ses chars les carreaux de mine du Nord en grève en 1948… et la liste est longue. En parlant ainsi, en expliquant qu’il faut «  rappeler aux soldats leur devoir d’obéissance due  », Mélenchon montre qu’il est un défenseur de l’armée, c’est-à-dire de l’ordre bourgeois. Les révolutionnaires ne sont pas, eux, pour le respect de «  l’obéissance due  », mais pour les révoltes des soldats contre leurs officiers – et pour la dissolution de l’armée permanente.

    La CGT a publié le 26 avril un communiqué de presse du même tonneau, expliquant que «  la neutralité de l’armée est un principe républicain avec lequel il ne peut être question de transiger  ». Entretenir le mythe d’une «  #armée_républicaine  » qui serait neutre, c’est-à-dire qui ne choisirait pas son camp entre les classes sociales, en faisant semblant d’ignorer que la caste des officiers forme et formera toujours les chiens de garde de l’#ordre_bourgeois, c’est non seulement un mensonge conscient, mais c’est une trahison vis-à-vis de la classe ouvrière. C’est ce genre de propagande qui a conduit, la gauche chilienne il y cinquante ans, à laisser la classe ouvrière désarmée face au général Pinochet, en assurant que l’armée était par nature trop républicaine, trop neutre pour renverser un gouvernement démocratiquement élu.[1]

    Dans son communiqué, la CGT regrette que le «  Conseil supérieur de la réserve militaire, au sein duquel elle siège, n’est plus réuni à la fréquence prévue par les textes  »  ! Autrement dit, il n’y a pas de danger, il y a un bureaucrate de la #CGT au sein du Conseil supérieur de la réserve militaire, et la démocratie est bien protégée.

    La gauche, du #PS au #PCF en passant par la France insoumise, n’a rien su dire d’autre qu’en appeler à Macron et au gouvernement. «  Toujours pas de réaction d’#Emmanuel_Macron et du gouvernement  !  », twittait #Fabien_Roussel, le patron du #PCF, le 24 avril. «  Nous appelons la ministre des Armées à prendre des sanctions exemplaires à l’encontre des signataires de cette tribune qui portent atteinte à l’honneur de l’armée française et aux militaires engagés pour servir la République  », a écrit quant à lui le Parti socialiste dans une résolution votée le 27 avril. Ces partis jouent leur rôle  : prétendre que l’armée a pour fonction de défendre la #République et non les intérêts de la bourgeoisie, et camoufler le fait que Macron, comme n’importe lequel de ses prédécesseurs de gauche comme de droite à la tête de l’État, n’hésiterait pas à mobiliser l’armée contre une explosion sociale si le pouvoir de la #bourgeoisie en dépendait.

    #armée #armée_française #impérialisme #nationalisme #LFI

  • Scène de vendetta dans l’assassinat d’un entrepreneur à Batna en Algérie.
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4454

    Avant l’assassinat de cet homme d’affaires qui a rameuté les médias, un autre citoyen plus anonyme a été aussi tué dans la même bourgade. La dernière victime est liée à la réalisation de l’autoroute est-ouest (ou vis-versa), ce qui soulève des questionnements. Parce que sa mort attire les attentions. Et sur la recrudescence des diverses formes de délinquances en Algérie, la sociologie basique retient que les crimes politiques du terrorisme ont laissé un traumatisme. Ce dernier est maintenant conjugué à un monde d’escroquerie, de corruption et truanderie de haut-vol, auxquels les rouages de l’Etat sont souvent peu éloignés... #nationale,_fait_politique,_une_et_première_page,_médias,_actualité,_pays,_france,_afrique,_maghreb

    / Maghreb, Algérie, Tunisie, Maroc, Libye, Africa, population, société , fait (...)

    #Maghreb,Algérie,_Tunisie,_Maroc,_Libye,_Africa,_population,_société #fait_divers,société,_fléau,_délinquance,_religion #Afrique,Monde_Arabe,_islam,_Maghreb,_Proche-Orient, #Terrorisme_,_islamisme,Al-Qaeda,politique,_

  • Rheinlied
    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Nikolaus_Becker

    En 1841 le Rhin était aux Allemands ce qu’est le Don aux nationalistes ukrainiens et russes (je suppose). Le nationalisme avec ses symboles géographiques est une manière de penser qui ne cesse de causer la mort de millions.

    Sie sollen ihn nicht haben,
    Den freien deutschen Rhein,
    Ob sie wie gier’ge Raben
    Sich heiser danach schrein,

    Solang er ruhig wallend
    Sein grünes Kleid noch trägt,
    Solang ein Ruder schallend
    In seine Woge schlägt!

    Sie sollen ihn nicht haben,
    Den freien deutschen Rhein,
    Solang sich Herzen laben
    An seinem Feuerwein;

    Solang in seinem Strome
    Noch fest die Felsen stehn,
    Solang sich hohe Dome
    In seinem Spiegel sehn!

    Sie sollen ihn nicht haben,
    Den freien deutschen Rhein,
    Solang dort kühne Knaben
    Um schlanke Dirnen frei’n;

    Solang die Flosse hebet
    Ein Fisch auf seinem Grund,
    Solang ein Lied noch lebet
    In seiner Sänger Mund!

    Sie sollen ihn nicht haben,
    Den freien deutschen Rhein,
    Bis seine Flut begraben
    Des letzten Manns Gebein!

    Heinrich Heine fait parler le Rhin à propos de la chanson du Rhin.

