• « Ce que ferait le RN au pouvoir ? Les médias ne lui posent pas assez la question » | A l’air libre | 15.10.24

    Ne pas rester « sidérés » face à l’extrême droite, comprendre les ressorts profonds de sa « dédiabolisation » en trompe-l’œil. C’est le message du livre « Une étrange victoire », qui sort le 18 octobre. L’un de ses auteurs, le politiste Étienne Ollion, est l’invité d’ « À l’air libre ».

    L’extrême droite « à gagné » ? Sur l’immigration, oui, et la Macronie l’a validé dans la loi.

    Mais sur le reste ? C’est moins évident. Et où aurait-elle gagné ? Et comment.

    Glissement de la stratégie du RN : leur combat n’est plus sur les principes (généraux) mais sur les valeurs (individuel). Destruction de la dichotomie gauche/droite (par Macron en particulier) qui crée de la confusion (volontairement ?) et empêche la compréhension ou la lecture du paysage politique. On ne sait plus placer les partis et leurs discours.

    Accaparement du "concept" de "bon sens" par le RN. Ce qui a l’avantage de ne pas produire d’argumentaire (le bon sens, c’est évident). Et par ailleurs, bon sens basé sur les expériences personnelles, basé sur le passé, techniquement "néophobes" i.e. conservatrices.

    Rôle des "médias", essentiellement dû au déplacement du traitement (média) de la politique de l’approche "débat d’idée / principes" à l’approche "course de petits chevaux".

    Guerre aux universitaires / monde intellectuel (assimilés à "gauchistes").

    Recommendation : que la gauche se mette a travailler ensemble et produise un programme ( :-) ) et qu’elle se batte sur les principes (terrain abandonné par le RN) et non pas sur une "morale" (choix du RN, qui empêche de lire les intentions réelles).

    https://www.mediapart.fr/journal/politique/151024/ce-que-ferait-le-rn-au-pouvoir-les-medias-ne-lui-posent-pas-assez-la-quest

    • CRS = SS
      https://secoursrouge.org/france-les-crs-chargent-une-manifestation-antifasciste-pres-de-nantes

      Deux cents manifestant-es s’étaient rassemblés ce samedi à Vertou, près de #Nantes, pour marcher vers la salle qui devait accueillir le député #RN Sébastien Chenu. L’endroit avait été recouvert de slogans #antifascistes la veille. A peine une minute après le début de la marche, les #CRS ont chargé, matraqué et gazé. Trois personnes ont été blessées dont une à la tête dès les premières minutes. Les trois banderoles du cortège ont été saisies. Malgré un rapport de force très déséquilibré, le cortège, survolé par un héllicoptère de la gendarmerie, est passé par les champs et les petites rues, et tentera d’atteindre la salle, montant des barricades enflammées en chemin jusqu’à 20h. Au total, 10 personnes ont été arrêtées. Huit d’entre elles sont sorties libres et sans poursuites de la gendarmerie. Deux étaient toujours en garde à vue hier lundi, dans l’optique d’un probable défèrement.

    • Toujours à Nantes ce mois d’octobre
      https://visa-isa.org/article/visa-44-le-groupuscule-collaborationiste-dit-parti-national-breton-na-sa-p

      Ce samedi 12 octobre, lors d’une manifestation pour la réunification de la Bretagne, l’association “Bretagne réunie” a laissé flotter en son sein les drapeaux du P.N.B., le Parti National Breton. Créé en 1931, ce parti opère rapidement un virage idéologique clair vers le nazisme et commet de nombreuses exactions contre les résistant·es du maquis breton au côté de la SS. Officiellement dissout à la Libération, cette organisation ne disparaît jamais vraiment du paysage local subsistant grâce à quelques nostalgiques du IIIe Reich. C’est en 2022 que le PNB refait surface avec une idéologie mêlant #nationalisme_breton, #antisémitisme et #racisme. Le parti définit la nationalité bretonne « selon le droit exclusif du sang » et revendique un programme islamophobe visant à déporter les « étrangers inassimilables » vers la France. L’idéologie qui transpire de cette organisation est bien celle que nous combattons farouchement. A Nantes, comme ailleurs, la place de ces banderoles et drapeaux ne peut être que dans les musées, pour témoigner de l’infamie dont ses membres ont fait preuve. Les luttes bretonnes ne peuvent être assimilées aux idées abjectes du P.N.B.

      De plus, Ouest-France nous rapporte qu’un élu de la métropole, Florian le Teuff, s’étant opposé au défilé du parti néo-nazi, aurait alors reçu plusieurs coups de poing puis porté plainte. A ce titre, nous lui apportons bien évidemment notre soutien. Alors qu’on aurait pu attendre à minima la même démarche de la part de Bretagne Réunie, organisatrice de l’évènement, nous avons découvert les propos suivants du coprésident de l’association Alain Peigné.

      Selon ses mots, ne pas vouloir défiler avec des néo-nazis, serait « excessif » et c’est finalement l’élu agressé qui se trouve être « l’extrémiste qui cherche à empêcher les autres de s’exprimer », alors que ces petits nazillons « étaient assez pacifiques » arborant simplement des triskelles oranges, symboles collaborationnistes. Il se félicite même que ces hommes reviendront, mais « plus jamais avec des banderoles ». Pour lui, l’élu a fait « tout un foin » alors que nous lui trouvons, nous, la qualité d’avoir remué l’eau trouble de Bretagne Réunie. Et au vu des propos d’Alain Peigné dans Ouest-France, c’est avec de la boue que l’association s’est teintée de brun. Un néo-nazi sans banderole reste un néo-nazi et il n’a pas sa place dans un évènement démocratique.Bretagne Réunie participe à la mise en place de la stratégie de « dégroupuscularisation » du P.N.B. annoncée par son président début août sur sa chaîne Youtube, souhaitant créer un parti éligible de néo-nazis « en col blanc ».
      Cette stratégie adoptée par de nombreux groupuscules violents d’extrême droite ne trompe personne. VISA 44 continuera de dénoncer tout péril fasciste ainsi que leurs complices, même ceux qui tenteraient de se masquer sous un déguisement grotesque « d’extrêmement modéré”.

  • #Nous_sans_l'État

    Une réflexion profonde et vivifiante sur les #résistances aux États-nations, par l’une des voix les plus fécondes de la critique décoloniale en Amérique latine.

    À rebours des assignations et représentations homogénéisantes façonnées par le #pouvoir, ce recueil de textes fondateurs de #Yasnaya_Aguilar, interroge à la source l’« #être_indigène », ce « nous » inscrit dans une catégorie paradoxale, à la fois levier de #résistance et d’#oppression. Yasnaya Aguilar mène la discussion sur trois points-clés de la recherche d’alternatives à la mondialisation néolibérale : l’importance de la #langue et de la #culture dans la résistance, la complexité de situation des #femmes_autochtones face à l’#assimilationnisme et enfin, la critique de l’État-nation colonial par les « premières nations ».

    Nous sans l’État rappelle avec force une donnée fondamentale : les États-nations modernes ont façonné leur politique d’oppression des peuples par le croisement de logiques capitalistes, patriarcales et coloniales.

    Cette parole située nous invite, chacun depuis nos géographies, à décoloniser nos #imaginaires pour une émancipation définitive et globale.

    https://editionsicibas.fr/livres/nous-sans-letat-une-reflexion-profonde-et-vivifiante-sur-les-resistan
    #Etat-nation #nationalisme #décolonial #peuples_autochtones #intersectionnalité #patriarcat #colonialisme #colonialité #capitalisme
    #livre
    ping @karine4 @reka

    • Yásnaya Aguilar: la defensora de lenguas que imagina un mundo sin Estados

      #Yásnaya_Elena_Aguilar_Gil es lingüista, escritora, traductora y activista mixe; su voz es cada vez más relevante en un país enfrentado con su propio racismo y donde los pueblos indígenas aún son discriminados y despojados de sus territorios

      En febrero de 2019, Yásnaya Elena Aguilar Gil subió a una de las tribunas más importantes del país y dio un discurso en mixe, o ayuujk, su lengua natal, con motivo de la celebración del Año Internacional de las Lenguas Indígenas. Advirtió que cada tres meses muere una lengua en el mundo, y que esta pérdida cultural acelerada es resultado de las prácticas y políticas nacionalistas de los Estados, en general, y de México, en particular. Sus oyentes en la sala eran los diputados del Congreso de la Unión, uno de los pilares de esa entidad abstracta que llamamos Estado mexicano.

      “Fue México quien nos quitó nuestras lenguas, el agua de su nombre nos borra y nos silencia”, pronunció Yásnaya en su idioma. “Nuestras lenguas continúan siendo discriminadas dentro del sistema educativo, dentro del sistema judicial y dentro del sistema de salud. Nuestras lenguas no mueren solas, a nuestras lenguas las matan”.

      De acuerdo con los datos presentados por la lingüista originaria de Ayutla Mixe (Oaxaca), en 1820, 65 por ciento de quienes habitaban el recién creado territorio mexicano hablaba una lengua indígena. En la actualidad, dos siglos más tarde, esa proporción se redujo a 6.5 por ciento de la población. “Se quitó el valor a nuestras lenguas en favor de una lengua única, el español. Con el fin de hacer desaparecer nuestras lenguas, a nuestros antepasados se les golpeó, se les regañó y se les discriminó por el hecho de hablarlas”, continuó Yásnaya, quien advierte que, de mantenerse la tendencia, en cien años sólo 0.5 por ciento de los mexicanos se considerarán a sí mismos indígenas.

      La desaparición de la diversidad lingüística es una de las mayores preocupaciones de Aguilar Gil, y por eso trata el tema desde distintos ángulos en buena parte de sus ensayos. Sus ideas pueden encontrarse en diversas publicaciones colectivas e individuales, como la antología de autoras mexicanas que escriben sobre feminismo en Tsunami (Sexo Piso, 2018); o el libro breve Un Nosotrxs sin Estado (OnA Ediciones, 2018), donde la autora se pregunta si “necesitamos al Estado para nombrarnos o podemos gobernarnos nosotrxs mismxs”.

      Su voz se vuelve cada vez más relevante en un país enfrentado con su propio racismo, y en el que las comunidades indígenas aún son despojadas de sus territorios por gobiernos y empresas con proyectos extractivistas. A Yásnaya se le escucha en conferencias y en ferias de libros; en los medios de comunicación y en Twitter, la red que amplifica sus reflexiones, sus demandas y sus historias de Ayutla.

      ¿Cómo llega una lingüista mixe, nacida y criada en la sierra norte de Oaxaca, a plantear un debate sobre la deseable —aunque improbable en el corto plazo— desaparición de los Estados? La propia Aguilar Gil describe su recorrido intelectual en una entrevista telefónica. Cuando cursaba la licenciatura de Literaturas Hispánicas, en la UNAM, la estudiante descubrió su pasión por la gramática, y pronto se dio cuenta de que no conocía la descripción gramatical del mixe. No sabía cómo escribir su propia lengua materna. Por eso, ella y uno de sus amigos se propusieron analizarla.

      “Empezamos a transcribir un casete de mi abuela para tratar de entender la fonología y el funcionamiento de la lengua. Muchos de mis trabajos fueron sobre ese tema y así me conecté, por fin, con el movimiento que estaba escribiendo el mixe desde hacía más de veinte años”, cuenta la escritora, quien más tarde cursó la Maestría en Lingüística en la misma universidad. También, de esa forma, Yásnaya entró en contacto con aquellos con quienes después fundaría el Colmix, un colectivo de jóvenes que realiza actividades de investigación y difusión de la lengua, la historia y la cultura mixes (colmix.org).

      En los periodos vacacionales, cuando regresaba a su pueblo desde Ciudad de México, Aguilar Gil comenzó a notar un proceso de pérdida lingüística en su comunidad: “Veía diferencias respecto a la época en la que yo era una niña; cada vez escuchaba menos hablantes de mixe y esto me empezó a preocupar”. Aunque es verdad que para un observador externo puede parecer una lengua muy viva, hablada por más de 80 por ciento de la población mixe, también es cierto que la tendencia a perder hablantes es la misma en todas las lenguas no oficiales del mundo.

      El foco de atención de Yásnaya se centró entonces en la pérdida de las lenguas indígenas, y su primer objetivo fue buscar el porqué. “La respuesta que encontré, y que hoy me parece evidente —aunque no me lo parecía entonces—, es que el fenómeno tiene que ver con la conformación de los Estados”, dice. En otro de sus ensayos, titulado “Lo lingüístico es político” (2019), Aguilar Gil hace una distinción “entre las lenguas de Estado y las lenguas a pesar del Estado”.

      Como lingüista, analiza el origen y la carga simbólica de las palabras. Indio viene del sánscrito, sindhu, y su uso por los colonizadores españoles fue, como se sabe, el resultado de una confusión geográfica. La autora explica que la palabra indígena comenzó a utilizarse varios siglos después, tras la creación del Estado mexicano, y que, contrario a lo que se cree, ambos términos no tienen una relación etimológica. Indígena viene del latín indi (“de allí”) y gen (“nacido”), y significa “nacido allí” u “originario”. Hoy usamos esta palabra indistintamente para referirnos a las más de 68 naciones y las 12 familias lingüísticas que coexisten en territorio mexicano, aunque haya diferencias radicales entre ellas.

      Por eso, Aguilar Gil sostiene, como una de sus tesis principales, que “la categoría indígena es una categoría política, no una categoría cultural ni una categoría racial (aunque ciertamente ha sido racializada)”. Indígenas, propone, son las más de siete mil naciones en el mundo que no conformaron Estados, tales como “el pueblo ainú en Japón, el pueblo sami en Noruega y el pueblo mixe en Oaxaca”.

      El problema radica en que los cerca de 200 Estados modernos suelen negar o combatir la existencia misma de otras naciones con lengua, territorio y un pasado común propios. Estas naciones son la negación del proyecto de Estado, dice la lingüista, ya que dicho proyecto se fundamenta en una supuesta identidad homogénea, con una sola lengua, una bandera, un himno, una historia, unas fiestas y un territorio. “El nacionalismo mexicano es la narrativa que justifica la violencia racista que han padecido los pueblos indígenas de México”, afirma en su ensayo.

      Pero la autora también nos recuerda que tal división política del mundo funciona apenas desde hace un par de siglos —de los nueve mil años de historia mesoamericana—, y que no tiene por qué ser eterna. En un mundo sin Estados, deduce Aguilar Gil, ella dejaría de ser indígena para ser sólo mixe, y lo mismo pasaría con los ainú, los sami, los mapuche, los rarámuri o los wixaritari. El gran reto es imaginar cómo podría funcionar un mundo así.

      Las primeras lecturas

      Yásnaya Elena Aguilar Gil es parte de la segunda generación en su familia que terminó la educación primaria y la primera en obtener el grado de maestría. En un breve ensayo titulado “Los actos de lectura están inmersos en una red tejida por el colonialismo”, cuenta que su abuelo estudió hasta el segundo grado y que aun así trabajó como escribano, campesino y albañil: “Ayudaba con la correspondencia de las personas, leía las cartas a los destinatarios de mi comunidad cuando así se lo pedían, les traducía al mixe, escuchaba la respuesta, la traducía de nuevo al español, y por fin escribía la contestación con una hermosa letra que nunca he podido lograr”.

      Las letras siguieron presentes en la casa familiar. Los tíos de Yásnaya pudieron salir de Ayutla en la década de 1970 para estudiar la preparatoria y la universidad, y a su regreso se convirtieron en mentores de lectura para la futura escritora. Pero Aguilar confiesa que no siempre disfrutó leer, pues en los inicios tuvo que lidiar con textos complejos sin entender demasiado el español. Sus tíos se habían enfrentado a contextos de discriminación y querían evitar que ella pasara por lo mismo. La solución que idearon fue enseñarla a leer el castellano antes de entrar a la escuela, para eliminar su acento de mixehablante.

      Yásnaya describe la alfabetización que el Estado mexicano llevó a cabo en las comunidades indígenas como “un proyecto castellanizador belicoso y amedrentante”. Sucedió sobre todo a partir de la primera mitad del siglo XX, con el objetivo, afirma, de desaparecer las lenguas indígenas. “Alfabetizar significaba hacer triunfar la llamada lengua ‘nacional’ sobre dialectos que significaban pobreza y atraso en los discursos de educadores rurales oficiales como Rafael Ramírez” (quien colaboró con la reforma educativa impulsada por José Vasconcelos).

      Algunos de los textos con los que Aguilar Gil aprendió a pronunciar las palabras del nuevo idioma, sin entender su significado, provenían de ejemplares traducidos de la revista soviética Sputnik y del Libro Rojo, de Mao Tse-Tung. Los tíos de la autora estaban entusiasmados con el comunismo y con la urss, y gracias a esas lecturas se enteraban de la existencia de lugares “donde los obreros podían asistir a clases de Física o talleres de arte y donde todas las personas eran iguales”. De hecho, Yásnaya se llama así gracias a esa filia por lo ruso que existía en su familia. Su primer nombre lo eligió el mayor de sus tíos a partir de un sitio particular: Yásnaia Poliana, una finca rural a unos 200 kilómetros al sur de Moscú donde nació, vivió y fue enterrado el novelista León Tolstoi.

      “Con el paso del tiempo, conforme fui aprendiendo castellano, los edificios sonoros comenzaron a tomar sentido. Islas de significado iban emergiendo entre los textos del libro Español Lecturas que nos repartían en la escuela”, narra la lingüista. Sus tíos le dejaron una indicación muy concreta antes de tener que emigrar de Ayutla: elegir los libros que estuvieran clasificados como clásicos. Así fue como Yásnaya leyó adaptaciones infantiles de Las mil y una noches, La Ilíada o La Odisea. Y fue gracias a estas historias que comenzó a amar la lectura.

      Agua para Ayutla

      Además de su activismo por la diversidad lingüística, la escritora afirma que su otra gran lucha es por devolverle el agua a su comunidad. Ella ha denunciado una y otra vez, en distintos foros, que, desde junio de 2017, los habitantes de San Pedro y San Pablo Ayutla no tienen acceso al agua potable. Las autoridades estatales lo han llamado un conflicto agrario entre este municipio y su vecino, Tamazulápam del Espíritu Santo. Pero es más que eso, pues los habitantes de este último están respaldados por un grupo armado presuntamente ligado a la siembra de amapola.

      Aguilar Gil habló de este problema en su discurso ante los diputados: “Por medio de armas y de balas nos despojaron del manantial, por medio de armas tomaron y callaron la fuente de agua para nosotros. A pesar de que las leyes dicen que el agua es un derecho humano, ya el agua no llega desde hace dos años a nuestras casas y esto afecta, sobre todo, a ancianos y niños”.

      El día en que su sistema de agua potable fue dinamitado, la comunidad de Ayutla también perdió a uno de sus miembros —Luis Juan Guadalupe, quien fue asesinado—, debió atender a más de seis heridos y sufrió la ausencia temporal de cuatro compañeras que fueron secuestradas y torturadas. En más de dos años y medio, las autoridades responsables no han hecho justicia ni han sido capaces de devolver el servicio básico a un poblado de más de tres mil habitantes.

      La lingüista no duda que el Estado es parte del problema al solapar las violencias cometidas contra su pueblo. “Hay una impunidad activa, voluntaria, que no entiendo. Hay una complicidad, incluso, un dejar hacer”, lamenta.

      A pesar de las enormes dificultades que supone la carencia de agua potable, la comunidad continúa su vida colectiva en Ayutla. Aguilar Gil regresó al pueblo cuando la asamblea comunitaria —el máximo órgano de decisión— la nombró secretaria del presidente municipal y guardiana del archivo. Ahora, explica, se encuentra en un periodo de descanso al que tienen derecho todos los servidores públicos de este sistema normativo propio —conocido como “usos y costumbres”—, gracias al cual algunos pueblos indígenas ejercen un grado de autonomía establecido en la ley.

      En la asamblea comunitaria están obligados a participar todos los ciudadanos mayores de 18 años, excepto los estudiantes, los mayores de 70 o quienes hayan cumplido ya con todos sus cargos. El presidente municipal es nombrado por la asamblea y no puede hacer nada sin consultarla; a escala local no hay partidos políticos ni elecciones tradicionales y las autoridades municipales no cobran sueldos. Por el contrario, un cargo público supone un desgaste económico para quien lo asume.

      Aunque actualmente Yásnaya no tiene un cargo oficial, la asamblea le ha conferido un encargo: acompañar la interlocución con el Estado en el problema del agua. Por eso, el pasado 13 de enero, Aguilar Gil acudió, junto a las responsables de bienes comunales, a interpelar, una vez más, al gobernador de Oaxaca. Alejandro Murat hablaba en el Foro Estatal Hacia una Nueva Ley General de Aguas sobre el derecho humano de acceso a este recurso, cuando la lingüista y sus compañeras se pusieron de pie para mostrar una cartulina con la leyenda: “Agua para Ayutla”.

      La otra gran razón por la que Yásnaya decidió regresar a la vida rural fue su abuela, la persona con la que se crió. Quienes siguen a la lingüista en las redes (su cuenta en Twitter es @yasnayae) saben de su amor incondicional por ella, y lo difícil que ha sido su duelo tras perderla. “Ahora estoy tratando de continuar con todo lo que ella hacía; estoy concentrada en mantener todo vivo: la siembra, sus animales, sus plantas”, cuenta. Esto también la ha obligado a bajar el ritmo en la escritura. Mientras se acopla a sus nuevas labores, dice, escribe sólo cuando tiene un encargo o cuando aterriza alguna nueva idea.

      La organización comunitariacomo alternativa

      El pasado 13 de diciembre, la Banda Filarmónica de Ayutla sufrió el robo de la mitad de sus instrumentos musicales, que estaban resguardados en la escoleta municipal. De inmediato, figuras como el alcalde, el presidente de la banda y la lingüista Yásnaya Aguilar Gil denunciaron el hecho y pidieron ayuda para recuperar los instrumentos que, en su mayoría, son tocados por niños y niñas de entre seis y 13 años. El mensaje se difundió rápidamente. Tanto, que en pocos días la Secretaría de Cultura de Oaxaca resarció parte de los daños al entregar, de manos del gobernador, 36 instrumentos nuevos a los jóvenes músicos.

      El pueblo entero y algunos de sus vecinos se movilizaron para recuperar cuanto antes “el corazón de la comunidad”, como nombró Yásnaya a la agrupación musical. También tuvo un efecto significativo el llamado de la escritora vía su cuenta de Twitter, donde tiene más de 23 mil seguidores. Algunos de ellos hicieron donaciones que se convirtieron en tres flautas transversales, un saxofón alto, un clarinete, un violín, una trompeta, un arpa pequeña, una flauta alto y un atril. El 26 de diciembre, después de que la banda realizara los rituales de agradecimiento, la música en Ayutla volvió a sonar.

      También la lingüista ha puesto a discusión con sus interlocutores tuiteros su idea utópica de la desaparición de los Estados, llamando a aportar ideas sobre posibles formas de autogestión. Aguilar cuenta que, en efecto, ha recibido propuestas interesantes, pero, sobre todo, una lluvia de comentarios que expresan preocupación. “Resulta casi imposible pensar el mundo sin estas divisiones que se asumen como existentes desde siempre”, escribe en Un Nosotrxs sin Estado. Y en la entrevista agrega: “Yo les digo que no se preocupen, no creo que lo lleguemos a ver en esta vida; pero, ¿por qué no podemos imaginarlo? Hay incluso una colonización de la imaginación”.

      Lo que ella imagina “es una diversidad de sistemas políticos; una confederación o alianzas libres de unidades mucho más pequeñas y autogestivas que no dependan del famoso monopolio del uso legítimo de la violencia del Estado”. También señala que, en este ejercicio imaginativo, es importante no caer en la tentación de replicar el modelo de opresión al que siempre han resistido los pueblos indígenas: “Los Estados administran un sistema colonialista, capitalista y patriarcal, ¿por qué habríamos de replicarlo?”.

      Hacia el final de su ensayo, Yásnaya esboza algunas propuestas concretas para este mundo imaginario, relacionadas con la seguridad, la educación, la salud y la impartición de justicia. Además, deja abierta una invitación generalizada: arrebatar cada vez más funciones al Estado. Lo anterior ya se hace, en cierta medida, en Ayutla y otros municipios de Oaxaca, donde las asambleas de comuneros han cooptado la institución municipal.