    Zu Biberich hab’ ich Steine verschluckt,
    Wahrhaftig sie schmeckten nicht lecker!
    Doch schwerer liegen im Magen mir
    Die Verse von Niklas Becker.

    Kurt Tucholsky et Hanns Eisler ont écrit une chanson sur la souffrance causée par les guerres et ses véritables raisons. Il n’y a pas de meilleure arme contr le nationalisme.

    Der Graben
    https://www.youtube.com/watch?v=Et1GBoPtKFs&pp=ygUKRGVyIEdyYWJlbg%3D%3D

    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Der_Graben

    Mutter, wozu hast du deinen Sohn aufgezogen?
    Hast dich zwanzig’ Jahr mit ihm gequält?
    Wozu ist er dir in deinen Arm geflogen,
    und du hast ihm leise was erzählt?
    Bis sie ihn dir weggenommen haben.
    Für den Graben, Mutter, für den Graben.

    Junge, kannst du noch an Vater denken?
    Vater nahm dich oft auf seinen Arm.
    Und er wollt dir einen Groschen schenken,
    und er spielte mit dir Räuber und Gendarm.
    Bis sie ihn dir weggenommen haben.
    Für den Graben, Junge, für den Graben.

    Drüben die französischen Genossen
    lagen dicht bei Englands Arbeitsmann.
    Alle haben sie ihr Blut vergossen,
    und zerschossen ruht heut Mann bei Mann.
    Alte Leute, Männer, mancher Knabe
    in dem einen großen Massengrabe.

    Seid nicht stolz auf Orden und Geklunker!
    Seid nicht stolz auf Narben und die Zeit!
    In die Gräben schickten euch die Junker,
    Staatswahn und der Fabrikantenneid.
    Ihr wart gut genug zum Fraß für Raben,
    für das Grab, Kameraden, für den Graben!

    Werft die Fahnen fort!
    Die Militärkapellen spielen auf zu euerm Todestanz.
    Seid ihr hin: ein Kranz von Immortellen -
    das ist dann der Dank des Vaterlands.

    Denkt an Todesröcheln und Gestöhne.
    Drüben stehen Väter, Mütter, Söhne,
    schuften schwer, wie ihr, ums bißchen Leben.
    Wollt ihr denen nicht die Hände geben?
    Reicht die Bruderhand als schönste aller Gaben
    übern Graben, Leute, übern Graben -!

    #nationalisme #guerre

  • Das Haus Oldenburg und die Nazis: Eine schrecklich braune Familie
    https://taz.de/Das-Haus-Oldenburg-und-die-Nazis/!5359430

    5.12.2016 von Andreas Wyputta - Nikolaus von Oldenburg wollte im Vernichtungskrieg von Wehrmacht und SS seinen Clan bereichern. Seine Enkelin ist Beatrix von Storch.
    Die AfD-Politikerin Beatrix von Storch.

    HANNOVER taz | Zumindest 1941 muss Nikolaus von Oldenburg noch an den Endsieg geglaubt haben: „Ich wäre ihnen sehr dankbar, wenn Sie mich kurz wissen lassen würden, ob grundsätzlich die Möglichkeit des Ankaufs größerer Güter im Osten nach Kriegsende für mich gegeben sein wird“, schrieb der letzte Erbgroßherzog Oldenburgs an den „Reichsführer SS“, Heinrich Himmler. Schließlich habe er sechs Söhne, jammerte der einstige Thronfolger, dessen Anspruch auf Oldenburg 1918 die Novemberrevolution hinweggefegt hatte – und er erhielt prompt eine positive Antwort.

    Der Bettelbrief an den millionenfachen Mörder Himmler, geschrieben am 2. Juni 1941 – also 20 Tage vor dem Angriff auf die Sowjetunion – macht deutlich, dass das NSDAP-Mitglied Nikolaus von Oldenburg den Vernichtungskrieg seiner Parteigenossen zur massiven Bereicherung seines Clans nutzen wollte. Der Ex-Großherzog, dessen Titel nach der Weimarer Verfassung nichts mehr galt, schien offenbar zu wissen, dass die Nazis weite Teile Osteuropas entvölkern wollten – und dass der „Reichsführer“ der Mann war, der den Mordplan umsetzen würde.

    Ebenfalls im Juni 1941 kündigte Himmler vor SS-Gruppenführern an, 30 Millionen als „slawisch“ identifizierte Menschen töten lassen zu wollen. Schon in den ersten Monaten des Krieges gegen die Sowjetunion ermordeten Einsatzgruppen seiner „Sicherheitspolizei“ und seines „Sicherheitsdienstes“ SD fast eine Million Menschen. Die Vernichtung der europäischen Juden folgte.
    Typische Anbiederung an die Nazis

    Die Anbiederung des Chefs des Hauses Oldenburg an die Nationalsozialisten war durchaus typisch für den nord- und ostdeutschen Adel. Der Berliner Historiker Stephan Malinowski hat bereits 2003 herausgearbeitet, dass die meisten Adligen die nationalsozialistische „Bewegung“ als nützlich empfanden – schließlich lehnten beide Gruppen die Republik mit ihrer Demokratie und ihren Parteien ebenso ab wie Parlamentarismus und Sozialdemokratie. Außerdem brachten Wiederaufrüstung, Krieg und die Verfolgung von Juden sowie Sozialdemokraten viele Adelige, die nach dem verlorenen Ersten Weltkrieg quasi arbeitslos waren, erneut in als standesgemäß erachtete Positionen – ob in Offizierslaufbahnen oder in den höheren Verwaltungsdienst.

    Das galt auch für Nikolaus von Oldenburg. Im Heer nur Major der Reserve, brachte er es in der SA immerhin zum Standartenführer, was dem militärischen Rang eines Obristen entspricht. Er scheint aber nicht versucht zu haben, unmittelbar aus der „Arisierung“ des Vermögens von Deutschen jüdischen Glaubens zu profitieren. Im zum Freistaat erklärten ehemaligen Großherzogtum, wo die NSDAP 1932, schon ein Jahr vor der „Machtergreifung“ Hitlers, über die absolute Mehrheit im Landtag verfügte, wurden die Juden genauso entrechtet, verfolgt und vernichtet wie im Rest des Deutschen Reiches: Lebten 1925 noch 320 Juden in der Oldenburger Kernstadt, waren es 1939 noch 99 – Ende 1943 gab es hier kein jüdisches Leben mehr.

    Die Enteignung Hunderter Mitbürger war aber auch nach 1945 jahrzehntelang kein Thema im niedersächsischen Oldenburg. Durchbrochen wurde das Schweigen erst durch die Ausstellung „Ein offenes Geheimnis“. Diese Ausstellung zeigte das Ausmaß der „‚Arisierung‘ in Alltag und Wirtschaft in Oldenburg im Zeitraum von 1933 bis 1945“. „Da bleibt nur Verhungern oder Flucht“, wird Gustav Thal zitiert, der damals in Oldenburg drei Fotogeschäfte besaß. Bis 1940 wurden nicht nur jüdische Geschäftsleute gezwungen, weit unter Wert zu verkaufen. Unter dem Begriff „Ausländische Möbel“ oder „Hollandmöbel“ stand die Einrichtung von zur Emigration gezwungenen oder deportierten Juden billig zum Verkauf.

    Immerhin: Seit 2013 erinnert eine Gedenkwand an die 175 ermordeten jüdischen BürgerInnen Oldenburgs. Und bereits seit 1981 wird mit dem „Erinnerungsgang“ an das Schicksal der jüdischen Männer erinnert, die nach den Novemberpogromen 1938 an der noch brennenden Synagoge vorbei zur Polizeikaserne am Pferdemarkt, der heutigen Landesbibliothek, getrieben wurden. Erst nach Wochen und Monaten kehrten sie, gezeichnet von der Haft im Konzentrationslager Sachsenhausen bei Berlin, vorerst zurück.
    Enkelin Beatrix von Storch hetzt gegen Europa

    Ihrer historischen Verantwortung nicht stellen will sich die derzeit wohl bekannteste Vertreterin der einstigen Adelsfamilie Oldenburg, Beatrix von Storch. Die AfD-Hardlinerin, die nach Aussage ihres Vaters Huno von Oldenburg im Ostholsteiner Anzeiger „nach alter deutscher Weise den Namen ihres Mannes“ Sven von Storch angenommen hat, phantasiert lieber vom Schusswaffengebrauch gegen Geflüchtete.

    Für die selbsternannte „Alternative“, deren Vorsitzende Frauke Petry das „Völkische“ positiv besetzen will, sitzt die Enkelin von Nikolaus von Oldenburg im Europaparlament und hetzt dort gegen die europäische Idee – was sie nicht daran hindert, jährlich Diäten und Aufwandsentschädigungen in sechsstelliger Höhe abzugreifen.

    Über so viel Geschäftssinn gefreut hätte sich sicherlich von Storchs Großvater mütterlicherseits: Hitlers Finanzminister, der in Nürnberg wegen der „Arisierung“ des Eigentums deportierter Juden durch die Finanzämter zu zehn Jahren Haft verurteilte Kriegsverbrecher Johann Ludwig Graf Schwerin von Krosigk.

    Das Haus Oldenburg und die Nazis: Eine schrecklich braune Familie

    Nikolaus von Oldenburg wollte im Vernichtungskrieg von Wehrmacht und SS seinen Clan bereichern. Seine Enkelin ist Beatrix von Storch.
    Die AfD-Politikerin Beatrix von Storch.

    HANNOVER taz | Zumindest 1941 muss Nikolaus von Oldenburg noch an den Endsieg geglaubt haben: „Ich wäre ihnen sehr dankbar, wenn Sie mich kurz wissen lassen würden, ob grundsätzlich die Möglichkeit des Ankaufs größerer Güter im Osten nach Kriegsende für mich gegeben sein wird“, schrieb der letzte Erbgroßherzog Oldenburgs an den „Reichsführer SS“, Heinrich Himmler. Schließlich habe er sechs Söhne, jammerte der einstige Thronfolger, dessen Anspruch auf Oldenburg 1918 die Novemberrevolution hinweggefegt hatte – und er erhielt prompt eine positive Antwort.

    Der Bettelbrief an den millionenfachen Mörder Himmler, geschrieben am 2. Juni 1941 – also 20 Tage vor dem Angriff auf die Sowjetunion – macht deutlich, dass das NSDAP-Mitglied Nikolaus von Oldenburg den Vernichtungskrieg seiner Parteigenossen zur massiven Bereicherung seines Clans nutzen wollte. Der Ex-Großherzog, dessen Titel nach der Weimarer Verfassung nichts mehr galt, schien offenbar zu wissen, dass die Nazis weite Teile Osteuropas entvölkern wollten – und dass der „Reichsführer“ der Mann war, der den Mordplan umsetzen würde.