      Pero el primer gran paso, sostiene Aguilar, sería declarar la existencia de territorios indígenas autónomos en los que el Estado no pueda concesionar proyectos extractivos que atenten contra la salud y la calidad de vida de las personas. “A nuestras lenguas las matan cuando no se respetan nuestros territorios, cuando venden y hacen concesiones con nuestras tierras”, pronunció Yásnaya en mixe durante su discurso en la Cámara de Diputados. “Es la tierra, el agua, los árboles los que nutren la existencia de nuestras lenguas. Bajo el ataque constante de nuestro territorio, ¿cómo se puede revitalizar nuestra lengua?”.

      https://magis.iteso.mx/nota/yasnaya-aguilar-la-defensora-de-lenguas-que-imagina-un-mundo-sin-estados

  • SCHLOSSDEBATTE
    http://schlossdebatte.de

    Enfin une initiative contre le militarisme prussien qui a récupéré le centre de la capitale allemande et y a fait construire une réproduction ratée du château des Hohenzollern á la place du palais de la république.

    1855, Eduard Gaertner, Schlossfreiheit

    21.8.1976, ADN-ZB, Kohls, Der Palast der Republik am Abend

    https://schlossaneignung.de/gestaltungsideen

    Initiative „Schlossaneignung“ fordert künstlerische Interventionen an den Schlossfassaden Aufklärung zu rechtslastigen Spendern – Bundestags-Petition gestartet

    02. Oktober 2024 - Die Architektur des Humboldt Forum/Berliner Schloss als einer der zentralen Symbolbauten des wiedervereinten Deutschlands formuliert ein gesellschaftliches Selbstbild, dass sich ungebrochen auf Preußen und das Deutsche Kaiserreich bis 1918 bezieht. Dies ist in Zeiten eines erstarkenden Rechtspopulismus und Rechtsradikalismus fatal. Denn dieser Bau hat die Spuren und Erinnerung an die deutsche Gewaltgeschichte des 20. Jahrhunderts im Straßenraum ausradiert und durch eine idealisierte Deckerinnerung an eine imperialistische Monarchie abgelöst.

    Die Problematik eines solchen Geschichtsrevisionismus hat sich seit dem Bundestagsbeschluss für das Humboldt Forum im Jahr 2002 in doppelter Weise zugespitzt. Zum einen wurde unter dem Einfluss rechtslastiger Kreise die Symbolbedeutung des Baus durch zusätzliche Bauelemente verschärft. So enthalten Kuppel mit Kreuz und Bibelvers, Großer Kartusche und die Rückseite des Eosanderportals christlich-fundamentalistischen, antiuniversalistische und imperialistische Botschaften, die über die Symbolik der einst beschlossenen Rekonstruktion der Barockfassaden deutlich hinausgehen. Zum anderen ist das wiedervereinte Deutschland in ungeahntem Ausmaß mit einem Anwachsen rechtspopulistischer und rechtsradikaler Kräfte konfrontiert, für welche die Schlossfassaden zu einer Projektionsfläche ihrer Ideologie geworden sind.

    Die von 30 Kulturschaffenden und Wissenschaftler*innen initiierte Petition „Schlossaneignung“ fordert daher vom Bundestag, die einseitige Preußenverherrlichung zu beenden, indem ausgelöschte Spuren der Geschichte des Ortes wieder veranschaulicht und die ideologische Verengung und Instrumentalisierung des Ortes aufgebrochen wird. Es sollte eine Selbstverständlichkeit sein, dass ein solch zentraler Symbolbau von nationaler Bedeutung der Diversität der Gesellschaft Rechnung trägt und multiple Perspektiven auf deutsche Geschichte eröffnet. Damit würde auch der Instrumentalisierung des Projektes durch rechtsradikale Kreise der Boden entzogen, die von Anfang an für den „originalgetreuen“ Wiederaufbau geworben und gespendet haben.

    Um die Möglichkeiten und Ideen von künstlerischen Interventionen bereits aufzuzeigen, wurden im Rahmen eines öffentlichen Ideenaufrufs Künstler:innen, Gestalter:innen und Architekt:innen eingeladen, bis September Vorschläge einzureichen, die die verdrängten Schichten des Ortes wieder anschaulich machen und in die Fassaden des Humboldt Forums einschreiben. Die zugesandten 152 Arbeiten aus16 Ländern zeigen ein großes inhaltliches wie gestalterisches Spektrum an Ideen für Interventionen an der Berliner Schlossfassade. Aus diesen haben die Jurymitglieder Julia Grosse, Annette Maechtel und Hito Steyerl 21 Arbeiten ausgewählt, die am 10. Oktober um 19 Uhr in der neuen Gesellschaft für Bildenden Kunst Berlin (nGbK) von ihren Autoren öffentlich präsentiert und zugleich in einer Druckpublikation bei DOM publishers veröffentlicht werden. (DOM magazine Nr. 17, ISBN 978-3-86922-930-0)

    Die zweite zentrale Forderung der Petition ist, dass der Einfluss und die Mitwirkung rechtslastiger Kreise beim Schlossprojekt vorbehaltlos aufgeklärt und aufgearbeitet wird. Obwohl die Problematik seit Jahren bekannt ist, hat die Stiftung Humboldt Forum dieses bislang geleugnet, beschönigt und kaschiert und seine Aufklärung behindert. Dies muss ein Ende haben, ebenso wie die Zusammenarbeit mit dem Förderverein Berliner Schloss, der sich bis heute uneingeschränkt zu all seinen Spendern und damit auch zu jenen, die antisemitische und rechtsradikale Positionen einnehmen, bekennt.

    Die Petition, die bis zum 7. November 2024 mitgezeichnet werden kann, zielt darauf ab, den Bund als Eigentümer und Betreiber zur Aufklärung und zu Veränderungen am Gebäude zu bewegen. Jede Person – unabhängig von Alter, Wohnsitz und Staatsangehörigkeit – kann sich der Petition (Nr. 166538) auf der Website des Bundestags oder über eine Unterschriftenliste von der Website www.schlossaneignung.de anschließen.

    Bundestagspetition Nr. 166538

    Unabhängige Prüfung aller Spender der Fassaden des Berliner Schlosses bzgl. rechtsradikaler/antisemitischer Äußerungen vom 22. April 2024
    https://epetitionen.bundestag.de/content/petitionen/_2024/_04/_22/Petition_166538.html

    https://taz.de/Palast-der-Republik-im-Berliner-Schloss/!6008694

    80.000 m³ Sand
    https://schlossaneignung.de/gestaltungsideen/80-000-m3-sand

    The weight of the Palace of the Republic pressed down on the ground­water of the Museum Island. The concrete basin of the palace was lighter than the ground­water it displaced. During demolition, the concrete tank was filled with sand to prevent the Palace basement from floating up. 80,000 cubic metres of sand weighed down the palace cellar to such an extent that the ground­water level was maintained.

    Outside the Berlin Palace, the sand-​filled palace trough still exists in the northern and eastern areas. The weight of the recon­s­tructed palace is high enough to level the ground­water table even without the sand-​filled cellar. The ‘80,000 m³ of sand’ project proposes opening up the floor slab of the Berlin Palace or the basement ceiling of the Palace of the Republic and excavating the 80,000 m³ of sand from the basement.

    In keeping with the interim use of the Palace of the Republic, the uncovered cellar will be retained as an open-​use space. The entrance to the Humboldt Forum, designed as a triumphal arch and deliberately imperia­listic, will be closed off by a mound of sand. A large part of the west façade will be buried and a new topography created. The archi­tecture of the Berlin Palace as a manifes­tation of power is concealed in favour of a public space. The topography invites free use and allows self-​selected access to the building via the windows.

    The Sandberg becomes an instrument of appro­priation of the Berlin Palace by its urban population.

    #Allemagne #Berlin #Marx-Engels-Brücke #Marx-Engels-Platz #Karl-Liebknecht-Brücke #Schloßbrücke #Schloßfreiheit #Lustgarten #Schloßplatz
    #politique #histoire #extrême_droite #impérialisme #Hohenzollern #nationalisme

  • L’Algérie accueille la Canex 2024 et renoue rayonnante en l’Afrique.
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4678

    Depuis 30 ans, l’institution financière multilatérale panafricaine, au mandat est clairement destiné au financement et émancipation du commerce continental, déploie des structures innovantes pour fournir des solutions aux acteurs qui l’approchent. Mais l’Algérie ne la rejoint que dernièrement. Son soutien aux structures du négoce des marchandises, les a aidé et même accéléré l’industrialisation au bénéfice « intra-régional », stimulant ainsi l’expansion économique du continent qui en a besoin. #nationale,_fait_politique,_une_et_première_page,_médias,_actualité,_pays,_france,_afrique,_maghreb

    / #Data_-_Données, Afrique, Monde Arabe, islam, Maghreb, Proche-Orient,, Maghreb, Algérie, Tunisie, Maroc, Libye, Africa, population, société , Sciences & Savoir, diplomatie, sécurité, commerce, économie (...)

    #Afrique,Monde_Arabe,_islam,_Maghreb,_Proche-Orient, #Maghreb,_Algérie,_Tunisie,_Maroc,_Libye,_Africa,_population,_société #Sciences_&_Savoir #diplomatie,_sécurité,_commerce,_économie_mondiale

  • Alexandre Douguine, de l’eurasisme à la guerre en Ukraine
    https://laviedesidees.fr/Alexandre-Douguine-de-l-eurasisme-a-la-guerre-en-Ukraine

    Intellectuel russe influent et figure clé du néo-eurasisme, Alexandre Douguine prône une alliance entre la #Russie et les anciennes républiques soviétiques contre l’Occident. Son aura, bien que limitée politiquement, a marqué des courants conservateurs et nationalistes en Russie et certains cercles proches du pouvoir.

    #International #nationalisme #extrême_droite
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20241001_douguine.pdf

  • Humiliation perçue par les agronomes algériens des projets du Qatar.
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4666

    Deux concepts diffèrent fondamentalement : sécurité alimentaire et autosuffisance. Le Qatar accroît ses investissements dans le secteur agricole algérien, marquant les bons termes des relations entre les deux pays, la priorité est la sécurité alimentaire. En Algérie, pour réaliser une production céréalière conséquente face à la consommation locale, les bureaucrates ont éliminé le vignoble qui faisait la première production vinicole mondiale. Et même ils ont interdit certains vergers arboricoles, dont les fruits étaient considérés des luxures pour la population. #nationale,_fait_politique,_une_et_première_page,_médias,_actualité,_pays,_france,_afrique,_maghreb

    / Maghreb, Algérie, Tunisie, Maroc, Libye, Africa, population, société , économie , Afrique, Monde Arabe, islam, Maghreb, Proche-Orient,, Ecologie, (...)

    #Maghreb,Algérie,_Tunisie,_Maroc,_Libye,_Africa,_population,_société #économie_ #Afrique,_Monde_Arabe,_islam,_Maghreb,_Proche-Orient, #Ecologie,_environnement,_nature,_animaux #Réchauffement_climatique #Arabie_Saoudite,_Qatar,_Koweït,_EAU,_Moyen-Orient,_monarchies,_arabes,_musulmans

  • En Autriche, le chef de l’extrême droite, Herbert Kickl, fait campagne pour la « remigration »
    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/09/25/en-autriche-le-chef-de-l-extreme-droite-herbert-kickl-fait-campagne-pour-la-

    En Autriche, le chef de l’extrême droite, Herbert Kickl, fait campagne pour la « remigration »
    Favori des sondages depuis des mois, Herbert Kickl, chef du Parti de la liberté d’Autriche (FPÖ, extrême droite), a décidé de faire campagne pour les élections législatives autrichiennes organisées dimanche 29 septembre en fuyant la plupart des demandes d’interview de médias établis. En revanche, il a parlé le 14 septembre pendant près d’une heure sur la WebTV complotiste AUF1. Fondée pendant la pandémie de Covid-19 par un militant proche des milieux identitaires, cette chaîne établie à Linz est devenue un influent réceptacle dans tout l’espace germanophone des thèses antivax, prorusses ou anti-immigration les plus radicales.
    Interrogé par un présentateur obséquieux sur son soutien aux « ONG patriotiques », le très radical chef de l’extrême droite autrichienne, âgé de 55 ans, a défendu devant les caméras le rôle « de cette société civile » pour « libérer [le pays] de la domination du cartel des élites autoproclamées ». Même s’il n’a pas directement nommé le mouvement identitaire, il est évident que M. Kickl, crédité d’environ 27 % des voix dans les sondages, a cherché à envoyer de nouveau un signal aux adeptes de la théorie raciste et complotiste du « grand remplacement » : en cas de victoire, ils pourront compter sur lui. Depuis des mois, leur chef de file, Martin Sellner, fondateur du Mouvement des identitaires d’Autriche, fait d’ailleurs ouvertement campagne pour le FPÖ sur les réseaux sociaux.
    Dans son programme, M. Kickl reprend ouvertement le vocabulaire très particulier de ce dernier, assurant vouloir transformer son petit pays de neuf millions d’habitants en « forteresse », où « le droit d’asile sera stoppé ». Il prône aussi la « remigration », afin de rendre à l’Autriche « l’homogénéité de son peuple ». Poussé à préciser ses intentions, M. Kickl a notamment évoqué l’idée de retirer la nationalité à tout naturalisé « qui s’attaque à nos valeurs », mais certains de ses candidats ont été jusqu’à évoquer la « remigration » (soit le retour dans leur pays d’origine) des « écoliers qui manquent de respect » à leurs professeurs, ou même des simples « racailles ».
    Une affichette portant l’inscription « Tout Vienne hait le FPÖ » est collée sur une affiche de campagne du principal candidat du Parti de la liberté d’Autriche (FPÖ) aux législatives du 29 septembre, Herbert Kickl, à Vienne, le 23 septembre 2024.
    Cette proximité vient de loin. En 2021, deux jours seulement après son accession à la tête du FPÖ, M. Kickl avait annoncé qu’il autoriserait les identitaires à y adhérer, contrairement à la politique de ses prédécesseurs et à celle de ses alliés français du Rassemblement national, qui se tiennent à distance du sulfureux mouvement. Les identitaires sont une « simple ONG de droite » dont « le projet est intéressant et digne d’être soutenu », a toujours défendu ce petit brun à lunettes, qui, lorsqu’il était ministre de l’intérieur, entre 2017 et 2019, avait fait pression sur les services de renseignement autrichiens pour qu’ils arrêtent de surveiller leurs activités. « Il y a aussi eu plusieurs manifestations lors desquelles les identitaires et des membres du FPÖ ont défilé ensemble », rappelle Andreas Kranebitter, chef du Centre de documentation de la Résistance autrichienne, qui s’alarme de la façon dont, comme en Allemagne, les thèses identitaires pénètrent de plus en plus profondément la société autrichienne depuis l’installation d’environ 150 000 réfugiés syriens et afghans dans le pays au cours de ces dix dernières années.
    « Le concept de “remigration” est repris de manière de plus en plus positive, constate M. Kranebitter. On observe un glissement vers la droite de la population depuis la crise migratoire de 2015 puis la pandémie de Covid-19, avec une perte de confiance dans les institutions démocratiques et une montée du soutien aux thèses les plus radicales. » C’est d’ailleurs à la faveur de la pandémie que M. Kickl et ses thèses identitaires ont mis la main sur le FPÖ. Fils d’ouvriers né en Carinthie, bastion traditionnel du parti dans le sud de l’Autriche, il en a auparavant longtemps été un permanent, qui a travaillé dans l’ombre des charismatiques anciens dirigeants Jörg Haider et Heinz-Christian Strache, dont il écrivait les formules chocs. Mais en 2021, alors devenu numéro deux de cette formation qui avait été écartée du pouvoir deux ans auparavant à la suite de l’implication de M. Strache dans un énième scandale de corruption, il prend conscience du potentiel du très fort scepticisme vaccinal traversant la société autrichienne pour prendre le contrôle du parti.
    Le chancelier autrichien, Karl Nehammer (à gauche), et le président du Parti de la liberté d’Autriche (FPÖ), Herbert Kickl (à droite), lors d’un débat télévisé sur la chaîne ORF, à Vienne, le 23 septembre 2024. En prônant l’usage de l’ivermectine, une molécule antiparasite, pour combattre le coronavirus ou en participant aux vastes manifestations antivax qui secouent alors l’Autriche, M. Kickl arrive à propager ses idées radicales sur la prolifique scène complotiste qui bout alors sur l’Internet germanophone. Il finit par renverser le chef du FPÖ, représentant de l’aile plus modérée du parti. Randonneur au mode de vie ascétique, méfiant envers tout le monde, y compris au sein de son parti, M. Kickl marque pourtant une rupture avec le profil très chaleureux et « fête de la bière » de ses prédécesseurs.
    Dans Kickl und die Zerstörung Europas (« Kickl et la destruction de l’Europe », Zsolnay-Verlag, 256 pages, non traduit), ses biographes parlent ainsi d’un « tribun aux troubles relationnels » au sujet de ce nationaliste qui arrive à faire oublier sa raideur avec son indéniable sens de la formule, y compris la plus provocatrice. Cet admirateur du nationaliste hongrois Viktor Orban assure ainsi partout qu’il veut devenir Volkskanzler (« chancelier du peuple »), une formulation qui rappelle le passé nazi du pays. Même si elle pourrait permettre au FPÖ d’arriver pour la première fois de son histoire en tête des élections, l’agressivité de M. Kickl effraie cependant toujours une grande majorité des Autrichiens, qui refusent catégoriquement de le voir arriver au pouvoir, à en croire les sondages. « Même s’il gagne, la probabilité qu’il devienne chancelier est limitée », reconnaît ainsi Andreas Mölzer, ancien eurodéputé et figure intellectuelle du parti. Le talonnant dans les sondages avec environ 25 % des intentions de vote, le chancelier conservateur actuel, Karl Nehammer, du Parti populaire autrichien (ÖVP), entretient des relations exécrables avec M. Kickl. En août, il estimait « consternant qu’un parti représenté au Parlement puisse se poser en protecteur du mouvement identitaire ».
    Lire aussi | Article réservé à nos abonnés En Autriche, l’extrême droite reste alignée sur les intérêts de Moscou « Kickl s’est autoradicalisé et perdu dans les théories du complot, il est un danger pour la démocratie et on ne le laissera jamais devenir chancelier », promet ainsi, interrogé par Le Monde, Christian Stocker, secrétaire général de l’ÖVP, qui pourrait favoriser une coalition avec les sociaux-démocrates, crédités d’environ 21 % des voix, pour contourner M. Kickl. L’ÖVP, qui a déjà gouverné plusieurs fois dans le passé avec le FPÖ, n’exclut toutefois pas un accord avec le parti d’extrême droite s’il accepte de mettre son chef sur la touche. Les deux formations gouvernent d’ailleurs déjà ensemble dans trois Länder, sans état d’âme.

    #Covid-19#migrant#migration#autriche#extremedroite#remigration#nationalite#identite#sante

  • Le Rassemblement national veut interdire l’embauche d’un étranger en cas de candidature d’un Français
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/09/21/le-rassemblement-national-veut-interdire-l-embauche-d-un-etranger-en-cas-de-

    Le Rassemblement national veut interdire l’embauche d’un étranger en cas de candidature d’un Français
    Par Clément Guillou et Corentin Lesueur
    Réserver les emplois aux Français : la promesse figure en bonne place dans le programme du Front national, devenu le Rassemblement national (RN), depuis plus de quarante ans. « Un million de chômeurs, c’est un million d’immigrés de trop ! La France et les Français d’abord ! », affichaient, dès 1978, les troupes de Jean-Marie Le Pen. Sa fille Marine a, depuis, pris les rênes et renommé le parti d’extrême droite, sans renoncer à l’application de la « préférence nationale » au monde du travail. « Le Français est chez lui, justifiait-elle, en 2021. Il faut permettre aux employeurs de donner en priorité accès à l’emploi à un Français. »
    Si le RN propose cette mesure de longue date, jamais la discrimination à l’embauche n’avait été aussi explicitée par ses promoteurs que lors de la rentrée 2024. Le fascicule programmatique du RN destiné aux entreprises, présenté le 14 septembre, ne se contente pas de rappeler un principe : « Appliquer la priorité nationale, à compétences égales, pour l’ensemble des postes à pourvoir en France. » Le document en précise les modalités d’application, à destination des employeurs : « Il sera nécessaire d’inscrire la nationalité parmi les critères de choix d’un candidat, sachant que la règle de nationalité s’applique déjà dans une large part de la fonction publique d’Etat. » Le RN précise dans sa brochure que l’embauche d’étrangers ne serait « naturellement » pas interdite s’agissant d’« étrangers présentant des compétences rares et nécessaires à la prospérité de l’économie française ».
    En 2017, Marine Le Pen comptait favoriser le recrutement des Français par la création d’une « taxe additionnelle sur tout nouveau contrat d’employé étranger ». Une idée reprise dans une proposition de loi déposée en janvier par le député de l’Oise Alexandre Sabatou, signée par la quasi-totalité des parlementaires RN, visant à majorer les cotisations patronales afférentes au contrat de travail d’un étranger, hors ressortissant de l’Union européenne (UE).
    Le parti d’extrême droite ne vise désormais plus la dissuasion, par l’augmentation du coût de travail d’un extracommunautaire, mais la contrainte, par l’insertion d’un critère de nationalité à l’ouverture de chaque emploi privé. « A compétences égales, l’employeur devra recruter le Français plutôt que l’étranger », résume Jean-Philippe Tanguy, auteur du programme économique. Le député de la Somme confirme le caractère obligatoire de la « priorité nationale ». Le Français s’estimant lésé lors du recrutement bénéficierait d’une forme de « droit opposable ». « L’administration ne fera pas d’enquête sur chaque embauche, précise le parlementaire. Mais une personne pourra saisir la justice pour discrimination si elle juge qu’un étranger a été injustement recruté à sa place. L’employeur devra prouver qu’aucun Français ne s’est proposé. »
    Comme depuis des décennies, le RN justifie cette discrimination par le nombre de chômeurs français – privés d’emploi, selon l’extrême droite, par les immigrés –, les exigences trop faibles de la main-d’œuvre étrangère et sa moindre capacité à contester l’employeur. « L’immigration est aujourd’hui utilisée par les grands groupes pour peser à la baisse sur les salaires », répétait le président du RN, Jordan Bardella, en février 2023. « C’est un phénomène complexe, mais il est facile de documenter qu’une personne de nationalité française, éduquée en France, avec un enracinement culturel, a plus de facilité à se syndiquer », développe M. Tanguy. Une étude, publiée en 2019 par France Stratégie, une institution de prospective attachée à Matignon, rapportait pourtant l’« impact de faible ampleur » de la population immigrée sur le niveau d’emploi et de salaires des non-immigrés.
    Le RN, en cas d’accession au pouvoir, inverserait donc la logique sanctionnant les discriminations professionnelles, la nationalité comptant parmi les critères interdits. Selon Alexandre Fabre, professeur de droit à l’université Paris-I Panthéon-Sorbonne et spécialiste des relations sociales, de nombreux textes et conventions empêchent aujourd’hui de pratiquer une telle discrimination : Constitution de 1958, traité sur le fonctionnement de l’UE, convention de l’Organisation internationale du travail… Autant d’obstacles que le RN veut balayer en excluant les ressortissants européens de cette discrimination, et en révisant la Constitution pour y insérer sa « priorité nationale » en matière d’emploi, de logement et de prestations sociales. Mais la liberté d’entreprendre et de choisir ses collaborateurs, elle aussi protégée par la Constitution, pourrait également se mettre en travers de son projet.

    #Covid-19#migrant#migration#france#RN#preferencenationale#politiquemigratoire#droit#UE#constitution#nationalite#sante

  • Algérie : 2 bergers massacrés à Tlemcen & 2 terroristes abattus à Tébessa
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4661

    Certains citoyens politisés et responsables algériens attribuent la recrudescence des attaques armées à la « main étrangère », qui a des visées pour déstabiliser le pays. Une "théorie du complot" servant les tenants du pouvoir et qui refusent l’alternance. Des « services de renseignement étrangers hostiles », disent-ils, ciblent la sécurité du pays, avec une certaine opposition qui viserait, en interne, les institutions. Quand ces dernières sont corruption et incompétence, la violence politisée devient un canal et une offre aux jeunes qui ne quittent pas le pays par la mer… #nationale,_fait_politique,_une_et_première_page,_médias,_actualité,_pays,_france,_afrique,_maghreb

    / Maghreb, Algérie, Tunisie, Maroc, Libye, Africa, population, société , Terrorisme , islamisme , Al-Qaeda , politique , , Afrique, (...)