    Ebenfalls im Juni 1941 kündigte Himmler vor SS-Gruppenführern an, 30 Millionen als „slawisch“ identifizierte Menschen töten lassen zu wollen. Schon in den ersten Monaten des Krieges gegen die Sowjetunion ermordeten Einsatzgruppen seiner „Sicherheitspolizei“ und seines „Sicherheitsdienstes“ SD fast eine Million Menschen. Die Vernichtung der europäischen Juden folgte.
    Typische Anbiederung an die Nazis

    Die Anbiederung des Chefs des Hauses Oldenburg an die Nationalsozialisten war durchaus typisch für den nord- und ostdeutschen Adel. Der Berliner Historiker Stephan Malinowski hat bereits 2003 herausgearbeitet, dass die meisten Adligen die nationalsozialistische „Bewegung“ als nützlich empfanden – schließlich lehnten beide Gruppen die Republik mit ihrer Demokratie und ihren Parteien ebenso ab wie Parlamentarismus und Sozialdemokratie. Außerdem brachten Wiederaufrüstung, Krieg und die Verfolgung von Juden sowie Sozialdemokraten viele Adelige, die nach dem verlorenen Ersten Weltkrieg quasi arbeitslos waren, erneut in als standesgemäß erachtete Positionen – ob in Offizierslaufbahnen oder in den höheren Verwaltungsdienst.

    Das galt auch für Nikolaus von Oldenburg. Im Heer nur Major der Reserve, brachte er es in der SA immerhin zum Standartenführer, was dem militärischen Rang eines Obristen entspricht. Er scheint aber nicht versucht zu haben, unmittelbar aus der „Arisierung“ des Vermögens von Deutschen jüdischen Glaubens zu profitieren. Im zum Freistaat erklärten ehemaligen Großherzogtum, wo die NSDAP 1932, schon ein Jahr vor der „Machtergreifung“ Hitlers, über die absolute Mehrheit im Landtag verfügte, wurden die Juden genauso entrechtet, verfolgt und vernichtet wie im Rest des Deutschen Reiches: Lebten 1925 noch 320 Juden in der Oldenburger Kernstadt, waren es 1939 noch 99 – Ende 1943 gab es hier kein jüdisches Leben mehr.

    Die Enteignung Hunderter Mitbürger war aber auch nach 1945 jahrzehntelang kein Thema im niedersächsischen Oldenburg. Durchbrochen wurde das Schweigen erst durch die Ausstellung „Ein offenes Geheimnis“. Diese Ausstellung zeigte das Ausmaß der „‚Arisierung‘ in Alltag und Wirtschaft in Oldenburg im Zeitraum von 1933 bis 1945“. „Da bleibt nur Verhungern oder Flucht“, wird Gustav Thal zitiert, der damals in Oldenburg drei Fotogeschäfte besaß. Bis 1940 wurden nicht nur jüdische Geschäftsleute gezwungen, weit unter Wert zu verkaufen. Unter dem Begriff „Ausländische Möbel“ oder „Hollandmöbel“ stand die Einrichtung von zur Emigration gezwungenen oder deportierten Juden billig zum Verkauf.

    Immerhin: Seit 2013 erinnert eine Gedenkwand an die 175 ermordeten jüdischen BürgerInnen Oldenburgs. Und bereits seit 1981 wird mit dem „Erinnerungsgang“ an das Schicksal der jüdischen Männer erinnert, die nach den Novemberpogromen 1938 an der noch brennenden Synagoge vorbei zur Polizeikaserne am Pferdemarkt, der heutigen Landesbibliothek, getrieben wurden. Erst nach Wochen und Monaten kehrten sie, gezeichnet von der Haft im Konzentrationslager Sachsenhausen bei Berlin, vorerst zurück.

    Enkelin Beatrix von Storch hetzt gegen Europa

    Ihrer historischen Verantwortung nicht stellen will sich die derzeit wohl bekannteste Vertreterin der einstigen Adelsfamilie Oldenburg, Beatrix von Storch. Die AfD-Hardlinerin, die nach Aussage ihres Vaters Huno von Oldenburg im Ostholsteiner Anzeiger „nach alter deutscher Weise den Namen ihres Mannes“ Sven von Storch angenommen hat, phantasiert lieber vom Schusswaffengebrauch gegen Geflüchtete.

    Für die selbsternannte „Alternative“, deren Vorsitzende Frauke Petry das „Völkische“ positiv besetzen will, sitzt die Enkelin von Nikolaus von Oldenburg im Europaparlament und hetzt dort gegen die europäische Idee – was sie nicht daran hindert, jährlich Diäten und Aufwandsentschädigungen in sechsstelliger Höhe abzugreifen.

    Über so viel Geschäftssinn gefreut hätte sich sicherlich von Storchs Großvater mütterlicherseits: Hitlers Finanzminister, der in Nürnberg wegen der „Arisierung“ des Eigentums deportierter Juden durch die Finanzämter zu zehn Jahren Haft verurteilte Kriegsverbrecher Johann Ludwig Graf Schwerin von Krosigk.