    #Maghreb,Algérie,_Tunisie,_Maroc,_Libye,_Africa,_population,_société #Terrorisme_,islamisme,Al-Qaeda,politique, #Afrique,_Monde_Arabe,_islam,_Maghreb,_Proche-Orient, #fait_divers,_société,_fléau,_délinquance,_religion #Journalisme,_presse,_médias

    • Heu. Nationalisation ?

      National Grid conserve la propriété de ses réseaux physiques (c’est-à-dire notamment les câbles et les pylônes en Angleterre et au Pays-de-Galles), a précisé à l’AFP un porte-parole de l’entreprise.
      L’entreprise publique sera « un organisme unique chargé de superviser la planification stratégique et la conception des réseaux d’électricité et de gaz du pays », a précisé le communiqué.

    • UK government to buy electricity system operator from National Grid for £630m | Energy industry | The Guardian
      https://www.theguardian.com/business/2024/sep/13/uk-government-to-buy-electricity-system-operator-from-national-grid-for

      New operator, Neso, will also oversee Great Britain’s gas system as part of ‘clean energy superpower’ mission

      The UK government has agreed to take control of the National Grid unit tasked with keeping the lights on in a £630m deal that takes effect from next month.

      Great Britain’s electricity system operator (ESO) will be transferred into public ownership to create a new national energy system operator (Neso), which will also oversee the gas system.

      The government hopes that by bringing together the separate units involved in planning Great Britain’s electricity and gas networks under one publicly owned company, the system operator can adopt a more strategic approach to achieving a net zero energy system by 2030.

      Ed Miliband, the energy secretary, said Neso would have “a huge role to play in delivering our mission to make Britain a clean energy superpower” by providing “impartial, whole-system expertise on building a network that is fit for the future”.

      He said: “We need to move Britain off expensive, insecure fossil fuel markets, and onto clean, cheap homegrown power that we control. This is how we reduce bills in the long term, strengthen our energy independence and support skilled jobs across the country.”

      Neso is expected to work alongside GB Energy, a public company set up by the Labour government to invest in low-carbon energy, to help connect new generation projects with the electricity grid. It has already been tasked by Labour’s Mission Control, a new body established to oversee its green energy ambitions, to give advice on how the UK can reach its 2030 target.

      The ESO director, Fintan Slye, will become the chief executive of Neso. He said the “bold step” would unify the UK’s approach to developing a future energy system that “affordable and fit for the future”.

      “We are ready, and look forward to providing expert independent advice and working collaboratively across all parts of the energy sector, with government, the regulator and within our communities across Great Britain,” he said.

      The decision to remove the ESO from National Grid’s ownership was made under the previous Conservative government because of concerns over a conflict of interest relating to the operator’s role providing strategic advice to government officials. The deal was expected to take place in July this year but it was delayed until 1 October because of the general election.

    • We need to move Britain off expensive, insecure fossil fuel markets, and onto clean, cheap homegrown power that we control.

      autonomie énergétique et énergie propre, quels meilleurs arguments ?

      surtout quand on prend en compte qui a pris cette décision...

      The decision to remove the ESO from National Grid’s ownership was made under the previous Conservative government

    • donc, au Royaume-Uni, on a dorénavant :
      – le régulateur Ofgem (equivalent de la CRE)
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Bureau_des_March%C3%A9s_du_gaz_et_de_l'%C3%A9lectricit%C3%A9
      – le réseau de transport National Grid (équivalent de RTE ?)
      https://fr.wikipedia.org/wiki/National_Grid
      mais avec un réseau aux É.-U. (en Nouvelle-Angleterre) et avec deux concurrents
      – le nouveau NESO qui, si je comprends bien, va gérer le réseau et prévoir consommation à court et long terme (?)
      – les fournisseurs d’électricité, essentiellement six gros fournisseurs
      https://www.uswitch.com/gas-electricity/guides/big-six-energy-suppliers-guide

      j’imagine que le bousin sera financé par une partie de la redevance versée par les opérateurs à l’organisme de régulation ; soit via celui-ci (Ofgem) avec reversement, soit directement au NESO (je ne trouve pas d’info sur ce point de détail...).

      EDIT : Y-a-il un équivalent d’Enedis (réseau BT) ?

  • Bildzeitung


    Le journal Bild revendique l’expulsion d’une famille entière. Je n’ai rien contre si en échange on introduit la peine des « neuf exterminations familiales »,. pour rédacteurs racistes de Bild .

    Châtiment collectif
    https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2timent_collectif

    Sous la dynastie Qin en Chine (221-207 avant notre ère), l’empereur Qin Shi Huang assoit son règne en appliquant des règles strictes par lesquelles les crimes les plus graves, comme la trahison, sont passibles d’une rétorsion appelée « neuf exterminations familiales (en) », qui consiste à exécuter non seulement les criminels mais aussi leurs familles entières. Le processus d’extermination familiale est maintenu par les dynasties suivantes pour des crimes graves ; un nombre important de sentences est prononcé pendant la dynastie Ming (1368–1644), puis ce châtiment est abrogé officiellement par le gouvernement sous la dynastie Qing (1644–1912) en 1905. Sous la dynastie Ming, 16 femmes du palais fomentent une rébellion et tentent d’assassiner (en) l’empereur Jiajing. Toutes sont condamnées à mort par lingchi ; dix membres de leurs familles sont décapités et vingt autres réduits en esclavages et offerts aux ministres.

    L’église catholique serait également un partenaire compétent en matière de peines collectives et particulièrement hideuses.
    https://www.youtube.com/watch?v=wS4pvT7ady8

    ... enfin ... pas systématiquement ...
    https://www.youtube.com/watch?v=D5Df191WJ3o

    Le texte de l’article

    Stuttgart: 110 Straftaten durch syrische Familie! Schiebt sie endlich ab |
    Von Robin Mühlebach

    Stuttgart – Wie viel Angst müssen wir vor dieser Familie noch haben? Wie lange müssen wir noch ertragen, dass die schwerkriminellen Brüder Schrecken verbreiten? Und was muss noch passieren, damit der Staat endlich mit harter Hand reagiert? Muss es erst Tote geben?

    BILD berichtete mehrfach über die schrecklich kriminelle Familie H. aus Stuttgart. Syrer, die 2016 aus Aleppo nach Deutschland kamen. Oberhaupt Almudy H. (43) sagt, er habe 13 Kinder, man lebt auf 230 Quadratmetern („Wir zahlen auch ein bisschen Miete“).

    Neun der Familienmitglieder sind polizeibekannt. Allein Khalil H. beging mit seinen gerade mal 17 Jahren 34 Straftaten in zweieinhalb Jahren. Er sitzt nach brutalen Messer-Attacken in Untersuchungshaft. Auch drei weitere seiner Brüder sind zurzeit im Gefängnis. Auf das Konto der syrischen Großfamilie gehen heute bereits mindestens 110 Straftaten.

    Und nun setzt Bruder Mufed H. (21) noch einen drauf! Er treibt die familieninterne Kriminalstatistik weiter nach oben!

    Dabei wurde Mufed nach dreijähriger Jugendstrafe erst vor zwei Monaten aus dem Knast entlassen. BILD erfuhr: Mufed wurde am Mittwochabend in der Stuttgarter City von der Polizei festgenommen. Dort soll er mit einem Cuttermesser zwei Mädchen (beide 16) bedroht und dabei ein Handy geraubt haben.

    Mufed soll daraufhin geflüchtet sein. Ganz in der Nähe dann die zweite schwere Straftat: Mit dem Cuttermesser soll der junge Syrer eine weitere Frau bedroht und ihr Handy gefordert haben. Dieser Raubversuch blieb ohne Erfolg. Eine alarmierte Polizeistreife nahm Mufed H. fest.
    Mufed H. wollte kriminelle Karriere an den Nagel hängen — sagte er zu BILD

    BILD hatte noch Anfang August mit Mufed über seine kriminelle Karriere gesprochen. Damals zeigte er Reue. Oder er tat zumindest so: „Ich saß wegen versuchter gefährlicher Körperverletzung und anderen Dingen drei Jahre in Haft. Ich musste meine gesamte Strafe absitzen, weil ich Stress mit Mitgefangenen hatte.“

    Der Syrer hatte behauptet, dass er eine Ausbildung in der Altenpflege machen wolle. Und weiter: „Ich habe viel Mist gebaut, seit ich hier bin. Und ich habe jedem, der mir auf der Straße blöd kam, eine gehauen.“
    Tatort Mailänder Platz. Hier soll Mufed H. die Mädchen überfallen haben

    Tatort Mailänder Platz. Hier soll Mufed H. die Mädchen überfallen haben

    Foto: Eibner-Pressefoto
    Immer wieder dieselben Tatorte

    Übrigens: Mufed soll die Mädchen genau dort überfallen haben, wo ein weiterer seiner Brüder im November 2023 bei einer Messerstecherei mit drei Schwerverletzten beteiligt gewesen sein soll. Dieser Bruder heißt Edo (19) und muss sich derzeit mit drei weiteren Angeklagten vor dem Landgericht wegen versuchten Totschlags verantworten.

    Die Taten, die die Brüder H. begehen (auch der Vater und zwei Schwestern sind polizeibekannt) werden offenbar immer brutaler. Die Dauer der Haftstrafen wird länger.

    Innenministerin Nancy Faeser (54, SPD) kündigte kürzlich an, Straftäter bald auch nach Syrien abzuschieben: „Da geht die Sicherheit in Deutschland vor.“

    Die Sicherheit in Stuttgart ist durch Familie H. gefährdet. Die Quittung für 110 Straftaten (und das sind nur solche, die bekannt wurden) kann nur lauten: raus aus unserem Land.

    #expulsion #presse #démagogie #propagande #racisme #réfugiés #nationaluime #église #wtf

  • Dalle Alpi all’Africa. La politica fascista per l’italianizzazione delle “nuove province” (1922-1943)

    L’Italia fascista mise a punto strategie precise per consolidare il dominio sulle recenti acquisizioni territoriali: le regioni nord-orientali del Paese e le colonie in Africa settentrionale. In che modo il regime si impegnò a formulare e imporre la sovranità italiana su territori e popolazioni molto diversi fra loro, ma ugualmente estranei alla nazione?

    Come mostra #Roberta_Pergher attraverso lo studio di quanto avvenne in Alto Adige e in Libia, la politica di insediamento in quelle regioni non fu ideata per risolvere un problema di sovrappopolazione, bensì per rafforzare il controllo su aree di fatto non italiane, quando già si era affermato il principio di autodeterminazione dei popoli e imposizioni di stampo imperialista erano viste con sospetto dall’opinione pubblica internazionale.

    Pergher esplora le caratteristiche della politica di insediamento fascista, ma anche il modo in cui gli italiani presero parte o si opposero agli sforzi del regime per italianizzare i territori in cui l’autorità era contestata.

    https://www.viella.it/libro/9788833132792
    #Italie #colonisation #Italie_coloniale #Alpes #Haut-Adige #Libye #nationalisme #contrôle #autodétermination_des_peuples #italianisation

    #livre

    Le livre a été traduit de l’anglais:
    Mussolini’s Nation-Empire. Sovereignty and Settlement in Italy’s Borderlands, 1922–1943

    Roberta Pergher transforms our understanding of Fascist rule. Examining Fascist Italy’s efforts to control the antipodes of its realm - the regions annexed in northern Italy after the First World War, and Italy’s North African colonies - she shows how the regime struggled to imagine and implement Italian sovereignty over alien territories and peoples. Contrary to the claims of existing scholarship, Fascist settlement policy in these regions was not designed to solve an overpopulation problem, but to bolster Italian claims to rule in an era that prized self-determination and no longer saw imperial claims as self-evident. Professor Pergher explores the character and impact of Fascist settlement policy and the degree to which ordinary Italians participated in and challenged the regime’s efforts to Italianize contested territory. Employing models and concepts from the historiography of empire, she shows how Fascist Italy rethought the boundaries between national and imperial rule.


    https://www.cambridge.org/core/books/mussolinis-nationempire/CF0473B2EA56FEF20223BAFD2C90B440

    –-

    ajouté à la métaliste sur l’Italie coloniale:
    https://seenthis.net/messages/871953

  • Experte zu globaler Neuordnung: „China beansprucht mehr Gestaltungsmacht“
    https://www.telepolis.de/features/Experte-zu-globaler-Neuordnung-China-beansprucht-mehr-Gestaltungsmacht-983

    13.8.2024 vin Dietmar Ringel - China fordert Westen wirtschaftlich, politisch und militärisch heraus. Belt and Road Initiative und Aufrüstung im Pazifik. Reagiert Deutschland adäquat?

    China fordert Westen wirtschaftlich, politisch und militärisch heraus. Belt and Road Initiative und Aufrüstung im Pazifik. Reagiert Deutschland adäquat?

    Auch wenn die Schlagzeilen derzeit eher von den Kriegen im Nahen Osten und der Ukraine oder den bevorstehenden Präsidentschaftswahlen in den USA bestimmt werden – ein zentrales Thema der internationalen Politik ist und bleibt China. Die Beziehungen zum Westen, vor allem den USA, sind angespannt. Gerade gab es im Pazifik das US-geführte weltgrößte Seemanöver Rimpac – zum ersten Mal mit Beteiligung der Bundesmarine.

    Der chinesische Botschafter wurde ins Auswärtige Amt in Berlin einbestellt wegen des Vorwurfs, China habe eine deutsche Bundesbehörde ausspioniert. Und sowohl die USA als auch die EU haben Strafzölle auf chinesische Produkte wie Elektroautos verhängt. Angeblich verletzt China internationale Handelsregeln.

    Dietmar Ringel sprach mit ihm im Telepolis-Podcast über Chinas Rolle im Spiel der Weltmächte, die deutsche China-Politik und die Chancen und Risiken der Wirtschaftsbeziehungen mit China.

    Verschiebung globaler Kräfteverhältnisse

    ▶ Wie der Name Ihres Blogs schon sagt, geht es dort um die Verschiebung des globalen Kräfteverhältnisses, vor allem in Richtung China. Woran kann man messen, wie sehr sich das Kräfteverhältnis mittlerweile zugunsten Chinas verschoben hat?

    Thomas Bonschab: Ich glaube, das Beste ist, wenn man mal nicht auf die Tagespolitik schaut, sondern sich die großen Megatrends ansieht. Dann kann man erkennen, wie sehr China in den vergangenen Jahren an Bedeutung gewonnen hat. Blickt man auf die Situation in den 1950er-Jahren und auch noch in den 1970ern, dann war das wirtschaftliche Epizentrum, wo das meiste Bruttoinlandsprodukt generiert wurde, in der Mitte des Atlantiks zu verorten, mit den großen Zielfaktoren USA und Europa. Seither ist das kontinuierlich nach Osten gewandert.

    Es liegt heute schon deutlich entfernt von Europa, und Projektionen sagen voraus, dass in den 2050ern das Epizentrum irgendwo im Grenzbereich zwischen China und Indien liegen wird. Und wenn man an diesem Punkt, wo auch immer er sich dann genau befinden wird, einen Kreis von etwa 4.000 Kilometern zieht, dann leben innerhalb dieses Kreises mehr Menschen als außerhalb. Und diese Menschen beanspruchen momentan eine sehr starke Rolle bei der Gestaltung der Weltordnung.

    ▶ Nun ist die Wirtschaftsleistung aber nur ein Faktor, an dem man das messen kann. Es gibt ja nach wie vor viele Abhängigkeiten, zum Beispiel vom dollarbasierten Weltwährungssystem. Da versuchen die Chinesen, auch im Bündnis mit anderen, sich abzukoppeln, eigene Zahlungssysteme aufzubauen. Wie weit ist man damit bislang gekommen?

    Thomas Bonschab: Diese Prozesse stehen sicherlich noch am Anfang, aber es ist bemerkenswert, wie sehr sich Länder zusammenschließen. Erst über die Bric 2006, dann über die Brics mit Südafrika 2010, und jetzt sogar mit dem in diesem Jahr geschlossenen Brics-Plus-Bündnis. Das sind Länder, die eigentlich gar nicht so viel miteinander zu tun haben, die aber alle eines verbindet, nämlich Alternativen zum US-amerikanisch oder westlich geführten Finanzsystem zu entwickeln.

    Das sind alles noch Anfangsbewegungen, aber man darf sich da nichts vormachen. Es nimmt sehr stark Fahrt auf und wird sicherlich die Finanzarchitektur in den nächsten Jahren stark verändern.
    Investitionen rückläufig

    ▶ Es gibt darüber hinaus die „Belt and Road Initiative“, auch als neue Seidenstraße bekannt. Noch vor wenigen Jahren wurde dieses Projekt von vielen belächelt. Viel Gedöns, hieß es, und wenig dahinter. Außerdem diktierten die Chinesen anderen Ländern die Bedingungen. Es sei nicht von gegenseitigem Vorteil. Trotzdem läuft diese Geschichte weiter. Wo steht man im Moment?
    Thomas Bonschab

    Thomas Bonschab

    Thomas Bonschab: Die „Belt and Road Initiative“ hatte seine höchsten Finanzierungsausgaben sicherlich vor ungefähr fünf oder sechs Jahren. Es ist ein wenig nüchterner geworden, was auch der insgesamt globalen Abkühlung der Wirtschaft geschuldet ist. Auch China kann nicht mehr ganz so viel investieren, wie es das vorher getan hat.

    Dennoch sollte man im Westen solche Prozesse nicht kleinreden und sich darüber lustig machen. Denn es sind tatsächlich Versuche, Alternativen zu schaffen zu Investitionsmethoden, die wir gewohnt sind und die vom Westen gesteuert werden.

    Da gibt es ein ganzes Paket an Maßnahmen wie Prozesse zur Entdollarisierung des Zahlungssystems, aber auch die Gründung neuer Institutionen, wie zum Beispiel der Asian Infrastructure Investment Bank oder der New Development Bank als Alternativen zu den entsprechenden UN-Einrichtungen. Ich meine, man sollte das sehr genau beobachten.

    ▶ Wir müssen natürlich auch über das militärische Kräfteverhältnis reden. Da sind die Amerikaner nach wie vor dominant, aber China rüstet massiv auf. Wollen die Chinesen so stark werden wie die USA oder noch stärker? Und gibt es eine Militärdoktrin, die dahintersteckt?

    Thomas Bonschab: China beansprucht mehr Gestaltungsmacht, und das zeigt sich auch im militärischen Aufrüsten. Allerdings muss man dazu sagen, China hat momentan noch einen enormen Abstand zu den Vereinigten Staaten. Genau genommen haben alle Länder einen großen Abstand zu den Vereinigten Staaten.

    Man braucht sich nur die Zahl der Flugzeugträger anzuschauen, was ja ganze Städte sind als mobile militärische Einrichtungen. Aber China holt trotzdem auf. Hinzu kommt: Solche Einrichtungen wie ein Flugzeugträger oder Raketensysteme funktionieren nur, wenn auch die Cyber Security funktioniert. Und da haben nicht nur die Chinesen zugelegt, sondern auch Russland und andere Länder. Das macht dem Westen sicherlich große Sorgen.
    Rüstungswettlauf zwischen USA und China

    ▶ Aber noch einmal zu der Frage der Militärdoktrin. Sagen die Chinesen, dass sie die Amerikaner auf diesem Gebiet einholen wollen? Oder geht es vielleicht auch darum, gemeinsam das Niveau zu senken, um nicht so viel Geld für militärische Zwecke auszugeben?

    Thomas Bonschab: Eine solche Doktrin ist mir tatsächlich nicht bekannt. Es gibt sehr starke Ansprüche, vor allem im südchinesischen Meer und um das konfliktreiche Thema Taiwan. Ansonsten ist das aus chinesischer Sicht eher eine Zusammenstellung verschiedener Aspekte, in denen man versucht, Einfluss auf globaler Ebene zu gewinnen.

    Dazu gehört der Aufbau von Hardpower, also von militärischer Macht. Vor allem aber sind es sehr innovative neue Methoden, den Einfluss auf wirtschaftlicher Ebene zu erweitern. Und dann gibt es noch das große Thema des Aufbaus von Softpower. Aber da steht es um China nicht besonders gut.

    ▶ Der Westen wirft China zunehmend aggressives Verhalten vor – und da will ich die Stichworte Taiwan und Südchinesisches Meer aufgreifen. Dort beansprucht China etwa eine Reihe von Inseln für sich, es gibt Territorialkonflikte mit mehreren Nachbarstaaten. Ist China eine Gefahr für seine Nachbarstaaten, und handelt China in der Tat aggressiv?

    Thomas Bonschab: Ja, ich würde schon sagen, dass sich die Nachbarstaaten da nicht ganz umsonst Sorgen machen. China beansprucht schon zur Sicherung der Seewege große Teile des Südchinesischen Meeres, und eine Macht, die so schnell gewachsen ist wie die von China, setzt das in der Regel auch durch. Das ist historisch nicht ungewöhnlich.

    ▶ Kommen wir zu Taiwan. Aus Sicht Pekings ist Taiwan Bestandteil des chinesischen Territoriums. Es gibt auch immer wieder kleinere militärische Attacken wie Militärmanöver, in denen chinesische Kampfflugzeuge den Lauftraum Taiwans verletzen. Aus westlicher Sicht sind das Anzeichen dafür, dass China versuchen könnte, Taiwan militärisch zu besetzen. Ist diese Gefahr real?

    Thomas Bonschab: Die Ansage von chinesischer Seite heißt: Zum 100. Gründungsjubiläum der Volksrepublik China im Jahr 2049 muss Taiwan wieder voll integriert sein in das chinesische Festland. Nu gibt es verschiedene Interpretationen, die insbesondere aus den USA kommen und die meines Erachtens sehr interessant sind. Da geht es um die Frage, wann und wie diese Eingliederung passieren könnte. Dass es passieren wird, ist sehr wahrscheinlich. Aber wann und wie, ist offen.

    Eine Position dazu ist: Der globale Wechsel Taiwans von der einen imperialen Macht USA zur zweiten, also nach China, sei unabdingbar. Ob das mit friedlichen Mitteln verläuft und in welcher Geschwindigkeit, hänge von der Weisheit der politischen Führung in China ab. Das heißt, es könnte auch ganz ohne militärische oder sonstige Gewalt passieren. Diese Interpretation liebt die chinesische Regierung natürlich.

    Es gibt aber auch eine Zweite. Die besagt, dass wir uns gegenwärtig in einer sogenannten Danger Zone befinden, einer Gefahrenzone also, und dass eine Übernahme von Taiwan aller Voraussicht nach innerhalb der nächsten zehn Jahre stattfinden wird. Warum?

    Weil China momentan schon wieder auf dem absteigenden Ast sei, große demografische Probleme habe, große interne Schwierigkeiten, Umweltprobleme und so weiter. Deshalb, so die These, werde China Taiwan einnehmen, solange es noch die Kraft dazu hat. Das sind die beiden konkurrierenden Interpretationen. Ich kann leider nicht in die Glaskugel schauen. Wir können nur hoffen dass, wenn überhaupt, der erste Weg eingeschlagen wird.

    ▶ Aber damit ist ja auch ein großes Risiko für China verbunden. Wenn es wirklich einen militärischen Konflikt mit Taiwan vom Zaun bricht, ist doch klar, wie der Weste reagiert, dass es große weltpolitische Verwerfungen geben wird. Und derzeit ist es doch auch so, dass China und Taiwan z. B. durch gute Wirtschaftsbeziehungen gegenseitig voneinander profitieren …

    Thomas Bonschab: Auf jeden Fall. China ist momentan noch ganz stark abhängig von Taiwan. Sollte China wirklich rasant einen Konflikt mit Taiwan in dieser Größenordnung suchen, könnte man davon ausgehen, dass wirklich das schlimmste von allem eintritt. Nämlich, dass auch westliches Militär eingreift und wir dann in eine maximale Eskalation hineingehen. Insofern kann man nur hoffen, dass die chinesische Regierung vernünftig abwägt.

    Momentan ist das ein Grenzspiel, weil in China selbst durchaus auch nationalistische Kräfte unterwegs sind, die ein sehr viel dezidierteres Eingreifen fordern. Und es ist sicherlich auch nicht einfach für die aktuelle politische Führung, dem etwas entgegenzusetzen.

    ▶ Andererseits stellt sich China selbst als friedliebendes Land dar, das – anders als etwa die Staaten des Westens – nie Eroberungskriege geführt habe. Wie passt das dazu, wenn man dann doch ein militärisches Vorgehen gegen Taiwan nicht ausschließt?

    Thomas Bonschab: China hat keine konsistente Geschichte, um zu sagen, dass man nur friedlich unterwegs gewesen sei. In der 4.000-jährigen Geschichte Chinas gab es immer wieder Momente, in denen das Land sehr starke territoriale Eroberungen vorgenommen hat und danach wieder schrumpfte.

    Und was in den Randterritorien passierte, ist genau dasselbe wie bei allen anderen Großmächten. Es war nicht besonders nett, um es vorsichtig zu formulieren. Es war verbunden mit sehr viel Brutalität, Ausbeutung und so weiter. Wie gesagt, ganz ähnlich wie bei anderen Ländern mit Großmachtbestrebungen.

    ▶ Lassen Sie uns über das Verhältnis China-USA sprechen. Das sind die beiden mit Abstand führenden Weltmächte, wobei die Amerikaner gerade an Einfluss verlieren – Sie haben das ja eingangs mit Blick auf die Wirtschaftszahlen beschrieben. Wie groß ist die Gefahr, dass dieser Wettbewerb ausartet in eine eklatante Feindschaft bis hin zu möglichen militärischen Konflikten? Und welche Instrumente braucht es aus Ihrer Sicht, um das zu verhindern?

    Thomas Bonschab: Das Problem ist, dass die USA und China beide Anspruch auf Weltführung erheben. Besonders bedenklich ist – vor allem für jemanden, der wie ich vor allem wirtschaftlich unterwegs ist – dass es fatale Gemeinsamkeiten zwischen den beiden Ländern gibt. Dazu gehört vorwiegend die Neigung, dass man alles, was Handel und wirtschaftliche Kooperation betrifft, unter die Perspektive der nationalen Sicherheit stellt.

    Früher war es ja so, dass globaler Handel als ein Moment des freien Austausches galt. Heute wird fast jede Kooperation als ein Angriff auf die nationale Sicherheit gesehen. Das verbindet beide Länder. Ferner verbindet sie, dass es in militärischen und Sicherheitsfragen momentan keine festen Kommunikationsmechanismen zu geben scheint. Dazu fehlt wahrscheinlich auf beiden Seiten der politische Wille.

    Und jetzt vielleicht das Schlimmste: weder die USA noch China haben eine große Neigung zur Selbstbegrenzung. Der Weg, der da herausführen kann, ist meines Erachtens nur gegeben, wenn sogenannte Mittelmächte, also Mächte, die sich nicht einseitig auf die Seite der USA oder Chinas stellen und noch ein paar andere Kriterien erfüllen, versuchen, diesen Konflikt zu moderieren.

    ▶ Welche Mittelmächte könnten das sein?

    Thomas Bonschab: Es ist erstaunlich, welche Länder da teilweise unterwegs sind. Ich gebe mal ein Beispiel. Singapur – ein ganz kleines, auf der Landkarte nur stecknadelkopfgroßes Land, schafft es tatsächlich, sich mal auf die Seite der Amerikaner und dann aber wieder auf die Seite der Chinesen zu stellen und dabei so attraktiv zu sein, dass weder China noch die Vereinigten Staaten ohne Singapur können.

    Und damit nimmt man sehr viel Druck aus dem System raus. Andere Mittelmächte wären wahrscheinlich die Vereinigten Arabischen Emirate oder auch die Türkei. Deutschland im Moment allerdings nicht.

    ▶ Warum nicht?

    Thomas Bonschab: Deutschland wäre potenziell sogar mehr als eine Mittelmacht, nämlich eine Führungsmacht, also fast auf Augenhöhe mit den USA und China. Allerdings nur, wenn es eine gemeinsame europäische außenpolitische Haltung gäbe. Die gibt es aber nicht.

    Und es wird sie wahrscheinlich auch zeitnah nicht geben. Also muss man immer schauen, wie stark ist denn eigentlich die Gestaltungsmacht von Deutschland. Militärisch gesehen ist man, auch wenn gerade viel passiert, noch meilenweit von China entfernt, ganz zu schweigen von den Vereinigten Staaten.

    Was die wirtschaftliche Gestaltungsmacht Deutschlands angeht, so gab es in den letzten 20 Jahren einen starken Verlust. Als attraktiv gilt weiter die deutsche Softpower. Aber das alleine reicht nicht aus, um in einem Konflikt zwischen den beiden Großmächten zu intervenieren.

    Hinzu kommt, dass Deutschland in eine Falle getappt ist. Es ist vielleicht verständlich, aber nicht besonders klug, sich allzu einseitig auf die Seite des alten alliierten Freundes USA zu stellen und gleichzeitig keine Klarheit über den Umgang mit China zu haben. Vor allem, was die Wirtschaft angeht, denn unser wirtschaftlicher Reichtum wird ja auch in China generiert.

    ▶ Da möchte ich gleich anschließen. China ist ja seit Jahren Deutschlands wichtigster Handelspartner. Für viele deutsche Unternehmen ist der chinesische Markt unverzichtbar. Nun haben Sie gerade beschrieben, dass sich die deutsche China-Politik eher an der US-amerikanischen orientiert. Vertritt man da eigene Interessen zu wenig? Wie würden Sie überhaupt die Zielrichtung der gegenwärtigen deutschen China-Politik beschreiben?

    Thomas Bonschab: Als orientierungslos. In Deutschland werden momentan sehr viele Strategiepapiere von der Bundesregierung oder einzelnen Ministerien veröffentlicht – mit Blick auf China oder auch Afrika. Aber wie man in Zukunft mit den betreffenden Ländern umgehen will, kann man daraus nicht wirklich erkennen.

    Ich bin überzeugt, Deutschland sollte versuchen, sich in diesen ganzen Konflikten stärker zu neutralisieren und nicht einfach umzusetzen, was von den Vereinigten Staaten kommt. Man soll und man muss mit China auch klare Worte sprechen. Die chinesische Regierung kann das auch gut ab. Man darf die chinesische Seite nur nicht einfach als Feind adressieren.

    ▶ Eine zentrale Frage, die zu dieser Debatte auch dazu gehört, ist die der Menschenrechte. Das ist ja aus westlicher Sicht ein ganz entscheidender Punkt. Da gibt es viele Vorwürfe China gegenüber: Einschränkung der Meinungs- und Pressefreiheit, fehlender Parteienpluralismus bis hin zu Straflagern für Andersdenkende, massenhafte Vollstreckung der Todesstrafe und so weiter. Und da stellt sich natürlich die Frage, ob der Westen China unter diesen Umständen überhaupt als gleichberechtigten Partner akzeptieren kann.

    Thomas Bonschab: Die eine Frage ist, ob man das will. Die andere, ob man das ein Stück weit muss. Es ist ja einfach Fakt, dass China groß und mächtig und auch als Wirtschaftsstandort für Deutschland unverzichtbar geworden ist. Das heißt aber nicht, dass man in irgendeiner Form seine Werte zur Seite stellen muss und sagt, ich interessiere mich nicht für Menschenrechte in China.

    Meines Wissens hat die ehemalige Bundeskanzlerin Merkel auf ihren Reisen jedes Mal dieses Thema angesprochen. Dann ist passiert, was eben passiert, wenn man es mit einer Großmacht zu tun hat: Es gibt etwas Rührung, man lächelt ein wenig, sagt, man bleibt im Dialog – und dann passiert nicht viel. Das ist ein Dilemma, an dem ich leider auch nicht viel ändern kann.

    ▶ Sie sind vor allem wirtschaftlich aktiv, mit eigenen Unternehmen, mit solchen Unternehmen, denen Sie beratend zur Seite stehen. Ist das China-Geschäft für deutsche Unternehmen noch wirklich ein Zukunftsmodell?

    Thomas Bonschab: Ich würde unterscheiden zwischen Großkonzernen und mittelständischen Betrieben. Großkonzerne kommen meiner Meinung nach an China einfach nicht vorbei. Oder wie man so schön sagt: Das größte Risiko mit China besteht darin, nicht in China zu sein. Dazu sind die Märkte dort einfach zu bedeutsam. Und diese Unternehmen, diese Großkonzerne, haben alle dasselbe Problem. Sie geraten in den Strudel des Großkonflikts zwischen den USA und China und müssen irgendwelche Lösungen finden.

    Für mittelständische Unternehmen ist es noch viel schwerer. Die fühlen sich mehr oder weniger alleingelassen, auch von der Politik. Da kommen irgendwelche politischen Vorgaben, sowohl von der deutschen, vor allem aber von der chinesischen Seite. Stärkere Kontrollen in den Betrieben zum Beispiel.

    Oder weniger persönliche Freiheiten, was es immer schwerer macht, Mitarbeiter nach China zu schicken. Andererseits hat China manche westlichen Forderungen erfüllt. So kann man ohne Unternehmensbeteiligung, also ohne Joint Venture, in China tätig sein.

    Das ist heute kein Problem mehr. Man bekommt auch sehr viel leichter ein Visum. Wer nicht länger als zwei Wochen bleibt, braucht überhaupt kein Visum mehr. Chinesische Unternehmer haben dagegen derzeit fast keine Möglichkeit, ein Visum für Deutschland zu bekommen. Es ist also wirklich schwierig für deutsche Unternehmen. Sie können nicht ganz ohne China, aber es ist auch unattraktiver geworden.

    ▶ Hinzu kommt ja noch, dass die Politik massive Einschnitte vornimmt. Ich denke da zum Beispiel an die Strafzölle bis zu 37 Prozent, die die EU auf chinesische Elektroautos verhängt hat. Wie gerechtfertigt sind die aus Ihrer Sicht?

    Thomas Bonschab: Zunächst mal habe ich den Eindruck, dass Zölle immer eine schlechte Antwort auf die Verschiebung von Wettbewerbsfähigkeiten sind. Man darf ja nicht vergessen, wie das in China gelaufen ist. Wir bringen als Vorwurf immer die Subventionierung von chinesische Unternehmen. Tatsächlich wurden aber die Konsumenten subventioniert. Die wurden dabei unterstützt, auf Elektromobilität umzusteigen.

    Mit diesen Subventionen hätte man auch Elektrofahrzeuge von VW, Mercedes oder BMW kaufen können. Bloß die gab es nicht in China, weil sie bisher nicht gebaut wurden. Das ist auch jetzt noch so. Mit anderen Worten: Wenn man die politische Entscheidung trifft, den Klimawandel aufzuhalten und auf saubere Technologien umzurüsten, dann kann man schlecht Zölle einführen, weil diese Technologien nicht von uns, sondern von anderen kommen. Das ist es aber, was momentan passiert.

    Die EU sagt, wir haben den Wettbewerb ein wenig verschlafen, also lassen wir die anderen lieber gar nicht erst rein. Und es kommt noch ein Aspekt hinzu. Mir ist keine Großmacht bekannt, die ihre Strategie wirklich verändert hätte, weil ein anderer Wirtschaftsraum irgendwelche Zollbedingungen aufgesetzt hat. Weder bei den USA noch bei China fällt mir dafür ein Beispiel ein. Insofern glaube ich, dass die Zölle eigentlich nur allen Seiten wehtun, aber nicht viel Veränderung bringen werden.

    ▶ Sie haben beschrieben, dass die Subventionen in China die Konsumenten betreffen. Das Gleiche ist ja in Deutschland auch passiert. Es gab und gibt Kaufprämien für Elektroautos. Und die Amerikaner subventionieren ja auch ihre Wirtschaft, gerade was neue Technologien angeht. Machen die Chinesen also im Grunde nur das, was andere auch tun?

    Thomas Bonschab: Ja und nein. Also ja, sie machen das in einer ähnlichen Art und Weise, vielleicht etwas effizienter als viele europäische Länder. Aber es ist auch eine besondere Form von Industriepolitik, die in China stattfindet, mit der man sich auch tatsächlich auseinandersetzen sollte.

    Dabei geht es um eine enge Verzahnung von staatlichen Vorgaben bei der Finanzierung durch staatliche Banken, großen Staatsunternehmen und dem Privatsektor. Diese Verknüpfung ist für ausländische Unternehmen, abgesehen von Großunternehmen wie BASF oder Mercedes, sehr schwer zu durchschauen, geschweige denn zu knacken.

    Und dadurch entstehen tatsächlich Wirtschaftskräfte in China, bei denen wir in der Vergangenheit nicht mithalten konnten. Wir haben auch noch keine sinnvolle und schlagkräftige Antwort auf die chinesische Industriepolitik gefunden. Das wird, glaube ich, in nächster Zeit eine große Herausforderung für die Europäische Union. Und auch da gilt wieder, dass einzelne Länder das wahrscheinlich nicht schaffen werden. Dafür muss es europäische Lösungen geben.

    ▶ Lassen Sie uns zum Schluss noch mal auf das Weltgeschehen schauen. China nimmt ja mehr und mehr Einfluss auf die internationale Politik, versucht sich zum Beispiel als Vermittler in zentralen Konflikten. Kürzlich gab es in Peking ein Treffen der verfeindeten Palästinenserfraktionen von Hamas bis Fatah, vorher wurde zwischen Iran und Saudi-Arabien vermittelt. Und China gilt auch als möglicher Vermittler zwischen Russland und der Ukraine. Was ist Peking hier zuzutrauen?

    Thomas Bonschab: Ich persönlich würde nicht zu viel erwarten, denn China allein ist nicht attraktiv genug, auch nicht für die Ukraine. Und auch Russland wird sich nicht nur auf China verlassen können. China wird wahrscheinlich immer eine Rolle spielen bei der Lösung der globalen Konflikte. Aber sie werden das nur tun können in Kombination und mit Unterstützung der Mittelmächte, über die wir vorhin gesprochen haben.

    ▶ Noch einmal zu Russland. Der Westen wirft China vor, mit Blick auf den Krieg in der Ukraine nicht neutral zu sein, sondern auf der Seite Russlands zu stehen. Wie würden Sie das gegenwärtige Verhältnis Chinas zu Russland beschreiben?

    Thomas Bonschab: Es gibt viele Gründe, warum China und Russland sich zu wichtigen Allianzpartnern entwickelt haben. Russland ist ein wichtiger Partner in den Brics. Russland hat viele natürliche Ressourcen, die für China wichtig sind. Es gibt übrigens auch eine lange Grenze zwischen beiden Ländern und insofern das Bedürfnis, dass dort keine Konflikte entstehen. Aber das alles macht Russland und China bisher nicht zu Verbündeten.

    Meiner Ansicht nach sind sie verbunden, aber nicht verbündet. Der zentrale Markt für China ist Europa, nicht Russland. Und das Bruttoinlandsprodukt von China ist meines Wissens elfmal größer als das von Russland. Die Chinesen werden auch in Zukunft sehr stark darauf achten, dass ihnen Europa nicht verloren geht – schon um die eigene Wirtschaft zu schützen. Also, Russland ist ein wichtiger Partner für China, aber zugleich auch ein Dorn im Auge.

    Ich glaube nicht, dass der Überfall Russlands auf die Ukraine die Zustimmung der chinesischen Regierung gefunden hat. Man dürfte sich in Peking eher darüber geärgert haben.

    Im Telepolis-Podcast sprach Dietmar Ringel mit Thomas Bonschab, Unternehmer und Wirtschaftsberater mit 20 Jahren Erfahrung im China-Geschäft. Gemeinsam mit Prof. Robert Kappel ist er Herausgeber des Blogs „Weltneuvermessung“

    #Chine #économie #géopolitique #nationalisme #suprémacisme_han

  • Olympia 2024 : Schwimmerin Leonie Beck übergibt sich neunmal nach Wettkampf in der Seine
    https://www.berliner-zeitung.de/news/nach-wettkampf-in-der-seine-schwimmerin-leonie-beck-uebergibt-sich-


    La décision d’exposer les athlètes au service de leurs nations à leau polluée de la Seine rappelle les origines du sport modene. C’est une préparation à la guerre et à la mort pour la. patrie.

    Le fondateur du Mouvement gymnique allemand Ludwig Jahn définit les raisons d’être du sport en quatre devises, les quatre F. Le dernier F pour « fromm » (pieux) appelle les gymnastes au devoir suprême. « Heimgang » le retour aux origines ne signifie rien d’autre que la mort.

    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Friedrich_Ludwig_Jahn

    „fromm die Pflichten erfüllen, leutseelig und volklich, und zuletzt die letzte, den Heimgang. Dafür werden sie gesegnet sein, mit Gesundheit des Leibes und der Seele, mit Zufriedenheit so alle Reichthümer aufwiegt, mit erquickenden Schlummer nach des Tages Last, und bei des Lebens Müde durch sanftes Entschlafen.“


    Sur ce relief à Vienne la croix des gymnastes prend la forme d’une croix gammée

    Dans une lettre Jahn énumère les arch-ennemis de la nation. La riche noblesse (Junker), les juifs (Juden), les escrocs (Gauner, à savoir les marchands capitalistes), les idéologues réactionnaires (Gaukler) et l’occupant francais (Garden). L’idéologie du sport est l’apogée pré-industrielle de l’esprit fasciste qui a trouvée sa manifestation idéale ésthétique dans les JO de Berlin en 1936 et sa matérialisation conséquente dans les chambres à gaz d’Auschwitz.

    Brief Jahns vom 24. August 1816 an Theodor Müller:

    „Und darauf verlaß Dich: So wird die preußische Landwehr noch nie geklopft haben, als im Gottesgericht wider Junker, Juden, Gauner, Gaukler und Garden. Gott verläßt keinen Deutschen.“

    Par ses vomissement la nageuse allemande Leonie Beck a fait preuve de l’esprit du sacrifice de guerrière. Elle nous donnera des fils en pleine santé, forts, de futurs Hagen et Siegfried. Noch ist Deutschland nicht verloren ;-)

    10.8.2024 - Nach dem Freiwasserrennen in der Seine klagt Leonie Beck über Durchfall und Erbrechen. Es sei „wie eine Lebensmittelvergiftung“.

    Leonie Beck ist nach dem olympischen Freiwasserrennen in der verschmutzten Seine erkrankt. Auf Instagram berichtete die Doppel-Europameisterin am Samstag: „Habe mich gestern neunmal übergeben + Durchfall.“ Ironisch fügte die 27-Jährige, die am Donnerstag über zehn Kilometer Platz neun belegt hatte, hinzu: „Wasserqualität in der Seine ist genehmigt.“ Dazu postete Beck ein Bild, das sie etwas angeschlagen und mit erhobenem Daumen zeigt.

    Direkt nach dem Rennen hatte sich die Doppel-Weltmeisterin von 2023 und Mitfavoritin über die extremen Bedingungen im Pariser Stadtfluss beklagt. Wegen der starken Strömung sei es für sie „eine andere Sportart“ gewesen, die „nichts mit einem durchschnittlichen Freiwasserrennen zu tun“ hatte. Wegen der Bakterienbelastung, die laut Angaben des Veranstalters und des Weltverbandes World Aquatics unter den Grenzwerten lag, hatte Beck gesagt: „Ich hoffe, dass wir nichts davontragen. Das wäre dann noch das Highlight.“

    Beck nach Seine-Rennen erkrankt: „Wie Lebensmittelvergiftung“

    „An vielen Beispielen hat man gesehen, dass die Werte wohl doch nicht gut genug waren. Bei vielen Athleten war es derselbe Verlauf“, sagte Beck nun im Interview mit Münchner Merkur/TZ.

    „Es ist wie eine Lebensmittelvergiftung, der Körper kämpft mit heftigen Reaktionen dagegen an“, sagte die Würzburgerin, die in Italien lebt und trainiert, weiter: „Ich bin froh, dass ich wieder gesund bin. Ich habe mich neunmal übergeben, in dem Moment war mir alles andere scheißegal. Ich wollte einfach wieder gesund werden. Ich finde es schon schade, wie es gelaufen ist. Die Medaillengewinner sind natürlich glücklich nach Hause. Der Rest ist schon ein bisschen angefressen.“

    Am Morgen nach ihrem Rennen sei es ihr zunächst gut gegangen, berichtete Beck, die den Wettkampf der Männer vor Ort verfolgte. Dann habe sie sich im Hotel ihrer Eltern hinlegen wollen. „Leider habe ich es nicht bis ins Zimmer geschafft, ein bisschen meiner Körperflüssigkeit hat sich in der Hotellobby verteilt“, sagte sie: „Dann ging es irgendwann im Zehn-Minuten-Takt mit dem Erbrechen los. Mir war es dann wichtig, dass ich in ärztlicher Behandlung im Dorf war.“
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    Im Vorfeld der Rennen hatte es viele Diskussionen um die Wasserqualität der Seine gegeben. Nach starken Regenfällen waren mehrere Trainingseinheiten abgesagt worden, der Triathlonwettkampf der Männer wurde um einen Tag verschoben. Bei den Freiwasserrennen sollen die Grenzwerte laut Angaben des Veranstalters und des Weltverbandes World Aquatics nicht überschritten worden sein. Beck hatte ebenso mit den Medaillen nichts zu tun wie Tokio-Olympiasieger Florian Wellbrock, der Achter wurde. Überraschend Silber gewann dessen Trainingskollege Oliver Klemet.

    #sport #histoire #nationalisme #antisemitisme #militarisme #nazis #shoa #jeux_olympiques #Übermensch #Gretchenfrage

  • Baudelaire : PAUVRE BELGIQUE - ARGUMENT DU LIVRE SUR LA BELGIQUE.
    https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Baudelaire_-_%C5%92uvres_posthumes,_III,_Conard,_1952.djvu/26


    Si vous cherchez de belle phrases pour vous plaindre de Bruxelles et de l’UE vous êtes sûr de les trouver ches Charles Baudelaire.

    Baudelaire - Œuvres posthumes, III, Conard, 1952.djvu/26

    Choix de titres : La vraie Belgique. La Belgique toute nue, La Belgique déshabillée. Une capitale pour rire, Une capitale de singes.

    Qu’il faut, quoi que dise Danton, toujours « emporter sa patrie à la semelle de ses souliers+ ».

    La France a l’air bien barbare, vue de près. Mais allez en Belgique, et vous deviendrez moins sévère pour votre paÿs.+
    ...
    Grand mérite à faire un livre sur la Belgique. Il s’agit d’être amusant en parlant de l’ennui, instructif en parlant du rien*.

    A faire un croquis de la Belgique, il y a, par <surcroît> compensation, cet avantage qu’on fait, en même temps, une caricature des sottises françaises+.

    Conspiration de la flatterie Européenne contre la Belgique. La Belgique, amoureuse de compliments, les prend toujours au sérieux*.

    Comme on chantait chez nous, il y a vingt ans, la liberté, la gloire et le bonheur des États Unis d’Amérique+ ! Sottise analogue à propos de la Belgique.

    Pourquoi les Français qui ont habité la Belgique ne disent pas la vérité sur ce paÿs. Parce que, en leur qualité de Français, ils ne peuvent pas avouer qu’ils ont été dupes*.

    Vers de Voltaire sur la Belgique+.

    Titres.

    La grotesque Belgique
    La vraie Belgique
    La Belgique toute nue
    La Belgique déshabillée

    Une Capitale pour rire
    Une grotesque Capitale
    La Capitale des Singes
    Une capitale de Singes.

    DÉBUT. [F’ 5]

    La France est sans doute un pays bien barbare. La
    Belgique aussi.

    La Civilisation s’est peut-être réfugiée chez quelque
    petite tribu non encore découverte.

    Prenons garde à la dangereuse faculté de généralisation
    des Parisiens.

    Nous avons peut-être dit trop de mal de la France.
    H faut toujours emporter sa patrie à la semelle de ses
    souliers. C’est un désinfectant.

    On craint ici de devenir bête, <Lenteur> Atmosphère
    de sommeil. Lenteur universelle. (Le Coureur du chemin
    de fer en est le symbole.)

    Le produit de la Carpe et du Lapin.
    Les Français <préfèrent> aiment mieux tromper <que>
    qu’avouer qu’ils l’ont été. Vanité française.

    Bruxelles. [F’ 6]

    DÉBUT.

    Avis, inutile pour les avisés.

    Le fin d’un écrit satyrique [sic’j, c’est d’abattre deux
    oiseaux avec une seule pierre. A faire un croquis de la
    Belgique, il y a <cet avant... >, par surcroît, cet avantage
    qu’on fait une caricature de la France.
    ...
    Dirons-nous que le monde est devenu pour moi in-habitable — ?
    ...
    Pour la triste ville où je suis ,
    C’est le séjour de l’ignorance,
    De la pesanteur, des ennuis ,
    De la stupide indifférence ,
    Un vieux pays d’obédience ,
    Privé d’esprit , rempli de foi.