    #Deutschland #Oldenburg #Geschichte #Nationalsozialismus #Beatrix_von_Storch #AfD #Adel

    #Allemagne #histoire #nazis #Oldenbourg #shoa #antisemitisme

  • En Algérie les prix des aliments lors du ramadan, à l’image d’une religion dévoyée.
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4451

    La place des pois chiches dans la table algérienne est très variée, ce légumineux à graine va à bien des recettes. Mais ce sont la semoule, la farine, des fois le boulgour, la viande rouge, le poulet et une diverse panoplie épices, qui sont les ingrédients de base des plats familiaux tel le couscous ou le tajine. Ces indispensables aux tables du Ramadan sont les plus appréciés et alimentent une population livrée à la gabegie des bureaucrates incompétents et corrompus. #nationale,_fait_politique,_une_et_première_page,_médias,_actualité,_pays,_france,_afrique,_maghreb

    / Maghreb, Algérie, Tunisie, Maroc, Libye, Africa, population, société , économie , fait divers, société, fléau, délinquance, religion , Afrique, Monde Arabe, islam, Maghreb, (...)

    #Maghreb,Algérie,_Tunisie,_Maroc,_Libye,_Africa,_population,_société #économie_ #fait_divers,société,_fléau,_délinquance,_religion #Afrique,_Monde_Arabe,_islam,_Maghreb,_Proche-Orient,

  • Le Mexique annonce une « nouvelle nationalisation » dans le secteur de l’électricité en rachetant 13 centrales - Le Temps
    https://www.letemps.ch/economie/energie/mexique-annonce-une-nouvelle-nationalisation-secteur-lelectricite-rachetant-

    #nationalisation #patrimoine_public : que des gros mots !

    Le président mexicain Andrés Manuel López Obrador s’est réjoui mardi d’une « nouvelle nationalisation » du secteur de l’électricité en annonçant l’achat de treize centrales au groupe espagnol Iberdrola. Le montant de la transaction atteint six milliards de dollars (5,4 milliards de francs).

    C’est un « jour historique », a insisté dans une vidéo sur Twitter le président de gauche nationaliste, à l’origine d’une réforme du secteur de l’énergie pour limiter la participation étrangère, qui a inquiété ses partenaires étrangers. « Le gouvernement mexicain a signé aujourd’hui un accord pour acheter à Iberdrola treize centrales électriques qui feront partie du patrimoine public et seront opérées par la CFE [commission fédérale d’électricité, ndlr]. C’est une nouvelle nationalisation. »

    La CFE va ainsi augmenter de 39 à 55% sa part dans la production électrique totale du pays de 126 millions d’habitants, a précisé le ministre des finances, Rogelio Ramírez.

    • https://www.lesechos.fr/monde/ameriques/le-mexique-achete-13-centrales-electriques-a-lespagnol-iberdrola-1922149

      Il y a tout juste un an, la Cour suprême a validé la réforme du secteur de l’énergie, approuvée par le Parlement, pour renforcer la part des entreprises publiques. Cette réforme menace des milliards d’investissements privés étrangers et le développement des renouvelables, selon les Etats-Unis, qui n’excluent pas de prendre des mesures dans le cadre du traité de libre-échange d’Amérique du Nord.

    • Intéressant. Vu de Jordanie où je suis actuellement, et où les investissements étrangers ont permis à la Jordanie de booster sa production électrique à partir des renouvelables, qui représentait 27% de la production de courant fin 2021, il y a beaucoup de questions sur les limites de ces avancées. Le pays semble en surproduction électrique (même si ce jugement dépend des saisons et des moments de la journée). Par ailleurs, des licences de production à des centrales à gaz ont été signées depuis 2007, pour une durée de 25 ans à chaque fois, engageant l’entreprise nationale à acheter une électrique qui parfois n’est pas consommée. En 2014 un accord d’importation de gaz depuis Israël, entré en vigueur pour une durée de 15 ans en 2020, inscrit cette dépendance au gaz dans la durée, dans ce qui apparaît comme contradictoire avec le développement du solaire. Du fait de l’importance de cette importance du gaz dans le mix électrique, et des prix que cela implique, le prix de l’électricité payé par le citoyen n’a pas vraiment baissé malgré le fait que les centrales renouvelables des dernières générations sont beaucoup moins couteuses.
      Certains de mes interlocuteurs ici considèrent que les garanties de rémunération de longue durée aux entreprises privées (plutôt les usines à technologie conventionnelle à base de gaz) sont un problème et une entrave à une véritable transition énergétique. Et appellent, mezzo voce, à remettre à cause ces contrats. Il serait intéressant de savoir si l’accord mexicain avec Iberdrola vise à récupérer de la flexibilité dans la gestion de ces unités (renouvelables dans leur cas)... en tout cas, comme pour les PPP en France, il est clair que les décisions politiques favorisant le privé ont tendance à ne pas assez anticiper l’évolution des besoins et à sécuriser les revenus des investissements à un haut niveau dans le long terme, sans qu’ils ne subissent réellement de risque. Il faudrait savoir ici si l’accord financier trouvé leur octroie par avance tout ce qu’ils allaient gagner dans le futur ou si le gouvernement mexicain y gagne un peu. L’autre question étant de savoir si le gouvernement mexicain sera un bon gestionnaire de ces unités pour lequel il n’a peut être pas d’expertise technique directe.

  • 2 lois passées à la hussarde par l’inculte parlement de la nouvelle Algérie
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4443

    Après Bouteflika, les dirigeants issus de l’ENA sont menacés par les engagements des militants, des intègres, des femmes, des identitaires, les gauchistes et les tous les progressistes qui rêvent d’universalité. L’Algérie est passée sous contrôle des pires bureaucrates qui ont associé médiocrité et corruption, pour enfreindre à l’élan progressiste entamée avec l’enthousiasme des années 1960 et par la suite le programme d’industrialisation de Boumediene... #nationale,_fait_politique,_une_et_première_page,_médias,_actualité,_pays,_france,_afrique,_maghreb

    / Maghreb, Algérie, Tunisie, Maroc, Libye, Africa, population, société , #arts,_culture,_littérature,_cinéma,_critique,_performances,_styles, journaliste, poète, livre, écrits, Journalisme, presse, (...)

    #Maghreb,Algérie,_Tunisie,_Maroc,_Libye,_Africa,_population,_société #_journaliste,_poète,_livre,_écrits #Journalisme,_presse,_médias

  • ★ COMPRENDRE LE FASCISME : UNE NÉCESSITÉ POUR LE BRISER ! - Socialisme libertaire

    A la faveur de la crise capitaliste se développent des mouvements de type fasciste, et plus largement l’influence idéologique et culturelle grandissante du fascisme. Ils différent du nationalisme classique par leur idéologie, mais aussi leur base sociale. C’est ce qui, de marginaux, les met en situation de progresser rapidement en période de crise et de capter une partie des couches sociales qui pourraient être tentées par une perspective révolutionnaire.
    Ces mouvements servent de supplétifs à la bourgeoisie et à l’État dans leur politique de division des classes populaires.
    Tenus aujourd’hui à l’écart du pouvoir, ces groupes sont appelés à prendre de l’importance à mesure de l’accroissement de la conflictualité sociale qui peut se produire en réaction à la guerre de classe menée par la bourgeoisie. Cette tendance est perceptible à l’échelle internationale et il n’y a aucune raison que la situation française y fasse exception. C’est pour mieux lui faire face qu’il nous faut prendre le temps d’une analyse (...)

    #fascisme #nationalisme #capitalisme
    #antifascisme #anticapitalisme #anarchisme ...

    ⏩ Lire le texte complet…

    ▶️ https://www.socialisme-libertaire.fr/2015/08/comprendre-le-fascisme-une-necessite-pour-le-briser.html

  • Protectionnisme : une arme des capitalistes dans la concurrence, un piège pour les travailleurs

    https://mensuel.lutte-ouvriere.org//2018/03/31/protectionnisme-une-arme-des-capitalistes-dans-la-concurrenc

    Lutte de classe n°191 | #archiveLO (27 mars 2018)

    – Libre-échange et protectionnisme, deux armes complémentaires pour les capitalistes
    – Le commerce international est régi par la loi du plus fort
    – Les grands groupes capitalistes s’adaptent toujours
    – Défendre le protectionnisme, un piège pour les travailleurs
    – Renouer avec l’internationalisme et les perspectives communistes

    #protectionnisme #souverainisme #lutte_de_classe #nationalisme #libre-échange #marxisme #communisme #internationalisme

  • CONTRE TOUTES LES PATRIES : LA FASCISTE, LA DÉMOCRATIQUE, LA SOVIÉTIQUE - Socialisme libertaire

    Bulletin de la Ligue des communistes internationalistes N°6 – An 4 – Juin 1935.

    « Lorsque Marx affirmait dans le Manifeste Communiste que "les prolétaires n’ont pas de patrie" il sous-entendait une incompatibilité fondamentale existant entre le prolétariat et la bourgeoisie, un antagonisme profond opposant la lutte des classes au drapeau de la formation historique du capitalisme. Le prolétariat ne peut vivre, lutter, vaincre qu’au travers d’une lutte des classes poussée jusqu’à ses conséquences les plus extrêmes ; la bourgeoisie s’oppose à cette lutte au nom de l’unité, de la défense de la patrie, patrimoine commun des exploités et des exploiteurs. Le prolétariat ne se constitue pas en Etat ouvrier pour perpétuer un privilège économique et le garantir par des compétitions inter-Etats, mais bien pour démolir internationalement toute exploitation de classe et, conformément au développement de la production, tout appareil de coercition étatique (...)

    #Etat #nationalisme #patriotisme #internationalisme #anticapitalisme #communisme #Marx #prolétariat #bourgeoisie #capitalisme #Staline #stalinisme #histoire

    ⏩ Lire le texte complet…

    ▶️ https://www.socialisme-libertaire.fr/2022/08/contre-toutes-les-patries-la-fasciste-la-democratique-la-sovie

  • CLEARMAP Application
    https://geoservices.un.org/Html5Viewer/index.html?viewer=clearmap

    The United Nations Clear Map (hereinafter “Clear Map”) is a background reference web mapping service produced to facilitate “the issuance of any map at any duty station, including dissemination via public electronic networks such as Internet” and “to ensure that maps meet publication standards and that they are not in contravention of existing United Nations policies” in accordance with the in the Administrative Instruction on “Regulations for the Control and Limitation of Documentation – Guidelines for the Publication of Maps” of 20 January 1997 (http://undocs.org/ST/AI/189/Add.25/Rev.1).

    #nations_unies #cartographie #frontières #référence

  • 🤮 Servilité, embrigadement, patriotisme, nationalisme, domination, propagande : les ficelles classiques pour faire marcher au pas les peuples...

    > Ni Poutine, ni Zelensky, ni OTAN, ni Biden ! Non aux nationalismes, non aux frontières ! ✊

    🛑 #guerre #nationalisme #Poutine #Russie > #Paix #internationalisme #anticapitalisme #antiétatisme #antimilitarisme #antiguerre #anarchisme

    🛑 Guerre en Ukraine : comment la Russie embrigade ses enfants...

    La jeunesse russe est élevée depuis des générations dans le culte de la guerre. Reportage dans un établissement scolaire, où les enfants apprennent à devenir patriotes, et au cœur des forêts de Sibérie...