    Voltaire, à Bruxelles, 1722.

    Les trois derniers mots sont de trop.
    ...
    <La prière de Joubert.>
    Les remerciements de Joubert.

    Dois-je remercier Dieu de m’avoir fait Français et non
    Belge ?

    2. Bruxelles. Physionomie de la Rue. [F’ 352 r" et v"]

    Premières impressions. On dit que chaque ville,
    chaque pays a son odeur. Paris, dit-on, sent ou sentait
    le chou aigre. Le Cap sent le mouton. H y a des îles
    tropicales qui sentent la rose, le musc ou l’huiIe de
    coco. La Russie sent le cuir. Ljon sent le charbon.
    L’Orient, en général, sent le musc et la charogne.
    Bruxelles sent le savon noir. Les chambres d’hôtel
    sentent le savon noir. Les hts sentent le savon noir.
    Les serviettes sentent le savon noir. Les trottoirs
    sentent le savon noir". Lavage des façades et des
    trottoirs, même quand il pleut à flots. Manie natio-
    nale, universelle.
    ...
    Bruxelles. [F’ 33+ « non classé »]

    Mœurs.
    Propreté belge.

    Esprit d’imitation chez les petites filles.
    Petites filles frottant, toute la journée, un petit bout
    de trottoir avec un petit chiffon. Futures ménagères.
    ...
    Pensionnats.

    Les Belges, <qui> qu’ils s’amusent ou qu’ils pensent,
    <sont> ressemblent toujours à un pensionnat — hommes,
    femmes, garçons, petites filles. —

    Les femmes même ne pissent qu’en bande. Elles vont
    en pisserie, comme dit Béroalde.

    Mon combat contre une bande de dames bruxelloises
    en ribote.
    ...
    Ce qui vous manque, c’est le fleuve, non remplacé par
    les canaux.
    -- Une ville sans fleuve.
    Et puis les montées perpétuelles empêchent la flânerie.
    ...
    Bruxelles. [F’ 3i]

    Traits généraux.

    Les Belges sont un peuple sifïïeur, comme les sots
    oiseaux. Ce qu’ils sifflent, ce n’est pas des airs.

    Vigoureuse projection du sifflement. Mes oreilles
    déchirées.

    C’est une habitude d’enfance incurable.

    Affreuse laideur des enfants. Pouilleux, crasseux, mor-
    veux, ignobles.

    Laideur et saleté. Même propres, ils seraient encore
    hideux.

    Peuple sifïïeur et qui rit sans motif, aux éclats. Signe
    de crétinisme.
    ...

    Tous les Belges, sans exception, ont le < cerveau vide
    cerveau > crâne vide.

    ...

    Bruxelles.

    Tous les visages belges ont quelque chose de sombre,
    de farouche ou de défiant, les uns, visages de sacristains,
    les autres de sauvages.

    Stupidité menaçante. ) . . . ,

    Le mot de Matunn. "- ’ •’ -’

    La démarche, à la fois précipitée, inconsidérée, et indé-
    cise, occupant naturellement beaucoup de place.

    Abondance de bossus.

    etc.

    https://fr.wikisource.org/w/index.php?title=Page:Baudelaire_-_%C5%92uvres_posthumes,_III,_Conard,_1952.djvu/41&action=edit&redlink=1

    #France #Belgique #histoire #lettres #nationalisme #wtf

  • Colonialism shaped the British countryside, but this history still remains hidden

    I walked through rural Britain and revealed deep ties to the empire that profoundly changed the landscape and its people.

    The British countryside is deeply tied to the empire — a history that has largely remained hidden with little having being revealed about its colonial links. British rural history has often been presented as a domestic story, one in which agricultural labourers had their wages suppressed and rioted over food shortages, while Lancashire cotton workers laboured in mills and William Wordsworth wrote a poem about daffodils.

    Yet imperial activity greatly affected those who lived and worked in our countryside during Britain’s four colonial centuries. In fact, a third of National Trust properties have historical ties to the British empire, as I discovered researching a 2020 report.

    Knowing of the vast profits generated from colonial trade, investment, taxation, raw material extraction and transatlantic slavery — and as a historian who loves green spaces — I went on 10 walks through England, Scotland and Wales to learn how far that imperial wealth had penetrated the British countryside. They feature in my new book, Our Island Stories: Country Walks Through Colonial Britain. All the themed walks — sugar, wool, tobacco, cotton, enclosure, copper and more — revealed that rural Britain was profoundly changed by colonial activity.

    I took a route through the Lake District, my so-called “opium walk”. It begins in the village of Grasmere and passes through landscapes loved by Wordsworth and his sister Dorothy, encircling Rydal Water and returning to the poet’s grave at St Oswald’s church near the walk’s starting point. The father of romanticism, Wordsworth wrote much of his poetry in and around Grasmere, which nestles beneath dramatic mountains. Discovering that William’s brother, John, was an East India Company captain, I pieced together the family’s entanglement with the opium trade.

    William lacked the money to concentrate wholly on writing, so John came up with a plan. He would seek the captaincy of an East India Company voyage from England to Bengal to buy opium. From there he’d sail to Canton, China, receiving opium payments in silver, which he’d use to buy tea for English customers. The siblings invested in John’s voyage in the hope of receiving good returns — William even wrote to a friend saying that he anticipated dedicating more time to his poetry upon his brother’s return from Canton.

    In 1805, this plan went drastically wrong. In one of Britain’s worst maritime disasters, John Wordsworth’s ship sank just off Weymouth. He was drowned alongside most of his passengers — and the money William and Dorothy had invested.

    As I explore in my book, many ordinary people in Britain similarly tried, and sometimes failed, to make money from the British empire. People invested in the slavery business through stocks and shares, while many farmworkers and impoverished people sought posts as plantation managers (including the poet Robbie Burns) or as soldiers in the East India Company, choosing to live more comfortable lives while profiting from the misery of an opium addiction epidemic in China.

    Another aspect of colonial profiteering was land ownership. I took a walk through Norfolk’s Earsham Hall, which in the 1770s was owned by the family of the then governor of Jamaica, John Dalling, who’d bought the lucrative plantation of Donington Castle estate. Soon after inheriting Earsham Hall, his heir, Sir William Windham Dalling, started spending the family wealth — mostly profits from slavery — expanding his new rural estate through two parliamentary acts.

    This centuries-long process of land privatisation, known as enclosure, has often been presented as a very British story, one in which landless people gradually lost their right of access to common land where they’d grazed their livestock for generations. But in the 18th and 19th centuries, the influx of colonial wealth gave imperial figures such as Dalling the money to pay lawyers and commissioners who authorised the planting of hedges and erection of fences around so-called “unproductive wasteland”, thereby depriving local people of their right to use it.

    Moving north, and intrigued by the East Lancashire story of cotton, I walked across the moorland above the milltown of Darwen. Lancashire mills in the 19th century used cotton made by enslaved people in America’s southern states. But when the American civil war broke out in 1860, the supply of slave-produced cotton dried up. Lancashire’s mills ground to a halt and unemployed millworkers survived on ever-deteriorating diets. Around this time, Darwen’s factories began importing Indian cotton.

    They’d later be hit by the Indian independence movement’s boycott of British goods. In the 1930s, Mahatma Gandhi came to Britain for independence talks with the British government and visited Darwen to see how the boycott of Lancashire (or “Manchester”) cotton cloth was affecting millworkers. At the time it was reported that Gandhi persuaded mill owners and workers alike that India’s independence quest made the cotton boycott worth supporting. The lives of colonised people may have felt remote to Britain’s millworkers and agricultural labourers, but they were closely connected.

    Locals in the 18th and 19th centuries would have seen the countryside change in ways that affected their daily lives, but these histories are more distant to us now and have largely been forgotten. My 10 walks show that we have so many more undiscovered stories to explore.

    Successive governments have failed to teach these hidden colonial histories in schools. Meanwhile, the heritage sector, rural organisations and historic housing associations are yet to fully take on the responsibility to explore their own local histories of empire and make them known to locals and visitors alike. Without knowing these stories, we cannot fully acknowledge our colonial histories, or even address them.

    https://hyphenonline.com/2024/07/30/colonialism-shaped-the-british-countryside-but-this-history-still-rema
    #colonialisme #héritage_colonial #UK #Angleterre #campagne #paysage
    #géographie_culturelle #ressources_pédagogiques

    • Our Island Stories. Country Walks through Colonial Britain

      The countryside is cherished by many Britons. There is a depth of feeling about rural places, the moors and lochs, valleys and mountains, cottages and country houses. Yet the British countryside, so integral to our national identity, is rarely seen as having anything to do with British colonialism. Where the countryside is celebrated, histories of empire are forgotten. In Our Island Stories, historian #Corinne_Fowler brings rural life and colonial rule together with transformative results. Through ten country walks, roaming the island with varied companions, Fowler combines local and global history, connecting the Cotswolds to Calcutta, Dolgellau to Virginia, and Grasmere to Canton.

      Empire transformed rural lives for better and for worse: whether in Welsh sheep farms or Cornish copper mines, it offered both opportunity and exploitation. Fowler shows how the booming profits of overseas colonial activities, and the select few who benefited, directly contributed to enclosure, land clearances and dispossession. These histories, usually considered separately, continue to shape lives across Britain today.

      To give an honest account, to offer both affection and criticism, is a matter of respect: we should not knowingly tell half a history. This new knowledge of our island stories, once gained, can only deepen Britons’ relationship with their beloved landscape.

      https://www.penguin.co.uk/books/448060/our-island-stories-by-fowler-corinne/9780241561638

      #livre
      #identité #identité_nationale #nationalisme

  • Prise de #Terre et Terre promise : sur l’État colonial d’Israël
    https://www.terrestres.org/2024/08/02/prise-de-terre-et-terre-promise-sur-letat-colonial-disrael

    L’Etat israélien s’est bâti autour d’une double construction : celle d’une nation et celle d’un territoire originel. Dès lors, le rapport colonial d’Israël aux territoires palestiniens s’éclaire : les pollutions, des dépossessions, les destructions et les prises de terre s’inscrivent dans une volonté de créer de toute pièce une Terre promise. L’article Prise de terre et Terre promise : sur l’État colonial d’Israël est apparu en premier sur Terrestres.

    #Décolonial #Géopolitique #Guerre #Luttes

  • What Peter Thiel, J.D. Vance, and Others Are Learning From Curtis Yarvin and the New Right
    https://www.vanityfair.com/news/2022/04/inside-the-new-right-where-peter-thiel-is-placing-his-biggest-bets

    Byebye old Lady Rand, here comes the sexiest philosopher of today !
    ... Curtis Yarvin, the “house political philosopher” for a network often called the Thielverse ...

    For this guy culture war is class warfare . I couldn’t agree less.
    He is one of the faces of fascist movements in the US which try to craft a new imperialism.

    Pour le côté services secrets lire
    The Man Behind Trump’s VP Pick : It’s Worse Than You Think
    https://seenthis.net/messages/1063948#message1063948

    20.4.2020 by James Pogue - They’re not MAGA. They’re not QAnon. Curtis Yarvin and the rising right are crafting a different strain of conservative politics.

    It was Halloween in Orlando, and we had piled into a car to make a short trip from the Hilton to an after-party down the road, to wind up the first night of the latest edition of a gathering called the National Conservatism Conference. For at least many of the young people, the actual business of conference going seemed to be beside the point, a gesture at how we used to conduct politics back before life in America spun out of control. There were jokes, or maybe they were serious questions, about whether one of the guys tagging along with us was a fed. I surreptitiously made a few searches of the name he’d given me and was surprised when I couldn’t find a single plausible hit—though that could have been because he was a hyper-secret crypto type; there were some of those floating around. Not that anyone cared. These were people who were used to guarding their words.

    “Don’t fuck me here,” a dark-haired woman named Amanda Milius said to me—as she somewhat imperiously dealt with a guy at the door who was skeptical about letting a reporter into the party—“and say we’re all in here sacrificing kids to Moloch. We’re just the last normal people, hanging out at the end of the world.”

    I had met Milius outside the Hilton when I asked for a cigarette, and she began to chaperone me around, telling people who eyed my press pass that I was there to profile her as an up-and-coming female director who, she said, had attracted more Amazon streams than any woman ever with her first documentary, a counternarrative about Russiagate. “Annie Leibovitz is still scheduling the photo shoot,” she kept saying. In this world, almost every word is layered in so much irony that you can never be sure what to take seriously or not, perhaps a semiconscious defense mechanism for people convinced that almost everyone is out to get them.

    “Oh, fuck,” she said as we walked into a small ballroom where the party was already underway. The room was pitifully quiet, lit in strip-club red, and the sparse crowd was almost entirely male, with a cash bar off in the corner that seemed unable to produce drinks fast enough to buoy the mood. “We have a thing we say,” she said. “ ‘This is what the people at The Washington Post think we’re doing.’ Well, this is exactly what the people at The Washington Post think we’re doing.”

    A portly guy running for Congress in Georgia made his way to the front of the room to give a speech heavy on MAGA buzzwords and florid expressions of fealty to Donald Trump.

    “This is sad,” Milius said. No one cheered or even seemed interested. But this was not Trumpworld, even if many of the people in the room saw Trump as a useful tool. And these parties aren’t always so lame. NatCon, as this conference is known, has grown into a big-tent gathering for a whole range of people who want to push the American right in a more economically populist, culturally conservative, assertively nationalist direction. It draws everyone from Israel hawks to fusty paleocon professors to mainstream figures like Ted Cruz and Marco Rubio. But most of the media attention that the conference attracts focuses on a cohort of rosy young blazer-wearing activists and writers—a crop of people representing the American right’s “radical young intellectuals,” as a headline in The New Republic would soon put it, or conservatism’s “terrifying future,” as David Brooks called them in The Atlantic.

    But the people these pieces describe, who made up most of the partygoers around me, were only the most buttoned-up seam of a much larger and stranger political ferment, burbling up mainly within America’s young and well-educated elite, part of an intra-media class info-war. The podcasters, bro-ish anonymous Twitter posters, online philosophers, artists, and amorphous scenesters in this world are variously known as “dissidents,” “neo-reactionaries,” “post-leftists,” or the “heterodox” fringe—though they’re all often grouped for convenience under the heading of America’s New Right. They have a wildly diverse set of political backgrounds, with influences ranging from 17th-century Jacobite royalists to Marxist cultural critics to so-called reactionary feminists to the Unabomber, Ted Kaczynski, whom they sometimes refer to with semi-ironic affection as Uncle Ted. Which is to say that this New Right is not a part of the conservative movement as most people in America would understand it. It’s better described as a tangled set of frameworks for critiquing the systems of power and propaganda that most people reading this probably think of as “the way the world is.” And one point shapes all of it: It is a project to overthrow the thrust of progress, at least such as liberals understand the word.

    This worldview, these worldviews, run counter to the American narrative of the last century—that economic growth and technological innovation are inevitably leading us toward a better future. It’s a position that has become quietly edgy and cool in new tech outposts like Miami and Austin, and in downtown Manhattan, where New Right–ish politics are in, and signifiers like a demure cross necklace have become markers of a transgressive chic. No one is leading this movement, but it does have key figures.

    One is Peter Thiel, the billionaire who helped fund NatCon and who had just given the conference’s opening address. Thiel has also funded things like the edgelordy and post-left–inflected New People’s Cinema film festival, which ended its weeklong run of parties and screenings in Manhattan just a few days before NatCon began. He’s long been a big donor to Republican political candidates, but in recent years Thiel has grown increasingly involved in the politics of this younger and weirder world—becoming something like a nefarious godfather or a genial rich uncle, depending on your perspective. Podcasters and art-world figures now joke about their hope to get so-called Thielbucks. His most significant recent outlays have been to two young Senate candidates who are deeply enmeshed in this scene and influenced by its intellectual currents: Hillbilly Elegy author J.D. Vance, running for the Republican nomination in Ohio, and Blake Masters in Arizona.

    Thiel has given more than $10 million to super PACs supporting the men’s candidacies, and both are personally close to him. Vance is a former employee of Thiel’s Mithril Capital, and Masters, until recently the COO of Thiel’s so-called “family office,” also ran the Thiel Foundation, which has become increasingly intertwined with this New Right ecosystem. These three—Thiel, Vance, Masters—are all friends with Curtis Yarvin, a 48-year-old ex-programmer and blogger who has done more than anyone to articulate the world historical critique and popularize the key terms of the New Right. You’ll often hear people in this world—again under many layers of irony—call him things like Lord Yarvin, or Our Prophet.

    I was looking around the party for Vance, who hadn’t arrived yet, when Milius nudged me and pointed to a table off to our left. “Why is it that whenever I see Curtis, he’s surrounded by a big table of incels?” she asked with apparent fondness. I spotted Yarvin, a slight, bespectacled man with long dark hair, drinking a glass of wine with a crowd that included Josh Hammer, the national conservatism–minded young opinion editor of Newsweek, and Michael Anton, a Machiavelli scholar and former spokesman for Trump’s National Security Council—and a prominent public intellectualizer of the Trump movement. Other luminaries afoot for the conference included Dignity author Chris Arnade, who seemed slightly unsure about the whole NatCon thing, and Sohrab Ahmari, the former opinion editor of the New York Post, now a cofounder and editor at the new magazine Compact, whose vision is, according to its mission statement, “shaped by our desire for a strong social-democratic state that defends community—local and national, familial and religious—against a libertine left and a libertarian right.” It is a very of-the-moment project.

    Political reporters, at least the ones who have bothered to write about Yarvin, have often dismissed him as a kook with a readership made up mostly of lonely internet weirdos, fascists, or both. But to ignore him is to underestimate how Yarvin’s ideas, or at least ideas in conversation with his, have become foundational to a whole political and cultural scene that goes much deeper than anything you’d learn from the panels and speeches at an event like NatCon. Or how those ideas are going to shape the future of the American right, whether or not Vance and Masters win their Senate primaries. I introduced myself, and soon Milius and I were outside smoking as Yarvin and I chatted about whether he’d be willing to talk to me on the record.

    People often struggle with what to make of Thiel’s involvement in this ecosystem. Last year the journalist Max Chafkin published a biography of Thiel, titled The Contrarian, in which he described Yarvin as the “house political philosopher” for a network often called the Thielverse. The book focuses heavily on Thiel’s political maneuverings, describing how he evolved from being a hyper-libertarian to someone who now makes common cause with nationalists and populists. And it explains how Thiel helped both Cruz and Josh Hawley on their paths to the Senate. The Contrarian ends with a dark picture of the billionaire trying to extend his political reach ever more overtly by funding and shepherding the campaigns of Masters and Vance. “Masters and Vance are different from Hawley and Cruz,” Chafkin writes; the former two are “extensions” of Thiel.

    This is only partly true. It would be just as accurate to say that Thiel has been influenced by the intellectual currents and political critiques of the New Right that he’s now helping to support. Many of these people are friendly with Thiel, or admire him, but are by no means beholden to him. And many of them hold views that would seem to make Thiel, a tech oligarch currently worth around $8 billion who recently resigned from the Meta—née Facebook—board of directors, their natural enemy.

    This New Right is heavily populated by people with graduate degrees, so there’s a lot of debate about who is in it and whether or not it even exists. At one end are the NatCons, post-liberals, and traditionalist figures like Benedict Option author Rod Dreher, who envision a conservatism reinvigorated by an embrace of localist values, religious identity, and an active role for the state in promoting everything from marriage to environmental conservation. But there’s also a highly online set of Substack writers, podcasters, and anonymous Twitter posters—“our true intellectual elite,” as one podcaster describes them. This group encompasses everyone from rich crypto bros and tech executives to back-to-the-landers to disaffected members of the American intellectual class, like Up in the Air author Walter Kirn, whose fulminations against groupthink and techno-authoritarianism have made him an unlikely champion to the dissident right and heterodox fringe. But they share a the basic worldview: that individualist liberal ideology, increasingly bureaucratic governments, and big tech are all combining into a world that is at once tyrannical, chaotic, and devoid of the systems of value and morality that give human life richness and meaning—as Blake Masters recently put it, a “dystopian hell-world.”

    Kirn didn’t want to put a label on this movement, describing it as a “fractious family of dissenters” when I called him at his home in Montana—“a somewhat new, loose coalition of people whose major concern is that we not end up in a top-down controlled state.” He told me he didn’t consider himself right wing and found some of the antidemocratic ideas he heard expressed in this sphere to be “personally chilling.” But he described it as a zone of experimentation and free expression of a kind that was now closed off in America’s liberal mainstream. “They seem to want a war,” he said. “The last thing I want is some kind of definitive ideological war which leaves out the heterodox, complicated, and almost naively open spirit of American politics.”

    And the ferment is starting to get noticed. “I think that’s a really good sign,” one of the hosts of the dissident-right podcast The Fedpost said recently, discussing how Tucker Carlson had just quoted a tweet from one of their guests. “This is a kind of burgeoning sect of thought,” he went on, “and it’s causing people who are in positions of larger influence and relative power to actually have to start looking into it.”

    Vance sits somewhere in between these two tendencies—at 37, he’s a venture capitalist who is young enough to be exposed to the dissident online currents. But he’s also shaped by the most deeply traditionalist thinking of the American right. He is friends with Yarvin, whom he openly cites as a political influence, and with Dreher, who was there when Vance was baptized into the Catholic Church in 2019. I’d been writing about militias and right-wing stirrings in the rural West for years, but I didn’t really understand how this alchemy worked until I first met him last July. I’d gone back to Ohio to see my uncle, who was dying of cancer. Vance and I both grew up around Cincinnati, immersed in a culture of white rural migrants who had come from coalfields and farm towns to look for work in the cities of the Midwest. We had met as a kind of experiment—I was going to be in town anyway, and because my uncle was sick, I was thinking a lot about the place and what it meant to me. On a whim, I asked an editor at a conservative magazine if I could write something from the perspective of a skeptical leftist. Vance suggested that we meet at a diner where my dad had often taken me as a kid. He was barely registering in the polls at the time.

    Vance believes that a well-educated and culturally liberal American elite has greatly benefited from globalization, the financialization of our economy, and the growing power of big tech. This has led an Ivy League intellectual and management class—a quasi-aristocracy he calls “the regime”—to adopt a set of economic and cultural interests that directly oppose those of people in places like Middletown, Ohio, where he grew up. In the Vancian view, this class has no stake in what people on the New Right often call the “real economy”—the farm and factory jobs that once sustained middle-class life in Middle America. This is a fundamental difference between New Right figures like Vance and the Reaganite right-wingers of their parents’ generation. To Vance—and he’s said this—culture war is class warfare.

    Vance recently told an interviewer, “I gotta be honest with you, I don’t really care what happens to Ukraine,” a flick at the fact that he thinks the American-led global order is as much about enriching defense contractors and think-tank types as it is about defending America’s interests. “I do care about the fact that in my community right now the leading cause of death among 18- to 45-year-olds is Mexican fentanyl.” His criticisms of big tech as “enemies of Western civilization” often get lost in the run of Republican outrage over Trump being kicked off Twitter and Facebook, though they go much deeper than this. Vance believes that the regime has sold an illusive story that consumer gadgets and social media are constantly making our lives better, even as wages stagnate and technology feeds an epidemic of depression.

    I wrote a piece that came across as critical of him. It expressed my deep hopelessness about the future of America. I figured he’d want nothing more to do with me. But the morning it was published he sent me a short, heartfelt email. He said that he’d been a bit “pained” to read in the piece that my parents disliked him but said he’d like to talk more. “I don’t see you as a member of the elite because I see you as independent of their ideological strictures and incentives,” he wrote. “But maybe I’m just saying that because I like you.”

    “Despair,” he signed off, “serves the regime.”

    Part of why people have trouble describing this New Right is because it’s a bunch of people who believe that the system that organizes our society and government, which most of us think of as normal, is actually bizarre and insane. Which naturally makes them look bizarre and insane to people who think this system is normal. You’ll hear these people talk about our globalized consumerist society as “clown world.” You’ll often hear the worldview expressed by our media and intellectual class described as “the matrix” or the “Ministry of Truth,” as Thiel described it in his opening keynote speech to NatCon. It can be confusing to turn on something like the influential underground podcast Good Ol Boyz and hear a figure like Anton talk to two autodidact Southern gamers about the makeup of the regime, if only because most people reading this probably don’t think of America as the kind of place that has a regime at all. But that’s because, as many people in this world would argue, we’ve been so effectively propagandized that we can’t see how the system of power around us really works.