    ▶️ Voir le reportage vidéo…

    ▶️ https://www.francetvinfo.fr/monde/russie/vladimir-poutine/guerre-en-ukraine-comment-la-russie-embrigade-ses-enfants_5719370.html

    🛑 Russie : près de Moscou, un « parc patriote » pour divertir la population...

    ▶️ https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/armee-et-securite/russie-pres-de-moscou-un-parc-patriote-pour-divertir-la-population_5314

    https://www.francetvinfo.fr/pictures/U2ZI6rHtOjp8O9BSpLW4Wc71JB0/1500x843/2023/03/18/641615585a6e9_russie.png

  • Une révolution à l’échelle d’un continent (James Connolly, 15 août 1914)

    L’éclatement de la guerre sur le continent européen rend impossible cette semaine d’écrire pour Forward sur tout autre sujet. Je ne doute pas que pour la plupart de mes lecteurs l’Irlande a cessé d’être, pour parler familièrement, le centre du monde, et que leurs pensées se tournent avec gravité vers un examen de la position du mouvement socialiste européen face à cette crise.

    À l’heure où j’écris, à la lumière des développements récents, de telles considérations risquent d’être très loin d’apporter des réflexions satisfaisantes au penseur socialiste. Car quelle est la position du mouvement socialiste en Europe aujourd’hui ? Résumons-la brièvement.

    Pendant une génération au moins le mouvement socialiste de tous les pays impliqués maintenant a progressé par sauts et par bonds et, de façon plus satisfaisante encore, par une croissance et un développement lents et continus.

    Le nombre de suffrages pour les candidats socialistes a augmenté à une vitesse phénoménale, le nombre d’élus dans toutes les assemblées législatives est devenu de plus en plus un facteur de perturbation pour les calculs gouvernementaux. Journaux, magazines, pamphlets et littérature de toute sorte enseignant les idées socialistes ont été et sont diffusés par millions dans les masses ; en Europe, chaque armée, chaque marine a vu une proportion sans cesse croissante de socialistes parmi ses soldats et marins et l’organisation industrielle de la classe ouvrière a perfectionné son emprise sur la machinerie économique de la société, et l’a rendue de plus en plus réceptive à la conception socialiste de ses devoirs. Dans le même temps, la haine du militarisme s’est répandue dans toutes les couches de la société, recrutant partout, et suscitant l’aversion contre la guerre même chez ceux qui dans d’autres domaines acceptaient l’ordre des choses capitaliste. Les associations antimilitaristes et les campagnes antimilitaristes des associations et partis socialistes, et les résolutions antimilitaristes des conférences internationales socialistes et syndicalistes sont devenues des faits quotidiens et ne sont plus des phénomènes dont on s’étonne. Tout le #mouvement_ouvrier est impliqué dans le mot d’ordre de guerre à la guerre, impliqué à la hauteur de sa force et de son influence.

    Et maintenant, comme le proverbial tonnerre dans un ciel bleu, la guerre est sur nous, et la guerre entre les nations les plus importantes parce que les plus socialistes. Et nous sommes impuissants.

    Et qu’advient-il de toutes nos résolutions ; de toutes nos promesses de fraternisation ; de tout le système soigneusement construit d’internationalisme ; de tous nos espoirs pour le futur ? N’étaient-ils tous que bruit et fureur, sans signification ? Quand un artilleur allemand, un socialiste servant dans l’armée allemande d’invasion, envoie un obus dans les rangs de l’armée française, explosant les têtes, déchirant les entrailles et broyant les membres de douzaines de camarades socialistes de cette armée, le fait qu’il ait, avant de partir au front, manifesté contre la guerre a-t-il quelque valeur pour les veuves et les orphelins faits par l’obus qu’il a envoyé lors de sa mission meurtrière ? Ou quand un fusilier français vide son fusil meurtrier dans les rangs de la ligne d’attaque allemande, sera-t-il capable de tirer quelque réconfort de la possibilité que ses balles tuent ou blessent des camarades qui se sont unis dans de tonitruantes ovations à l’éloquent Jaurès, quand celui-ci a plaidé à Berlin pour la solidarité internationale ? Quand un socialiste enrôlé dans l’armée de l’empereur d’Autriche enfonce une longue et cruelle baïonnette dans le ventre d’un conscrit socialiste de l’armée du tsar de Russie, et qu’il la tourne de telle sorte que quand il la retire il entraîne les entrailles, est-ce que cet acte terrible perd de sa monstrueuse cruauté du fait de leur commune adhésion à une propagande antiguerre du temps de la paix ? Quand le soldat socialiste originaire des provinces baltes de la Russie est envoyé en Pologne prussienne bombarder villes et villages jusqu’à ce qu’une traînée de sang et de feu couvre les foyers des Polonais sujets malgré eux de la Prusse, sera-t-il à son tour soulagé à la pensée que le tsar qu’il sert a envoyé d’autres soldats quelques années auparavant porter les mêmes dévastation et meurtre dans ses foyers près de la Baltique, alors qu’il contemple les cadavres de ceux qu’il a massacrés et les foyers qu’il a détruits ?

    Mais pourquoi continuer ? N’est-il pas clair comme la vie que nulle insurrection de la classe ouvrière, nulle grève générale, nul soulèvement généralisé de la classe ouvrière européenne n’occasionnerait ou n’entraînerait un plus grand massacre de socialistes que ne le fera leur participation comme soldats aux campagnes des armées de leurs pays respectifs. Chaque obus qui explose au milieu d’un bataillon allemand tuera des socialistes ; chaque charge de cavalerie autrichienne laissera sur le sol les corps tordus d’agonie de socialistes serbes ou russes ; chaque navire russe, autrichien ou allemand envoyé par le fond ou explosé jusqu’au ciel signifie chagrin et deuil dans les foyers de camarades socialistes. Si ces hommes doivent mourir, ne vaudrait-il pas mieux qu’ils meurent dans leur pays en combattant pour la liberté de leur classe, et pour l’abolition de la guerre, que d’aller dans des pays étrangers mourir en massacrant et massacré par ses frères pour que puissent vivre des tyrans et des profiteurs ?

    On détruit la civilisation sous vos yeux. Les résultats de la propagande, du travail patient et héroïque, du sacrifice de générations de la classe ouvrière sont annihilés par les gueules d’une centaine de canons ; des milliers de camarades avec lesquels nous avons vécu une fraternelle communion sont condamnés à mort ; eux dont l’espoir était de se consacrer à la construction en commun de la parfaite société du futur sont conduits à un massacre fratricide dans des désastres où cet espoir sera enterré sous une mer de sang.

    Je n’écris pas dans un esprit de critique chicanière avec mes camarades du continent. Nous savons trop peu ce qui se passe sur le continent, et les événements ont évolué trop vite pour qu’aucun d’entre nous soit en position de critiquer quoi que ce soit. Mais, croyant comme je le fais que serait justifiée toute action qui mettrait un terme au crime colossal qui se perpétue, je me sens obligé d’exprimer l’espoir qu’avant longtemps nous lirons la nouvelle de la paralysie des transports sur le continent, même si cette paralysie nécessite l’érection de barricades socialistes, des actes de révolte de soldats et de marins comme il y en eut en Russie en 1905. Même l’échec d’une tentative de révolution socialiste par la force des armes, succédant à la paralysie de la vie économique du militarisme, serait moins désastreuse pour la cause du socialisme que le fait que des socialistes permettent qu’on les utilise pour le massacre de leurs frères de combat.

    Une grande insurrection de la classe ouvrière au niveau du continent arrêterait la guerre ; une protestation universelle dans des meetings n’épargnerait pas à une seule vie un massacre sans raison.

    Je ne fais pas la guerre au #patriotisme ; je ne l’ai jamais fait. Mais contre le patriotisme du capitalisme - le patriotisme qui fait de l’intérêt de la classe capitaliste la pierre de touche du devoir et du droit - je place le patriotisme de la classe ouvrière, qui juge tout acte public selon ses effets sur le sort de ceux qui produisent. Ce qui est bon pour la classe ouvrière, je le considère comme patriotique, mais le parti ou le mouvement qui œuvre avec le plus de succès pour la conquête par la classe ouvrière du contrôle des destinées du pays dans lequel elle travaille, est la plus parfaite incarnation de ce patriotisme.

    Pour moi, par conséquent, le socialiste d’un autre pays est un patriote ami, de même que le capitaliste de mon propre pays est un ennemi naturel. Je considère que chaque nation est propriétaire d’une certaine contribution à la richesse commune de la civilisation, et je considère la classe capitaliste comme l’ennemi logique et naturel de la culture nationale qui constitue cette contribution particulière.

    Par conséquent, plus mon affection pour la tradition nationale, la littérature, le langage, les solidarités nationales est forte, plus je suis enraciné dans mon opposition à cette classe capitaliste, qui dans son goût sans âme pour le pouvoir et l’or, broierait les nations comme dans un mortier.

    Raisonnant à partir de telles prémisses, cette guerre m’apparaît comme le crime le plus effrayant de tous les siècles. La classe ouvrière doit être sacrifiée pour qu’une petite clique de dirigeants et de fabricants d’armes puissent assouvir leur goût du pouvoir et leur avidité pour la richesse. Les nations doivent d’être effacées, le progrès arrêté, et les haines internationales érigées en divinités à vénérer.

    #nationalisme #internationalisme #lutte_de_classe #révolution_sociale #guerre #guerre_impérialiste #impérialisme

  • ★ ☮️ 🏴 #Paix #antimilitarisme #anticapitalisme #anarchisme #internationalisme #militarisme #impérialisme #nationalisme #guerre #Abastouteslesarmées !

    ★ CONSÉQUENCES DU MILITARISME ET DE LA GUERRE - Socialisme libertaire

    Le militarisme et la guerre mènent à la torture et à l’assassinat systématique de milliers de civils, la fuite de milliers de personnes, le déracinement social, le racisme, la répression et le rejet des réfugié.e.s par la population du pays d’accueil. Ils se traduisent par la destruction du patrimoine historique et artistique et celle des milieux naturels, faune et flore. Ils impliquent la mort de centaines de milliers de combattants des parties belligérantes, principalement les enfants de personnes travailleuses, des personnes pauvres et à faibles ressources, s’enrôler leur permet d’échapper à la misère et en fait de la chair à canon.
    Le militarisme et la guerre, cela veut dire enrichir l’industrie de l’armement qui fournit en armes les parties belligérantes. Cela signifie que les entreprises, patrons et autres personnels de direction gagnent des millions d’euros sur la vente d’armes aux États belligérants, ainsi qu’à d’autres États et alliances militaires. Et que les lobbys industriels mettent de l’argent pour que le pouvoir politique légifère à leur profit.

    ▶️ Lire le texte complet…

    ▶️ https://www.socialisme-libertaire.fr/2022/06/consequences-du-militarisme-et-de-la-guerre.html