    This is not a conspiracy theory like QAnon, which presupposes that there are systems of power at work that normal people don’t see. This is an idea that the people who work in our systems of power are so obtuse that they can’t even see that they’re part of a conspiracy.

    “The fundamental premise of liberalism,” Yarvin told me, “is that there is this inexorable march toward progress. I disagree with that premise.” He believes that this premise underpins a massive framework of power. “My job,” as he puts it, “is to wake people up from the Truman Show.”

    We spoke sharing a bench outside in the dark one evening, a few days into the conference. Yarvin is friendly and solicitous in person, despite the fact that he tends to think and talk so fast that he can start unspooling, reworking baroque metaphors to explain ideas to listeners who have heard them many times before.

    Strange things can happen when you meet him. I’d gotten in touch with him through a mutual friend, a journalist I knew from New York who once had a big magazine assignment to write about him. The piece never came out. “They wanted him to say I was really evil and all that,” Yarvin told me. “He wouldn’t do it and pulled the piece. And I thought, Okay, that’s a cool guy.” This friend has now made a bunch of money in crypto, works on a project Yarvin helped launch to build a decentralized internet, and lives hours out into the desert in Utah, where he’ll occasionally call in to New Right–ish podcasts. He recently had dinner with Thiel and Masters—both Masters and Vance have raised money by offering donors a chance to dine with Thiel and the candidate.

    Yarvin has a pretty condescending view of the mainstream media: “They’re just predators,” he has said, who have to make a living attacking people like him. “They just need to eat.” He doesn’t usually deal with mainstream magazines and wrote that he’d been “ambushed” at the last NatCon, in 2019, by a reporter for Harper’s—where I also write—who made him out to be a bit of a loon and predicted that the NatCons’ populist program would soon be “stripped of its parts” by the corporate-minded Republican establishment.

    But the winds are shifting. He told me about how he’d gone to read poetry in New York recently, at the Thiel-funded NPC fest. “A bunch of lit kids showed up,” he said, grinning. I had grown into adulthood in the New York lit-kid world; even a few years ago, there was no question that anything like this could have happened. But now Yarvin is a cult hero to many in the ultrahip crowd that you’ll often hear referred to as the “downtown scene.” “I don’t even think antifa bothered showing up,” Yarvin said. “What would they do? It was an art party.”

    Yarvin had asked his new girlfriend, Lydia Laurenson, a 37-year-old founder of a progressive magazine, to vet me. The radical right turn her life had taken created complications.

    “One of my housemates was like—‘I don’t know if I want Curtis in our house,’ ” she told me. “And I’m like, ‘Okay, that makes sense. I understand why you’re saying that.’ ”

    Laurenson had been a well-known blogger and activist in the BDSM scene back when Yarvin was the central early figure in a world of “neo-reactionary” writers, publishing his poetry and political theory on the Blogger site under the name Mencius Moldbug.

    As Moldbug, Yarvin wrote about race-based IQ differences, and in an early post, titled “Why I Am Not a White Nationalist,” he defended reading and linking to white nationalist writing. He told me he’d pursued those early writings in a spirit of “open inquiry,” though Yarvin also openly acknowledged in the post that some of his readers seemed to be white nationalists. Some of Yarvin’s writing from then is so radically right wing that it almost has to be read to be believed, like the time he critiqued the attacks by the Norwegian far-right terrorist Anders Behring Breivik—who killed 77 people, including dozens of children at a youth camp—not on the grounds that terrorism is wrong but because the killings wouldn’t do anything effective to overthrow what Yarvin called Norway’s “communist” government. He argued that Nelson Mandela, once head of the military wing of the African National Congress, had endorsed terror tactics and political murder against opponents, and said anyone who claimed “St. Mandela” was more innocent than Breivik might have “a mother you’d like to fuck.”

    He’s tempered himself in middle age—he now says he has a rule never to “say anything unnecessarily controversial, or go out of my way to be provocative for no reason.” Many liberals who hear him talk would probably question how strictly he follows this rule, but even in his Moldbug days, most of his controversial writings were couched in thickets of irony and metaphor, a mode of speech that younger podcasters and Twitter personalities on the highly online right have adopted—a way to avoid getting kicked off tech platforms or having their words quoted by liberal journalists.

    He considers himself a reactionary, not just a conservative—he thinks it is impossible for an Ivy League–educated person to really be a conservative. He has consistently argued that conservatives waste their time and political energy on fights over issues like gay marriage or critical race theory, because liberal ideology holds sway in the important institutions of prestige media and academia—an intertwined nexus he calls “the Cathedral.” He developed a theory to explain the fact that America has lost its so-called state capacity, his explanation for why it so often seems that it is not actually capable of governing anymore: The power of the executive branch has slowly devolved to an oligarchy of the educated who care more about competing for status within the system than they do about America’s national interest.

    No one directs this system, and hardly anyone who participates in it believes that it’s a system at all. Someone like me who has made a career of writing about militias and extremist groups might go about my work thinking that all I do is try to tell important stories and honestly describe political upheaval. But within the Cathedral, the best way for me to get big assignments and win attention is to identify and attack what seem like threats against the established order, which includes nationalists, antigovernment types, or people who refuse to obey the opinions of the Cathedral’s experts on issues like vaccine mandates, in as alarming a way as I possibly can. This cycle becomes self-reinforcing and has been sent into hyperdrive by Twitter and Facebook, because the stuff that compels people to click on articles or share clips of a professor tends to affirm their worldview, or frighten them, or both at the same time. The more attention you gain in the Cathedral system, the more you can influence opinion and government policy. Journalists and academics and thinkers of any kind now live in a desperate race for attention—and in Yarvin’s view, this is all really a never-ending bid for influence, serving the interests of our oligarchical regime. So I may think I write for a living. But to Yarvin, what I actually do is more like a weird combination of intelligence-gathering and propagandizing. Which is why no one I was talking to at NatCon really thought it would be possible for me to write a fair piece about them.

    You won’t hear people use the Cathedral term a lot in public, although right-wing Twitter lit up with delight when Yarvin sketched the concept on Tucker Carlson’s Fox Nation show last September. People who’ve opened their eyes to this system of control have taken the red pill, a term Yarvin started using back in 2007, long before it got watered down to generally mean supporting Trump. To truly be red-pilled, you have to understand the workings of the Cathedral. And the way conservatives can actually win in America, he has argued, is for a Caesar-like figure to take power back from this devolved oligarchy and replace it with a monarchical regime run like a start-up. As early as 2012, he proposed the acronym RAGE—Retire All Government Employees—as a shorthand for a first step in the overthrow of the American “regime.” What we needed, Yarvin thought, was a “national CEO, [or] what’s called a dictator.” Yarvin now shies away from the word dictator and seems to be trying to promote a friendlier face of authoritarianism as the solution to our political warfare: “If you’re going to have a monarchy, it has to be a monarchy of everyone,” he said.

    By the time TechCrunch publicized Yarvin’s identity, in 2013, he had become influential in a small circle of the disaffected elite. In 2014, The Baffler published a lengthy look at his influence, titled “Mouthbreathing Machiavellis Dream of a Silicon Reich.” The piece warned that Yarvin’s ideas were spreading among prominent figures like Thiel and Balaji Srinivasan, formerly the CTO of Coinbase, and that it was possible for an intellectual fringe to “seize key positions of authority and power” and “eventually bring large numbers of people around,” just as the Koch brothers once had with their pro-business libertarianism, a position that Thiel was quickly moving away from.

    In 2017, BuzzFeed News published an email exchange between Yarvin and Milo Yiannopoulis in which Yarvin said that he’d watched the 2016 election returns with Thiel. “He’s fully enlightened,” Yarvin wrote. “Just plays it very carefully.” Masters soon had an office in Trump Tower. He and Thiel worked, generally without success, to install figures like Srinivasan, whom they proposed to head the FDA, and who himself often talked about the “paper belt,” in an echo of Yarvin’s Cathedral concept, and made common cause with figures like Steve Bannon, who wanted to pick apart the administrative state, an idea that at least had a hint of Yarvin’s RAGE proposal. Yarvin eventually stopped working as a programmer and left the Bay Area, moving with his wife and two children to Nevada. His wife died in April 2021, and he seems to have been devastated, publishing searching poems about her. But last September, a month before we spoke, he posted a dating call, inviting women who were “reasonably pretty and pretty smart,” as he put it, and “have read my work and like it,” and who thought that “the purpose of dating is to get married and have kids,” to email him so they could set up a Zoom date.

    “His writing doesn’t really represent who he is,” Laurenson told me. “So I answered this email and I was just like, ‘Hi, I’m a liberal, but I have a high IQ. And I want kids, and I’m actually just really curious to talk to you.’ ” The two are now engaged.

    Laurenson told me she’d had a gradual awakening that accelerated during the upheavals of the early pandemic and the protests of the summer of 2020. “I started really getting drawn to NRx ideas,” she said, using a common online abbreviation for the neo-reactionary fringe, “because I was tracking the riots,” by which she meant the violence that erupted amid some of the Black Lives Matter protests.

    “I have a background in social justice,” she said. But she was “horrified” by “how the mainstream media covered the riots.… It was just such a violation of all of my values.”

    She’d had a strange realization after she and Yarvin started dating, discovering that some of her friends had been reading him for years. “I found out that all these people had been reading NRx stuff just like me. They just never told anyone about it,” she said. “It has been very striking to me,” she said, “how cool this world is becoming.”

    Yarvin had given people a way to articulate a notion that somehow felt subversive to say out loud in America—that history was headed in the wrong direction. “Somebody said something earlier that captured it for me,” Laurenson said, just before they had to leave to go to a slightly hush-hush private dinner with Vance and a few others. “They said, ‘You can be here and know you’re not alone.’ ”

    People at the conference seemed excited about being in a place where they weren’t alone. I skipped most of the talks—which ranged from sessions about confronting the threat of China to the liberal influence on pop culture to “Worker Power.” Hawley gave a keynote on the “assault on the masculine virtues,” and Cruz offered up a traditional stump speech, evoking Reagan and saying he thought conservatives would soon prevail at the ballot box. “I’m pretty sure a lot of the 20-somethings rolled their eyes at that,” Yarvin said to me afterward with a smirk. The 20-somethings had a bigger vision.

    Up by the bar every night, hordes of young men, mostly, would descend to drink and bear-hug and spot favorite podcasters and writers. You could see Dave Rubin, and Jack Murphy, who hosts a popular New Right–ish YouTube channel and is trying to build a fraternal group of men who believe in “positive masculinity” that he calls the Liminal Order. Pretty much everyone had the same trimmed beard and haircut—sides buzzed short, the top longer and combed with a bit of gel to one side.

    I didn’t see a single Black person under the age of 50, though there were attendees of South Asian and Middle Eastern descent. In March, the journalist Jeff Sharlet (a Vanity Fair contributing editor who covers the American right) tweeted that the “intellectual New Right is a white supremacist project designed to cultivate non-white support,” and he linked it to resurgent nationalist and authoritarian politics around the world: “It’s part of a global fascist movement not limited to the anti-blackness of the U.S. & Europe.” Yet many on the New Right seem increasingly unfazed by accusations that they’re white nationalists or racists. Masters in particular seems willing to goad commentators, believing that the ensuing arguments will redound to his political advantage: “Good luck [hitting] me with that,” Masters told the podcaster Alex Kaschuta recently, arguing that accusations of racism had become a political bludgeon used to keep conservative ideas outside the political mainstream. “Good luck criticizing me for saying critical race theory is anti-white.” But for all the chatter of looming dystopia, no one I spoke to raised one of the most dystopian aspects of American life: our vast apparatus of prisons and policing. Most people seemed more caught up in fighting what they perceived as the cant and groupthink among other members of the political media class, or the hypocrisy of rich white liberals who put up Black Lives Matter signs in front of multimillion-dollar homes, than they were with the raw experience that has given shape to America’s current racial politics.

    Milius was a sardonic and constant presence, easy to find smoking as Yarvin stood and talked at warp speed in his unmistakable voice. She was by far the most strikingly dressed person there, favoring Gucci and Ralph Lauren and lots of gold jewelry and big sunglasses. She is the daughter of the conservative director John Milius, who cowrote Apocalypse Now and directed Red Dawn. She grew up in Los Angeles, and it turned out that we’d both gone to the same tiny liberal arts college in Manhattan, so, like pretty much all the people there, she was used to living in social spaces where conservative views were considered strange if not downright evil. She thought something had radically changed since 2015, after she went to film school at USC and started working in Hollywood, before she suddenly dropped everything to work for Trump’s campaign in Nevada, eventually landing a job in his State Department.

    “What this is,” she said, “is a new thought movement. So it’s very hard to put your finger on and articulate what it is outside of Trumpism. Because it really is separate from the man himself, it has nothing to do with that.”

    She argued that the New Right, or whatever you wanted to call it, was, paradoxically, much less authoritarian than the ideology that now presented itself as mainstream. “I get the feeling, and I could be wrong,” she said, “that the right actually at this point is like almost in this live-and-let-live place where the left used to be at.” What she meant specifically: “The idea that you can’t raise your kids in a traditional, somewhat religious household without having them educated at school that their parents are Nazis.” This apparent laissez-faire obscures somewhat the intense focus that some people in this world have on trans issues—or what they might say is the media’s intense focus on trans issues, one of a suite of “mimetic viruses,” as Kaschuta, the podcaster, put it, that spread a highly individualistic liberal culture that is destructive to traditional ways of life. But the laissez-faire has helped win unlikely converts. Milius brought up Red Scare, a podcast that has become the premier example of this attraction—she’d actually cast one of the hosts, Dasha Nekrasova, in the film she made as her senior thesis in directing school at USC.

    The Red Scare hosts both started out as diffident socialists, back when it was still possible to think that socialism represented an edgy political stance, in the little interlocking spheres of America’s media and political set. One of them, Nekrasova, actually became known in media circles for a clip that went megaviral in 2018, when she cut dead a reporter for Alex Jones’s Infowars trying to ambush Bernie Sanders supporters at a festival in Austin. “I just want people to have health care, honey,” she deadpanned. “You people have, like, worms in your brains. Honestly.”

    Fast-forward to November 2021, and Nekrasova and her cohost Anna Khachiyan were posting photos of themselves with Jones’s arms wrapped around them under an evening Texas sun. Nekrasova now has a role on HBO’s Succession, playing a P.R. rep working with Kendall Roy; the show itself set “right-wing Twitter”—a sphere heavily populated by 20-somethings who work in tech or politics and seem to disproportionately live in D.C. and Miami—alight with delight when an episode in the latest season included a litany of key New Right phrases such as “integralist” and “Medicare for all, abortions for none.”

    The Red Scare hosts are only the best-known representatives of a fashionable dissident-y subculture, centered in but not exclusive to downtown Manhattan. “Everyone dresses like a duck hunter now,” a bewildered friend of mine texted recently. People use the derisive term “bugman” to describe liberal men who lack tangible life skills like fixing trucks or growing food—guys who could end up spending their lives behind the bug-eyed screen of a V.R. headset. Women wear clothes from Brandy Melville, which you can hear described ironically as fashionwear for girls with “fascist leanings,” and which named one of its lines after John Galt, the hero of Ayn Rand’s Atlas Shrugged. People are converting to Catholicism. “It’s a good thing I have a girlfriend,” my friend texted. “Because casual sex is out.”

    Yarvin has mused that the liberal regime will begin to fall when the “cool kids” start to abandon its values and worldview. There are signs that this may be happening, though not all the so-called cool kids involved in this vibe shift would want to be colored as the vanguard in a world historical rebellion against the global order.

    “I’m not, like, into politics,” the writer Honor Levy, a Catholic convert and Bennington grad, told me when I called her. “I just want to have a family someday.”

    Levy, who was a leftist recently enough that she cried when it became clear that Bernie Sanders wouldn’t be the Democratic presidential nominee, is friendly with Yarvin and has had him on the podcast she cohosts, Wet Brain—“Yeah, the Cathedral and blah blah,” she said when we got to talking about political media. But she said she’d never even heard of J.D. Vance or Blake Masters.

    Levy is an It girl in a downtown Manhattan scene—The New Yorker has published her fiction; she is named in a New York Times story that tries to describe that scene—where right-wing politics have become an aesthetic pose that mingles strangely with an earnest search for moral grounding. “Until like a year and a half ago I didn’t believe good and evil existed,” she told me, later adding: “But I’m not in a state of grace, I shouldn’t be talking.” I asked if she would take money from Thiel and she cheerily said, “Of course!” She also described her cohort as a bunch of “libertines,” and on her podcast you can get a window into a world of people who enjoy a mind-bendingly ironic thrill by tut-tutting each other for missing church or having premarital sex. “Most of the girls downtown are normal, but they’ll wear a Trump hat as an accessory,” she said. The ones deep into the online scene, she said, “want to be like Leni Riefenstahl–Edie Sedgwick.”

    Like Levy, Milius is in the funny position of being at the intersection of many of these crosscurrents, having worked in mainstream politics but appearing on so-called dissident podcasts and being on the periphery of a cultural scene where right-wing politics have taken on a sheen approximating cool.

    She said she was too “black-pilled”—a very online term used to describe people who think that our world is so messed up that nothing can save it now—to think much about what it would look like for her side to win. “I could fucking trip over the curb,” Milius said, “and that’s going to be considered white supremacism. Like, there’s nothing you can do. What the fuck isn’t white supremacism?”

    “They’re going to come for everything,” she said. “And I think it’s sinister—not that I think that people who want to pay attention to race issues are sinister. But I think that the globalization movement is using these divisive arguments in order to make people think that it’s a good thing.”

    This is the Cathedral at work.

    A few weeks after NatCon, I drove from California to Tucson to meet Masters, a very tall, very thin, very fit 35-year-old. I wanted to see how all this might translate into an actual election campaign, and I’d been watching a lot of Fox News, including Yarvin’s streaming interview with Carlson in which he gave a swirling depiction of how the Cathedral produced its groupthink. “Why do Yale and Harvard always agree on everything?” he asked. “These organizations are essentially branches of the same thing,” he told a mesmerized Carlson. “You’re like, ‘Where are the wires?’ ” He sketched his vision of (as he calls it) a “constitutional” regime change that would take power back from this oligarchy—so diffuse most people hardly knew it was there. “That’s what makes it so hard to kill,” he said.

    At a coffee shop near the house he’d bought when he moved back home to Tucson from the Bay Area, Masters and I went through the tenets of his nationalist platform: on-shoring industrial production, slashing legal immigration, regulating big tech companies, and eventually restructuring the economy so that one salary would be enough to raise a family on. I mentioned Yarvin and his line of arguing that America’s system had become so sclerotic that it was hopeless to imagine making big systemic changes like these. “In a system where state capacity is very low…” I started the question.

    “Alas,” he said, with a twinkle in his eye.

    “Do we need a crisis to get there?” I asked him.

    “Maybe, maybe, maybe,” he said. It wasn’t where his immediate thinking was. “I’ll have the proverbial machete,” he said. “But yeah, it may take some kind of crisis to get us there.”

    He paused. “But we’re already sort of in one, right?”

    Masters often says he’s not as black-pilled and pessimistic as some in the New Right spheres. He seems, unlike many New Righters, to still earnestly believe in the power of electoral politics. But he does think that the culturally liberal and free-market ideology that has guided America’s politics in recent years is a hopeless dead end. “A country is not just an economy,” Masters told the dissident-right outlet IM—1776 recently. “You also need a conception of yourself as a nation, as a people, and as a culture. And that’s what America is increasingly lacking today.”

    “It’s true that I’m incredibly hopeful,” he said to me. “I think it’s really bleak, I think the default is continued stagnation, and maybe you get the crisis in 5 years or maybe it’s 30 years from now.”

    He told me that he didn’t like to use terms like the Cathedral and used “the regime” less often than Vance, although I later noticed that he used this latter phrase frequently with interviewers on the dissident right.

    “ ‘The regime’ sounds really sexy, right?” he said to me. “It’s a tangible enemy—if you could just grapple with it in the right way, you can topple it. And I think it’s actually just a lot less sexy and a lot more bureaucratic,” he said. “But I’ve read that stuff, and I see what it means.”

    I asked him about the term Thielbucks, and how true it was that the Thiel Foundation was funding a network of New Right podcasters and cool-kid cultural figures as a sort of cultural vanguard.

    “It depends if it’s just dissident-right think-tank stuff,” he told me, “or if anyone actually does anything.”

    “I don’t know how that became a meme,” he said about Thielbucks. “I think I would know if those kids were getting money.”

    “We fund some stuff,” he told me. “But we’re not funding an army of meme posters.” He told me that he and Thiel had met with Khachiyan, one of the cohosts of Red Scare. “Which was cool,” he said. “Their podcast is interesting.”

    I asked if there was a world in which they might get funding from Thiel. “Maybe, yeah,” he said. “We fund some weird stuff with the Thiel Foundation.”

    We drove together to a campaign event, talking about everything from how technology is reshaping our brains to environmental policy, both of us circling from different political directions to an apocalyptic place. “I do think we’re at a moment of crossroads,” he said. “And if we play it wrong, it’s the Dark Ages.” Masters has publicly said he thinks “everybody should read” the Unabomber’s anti-tech manifesto, “Industrial Society and Its Future,” which may sound strange for a young tech executive running to serve in the United States Senate. But to Masters, Kaczynski’s critique was a useful analysis of how technology shapes our world and how “degrading and debasing” it could be to human lives.

    I asked whether he thought the core of his project was a fight against a consumerist techno-dystopia that many on the left have also come to fear. He said yes. I asked why, if this was the case, it almost never came across in his mainstream media appearances. “That’s interesting feedback,” he said. “That it’s not coming through.”

    “I go on, and it’s the tail end of the B block, and I’ve got two minutes to talk about Kyle Rittenhouse,” he’d said earlier, talking about his spots on Fox News. “And it’s like, ‘Well, the left is insane, and this kid shouldn’t have been on trial, and they’re punishing him for being a white guy who defended himself with an AR-15.’ ” Conservative media seems to thrive on culture-war touch points as much as all the rest of it. “I feel like I’m willing to go there,” he said. “But you can’t do that on Laura Ingraham sound bites.”

    He was a little less rosy about the future with some interviewers than he was with me. “We need someone with their hand on the tiller who understands where we’ve been and where we need to go,” he told the podcaster Alex Kaschuta recently. “Otherwise we will get just totally owned by the progressive left. And the progressive left just remains the enemy. It’s the enemy of true progress. It’s the enemy of everything that is good.”

    I asked if he could give me a vision of what he thought victory for his side would look like.

    “It’s just families and meaningful work,” he said, “so that you can raise your kids and worship and pursue your hobbies and figure out what the meaning of it all is.” Pretty much anyone could agree with this. And pretty much anyone could wonder how it is that this sort of thing has come to seem radical, or distant from the lives of many people growing into adulthood today. “It just feels so networked,” he said. “It’s so in-the-matrix.”

    We drove a long way into the desert before we arrived at the campaign meet-and-greet, which was being hosted by a former CIA official in a comfortable retirement community. The crowd of a few dozen was mostly sweater-wearing retirees, immersed in a media culture in which the people who repeated the most incendiary and Trumpist talking points tended to gain attention and political support. This kind of groupthink was not just a phenomenon of the liberal media, and this fact has hampered the campaigns of both Masters and Vance, who are often seen as Trump-aligned culture warriors, and who have had a lot of trouble working their more complicated policy ideas into our fervid political conversation. He talked through his proposal to regulate tech companies as common carriers, like America once regulated phone companies. The crowd seemed interested but hardly electrified. When he took questions at the end, they were mostly the usual ones about the supposedly stolen 2020 election—a view that Masters did not push back on—the border wall, vaccine mandates. One man raised his hand to ask how Masters planned to drain the swamp. He gave me a sly look. “Well, one of my friends has this acronym he calls RAGE,” he said. “Retire All Government Employees.” The crowd liked the sound of this and erupted in a cheer.

    On the last afternoon of NatCon, a few hours before he was set to give the keynote address, Vance showed up. He spotted me drinking a beer at the bar and came over to say hello. “I still have no idea what I’m going to say,” he said, though he didn’t seem worried.

    I wandered down to the ballroom to wait and ended up sitting with the U.S. correspondent for the German newsmagazine Der Spiegel. I knew that some of the reporters there might have been under the impression that this was all mostly just tweedy MAGA pageantry. He had a more complex view, having just spoken to Yarvin, and asked me to explain his philosophy. I found myself at a loss. I said that there were these things called the regime and the Cathedral and that Yarvin was “sort of a monarchist.”

    “A monarchist?”he asked. He seemed taken aback to learn that what this hero figure of the New Right dreamed of was a king.

    Vance showed up, wearing a suit and bright red tie, looking relaxed for a person who was about to give a speech to hundreds of people who viewed him as possibly a last great hope in saving the American nation from global corporatist subjugation. He’d shot up in the polls and at that moment was second in his primary, helped by regular invitations from Carlson.

    I asked how he was feeling about the speech. He looked impish. “I think I’ve got a good topic,” he said. “I’m going to talk about college.”

    What he meant was that he was about to give a genuinely thunderous speech, titled “The Universities Are the Enemy.” People immediately pointed out that it was a variation on something that Richard Nixon said to Henry Kissinger on White House tapes back in 1972. Vance denounced elite colleges as enemies of the American people; he has long proposed cutting off their federal funding and seizing their endowments. The speech was later linked in alarmed op-eds to “anti-intellectual” movements that had attacked institutions of learning. But that doesn’t quite reckon with what an apocalyptic message he was offering. Because Vance and this New Right cohort, who are mostly so, so highly educated and well-read that their big problem often seems to be that they’re just too nerdy to be an effective force in mass politics, are not anti-intellectual. Vance is an intellectual himself, even if he’s not currently playing one on TV. But he thinks that our universities are full of people who have a structural, self-serving, and financial interest in coloring American culture as racist and evil. And he is ready to go to extraordinary lengths to fight them.

    Yarvin and Laurenson bounded out of the crowd as the cheers were still ringing. They were giggling, seeming to have had some wine. “Nixon—Nixon!”Laurenson said, still laughing. I couldn’t tell if she was delighted or horrified.

    A couple of hours later I found Vance standing up by the bar, surrounded by a circle of young and identical-looking fanboys. I went over. He asked what I’d thought of the speech, and he suggested we find somewhere to talk.

    He asked me to turn my recorder off so we could speak candidly. I agreed, with regret, because the conversation revealed someone who I think will be hugely influential in our politics in the coming years, even if he loses his Senate primary, as both of us thought was possible.

    It also revealed someone who is in a dark place, with a view that we are at an ominous turning point in America’s history. He didn’t want to describe this to me on the record. But I can show it anyway, because he already says it publicly, and you can hear it too.

    That night, I went up to my hotel room and listened to a podcast interview Vance had conducted with Jack Murphy, the big, bearded head of the Liminal Order men’s group. Murphy asked how it was that Vance proposed to rip out America’s leadership class.

    Vance described two possibilities that many on the New Right imagine—that our system will either fall apart naturally, or that a great leader will assume semi-dictatorial powers.

    “So there’s this guy Curtis Yarvin, who has written about some of these things,” Vance said. Murphy chortled knowingly. “So one [option] is to basically accept that this entire thing is going to fall in on itself,” Vance went on. “And so the task of conservatives right now is to preserve as much as can be preserved,” waiting for the “inevitable collapse” of the current order.

    He said he thought this was pessimistic. “I tend to think that we should seize the institutions of the left,” he said. “And turn them against the left. We need like a de-Baathification program, a de-woke-ification program.”

    “I think Trump is going to run again in 2024,” he said. “I think that what Trump should do, if I was giving him one piece of advice: Fire every single midlevel bureaucrat, every civil servant in the administrative state, replace them with our people.”

    “And when the courts stop you,” he went on, “stand before the country, and say—” he quoted Andrew Jackson, giving a challenge to the entire constitutional order—“the chief justice has made his ruling. Now let him enforce it.”

    This is a description, essentially, of a coup.

    “We are in a late republican period,” Vance said later, evoking the common New Right view of America as Rome awaiting its Caesar. “If we’re going to push back against it, we’re going to have to get pretty wild, and pretty far out there, and go in directions that a lot of conservatives right now are uncomfortable with.”

    “Indeed,” Murphy said. “Among some of my circle, the phrase ‘extra-constitutional’ has come up quite a bit.”

    I’d asked Vance to tell me, on the record, what he’d like liberal Americans who thought that what he was proposing was a fascist takeover of America to understand.

    He spoke earnestly. “I think the cultural world you operate in is incredibly biased,” he said—against his movement and “the leaders of it, like me in particular.” He encouraged me to resist this tendency, which he thought was the product of a media machine leading us toward a soulless dystopia that none of us want to live in. “That impulse,” he said, “is fundamentally in service of something that is far worse than anything, in your wildest nightmares, than what you see here.”

    He gave me an imploring look, as though to suggest that he was more on the side of the kind of people who read Vanity Fair than most of you realize.

    If what he was doing worked, he said, “it will mean that my son grows up in a world where his masculinity—his support of his family and his community, his love of his community—is more important than whether it works for fucking McKinsey.”

    At that, we called it, and the crowd of young men who wanted to talk to him immediately descended on the couches. People kept bringing drinks, and there was a lot of shit talk, and it went on late. I remember thinking at one point how strange it was that in our mid-30s Vance and I were significantly older than almost everyone there, all of whom thought they were organizing a struggle to change the course of human history, and all of whom were now going to get sloppy drunk.

    The next morning, wrecked, I put on sweatpants and a hoodie and tried to smuggle myself out of the hotel without having to talk to anyone. I gave my chit to the valet and looked around to find Vance and Yarvin standing there waiting for cars. “How do you guys feel?” Yarvin asked. Vance was wearing a hoodie too and looked like I felt. “I feel horrible,” he said. “Not good.”

    Yarvin asked what I’d thought of everything. I said it would take a long time for me to figure that out. We all shook hands, and they waved as I got into my car and we all resumed our usual battle stations in the American info-wars.

    The Plot Against the President
    https://www.imdb.com/title/tt12734800

    Amanda Milius is the director and writer of a documentary film that explores the political scandal of the 2020 U.S. presidential election. The film features interviews with former officials, journalists, and commentators who discuss the deep state conspiracy theory and the role of the media.
    Featured in Tucker Carlson Tonight: Episode dated 30 October 2020 (2020)

    Compact
    https://www.compactmag.com/masthead

    Compact, an online magazine founded in 2022, seeks a new political center devoted to the common good. Believing that political forces, not economic ones, should determine our common life, we draw on the social-democratic tradition to argue for an order marked by authentic freedom, social stability, and shared prosperity. Though we have definite opinions, we proudly publish writers with whom we disagree.

    https://en.m.wikipedia.org/wiki/Compact_(American_magazine)

    According to Danny Postel, writing in New Lines Magazine, its approach is a “’synthesis’ of communitarian conservatism and social democracy”." According to Matt McManus, writing in Jacobin, it is “an ideologically syncretic outlet in the spirit of Christopher Lasch”. McManus further wrote that “Compact’s ambition is to argue for a strong social democratic state that also resists libertine ideologies and upholds local, national, familial, and religious communities.” Stephanie Slade, writing in Reason, describes it as the new home of post-liberalism, whose editors espouse “intense religious conservatism [with] a whiff of socialism”. Slade wrote: “By bringing a ’labor populism’ with deep roots in the socialist tradition and a ’political Catholicism’ that questions the very separation of church and state under a single roof, Compact has built an intellectual meeting place not just for post-liberal conservatives but for anti-liberals of every stripe.”

    Edie Sedgwick
    https://en.wikipedia.org/wiki/Edie_Sedgwick#Marriage_and_death

    Edith Minturn Sedgwick Post (April 20, 1943 – November 16, 1971) was an American actress, model, and socialite, who was one of Andy Warhol’s superstars, starring in several of his short films during the 1960s.
    ...
    Her death certificate states the immediate cause was “probable acute barbiturate intoxication” due to ethanol intoxication. Sedgwick’s alcohol level was registered at 0.17% and her barbiturate level was 0.48 mg%. She was only 28.

    #USA #extrême_droite #nationalisme #fascisme #idéologie #Thielbucks

    • J. D. Vance est effrayant car dans cet article de 2020 il déclare ouvertement vouloir prendre le pouvoir afin d’organiser un coup d’état suivant la méthode nazie de 1933.

      “So there’s this guy Curtis Yarvin, who has written about some of these things,” Vance said. Murphy chortled knowingly. “So one [option] is to basically accept that this entire thing is going to fall in on itself,” Vance went on. “And so the task of conservatives right now is to preserve as much as can be preserved,” waiting for the “inevitable collapse” of the current order.

      He said he thought this was pessimistic. “I tend to think that we should seize the institutions of the left,” he said. “And turn them against the left. We need like a de-Baathification program, a de-woke-ification program.”

      “I think Trump is going to run again in 2024,” he said. “I think that what Trump should do, if I was giving him one piece of advice: Fire every single midlevel bureaucrat, every civil servant in the administrative state, replace them with our people.”

      “And when the courts stop you,” he went on, “stand before the country, and say—” he quoted Andrew Jackson, giving a challenge to the entire constitutional order—“the chief justice has made his ruling. Now let him enforce it.”

      This is a description, essentially, of a coup.

      C’est un article vraiment révélateur.
      Ils ont aussi un de ces fameux acronyme pour le procédé :
      RAGE, Retire All Government Employees

  • Lettre d’amour, après rupture !
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4645

    C’est comme un modèle de courrier d’un amour perdu. Le regret est réparable avec la franchise. Les ruptures ne se réparent pas comme fait un plâtre sur une fracture d’os. #nationale,_fait_politique,_une_et_première_page,_médias,_actualité,_pays,_france,_afrique,_maghreb

    / journaliste, poète, livre, écrits, #arts,_culture,_littérature,_cinéma,_critique,_performances,_styles, Afrique, Monde Arabe, islam, Maghreb, Proche-Orient,

    #_journaliste,_poète,_livre,_écrits #Afrique,_Monde_Arabe,_islam,_Maghreb,_Proche-Orient,

  • Immer wieder Solingen und Köln-Mülheim. Die Serie von Anschlägen und die Verlautbarungen der Polizei wecken Erinnerungen an die Baseballschlägerjahre. Solidarisches Handeln ist dringend notwendig

    In den letzten Monaten haben sich in Solingen und Köln-Mülheim mehrere Brand- und Sprengstoffanschläge ereignet. Das schafft große Verunsicherungen, schließlich hat das Ausmaß rassistischer, antisemitischer und misogyner Gewalt im Jahr 2023 stark zugenommen.

    Kölner Initiativen äußern nun scharfe Kritik an den Ermittlungsbehörden und warnen davor, dieselben Fehler wie beim NSU zu wiederholen und Rassismus als Motiv beiseitezuschieben. Wir rufen zur Unterstützung der Betroffenen auf und dazu, die Polizeiarbeit kritisch zu beobachten. In einem Offenen Brief bitten wir auch die Kölner Oberbürgermeisterin, sich für lückenlose Aufklärung und die Unterstützung der Betroffenen einzusetzen.

    Was ist passiert?

    In den letzten Monaten gab es mehrere Brand- und Sprengstoffanschläge in Solingen und Köln-Mülheim mit teils verheerenden Folgen (siehe unten). In Solingen wurde eine bulgarische Familie getötet und ein von Einwander*innen bewohntes Haus völlig zerstört. In Köln-Mülheim wurden gleich drei Häuser angegriffen, darunter auch eines in der Keupstraße. Hier wurde erheblicher Schaden angerichtet. Alarmierend ist, dass sowohl Solingen als auch Köln-Mülheim, insbesondere die Keupstrasse, aus der Vergangenheit als Ziele rechtsextremer Anschläge bekannt sind. Damals haben die Sicherheitsbehörden die Betroffenen selbst verdächtigt. Dieses rassistische Narrativ wurde von den Medien kritiklos übernommen. Die Betroffenen Keupstrasse sprechen deshalb „von der Bombe nach der Bombe" und beklagten die mangelnde Empathie und ausbleibende Solidarität in der Stadtgesellschaft.

    Doch diese Narrative von damals finden sich auch jetzt wieder: Die jüngsten Anschläge werden im Fall von Solingen mit „Clan-Kriminalität“ in Verbindung gebracht oder, bei den Sprengstoffanschlägen in Köln, als kriminelle Auseinandersetzungen im Drogenmilieu dargestellt. Die Polizei nimmt erneut die Betroffenen ins Visier.

    In Solingen wurde Rassismus als Motiv schnell ausgeschlossen, auf der Keupstrasse schafft die Polizei ein „Dialogangebot“ und spricht dabei davon, dass so überprüft werden solle, ob es einen persönlichen Hintergrund geben könnte.

    Kritische Berichterstattung darüber gibt es bisher nicht. Stattdessen übernehmen viele Journalist:innen erneut ungeprüft die Sicht der Polizei und geben Erkenntnisse der niederländischen Polizei über die sogenannte „Mocro-Mafia“ wieder, ohne den stigmatisierenden Begriff zu hinterfragen, der suggeriert, dass die Verdächtigen ausschließlich marokkanischer Herkunft seien.

    Historischer Kontext

    Das Reproduzieren des perfiden Narrativs der Opfer-Täter-Umkehr weckt vor allem auf der Keupstrasse und in Solingen schmerzliche Erinnerungen. Die Betroffenen hatten damals von Anfang an die Vermutung, dass die Täter Nazis sind. Statt Aufklärung und Gerechtigkeit zu erfahren, wurden sie verdächtigt und schikaniert. Heute sind viele wieder verunsichert, fragen sich, ob die Polizei, sie dieses Mal schützt oder ihre Fehler wiederholt.

    Konsequenzen sind notwendig

    Wir appellieren an Medienschaffende, Narrative kritisch zu hinterfragen und eine rassismussensible und rassismuskritische Berichterstattung zu gewährleisten. Es kann nicht sein, dass Communities an den Tatorten rechter Gewalt wie in Solingen und Köln-Mülheim angegriffen werden und die Medien die Sicht der Polizei wieder unkritisch übernehmen, ohne Kontakt mit Betroffenen aufzunehmen und selbst zu recherchieren, ob es andere Hinweise und Spuren gibt, denen die Polizei bisher nicht nachgegangen ist.

    An die Politik richtet sich der dringende Aufruf, Druck auf die Ermittlungsbehörden auszuüben! Die Betroffenen wollen nicht Jahre danach fragwürdige Entschuldigungen für Versäumnisse hören, sondern im Hier und Jetzt Aufklärung!

    Es ist von größter Dringlichkeit, dass die aktuellen Vorfälle in Solingen und Köln-Mülheim umfassend aufgeklärt werden. Das alarmierende Ausmaß rechter Gewalt und die Normalisierung von Rassismus und Antisemitismus führen zu einer dramatischen Ausweitung von Gefahrenzonen und zu einem Klima der Angst und Unsicherheit bei Betroffenen.

    Gerade vor dem Hintergrund des Aufstiegs der AFD ist es wichtig, diese Ereignisse nicht entpolitisiert zu betrachten. Mit dieser Bedrohung dürfen wir Betroffene nicht allein lassen. Der NSU-KOMPLEX lehrt, dass wir uns bei der Bekämpfung rassistischer und demokratiefeindlicher Akteure nicht auf den Staat verlassen können.

    Wir werden die Ermittlungen der Polizei kritisch beobachten und nicht aufhören, politische und mediale Hetze anzugreifen und rufen dazu auf, Betroffene zu unterstützen, Solidarität zu zeigen und Verantwortung zu übernehmen.

    Antifa AK Köln
    Herkesin Meydanı – Platz für alle
    Interventionistische Linke Köln
    Komitee für Grundrechte und Demokratie e.V.
    Lux
    Migrantifa Köln
    No Borders Cologne
    Radio Nordpol

    Übersicht

    25. März 2024: Solingen-Höhscheid: Brandstiftung Grünewalder Straße 69, 4 Tote
    https://www1.wdr.de/nachrichten/solingen-brandstiftung-machete-pressekonferenz-100.html
    https://www.migazin.de/2024/05/01/solingen-angst-trauer-und-misstrauen

    9. Juni 2024: Solingen-Wald: Brandstiftung Wittkuller Straße
    https://herkesinmeydani.org/aktuelles/erneuter-brandanschlag-in-solingen

    25. Juni 2024: Solingen: Brandanschlag auf ein Café, Konrad-Adenauer-Straße
    https://rp-online.de/nrw/staedte/solingen/explosion-vor-cafe-in-der-solinger-nordstadt-fuehrt-spur-zu-drogenmafia_ai

    29. Juni 2024: Köln-Mülheim Keupstraße
    https://www.presseportal.de/blaulicht/pm/12415/5812435, https://www.ksta.de/region/oberberg/engelskirchen/explosion-engelskirchen-loope-kripo-sucht-zeugen-820173

    30. Juni 2024: Köln-Mülheim 3:25 Holweider Straße
    https://www.presseportal.de/blaulicht/pm/12415/5812775
    https://www.t-online.de/region/koeln/id_100437954/koeln-pyroattacken-in-muelheim-und-buchheim-geben-polizei-raetsel-auf.html

    30. Juni 2024: Köln-Mülheim Wichheimer Straße
    https://www.presseportal.de/blaulicht/pm/12415/5812775
    https://www.express.de/koeln/koeln-explosionen-erschuettern-wohnhaeuser-an-der-keupstrasse-820567
    https://www.reddit.com/r/cologne/comments/1drytce/comment/lb5doji
    https://www.ksta.de/koeln/muelheim/muelheim-veedel/koeln-muelheim-drei-detonationen-explosion-vor-wohnhaeusern-keupstrasse-betroff

    1. Juli 2024: Engelskirchen-Loope, Im Auel
    https://www.presseportal.de/blaulicht/pm/12415/5813551
    https://www1.wdr.de/nachrichten/explosionen-koeln-muelheim-100.html
    https://www.tagesschau.de/inland/regional/nordrheinwestfalen/wdr-weitere-explosion-im-raum-koeln-100.html

    https://www.grundrechtekomitee.de/details/immer-wieder-solingen-und-koeln-muelheim-die-serie-von-anschlaege

    #racism #anti-racism #nationalism #police #right-wing_extremism #Solingen #Köln-Mülheim #Keupstrasse #Clan-Kriminalität #Mocro-Mafia #Täter-Opfer-Umkehr #AFD

    @cdb_77

  • Rechtsruck durch Fußball-Sommermärchen 2006 ? Das war nicht die ganze These
    https://www.telepolis.de/features/Rechtsruck-durch-Fussball-Sommermaerchen-2006-Das-war-nicht-die-ganze-Thes


    Klassenübergreifende Zusammengehörigkeit von Gewinnern und Verlierern des Spätkapitalismus. Symbolbild : Pixabay Licence

    Les championnats de foot internationaux sont des amplificateurs efficaces de pulsions nationalistes. Peter Nowak fait l’inventaire des outils du nationalisme à l’exemple de la coupe d’Europe 2024..

    6.7.2024 Peter Nowak - Bundeszentrale zitiert Politikwissenschaftler verkürzt. Auf Druck rechter Medien wird das Video gelöscht. Warum ohne Diskussion? Ein Kommentar.

    Jetzt hat die Fußball-EM doch noch eine Nationalismus-Debatte ausgelöst. Aber natürlich geht es nicht um Deutschland, sondern um die Türkei. Nachdem ein Spieler den nationalistischen Wolfsgruß als Jubelgeste genutzt hatte, bekam die Diskussion auch gleich eine außenpolitische Komponente. Nun wollte der türkische Präsident persönlich zum Spiel nach Deutschland reisen – und türkische Nationalisten rufen dazu auf, den Wolfsgruß massenhaft zu zeigen.

    Nun ist es sicher positiv, dass die Symbolik türkischer Ultranationalisten auf viel Ablehnung stößt. Es wäre aber wünschenswert, die Aufregung wäre genauso groß, wenn diese türkischen Nationalisten - wie Ende März 2024 an der deutsch-belgischen Grenze geschehen, auf ihre Gegner einprügeln. Ein Appell der betroffenen kurdischen Gemeinde, den nationalistischen Terror zu stoppen, fand hierzulande kaum Aufmerksamkeit.

    Stattdessen werden viele Gegnerinnen und Gegner der türkischen Nationalisten auch hierzulande kriminalisiert. In diesen Tagen jährt sich der Tod von Halim Dener, eines kurdischen Jugendlichen, der 1994 in Hannover beim Kleben politischer Plakate von der Polizei erschossen wurde. Für diesen Samstag hat ein Bündnis zu einer Gedenkdemonstration in Hannover aufgerufen.

    Nationalisten-Gruß: Es geht auch um Strukturen

    Dort wird auch darauf hingewiesen, dass die Grauen Wölfe und ihre faschistische Mutterpartei MHP über viele Jahre in der BRD auch von konservativen Politikern wie Franz Josef Strauß (CSU) gefördert wurden. Sie hatten das gleiche Feindbild: Linke, darunter aktive Gewerkschafter, die auch in Deutschland von den türkischen Nationalisten immer wieder angegriffen wurden.

    Darüber wird aber bei der aufgeregten Debatte um türkische nationalistische Symbole kaum gesprochen. Wenn Innenministerin Nancy Faser (SPD) erklärt, diese Symbole hätten in Deutschland nichts zu suchen, warum kommt die Gegenfrage: Und wo bleibt der entschiedene Kampf gegen jeden Nationalismus und seine unterschiedlichen Spielarten?

    Wie viel Nationalismus steckte im deutschen Sommermärchen?

    Dann müsste auch diskutiert werden, ob der deutsche Fußballpatriotismus 2006 zur Rechtsentwicklung in diesen Land mit beigetragen hat. Der Politikwissenschaftler und langjährige Antisemitismusforscher Clemens Heni beantwortete 2019 in einem Interview mit der Frankfurter Rundschau die Frage so:

    Meine These ist: Ohne 2006 wäre es nicht in diesem Ausmaß zu Pegida gekommen, und ohne Pegida gäbe es keine AfD in dieser Form. Die Deutschland-Fahne bei der WM hat eine unglaubliche Bedeutung für das Zusammenschweißen von atomisierten Einzelnen, die sich zu großen Teilen gar nicht für Fußball interessiert haben. Insofern war das Thema nicht Sport, sondern nationale Identität.

    Clemens Heni 2019 im Gespräch mit der Frankfurter Rundschau
    Warum sorgt diese Interview-Passage heute noch für Aufregung? - Zu beachten ist dabei, dass Heni keineswegs nur den Fußballnationalismus für die Pegida-Aufmärsche ab 2014 verantwortlich gemacht hat. Vielmehr sah er darin einen Faktor, ohne den es „nicht in diesem Ausmaß“ zu den rechten Aufmärschen gekommen wäre.

    Doch warum sorgt diese Passage aus einen längeren FR-Interview, in dem es auch um den neuen und alten Antisemitismus geht, jetzt wieder für Aufregung bei konservativen Blättern wie der Welr sowie dem ultrarechten Ex-Bild-Chef Julian Reichelt bei Nius?

    Auf Druck von Rechts: Video nach wenigen Stunden gelöscht

    „Eine Produktionsfirma, die für die Bundeszentrale für politische Bildung arbeitet, kam vor Monaten auf mich zu und wollte wissen, ob sie ein Bild von mir und ein Zitat aus dem FR-Interview für ein Video benutzen dürfen, was ich natürlich bejahte“, so Clemens Heni gegenüber Telepolis.

    Doch das knapp zweiminütige Video war diese Woche nur wenige Stunden auf der Homepage der Bundeszentrale für Politische Bildung zu sehen, dann setze die rechte Kampagne ein. Die Welt-Kommentatorin beendete ihren Kampagnentext gegen das Video mit der Erfolgsmeldung: „Es wurde inzwischen gelöscht“. Das wurde vom Pressesprecher der Bundeszentrale für politische Bildung (BPB), Daniel Kraft, gegenüber Telepolis bestätigt.

    Wir haben das hier jüngst veröffentlichte Reel „2006 – ein Sommermärchen für den Nationalismus“ gelöscht. Die Veröffentlichung war ein Fehler. Das Video entspricht inhaltlich und in der Umsetzung nicht den Qualitätsansprüchen der Bundeszentrale für politische Bildung. Wir haben die übrigen Videos der Serie „Politik raus aus den Stadien“ ebenfalls aus dem Netz genommen und werden diese einer kritischen Qualitätsprüfung unterziehen.
    Daniel Kraft, Bundeszentrale für Politische Bildung

    Nun muss man sich einerseits fragen, warum ein Shitstorm von konservativen und extrem rechten Kreisen ausreicht, damit die BPB einknickt. Diese Frage stellt sich auch Clemens Heni, der aber zugleich betont, dass er keinen monokausalen Zusammenhang zwischen dem „Sommermärchen“ von 2006 und dem Rechtsruck von 2014 bis heute herstellen wollte.

    „Ich finde es skandalös und ein Zeichen des allgemeinen Rechtsrucks seit Jahren, dass die Bundeszentrale für politische Bildung ihre eigenen Videos zu diesem Thema Fußball und Politik nun allesamt löschte“, so Heni. Das hat mit einer demokratischen Diskussionskultur nichts zu tun. Es ist ein Ausdruck von Zensur und autoritärem antidemokratischem Agieren aufgrund des Drucks nationalistischer Kreise."

    Auch Treiber des Rechtsrucks: Krieg und Agenda 2010

    Im Gespräch mit Telepolis stellt er seinen Befund über Fußball-Patriotismus und Rechtsruck aber auch in einen größeren gesellschaftlichen Kontext.

    Eine Mitverantwortung sieht er auch bei Spitzenpolitikern der „rot-grünen“ Koalition und dem damaligen Bundeskanzler Gerhard Schröder von 1998 bis 2005. Die Enttabuisierung des Militärischen und die Agitation gegen Schwächere im Zuge der „Arbeitsmarkt- und Sozialreformen“ der Agenda 2010 sind hier wichtige Stichworte.

    Bis 2006 waren Fußball Großereignisse nicht dermaßen nationalistisch aufgeladen wie bei der Heim-WM 2006. Die fand ohnehin in einem Land mit klarer nationalistischer Ausrichtung statt, deren Grundlagen Joschka Fischer und Gerhard Schröder gelegt hatten, erst mit dem Krieg gegen Jugoslawien 1999, dem ersten deutschen Angriffskrieg seit 1945, dann mit der Agenda 2010 und dem sozialen Kahlschlag oder auch mit der Einladung des Schriftstellers Martin Walser ins Bundeskanzleramt, obwohl oder eher weil Walser wegen seinem erinnerungsabwehrenden Antisemitismus seit seiner Paulskirchenrede und auch wegen antijüdischen Romanen in der Kritik stand.

    Man könnte sogar noch weiter zurückgehen – bis in den Herbst 1989. Linke DDR-Oppositionelle mussten damals feststellen, dass die Großdemonstrationen mit schwarz-rot-goldenen Winkelementen aus der BRD immer mehr zu einer nationalistischen Masse wurden und schon bald auch Linke, die nichts mit dem autoritärem DDR-Sozialismus zu tun hatten, ausgegrenzt wurden.

    Bald begannen in Ost- und Westdeutschland organisierte Angriffe auf Migranten und deren Wohnungen. Auch damals stellte sich eine Partei, die sich mit „AfD“ abkürzen lässt, zur Wahl, die sich aber Allianz für Deutschland nannte und der neben CDU, CSU und dem „Demokratischen Aufbruch“ auch die Rechtsaußenpartei DSU angehörte, deren Protagonisten heute zum Teil AfD-Mitglieder sind.

    Nach 2006 war Kritik am deutschen Patriotismus out

    Bis in linksliberale Kreise war nach diesen Erfahrungen in den 1990er-Jahren Konsens, dass das Schwenken von „Schwarz-Rot-Gold“ den gesellschaftlichen Nationalismus fördert und dass es keine klare Trennlinie zwischen angeblich akzeptablen Patriotismus und Nationalismus gibt.

    Erst mit dem WM-Sommermärchen 2006 konnten sich plötzlich auch Kreise mit Schwarz-Rot-Gold anfreunden, die bis dato damit gefremdelt hatten. Das war eigentlich das Neue an 2006. Wer auch danach noch Kritik an deutschen Fahnen übte, galt auf einmal als chronischer Nörgler, der die eigene Fahne verachtet, wie ein RTL-Kommentator Heni vorwirft.

    Vor 2006 hätte es eine größere Minderheit in Deutschland gegeben, die das nicht als Beleidigung, sondern als Auszeichnung empfunden hätte.

    Ganz entspannt in Schwarz-Rot-Gold?
    Es ist bezeichnend, dass alle, die sich jetzt über die kurze Passage von Heni aufregen, keinerlei Argumente anbringen, warum sie anderer Meinung sind. Dabei gibt es auch wissenschschaftliche Forschung, die Henis Position stützt. Erinnert sei an das Buch „Ganz entspannt in Schwarz-Rot-Gold“, in dem sich die Soziologin Dagmar Schediwy aus sozialpsychologischer Perspektive dem Fußball-Patriotismus widmete. Dabei stellt sie sich auch die Frage, warum oft einkommensarme Menschen besonders häufig zur Fahne greifen.

    „Die Abhängigkeit von ökonomischen Zwängen, denen sich die Mehrheit der Arbeitenden aus Gründen des wirtschaftlichen Überlebens anpassen muss, lässt sie zum Ausgleich für ihre gekränkte Selbstachtung zum Opium des Kollektivstolzes greifen“, so ihr Befund.

    Nationalgefühl: Zugehörigkeit auch ohne Job und Geld

    Schließlich habe die Nation in Krisenzeiten den psychologischen Vorteil, dass Zugehörigkeit nicht verloren gehen kann, so die Autorin. „Während eine Stelle gekündigt und ein Vermögen verschwinden kann, bleibt die Zugehörigkeit zur Nation für die bereits Zugehörigen bestehen“, so Schediwy.

    Wenn die befragten Fußballfans ganz selbstverständlich erklären, „Wir werden Weltmeister“, dann wird deutlich, wie die Mechanismen funktionieren. Mit dem „Wir“ ist dann nicht nur die Fußball-Elf gemeint, sondern Deutschland. Daher beteuern die fahnenschwenkenden Fans auch immer, zu Deutschland zu stehen.

    Schediwys Thesen zum Zusammenhang von Krisenbewusstsein und Fußballnationalismus sind durch Befragungen unterfüttert. Nur kommen sie in der aktuellen Diskussion um eine Interviewpassage von Heni gar nicht mehr vor.

    Der Mythos vom toleranten Fußball-Patriotismus
    Auch der Bielefelder Soziologe Wilhelm Heitmeyer hat die Erzählung vom toleranten Fußball-Patriotismus schon 2006 als „gefährlichen Unsinn“ bezeichnet. 2006 beschäftigten sich Heitmeyer und sein Forscherteam in zwei Aufsätzen in Teil 5 der im Suhrkamp-Verlag erscheinenden Langzeitstudie „Deutsche Zustände“ mit dem Fußballtaumel und den Instrumentalisierungsversuchen der Politiker.

    Im ersten Beitrag weisen drei junge Wissenschaftler anhand der Langzeitdaten nach, dass Nationalstolz zu ,,Fremdgruppenabwertung’’ führt. Anhand einer zusätzlichen Umfrage im August 2006 zeigen sie, dass nach der Fußball-Weltmeisterschaft befragte Personen „nationalistischer eingestellt“ waren als früher Befragte.

    Und weiter: „Die Vermutung, dass es sich dabei um eine neue, offene und tolerantere Form der Identifikation mit dem eigenen Land handelt, lässt sich allerdings nicht bestätigen.“ Denn den Zusammenhang zwischen Nationalismus und Fremdenfeindlichkeit hatte der „Party-Patriotismus“ nicht aufgebrochen.

    Die „Du bist Deutschland-Kampagne“
    Aber offenbar, schreibt Heitmeyer selbst, seien die „Schwarz-Rot-Geil-Stimmung“ oder Kampagnen wie „Du bist Deutschland“ der Versuch eines „surrogathaften Ankers auf schwankendem sozialen Boden“.

    Ein ethnisches Kollektiv soll künftig bieten, was die soziale Marktwirtschaft nicht mehr zu leisten vermag: „Über die Betonung der ’Schicksalsgemeinschaft’ mit raunendem Tiefgang sollen jene Angehörige der Mehrheitsgesellschaft emotional wieder integriert werden, die andererseits sozial desintegriert worden sind.“

    Die Ergebnisse der Studie wurden breit rezipiert. 18 Jahre später scheinen sie vergessen. Nur Thorsten Mense erinnert in einen Text in der Wochenzeitung Jungle World daran.

    Fußball-Patriotismus kann tödlich sein
    Erwähnt wird auch nicht, dass Fußball-Patriotismus töten kann. Bei der WM 2010 schoss ein deutscher Fußball-Fan auf zwei Italienern in Hannover, einer starb sofort, der andere im Krankenhaus. Das Hamburger Abendblatt beschrieb die Vorgeschichte nach dem Gerichtsurteil so:

    Es war in einem Lokal im Rotlichtviertel der Landeshauptstadt am 5. Juli 2010 während der Fußball-WM um die Frage gegangen, wer häufiger Weltmeister geworden war - Deutschland oder Italien. Der Streit war eigentlich geschlichtet, da fuhr der Frührentner nach Hause, holte eine Pistole, kehrte in die Bierbar Columbus zurück, sagte zu dem ersten Opfer: „Hier hast du deine vier Sterne“ - vier, weil Italien viermal Weltmeister war und Deutschland nur dreimal. Dann tötete er das eine Opfer durch einen Schuss ins Gesicht und den zweiten Mann mit aufgesetzten Schüssen in den Nacken und Rücken.

    Hamburger Abendblatt, 2011
    Die Italiener hatten Recht, 2010 war Italien viermal und Deutschland dreimal Weltmeister. Das ist eben das Kennzeichen jedes Nationalismus, dass Fakten keine Rolle spielen, aber gekränkte nationalistische Gefühle. Und die Tat soll so gar nichts mit dem Fußball-Patriotismus zu tun haben? Das erinnert doch an die, die nach jedem islamistischen Anschlag beteuern, dass dies gar nichts mit dem Islam zu tun habe.

    Hier gäbe es also viele Themen, über die sich zu diskutieren lohnt – und das kurze Video, in dem zwei Sätze von Heni herausgegriffen werden, um den deutschen Fußball-Patriotismus zu kritisieren, hätte dazu ein Anstoß sein können.

    Dass es von Rechten ohne Argumente mit Hetze überzogen wurde, war zu erwarten. Dass die Bundeszentrale für politische Bildung sofort einknickt und das Video entfernt, ist aber wohl nur ein weiteres Zeichen für den vielzitierten Rechtsruck in Deutschland.

    #sport #football #nationalisme

  • Un article tardif
    Au RN, l’effacement officiel de toute « idéologie » masque mal la radicalité de ses cadres
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/07/04/au-rassemblement-national-l-effacement-officiel-de-toute-ideologie-masque-ma

    Les chapelles l’#extrême_droite - #catholiques_traditionalistes, #nationalistes_révolutionnaires, #identitaires, souverainistes et #nouvelle droite - restent omniprésentes dans le fonctionnement du parti.
    Par Corentin Lesueur

    Plus rien ne serait radical au Rassemblement national (#RN). Ni les dizaines de candidats aux législatives épinglés pour #racisme, #antisémitisme ou #complotisme, la plupart maintenus après leur qualification au second tour du 7 juillet – « Ne salissons pas gratuitement des candidats qui représentent le peuple de France », a balayé, lundi 1er juillet, Jordan Bardella, président du parti et aspirant premier ministre. Ni les idées véhiculées par leur programme – « Nous ne sommes pas un parti d’idéologie, mais un parti d’action », assurait-il pendant la dernière campagne européenne.

    #Préférence_nationale, discrimination des binationaux dans l’accès aux emplois publics : les engagements xénophobes des héritiers de Jean-Marie Le Pen ne seraient plus motivés par un quelconque dogme, mais par le seul « bon sens ».

    https://justpaste.it/ej8cx

    #droit_du_sang

    • Dans l’équipe de Bardella, un militant d’extrême droite surveillé par le renseignement
      https://www.liberation.fr/politique/dans-lequipe-de-bardella-un-militant-dextreme-droite-surveille-par-le-ren

      Mathieu Balavoine, dont le nom est associé aux dossiers judiciaires impliquant le groupuscule #Génération_identitaire, était présent au siège du RN lors du discours du président du parti, le soir du premier tour des législatives.

      Décidément, la vie ne leur apprend rien. Libé a pu identifier la présence de Mathieu Balavoine, un militant d’extrême droite radicale et figure normande de la mouvance identitaire, au siège du Rassemblement national lors du discours de Jordan Bardella prononcé dans la foulée de l’annonce des premiers résultats des élections législatives, dimanche 30 juin. Ce trentenaire est « suivi » par le renseignement selon nos informations et apparaît dans plusieurs affaires judiciaires pour son militantisme, parfois violent, au sein de Génération identitaire (GI). Et dimanche, il portait autour du cou un badge frappé des trois lettres « COM » (pour « communication ») prouvant son appartenance à l’équipe du président du RN. Sollicités par Libération, ni ce dernier, ni Mathieu Balavoine n’avaient réagi ce mercredi en fin d’après-midi.

      Chemise blanche et pantalon chino, petit bouc et cheveux soigneusement peignés, Mathieu Balavoine avait le parfait look passe-partout d’un communicant dimanche soir. A l’aise au milieu du parterre de journalistes, il est passé inaperçu. A 34 ans, l’homme est pourtant un vieux routier de l’activisme radical. Selon une source policière, il est par ailleurs « suivi » par les services de renseignement pour son « rôle militant important » en Normandie.

      Entraînements au combat, colloques suprémacistes et pèlerinages

      Son nom ressort en outre dans des dossiers judiciaires impliquant Génération identitaire, groupuscule dissous en mars 2021 pour son racisme et la violence de ses membres. Balavoine a même été condamné pour sa participation, en 2017, à l’attaque des locaux marseillais de l’ONG de secours aux exilés naufragés SOS Méditerranée. Il était ainsi du commando d’une vingtaine de militants poursuivis pour « violences » dans cette affaire et a été condamné, en octobre 2022, à une peine de prison avec sursis. Il a fait appel.

      Ce qui ne l’a pas empêché, par exemple, de couvrir en tant que photographe le dernier grand meeting de Marine Le Pen, dans l’entre-deux-tours de la dernière campagne présidentielle, en avril 2022. Pourtant le même, dans un reportage du Monde, fin 2019, lançait : « Le RN, c’est un peu comme la chemise à manches courtes du militantisme, c’est un peu ringard. » Quatre ans plus tôt, il s’était présenté aux cantonales de 2015 pour le parti à la flamme, qui s’appelait encore Front national. Dans le reportage du Monde, l’ami à ses côtés enchaînait en dénonçant « la colonisation inversée » de la France : « Ils [les étrangers, ndlr] ont un tel degré d’appropriation de notre pays qu’ils vont jusqu’à taguer en arabe. »

      Le RN n’apparaît surtout pas assez radical pour Balavoine. Le trentenaire évolue ainsi depuis de longues années dans les sphères groupusculaires de la marge identitaire. Depuis 2018, son appareil en bandoulière, il crapahute avec ses camarades dans les manifestations racistes parisiennes, les actions xénophobes normandes ou dans les Alpes, les entraînements au combat de groupuscules, les colloques suprémacistes, les pèlerinages traditionalistes. Il va jusqu’à Vienne ou Anvers pour photographier les défilés des camarades identitaires européens. Une activité qu’il poursuit encore : pas plus tard qu’en janvier, il était du défilé identitaire en hommage à Sainte-Geneviève que la préfecture de police a tenté d’interdire pour cause de débordements violents lors des précédentes éditions. Mais la justice avait finalement cassé un arrêté mal ficelé, permettant la tenue de l’événement.

      A l’occasion sur Radio courtoisie

      Proche du groupuscule rouennais « les Normaux », resucée de GI lancé dans la foulée de son interdiction, Mathieu Balavoine, qui évolue sous le pseudo de « Bontant », est aussi membre de l’Association de soutien aux lanceurs d’alerte. Une autre tentative de faire renaître Génération identitaire selon la justice, et montée par les cadres du groupe après la dissolution. En mars, une quinzaine d’entre eux avaient été interpellés et placés en garde à vue dans le cadre d’une enquête ouverte pour « participation au maintien ou à la reconstitution, ouverte ou déguisée, d’une association ou d’un groupement dissous ». En l’occurrence Génération identitaire.

      Œcuménique de la radicalité, Balavoine officie également à l’occasion sur Radio courtoisie, l’antenne de toutes les droites, surtout extrêmes. Et désormais donc au sein de l’équipe communication de Jordan Bardella, président du RN et candidat déclaré à Matignon si l’extrême droite et ses alliés devaient remporter le second tour des élections législatives.

      Mise à jour le 04/07/2024 à 12h01 : l’ASLA précise à Libé que Mathieu Balavoine a fait appel de sa condamnation pour violence après l’attaque des locaux de SOS Méditerranée, en première instance.

  • Vor 90 Jahren : Verkürzte Querfront


    https://www.jungewelt.de/artikel/478392.r%C3%B6hm-aff%C3%A4re-verk%C3%BCrzte-querfront.html
    Rivalen bis aufs Messer : Hermann Göring und Ernst Röhm (vor der Feldherrnhalle in München am 9. November 1933) Scherl/picture alliance / SZ Photo

    Il y a exactement 90 ans les nazis réglaient leurs comptes dans une action connue comme la nuit des longs couteaux ou Röhm-Putsch comme l’appellaient les vainqueurs du massacre. C’est la fin de la fraction « ouvrière-socialiste » au sein du parti. Désormais les memebres de l’alliance d’industriels et d’antisemites durcis décidèrent seuls sur le cap du cuirassé allemand.

    Un an auparavant après avoir incendié le Reichstag les terroristes nazis de la SA avaient éliminé leurs adversaires socialistes et bourgeois modérés . Maintenant on fit renter dans les rangs les forces SA du parti nazi. Ce fut le début de la suprématie du moloch SS .

    29.6.2024 von Reinhard Opitz - Im Frühjahr 1934 befand sich das Hitler-Papen-Kabinett in der Krise. Kreise um Kurt von Schleicher schmiedeten Pläne zur Regierungsumbildung. Zur engeren Vorgeschichte des 30. Juni 1934 (Teil 1)

    Vom frühen Morgen des 30. Juni 1934 bis zum 2. Juli regierte in Deutschland der Mord. SS und Gestapo töteten auf Anweisung des Reichskanzlers Adolf Hitler, des preußischen Ministerpräsidenten Hermann Göring und des Chefs der politischen Polizei Heinrich Himmler fast alle höheren SA-Führer, darunter Hitlers Duzfreund, den SA-Stabschef Ernst Röhm, ferner den langjährigen »zweiten Mann« der NSDAP, Gregor Strasser, den früheren Reichskanzler und Reichswehrminister Kurt von Schleicher, dessen engsten Vertrauten General Ferdinand von Bredow sowie Edgar Julius Jung, enger Mitarbeiter von Vizekanzler Franz von Papen. Namentlich nachgewiesen sind 90 Ermordete, insgesamt könnten es bis zu 200 gewesen sein.

    Die Nazipropaganda präsentierte das Vorgehen als präventive Maßnahme gegen einen angeblich unmittelbar bevorstehenden Putsch durch Röhm. Obwohl es solche Pläne nicht gab, hat sich in der bürgerlichen Geschichtswissenschaft in (West-) Deutschland der damalige Propagandabegriff »Röhm-Putsch« durchgesetzt. Bis heute hält sich dort hartnäckig die Auffassung, die Mordaktion sei eine persönliche Abrechnung gewesen, ein Streit zweier Flügel innerhalb der NSDAP. Viel spricht indessen dafür, dass die Ereignisse Ausdruck eines Richtungskampfs zwischen den mächtigsten Kapitalgruppen waren und zugleich der Motivation folgten, die Krise der noch nicht konsolidierten faschistischen Diktatur mit einem Gewaltstreich zu beenden.

    Dieser Frage ist vor allem der marxistische Historiker Kurt Gossweiler in seiner 1983 veröffentlichten Monographie »Die Röhm-Affäre. Hintergründe – Zusammenhänge – Auswirkungen« nachgegangen. Etwa zur gleichen Zeit arbeitete aber auch der marxistische Politikwissenschaftler und Historiker Reinhard Opitz an einem Buch über die »Röhm-Affäre«. Opitz, der am 2. Juli 90 Jahre alt geworden wäre, konnte seine Arbeit nicht beenden. Er starb am 3. April 1986. 1999 erschienen im Marburger BdWi-Verlag bis dahin unveröffentlichte Texte aus Opitz’ Nachlass in einer dreibändigen Edition unter dem Titel »Liberalismus-Faschismus-Integration«. Der dritte Band versammelt das Arbeitsmaterial zum Röhm-Buch. Wir veröffentlichen an dieser Stelle in zwei Teilen einen redaktionell leicht gekürzten Abschnitt, der sich mit der engeren Vorgeschichte des 30. Juni 1934 beschäftigt. Opitz hatte zu diesem Abschnitt angemerkt: »vor Abschluss abgebrochene und verworfene erste Langfassung«. (jW)

    Quelle: Reinhard Opitz: Liberalismus – Faschismus – Integration. Edition in drei Bänden, Band III: Die »Röhm-Affäre«, BdWi-Verlag, Marburg 1999, S. 121-141

    #Allemagne #histoire #nazis

    • Niekisch n’a jamais réussi quoi que ce soi et n’a jamais eu de l’influence hors de son petit cercle national-bolchéviste. Il était tellement exotique qu’on ne l’a poursuivi qu’à partir de 1939. Son destin tragique aurait pu sortir droit d’une oeuvre de Camus.

      Ernst Niekisch
      https://en.m.wikipedia.org/wiki/Ernst_Niekisch

      He was allowed to visit Rome in 1935 and held meetings with Benito Mussolini, who told Niekisch that he considered Hitler’s aggressive stances towards the Soviet Union to be foolish and would later discuss opposition groups with the Italian Consul General while Italo-German relations were somewhat strained.

      In 1937, Niekisch and dozens of his colleagues were arrested by the Gestapo for writing articles against the regime. In 1939, Niekisch was found guilty of ’literary high treason by the Volksgerichtshof, along with fellow National Bolsheviks Joseph Drexel and Karl Tröger, and sentenced to life in prison. Following the intervention of his former ally, Jünger, his family could retain his property, but not secure his release. Niekisch remained in prison until April 1945, when he was liberated by the Red Army. By then, he had nearly gone blind.
      Later life
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      Embittered against nationalism by his wartime experiences, he turned to orthodox Marxism and lectured in sociology in Humboldt University in East Germany until 1953 when, disillusioned by the brutal suppression of the workers’ uprising, he relocated to West Berlin, where he died in 1967.

      #national-bolchévisme

  • Allemagne : entrée en vigueur des nouvelles règles pour la naturalisation - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/58072/allemagne--entree-en-vigueur-des-nouvelles-regles-pour-la-naturalisati

    Allemagne : entrée en vigueur des nouvelles règles pour la naturalisation
    Par RFI Publié le : 28/06/2024
    Une réforme centrale du gouvernement Scholz est entré en vigueur en Allemagne jeudi. Elle modifie les règles pour la naturalisation et raccourcit les délais. Mais la mesure suscite des polémiques à l’heure où l’extrême droite gagne du terrain. Les chrétiens-démocrates veulent remettre le texte en cause s’ils reviennent aux affaires.
    Pour les uns à gauche, à commencer par les Verts, c’est une révolution copernicienne qui modernise le pays en le rendant plus accueillant pour les migrants. Pour d’autres, à droite et à l’extrême droite, on brade la nationalité allemande et on crée un appel d’air pour de nouveaux arrivants alors que l’heure devrait être à un contrôle strict de la migration.
    Une des réformes sociétales centrales de l’actuel gouvernement est entré en vigueur jeudi 27 juin. Elle facilite l’obtention de la nationalité allemande en raccourcissant les délais. Il faudra désormais cinq ans de résidence dans le pays - au lieu de huit actuellement - pour l’obtenir. Pour des personnes bien intégrées, actives socialement, ce délai pourra même être réduit à trois années.
    Autre changement : la double nationalité devient la règle, alors que l’Allemagne ne l’autorisait jusqu’à présent que pour les ressortissants de l’Union européenne et de la Suisse.
    Les autorités s’attendent à un afflux de demandes malgré des délais d’attente souvent longs. Environ 200 000 dossiers sont aujourd’hui en suspend rien que dans les grandes villes, d’après un sondage. En 2023, 200 000 personnes ont été naturalisées, le chiffre le plus élevé depuis l’an 2000

    #Covid-19#migrant#migration#allemagne#naturalisation#nationalite#binationlite#integration#sante